Sermons 2024

Les fruits des sacrifices financiers

Dans son sermon du 05 janvier 2024, Sa Sainteté le Calife a évoqué les bénédictions divines découlant des sacrifices dans la voie de Dieu.

Sermon du vendredi 05 janvier 2024, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a cité les versets 11 à 13 du chapitre 61 du Coran avant d’entamer son sermon.

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا هَلْ أَدُلُّكُمْ عَلَىٰ تِجَارَةٍ تُنْجِيكُمْ مِنْ عَذَابٍ أَلِيمٍ

ؤْمِنُونَ بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ وَتُجَاهِدُونَ فِي سَبِيلِ اللَّهِ بِأَمْوَالِكُمْ وَأَنْفُسِكُمْ ۚ ذَٰلِكُمْ خَيْرٌ لَكُمْ إِنْ كُنْتُمْ تَعْلَمُونَ

يَغْفِرْ لَكُمْ ذُنُوبَكُمْ وَيُدْخِلْكُمْ جَنَّاتٍ تَجْرِي مِنْ تَحْتِهَا الْأَنْهَارُ وَمَسَاكِنَ طَيِّبَةً فِي جَنَّاتِ عَدْنٍ ۚ ذَٰلِكَ الْفَوْزُ الْعَظِيمُ

La traduction de ces versets est comme suit : « Ô vous qui croyez ! Vous indiquerai-Je un marché qui vous sauvera d’un châtiment douloureux ? Que vous croyiez en Allah et en Son Messager, et luttiez pour la cause d’Allah avec vos biens et vos personnes. Cela vaut mieux pour vous, si seulement vous saviez. Il vous pardonnera vos péchés, et vous fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux, et dans des habitations pures et agréables situées dans les Jardins d’Éternité. C’est là le triomphe suprême. » (Saint Coran, chapitre 61, versets 11 à 13)

Le Messie Promis (a.s.) explique : « J’ai été suscité sur les pas du Messie de la dispensation de Moise (a.s.). Jésus (a.s.) a enseigné la compassion et le pardon ; de même j’ai été suscité comme Messie de Muhammad (s.a.w.) [pour inculquer] les valeurs que sont la sympathie, la clémence, la réconciliation et la paix et pour mettre fin aux guerres religieuses. Nous vivons l’époque de la diffusion des préceptes coraniques et non pas celui du Jihad par l’épée, mais du Jihad par la plume et de la prédication pour diffuser les préceptes de l’islam. »

Les sacrifices de vie, de biens, de temps et d’honneur sont nécessaires pour perpétuer ce Jihad ; ils sont tout aussi nécessaires que les sacrifices l’étaient au début de l’islam.

En cette époque, l’on remue ciel et terre afin de favoriser la croissance économique, conduisant ainsi les individus à délaisser la religion au profit d’un intérêt accru pour les réalités terrestres. La société s’investit excessivement dans la quête effrénée de la réussite économique et du bien-être matériel. Dans un tel contexte, ce sont les sacrifices pour la diffusion du message de la religion qui sont les moyens pour mériter la proximité de Dieu, formant ainsi le commerce le plus bénéfique, comme Il l’explique notamment dans ces versets que j’ai cités.

Nous vivons l’époque du Messie Promis (a.s.) où le Jihad par les biens est une tâche particulièrement importante. Ce Jihad-ci favorise également le sacrifice du Nafs (l’ego) et fait mériter le plaisir et la proximité de Dieu.

En maints versets dans le Coran, Allah nous a sensibilisés quant à l’importance des sacrifices financiers. Il déclare :

وَمَا لَكُمْ أَلَّا تُنْفِقُوا فِي سَبِيلِ اللَّهِ

« Qu’avez-vous que vous ne dépensez pas dans la voie d’Allah ? » (57 : 11)

Allah nous rappelle que tout émane de Sa personne : c’est Lui notre pourvoyeur et Qui nous demande des sacrifices dans Sa voie pour nous récompenser. Si nous avons la foi et la certitude en Dieu, il nous incombe de dépenser dans Sa voie.

Allah émet des avertissements en ces termes :

وَأَنْفِقُوا فِي سَبِيلِ اللَّهِ وَلَا تُلْقُوا بِأَيْدِيكُمْ إِلَى التَّهْلُكَةِ

« Et dépensez pour la cause d’Allah, et ne vous jetez pas de vos propres mains dans la ruine. » (2 : 196)

Ceux qui n’offrent pas dans la voie divine ces biens octroyés par Dieu s’invitent leur propre destruction.

