Sermons 2023

Savoir prodigieux du Réformateur Promis

Dans son sermon du 17 février 2023, Sa Sainteté le Calife a évoqué les grandes oeuvres littéraires du deuxième Calife de la Communauté Ahmadiyya.

Sermon du vendredi 17 février 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Comme tout ahmadi le sait, la [prophétie] sur le Réformateur Promis est commémorée le 20 février au sein de la Jama’at. On organise notamment des conférences sur ce thème. Le 20 février sera dans trois jours, mais j’ai estimé qu’il était approprié d’évoquer [cette prophétie] dans le sermon d’aujourd’hui.

Cette prédiction concernait la naissance d’un fils du Messie Promis possédant de nombreuses qualités. Il recevra une aide et un soutien particuliers de la part d’Allah. Le Messie Promis (a.s.) a présenté cette prophétie comme suit : « Dans la première prophétie de Dieu, le Miséricordieux, le Noble, l’Exalté et le Tout-Puissant m’a révélé les paroles suivantes : « Suite à tes supplications, Je te confère un signe de Ma Miséricorde. J’ai entendu tes invocations et J’ai gracieusement exaucé tes prières ; de même, J’ai béni ton voyage (de Hoshiarpur et de Ludhiana). Un signe de pouvoir, de miséricorde, de Ma proximité t’est accordé. Je t’octroie un signe de Grâce et de faveur ainsi que la clef du succès et du triomphe. La paix soit sur toi, ô Vainqueur ! Ainsi parle Dieu afin que ceux qui désirent la vie soient enlevés des serres de la mort ; afin que ceux qui sont enfouis dans leurs tombes puissent en sortir ; afin que la suprématie de l’islam et la noblesse de la parole divine soient évidentes à tout un chacun ; afin que la vérité vienne accompagnée de toutes Ses bénédictions, afin que le mensonge et ses abominations disparaissent et afin que les hommes comprennent que Je suis le Puissant et que Je fais ce que Je veux ; pour qu’ils aient la certitude que Je suis avec toi. Afin aussi que ceux qui ne croient pas en Dieu et qui rejettent Sa religion, Son livre et Son Saint Messager Muhammad (s.a.w.), le Choisi, soient confrontés à un signe évident et que la voie des coupables soit manifeste. Réjouis-toi, car un fils beau et pur te sera accordé. Tu recevras un jeune, brillant, qui sera de ta semence et de ta progéniture. Un beau garçon pur sera ton invité. Son nom est Emmanuel et Bashir. Il a été investi d’un esprit saint et sera immaculé. Il est la lumière d’Allah. Béni soit celui qui vient du Ciel ! La grâce l’accompagnera. Grandeur, éminence et richesses seront siens. Il viendra au monde et guérira nombre de leurs maux par ses pouvoirs messianiques et par l’Esprit Saint. Il est la Parole d’Allah, car la miséricorde divine et l’honneur divin l’ont investi de la Parole Majestueuse.

Il sera doué d’une grande intelligence et d’une grande compréhension. Il sera humble et sera pétri de connaissances séculières et spirituelles. Il transformera trois en quatre (le sens de cette phrase n’est pas clair). C’est un lundi, un lundi béni. Fils, délice du cœur, de haut rang, noble. Une manifestation du Premier et du Dernier, une manifestation du Vrai et du Très-Haut, comme si Dieu est descendu du Ciel. Sa venue sera bénie à l’ultime degré et sera la manifestation de la majesté divine. Une lumière va poindre bientôt, une lumière imprégnée par Dieu du parfum de Sa grâce. Nous déverserons sur lui Notre esprit et il sera sous la protection de l’ombre de Dieu. Son prestige prendra rapidement de l’ampleur et grâce à lui, ceux qui ont été asservis retrouveront la liberté. Sa renommée se répandra jusqu’au bout de la terre et les peuples seront bénis par son entremise. Il sera ensuite exalté à son rang spirituel au Ciel. Ceci a été décrété. »

Selon cette prophétie, ce fils [promis] est né à l’intérieur du délai décrit par le Messie Promis (a.s.) : son nom était Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad et Allah lui a également conféré le statut de deuxième Calife. Bien longtemps après cette prophétie, après en avoir été informé par Dieu, le deuxième Calife a annoncé qu’il était ce fils dont l’avènement avait été prophétisé par le Messie Promis (a.s.) et qui serait un réformateur. Les membres de la communauté et ceux qui n’y appartiennent pas témoignent qu’Allah avait doté ce fils de savoir spirituel et séculier, d’intelligence et de compréhension et bien d’autres qualités. Ceux n’appartenant pas à la communauté l’ont avoué clairement.

Pour l’instant, j’évoquerai quelques-unes des œuvres savantes et diverses du Mouslih Maw’oud (r.a.). Avant de le faire, il convient de préciser qu’il avait une très mauvaise santé durant son enfance. Tout enfant, il était en effet malade. Il souffrait de ses yeux. Une fois, il avait même perdu la vue. Il ne voyait que d’un œil.

Il n’avait presque pas fait d’études formelles. Il déclare qu’il avait à peine complété ses études du primaire. Or Allah avait promis de le remplir de connaissances religieuses et mondaines. Ainsi, Allah lui a permis de prononcer des discours et des sermons remarquables, voire stupéfiants et il a écrit des articles qui sont véritablement inouïs. Mêmes ceux qui ne sont pas affiliés à la Jama’at ont témoigné en sa faveur.

