Sermons 2024

Courage et loyauté des Compagnons

Dans son sermon du 02 février 2024, Sa Sainteté le Calife a évoqué le dévouement et la sincérité des compagnons lors de la bataille d'Ouhoud.

Sermon du vendredi 02 février 2024, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

J’ai cité des exemples [illustrant] les sacrifices et l’amour des compagnons à l’égard du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) lors de la bataille d’Ouhoud. On trouve également mention des incidents sur la bravoure d’Ali (r.a.).

Selon les récits, lors de la bataille d’Ouhoud, quand Ibn Qamî’ah a tué Mous’ab Ibn ‘Oumayr, il avait cru avoir tué le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il est retourné auprès des Qouraychites pour annoncer qu’il avait tué le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Quand Mous’ab est tombé en martyr, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a confié le drapeau à ‘Ali. ‘Ali et les autres musulmans ont mené le combat. ‘Ali a tué les porte-étendards des mécréants, les uns après les autres. Voyant un groupe de mécréants, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a demandé à ‘Ali de les attaquer. ‘Ali a tué ‘Amr Ibn ‘Abdillâh Al-Joumahi et a dispersé les mécréants. Ensuite, il lui a donné l’ordre d’attaquer le deuxième groupe de mécréants.

‘Ali a tué Chaybah Ibn Mâlik. L’ange Gabriel a déclaré à propos d’Ali : « O Envoyé d’Allah (s.a.w.) ! Il mérite certainement la grâce [divine]. »

Il a donc dit cela à propos d’Ali.

Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré : « Oui ! ‘Ali est mien. Et je suis sien. » L’ange Gabriel a déclaré : « Je suis des vôtres, à tous deux. »

Les chiites font des exagérations à propos de ces déclarations.

‘Ali déclare : « Lors de la bataille d’Ouhoud, quand les [soldats musulmans] se sont éloignés du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), j’ai commencé à chercher sa dépouille de parmi celles de martyrs. Je ne l’ai pas découverte. Je me suis donc dit : « Par Allah ! Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) n’est pas de ceux qui prennent la fuite, ni ne l’ai-je trouvé parmi les martyrs. Plutôt, Allah est en colère contre nous et Il a pris Son Prophète. Le salut pour moi signifie se battre jusqu’à la mort. » J’ai brisé l’étui de mon épée et lancé l’attaque contre les mécréants. Ils se sont dispersés çà et là. C’est là que j’ai découvert le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) entre les mécréants. »

Sa’id Ibn Mousayyib relate : «’Ali avait reçu seize blessures lors de la bataille d’Ouhoud. »

Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) expliquait dans ce contexte que des trésors de bénédictions sont enfouis sous les malheurs. Il écrit : « De retour de la bataille d’Ouhoud, ‘Ali a confié son épée à Fâtimah en disant : « Lave-la. Elle m’a rendu de fiers services aujourd’hui. » Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) entendait les propos d’Ali. Il a déclaré : «’Ali ! Ton épée n’était pas la seule à l’œuvre aujourd’hui. Les épées de nombre de tes frères ont montré leurs mérites en ce jour. » En évoquant les noms de six ou sept compagnons, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) de poursuivre : « Leurs épées n’ont pas démérité face à la tienne. »

On trouve mention d’Abou Talhah Al-Ansâri dans ce contexte. Anas relate que les [musulmans] ont été vaincus à Ouhoud et se sont séparés du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Abou Talhah s’était placé devant le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) pour le protéger avec son bouclier. Abou Talhah tirait de toutes ses forces sur [la corde de] ses arcs, tant et si bien qu’il en avait brisé deux ou trois ce jour-là. »

Il tirait avec une telle force que les arcs se brisaient.

« Lorsqu’un compagnon passait devant lui avec son carquois de flèches, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) lui demandait d’offrir ses flèches à Abou Talhah. C’est-à-dire qu’il était un bon archer et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) demandait à ce compagnon de lui céder ses flèches. Abou Talhah se tenait devant le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Anas relate que quand le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) levait la tête pour regarder les autres, Abou Talhah lui disait : « Que mes parents soient sacrifiés pour vous ! Ne levez pas la tête de peur qu’une flèche ennemie ne vous atteigne. J’offre ma poitrine pour vous protéger. »

Ce récit est tiré du recueil d’Al-Boukhâri.

Anas Ibn Mâlik ajoute qu’Abou Talhah protégeait le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avec un seul bouclier. [Comme] il était très bon archer, lorsqu’il décochait ses flèches, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) levait la tête pour voir s’il avait atteint sa cible.