De nos jours, c’est le Jihad financier qui est un moyen d’accomplir le Jihad du Nafs. Quand une personne se dévoue au développement de sa foi en renonçant à ses nombreux désirs, elle s’engage dans un Jihad intérieur. En investissant dans les bienfaits d’Allah, elle assure à elle-même et à sa descendance une part dans d’innombrables bénédictions. Allah n’est redevable envers personne. Il présente un commerce porteur de profits tant dans cette vie que dans l’Au-delà et qui préserve de la sanction divine.

Les échanges matériels ne visent qu’à obtenir des bénéfices matériels, mais le commerce effectué avec Allah nous rend dignes des récompenses en ce monde et dans l’Au-delà. Comme je l’ai dit, Allah n’est redevable envers personne, mais Il rend en multipliant les [sommes] sacrifiées de manière altruiste. Il déclare dans le Saint Coran :

وَمَثَلُ الَّذِينَ يُنْفِقُونَ أَمْوَالَهُمُ ابْتِغَاءَ مَرْضَاتِ اللَّهِ وَتَثْبِيتًا مِنْ أَنْفُسِهِمْ كَمَثَلِ جَنَّةٍ بِرَبْوَةٍ أَصَابَهَا وَابِلٌ فَآتَتْ أُكُلَهَا ضِعْفَيْنِ فَإِنْ لَمْ يُصِبْهَا وَابِلٌ فَطَلٌّ ۗ وَاللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرٌ

« Et le cas de ceux qui dépensent leurs biens pour chercher le plaisir d’Allah et pour fortifier leur âme est pareil à celui d’un jardin situé sur un coteau. La pluie abondante tombe dessus, le faisant rapporter des fruits doublement. Et si une grosse pluie ne l’arrose pas, alors une pluie fine suffit. Et Allah voit bien tout ce que vous faites. » (Saint Coran, chapitre 2, verset 266)

Aujourd’hui, grâce à la miséricorde d’Allah, les ahmadis sont les seuls à saisir pleinement l’importance des sacrifices financiers au service de leur foi. Leurs contributions, même modestes comme la rosée, sont abondamment bénies par Allah, comme en témoigne la croissance continue de la communauté. Il s’agit de gens pauvres qui offrent en sacrifice des sommes modiques qu’Allah leur rend au centuple. Les exemples abondent, montrant que les ahmadis les plus démunis ou disposant de ressources limitées sont souvent les plus enclins au sacrifice. C’est une réalité que j’explique de temps à autre.

Aujourd’hui, je citerai des exemples qui devraient rappeler aux ahmadis plus fortunés quelles sont leurs normes. Quand un ahmadi défavorisé sacrifie son argent, il entreprend un jihad contre son Nafs, contre sa personne. En Afrique, au Pakistan et en Inde, d’innombrables ahmadis font des sacrifices financiers même lorsqu’ils souffrent de la faim. Certains préfèrent faire des dons plutôt que d’acheter des médicaments, même si eux ou leurs enfants sont malades. Allah ne laisse pas ces sacrifices sans récompense : parfois ils deviennent si rapidement bénéficiaires des grâces divines qu’ils en restent bouche bée, renforçant ainsi leur foi.

Aucun ahmadi faible ne doit soupçonner qu’Allah ne bénirait pas un sacrifice consenti avec de bonnes intentions. Les trésors d’Allah sont infinis et Il n’a pas besoin de nos quelques sous. Ces sacrifices exigés par Allah nous ouvrent la porte pour hériter davantage de bénédictions.

Le Messie Promis (a.s.) a instillé cet esprit de sacrifice au sein de sa communauté, de sorte que depuis son époque jusqu’à aujourd’hui, nous ne cessons pas de voir des membres de la Jama’at mettre de côté leurs propres besoins et offrir des sacrifices pour répondre aux besoins de la communauté. C’est la voie empruntée par les nations qui progressent, et c’est cette voie qu’Allah bénit continuellement.

Ces croyants comprennent le sens des paroles du Saint Prophète (s.a.w.) : « Préservez-vous du feu, ne serait-ce qu’en offrant la moitié d’une datte. » Ainsi, si vous n’avez que les moyens de sacrifier la moitié d’une datte, vous vous préservez certainement du feu. En mettant en garde contre l’avarice, il soulignait que cette dernière avait été la cause de la ruine des premières nations. Les Compagnons témoignaient que lorsque le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) faisait des appels aux dons, ils se rendaient au marché, travaillaient, et offrait [ensuite] leur moindre gain au Saint Prophète (s.a.w.).

