Sermons 2023

Impressions de la Jalsa Salana d’Allemagne

Dans son sermon du 08 septembre 2023, Sa Sainteté le Calife a évoqué les bénédictions découlant de la Jalsa Salana de l'Allemagne.

Sermon du vendredi 08 septembre 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

La semaine dernière la Jalsa Salana de la Jama’at d’Allemagne s’est tenu avec succès : que Dieu en soit grandement loué. De prime abord, nous devons être reconnaissants envers Dieu, qui après un intervalle nous a permis d’organiser la Jalsa sur une grande échelle comme à l’accoutumée.

Tous les responsables ainsi que les participants doivent en remercier Dieu. Les bénévoles doivent remercier Dieu qui leur a permis de servir les invités du Messie Promis (a.s.). De même les participants doivent remercier ces bénévoles qui ont fait l’effort de les servir durant ces jours de la Jalsa.

On doit s’attendre à des lacunes lors d’un événement de cette envergure et en raison du fait que ce site est nouveau. Et des lacunes il y en a eu. Certains invités en ont souffert dans une certaine mesure. D’après les rapports que j’ai reçus, cela a en effet été le cas. Or, étant donné qu’ils étaient venus pour un objectif spirituel, en général ces invités ne s’en sont pas plaints. Mais après m’être enquis, j’ai su qu’il y avait eu des lacunes dans certains domaines. Je l’ai ressenti personnellement dans certains cas. Les bénévoles, quant à eux, se sont acquittés de leurs devoirs aux prix de grands efforts, qu’il s’agisse des aides ou des autres bénévoles. Toute carence constatée chez eux ou dans leur département est généralement due aux consignes erronées de leurs supérieurs. Ce sont les hauts responsables qui sont fautifs là où les invités ont souffert. Monsieur l’Amir doit en prendre note car cette responsabilité lui incombe aussi. Ils doivent faire l’Istighfâr et noter leurs lacunes dans leur livre rouge et tenter d’y pallier la prochaine fois.

Ils doivent aussi analyser s’ils pourront apporter des améliorations sur ce site ou pas ; ou si l’événement doit se tenir ailleurs. Parmi les manquements, quelqu’un m’a écrit que les escaliers mécaniques étaient en panne et qu’ils ont eu des difficultés à descendre et à monter. L’ascenseur était aussi en panne et cela a été source d’ennui. On avait donné une place pour dormir mais il y avait très peu de toilettes ou la fourniture en eau était défectueuse.

Ils m’avaient fait visiter le site de Karlsruhe quand ils l’avaient pris au tout début. Là-bas je leur ai demandé d’améliorer la fourniture en eau et les toilettes. De même, j’y avais vérifié la sonorisation en me tenant dans différentes parties de la salle. En dépit du fait que la salle était petite, le son ne passait pas et on avait tenté d’y remédier. On avait pu améliorer le son dans une certaine mesure. Or ici ils n’ont pas étudié cette question comme il se doit. Ils ne m’ont pas envoyé les détails au sujet du site cette fois-ci : ils se sont contentés d’envoyer des rapports louant l’emplacement.

De même, parfois, en raison des instructions malavisées des responsables, ceux assurant la sécurité imposaient des restrictions. En général, ils ont accompli un bon travail. Cependant il y a eu des cas particuliers. L’aile féminine s’est plainte des difficultés quant aux services des repas.

Ceux assurant la sécurité doivent comprendre que leur tâche ne se limite pas à arrêter les gens : il s’agit aussi de les guider. Une équipe de ce département doit guider aisément les invités dans la bonne direction et leur offrir des services.

De même, il y eu des problèmes quant à la traduction du côté des dames dès le premier jour. Ce ne sont pas les femmes qui m’en ont informé mais le département de traduction de la MTA. Notamment que [la transmission de l’audio] de la traduction était sporadique. Plus tard, certains invités se sont plaints de n’avoir pas pu suivre le sermon en raison de l’indisponibilité de la traduction.

Le problème de son se faisait plus sentir dans la salle des hommes et durant la Jalsa j’ai attiré l’attention de la direction. L’officier de la Jalsa Salana, celui de la Jalsa Gah et le chef du département de la sonorisation en sont responsables. Les gens viennent à la Jalsa pour écouter les discours : s’il n’y a pas d’arrangement approprié pour qu’ils écoutent à quoi sert la Jalsa ? On peut tolérer des carences dans d’autres domaines, mais aucune quant au système de sonorisation. Le Messie Promis (a.s.) a déclaré que la Jalsa n’est pas une foire où les gens se rassemblent. « Mon objectif n’est pas non plus de rassembler les gens pour démontrer ma supériorité » a-t-il dit. Mais en raison du fait que le son ne parvenait pas dans certains endroits, à l’arrière de la salle il y avait comme une foire. Certaines personnes en ont fait des vidéos que j’ai vues. Il n’y avait là aucune atmosphère de la Jalsa. Selon mon estimation, il doit y avoir au moins sept à huit mille personnes qui n’ont pas entendu correctement les discours de la Jalsa. La direction rejette la culpabilité sur l’audience en disant que les gens parlaient [à l’arrière]. Mais selon moi, l’officier de la Jalsa Gah, le département de la sonorisation et les préposés de la Tarbiyyah en sont responsables. Ils doivent se pencher sur la question. J’ai honte de voir cette situation ; j’espère qu’ils ont honte [eux aussi]. Si les gens parlaient, c’est qu’il y a manque de formation et le missionnaire en charge et les Mourabbis en sont responsables : pourquoi est-ce qu’ils ne forment pas les membres durant toute l’année et n’inculquent pas le caractère sacré des congrégations aux gens ? Ne blâmez pas les gens. Si l’on attire l’attention d’un ahmadi, il réagit généralement positivement. Ces personnes sont venues à la Jalsa, et il est impossible que si on leur attirait l’attention, ils ne se seraient pas réformés immédiatement. En tout cas, les carences des organisateurs ont entraîné d’autres carences.

J’ai constaté que là où l’officier est à pied d’œuvre en toute humilité et avec diligence, le département tourne à merveille. Sinon même si un simple subordonné veut faire du bon travail, il ne peut pas le faire en raison de ses supérieurs. Je n’ai donc aucunes doléances à l’endroit des travailleurs. Je remercie chaque Khadim, chaque Nasir et chaque membre de la Lajna pour avoir travaillé dur, mais les responsables doivent se concentrer sur leur réforme. J’ai déjà mentionné que cette fois j’avais constaté une discipline un peu meilleure chez les femmes que chez les hommes, ce qui montre que le département de la Tarbiyyah des hommes doit s’en préoccuper. Les nations qui progressent réussissent quand ils examinent leurs faiblesses. N’entravez pas la voie de votre progrès en disant que tout va bien : d’ailleurs il n’y a aucune honte à cela. Qu’Allah permette aux responsables des départements de se réformer.