Aujourd’hui, je vais présenter quelques passages à cet égard. Avant de le faire je présenterai un aperçu du nombre et du volume de ses écrits, discours, essais, sermons, et de ses sessions de questions et de réponses. Ses discours, conférences, essais, messages et articles ont été publiés dans le recueil d’Anwâr-oul-‘Ouloum : cette collection est presque complète. Elle comprendra 38 volumes. Il s’y trouve 1424 [discours et articles] couvrant une totalité de 20 340 pages selon l’estimation. Le Tafsir-e-Kabir, le Tafsir-e-Saghir et d’autres documents du Tafsir s’étendent sur 28 735 pages. Ses 1808 sermons du vendredi ont été recueillis sur 18 705 pages. Ses 51 sermons de l’Aïd al-Fitr sur une totalité de 503 pages, 42 sermons de l’Aïd al-Adha sur 405 pages et ses 150 sermons de Nikâh sur 684 pages. Les volumes 1 et 3 de ses discours de la Choura ont également été publiés sur 2 131 pages. Toute cette collection fait environ 75 000 pages.

La cellule de recherche a examiné les numéros d’Al-Hakam et d’Al-Fazl de 1913 à 1970. Ils sont tombés sur d’autres documents qui n’ont pas encore été publiés dans le recueil d’Anwâr-oul-‘Ouloum ou tout autre livre. Selon les détails, 55 articles, 27 discours, 143 sessions de questions et de réponses, 222 articles, Malfouzât et 131 correspondances ont été trouvés à ce jour. Il s’agit d’un grand trésor de savoir.

Pour l’instant, je vais présenter quelques faits sur la traduction et l’interprétation du Saint Coran parmi les réalisations savantes du Mouslih Maw’oud (r.a.) ainsi que les opinions des autres à ce sujet.

Dans son Tafsir-e-Kabir, Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) a commenté sur 59 sourates : le recueil fait dix volumes et comprend 5907 pages. En sus de cela, on a également trouvé de nombreuses notes de commentaires sur des milliers de pages et nous espérons qu’elles seront également publiées un jour. La traduction idiomatique du Coran en langue ourdoue du Mouslih Maw’oud (r.a.) a été publiée sous le nom du Tafsir-e-Saghir. Le plus grand désir du Mouslih Maw’oud (r.a.) au cours de ses dernières années était de présenter une traduction idiomatique de haute qualité en ourdou avec des notes brèves et complètes de son vivant. Après son voyage en Europe en 1955, bien qu’il fût souvent malade, Allah a soutenu Son Calife Promis avec le Saint-Esprit : il s’est rendu dans les montagnes de Murree durant l’été de juin 1956. Là-bas, il a commencé à traduire le Coran : il a achevé par la grâce de Dieu à l’heure d’Asr du 25 août 1956. Il se trouvait à Nakhla, un endroit très plaisant tout près de Kallar Kahar. Il s’y était fait un petit hameau : il y a fait plusieurs révisions de la traduction. Le texte a été composé et révisé. Beaucoup de travail a été accompli et le Tafsir-e-Saghir a été imprimé le 15 novembre 1957. Le Mouslih Maw’oud (r.a.) affirme à propos du Tafsir-e-Saghir : « Selon moi, aucune des traductions du Saint Coran publiées jusqu’à présent n’a porté une telle considération pour les idiomes ourdous et les idiomes arabes que celle-ci. » On voit cela en général, mais surtout dans les notes. Il a porté un soin quant à l’idiome de la langue ourdoue dans sa traduction.

« Ceci est uniquement par la grâce d’Allah qu’Il m’a donné l’opportunité d’accomplir un si grand travail en si peu de temps. Allah a accompli par ce faible vieillard un grand travail que même le plus robuste ne pouvait accomplir. Au cours des treize cents dernières années de jeunes hommes robustes sont passés par là, mais aucun d’entre eux n’a été capable de faire le travail qu’Allah m’a donné l’opportunité de faire. En fait, ce travail appartient à Dieu et Il le fait accomplir par la personne de Son choix. »

Il a aussi déclaré : « Par la grâce et la miséricorde d’Allah [j’ai terminé] la traduction complète du Saint Coran depuis Alhamdulillah jusqu’à An-Nas. Si l’on compare le Tafsir-e-Saghir au Tafsir-e-Kabir l’on constatera qu’il traite brièvement de sujets qui n’ont pas été évoqués dans le Tafsir-e-Kabir. »

Le commentaire en anglais était également une œuvre importante et nous appelons le Five-Volume Commentary. Au début de ce commentaire, se trouve une préface très bien fournie, écrite par Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) : il y évoque la nécessité du Saint Coran en présence d’autres Ecritures célestes, la biographie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), la compilation du Coran et les enseignements coraniques. À la fin de cette préface, Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) a écrit dans la note de remerciements : « À la fin de cette préface, je souhaite reconnaître les services inestimables de Maulvi Sher Ali Sahib dans la traduction du Saint Coran en anglais, et ce malgré sa mauvaise santé. De même, Malik Ghulam Farid Sahib, feu Khan Bahadur Chaudhry Abul Hashim Khan Sahib et Mirza Bashir Ahmad Sahib méritent eux aussi des remerciements. Ils ont sorti les résumés des commentaires de mes différents discours et livres. »

Il a aussi écrit : « Je souhaite également dire qu’étant un élève du Premier Calife, il se trouve dans mon commentaire de nombreux points que j’ai appris de lui. Ce Tafsir contient l’exégèse du Messie Promis (r.a.) et celle du Premier Calife et également la mienne. Étant donné qu’Allah a oint le Messie Promis (a.s.) de son âme et lui a confié les sciences nécessaires à cette époque, c’est pour cette raison que j’espère que ce commentaire conduira à la guérison de nombreux malades. De nombreux aveugles verront à travers ce Tafsir. Les sourds entendront, les muets parleront, les boiteux et les estropiés marcheront, les anges d’Allah béniront les sujets de ce Tafsir et il remplira le but pour lequel il a été publié. Al-lâhoum-ma Amîn. Ceux qui l’ont lu, y compris des chrétiens, louent ce Tafsir.