Lors de la bataille d’Ouhoud, Abou Talhah récitait ces vers : « J’offre mon visage pour protéger le vôtre ! Je sacrifie ma vie pour la vôtre ! »

Hazrat Mirza Bashir Ahmad écrit ceci à propos d’Abou Talhah Al-Ansâri (r.a.). Il a brisé trois arcs en lançant des volées de flèches, et a couvert le corps du Saint Prophète (s.a.w.) avec son propre bouclier pour le protéger des flèches ennemies.

On trouve également mention de Talhah Ibn ‘Oubaydillâh. Abou Talhah était un des Ansâr et Talhah Ibn ‘Oubaydillâh, quant à lui, appartenait à la tribu des Qouraych. Pendant la bataille d’Ouhoud, il se tenait aux côtés du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), le protégeant en prenant les flèches dans sa main. Talhah a participé avec le Saint Prophète (s.a.w.) ce jour-là parmi ceux qui sont restés fermes avec lui et ont fait le serment de le défendre jusqu’à la mort.

Mâlik Ibn Zouhayr a tiré une flèche vers le Saint Prophète (s.a.w) et Talhah a protégé le visage du Saint Prophète (s.a.w) de ses propres mains. La flèche a touché l’auriculaire de Talhah et l’a estropié. Quand la première flèche l’a touché, Talhah a légèrement gémi en émettant un sifflement en raison de la douleur. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré que s’il avait récité la Basmalah il serait entré au paradis sous les regards de tout le monde.

Qays Ibn Abi Hazim présente d’autres détails à propos de ce récit dans Al-Sîrat Al-Halabiyyah. Il relate : « Le jour de la bataille d’Ouhoud j’ai vu la main estropiée de Talhah Ibn ‘Oubaydillah avec laquelle il avait protégé le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) des flèches. Selon un récit, il aurait reçu un coup de lance dans cette main et aurait saigné si abondamment qu’il avait perdu connaissance. Abou Bakr (r.a) lui a aspergé le visage d’un peu d’eau jusqu’à ce qu’il reprenne connaissance. Dès qu’il a repris connaissance, il a demandé après le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Abou Bakr l’a informé qu’il était sain et sauf et que c’était l’Envoyé d’Allah qui l’avait envoyé auprès de lui. Talhah a répondu : « Toutes les louanges appartiennent à Allah ! Aucun malheur n’a une quelconque importance si le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est vivant. »

«’Aïchah et Oumm Ishâq, les deux filles de Talhah, relatent ceci : « Le jour de la bataille d’Ouhoud, notre père avait reçu 24 blessures, dont une qui était de forme carrée à la tête et une veine de son pied avait été tranchée. Un doigt avait été estropié et il avait reçu d’autres blessures au corps ; il s’était évanoui. Les deux dents de devant du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avaient été cassées et il avait aussi été blessé au visage et s’était évanoui. Talhah l’avait porté sur son dos et marchait à reculons et se battait contre tout polythéiste qu’il croisait ; et il l’avait porté dans une passe et l’avait adossé à un support. »

Le Mouslih Maw’oud a présente les récits de la bataille d’Ouhoud ainsi que la loyauté et l’esprit de sacrifice des compagnons en ces termes. « Suite à l’attaque soudaine lancée par Khâlid Ibn Al-Walîd et la dispersion des musulmans, quelques compagnons se sont réunis autour du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Ils n’étaient pas plus de trente. L’armée des mécréants attaqua brutalement l’endroit où se trouvait le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Un par un, les compagnons du cercle tombèrent sous les coups des Mecquois en défendant le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). En sus des attaques lancées par les épées, de la colline, les archers lançaient des volées de flèches contre le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). C’est alors que Talhah (r.a), l’un des Qouraychites et des Mouhâjirîn, vit que les flèches ennemies étaient toutes dirigées contre la face du Saint Prophète (s.a.w.). Il étendit la main devant le visage du Prophète (s.a.w.) de façon à le protéger. L’une après l’autre, les flèches atteignirent la main de Talhah (r.a) qui, pourtant, ne la baissa pas, bien que chaque coup porté la transperçât jusqu’à ce qu’elle fût complètement mutilée. Talhah (r.a) perdit sa main et finit ses jours avec un moignon. Plusieurs années plus tard, à l’époque du quatrième Calife de l’islam, alors que des dissensions internes avaient éclaté, un ennemi décrivit sarcastiquement Talhah (r.a) comme l’homme sans main. L’un de ses amis répondit : « Sans main, oui, mais sais-tu où il l’a perdue ? C’est à la bataille d’Ouhoud, où cette main protégea le visage du Saint Prophète (s.a.w.) contre les flèches ennemies. »