Malgré toutes ces faiblesses, Allah a couvert nos défauts de par Sa grâce et les invités n’appartenant pas à la Jama’at présents à la Jalsa en ont généralement été impressionnés. La Jalsa a été succès comme je l’ai dit parce qu’Allah a couvert nos défauts et ces personnes ont présenté leurs impressions extraordinaires. De même, ceux qui ont suivi la Jalsa dans le monde à travers la MTA ont généralement loué la Jalsa.

Pour l’instant, je présenterai les impressions de certains invités. En général, ils ont exprimé de bons sentiments. La Jama’at d’Allemagne doit être très reconnaissante envers Allah de l’avoir permise de présenter le véritable enseignement de l’islam aux autres grâce à cette Jalsa.

Dr Veronika Satoliva, une chrétienne bulgare, avocate et professeure d’université, est titulaire d’un doctorat. Elle déclare : « La Jalsa a été bien organisée. Aucun des visages que j’ai vus ne montrait de la panique ou de la colère. Tous les gens semblaient très sincères et prêts à aider de quelque manière que ce soit à tout moment. Tout le monde était reconnaissant de son état. Sans aucun doute l’événement m’a ravivé spirituellement. Tous les départements, les hommes, les femmes et même les enfants étaient organisés. J’ai appris beaucoup de faits intéressants sur l’Ahmadiyya au cours de ces journées, comme la tolérance et l’acceptation des autres malgré les différences d’opinion. Je suis vraiment impressionnée par le fait que la mosquée de Berlin ait été construite par des femmes avec le don de leurs bijoux et leur argent. J’ai aussi aimé la gestion de la Jalsa chez les femmes. J’ai participé à de nombreuses conférences, mais je peux affirmer que j’ai vu très peu d’exemples pareils. Rares sont ceux qui seront capables de présenter un tel exemple. »

Ensuite elle a commenté à propos de mes discours : « Ils étaient emplis de spiritualité, d’humanité et de paix et m’ont beaucoup impressionné. Je crois que nous sommes d’abord des êtres humains, puis des citoyens d’un pays et enfin des membres d’une communauté religieuse. Nous devons rechercher ce qui nous unis et non les différences qui nous séparent. »

Madame Natalia, une chrétienne bulgare, était venue à la Jalsa pour la première fois. Elle relate : « La Jalsa restera gravée dans mon esprit : pour la première fois, j’ai vu des milliers de musulmans prier ensemble. C’était un très beau spectacle. Je suis chrétienne et je participe à une réunion de ce genre pour la première fois. Tous les gens nous traitaient avec beaucoup de politesse et de courtoisie, ce qui suscitait un étrange sentiment de bonheur. J’ai beaucoup aimé la partie finale de la Jalsa dans laquelle le discours du Calife a été très instructif. Ce qui m’a le plus frappé, c’est la politesse avec laquelle tout le monde nous a traités comme si nous étions très spéciaux. Les personnes de service faisaient de leur mieux pour s’assurer qu’aucun invité ne rencontre de difficultés. »

Ensuite elle raconte que le premier jour nous avons ressenti un petit problème au niveau de la traduction. Elle a formulé cette plainte en termes très voilés, mais c’était parce qu’elles n’ont pas pu écouter le sermon. « Ceci a été réglé plus tard. »

Une invitée de la Macédoine, nommée Leobanka Ayat Wiska est une journaliste chrétienne. Elle déclare : « L’organisation de la Jalsa Salana est d’un niveau très élevé. C’est un honneur particulier pour moi de faire partie d’un évènement aussi vaste et organisé auquel ont participé des personnes de différentes religions et nationalités. C’est une confirmation de la devise selon laquelle seul l’amour peut rendre le monde meilleur. »

Sinawar Simov, un journaliste musulman de la Macédoine, a déclaré : « Les discours du Calife sur les thèmes variés m’ont fort touché. En tant que journaliste macédonien, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec de nombreux musulmans ahmadis lors de la Jalsa, qui me parlaient toujours avec le sourire. Je suis très impressionné par la propreté de la Jalsa et par toute l’organisation. Votre devise d’amour pour tous, haine pour personne, était évident. Cette devise sera la seule garante de la paix. »

Non seulement le comportement de ceux en service, mais également celui des gens ont impressionné les invités.

Martina, une enseignante slovaque, déclare : « Je suis reconnaissante pour avoir pu participer à la Jalsa pour la première fois. J’ai vu ici une hospitalité qu’on ne retrouve probablement nulle part ailleurs dans le monde. Tout le monde a été accueilli avec une attitude joyeuse et un visage souriant. Toute la Jalsa a eu un impact profond sur mon cœur. Durant le serment d’allégeance et la prière, je n’ai pas pu contrôler mes émotions. J’ai pleuré lors de la cérémonie du serment d’allégeance. Je n’oublierai pas ce moment pour le reste de ma vie, où tous les ahmadis ont rejoint le calife comme une seule âme en signe d’allégeance. De même, je n’oublierai jamais la rencontre avec le Calife des ahmadis et même un jour après la rencontre son impact ne s’est pas estompé sur mon cœur. » Elle déclare : « Je souhaite ardemment le rencontrer une fois de plus et obtenir des informations directement de lui sur l’islam. » Elle n’est pas musulmane mais a été influencée par la Jalsa.

Indersca, un invité de la Slovaquie, est un homme d’affaires. Il déclare : « Je ne connaissais rien de l’islam avant la Jalsa Salana. J’étais dans un tel état que je pensais que les musulmans considéraient le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) comme leur Dieu. (Que Dieu nous en préserve !) En participant à la Jalsa, on m’a présenté les enseignements de l’islam et la véritable position d’Allah et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). J’ai également découvert que l’islam est en réalité une religion pacifique et que les médias en Occident présentent une mauvaise image de l’islam. Je suis surpris par le fait que toute la Jalsa est gérée par les ahmadis et par leur dévouement et leur enthousiasme à servir les invités. Lorsque j’ai vu le Calife, j’ai ressenti la paix dans mon cœur et un effet positif en mon âme. Je suis convaincu que c’est Dieu qui m’a fait participer à la Jalsa. »

  • Jodar Martin est un invité de la Slovaquie. Il y avait en effet des délégations importantes de différents pays. Cet invité déclare : « J’ai assisté à la Jalsa Salana pour la première fois. La bienséance et l’hospitalité des ahmadis m’ont fort plu. J’ai beaucoup appris lors de la Jalsa Salana. Les musulmans et en particulier les ahmadis sont pacifiques et suivent leurs enseignements. J’ai aimé l’exposition que la Jama’at avait préparée et j’ai appris beaucoup de choses sur l’islam et ses beaux enseignements. J’ai constaté que tout ahmadi aime son Calife et vice versa. Une telle fraternité et un tel amour sont rares dans le monde. »

 

Je pense que les Serbes avaient des doléances sur la carte de la Serbie et de la Bosnie présentée lors de l’exposition. Ils disaient que leur pays a été mal représenté sur la carte. Les responsables de l’exposition doivent la rectifier.