Le ‘Allamah Niaz Fateh Puri était un célèbre écrivain et chercheur. Il était l’éditeur d’un magazine mensuel. Après avoir lu le Tafsir-e-Kabir, il a écrit ceci au Mouslih Maw’oud (r.a.). Il n’est pas ahmadi. Il déclare : « J’ai ces jours-ci devant mes yeux le troisième volume du Tafsir-e-Kabir. Je le lis d’un regard très profond. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il a abordé le Saint Coran sous un angle sans précédent, et cette exégèse est une première dans sa grandeur, dans laquelle la raison a été merveilleusement conjuguée aux analogies. Votre connaissance, votre grande vision, votre grande perspicacité, votre argumentation hors pair se manifestent dans chacun des mots, et j’ai le regret d’en avoir été privé tout ce temps. »

Ce sont-là les commentaires d’un grand érudit.

Il déclare : « L’exégèse de la sourate Houd et vos points de vue sur le prophète Lot (a.s.) m’ont grandement touché et m’ont poussé à écrire ces lignes. Je n’ai pas de mots pour saluer vos commentaires, en contraste aux autres, sur les filles du prophète Lot. »

Dans une autre lettre, il a déclaré : « J’ai étudié cette exégèse toute la nuit. Selon moi, c’est le tout premier commentaire en ourdou qui peut satisfaire l’esprit humain dans une grande mesure. Le service rendu à l’islam à travers ce commentaire est si élevé que même vos adversaires ne pourront pas le nier. »

Ceci est une faveur divine qu’Allah accorde à la personne de Son choix.

Seth Muhammad Azam était un ahmadi originaire d’Hyderabad. Il était un grand ami du Nawab Bahadur Yar Jang, une personnalité bien connue du sous-continent indien et qui n’était pas un ahmadi quant à lui. Nawab Bahadur Yar Jang mentionnait souvent le Tafsir-e-Saghir en sa compagnie et reconnaissait toujours sa grandeur et disait qu’il avait beaucoup bénéficié des enseignements qu’il avait expliqués.

Ensuite, M. Akhtar Renvi, M.A., doyen du département Ourdou de l’Université de Patna, offre en ces termes son récit. Il déclare : « J’ai présenté quelques volumes du Tafsir-e-Kabir du Khalîfat Al-Masîh Al-Thâni au professeur Abdul Mannan Baidel, l’ancien doyen du département persan du Patna College de Patna, et le directeur actuel du Shabina College de Patna. Il en a été si impressionné qu’il a demandé à des universitaires arabisants du Shams Ul Huda de Patna de l’étudier et de lui présenter leur opinion à ce sujet. L’un des cheikhs a reconnu qu’il n’y avait pas de commentaire de ce calibre en persan. Le Professeur Abdul Mannan leur a demandé de le comparer à des exégèses du Coran en langue arabe. Les cheikhs sont demeurés silencieux. Après quelque temps, l’un d’entre eux a répliqué qu’elles n’étaient pas toutes disponibles à Patna et qu’il fallait s’en procurer de l’Égypte et de la Syrie pour se faire une meilleure opinion. Le professeur Abdul Mannan a mentionné tous les Tafsirs du passé et a répliqué qu’il n’y a pas une seule exégèse du Coran de la trempe de celui de Hazrat Mirza Mahmud Ahmad (r.a.), quelle qu’en soit la langue. « Faites venir les nouveaux Tafsirs d’Égypte et de Syrie et venez me voir après quelques mois. » Les experts en arabe et en persan sont tous restés sans voix. »

Maulana Abdul Majid Dariyabadi, auteur de plusieurs livres et rédacteur en chef du journal Sidq-e-Jadid de Lucknow, a écrit à suite à la mort de Hazrat Mouslih Maw’oud : « Selon les nouvelles publiées à Karachi, Mirza Bashir-ud-Din Mahmud, l’Imam de la Jama’at Ahmadie Qadianie, est décédé le 8 novembre à Rabwah. Quelles que soient ses autres croyances, qu’Allah le récompense pour ses efforts en faveur de la publication et la diffusion du Coran et de ses enseignements et de la propagation universelle de l’islam. Qu’Allah lui accorde Son pardon. Son exégèse, son interprétation et son savoir du Coran sont d’un statut élevé et distingué. »

Maulvi Mazhar Ali Azhar était un célèbre chef des Ahrar. Il écrit dans son livre « Un terrible complot » : « Maulvi Zafar Ali Khan a déclaré que les Ahrar ont pleinement joué leur rôle dans leur opposition contre l’Ahmadiyya. Les Ahrar ont soulevé de l’opposition contre les ahmadis dans le but d’amasser de l’argent. Sous le couvert du combat contre le Qadianisme, ils consomment l’argent durement gagné des pauvres musulmans. Demandez à ces Ahrar : « Chers amis, qu’avez-vous offert aux musulmans ? Quel service islamique avez-vous accompli ? Avez-vous déjà prêché l’islam ? »