Après la bataille d’Ouhoud, des amis de Talhah (r.a) lui demandèrent : « Est-ce que ta main ne te faisait pas souffrir sous les coups des flèches, et est-ce que la douleur ne te faisait pas crier ? » Talhah (r.a) répondit : « Elle me faisait souffrir et j’avais presque crié, mais j’avais résisté parce que je savais que si je déplaçais ma main, même à peine, j’exposerais le visage du Prophète (s.a.w.) à la volée des flèches ennemies. »

Sa’d Ibn Abi Waqqâs est l’un des vaillants compagnons qui ont manifesté un grand courage et une grande fidélité. ‘Aïchah bint Sa’d a rapporté ce récit de son père qui déclare : « Je suis resté d’un côté lorsque l’ennemi a fait volte-face et a attaqué. Alors, je [me suis] dit que [soit] je les repousserai moi-même pour me retrouver en sécurité, ou je tomberai en martyr. Soudain, j’ai vu une personne au visage rouge. Il était sur le point d’être submergé par les polythéistes : il a rempli ses mains de cailloux et les a jetés sur eux. Tout à coup, Al-Miqdâd est venu entre moi et cette personne. Je lui ai demandé à propos de cet individu. Il m’a dit : « Ô Sa’d, c’était l’Envoyé d’Allah (s.a.w) qui t’appelait. »

Alors, je me suis levé, et il semblait que je ne ressentais aucune douleur. Je suis allé vers lui (s.a.w.) et il m’a fait asseoir devant lui. J’ai commencé à décocher des flèches en disant : « Ô Allah ! C’est Ta flèche ! Tue cet ennemi ! » Et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) disait : « Ô Allah, accepte la supplication de Sa’d ! Ô Allah, corrige la visée de Sa’d ! Ô Sa’d, que mes parents soient sacrifiés pour toi ! »

Sa’d raconte qu’il a tiré sa flèche. Il relate : « On dirait qu’un ange était parmi nous et combattait. Quelqu’un m’a dit qu’il s’agissait du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). » Il semblerait que ces combattants ont eu des visions ; sinon, c’était la réalité.

En tout cas, il était auprès du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Sa’d disait que chaque fois qu’il tirait une flèche, et l’Envoyé d’Allah (s.a.w) priait : « Ô Allah, corrige la visée de Sa’d et accepte sa supplication ! » Jusqu’à ce que, lorsque j’ai tiré ma dernière flèche et que je me suis détourné, l’Envoyé d’Allah (s.a.w) a vidé son carquois et m’a donné une flèche sans plume et sans pointe, qui était plus rapide que les autres flèches. Le ‘Allâmah Al-Zouhri écrit que Sa’d a tiré mille flèches ce jour-là.

Dans son ouvrage, Sîrat Khâtam-un-Nabiyyîn, Hazrat Mirza Bashir Ahmad a écrit ceci à propos de Sa’d Ibn Abi Waqqâs quand le Saint Prophète Muhammad (que la paix soit sur lui) et ses compagnons restèrent fermes sur le champ de la bataille d’Ouhoud : « Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) en personne servait des flèches à Sa’d Ibn Abi Waqqâs, qui les lançait à foison sur l’ennemi. Une fois, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) lui a dit : « Que mes parents soient sacrifiés pour toi ! Lance tes flèches sans t’arrêter. » Sa’d Ibn Abi Waqqâs, jusqu’à ses derniers jours, répétait ces paroles fièrement.

Selon un récit, Sa’d Ibn Abi Waqqâs a déclaré : « Le jour de la bataille d’Ouhoud, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait sorti ses flèches de son carquois et les avait éparpillées en me disant : « Envoie tes flèches ! Que mes parents soient sacrifiés pour toi ! »

‘Ali (r.a.) a déclaré : « Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) n’avait jamais émis le souhait que ses parents soient sacrifiés pour quiconque hormis Sa’d Ibn Abi Waqqâs. Lors de la bataille d’Ouhoud il avait dit à Sa’d : « Que mes parents soient sacrifiés pour toi ! Envoie tes flèches, ô jeune brave, envoie tes flèches ! »

Selon un récit d’Al-Boukhâri, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) aurait aussi fait cette prière en faveur d’Al-Zoubayr Ibn Al-’Awwâm, à qui il aurait dit : « Que mes parents soient sacrifiés pour toi ! »

De même, on trouve mention du sacrifice d’Abou Doujânah. Une narration relate qu’au cours de la bataille d’Uhud, Abou Doujânah se tenait devant le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) en le protégeant, tel un bouclier. Il se tenait devant le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), le visage tourné vers lui. Abou Doujânah recevait dans le dos chaque flèche qui arrivait. Il se tenait courbé, prenant toutes les flèches dans le dos, tant et si bien que de nombreuses flèches s’y étaient implantées.