Le Dr Jipshukurti de l’Albanie est Professeur à la Faculté des sciences naturelles de l’Université de Tirana. Il était présent avec son épouse. Il déclare : « La Jalsa était merveilleuse. » Il est un musulman. Il ajoute : « Je jeûne depuis dix ans et que je suis également d’autres règles de l’islam, mais pas toutes. J’ai vu l’islam lors de la Jalsa. Une différence claire entre vous et les autres musulmans est le califat ; et c’est pour cette raison que l’unité règne chez vous. »

Madame Elmira est une invitée albanaise. Elle est infirmière. Elle était présente dans le passé à la Jalsa et elle est revenue de nouveau en raison de sa soif spirituelle. Si l’on vient une fois, l’on s’y habitue : cela s’applique également à ceux qui n’appartiennent pas à la Jama’at. Elle dit : « Cette année, j’ai prié pour la première fois. Une amie était avec moi et je l’a suivais. Pour la première fois, chaque particule de mon âme était émue. Je pleurais et priais en prosternation et il semblait que toute ma haine fondait. Je prie qu’Allah m’accorde la force dans ma foi. Je me souviendrai de ma rencontre avec le Calife. »

L’atmosphère de la Jalsa affecte également les non-ahmadis. Comment se fait-il que les ahmadis n’en soient pas touchés ? Les responsables qui blâment les ahmadis doivent adopter les bonnes méthodes de réforme. Ils doivent d’abord se réformer et servir d’exemple et ensuite expliquer [les choses] aux autres.

Dritesh Kurti est une invitée venant d’Albanie. Elle est une enseignante du secondaire. Elle déclare : « L’organisation de la Jalsa était hors pair. Je suis enseignante dans une école et je sais à quel point les enfants sont agressifs de nos jours, mais ici, les enfants étaient calmes et absorbés par leurs tâches. » Les enfants ont également ouvert la voie à la prédication et ont montré de bons exemples. « C’était très surprenant pour moi, dit-elle. La curiosité m’a conduit à la salle à manger commune lors de la Jalsa située avant le marché. Là aussi j’ai vu des milliers d’hommes manger mais pas de disputes et pas de bousculades. C’était comme si tout le monde était des abeilles ne sachant que travailler. Les gens étaient prêts à tout faire et leur bienséance était telle que même s’ils s’étaient bousculés le moindrement, ils s’excusaient immédiatement. »

Jafar Kuchi, est un invité albanais, titulaire d’une maîtrise en économie. Après quatre années de recherche, il a lui aussi prêté le serment d’allégeance. Il déclare : « La Jalsa m’a beaucoup inspiré et m’a transmis beaucoup d’énergie positive. Je n’ai pas pu contrôler mes larmes pendant les prières derrière le Calife dans la salle ; et la cérémonie de serment d’allégeance était également très émouvante. Je me suis toujours senti en sécurité en présence du Calife et j’ai ressenti que le Calife m’était cher et que je lui devais obéissance. Un comportement de certains m’a cependant déplu. » Les gens doivent en prendre note. « À plusieurs reprises au cours de la Jalsa, certains se levaient et partaient avant la fin de la session. »

Nous devons donc également veiller à ne pas laisser un impact négatif sur les nouveaux convertis.

Harith est un professeur d’histoire de la Bosnie. Il déclare : « Avant de venir à la Jalsa, j’ai su que des milliers de personnes seraient présents et que le Calife y prendrait la parole. J’avais un peu peur et j’avais quelques réserves. J’étais sceptique sur tout. Je ne connaissais pas les détails d’un rassemblement aussi important d’ahmadis et leurs rituels religieux. J’étais confus sur ces questions de base, dit-il, mais jamais auparavant je n’ai eu l’occasion de passer du temps avec des personnes aussi agréables. Mes pensées aux préalables étaient différentes et quand je suis arrivé j’ai constaté que je n’avais jamais eu l’occasion de passer du temps avec des personnes aussi agréables auparavant. Tout avait été prévu lors de la Jalsa. »

Ses opinions antérieures et son vécu de la Jalsa étaient opposés. « Il y avait une bonne planification. Tout le monde était absorbé dans son travail. L’organisation était excellente. Après le premier discours de Calife, je n’avais plus de doutes. Je suivais les gens pour voir comment ils parlaient et ce qu’ils disaient. Quelle était leur relation les uns avec les autres ? » Sa curiosité l’a poussé à suivre les gens. Il relate : « J’entendais et voyais tout cela. Je me suis retrouvé en sécurité chez mes frères musulmans. Je sentais que personne ne me disait du mal ou ne me regardait avec jalousie ou ne me considérait comme un étranger ni ne me critiquait pour quoi que ce soit. Parmi tous ces faits, l’évènement le plus enviable et distingué pour moi et que je n’avais jamais vécu auparavant de ma vie, était ma rencontre avec le Calife. J’ai ressenti un soulagement comme si on avait enlevé une pierre de mon dos. J’étais inquiet ; mais maintenant je ne m’inquiète plus. Je reviens satisfait et sans doute enrichi de nouvelles connaissances et par des individus sympathiques que j’ai rencontrés. »

Une Bosniaque du nom d’Indira Haider est secrétaire de la Croix-Rouge. Elle m’a rencontré à Francfort. Elle dit : « La rencontre a été très agréable car les propos du Calife sont très plaisants. J’ai eu l’occasion d’écouter directement le Calife. Malgré les difficultés, la Jama’at Ahmadiyya et Humanity First servent en toute sincérité dans notre pays : je suis convaincue en venant ici que l’esprit de service désintéressé envers l’humanité de vos bénévoles ont pour cause le Califat. » Ceci est la réalité.

