Sermons 2023

Récits de convertis à l’Islam et l’Ahmadiyya

Dans son sermon du 24 novembre 2023, Sa Sainteté le Calife a présenté des récits de personnes guidées par Allah vers l'Islam véritable.

Sermon du vendredi 24 novembre 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Dans ses écrits et ses dires, le Messie Promis (a.s.) a évoqué en maints endroits le but de son avènement et le fait que l’époque nécessitait l’avènement d’un réformateur. Il a prouvé que Dieu l’avait suscité au moment opportun – et qu’il est venu conformément à la pratique de Dieu et des prophéties du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Il déclare : « Afin de parachever mes arguments, j’annonce que Dieu m’a suscité, ayant constaté les ténèbres régnant à notre époque et voyant le monde empêtré dans la négligence, l’incroyance et le polythéisme et constatant le déclin de la foi, la véridicité, la Taqwa et la droiture. Par ce moyen, Il souhaite rétablir en ce monde ces vérités ayant trait au savoir, aux œuvres et à la moralité ; et cela afin de protéger l’islam des attaques de ceux qui souhaitent nuire à ce jardin céleste, portant les apparats de la philosophie, du naturalisme, de l’innovation, du polythéisme et de l’athéisme.

Ô chercheurs de vérité ! Réfléchissez et demandez-vous si l’époque ne réclame pas le soutien céleste en faveur de l’islam. N’avez-vous pas saisi les malheurs infligés à l’islam au cours de ce 13e siècle qui nous a précédés et les blessures atroces que nous avons subies en raison de l’expansion de l’égarement ? N’avez-vous pas remarqué les malheurs qui ont assiégé l’islam ? Ignorez-vous jusqu’à présent le nombre de ceux qui ont répudié l’islam ? Combien se sont-ils convertis au christianisme ? Combien sont devenus athées ou adeptes du naturalisme ? Et comment le polythéisme et l’innovation ont-ils remplacé le monothéisme et la Sounnah (la pratique du Prophète) ? Combien de livres ont-ils été écrits et publiés dans le monde pour réfuter l’islam ? Réfléchissez et dites-moi : n’était-il pas nécessaire pour Dieu d’envoyer quelqu’un en réponse aux attaques externes en ce siècle ? Ne dédaignez pas délibérément cette faveur divine et ne vous détournez pas de celui qui était prévu selon les circonstances de l’époque et comme prophétisé par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

Le Messie Promis (a.s.) aborde les critères permettant d’évaluer la véracité de l’avènement d’un prophète promis : « Pour accepter comme véridique un envoyé [divin], il n’est pas requis que tous les détails le concernant soit consignés dans un livre céleste. Si cette condition était nécessaire, la prophétie d’aucun prophète ne pourrait être avérée. En réalité, la nécessité du temps est le premier critère à prendre en considération quand une personne se prétend prophète.

Ensuite, on examine s’il est venu au moment fixé par les prophètes. Après cela, on évalue le soutien de Dieu en sa faveur. Enfin, il est crucial de vérifier s’il a intégralement réfuté les objections des opposants. On admet que cette personne est véridique quand toutes ces conditions sont remplies. Au cas contraire, il est à rejeter.

Il est désormais évident que l’époque réclame un réformateur divin pour unifier l’islam, le protéger des attaques extérieures et restaurer la spiritualité perdue. Ce réformateur doit renforcer les fondements de la foi par la certitude, éloigner le mal et le péché, et orienter vers le bien et la droiture. Mon avènement au moment opportun est tellement manifeste que je ne peux concevoir que quiconque, sauf un fanatique, puisse le nier.

La deuxième condition est de déterminer si cela s’est produit à l’époque prévue par les prophètes ou non. Cette condition a également été satisfaite lors de mon avènement, car les prophètes avaient prédit que le Messie promis apparaîtrait quand le sixième millénaire toucherait à sa fin. Selon le calcul lunaire, le sixième millénaire, à compter du moment de l’apparition d’Adam, s’est achevé ; et selon le calcul solaire, le sixième millénaire est sur le point de se terminer. Cela aussi s’est réalisé. En outre, notre Prophète (s.a.w.) avait prophétisé qu’au début de chaque siècle, un réformateur (Moujaddid) émergerait pour renouveler la religion, et maintenant vingt et un ans se sont écoulés depuis le début du quatorzième siècle. (C’était à l’époque où le Messie Promis (a.s.) avait énoncé ces propos.) Le vingt-deuxième s’écoule également. N’est-ce pas un signe évident de son avènement ? »

Les musulmans non-ahmadis peuvent y croire ou pas, nos opposants peuvent accepter le Messie Promis (a.s.) ou pas, ils annoncent cependant sur tous les toits que l’islam a besoin d’un Mahdi ou d’un réformateur pour reprendre la barre de l’islam. Or ils rejettent le Messie Promis (pssl), qui est venu conformément aux prophéties et aux besoins de l’époque.

Le Messie Promis (a.s.) ne s’est pas contenté de faire une déclaration mais il a également présenté de nombreux signes en faveur de sa véridicité. Il serait impossible de les mentionner tous ici. Il déclare :

« Une révélation [de Dieu] consignée dans l’ouvrage Barâhin-e-Ahmadiyya il y a vingt-trois ans de cela prédisait que des gens tenteraient d’effacer cette communauté et useraient de tout subterfuge, mais Allah promit de la faire grandir et de la parfaire. Elle deviendrait une armée. Elle dominerait jusqu’au Jour du Jugement. Allah affirme : « Je rendrai célèbre ton nom dans les quatre coins de la terre, et des gens afflueront de partout, apportant un soutien financier de toutes parts. » Allah m’a ordonné d’élargir mes maisons, car ces préparatifs se déroulent dans le ciel. »

De quand datent ces prophéties qui s’accomplissent aujourd’hui ? Ce sont là des signes de Dieu. Ceux qui possèdent des yeux peuvent les voir ; mais selon les aveugles, aucun signe n’est apparu jusqu’à présent.