Hazrat Mirza Bashir Ahmad décrit ainsi la fermeté d’Abou Doujânah : « Abou Doujânah a utilisé son propre corps pour protéger le corps du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) pendant un long moment. Chaque fois qu’une flèche ou une pierre arrivait, il la prenait sur son propre corps. À tel point que son corps était couvert de flèches, mais il ne bougeait pas afin qu’aucune partie du corps du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ne fût exposée et qu’aucune flèche ne l’atteignît. »

Sahl Ibn Hounayf, faisait également partie des illustres compagnons, ayant montré une grande fermeté le jour de la bataille d’Ouhoud. Ce jour-là, il avait fait le serment de protéger le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) jusqu’à la mort. Il s’était tenu devant l’Envoyé d’Allah (s.a.w) comme son bouclier. Quand les musulmans furent dispersés en raison de l’attaque intense de l’ennemi ce jour-là, Sahl tirait des flèches de la part de l’Envoyé d’Allah (s.a.w). L’Envoyé d’Allah (s.a.w) disait : « Donnez des flèches à Sahl, car pour lui il est facile de les tirer. »

On trouve également mention d’une femme-compagnon, nommée Oumm ‘Ammârah, qui a montré un grand courage lors de la bataille d’Ouhoud. Elle était une femme-compagnon d’une énorme fidélité et une grande loyauté. Son appellation complète était Oumm ‘Ammârah Al-Mâziniyyah. Nousaybah était son nom propre. Elle était la femme de Zayd Ibn ‘Âsim.

Oumm ‘Ammârah raconte : « Je m’étais rendue sur le champ de bataille d’Ouhoud pour observer ce qui se passait. Je portais une outre d’eau que j’avais apportée pour en offrir aux blessés. J’étais parvenue jusqu’au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) au moment où il se trouvait entre ses Compagnons quand les musulmans avaient le dessus. » C’est-à-dire que c’était au début de la bataille.

« Ensuite, soudainement, les Compagnons se sont dispersés dans toutes les directions. Ceux qui étaient chargés de protéger la passe [avaient quitté leur poste] et les polythéistes ont attaqué par derrière. Elle relate : « Les polythéistes ont lancé une attaque sur le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) de toutes parts. Voyant cette situation, je me suis levée pour entrer dans la bataille. Avec mon épée, j’empêchais l’ennemi de s’approcher du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). En même temps, je tirais des flèches avec mon arc, jusqu’à ce que je sois moi-même blessée. » Elle a reçu une blessure profonde à l’épaule.

Quand on lui a demandé qui l’avait blessée, elle a répondu : « Ibn Qamî’ah. » Oumm ‘Ammârah relate que lorsque les musulmans se sont écartés du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), Ibn Qamî’ah s’est avancé en disant : « Montrez-moi où se trouve Muhammad, car s’il survit aujourd’hui, je ne survivrai pas ! » (C’est-à-dire l’un d’entre nous vivra aujourd’hui.) Quand il s’est approché, Mous’ab Ibn ‘Oumayr et moi avons bloqué son chemin. Ibn Qamî’ah m’a attaquée et m’a infligé cette blessure à l’épaule. C’est lui qui m’a blessée.

Je l’ai attaqué à maintes reprises, mais l’ennemi de Dieu, portait deux cottes de maille. Certains érudits ont écrit que Nousaybah, Zayd Ibn ‘Âsim, son mari et ses deux fils, Khoubayb et ‘Abdoullâh, avaient tous participé à la bataille d’Ouhoud.

Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) leur avait dit : « Qu’Allah fasse descendre Sa miséricorde sur toute votre famille. Ou, selon une autre narration, il a dit : « Qu’Allah le Tout-Puissant bénisse votre famille ». Suite à cette prière, Oumm ‘Ammârah, c’est-à-dire Nousaybah, lui dit : « Priez pour nous afin que nous soyons avec vous au Paradis. » Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a prié : « Ô Allah ! Accorde-leur ma proximité et ma compagnie au Paradis ! » Oumm ‘Ammârah : « Désormais, je ne m’inquiète plus de ce qui peut m’arriver en ce monde. » (Cette prière me suffit.)

Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a dit à son sujet : « Le jour d’Ouhoud, où que je tournais mon regard, je la voyais en train de se battre pour ma protection. »

Oumm ‘Ammârah a reçu douze blessures lors de la bataille d’Ouhoud, comprenant à la fois des blessures par des lances et des épées.