Elle explique ensuite comment la communauté Ahmadiyya a inspiré différentes personnes de différentes régions du monde en les unissant tous : « Cette expérience pour unir toute l’humanité et rendre le monde meilleur a approfondi ma compréhension. Cette opportunité a non seulement renforcé ma fierté d’être musulmane, mais m’a également incité à m’impliquer davantage dans les efforts humanitaires et la promotion du dialogue interreligieux. »

Amina est une invitée bosniaque. Elle déclare : « La gestion par des bénévoles était très bonne. En raison du problème de traduction dans la section féminine, nous n’avons pas pu suivre certains programmes car il n’y avait pas de traduction. » Cela confirme également ce que j’ai dit au début.

« Le discours du Calife a été traduit par la responsable de notre groupe de femmes. J’ai apprécié le fait que toutes les sessions débutaient par la récitation du Saint Coran et la traduction. J’ai apprécié le conseil du calife que les musulmans doivent s’éduquer davantage et mettre leurs connaissances en pratique. C’est la seule façon de changer la situation actuelle de la Oummah. Le deuxième jour, il y a eu un problème avec la traduction. Nos femmes sont allées dans la section des hommes pour écouter la traduction. Le Calife se trouvait dans la section des femmes et il a cité des exemples de femmes du temps du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Ce discours m’a beaucoup plu. Le discours du dimanche concernait également des principes islamiques fondamentaux et de la protection des droits d’autrui. [Le Calife] a déclaré que nous devons nous améliorer. Cela eu un grand impact sur moi. Il a aussi dit que si nous sommes justes nous progresserons et il y aurait la paix dans la société. Je repars avec tous ces conseils qui pour moi sont une feuille de route. »

Madame Lia est géorgienne. Elle déclare : « Je complète actuellement ma maîtrise en théologie et en études religieuses aux Pays-Bas. » Elle est originaire de la Géorgie. Elle dit : « J’ai pu assister à la Jalsa pour la première fois. Les petits et les grands présentaient leurs services avec un dévouement particulier. Je ne pouvais maîtriser mes émotions lors du serment d’allégeance. Le dernier jour de la Jalsa, [le Calife] faisait promettre à chacun d’entre nous de façonner notre vie en consonance avec l’islam à l’avenir. »

Ce sont-là les leçons qu’elle a tirées de la Bai’ah. Elle dit : « Un point important gravé dans mon esprit et que le Calife de l’Ahmadiyya nous a présenté le concept du Jihad par la plume. J’épouse à cent pour cent ce concept. J’apprécie le fait que l’islam encourage également les femmes de diffuser les enseignements de l’islam. Je crois fermement qu’à l’avenir, le monde réfléchira à propos de l’islam ; et qu’à travers lui, les gens reconnaîtront leur Dieu. »

Wissel, est un érudit sunnite de la Géorgie. Il déclare : « Je vis en Géorgie. À l’âge de quinze ans, j’ai quitté le christianisme et j’ai embrassé l’islam. Ensuite, j’ai passé environ 15 ans à Médine où j’ai appris l’islam et la langue arabe. Au cours de mes études, j’ai entendu des choses négatives à propos de votre communauté, à savoir que les ahmadis nous traitent d’infidèles et que les ahmadis ont une croyance différente. En Géorgie, j’ai rencontré le missionnaire de votre communauté et me suis introduit. Vous avez distribué de la viande sacrificielle dans différents villages, vous nous avez contactés, nous vous avons aidés. »

Avant de se rendre à la Jalsa, il avait lu les fatwas de l’Université d’Al-Azhar concernant la Jama’at Ahmadiyya.

Il déclare : « J’ai lu les opinions de toute la Oummah islamique à propos de la Jama’at. Après avoir vu toutes les Fatwas, j’ai décidé que je voulais voir de près la Jama’at Ahmadiyya. Les gens les qualifient de mécréants mais moi je souhaite les voir de plus près. » Il est venu à la Jalsa et après avoir étudié la Jama’at de près, il a déclaré que la Jama’at Ahmadiyya fait définitivement partie de l’islam. Il ajoute : « En outre, j’ai écouté attentivement les discours du Calife et j’ai tiré la conclusion que vous ne méritez certainement pas d’être traités de mécréants. Vous êtes une communauté de l’islam comme les autres communautés. J’ai un grand respect pour le Calife. J’avais beaucoup de questions qui ont été résolues au cours de différentes séances durant les trois jours de la Jalsa. J’ai eu l’occasion de parler en détail de votre communauté et de votre fondateur. Je retournerai en Géorgie et commencerai à étudier les différents livres de votre communauté. Je suis heureux de vous avoir rencontrés. »

Un invité du Kosovo est le directeur de l’éducation de la municipalité d’Ikan. Il déclare : « J’ai écouté les discours lors de la Jalsa. J’ai appris [de nouvelles choses] : tout cela sera toujours gravé dans ma mémoire. J’ai hâte de parler de cette rencontre à mes amis et collègues du Kosovo. Je suivrai notamment les enseignements présentés par le Calife. De plus, l’hospitalité extraordinaire et aimante dont mes collègues et moi-même avons fait l’expérience restera à jamais gravée dans nos cœurs. Qu’Allah vous bénisse tous en vous accordant beaucoup de bonheur. »

Uneji Shari, un invité du Kosovo appartient à l’université de Lijan et est le directeur de l’éducation auprès de la municipalité d’Ikon. Il déclare : « C’était une expérience extraordinaire et inspirante pour moi. J’ai écouté les discours du Calife et les autres. J’en ai acquis un trésor d’informations intéressantes qui resteront avec moi pour toujours. Je tiens à souligner que cette expérience m’a laissé une profonde impression. La Jalsa est pour moi un jardin du savoir qui favorise la coopération et la fraternité. De même, c’était l’occasion de montrer le travail exemplaire et les efforts sans relâche de votre communauté, notamment comment la Jama’at Ahmadiyya planifie et prend des initiatives au profit de la société. »

  • Mehmet, maire d’Arizan au Kosovo, déclare : « Cette Jalsa extraordinaire m’a laissé une profonde impression et j’ai été profondément ému par l’esprit d’unité, de paix et de fraternité qui imprégnait tous les aspects de la Jalsa. Les discours étaient très bons. Le discours du Calife était particulièrement étonnant et inspirant pour moi. J’ai maintenant compris l’islam dans son vrai sens. Je dois également apprécier l’hospitalité de la direction et tout le monde était très hospitalier. »

 

Arzu Karim est un ami du Tadjikistan. Il parle couramment l’arabe et le tadjik et a étudié à la Jamia Al-Azhar. Il a également traduit de nombreux livres arabes en langue tadjike et est en outre l’auteur de nombreux livres tadjiks. Il a déclaré : « J’ai écouté les discours de la Jalsa très attentivement et vu les gens. Je mentionne ici les valeurs de la Jama’at Ahmadiyya qui disparaissent chez les autres communautés religieuses : il s’agit des hautes valeurs morales des ahmadis. »

Ainsi, tout ahmadi doit faire preuve d’une très haute moralité.