Aujourd’hui, la croissance continue de la Jama’at Ahmadiyya et l’augmentation annuelle du nombre de nouveaux membres, par centaines de milliers, leurs sacrifices, qui ne cessent de croître, sont autant des témoignages évidents de l’authenticité du Messie Promis (a.s.). Aujourd’hui, son message a atteint tous les coins du globe, attirant des âmes pieuses vers l’islam. Il n’y a pratiquement aucun pays où son message n’a pas touché des cœurs, incitant des personnes à embrasser l’islam. En certains endroits, Allah a personnellement guidé des individus à rejoindre la Jama’at. Malgré l’opposition féroce des détracteurs, la foi des membres de la Jama’at a été fortifiée par la grâce d’Allah et demeure inébranlable. Ainsi, aujourd’hui, les manifestations du soutien divin que nous constatons ne cessent d’être une source de force pour chaque ahmadi.

Permettez-moi de partager certains de ces événements avec vous.

Babayo Islambek est un Russe originaire du Kirghizistan. Il se dit originaire de Kashghar Qishlaq au Kirghizistan. La raison pour laquelle il rédige cette lettre est qu’il souhaite embrasser le véritable islam en rejoignant la Jama’at et en prêtant allégeance à l’Éminent Imam Mahdi (que la paix soit sur lui). « J’ai embrassé l’Ahmadiyya parce que l’Éminent Imam Mahdi (que la paix soit sur lui) a admirablement exposé les vertus de l’islam, dit-il. Je suis persuadé que seul l’Imam Mahdi peut décrire de telles vertus de l’islam. » Il conclut sa lettre en demandant : « Priez pour moi, afin qu’Allah fasse de moi un Mouttaqi et un pratiquant des dix conditions du serment d’allégeance. »

C’est là le récit d’une personne habitant dans une région éloignée. Aujourd’hui, cette réalité n’est plus limitée à un seul lieu : elle se manifeste dans tous les pays.

Rodika est un village de la province Maniema du Congo. Un ami chrétien du nom de Férose Magik a reçu des brochures de la Jama’at, décrivant la venue du Messie Promis (a.s.) et les bénédictions du système du Califat dans la Jama’at Ahmadiyya. Après avoir lu ces informations, sa perspective a changé. Il a déclaré : « C’est l’islam que je cherchais. » Il a ensuite prêté allégeance et a rejoint l’Ahmadiyya.

De même, un autre ami, du nom de Houssain, a non seulement prêté allégeance après avoir lu les brochures de la Jama’at, mais il a également intensifié son activité de prédication. Cinq personnes ont embrassé l’Ahmadiyya grâce à ses efforts de prédication, selon le dernier rapport.

Non seulement ces individus se joignent à la Jama’at, mais ils se lancent également dans la prédication. Ceci doit être source de préoccupation pour les anciens ahmadis, les encourageant à accorder une attention particulière à la propagation de la foi.

La Jama’at de Monga Langa se trouve dans la région du Shianga en Tanzanie. Quand l’Ahmadiyya s’est propagée dans cette région, les premiers ahmadis priaient initialement à l’ombre des arbres. Un certain Mohammad Funguga a lancé une campagne d’hostilité farouche contre la Jama’at. Après avoir rencontré quelques ahmadis, il disait partout : « Les ahmadis ne sont pas des musulmans, et nous, les musulmans, avons l’intention de construire une mosquée ici. » Cet homme a également pris d’une femme riche l’engagement qu’elle contribuerait financièrement à la construction de la mosquée.

D’autre part, Ramadan, un ahmadi sincère, a offert son terrain pour la construction d’une mosquée. L’opposant de la Jama’at a tout fait pour qu’il cède ce terrain aux musulmans non-ahmadis. Or cet ahmadi est resté inébranlable jusqu’à ce que la mosquée de la Jama’at soit construite et achevée. Pendant ce temps, le message de la Jama’at Ahmadiyya a atteint la maison de cet opposant et a touché sa femme et ses enfants, qui ont accepté Ahmadiyya par la grâce d’Allah. Ainsi, il se retrouve maintenant seul dans son opposition. Si cette personne est sage – et il y a beaucoup de gens comme lui – cela doit être un signe suffisant pour lui. Malgré son opposition, Allah a suscité un enthousiasme pour le véritable Islam dans le cœur de sa femme et de ses enfants, et ses efforts n’ont servi à rien. La foi et ce changement ne peuvent être instaurés par un être humain. C’est certainement le résultat de la grâce particulière d’Allah.

Voici un autre exemple de la puissance de la foi soutenue par Allah qui nous vient de l’Argentine, une région différente, aux Amériques. Un récit est venu d’Afrique, un autre de la Russie et celui-ci vient des Amériques. Madame Marila est une Argentine qui avait embrassé l’islam mais s’en était éloignée en raison du comportement des musulmans. Bien qu’elle ne soit pas devenue ahmadi, elle a accepté l’islam. Puis, elle a connu la Jama’at Ahmadiyya et s’est rendue à la Mission pour suivre des cours d’arabe et d’islam. Après quelques mois, elle a prêté allégeance et a rejoint la Jama’at. Elle a déclaré : « Je suis satisfaite d’avoir prêté le serment d’allégeance car j’ai trouvé une cohérence entre les enseignements et la pratique de la Jama’at, ainsi qu’une atmosphère de véritable fraternité. Chacun a la possibilité de servir, même s’il est un nouveau venu, et il n’y a de discrimination d’aucune sorte au sein de la Jama’at. »

Sa fille n’est pas musulmane et étudie à l’école secondaire du Centre islamique sunnite. Les Arabes ont investi de l’argent là-bas. Quand la direction de l’école a découvert l’implication de sa mère dans la Jama’at, elle a commencé à faire pression sur elle et à critiquer la Jama’at. La direction de l’école était très en colère quand elle a découvert que sa fille avait également créé des pièces de décoration spéciales pour le centre de la Jama’at dans le cadre de son projet scolaire. Ils ont averti la jeune fille qu’elle rencontrera des difficultés à l’école en soutenant la Jama’at Ahmadiyya : elle et sa mère devront s’en séparer. Quand sa mère a su à ce propos, elle a immédiatement transféré sa fille de cette école sans aucune hésitation. Elle a déclaré : « Aujourd’hui, ma fille et moi sommes toutes les deux rassurées par le fait que personne ne nous importunera en raison de notre religion. J’ai rejoint la Jama’at en la considérant vraie. J’en ferai mention aux autres avec joie et fierté, même si cela les dérange. » Telle est la conviction qui naît chez ces personnes.