Hazrat Mirza Bashir Ahmad Saheb a commenté en ces termes sur Oumm ‘Ammārah. Il déclare : « Une musulmane du nom d’Oumm ‘Ammārah s’est également frayé un chemin avec son épée jusqu’au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). En ces instants, ‘Abdoullâh Ibn Qamî’ah s’avançait pour frapper le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Cette musulmane s’est immédiatement avancée et a pris le coup à son compte. Puis, elle saisit fermement son épée, visa et riposta avec son propre coup. Cependant, il s’agissait d’un homme revêtu d’une double armure, et elle était une femme plus faible, et c’est pourquoi son coup n’a pas pu pénétrer la cible. Ibn Qamî’ah traversa audacieusement les rangs musulmans et, juste avant que les compagnons ne pussent l’arrêter, parvint à proximité du Saint Prophète. Dès qu’il y parvint, il frappa le visage béni du Saint Prophète avec une telle force et une telle sauvagerie que les cœurs des compagnons tremblèrent de peur. Le courageux Talhah s’élança en avant et reçut le coup à main nue, mais l’épée d’Ibn Qamî’ah lui trancha la main et tomba sur le flanc du Saint Prophète. Par la grâce de Dieu, aucune blessure n’a été infligée au Saint Prophète, qui était revêtu d’une double armure, et la force du coup avait également diminué grâce au courage de Talhah, mais sous l’effet du choc, le Saint Prophète a fait une pirouette et est tombé à terre. Ibn Qamî’ah poussa un autre cri de joie en disant : « J’ai tué Muhammad ! ».

Ayant frappé le Saint Prophète, Ibn Qamî’ah s’écarta en lançant un slogan de joie et, dans sa propre fantaisie, pensa qu’il avait tué le Saint Prophète. Cependant, dès que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) toucha le sol, Ali et Talhah le relevèrent. Lorsque les musulmans eurent l’assurance que le Saint Prophète était vivant et sain et sauf, leurs visages décolorés s’illuminèrent de joie.

Peu à peu, l’ardeur de la bataille commença à s’apaiser, en partie parce que les mécréants s’étaient quelque peu détendus en croyant que Muhammad, le Messager d’Allah, avait été tué. Ils détournèrent donc leur attention de la bataille et commencèrent à s’occuper de leurs morts, tandis que d’autres commencèrent à mutiler les corps des martyrs musulmans. De l’autre côté, la plupart des musulmans s’étaient également dispersés. »

On trouve également mention d’une conversation avec Abou Soufyân lors de la bataille, ainsi que le retour des Qouraychites.

Le jour d’Ouhoud, quand le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et ses compagnons ont grimpé sur la montagne, ils ont été poursuivis par les mécréants. Selon le recueil d’Al-Boukhari, Abou Soufyân lança à trois reprises : « Muhammad (s.a.w.) se trouve-t-il parmi vous ? » Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) empêcha ses compagnons de lui répondre. Ensuite à trois reprises Abou Soufyân demanda : « Le fils d’Abou Qouhâfah (c’est-à-dire Abou Bakr) est-il parmi vous ? » Ensuite il demanda à trois reprises si le fils d’Al-Khattâb, c’est-à-dire ‘Oumar, était toujours vivant. Ensuite Abou Soufyân se tourna vers les siens et il déclara : « Ces trois-là ont été tués ! » En entendant cela, ‘Oumar ne put se retenir et déclara : « Ô ennemi d’Allah ! Tu mens ! Ces personnes que tu as citées sont bel et bien vivantes. Tu devras endurer encore bien de choses déplaisantes ! » Ce récit est tiré [du recueil] d’Al-Boukhâri.

Abou Soufyân déclara : « Ceci est notre revanche pour la bataille de Badr. Le conflit armé ressemble au sceau [d’un puits]. Tantôt celui-là remporte la victoire, tantôt l’autre. Vous verrez certains de vos morts dont les nez et les oreilles ont été tranchés. (C’est-à-dire qu’ils ont été mutilés.) Quoique je n’en aie pas donné l’ordre, je ne le désapprouve pas non plus. » Ensuite, il lança ce cri de guerre : « Gloire à Houbal ! Gloire à Houbal ! » Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) déclara : « N’allez vous pas lui répondre ? » Les compagnons demandèrent : « Que devrions-nous répondre, ô Envoyé d’Allah ? » Il déclara : « Annoncez qu’Allah est le plus Haut et le plus Glorieux ! »