Il ajoute : « J’ai entrepris des recherches sur de nombreuses communautés islamiques. Si toutes les autres suivent 1 pour cent de l’islam, la Jama’at Ahmadiyya suit 99 pour cent de ses enseignements. La littérature dans différentes langues sur un stand de livres est la preuve de vos efforts de prédication. Je resterai en contact et je veux en savoir plus sur la Jama’at. Je ne crains personne sauf Dieu et ma rencontre avec le Calife était également très agréable. Je suis d’accord avec lui que la véritable faiblesse réside en nous cependant nous ne cessons de maudire le gouvernement et le régime. Je souhaite rencontrer le Calife de nouveau et profiter [de sa présence].

Un Tadjik qui n’est pas membre de la communauté faisant partie de la délégation du Tadjikistan. Il a déclaré : « Lors de la rencontre avec le Calife, on a longuement discuté sur les problèmes politiques et les restrictions religieuses au Tadjikistan. J’apprécie le fait que le Calife se soucie autant pour toute l’humanité. Avant de venir, j’ai reçu des informations négatives à propos de la Jama’at Ahmadiyya, mais j’ai eu l’opportunité d’apprendre la leçon de fraternité et d’humanité de votre communauté. »

Le missionnaire du Tadjikistan écrit que la délégation tadjike comprenait une personne qui avait à redire sur tout. Durant les deux premiers jours de la Jalsa, il critiquait tout. Sans écouter la réponse à une objection, il en soulevait une autre. Ses amis lui ont dit : « Nous devons au moins regarder autour de nous et ne pas soulever des objections. » Cependant, le deuxième jour de la Jalsa, les délégations ont eu une audience avec moi. Je lui ai parlé en premier et je lui ai demandé de se présenter. Il portait un masque. Je lui ai dit de l’enlever et de montrer son visage. Nous avons parlé longuement. Après la rencontre, le missionnaire déclare qu’il a exprimé une grande joie au sujet de sa rencontre avec moi. Il n’a cessé de prier pour moi depuis lors. Par la suite, il n’a soulevé aucune objection. Par la grâce d’Allah, il était serein et toutes ses objections avaient disparues.

Certains invités arabes ont également partagé leurs impressions sur la participation à la Jalsa. Muhammad Ali est originaire de la Syrie. Il déclare : « J’ai découvert l’Ahmadiyya par l’intermédiaire d’un de mes amis. Mon ami m’a emmené à la Jalsa. J’avais l’intention d’y passer la journée et de rentrer chez moi le soir… » (Il n’habite pas très loin) «… car l’endroit n’était pas confortable ici. J’ai vu l’atmosphère et l’organisation : tout le monde était souriant, il y avait une bonne ambiance et tout le monde semblait se connaître. Je n’ai jamais vu pareil environnement de ma vie. J’ai changé d’avis et j’ai pensé que je dormirai par terre ici lors de la Jalsa : ceci n’est pas grave et je dormirai sur un matelas. Le deuxième jour de la réunion, j’ai compris l’authenticité de l’Ahmadiyya. J’ai décidé de prêter allégeance et Allah m’en a accordé l’occasion. Je suis très impressionné par le respect de l’ordre des ahmadis et par leur souci de la discipline. Chacun connaît ses devoirs, qu’il soit hôte ou invité. »

Abdul Rahman Ismail raconte : « J’ai assisté à Jalsa Salana pour la première fois. Il n’existe aucun groupe au monde qui accomplit une œuvre de ce genre. Les participants venaient du monde entier, mais je n’ai vu aucune querelle. J’ai vu de grands exemples d’amour mutuel et de fraternité. Le nombre était supérieur à ce qui était prévu et que j’ai pu profiter pleinement de la Jalsa. »

Abdullah Izzat Aqeeli est originaire de l’Égypte et fait actuellement son master de physique en France. Il relate ceci : « Dans le domaine de la physique on remet tout en question. Douter de tout est devenu une partie de ma nature. J’avais prêté allégeance il y a longtemps et j’avais un lien avec la Jama’at et le Califat. Mais peu à peu j’ai eu des doutes sur la Jama’at et j’avais d’autres questions de sorte que j’ai commencé à m’éloigner de la Jama’at. Je suis venu à la Jalsa de l’Allemagne. Il y a eu un certain retard dans l’inscription et les gens en souffraient énormément. » Mais ce retard lui a été avantageux.

Il déclare : « Quand je suis arrivé, le sermon avait déjà commencé et quand je suis entré dans la salle les paroles du sermon qui me sont tombés à l’oreille étaient « Si l’on doute de tout, l’on ne prendra pas un seul souffle… (Je citais des paroles du Messie Promis (a.s.)). « …l’on ne consommera pas d’eau, de peur qu’elle ne soit empoisonnée. L’on ne consommera aucun aliment acheté à l’extérieur, de peur qu’il ne contienne des produits mortels. En ce cas, comment vivra-t-on ? »

L’invité égyptien a déclaré : « Ces paroles m’ont ébranlé. Il me semblait que ma venue à la Jalsa en ces moments-là était un décret de Dieu car la première phrase était le remède à ma maladie et c’était comme si elle s’adressait à moi. Ce n’était pas une coïncidence : cela a eu un profond impact sur mon cœur et, par la grâce de Dieu tous mes doutes et les appréhensions ont été dissipées. Al-hamdou lillâh, grâce à ma participation à la Jalsa Salana, Dieu m’a libéré de mes doutes et soupçons. »

Il m’a relaté cet incident en personne.