Sultanov est un ahmadi sincère de Boukhara. Il est originaire de l’Ouzbékistan et travaille en Russie. Il relate : « Je suis le seul ahmadi [de ma famille] et je partage les enseignements de l’islam Ahmadiyya avec ma femme et mon fils. Je prie ardemment que la lumière de l’islam Ahmadiyya éclaire également le cœur de ma femme et de mes enfants, afin qu’ils embrassent la foi ahmadie. J’ai eu le privilège de voir en rêve le Messie Promis (a.s.) réciter constamment la sourate Al-Ikhlâs avec sa tête posée sur mon cœur, m’apportant une immense paix. J’ai également rêvé que j’étais au paradis avec ma femme et mon fils, où j’ai vu les Prophètes Moussa et ‘Issa. J’ai conclu que le paradis signifie l’islam et l’Ahmadiyya, dont les enseignements sont les reflets du Paradis ; et que par la grâce d’Allah, ma femme et mon fils seront conduits dans ce paradis.

Peu de temps après ce rêve, Allah a guidé le cœur de mon fils Diyar Beg, âgé de dix-neuf ans, vers l’islam Ahmadiyya, et il a prêté le serment d’allégeance. Ce jour a été une source de grande joie pour moi, une expérience indescriptible par des mots. Que Dieu ouvre le cœur de ma femme de la même manière et la guide vers l’islam et l’Ahmadiyya. »

Telle est l’enthousiasme et la passion de ces individus. Une nouvelle convertie du Royaume-Uni se dit d’origine musulmane et affirme appartenir à une famille sunnite très stricte dans leur pratique. « On m’a toujours dit que l’islam sunnite est la véritable expression de l’islam. Un jour, raconte-t-elle, j’ai entendu l’appel à la prière à la mosquée Nasir à Gillingham, près de mon université. Enthousiaste, je suis rentrée chez moi et ai informé mon père de la présence d’une belle mosquée près de notre université. Suite à ses recherches, mon père a découvert que c’était une mosquée appartenant aux ahmadis. Il m’a strictement interdit de la fréquenter, affirmant que les « Qadianis » ne croient pas à la finalité de la prophétie – une accusation tout à fait mensongère – et que les ahmadis ont leur propre prophète. »

Son père lui a donc interdit de s’approcher de cette mosquée.

Elle continue : « Bien que j’aie accepté ses consignes au début, mon cœur n’était pas convaincu. Je ressentais le besoin de faire des recherches approfondies sur les ahmadis, mais la peur d’être attrapée par ma famille, sa réaction et sa colère m’ont initialement retenue. Malgré cela, j’ai rencontré quelques étudiants ahmadis à l’université. Au fil des discussions détaillées sur l’islam et l’Ahmadiyya, j’ai initialement tenté de prouver que l’islam sunnite est le véritable islam. Cependant, ces conversations ont plutôt suscité mon intérêt pour la recherche sur l’Ahmadiyya. Ensuite, je suis tombée sur le site Web de l’Ahmadiyya, où j’ai pu visionner de nombreuses vidéos et lire de nombreux documents. J’avais des questions sur l’islam auxquelles je ne trouvais pas de réponses satisfaisantes ailleurs, mais en étudiant la littérature de la Jama’at Ahmadiyya, j’ai commencé à obtenir les réponses que je cherchais. »

Les jeunes ahmadis doivent prendre en considération que, s’ils cherchent à acquérir des connaissances de manière approfondie, ils trouveront des réponses au lieu de se laisser influencer par des opinions des autres. Certains jeunes sont en effet influencés par les autres.

Elle dit : « J’ai commencé à prier pour qu’Allah me montre un signe. »

C’est aussi une excellente source d’orientation et de recherche du bon chemin. Qu’il s’agisse d’anciens ahmadis ou de nouveaux, nous devons demander à Allah de maintenir notre foi forte, de nous montrer des signes et de nous guider.

« Pendant cette période, dit-elle, j’ai fait beaucoup de rêves. Dans un rêve, j’ai vu que j’étais au bord d’une rivière, Sa Sainteté le quatrième Calife, qu’Allah lui fasse miséricorde, se trouvait sur l’autre rive et visitait une salle. Je désirais traverser la rivière vers l’autre rive, mais le courant était trop fort. Le quatrième Calife m’a rassuré en disant que Dieu n’abandonne pas Son serviteur. Sur ce, le cours d’eau s’est arrêté, me permettant d’atteindre l’autre côté. De plus, dans un autre rêve, j’ai vu le cinquième Calife et cela m’a profondément marquée. Dans encore un autre rêve, j’ai vu ma grand-mère me demandant de me souvenir d’elle lorsque j’irai à Islamabad. Tous ces rêves étaient des signes évidents pour moi, et c’est ainsi que j’ai prêté allégeance. »

Allah l’a prise par la main pour la guider vers l’Ahmadiyya et a renforcé sa foi. N’est-ce pas là un signe du soutien divin ?

Dans un pays en Afrique, Allah a renforcé la foi d’une personne après lui avoir permis d’accepter l’Ahmadiyya dans son village. M. Jabir est un ahmadi de la Jama’at de Taka dans la région de Dori, au Burkina Faso. Alors qu’il travaillait dans les champs, des terroristes l’ont capturé, menaçant de le tuer comme ils l’avaient fait la veille à Mahdiabad avec d’autres ahmadis. En vérifiant son téléphone portable, ils ont découvert les discours des prédicateurs de la Jama’at. Après avoir écouté ces discours, ils ont déclaré qu’ils recherchaient tous ceux qui prêchaient l’Ahmadiyya à la radio. Ils ont demandé l’adresse du père du jeune ahmadi et lui ont dit qu’ils viendraient dans son village le lendemain. Jabir a emmené la famille de son père à Muhammadabad, où se trouve la population de la Jama’at de Dori. Il a abandonné sa maison et tous ses biens. Le lendemain, les terroristes sont venus dans son village, ont obtenu de force l’adresse de sa maison auprès d’une personne, et s’y sont rendus. Ils ont fouillé toute la maison, jeté les affaires dehors, et ont proféré des menaces de mort à l’encontre de tout ahmadi présent. Cependant, Jabir et sa famille avaient réussi à s’échapper et ils vivent actuellement à Mohammadabad sous la protection de la Jama’at.