Abou Soufyân répliqua : « ‘Ouzzah est notre idole et vous n’avez point d’Ouzzah ! » En entendant cela le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) dit : « N’allez-vous pas lui répondre ? » Barâ’Ibn ‘Âzib relate que les compagnons demandèrent : « Ô Envoyé d’Allah ! Que devons-nous répondre ? » Il déclara : « Annoncez : Allah est notre aide et vous n’avez pas d’aide ! »

Après cela, Abou Soufyân dit aux musulmans : « L’année prochaine, nous nous retrouverons sur le champ de bataille de Badr. » En réponse, le Saint Prophète (s.a.w.) demanda à l’un de ses compagnons de répondre : « Oui ! Nous acceptons de vous rencontrer ! »

Dans son ouvrage, Sîrat Khâtam-un-Nabiyyîn, Hazrat Mirza Bashir Ahmad Saheb a commenté en ces termes [sur ces événements] : « Tandis que les musulmans étaient occupés à soigner les blessés, du côté opposé, sur le champ de bataille en contrebas, les Qouraychites de La Mecque mutilaient sans pitié les corps des martyrs musulmans. La coutume sauvage de Mouthlah était appliquée dans toute sa barbarie et les bêtes assoiffées de sang de La Mecque faisaient ce que leur cœur désirait des corps des martyrs musulmans. Les femmes des Qouraychites coupèrent le nez et les oreilles des musulmans et les portèrent en guirlande. Hind, la femme d’Abou Soufyân, découpait le foie de Hamzah et le mâchait. Selon Sir William Muir, « les Qouraychites ont commis de nombreux actes de mutilation barbare sur les victimes musulmanes. »

Les chefs de La Mecque cherchèrent longtemps le corps du Saint Prophète sur le champ de bataille, et leurs yeux brûlaient d’assister à ce spectacle, mais ce qui était introuvable ne pouvait être trouvé. »

Cela était en effet impossible, car il ne s’y trouvait pas.

« Ayant perdu espoir dans sa quête, Abou Soufyân a pris quelques-uns de ses partisans et s’est dirigé vers le col de la montagne où les musulmans s’étaient rassemblés, et se tenant à côté, a crié : « Ô Musulmans ! Muhammad [sa] est-il parmi vous ? Le Saint Prophète (s.a.w.) a interdit à quiconque de répondre, et ainsi, les compagnons sont restés silencieux. Ensuite, il s’est enquis à propos d’Abou Bakr (r.a.) et d’Oumar (r.a.), mais conformément aux instructions du Saint Prophète (s.a.w.), personne n’a répondu. Sur ce, d’un ton des plus arrogants, il a crié d’une voix forte : « Tous ces gens ont été tués, car s’ils étaient vivants, ils auraient répondu. » En entendant cela ‘Oumar (r.a.) a été incapable de se retenir et a lancé de manière incontrôlable : « Ô ennemi d’Allah ! Tu mens ! Nous sommes tous vivants et Allah vous déshonorera par nos mains ! »

En reconnaissant la voix d’Oumar (r.a.), Abou Soufyân a dit : « Dis la vérité ‘Oumar ! Muhammad [sa] est-il vivant ? » « En effet ! En effet ! a répondu ‘Oumar (r.a.), par la grâce de Dieu, il vit et écoute chacune de tes paroles. »

D’une voix relativement basse, Abou Soufyân a dit : « Ibn Qamî’ah a menti, parce que je te considère comme plus véridique que lui. »

Ensuite Abou Soufyân a lancé à haute voix : « Ô Houbal ! Exalté soit ton nom ! » Sur l’instruction du Saint Prophète (s.a.w.), les compagnons étaient restés silencieux. Mais le Saint Prophète (s.a.w.), qui avait ordonné le silence pour son propre nom, est devenu agité en entendant le nom d’une idole contester celui du nom de Dieu l’Exalté. « Pourquoi ne répondez-vous pas ? » a demandé le Saint Prophète (s.a.w.). Les Compagnons de répondre : « O Messager d’Allah ! Comment devons-nous répliquer ? »

Le Saint Prophète (s.a.w.) a dit : « Proclamez : La grandeur et l’honneur n’appartiennent qu’à Allah l’Exalté. »

Abou Soufyân a répondu : « Nous avons ‘Ouzzah, mais vous n’avez pas d’Ouzzah ! » Le Saint Prophète (s.a.w.) a demandé aux compagnons d’annoncer : «’Ouzzah n’est rien. Allah est notre aide, mais vous n’avez pas d’aide. »

Après cela, Abou Soufyân a déclaré : « La guerre est comme un sceau : parfois elle monte et parfois elle descend. Considérez cette journée comme la réplique pour Badr. Vous trouverez sur le champ de bataille des corps qui ont été mutilés. Je n’ai pas commandé cela, mais quand j’ai appris cela, je n’ai pas non plus trouvé cette action de mes hommes déplaisante. L’année prochaine, nous nous retrouverons à Badr durant les mêmes jours. »

Conformément aux instructions du Saint Prophète (s.a.w.), un compagnon a répondu : « Très bien alors, nous nous reverrons ! » Après avoir prononcé ces paroles, Abou Soufyân est parti avec ses hommes et l’armée des Qouraychites a pris rapidement la route de La Mecque.