Allah a accordé de tels individus imbus du sens du sacrifice au serviteur parfait du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) également ; et de nombreux exemples en témoignent. L’histoire contient des récits de frères ayant fait des sacrifices si remarquables qu’ils suscitent l’étonnement, et le Messie Promis (a.s.) les a également évoqués. Il déclare : « L’amour et la sincérité des membres de ma Jama’at ne cesse de m’étonner. Il en est certains qui sont très pauvres à l’instar de Mian Jamal ud Din, Khair ud Din et Imam ud Din du Cachemire : ils habitent tous trois dans le village avoisinant le mien et ils ne reçoivent pour salaire que trois ou quatre annas par jour pour leurs labeurs. Or, ils participent dans les contributions mensuelles régulièrement avec beaucoup de zèle. La sincérité de leur ami, Mian Abdul Aziz, m’étonne aussi. En dépit de ses maigres revenus, il offrit un jour cent roupies dans la voie d’Allah. Il avait peut-être économisé cette somme [sur une période s’étalant] sur plusieurs années : or, il l’offrit en raison de son amour pour Dieu. »

Les noms de ces dévoués sont gravés dans l’histoire de la Jama’at. Que ce soient de modestes sacrifices ou des contributions plus importantes, ces individus animés d’un zèle particulier pour gagner la satisfaction de Dieu ont été enregistrés parmi les fervents partisans de la mission du Messie Promis. L’histoire a préservé leurs noms.

Permettez-moi également de mentionner un autre ancien, du nom de Hafiz Moinuddin Sahib. Il était animé d’une grande passion pour servir la Communauté, pour faire des sacrifices en sa faveur, même s’il avait beaucoup de mal à joindre les deux bouts et que son handicap l’empêchait de travailler. Les gens, le considérant comme un ancien serviteur du Messie Promis (s.a.w.), lui offraient des cadeaux. Cependant, la règle stricte de Hafiz Sahib était de ne jamais utiliser l’argent reçu en cadeau pour ses besoins personnels. Au contraire, il offrait ces fonds au Messie Promis (a.s.) pour servir sa mission. Il participait dans tous les appels de fonds lancés par le Messie Promis (a.s.) ; même s’il ne contribuait qu’un sou, il était déterminé à y prendre part.

Aujourd’hui, un sou de l’époque équivaut à un centime, mais Hafiz Saheb y prenait part de toute façon. Dans ses circonstances, même ce modeste sacrifice était extraordinaire, et parfois il sacrifiait son alimentation afin de faire des sacrifices.

Ces individus étaient constamment prêts à tout sacrifier pour gagner la satisfaction d’Allah. Allah a observé leurs sacrifices avec les yeux de l’amour et a fait croître les fruits que leurs générations d’aujourd’hui sont en train de récolter. Ainsi, les descendants aisés de ces aînés et ces Compagnons doivent constamment se rappeler que la bénédiction qu’ils reçoivent aujourd’hui d’Allah découle des sacrifices de ces individus.

Ils devraient s’évaluer [pour voir] si leurs normes de sacrifice pour faire avancer la mission du Messie Promis (a.s.) et soutenir sa cause sont à la hauteur des pensées de leurs aînés. Même aujourd’hui, la communauté Ahmadiyya compte une majorité de membres modestes qui continuent à établir des normes élevées de sacrifice. Ainsi donc, ceux qui bénéficient d’un niveau de revenu plus élevé au sein de la Jama’at doivent réfléchir sur leurs contributions. Allah et Son Messager apprécient le sacrifice consenti avec sincérité. En effet le Saint Prophète (s.a.w.) déclara un jour : « Un dirham a dépassé aujourd’hui cent mille dirhams. » Les Compagnons l’interrogèrent pour savoir comment cela était possible. L’Envoyé d’Allah (s.a.w.) expliqua qu’une personne qui possédait deux dirhams sacrifiait un dirham, tandis qu’une autre personne, possédant d’immenses richesses, en sacrifiait 100 000.

En effet, cent mille dirhams peuvent sembler être une somme considérable, mais comparé à l’esprit de sacrifice de la personne démunie, cette somme n’a aucune importance aux yeux d’Allah. Ainsi, selon Allah, la valeur du sacrifice réside dans la passion et la proportion, et non dans la quantité. Il est donc injuste lorsque certaines personnes affirment que la Jama’at réclame des dons des pauvres. Certains me font part de tels sentiments. Pareilles pensées sont condamnables. Certains ont des préférences mondaines et se cachent derrière les autres dans le seul but d’assouvir leurs désirs. Par la grâce d’Allah, la majorité de la Jama’at se distingue par sa volonté de consentir à des sacrifices. Inspirés par les sacrifices des Compagnons du Saint Prophète (paix et bénédiction d’Allah soient sur lui), ils sont disposés à se sacrifier sans même être sollicités. Aujourd’hui encore, nous constatons des exemples de sacrifices résultant de la dévotion des croyants de l’époque du Messie Promis (a.s.). J’en fais mention dans mes rapports comme je l’ai dit. Ils consentent à des sacrifices financiers incroyables.