Les martyrs du Burkina Faso n’ont pas affaibli la foi des ahmadis en sacrifiant leur vie ; au contraire, leur foi se renforce chaque jour. Ces personnes ont laissé derrière elles tous leurs biens, tout ce qu’elles possédaient dans leurs maisons, ainsi que leurs moyens de subsistance, mais elles n’ont pas abandonné pour autant leur foi. Elles n’ont embrassé l’Ahmadiyya que quelques années de cela mais leur progression dans la foi ne fait que s’accentuer. C’est véritablement la volonté d’Allah qui fortifie ainsi leur conviction.

D’une part, nous sommes témoins des preuves de la force de la foi malgré l’opposition à l’Ahmadiyya, tandis que d’autre part, nous observons fréquemment comment Dieu ouvre les cœurs des individus pour qu’ils acceptent le Messie Promis (a.s.).

Le Messie Promis (a.s.) affirme que c’est [l’époque] de l’avènement d’un prophète et qu’Allah vous aidera [dans cette quête].

Yeluke se trouve en Centrafrique. Le Mou’allim [affecté là-bas] relate ceci : « Nous avons entrepris de prêcher dans la région, attirant une assemblée d’environ une centaine de personnes. J’ai prononcé un discours sur les signes de la venue du Messie Promis (a.s.), suivi de séances de questions-réponses. L’imam principal, M. Samsa Oumar, a sollicité la permission de s’exprimer, débutant son discours par le verset « Jâ’al-haq-qou wazahaqal-bâtil in-nal-bâtila kâna zahouqâ ». Il a déclaré : « Nous n’avions jamais été exposés au message que vous avez présenté, ni ne l’avions-nous étudié. Louange à Dieu ! La vérité est maintenant arrivée dans notre village. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) nous avait instruit : « Quand l’Imam Mahdi (a.s.) apparaîtra, acceptez-le sur-le-champ. » Ainsi, quarante de mes suivants et moi-même entrons en ce jour au sein de la Jama’at Ahmadiyya. Qu’Allah nous permette de persévérer sur cette voie de la vérité. »

C’est ainsi que les gens s’engagent dans la communauté.

Comment Allah attire-t-Il les opposants à la Jama’at ? De nombreux incidents de ce type se produisent.

Kolikoro est une région du Mali. Il s’y trouve un lieu-dit appelé Namana. Cette année, la Jama’at de Kolikoro a organisé sa Jalsa régionale, et des annonces préalables ont été diffusées à la radio. En raison de l’éloignement de ce village, la réception radio peut varier, mais cette fois-ci, le message radio a été bien capté. Un ami non ahmadi, du nom de Sidiki Diarra, a décidé de participer à la Jalsa.

Il avait un ami qui le tentait de le persuader de ne pas écouter les enseignements de l’Ahmadiyya, prétendant qu’il ne fallait pas écouter son message car les ahmadis étaient considérés comme des infidèles. Malgré ces objections, les deux amis ont décidé de participer à la Jalsa et ont parcouru une distance de quatre-vingts kilomètres, bravant l’absence de routes. Ils sont arrivés sur le lieu de la Jalsa deux jours avant l’événement. Le président local et les membres de la Jama’at leur ont offert l’hospitalité, leur présentant l’Ahmadiyya avant même le début de la réunion. Pendant les journées de la Jalsa, ils ont écouté des discours. Ils ont été profondément impressionnés en observant les prières nocturnes (Tahajjoud), ainsi que l’amour mutuel et la sincérité au sein de la Jama’at. On l’a invité à exprimer son point de vue le dernier jour de la réunion. Il a partagé toute l’expérience et a annoncé son adhésion à l’Ahmadiyya. Immédiatement après, son compagnon a souhaité expliquer quelque chose. Il a alors admis qu’à l’origine, il était venu pour détourner son ami, mais maintenant, il était lui-même convaincu par l’Ahmadiyya et avait également embrassé cette foi. »

Le Congo Brazzaville est un autre pays d’Afrique. Un jeune homme y a achevé ses études secondaires et s’est ensuite engagé dans l’apprentissage du christianisme auprès d’un missionnaire catholique. Par la suite, il devait poursuivre, par l’entremise de l’Église, ses études universitaires après avoir suivi une formation missionnaire. Pendant cette période, il est entré en contact avec notre missionnaire local. « Nous avons commencé à lui exposer les enseignements de l’Ahmadiyya, dit celui-ci. Il a constaté que ni lui ni son enseignant-missionnaire n’avaient de réponse aux arguments présentés par la Jama’at Ahmadiyya. Ainsi, au lieu de devenir missionnaire chrétien, il a prêté allégeance et a rejoint la communauté Ahmadiyya, devenant maintenant un prédicateur de l’Ahmadiyya. »

Un programme de prédication a été organisé dans l’une des régions de Tambakonda, au Sénégal. On raconte qu’il y a quelques années, un homme avait accepté l’Ahmadiyya avec sa femme et ses enfants, mais les habitants du village s’y opposaient. Cette année, un programme de prédication a été fait en rencontrant à plusieurs reprises le chef du village et l’imam. Des chefs de village, des imams et des gens ordinaires y ont été également invités. Les Mou’allims ont prononcé des discours sur les thèmes de l’état actuel de l’islam, de la nécessité du Messie Promis, de la venue du Messie Promis et du rôle de la communauté Ahmadiyya dans le développement de l’islam. Ensuite, il y a eu une séance de questions et réponses. Des gens sont venus des villages voisins et ont déclaré qu’ils avaient entendu le nom d’Ahmadiyya dans le pays voisin de la Gambie mais qu’ils ne connaissaient pas ses croyances, etc. Aujourd’hui, après avoir entendu les explications sur les croyances de la Jama’at lors de cette réunion, sans poser de questions, ils ont annoncé leur intention de rejoindre l’Ahmadiyya. L’Imam du village s’est alors levé et a proclamé la vérité sur l’Ahmadiyya. Le chef de son village a annoncé son entrée dans l’Ahmadiyya avec sa famille et a déclaré que si quelqu’un avait des doutes parmi tous ceux présents, il devait le déclarer ici, sinon il n’y aurait plus d’excuses plus tard. Par la suite, tous ceux présents et les membres de leurs familles ont embrassé l’Ahmadiyya.