Un imam originaire du Cameroun était présent. Il est l’imam en chef de la ville de Douala au Cameroun et il est également président du conseil des oulémas de deux régions. Il n’appartient pas à la Jama’at. Il déclare : « Je participe à un événement aussi important de la Jama’at pour la première fois. Je suis ravi de voir des gens de teints différents se rencontrer dans la joie lors de la Jalsa. Ils se rencontraient avec amour et affection comme les membres d’une famille. Je n’ai vu aucune querelle durant les trois jours. J’ai beaucoup appris grâce aux expositions et je suis très impressionné par les services de la Jama’at. Les discours du Calife étaient empreints de sagesse et étaient le meilleur reflet des enseignements islamiques. Le discours adressé aux femmes m’a beaucoup impressionné. Si nous commençons tous à vivre selon ces règles d’or, cette vie deviendra un paradis. Le discours du Calife adressé aux invités lors de la Jalsa était empli d’enseignements islamiques. Le Calife a enseigné que tout musulman doit être fier de sa religion. Nous devions tous présenter cet enseignement au monde entier par notre conduite. Allah a suscité le calife de la Jama’at Ahmadiyya pour présenter les meilleurs enseignements islamiques au monde. J’ai également beaucoup appris des discours des autres oulémas. »

Daniel un professeur à la retraite de la République tchèque était présent pour la première fois. Il déclare : « C’est ma première expérience de la Jalsa. J’ai été impressionné par beaucoup de choses ; la première est qu’au moment de la Salât, j’ai constaté que les membres de la Jama’at respiraient à la même cadence que le Calife. C’est comme s’ils étaient devenus une seule entité. J’ai vu de nombreuses nations, religions et peuples dans le monde. C’est la première fois que j’ai vu pareille unité et cela m’a beaucoup réjoui. J’ai pu visiter de grandes expositions dans le monde. Partout où l’on assurait la sécurité, le comportement du personnel de sécurité était rude : mais lors de cette rencontre, j’ai vu le sourire et la bienveillance sur le visage de tous les bénévoles y compris ceux de la sécurité. Cela a certainement eu un effet positif sur toute la Jalsa. Il y avait une atmosphère paisible : marcher sans entrave dans une si grande foule est un fait des plus étonnants. »

Certains ahmadis ont des doléances au sujet du personnel de la sécurité, mais heureusement, les étrangers ont apprécié leur attitude.

Peut-être qu’un membre de la sécurité a été dur ou aurait interdit une zone, mais en général, le personnel s’est bien comporté.

En évoquant sa rencontre avec moi il a déclaré : « J’ai été très impressionné par le Calife. Je suis vraiment reconnaissant pour cette rencontre. C’est un moment privilégié de ma vie et j’ai beaucoup bénéficié des échanges. »

Un jeune visiteur de la République tchèque a déclaré : « J’ai vu Dieu à travers les ahmadis lors de cette rencontre. Beaucoup de gens tentent de me faire connaître Dieu, mais le bon comportement discret des gens lors de cette rencontre m’a vraiment fait connaître l’existence de Dieu. »

Ceci est en effet une autre forme de prédication silencieuse.

Gintarė Šareikaitė est une professeure d’arabe d’une université de Lituanie qui a assisté à la Jalsa. Elle a bénévolement traduit l’ouvrage « La philosophie des enseignements de l’islam » en lituanien. Elle déclare : « La communauté Ahmadiyya jouit d’un statut unique dans le monde islamique. La Jama’at noue des liens avec les non-ahmadis et les non-musulmans de manière unique. En tant que chercheuse, je m’intéresse à la culture et aux traditions islamiques. Cependant, en Lituanie, il est très difficile de rencontrer ou de rester en contact avec les communautés musulmanes, à l’exception de la communauté Ahmadiyya. La Jalsa Salana m’a donné une excellente occasion d’évaluer la communauté Ahmadiyya sous tous les angles. En effet, la communauté Ahmadiyya applique sa devise : « L’amour pour tous, la haine pour personne ». Parmi les 47 000 personnes présentes, je n’ai pas eu l’impression d’être une étrangère. »

Joroni Maas, auteur et journaliste lituanien, déclare : « Je suis très inquiet des troubles et de l’extrême pauvreté qui règnent dans le monde. Je me demande toujours ce que peut accomplir un simple individu en pareilles circonstances extrêmes ? J’ai posé cette question au Calife et j’ai reçu une réponse très satisfaisante : l’adoration d’Allah est le but de la création de l’homme selon le Saint Coran. On ne doit pas oublier la vie à venir après la mort. Si les gens ne gardent pas cela à l’esprit, il y aura toujours des troubles dans le monde. Je suis très heureux de savoir que le Calife de l’époque est conscient de ces questions et qu’il explique les solutions à ces problèmes dans ses discours et ses sermons. »

Kachiyo du Kirghizstan déclare : « Lors de la Jalsa, j’ai beaucoup appris sur ma religion et sur la communauté. J’ai obtenu des réponses à nombre de mes questions. J’ai participé à la Jalsa pour la première fois et c’est en fait la première fois que je suis sorti de mon pays. Je n’imaginais pas qu’il y aurait autant de monde à la Jalsa. J’ai tout écouté lors de la Jalsa et j’ai trouvé cela très intéressant. Tout était remarquable. »

Ali Baig, un invité ahmadi du Kazakhstan, déclare : « J’ai beaucoup apprécié ma participation à la Jalsa. Participer à la Bai’ah a été une expérience tout à fait unique. Quand j’ai rencontré le Calife de l’époque, tous mes sentiments et mes émotions ont atteint leur apogée. J’ai atteint le but de ma participation à la Jalsa. Ma participation a eu un tel impact sur moi que ma femme et mes enfants m’ont dit que j’avais complètement changé. Si Dieu le veut, l’année prochaine, je participerai à la Jalsa avec ma femme et mes enfants. »

Madame Yasmin est une Turque vivant en Allemagne. Elle est enseignante de profession ; elle réside en Allemagne et a assisté à la Jalsa. Elle raconte : « Le discours du Calife de l’époque a répondu à toutes mes questions. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère de la Jalsa. En dépit d’un rassemblement aussi important, le fait que tout se soit déroulé dans la paix et sans aucun problème m’a apporté un grand réconfort. Le fait que tant de personnes se rassemblent simplement pour le plaisir d’Allah et qu’elles soient toutes reliées par un fil d’amour est quelque chose d’extraordinaire. »

Elle ajoute : « En bref, j’étais à la recherche de tout ce qu’on a présenté lors (de la Jalsa) et toutes les idées qu’on y évoquées. Ce jour-là, j’ai vu toutes les pièces d’un puzzle qui s’emboîtaient parfaitement. »

Setanis, un journaliste serbe, exprime ses sentiments comme suit : « Bien que je sois un chrétien orthodoxe et que j’aie vu beaucoup de choses haineuses contre la Communauté sur l’internet, je suis très impressionné par votre Communauté. Votre organisation et votre système administratif m’ont beaucoup impressionné. Je suis attristé de ne pas pouvoir diffuser largement les véritables enseignements de l’Ahmadiyya dans le monde entier. J’ai vu votre devise partout : L’amour pour tous, la haine pour personne. Je n’ai rien vu de désagréable au sein de l’organisation, ni parmi les 46 000 personnes. La paix régnait partout. Tout le monde se traitait avec respect, comme vous l’enseignez. »

Il a également déclaré qu’il lui était impossible d’exprimer ses sentiments par des mots.