Il est lui-même un des Ahrar. Il déclare : « Ô Ahrar ! Ouvrez vos oreilles et écoutez. Vous et vos compères ne pourrez jamais rivaliser avec Mirza Mahmud jusqu’à la fin des temps. Mirza Mahmud possède la connaissance du Coran. Que possédez-vous ? Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui puisse réciter les simples lettres du Coran ? Vous n’avez jamais lu le Coran même dans vos rêves. Vous ne savez rien vous-mêmes : qu’allez-vous dire aux gens ? Même vos anges ne peuvent s’opposer à Mirza Mahmud. Mirza Mahmud dispose d’une Jama’at qui est prête à se jeter, corps et âme, à ses pieds à sa demande. Qu’avez-vous, hormis des insultes et des blasphèmes ? Honte à votre trahison !

Mirza Mahmud a des prédicateurs, des experts en diverses sciences. Il a hissé son drapeau dans tous les pays du monde. Je ne peux m’empêcher de dire la vérité. Je dois dire que si vous voulez vous opposer à Mirza Mahmud, apprenez d’abord le Coran. Préparez des prédicateurs et lancez un séminaire arabe. Si vous voulez vous opposer à lui, alors préparez d’abord des prédicateurs. Répandez l’islam dans des pays étrangers à eux. Est-ce de la politesse que d’insulter les Mirzaïs ? Est-ce là prêcher l’islam ? C’est faire déshonneur à l’islam ! »

Le journal Imruz de Lahore du 30 mai 1966 a publié un commentaire sur le Tafsir-e-Saghir en ces termes : « Le Saint Coran est source de guidance et d’orientation pour toute l’humanité. Depuis l’éternité et jusqu’à la fin des temps, ce livre montrera aux gens la voie de la justice dans les affaires religieuses et mondaines et guidera les égarés vers le droit chemin. »

Si seulement les oulémas d’aujourd’hui pouvaient comprendre tout cela.

« Le Saint Coran est un code de vie complet. Il n’y a pas de domaine de la vie, pas d’étape pour lequel le Coran n’offre pas de direction. Mais il est évident que pour ce faire il faudra maîtriser le sujet du Coran. Comment débutera le processus de la direction tant qu’on n’a pas compris les prescriptions de Dieu dans le Coran ? (Il est également important de le comprendre et c’est là qu’on saura ce qui y est écrit.) Le processus d’interprétation du Coran a débuté depuis sa révélation, compte tenu du besoin, et ce processus se poursuivra pour toujours. Ceux qui ont contribué à la compréhension du Coran méritent sûrement de la gratitude. Les efforts déployés par les commentateurs à leurs époques respectives pour vulgariser la compréhension du Coran est fort louable car ceci a initié un mouvement régulier du Tafsir du Coran et une tradition solide s’est établie à cet égard. Louange à Allah ! Cet effort continuera. Nous avons devant nous le Tafsir-e-Saghir qui est le résultat des efforts du défunt chef de la Jama’at Ahmadiyya, Al-Hâj Mirza Bashir-ud-Din Mahmud. La traduction en ourdou du texte arabe du Coran est accompagnée de notes de bas de page et de notes détaillées pour plusieurs passages. La langue utilisée dans la traduction et les commentaires est très simple et facile à comprendre. »

Il y avait un hebdomadaire nommé Qindîl. Un article publié dans le numéro du 19 juin 1966 explique ceci : « L’effort accompli par l’Anjuman Himayat-e-Islam de Lahore et la Taj Company Limited dans l’impression du Saint Coran est louable […] La publication du Tafsir-e-Saghir a accentué cet effort. La traduction et le commentaire du Tafsir-e-Saghir sont le résultat des efforts de Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad, l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya. La langue de la traduction et des annotations est très simple afin que les lecteurs de toute capacité intellectuelle puissent en bénéficier. La traduction et le commentaire prennent en considération les interprétations du passé. Imprimer et publier ce bel exemplaire du Saint Coran sont un grand service rendu à l’islam. »

Les oulémas du Pakistan d’aujourd’hui disent que le Tafsir-e-Saghir falsifie le texte du Coran ; c’est pour cette raison qu’il y est interdit. Il est même interdit d’en avoir dans sa propre maison. Les oulémas du passé, imbus de justice quant à eux, disent qu’il n’y a rien de comparable au Tafsir-e-Saghir et qu’on peut en apprendre beaucoup. Qu’Allah accorde la possibilité aux oulémas d’aujourd’hui de faire preuve de justice.