Il est étrange de constater qu’à cette occasion, bien que les Qouraychites aient remporté la victoire contre les musulmans, et compte tenu de leurs moyens apparents, ils auraient pu, s’ils l’avaient voulu, profiter davantage de cette opportunité : ils avaient le champ libre de s’attaquer à Médine. Cependant, la puissance de Dieu était telle que, malgré cette victoire, les Qouraych étaient frappés d’effroi et, considérant la victoire sur le champ d’Ouhoud comme une aubaine, ils jugèrent sage de se hâter vers La Mecque. Mais par mesure de précaution, le Saint Prophète (s.a.w.) a envoyé un groupe de soixante-dix compagnons, comprenant Abou Bakr (r.a.) et Al-Zoubayr (r.a.), pour poursuivre les troupes mecquoises. »

Il s’agit d’un récit d’Al-Boukhâri. Les historiens mentionnent que le Saint Prophète (s.a.w.) avait envoyé ‘Ali (r.a.) à leur poursuite ; et selon d’autres narrations, il s’agirait de Sa’d Ibn Abi Waqqâs, leur disant : « Essayez de savoir si les troupes mecquoises envisagent d’attaquer Médine. » Il a ajouté : « Si les Qouraychites voyagent à dos de chameau et que leurs chevaux sont libres, cela signifie qu’ils rentrent à La Mecque et qu’ils n’ont pas l’intention d’attaquer Médine. Et s’ils voyagent à cheval, cela signifie que leurs intentions ne sont pas bonnes. » Il a mis l’accent sur le fait que si les troupes mecquoises prennent la direction de Médine, il doit en être informé immédiatement, et il a déclaré : « Si les Qouraychites attaquent Médine maintenant, par Dieu, nous les combattrons et leur feront regretter leur attaque ! » Les hommes envoyés par le Saint Prophète partirent et revinrent rapidement avec la bonne nouvelle que l’armée des Qouraychites se dirigeait vers La Mecque.

Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) a commenté sur les blessures subies par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et son évanouissement ainsi que les événements qui ont suivi. Il déclare : « Peu après, le Prophète (s.a.w.) reprit connaissance. Les compagnons qui l’entouraient envoyèrent des messagers dire aux musulmans de se rassembler. Les forces dispersées commencèrent à se réunir et le Saint Prophète (s.a.w.) les emmena au pied d’une montagne. Quand le reste de l’armée se trouvait sous l’ombre de la colline Abou Soufyân s’écria : « Nous avons tué Muhammad (s.a.w.) ! ». Le Saint Prophète (s.a.w.) n’a pas répondu à Abou Soufyân pour ne pas alerter l’ennemi sur la réalité et l’inciter à lancer une attaque, exposant ainsi les musulmans blessés à une autre attaque ennemie. Ne recevant aucune réponse des musulmans, Abou Soufyân a pris pour certaine la mort du Saint Prophète (s.a.w.) et il a crié à tue-tête : « Nous avons aussi tué Abou Bakr (r.a) ! ». Le Prophète (s.a.w.) a interdit également à Abou Bakr (r.a) de répondre.

Abou Soufyân a poussé un troisième cri : « Nous avons aussi tué ‘Oumar (r.a) ! ». Cette fois, ‘Oumar (r.a), un homme emporté, n’a pu se contenir et voulut s’écrier : « Nous sommes tous vivants et, par la grâce de Dieu, prêts à vous combattre et à vous briser le cou ! » Mais le Saint Prophète (s.a.w.) lui a imposé la même interdiction afin de ne pas faire souffrir les musulmans : de maintenir le silence.

Les mécréants étaient sûrs et certains que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et ses bras droits avaient été supprimés.

Abou Soufyân et ses comparses poussèrent le cri : « Gloire à Houbal ! Gloire à Houbal ! Car Houbal a mis fin à l’islam! ».