C’est ainsi qu’Allah guide les gens en les attrapant par la main.

L’Ouzbékistan est l’un des États russophones. Mouslim Mansour est un nouveau converti. Il relate : « J’appartenais à l’école [de jurisprudence] de l’Imam Abou Hanifah. Un jour, mon ami m’a emmené chez un enseignant ahmadi pour apprendre l’arabe. Parallèlement à mon apprentissage de l’arabe, je n’arrêtais pas de poser des questions à mon enseignant sur l’islam. J’ai reçu de si bonnes réponses que mon cœur a été satisfait. » Seule la communauté Ahmadiyya présente des réponses bonnes et logiques qui font appel au cœur et à la vérité, car le Messie Promis (a.s.) nous a donné ces réponses et les a expliquées.

« J’ai demandé où se trouvait la source originale de ces réponses notre enseignant nous a alors présenté la Jama’at Ahmadiyya. Mon cœur était d’ores et déjà satisfait. J’ai fait la bai’ah et j’ai embrassé l’Ahmadiyya. Priez qu’Allah m’accorde la constance sur cette voie. »

Allah prouve non seulement la vérité du Messie Promis aux gens, mais montre également des signes de Son soutien au système du Califat et renforce la foi de ces gens au préalable à travers un rêve.

Tambacounda est une région du Sénégal. Les Mou’allims s’y sont rendus en tournée de prédication. Les Mou’allims ont présenté la Jama’at. Un certain Mamadou Diallo, a demandé : « Êtes-vous de la Jama’at Ahmadiyya ? » Le Mou’allim a répondu par l’affirmative, et M. Diallo a déclaré qu’il avait rêvé qu’une personne lui disait que de toutes les communautés de l’islam, l’Ahmadiyya est la vraie et représente l’islam ; et qu’il devait embrasser l’Ahmadiyya. « Le lendemain, vous êtes venus, dit-il. Donc, il doit y avoir une part de vérité là-dedans. » Le Mou’allim lui a montré des photos de son téléphone portable et lui a également montré la photo des Califes. Après avoir vu ma photo, il a dit que c’était la personne qui était apparue dans son rêve et qui lui disait qu’il était le Calife de la Jama’at Ahmadiyya. En relatant cet incident, ses yeux sont devenus humides et il est devenu très ému ; il a annoncé son entrée avec sa famille dans l’Ahmadiyya. Maintenant, il prêche aussi le message de l’Ahmadiyya.

Voici un autre incident d’acceptation de l’Ahmadiyya à travers un rêve au Congo Kinshasa, un pays complètement différent, à plusieurs centaines de kilomètres de là. Le président de la Jama’at, Basim Munir, est un ahmadi issu du christianisme. Il relate : « Quand les missionnaires ahmadis sont arrivés ici, je considérais l’islam comme une religion de terroristes. »

Ceci est la propagande des non musulmans au sujet de l’islam. « Mais l’islam dont parlaient les prédicateurs ahmadis était des plus sublimes pour moi. Et d’ailleurs j’en avais déjà assez du christianisme. En voyant tout cela, j’étais très inquiet, alors j’ai commencé à prier. Pendant ce temps, une nuit, j’ai rêvé qu’un saint homme venait et me disait de les quitter et de venir de ce côté. Allah m’a fait comprendre le sens en disant : « Tu dois abandonner le christianisme et venir à l’Ahmadiyya. » J’ai donc pris l’engagement et rejoint l’Ahmadiyya.

A présent le Tchad, un autre pays d’Afrique. Voici un récit de ce pays sur Abdoullah Moussa, qui appartient à une tribu arabe. Le missionnaire en charge relate : « Quelques mois de cela, notre prédicateur local était allé à sa rencontre. Mou’allim s’est rendu dans sa région dans le cadre du travail de [l’ONG] Humanity First. Quand le Mou’allim s’est rendu dans sa région pour la deuxième fois, il lui a offert la traduction arabe du livre du Messie Promis (que la paix soit sur lui), « La philosophie des enseignements islamiques » Après quelques semaines, Abdoullah est venu dans la capitale du Tchad et a contacté le Mou’allim et lui a posé des questions sur la mort du Christ et a dit : « J’avais interrogé de nombreux savants sur la mort de Jésus mais personne ne m’avait donné de réponse satisfaisante. » Il séjourné chez le Mou’allim la nuit. Tout au long de la nuit, il n’a cessé de poser des questions sur la Jama’at Ahmadiyya et le Messie Promis (a.s.) et a déclaré : « Je prie qu’Allah me guide. » Le matin, après la prière du Fajr, il a dormi un moment et s’est soudainement réveillé et a dit au Mou’allim : « J’ai entendu une voix dans mon rêve qui disait : « Ya’ti mim-ba’dismouhou Ahmad ».

Le Mou’allim a expliqué que ce verset est aussi une preuve de l’authenticité du fondateur de la Jama’at l’Ahmadiyya. M. Abdoullah a dit : « Dieu m’a guidé. » Il sait lire et écrire en arabe. Quoi qu’il en soit, ceci est également un des sens du verset et il est devenu ahmadi.