Les croyants sincères résidant dans des pays africains éloignés aspirent à apporter leur aide et leur soutien au Messie Promis (a.s.) pour la propagation de l’islam dans le monde et à son triomphe. Ces individus font des sacrifices, guidés par la parole du Messie Promis (a.s.), dans laquelle il déclare : « Il est impossible d’aimer à la fois ses richesses et Dieu. Vous ne pouvez aimer que l’un des deux. Chanceux est celui qui aime Dieu. Si l’un des vôtres dépense dans la voie de Dieu en éprouvant de l’amour pour Lui, je suis sûr et certain que ses biens seront beaucoup plus bénis que ceux des autres, car la richesse n’est pas acquise automatiquement, mais par la grâce d’Allah. Celui qui consacre une partie de ses biens à Allah en recevra certainement. »

C’est là une déclaration du Messie Promis (a.s.) et même aujourd’hui, nous sommes témoins d’exemples concrets de la manière dont les gens offrent dans la voie de Dieu et de la promptitude avec laquelle Dieu les comble de Ses bienfaits. Il s’agit de personnes travaillant dans le même endroit et partageant le même environnement : mais les biens des ahmadis sont bénis différemment par Allah. Les biens des autres ne sont pas ainsi bénis. Ces expériences renforcent leur foi. Comme mentionné précédemment, permettez-moi de donner quelques exemples de ces croyants sincères.

Issa, est un nouveau converti qui habite à Katambala en République centrafricaine. Il relate : « J’ai prêté allégeance il y a neuf mois. Depuis 2016, j’avais acquis un terrain avec l’intention d’y construire une maison, mais je n’avais pas pu économiser la somme nécessaire. [Lorsque] j’ai intégré la Jama’at, j’ai entendu les conseils sur l’importance et les bénédictions des sacrifices. J’ai contribué des sommes modestes. On a enseigné que suite à ces contributions, Allah accordait de l’aisance et favorisait l’épanouissement des biens et de la personne. Cela m’a amené à réfléchir, car avant de devenir ahmadis, nous ne faisions aucun don dans la voie de Dieu, et personne ne nous motivait à le faire. Maintenant [la Jama’at] nous encourageait à le faire. »

Généralement [la Jama’at] encourage les nouveaux convertis à contribuer dans les fonds du Tahrik-i-Jadid et du Waqf-i-Jadid.

« On m’en a informé et j’ai contribué la somme de 1 500 francs CFA dans le fonds du Waqf-i-Jadid. En retour, Dieu m’a béni de manière remarquable, car un ami m’a offert 10 000 briques pour la construction de ma maison qu’il a fabriquées. »

Dans ces pays ils fabriquent eux-mêmes des briques avec du ciment.

Il relate : « La construction de ma maison, attendue depuis de nombreuses années, a ainsi débuté. La construction a été menée à terme. Je suis convaincu que cela a été réalisé par la grâce d’Allah, sinon je n’en avais pas les moyens et cela m’aurait été impossible. »

Le Kazakhstan est l’un des anciens États de l’ex-Union soviétique. M. Davarin, originaire de ce pays a relaté : « Quelques jours de cela notre Mou’allim m’a informé que la contribution de ma femme dans le fonds du Waqf-i-Jadid est très faible cette année et se trouve à la fin de la liste. « Si possible, veuillez verser au moins cinq mille tenges, » m’a-t-il conseillé.

Or, ma femme était enceinte et devait subir une opération et je me suis dit qu’il serait préférable que je verse quinze mille tenges. Dès que j’ai envoyé la somme, environ 20 minutes plus tard, j’ai reçu un message de l’école m’informant que, en raison de ma responsabilité envers un orphelin et du fait que je m’occupe de plusieurs enfants, les autorités locales avaient décidé de me verser une somme de 100 000 tenges.

La manière dont Allah m’a retourné cette somme a renforcé ma foi. »

Harmat est originaire du Kirghizistan, un autre État de l’ex-URSS. Travaillant dans une mine d’or, il versait ses cotisations tous les six mois. L’année dernière, lorsqu’il a payé la contribution pour le second semestre, il a ajouté six mille soms kirghizes, la monnaie locale, au montant qu’il versait généralement. Interrogé à ce sujet, il a expliqué qu’en raison de l’inflation mondiale, les dépenses de la Jama’at s’étaient accrues et c’est pour cela qu’il augmentait le montant de sa contribution.