Hazrat Mouslih Maw’oud déclare : « Le Saint Prophète (s.a.w.), avait conseillé de maintenir le silence à l’annonce de sa mort et de celle d’Abou Bakr (ra) et d’Oumar (ra), afin que l’armée ennemie ne fasse pas demi-tour et n’attaque pas les musulmans déjà blessés ; et que la poignée de musulmans restants ne soit tuée. Mais maintenant qu’il s’agissait de l’honneur d’Allah l’Unique et que l’ennemi glorifiait le polythéisme, le Prophète (s.a.w.) ne pouvait supporter une telle insulte. Son esprit s’enflamma. Il regarda avec colère les musulmans qui l’entouraient et dit : « Pourquoi rester silencieux et ne pas répondre à cette insulte à Allah, le Seul Dieu ? » Les compagnons demandèrent : « Que devons-nous dire, ô Prophète (s.a.w.) ? » « Dites : Toute grandeur et tout honneur appartiennent à Allah seul. Vous mentez quand vous dites que Houbal est grand. Allah, Qui est unique et n’a pas d’associé, est honorable et est le plus grand. ». C’est ainsi qu’il annonça à l’ennemi qu’il était toujours vivant.

L’impact de cette réponse audacieuse et courageuse a été si profond sur les rangs des infidèles que malgré le fait que leurs espoirs aient été réduits en poussière par cette réplique, et malgré le fait qu’une poignée de musulmans blessés étaient à leur portée, musulmans qu’ils auraient pu attaquer et tuer aisément selon les lois matérielles, ils n’ont cependant pas osé entreprendre une nouvelle attaque. Ils sont retournés à La Mecque en célébrant leur victoire. »

Le Mouslih Maw’oud (ra) a expliqué cet événement sous différents angles. Je les détaillerai, Inchâ Allah, à l’avenir.

Comme je le fais généralement, je demande des prières pour la situation générale des Palestiniens. On entend qu’il y aura peut-être des tentatives de cessez-le-feu à Gaza, peut-être que l’État israélien acceptera sous certaines conditions. Mais les possibilités de conflit à la frontière libanaise augmentent, et son impact se fera également sentir sur les Palestiniens de la Cisjordanie. Il n’y a aucune trace de justice venant des États occidentaux. Maintenant, leurs propres commentateurs commencent à écrire ouvertement que l’oppression a atteint son paroxysme. Le dirigeant américain attise ces guerres pour améliorer l’économie [américaine] : leurs revenus augmentent car leur production d’armes est en croissance. À présent, leurs analystes affirment eux aussi que les États-Unis tentent de prolonger ces guerres pour améliorer leur économie et semer le chaos dans le monde.

Ils ne savent pas qu’ils ne pourront se protéger de la colère de Dieu. En tout cas, par leurs prières et leurs contacts les ahmadis doivent jouent leur rôle pour prémunir cette destruction. Ces derniers jours, il y avait aussi la nouvelle que les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays ont cessé de fournir de l’aide financière à l’agence des Nations Unies qui soutient [les Palestiniens] prétextant que onze ou douze de [ses employés] étaient en collusion avec le Hamas. Cela a conduit à l’injustice de priver d’aide les Palestiniens. Cela a pour seul but de les contraindre. Mais il est étonnant de constater que si les pays occidentaux ont cessé l’aide, les pays musulmans producteurs de pétrole n’ont pas déclaré qu’ils fourniraient de l’aide, car l’agence de l’ONU a déclaré qu’en l’absence de financement, elle ne pourrait pas fournir de l’aide après le mois de février.

Qu’Allah accorde la capacité aux pays musulmans de jouer leur rôle et que les troubles dans le monde prennent fin. À présent, le danger de la guerre avec l’Iran s’accentue davantage. De même, prions également pour les ahmadis du Yémen. Un ahmadi sincère du Yémen est mort en prison ou en captivité parce qu’il n’avait pas reçu les soins médicaux nécessaires. Les détails sont difficiles à obtenir, mais de toute façon, priez pour ceux qui sont en proie à ces difficultés. Inchâ Allah, dès que les détails supplémentaires seront disponibles, je dirigerai les prières funéraires du défunt.

Priez également pour les ahmadis du Pakistan. Les ahmadis sont constamment ciblés en raison des intérêts politiques, et certaines organisations extrémistes représentent également une menace pour la communauté. Les ahmadis font face à un double danger en tant que citoyens et en tant que membres de la communauté. Priez qu’Allah protège les ahmadis partout, que ce soit à Rabwah ou dans d’autres villes. Qu’Il renverse les méfaits des méchants, et protège les ahmadis dans chaque pays. Que le monde reconnaisse qu’à part retourner vers Allah, il n’y a pas d’autre voie pour sa survie. Son salut réside dans la reconnaissance d’Allah et l’acceptation de Son envoyé. Qu’Allah accorde [au monde] la capacité de le faire.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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