Les vertus religieuses et littéraires du commentaire du Coran en langue anglaise ont impressionné de grands savants d’Europe et d’Amérique. Ils en ont fait des commentaires élogieux à cet égard. Par exemple, A.J Arbury, un érudit célèbre, déclare : « Cette nouvelle traduction et commentaire du Saint Coran sont une grande réussite. Le présent volume est la première étape vers l’accomplissement de cette œuvre. (Il en avait reçu le premier.) Il ajoute : « Cela fait une quinzaine d’années depuis que les chercheurs de la Jama’at Ahmadiyya de Qadian ont commencé ce grand travail et cet effort s’est poursuivi sous la direction de Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad. Cette œuvre est grandiose : c’est-à-dire de publier une édition du texte du Saint Coran, accompagnée d’une traduction anglaise très précise et d’un commentaire verset par verset avec la traduction. Au début se trouve une longue préface écrite par Mirza Bashir-ud-Din lui-même (et A.J. Arbury a présenté ce qui s’y trouve). » Ensuite il déclare : « Il ne serait pas exagéré de présenter cet ouvrage comme un grand monument de la recherche islamique. Des livres authentiques de Tafsir, des lexiques et des livres d’histoire ont été utilisés à chaque étape. La longue bibliographie impressionne le lecteur. Cela démontre que les compilateurs de cette traduction et de ce commentaire ont non seulement étudié tous les commentaires arabes célèbres, mais ont également pris en compte ce que les orientalistes européens ont écrit de manière critique. Si nous étudions la traduction seule, il faut dire qu’elle est exempte de fautes d’anglais et pleine de dignité. Il contient également une réfutation des objections des non-musulmans et une critique appropriée des autres religions. Les lecteurs non musulmans peuvent trouver que de nombreuses parties de celui-ci sont unilatérales et répréhensibles, mais rappelez-vous que ces parties sont également écrites avec des intentions sincères et méritent d’être lues avec une grande attention. Ils en comprendront pourquoi les musulmans pieux et érudits s’opposent aux enseignements traditionnels des autres religions. »

Le Dr Charles S. Braden, doyen du département d’histoire et de littérature, religion de la North-Western University des États-Unis, écrit : « L’impression du livre est excellente, la typographie est excellente et peut être facilement lue. Dans l’ensemble, il s’agit d’un ajout précieux à la littérature islamique en langue anglaise, pour laquelle le monde est immensément reconnaissant à la Jama’at Ahmadiyya. »

Al-Nasr, un célèbre journal chrétien, a écrit : « La Jama’at l’Ahmadiyya a accompli un travail important dans le domaine de la culture islamique en Amérique et sur les continents européens. Ce travail se fait de manière continue à travers des prédicateurs et aussi par la publication de divers livres et ouvrages avec lesquels ils font la promotion des vertus de l’islam et du Prophète Muhammad (s.a.w.). Nous sommes très heureux de voir la traduction du Saint Coran en anglais. Cette traduction a été réalisée sous la supervision de Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad, l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya. La traduction du Saint Coran est un spectacle captivant pour le lecteur. Cette traduction présente des idées de haut niveau. Les versets coraniques sont dans une colonne et leur traduction est donnée en face dans l’autre colonne. Un commentaire détaillé est offert plus bas. L’étude de ces interprétations présente des réponses détaillées aux objections des orientalistes et des opposants européens. Il convient de mentionner que Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad, l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya, a également écrit la biographie du Prophète Muhammad (s.a.w.). Cette traduction et cette biographie sont uniques. »

C’étaient là des impressions eu égard au Tafsir-e-Kabir, au Tafsir-e-Saghir et au commentaire (anglais) en cinq volumes.

Je vais présenter maintenant certains discours du Mouslih Maw’oud (r.a.). Le trésor de connaissances du Mouslih Maw’oud (r.a.) qu’il nous a présenté dans ses discours a également été apprécié par d’autres.

Un de ses discours est intitulé « Le Nouvel Ordre ». Abbas Mahmud Al-‘Aqab, un célèbre écrivain et professeur égyptien, a fait le commentaire suivant suite à la publication de la traduction anglaise de cette conférence dans le célèbre magazine littéraire égyptien, Al-Risala. Il déclare : « De l’étude de ce discours, il est clair que l’éminent conférencier Mirza Bashir-ud-Din Mahmud étudie le système universel pour l’élimination du problème de la pauvreté ou en d’autres termes, la distribution de la richesse accumulée par les nations et les peuples du monde. Sans nul doute le conférencier a pris en considération tous les nouveaux systèmes du monde qui ont tenté d’éliminer et de résoudre ce problème, c’est-à-dire le fascisme, le nazisme, le communisme et certains autres systèmes démocratiques. Il est évident qu’il dispose d’informations et de connaissances complètes sur tous ces systèmes. »

Le Mouslih Maw’oud (r.a.) n’a pas présenté tout cela sans préparatifs. Il avait une connaissance profonde de tous ces nouveaux systèmes [politiques].

Le professeur Abbas Mahmud Al-‘Aqab ajoute : « Mais en même temps, il a aussi la conviction, qui est tout à fait juste, que les politiciens, les chefs de parti et les gouvernements ne peuvent pas résoudre ce problème. La force spirituelle est nécessaire pour résoudre de telles difficultés. Tout défi auquel est confrontée l’humanité ne peut être résolu et traité que par tous les êtres humains ensemble. Les points les plus rassurants et qui encouragent les bonnes actions et la réforme sont la croyance et la foi ; et on ne peut les ignorer. Ensuite, l’auteur a jeté son regard de chercheur sur les grandes religions actuelles en Inde en particulier et les autres religions du monde en général pour découvrir les remèdes qu’elles pouvaient offrir pour surmonter cette période difficile que le monde honnit et afin de trouver un nouveau système qu’elles pourraient proposer à la place du système existant, car elles ont, elles aussi, le devoir de résoudre ce problème et de le supprimer. Ces religions peuvent présenter un nouveau système si elles en disposent. Or, elles ne pourront le faire. Le [Mouslih Maw’oud (r.a.)] a présenté de nombreux arguments pour démontrer d’entre toutes ces religions, l’islam est la seule qui a le pouvoir de résoudre ces problèmes. Toutes les nations et tous les peuples ont pu le suivre dans le passé et ils pourront le faire encore maintenant. »

Puis, le professeur Mahmud Abbas a présenté le résumé de cette partie du discours « Le Nouvel Ordre » dans sa propre langue. Il écrit : « Le distingué conférencier n’a ménagé aucun effort pour comparer et opposer les croyances religieuses que nous avons mentionnées très brièvement. »

Je n’ai pas présenté ses longues explications.