Les Îles Marshall sont dans les environs du continent Américain. Le missionnaire a contacté Haram Lajar, un enseignant dans un lycée aux Îles Marshall, pour traduire un verset du Saint Coran en langue marshallaise. Il s’est rendu chez Haram Lajar pour faire traduire ce verset ; ce dernier a été surpris et a eu peur quand il a su qu’il s’agissait en fait d’un verset du Coran, car l’islam était complètement nouveau pour lui. Il a exprimé sa crainte de traduire quelque chose de religieux, surtout en raison de la forte différence entre la Bible et le Coran. Malgré cela, il a procédé à la traduction. Après quelques mois, le missionnaire a commencé à apprendre la langue marshallaise auprès de Haram Lajar. « Il venait à la mosquée pour m’enseigner, dit le missionnaire. À cette époque, nous parlions souvent de l’islam. Je lui ai fait découvrir les enseignements du Saint Prophète, grâce auxquels il s’est familiarisé aux enseignements de l’islam. »

Quelques temps de cela, j’ai demandé au missionnaire des îles Marshall de traduire le livre « Nos enseignements » du Messie Promis (a.s.) en langue marshallaise. Comme les nouveaux ahmadis nécessitent beaucoup de formation.

Le missionnaire relate : « J’en ai parlé à Lajar et il a accepté de m’aider. Son attitude envers l’islam a complètement changé. Il a mentionné ses soucis concernant son travail. Je lui ai suggéré de prier en utilisant le nom d’Allah au lieu de celui de Jésus (pssl). Après avoir suivi cette recommandation, il a persisté dans ses prières. Quelques semaines plus tard, un nouveau département a été créé au ministère de la Culture, et il a réussi à obtenir un poste dans son domaine dès qu’il a postulé. Il déclare que lorsqu’il prie, il évite de mentionner le nom de Jésus (pssl) et préfère plutôt invoquer directement Dieu. Finalement, il a reçu l’approbation pour le poste. Suite à ce signe d’acceptation de sa prière et après avoir lu les paroles du Messie Promis, Lajar a prêté le serment d’allégeance. En outre, il a achevé la traduction du livre du Messie Promis « Nos enseignements », en langue marshallaise.

C’est ainsi qu’Allah guide les cœurs vers l’islam et le Messie Promis (a.s.). Naguère, le christianisme visait à conquérir le monde ; mais les chrétiens se rallient désormais sous le drapeau du Prophète Muhammad (s.a.w.). Malgré cela, certains leaders religieux demeurent aveugles : nous laissons leur sort entre les mains d’Allah. Par la grâce d’Allah et grâce au Messie Promis (a.s.), le message de l’islam est destiné à se répandre et à prospérer à travers le monde via la Jama’at Ahmadiyya. C’est une œuvre divine que personne ne pourra arrêter, si Dieu le veut.

Cependant chaque ahmadi doit comprendre qu’il ne suffit pas tout simplement d’accepter la revendication du Messie Promis (a.s.) : nous devons aussi incarner ces changements dans notre vie qui reflètent véritablement les enseignements envoyés par Allah. Il faut devenir une illustration pratique de la Sounnah du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Ce n’est que lorsque nous incarnons ces enseignements dans notre vie quotidienne que nous pourrons véritablement devenir les héritiers des bénédictions d’Allah. Qu’Allah en nous accorde la possibilité.

Continuez également à prier pour les Palestiniens : qu’Allah les délivre de l’oppression qui leur est infligée. On dit qu’il y aura un cessez-le-feu pour quelques jours afin de leur faire parvenir les nécessités de la vie. Mais que se passera-t-il après cela ?

Après leur avoir fourni de l’aide, vont-ils les tuer ? Les intentions de l’Etat israélien semblent dangereux car un conseiller spécial de son gouvernement a annoncé hier qu’il démissionnera s’il n’y avait pas de guerre immédiate après ce cessez-le-feu. Voilà donc leurs pensées.

Les grandes puissances parlent avec une apparence de sympathie, mais elles ne veulent pas rendre justice et ne prennent pas cette affaire au sérieux. Ils croient que ce conflit se limitera à cette région. Or, ceux doués d’intelligence commentent que cette guerre ne se limitera pas seulement à ces zones, mais qu’elle s’étendra également à l’extérieur et atteindra leurs pays.

Les États musulmans commencent à se prononcer : le roi saoudien a affirmé que les musulmans doivent parler d’une seule voix. Il est nécessaire de créer cette voix unifiée et de faire des efforts concertés pour cela. S’ils en ont pris conscience, qu’Allah leur accorde la capacité de concrétiser ce sentiment. En tout cas, soyez très assidus dans vos prières.

Après la prière du vendredi, je dirigerai quelques prières funéraires en absence des dépouilles des défunts. Le premier décédé se nomme Abdul Salam Arif : il était missionnaire et est décédé récemment à l’âge de 54 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Il était Musi par la grâce d’Allah. L’Ahmadiyya est entré dans sa famille par son arrière-grand-père maternel, le respecté Haji Hassan Khan, qui a accepté l’Ahmadiyya en 1937, à l’époque du second Califat. L’épouse du défunt est également décédée. Allah leur a accordé deux fils, qui ont tous deux mémorisé le Coran. L’un d’entre eux est missionnaire et le deuxième est également un Wâqif-e-Zindagi, à ma connaissance. Son fils, Hafiz Abdul Munim, qui est missionnaire, relate : « Il était très aimant et nous a élevés avec amour. Non seulement il traitait ses enfants avec amour, mais il entretenait également de bons liens avec les membres de sa famille et avait une relation affectueuse avec eux. Il avait une relation amicale avec les gens en général. C’est pour cette raison qu’à sa mort, de nombreuses personnes étaient présentes pour ses funérailles et ont parlé de leur relation avec lui. Il a fermement établi l’amour et l’honneur d’Allah, de Son Messager (sa), du Messie promis (a.s.) et du Califat dans nos cœurs à tel point que cet amour ne sortira jamais de nos cœurs. En fait, il nous a même dit que nous devrions enjoindre la même chose à nos enfants. »

Les deux frères ont dédié leur vie ; en effet, l’autre frère l’a fait, lui aussi.