Madame Meya est une journaliste venue de la Serbie. Elle a déclaré : « J’ai des sentiments positifs à l’égard des organisateurs, des orateurs et tous les participants. Le discours du Calife adressé aux femmes m’a le plus impressionné. Je suis très reconnaissante à tous les organisateurs. »

Une ahmadie polonaise de la région relate qu’elle a rêvé qu’elle se trouvait dans une réunion avec moi trois ans de cela et elle souhaitait me poser une question. Elle dit : « Mais je n’ai pas pu poser ma question et cela m’a beaucoup troublée. Ma question était très importante. Cette année, j’ai participé à la Jalsa Salana en Allemagne et j’ai eu l’occasion de rencontrer Sa Sainteté. Cette fois, j’ai eu l’occasion de poser ma question et j’ai reçu une réponse très satisfaite du Calife. Après cela, une tranquillité extraordinaire m’a envahi. Je lui en suis très reconnaissante. »

Gunther Möwe, un invité allemand, a déclaré : « Je regarde l’islam d’un œil critique. Mais malgré cela, j’ai écouté attentivement les discours du Calife, à tel point que j’ai même vérifié les références que le Calife a utilisées dans ses discours. »

Certaines personnes vont jusqu’à vérifier si les versets du Saint Coran que j’ai cités sont corrects et que ce n’était pas par ostentation. Il a vérifié le Saint Coran. Il ajoute : « Je suis obligé d’admettre que le discours du Calife m’a laissé stupéfait par le fait qu’il a tant insisté sur la paix et la fraternité. Sans nul doute, le Calife a prononcé un excellent discours et je suis obligé de répéter que vous ne pouvez pas imaginer mon étonnement. En effet, le Calife a présenté une image pacifique de l’islam, que l’on ne trouve généralement pas ici. En effet, aujourd’hui, ma perception de l’islam a beaucoup changé. Auparavant, je ne considérais même pas l’islam comme une religion de paix et j’ignorais tout de ses enseignements. J’ai vu pour la première fois le Calife sur l’écran de la salle des hommes, quand il s’adressait aux femmes. Je ne savais pas qu’il était le Calife, mais j’ai été très impressionné par son discours et je n’ai appris son existence que lorsqu’il est monté sur scène pendant la session avec les invités ; et j’ai été extrêmement heureux de le voir en personne. »

Un invité allemand du nom de Kevin a déclaré : « J’étais bouche bée en écoutant le discours du Calife. Je n’ai pas les mots pour décrire mes sentiments. Tout ce que je sais est que tout le monde doit suivre les conseils du Calife. Il a évoqué l’importance du sourire : ceci est extrêmement important, car cela fait cruellement défaut en Allemagne. »

Il avoue que les Allemands doivent être plus souriants car ils ne le sont pas (et que ses concitoyens sont impressionnés par le sourire). « Je suis entièrement d’accord avec son discours concernant le statut des femmes et selon moi tous les propos du Calife sont vrais. »

Une autre invitée allemande du nom de Christia représentait une chaîne de télévision catholique. Elle a déclaré : « Le discours du Calife était très impressionnant. La portée de son discours correspondait à la compréhension des auditeurs. Le Calife a mentionné des principes fondamentaux tout en affirmant qu’ils émanent de Dieu et n’ont pas des Nations unies ou toute autre organisation. Je pense que les autres chefs religieux doivent également présenter leurs discours avec des explications similaires. Il ne suffit pas d’écouter le discours du Calife, il faut aussi réfléchir aux sens profonds de ce qu’il a dit. J’ai fait beaucoup de recherches sur les véritables enseignements de l’islam et j’ai une vision très positive de l’islam. Les enseignements du Calife concernant les femmes étaient très intéressants et j’aimerais que les gens se souviennent que ces droits n’ont pas été établis par des ONG ou des institutions, mais que c’est Dieu qui les a établis par le biais de la religion. »

Julian, un autre invité allemand, a commenté sur moi en ces termes : « Le Calife était très ouvert et j’ai ressenti beaucoup de gentillesse dans son assemblée. (Le Calife) a donné de très profondes indications basées sur sa vaste expérience. Il a mentionné qu’on doit servir son pays de résidence. Il a défini le voisin en disant qu’il faut élargir le cercle des voisins à 40 maisons autour de soit : ceci est un point extraordinaire pour moi, car ce n’est que de cette manière que l’on pourra prendre soin d’autrui. Le christianisme enseigne également les droits des voisins, mais il ne mentionne pas qui fait partie des voisins et, par conséquent, seule la personne qui vit à côté est considérée comme un voisin, tandis que l’islam a présenté un enseignement encore meilleur. »

Tels étaient les commentaires d’un invité chrétien.

Une dame de la Géorgie a déclaré : « Aujourd’hui, j’ai écouté deux discours du Calife. J’ai été très impressionnée et ces discours m’ont appris que la véritable intégration consiste à servir sa foi, sa nation et l’humanité. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère de la Jalsa Salana qui rassemblait des gens de différentes nations et ethnies dans un esprit d’amour, de coopération et de paix que l’on ne trouve nulle part ailleurs. J’ai écouté le discours adressé aux femmes et j’ai appris pour la première fois les vastes enseignements sur le statut des femmes dans l’islam et le fait que, dans le passé, des femmes musulmanes ont participé à des batailles. C’était un fait très étonnant pour moi. »

Ali Bakr de l’Autriche est porte-parole du Green Muslim Party. Il a déclaré : « Le discours du Calife était très intéressant et impressionnant. Les points qu’il a mentionnés ne sont pas seulement importants pour les musulmans, mais pour tous les secteurs de la société. Il a également indiqué que nous devons nous évertuer à instaurer la paix dans le monde entier et pas uniquement dans les pays musulmans. J’ai trouvé ce point très intéressant. »

Une Allemande, Meman Mai, n’est pas musulmane mais portait un foulard par respect quand elle était présente à la Jalsa. Elle a déclaré : « Je suis chrétienne et, lors du discours du Calife j’ai ressenti que la différence entre nous est minime et que nous pouvions vivre ensemble de manière très pacifique. Je suis très impressionnée. J’ai été tellement émue que j’en ai eu les larmes aux yeux. Dans son discours, le Calife a évoqué les préceptes islamiques concernant les femmes. L’islam accorde tous les droits dont d’autres communautés parlent également. À la Jalsa Salana, j’ai personnellement constaté l’application de ces enseignements. »

Il ne s’agit pas simplement, en effet, d’un enseignement.