Il ajoute : « Il les a étudiées attentivement et a œuvré avec un soin particulier, car seule la foi, comme il l’a dit, peut favoriser la Réforme. En même temps, il a comparé et mis en contraste ces croyances avec tous ces systèmes politiques et sociaux, prouvant que tous ont échoué dans la pratique et dans le domaine spirituel. »

Après cela, il a présenté le résumé de la partie du livre, « Le Nouvel Ordre » qui évoque les systèmes politiques et sociaux.

Il ajoute : « Si cette voix se répand parmi la communauté anglophone d’Europe et d’Amérique, mais aussi parmi le peuple de l’Inde et le peuple de l’Est, elle produira certainement son effet. »

« La Genèse des Conflits en Islam » est un autre discours prononcé par le Mouslih Maw’oud (r.a.) à l’Islamia College Lahore lors d’une session de la Modern Historical Society. Cette conférence était savante et présentait sa connaissance complète de l’histoire de l’islam : même les grands historiens ont commencé à se considérer comme des enfants devant le Mouslih Maw’oud (r.a.). Le résumé de la recherche du Mouslih Maw’oud (r.a.) est qu’il a été établi qu’Outhmân (r.a.) et les autres Compagnons n’avaient fomenté aucun trouble et n’étaient coupables d’aucun défaut. Leur comportement était une manifestation de très haute moralité et ils ont fait montre de la plus haute moralité. Nous ne pouvons blâmer personne, ni ‘Outhmân ni les Compagnons. Il ajoute que les Compagnons n’avaient eu aucune objection au califat d’Outhmân. Ils ont œuvré fidèlement jusqu’à la fin. Il a prouvé que ces accusations de rébellion contre les Compagnons étaient mensongères.

Les accusations de complots secrets portées contre ‘Ali, Talhah et Al-Zoubayr sont également fausses. Il l’a également démontré. L’accusation portée contre les Ansâr selon laquelle ils étaient en colère contre le Calife ‘Outhman est fausse, car nous voyons que tous les dirigeants des Ansâr ont tenté de mettre fin à la sédition.

J’aimerais vous présenter l’opinion des uns et des autres sur cette conférence.

Syed Abdul Qadir, professeur de l’Islamia College Lahore écrit : « Illustre fils d’un illustre père : le nom de Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad Sahib offre de bonnes garanties que ce discours sera très savant. J’ai quelque connaissance de l’histoire de l’islam et je peux affirmer qu’il y a très peu d’historiens, musulmans ou non musulmans, qui ont saisi les tenants et les aboutissants des dissensions de l’époque d’Outhman et qui ont réussi à comprendre les véritables causes de cette première guerre civile. Hazrat Mirza Sahib a non seulement réussi à cerner les causes de cette guerre civile, mais il a également expliqué de manière très claire et continue les événements pour lesquels le Califat est demeuré pendant longtemps dans la tourmente. Je ne pense pas qu’un article aussi bien raisonné ait jamais été présenté aux amis intéressés par l’histoire islamique. En vérité, plus on étudiera les sources authentiques du temps d’Outhman, plus cet ouvrage sera instructif et précieux. »

Il y a d’autres commentaires, mais je n’ai pas le temps de tous les présenter.

Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) avait prononcé un discours sur le système économique de l’islam, qui s’est tenu à l’Ahmadiyya Hostel à Lahore. Ce discours a duré environ deux heures et demie. En sus des ahmadis, il y avait des centaines ou dit-on des milliers de dignitaires et d’intellectuels musulmans et non-musulmans présents. La majorité appartenait à la classe hautement éduquée, dont des professeurs et des étudiants de l’Université du Pendjab. Durant le discours, les professeurs, les avocats et les autres universitaires prenaient des notes copieuses. Hazrat Mouslih explique ainsi le système économique de l’islam. Il déclare : « L’économie islamique est la combinaison idéale de liberté individuelle et d’intervention raisonnable de l’État. C’est-à-dire qu’il doit y avoir une certaine coordination. Autrement dit, le système économique que l’islam présente au monde maintient l’ingérence de l’État dans une certaine mesure ainsi que la liberté des individus dans une certaine mesure. La bonne combinaison de ces deux forces s’appelle l’économie islamique. La liberté individuelle est instaurée pour que les individus puissent accumuler le capital de l’Au-delà et développer en eux l’esprit de compétition. »

Non seulement pour la compétition en ce monde, mais aussi pour favoriser [celle visant] l’Au-delà, la compétition pour accomplir et accroître les bonnes œuvres.

Il ajoute : « L’intervention de l’État, en revanche, est prévue pour protéger les pauvres de l’exploitation économique par les riches. L’intervention de l’État est jugée essentielle pour mettre en place certaines protections contre le préjudice causé aux sections les plus faibles de la société, tandis que la liberté individuelle est jugée essentielle pour une concurrence saine entre les individus et pour leur permettre de prendre des dispositions pour la vie dans l’Au-delà. L’islam protège donc la liberté individuelle dans son système économique, permettant ainsi aux individus de servir volontairement l’humanité et de gagner des mérites eu égard à la vie dans l’Au-delà. Le progrès de la saine concurrence offre des possibilités infinies à l’épanouissement intellectuel. En même temps, l’intervention judicieuse de l’État est permise pour éviter que le système économique soit basé sur l’injustice et pour qu’il n’y ait pas un frein au progrès économique d’une section quelconque de la société.