Le fils du défunt relate : « Lorsque notre mère est décédée, il nous a conseillé d’être très patients, et il l’a été lui aussi. »

Raja Mubarak, l’un de ses amis missionnaires, relate : « J’étais son camarade de classe et j’ai passé beaucoup de temps à la Jami’a et sur le terrain avec lui ; il avait une personnalité angélique. Il était remarquable par son niveau d’adoration et sa piété. J’ai beaucoup appris de lui. Il parlait d’une manière extrêmement courtoise, toujours avec des arguments solides et ne se disputait jamais avec personne. Les gens se querellaient avec lui ou le traitaient injustement, mais il les accueillait toujours chaleureusement et n’essayait jamais de les humilier ou de les déshonorer. Il prenait grand soin des autres.

C’est en effet la qualité que doit posséder un véritable missionnaire. Il ajoute : « Partout où il a vécu, il a inculqué l’amour du Califat dans le cœur de centaines de personnes. Il les formait si bien qu’à sa mort, des gens sont venus de divers endroits où il avait servi et ont pleuré abondamment en mentionnant Mourabbi Sahib et ont dit que leurs communautés étaient devenues orphelines. Il parcourait à pied de nombreux kilomètres. Il parcourait 5 ou 10 kilomètres à pied et lorsque les gens lui disaient que la communauté prenait en charge les frais de déplacement et qu’il pouvait donc prendre un rickshaw, il répondait : « Pourquoi cela vous tourmente si j’économise l’argent de la communauté ? » Ses tournées à pied s’étalaient sur plusieurs kilomètres.

Qu’Allah le Tout-Puissant élève son statut et qu’Il accorde à la Communauté des missionnaires aussi loyaux et travailleurs. Puisse-t-Il également permettre à ses enfants de poursuivre ses bonnes actions.

Le deuxième défunt se nomme M. Muhammad Qasim Khan, qui réside actuellement au Canada et qui était l’ancien Naib Nazir Bait-ul-Maal Kharch et avait maintenant pris sa retraite. Il est décédé à l’âge de quatre-vingt trois ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.

Il était le fils de M. Nazar Ahmad Khan et le gendre de Qazi Muhammad Nazir Lailpuri Sahib. Le fils du défunt, Muhammad Khalid Khan, déclare : « Notre père a vécu à l’époque de quatre Califats. Pendant toute l’ère du troisième Califat, il a occupé le poste de secrétaire privé. Il a également eu l’occasion de servir le pays et sa communauté en tant que capitaine de la Furqan Force. (Cette force a été créée à l’époque de la guerre et il en faisait partie). Il accordait une grande attention aux cinq prières quotidiennes et à la récitation du Coran, et il attirait également l’attention de ses enfants sur ce point. Il était un exemple extraordinaire de simplicité et de confiance. Il encourageait également ses enfants à se lier au Califat. Il était comme une épée dégainée pour le Califat. Qu’Allah le Tout-Puissant lui accorde Son pardon et Sa miséricorde et permette à ses enfants de poursuivre ses actions vertueuses.

La prochaine mention concerne un poète très célèbre de notre communauté, M. Abdul Karim Qudsi, qui est décédé récemment. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. L’Ahmadiyya est entré dans la famille du défunt par l’intermédiaire de son père, M. Allah Ditta, qui a fait la bai’at sur les mains de Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) en 1934.

Après être entré dans le giron de l’Ahmadiyya, il a mené sa vie comme un Wâqif-e-Zindagi. Il se consacrait toujours à la prédication et a aidé de nombreuses familles à se convertir à l’Ahmadiyya. Il a continué à servir la communauté toute sa vie avec un esprit de dévouement.

Son épouse se nomme Bushra Karim et leur Nikâh a été prononcé par Sa Sainteté le troisième Calife (rh). Ils ont quatre enfants ; l’un de leurs fils, Abdul Kabir Qamar Sahib, est missionnaire et enseigne actuellement à la Jamia Ahmadiyya Rabwah. Qudsi Sahib a également servi la communauté ; il a été pendant 30 ans le secrétaire aux finances de la communauté de Rachna Town, Lahore. Il a également occupé d’autres fonctions. Il était un très bon poète et a composé de nombreux recueils qui ont été publiés, mais l’un de ses services notables a été la traduction en ourdou et en pendjabi de la Qasidah « Ya ‘ayna faydil-lâhi wa’l-‘irfâni ». En outre, il a également traduit 313 versets du recueil Dourr-e-Samîn en pendjabi.

On dit qu’à un moment donné de sa vie, son attachement à la communauté s’état relâché. Il a lui-même écrit qu’en 1968, il a quitté son village, Kurtopanduri, et s’est rendu à Lahore pour y trouver un emploi. À son arrivée, ses pensées et ses idées sont devenues plus laïques. En conséquence, il se rendait parfois à la mosquée pour faire ses prières et parfois non, car la mosquée était située à une certaine distance.

De même, il lui arrivait de faire la prière du vendredi et parfois de la manquer. Il raconte qu’une fois, il a été invité à un repas chez un ami un vendredi et qu’il y avait une mosquée non ahmadie à proximité et qu’ils sont donc allés y faire la prière du vendredi. La situation du Mollah qu’il a décrite est toujours la même aujourd’hui. Le Mollah a passé la moitié de son sermon à critiquer [la compagnie] Shezan. Shezan est une entreprise de jus de fruits ahmadie et ses usines appartiennent à des ahmadis. Quoi qu’il en soit, il affirme que le Mollah a notamment mentionné que les ahmadis mettent du sable de Rabwah dans le jus de Shezan et qu’ils ne devraient donc jamais le boire. Le défunt relate qu’il a écouté le sermon mais qu’il est parti sans faire les prières derrière ce Mollah. Son ami lui a demandé ce qui s’était passé et il lui a répondu : « N’as-tu pas entendu les absurdités proférées par le Mollah ? » Son ami lui a dit de ne pas s’inquiéter car ils disaient toujours ce genre de choses. Quoi qu’il en soit, il a pris son repas et lorsqu’il et sorti après avoir mangé, il a vu le Mollah debout devant une épicerie en train de boire du jus Shezan.