Elle a ajouté : « Les paroles du Calife touchaient mon cœur directement et j’ai vu des gens devenir émus en écoutant son discours. »

Trente-neuf personnes originaires de sept pays ont eu l’occasion de prendre part à la Bai’ah après avoir été fortement impressionnées (par la Communauté) durant ces [trois] jours.

Madame Ardus, une invitée de la Serbie, a déclaré : « La Jalsa Salana est un événement international qui réunit les membres de la communauté Ahmadiyya du monde entier. La cérémonie de Bai’ah a eu sur moi l’impact le plus spirituel et le plus émotionnel. Dès le début, nous avons posé nos mains sur nos épaules respectives. Je n’ai pas compris un seul mot, mais ce qui a été dit a traversé mon corps et mon esprit, j’ai commencé à trembler et j’ai senti que je me rapprochais spirituellement de Dieu. En raison de la cérémonie du Bai’ah, j’avais les larmes aux yeux. »

Un jeune Turc du nom de Jan Murat vit à Hambourg. Il a déclaré : « Après avoir assisté à la Jalsa, j’ai constaté que le Messie Promis (a.s.) a allumé un feu éternel dans les cœurs des ahmadis pour la victoire de l’islam. »

Jan Murat avait prêté le serment d’allégeance par écrit, mais le dernier jour de la Jalsa, il l’a également fait sur mes mains. C’étaient là quelques-uns des sentiments des gens que j’ai mentionnés.

Par la grâce d’Allah, la Jalsa Salana a eu une bonne couverture dans les médias en Allemagne, [notamment grâce] à quatre chaînes de télévision dont ARD, RTL, RegioTV, SWR. Selon le rapport, les nouvelles de la Jalsa ont atteint 41 millions de personnes par le biais de ces chaînes de télévision. Onze journaux allemands ont publié des articles et des reportages sur la Jalsa et le message de la Jama’at et les nouvelles de la Jalsa ont été transmises à plus de 50 millions de personnes par ces moyens. Cinq stations de radio ont diffusé des informations sur la Jalsa et 14 millions de personnes ont reçu des informations par ce biais. Deux millions de personnes ont reçu le message de la Jama’at par la couverture médiatique en ligne. La couverture de la Jalsa Salana a atteint plus de 108 millions de personnes a-t-on estimé sur la base de tous les chiffres et statistiques. Qu’Allah permette à ces efforts de porter leurs fruits de manière excellente. C’étaient là de brèves informations et, comme je l’ai dit les commentaires et les impressions des gens sont nombreux et j’en ai sélectionné que quelques-uns. Nous sommes reconnaissants à Allah et c’est une grande bénédiction de sa part qu’Il ne cesse de couvrir nos lacunes. De même, les gens ont exprimé des commentaires très positifs lors des réceptions inaugurales des différentes mosquées. Certains ont même mentionné qu’ils ne connaissaient pas l’Ahmadiyya et les enseignements de l’islam et comment l’islam attire notre attention sur le respect des droits d’Allah et des droits de Sa création. Les gens ont commenté qu’ils avaient appris à propos des enseignements de l’islam lors de ces différentes réceptions et que leur point de vue sur l’islam avait changé. Certaines personnes se sont également plaintes que leurs connaissances ahmadies ne les avaient pas informées des beaux enseignements de l’islam. Il est nécessaire d’élaborer un plan efficace de Tabligh (sensibilisation) à cet égard. Chaque ahmadi doit présenter l’islam et le Messie Promis (a.s.) sans aucun complexe d’infériorité.

Par exemple, l’un des ahmadis avait amené son ami iranien à la Jalsa. En discutant avec l’un de nos ahmadis, il était très contrarié en venant ici. L’ahmadi lui en a demandé la raison et l’Iranien lui a répondu qu’il n’avait découvert qu’aujourd’hui que les ahmadis croient que Mirza Ghulam Ahmad Qadiani (a.s.) est un prophète. Quoi qu’il en soit, on lui a expliqué en détail la teneur de son statut de prophète, qu’il était subordonné au Saint Prophète (sa), qu’il était venu pour répandre sa religion conformément à ses prophéties et qu’il a accompli la prophétie de l’apparition de Jésus (a.s.) durant les derniers jours. Il a répondu : « Tout cela est très bien et je suis d’accord avec votre concept du Mahdi et de Jésus (a.s.) et c’est également très logique, mais pourquoi mon ami ne m’a-t-il pas informé de cela ? Nous sommes amis depuis de nombreuses années. » En somme nous devons prêcher à nos amis et à nos connaissances sans être victimes de complexe d’infériorité et nous devons le faire de manière très efficace. L’objectif du département du Tabligh ne se limite pas à distribuer des brochures ou des dépliants ou de les déposer dans les boîtes aux lettres des gens. Nous avons présenté l’islam comme une religion de paix. Passons maintenant à l’étape suivante pour savoir comment établir cette paix, c’est-à-dire en acceptant le Messie promis et le Mahdi (a.s.). Nous devrions essayer de tirer profit de chaque opportunité de Tabligh. J’ai remarqué qu’il y a toujours une partie de la société ici (en Allemagne) qui est intéressée par la religion. Nous devrions donc organiser de tels événements, inviter ces personnes et les informer. Quoi qu’il en soit, nous devons nous évaluer dans tous les domaines. Nous devons nous concentrer sur toutes les lacunes dans l’organisation de la Jalsa et dans tout autre département également.

Tout département doit s’évaluer et pas uniquement l’administration de la Jalsa. Par la grâce d’Allah, le département du Tabligh accomplit un bon travail, mais peut s’améliorer. Nous devrions toujours essayer d’exceller davantage. Il vous faut accomplir votre travail à travers une bonne planification, en recherchant l’aide d’Allah et par des supplications. Comme je l’ai mentionné, certaines personnes ont formulé des doléances, qui devront être prises en compte à l’avenir. Les organisateurs et les participants doivent toujours tenter d’atteindre les objectifs de la Jalsa Salana. Comme je l’ai mentionné précédemment, l’un des invités a indiqué que les participants se levaient et partaient durant la session de la Jalsa et qu’il n’a pas apprécié cela. Le département de la Tarbiyyah doit réfléchir à cette question et mieux remplir ses fonctions. Qu’Allah nous accorde Sa miséricorde et qu’Il permette à chacun de mieux atteindre les objectifs de la Jalsa à l’avenir.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)