Dans la deuxième partie de son discours, le Mouslih Maw’oud (r.a.) a examiné en détail le système du communisme des points de vue religieux, économique, politique, théorique et pratique ; et à la fin, il a cité le texte en ourdou d’une grande prophétie de la Bible ainsi que les prophéties du Messie Promis (a.s.). En somme cette conférence de Hazrat Mouslih Maw’oud a créé un émoi dans les hauts cercles académiques et, par la grâce d’Allah, il a obtenu un succès extraordinaire à tous les niveaux. Le public a écouté ce discours avec un tel intérêt que pendant longtemps les gens assis sont restés immobiles, comme si des oiseaux étaient perchés sur leurs têtes. Ce discours a duré deux heures et demie. Un professeur a pleuré après avoir entendu le discours et certains étudiants pro-communisme ont exprimé l’idée qu’ils étaient convaincus du socialisme islamique et l’acceptent maintenant comme vrai et correct. Certains étudiants du département économie ont exprimé leur désir que ce discours du Calife soit publié en langue anglaise et envoyé aux professeurs du département économie de l’université. À l’époque du règne britannique, la plupart des professeurs étaient des Anglais. Ils ont déclaré que, bien que d’autres individus aient présenté divers projets pour le développement futur et le bien-être de l’Inde, ce système islamique présenté par le Mouslih Maw’oud (r.a.) représentera les points de vue des musulmans.

Cette conférence a été présidée par Lala Ram Chand Marchanda, avocat à la Haute Cour de Lahore. Le rapporteur déclare que Lala Ram Chand a commenté dans son allocution : « Je me considère très chanceux d’avoir eu l’opportunité d’écouter un très précieux discours, et je suis ravi d’apprendre que le mouvement Ahmadiyya est en train d’accomplir des progrès considérables. Le discours de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya que vous venez d’entendre regorge de perles précieuses et de points très originaux. Il m’a été vraiment profitable, et je pense que vous avez également bénéficié énormément de ces précieuses informations. Je suis par ailleurs très heureux de voir qu’en plus des musulmans, des non-musulmans ont participé à cette conférence. […] Auparavant, je pensais, à tort, que l’islam ne se préoccupait dans ses lois que des musulmans, et n’avait aucune considération pour les personnes étrangères à cette religion. Mais aujourd’hui, grâce au discours de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya, j’ai appris que l’islam enseigne l’égalité entre tous les êtres humains et vous m’en voyez très heureux de l’entendre. Je dis à mes amis non-musulmans : « Quelle excuse avez-vous pour ne pas respecter un islam pareil ? » Vous avez écouté le discours avec beaucoup de sérénité pendant deux heures et trente minutes ; si un Européen voyait cela il serait étonné de voir à quel point l’Inde est en train de progresser. »

Le commentateur écrit : « Après avoir écouté le discours, la plupart des auditeurs l’ont loué. Un nombre important a annoncé : « En dépit de notre différence d’opinion avec Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad Sahib dans le domaine des croyances, nous admettons qu’il est le plus grand érudit en Inde à l’heure actuelle. »

Telle était la réalité. L’exposition des faits coraniques et des connaissances liées à l’économie, ainsi que le rejet de la philosophie économique européenne, n’ont été présentés par aucun être humain de telle manière tant et si bien que même les pourfendeurs de l’islam admettent la supériorité d’un tel système. Les partisans du communisme ont été contraints d’admettre leurs lacunes.

Maulvi Sher Ali Sahib a déclaré qu’après le discours, il a entendu des jeunes non-ahmadis se dire : « Si vous êtes toujours communistes ou soutenez le communisme, vous serez maudits. » Et puis, il y a le professeur qui a pleuré en entendant le discours du Calife.

À la fin du discours, les professeurs et étudiants non-ahmadis ont déclaré qu’en raison du manque de temps, le Mouslih Maw’oud (r.a.) n’a pas pu s’exprimer sur tous les aspects du sujet dans son discours, et qu’il doit en prononcer un autre pour expliquer les parties restantes de l’article ; cela afin que les gens puissent profiter de la fontaine du savoir qu’Allah a accordée au Mouslih Maw’oud (r.a.).

C’est ainsi qu’il était pétri de sciences spirituelles et mondaines. Sayed Abdul Qadir, M.A, le vice-principal de l’Islamia College Lahore et doyen du département d’histoire déclare : « L’Islamia College a publié une note dans le journal Sunrise Lahore sur le thème de l’islam et le communisme. Dont voici une partie. Il écrit : « J’étais fier d’écouter la conférence de Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad, l’imam de la Jamaat Ahmadiyya au sujet du système économique islamique et du communisme. À l’instar des autres conférences de Mirza Bashir-ud-Din, celle-ci a réveillé ma conscience intellectuelle et était emplie de savoir. Mirza Saheb possède des dons divins et maîtrise chaque aspect de ce sujet. »

Il n’a pas n’a pas eu un diplôme dans ce domaine, il n’a pas fait de recherche à ce propos mais c’est Dieu qui lui avait enseigné tout cela. « Son opinion mérite tout notre respect et notre attention. »