Il raconte qu’il n’a pas pu s’empêcher d’aller voir le Mollah et de lui demander pourquoi il s’était tant opposé au jus de la marque Shezan auparavant alors qu’il en buvait maintenant lui-même. Le Mollah a répondu que le médecin lui avait conseillé de ne rien boire avec de la saccharine (édulcorant artificiel), mais de boire du jus de Shezan, car il s’agissait d’une boisson à base de jus pur, et qu’il le buvait donc en guise de médicament. Le défunt l’a ensuite interrogé sur le sable de Rabwah mélangé à la boisson. Le Mollah s’est mis à rire et a dit que s’ils ne proféraient pas de telles choses, comment subvenir à leurs besoins ? » Ils prétendent que nous gérons [mal] une entreprise, tandis que ce sont eux qui sont coupables. Quoi qu’il en soit, il existe de nombreux témoignages de ce type.

Le défunt était très attaché au Califat. Il s’efforçait également d’inculquer cet attachement à ses enfants et à sa descendance. Comme je l’ai mentionné, il était un poète très connu de la communauté, ce qu’il considérait comme un grand honneur, et il récitait souvent ses poèmes dans les réunions de poésie de la communauté. Il a eu l’occasion d’écrire de nombreux poèmes sur la communauté. Qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde.

Le prochain défunt est M. Mian Rafiq Ahmad Gondal. Il est décédé récemment à l’âge de 81 ans.

Par la grâce d’Allah, il était Moussi. L’Ahmadiyya est entré dans sa famille par l’intermédiaire de son grand-père, Hazrat Mian Khuda Bakhsh Gondal Sahib (r.a.) de Kotoman. Il était le seul ahmadi de sa famille à l’époque. L’épidémie de la peste s’était répandue à l’époque du Messie Promis (a.s.) et le grand-père du défunt a développé des furoncles causés par la peste. Je mentionnais ici différents signes et cet incident particulier est justement un autre signe. Il se rendait à Behra pour se faire soigner et c’est là qu’il lut un extrait du Messie Promis (a.s.) qui mentionnait que quiconque entrait dans ses quatre murs serait sauvé de cette épidémie. Il rentra chez lui et annonça à tout le monde qu’il partait pour Qadian. Lorsqu’il arriva à Qadian, le Messie Promis (a.s.) était assis dans la mosquée Mubarak et écrivait quelque chose à ce moment-là. Il voulait dire quelque chose, mais comme le Messie promis (a.s.) était occupé, il n’a rien dit. Quand le Messie Promis (a.s.) termina son travail, il se présenta et l’informa qu’il était venu le rencontrer après avoir lu son écrit dans lequel il avait déclaré que quiconque entrerait dans ses quatre murs serait protégé de la peste. Après un échange, il a fait la bai’at (serment d’allégeance), et alors, les furoncles (causés par la peste) ont été guéris. Il considérait cela comme un signe de la véracité du Messie Promis (a.s.) et le mentionnait toujours.

Mian Rafiq Gondal et son fils avaient été saisis par des étudiants à Lahore qui les ont battus. En fait, pendant que les étudiants battaient son fils, il est sorti de sa maison pour le protéger et il a également été blessé : ils lui ont cassé le bras. Ils ont donc enduré des persécutions physiques pour le bien de la communauté. Il était le gendre de M. Malik Umar Malik Khokhar.

La première femme de M. Malik Umar était la fille de Hazrat Mir Ishaq Sahib (r.a.). Il a eu un fils et deux filles. Son fils et sa fille résident aux États-Unis, et son autre fille, Rifat Sultana, est mariée au Dr Mashood Ahmad, qui travaille à l’hôpital Fazl-e-Umar de Rabwah. Sa femme écrit : « Il faisait régulièrement la Salât et les prières de Tahajjoud. Il s’occupait des pauvres. Qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde, et qu’Allah permette à sa descendance de perpétuer ses bonnes actions.

La dernière défunte que j’évoquerai est la respectable Mme Nasima Laiq des États-Unis. Elle était l’épouse du respecté Sayyid Laiq Ahmad Sahib, qui est tombé en martyr à Model Town, Lahore. Elle est décédée récemment. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Elle est née à Bhagalpur, en Inde. Son père, M. Abul Hasan, n’était pas ahmadi, mais sa mère, Mme Amatul Bara, a prêté allégeance, et la défunte a également rejoint la communauté.

Au moins, à cette époque, il y avait des gens honnêtes qui ne faisaient pas pression sur leurs épouses pour qu’elles expliquent pourquoi elles avaient accepté l’Ahmadiyya. Quoi qu’il en soit, sa mère a accepté l’Ahmadiyya et, en raison de sa foi inébranlable et de son lien étroit avec le Califat, toutes ses filles ont été mariées à des familles ahmadies. Toutes les sœurs de la défunte étaient ahmadies. Sa fille, Humairah, vit aux États-Unis, dit-elle : « Elle était entièrement dévouée à la communauté et à l’institution du Califat. Elle avait consacré sa vie au service de sa foi ; elle était l’incarnation de l’amour véritable pour la communauté et l’humanité. Son cœur était rempli de compassion, en particulier pour les pauvres et les nécessiteux. Elle déployait tous ses efforts pour avoir un impact positif sur tous ceux qui l’entouraient. »

Nazar Sahiba, l’une de ses filles vivant ici à Walsall, au Royaume-Uni, raconte : « Elle était très sincère et loyale envers le Califat et montrait toujours de l’obéissance au système de la communauté. C’était une femme très courageuse qui disait toujours ce qui était juste et ne reculait jamais.

Elle n’aimait pas les mauvaises coutumes et les innovations et conseillait toujours ses enfants à ce sujet, disant que chaque musulman ahmadi devait s’abstenir de toute forme d’action futile. Par la grâce d’Allah, elle était une Moussiah. Elle laisse derrière elle quatre fils et quatre filles. L’un de ses fils vit aux États-Unis, et il nous accompagne lors de nos tournées et sert très assidûment. Qu’Allah accorde Son pardon et Sa miséricorde à la défunte, et qu’Il permette à ses enfants de perpétuer ses bonnes œuvres.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)