Cet ouvrage a été traduit dans différentes langues. La presse étrangère et la classe intellectuelle l’ont également apprécié après avoir lu ses traductions. Le président du Tribunal suprême d’Espagne, S.Y.D. José Caston, l’a lu et a écrit ceci à Maulvi Karam Ilahi Zafar Sahib : « Je vous suis très reconnaissant de votre aimable lettre. Elle était accompagnée d’un livre excellent, dont l’étude a produit sur ma nature des impressions merveilleuses et exaltées. Je vous assure qu’Allah vous accordera un grand succès en Espagne et au-delà. Le livre est très intéressant par rapport à la situation actuelle. »

Après la mort de Hazrat Mouslih Maw’oud, le journal Roshni Srinagar a publié un article le 11 novembre 1965 [ayant pour titre] « Décès de M. Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad, le premier président du All India Kashmir Committee. »

Le journal ajoute : « Il était un grand érudit et un penseur imposant. Il était un orateur hors-pair. Ses discours sur les thèmes du système économique de l’islam et le nouvel ordre de l’islam publiés en forme d’ouvrage sont devenus populaires. On peut estimer à sa juste valeur son érudition du fait que Sir Zafrulla Khan, le juge de la Cour internationale de justice, soit également l’un de ses dévots. Il est très rare qu’un seul individu réunisse en sa personne tant de rares qualités. Il possédait une grande connaissance du monde spirituel et temporel. »

Des personnes étrangères à la Jama’at admettent qu’il était une source de savoir spirituel et mondain.

[L’article poursuit :] « Il chevauche à la fois le royaume de la pensée et de l’action. Une grande partie de sa vie se passe en méditation, il est aussi un leader déterminé mais dans le domaine de l’action. […] Tous les cœurs cachemiriens vouent un grand respect à M. Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad car il a joué un rôle important dans le mouvement de libération du Cachemire. Il était le premier président du All India Kashmir Committee quand ce mouvement a été lancé en 1931. C’est grâce à ses efforts que ce mouvement a grandi et s’est fait une grande renommée dans les quatre coins du monde. »

La conférence de Wembley est célèbre dans l’histoire de la Jama’at. Je vous présente ici la réaction des auditeurs après la lecture de son discours. Dans son allocution à la fin, le président a déclaré : « Je n’ai pas besoin d’en dire plus. La qualité et la sophistication du discours sont évidentes. » (Ce sont là les commentaires d’un Anglais.) En mon nom et au nom du public, je voudrais exprimer ma gratitude au Calife pour le discours bien structuré, les idées bien pensées et le raisonnement de haut niveau. Les visages de l’auditoire s’accordent volontiers avec ce que je dis, et je crois qu’ils reconnaissent que je suis fondé à remercier [le Calife] en leur nom et que je reflète leur pensée. »

En s’adressant au Calife il lui a dit : « Je vous félicite pour le succès de votre discours. Le vôtre était le meilleur aujourd’hui. »

Selon le rapporteur, un homme s’était présenté auprès du Calife (r.a.) et a déclaré : « J’ai travaillé en Inde comme missionnaire pendant trente ans et j’ai étudié l’état et les arguments des musulmans. Mais la beauté, la clarté, et l’élégance avec lesquelles vous avez présenté le discours d’aujourd’hui, sont telles que je n’ai jamais entendu de choses pareilles par le passé. Les idées, la structure et l’argumentation de ce discours m’ont profondément marqué. Je vous félicite. »

Il existe de nombreuses remarques de ce type. Le nombre de ses articles et discours sur divers sujets est énorme, comme je l’ai mentionné au début. J’en ai présenté quelques échantillons.

J’aimerais présenter une citation du journal Fath al-Arab de Damas. En 1924, avant de se rendre en Europe, le deuxième Calife avait séjourné également dans les pays arabes en cours de route. La presse des pays arabes a publié des opinions à son sujet. Le journal Fath al-Arab de Damas écrit dans son numéro du 10 août 1924 : « Ce Calife est dans sa quarantième année. Il porte une large barbe noire. Son visage est de teint basané. La gloire et la dignité s’expriment sur son visage. Ses yeux témoignent de son intellect et intelligence, de son savoir et sa sagesse extraordinaires. Quand vous regardez son visage, avec son turban blanc comme neige sur la tête, vous serez convaincu que vous êtes en face d’une personne qui vous comprend avant que ne le compreniez. »

Il vous évalue d’un son regard.

Il dit à propos du Mouslih Maw’oud (r.a.) : « Il a toujours un sourire sur ses lèvres qui est parfois visible et parfois caché. Le lecteur sera surpris par le sens qui se cache derrière ce sourire et la gloire qui s’y trouve. »

Il existe d’innombrables impressions de ces personnes étrangères à la communauté qui ont eu l’opportunité de partager brièvement ou longuement sa compagnie.

Il y a beaucoup de matériels qui ont été collectés comme je l’ai dit. Mais en raison du temps, j’en ai présenté certains brièvement et pas en intégralité.

Les points que le Messie Promis (a.s.) a évoqués dans sa prophétie ou dont Allah l’avait informé ont été accomplis en la personne de Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad, le Mouslih Maw’oud (r.a.).

Même le plus grand érudit ne pouvait rivaliser avec la connaissance et la sagesse qu’Allah lui avait octroyées. Sa littérature est un trésor de la Jama’at. Ses discours, sermons et articles sont été publiés. D’autres le seront bientôt. Nous devrions les lire. Le travail de traduction se fait également très rapidement. Le travail de traduction a accéléré et [ces ouvrages] seront disponibles bientôt. Beaucoup de travail a été fait en anglais. Ce travail est en cours et de petits ouvrages ont été publiés.

Qu’Allah nous accorde la possibilité de profiter de cette connaissance.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)