Cette année encore, lorsqu’il a réglé la cotisation pour le premier semestre, il a ajouté six mille soms supplémentaires. Ainsi, il a versé près de quarante pour cent de plus que sa cotisation normale. Ces exemples reflètent une quête de la volonté et de l’agrément d’Allah. Personne ne l’y a encouragé ; il s’est efforcé de payer davantage en fonction des besoins de la Jama’at.

D’aucuns demandent pourquoi [la Jama’at] réclame de l’argent.

Nous ne demandons pas, nous transmettons le message d’Allah qui invite à des sacrifices dans Sa voie.

Les îles Philippines sont un autre pays situé dans une région reculée. Le missionnaire relate que le président du Khuddam-ul-Ahmadiyya a déclaré : « J’avais cotisé dans le fonds du Waqf-i-Jadid comme promis, mais que l’année fiscale touchait à sa fin. Je désirais payer plus que ce que j’avais promis. J’ai alors offert mille pesos au nom de mes défunts père, mère et beau-père. À cette époque, je travaillais sous contrat en tant que responsable de la réduction des risques au sein du bureau municipal local. Dès que j’ai repris le travail après les vacances du Nouvel An, le maire de la commune a pérennisé mon poste et doublé mon salaire. Cela ne s’était pas produit même après quatre ans de contrat et malgré des demandes répétées pour réviser mon emploi. Je suis convaincu que c’est le fruit du sacrifice que j’ai fait ; et Allah accorde certainement une récompense qui dépasse nos attentes. »

Le missionnaire du Cameroun, un pays d’Afrique, relate qu’un jeune homme du nom de Youssouf a embrassé l’Ahmadiyya. Issu d’un milieu économique modeste, Youssouf est chauffeur de moto-taxi. Il partage ceci : depuis qu’il a accepté l’Ahmadiyya et a commencé à contribuer un tant soit peu dans la voie d’Allah, sur les conseils du missionnaire, sa situation a commencé à changer. Il exprime une grande satisfaction en son cœur, soulignant que la véritable richesse réside dans la paix intérieure.

Il relate : « Mon cœur est satisfait quand je fais un don. J’ai maintenant décidé de contribuer non seulement dans le fonds du Waqf-i-Jadid, mais dans tous les fonds obligatoires car il s’y trouve, pour moi et ma famille, des bénédictions. C’est grâce à la bénédiction de l’Imam Mahdi (a.s.) que j’ai trouvé la paix spirituelle, et je suis très heureux et satisfait. »

Ainsi, Allah crée des soutiens [en faveur du Messie Promis (a.s.)].

Minowé est un jeune habitant dans la région de Ruvuma en Tanzanie, un pays d’Afrique de l’Est. Il relate : « Je suis âgé de vingt-sept ans et j’ai témoigné des nombreuses bénédictions découlant de mes cotisations. Je cultive des champs ; et cette année-ci, j’ai remis ma récolte à l’institution compétente plus tôt avec l’intention de cotiser dans le fonds du Waqf-i-Jadid. Si j’avais attendu quelques jours de plus, j’aurais obtenu un prix supérieur pour mes récoltes. Mais j’ai obtenu un prix plus élevé que celui que les agriculteurs recevaient ces jours-là pour leur récolte, somme avec laquelle j’ai payé mes cotisations dans le fonds Waqf-i-Jadid.

L’organisation a souligné que certaines personnes retiennent leurs récoltes dans l’espoir d’obtenir des prix plus élevés et que mon honnêteté a été récompensée. J’ai compris qu’Allah a fait fructifier mon intention, me permettant ainsi de sacrifier facilement dans Sa voie. »

Rozamat, un ami du Kirghizistan, souligne l’importance du fonds du Waqf-i-Jadid le qualifiant de très crucial. Il ajoute : « Mon introduction à ce fond est très intéressante. Je me rappelle qu’à mes débuts dans la communauté Ahmadiyya, j’avais interrogé le missionnaire sur la personne qui prenait en charge toutes les dépenses de la Jama’at. Il m’a alors exposé en détail les différentes activités de la Jama’at, le système du Califat, ainsi que les différents fonds, dont le Waqf-i-Jadid et d’autres fonds financiers. C’était la première fois que j’entendais parler d’un système financier de cette nature. Par la suite, j’ai commencé à faire des cotisations chaque mois après avoir prêté allégeance sous le règne du regretté quatrième Calife, qu’Allah lui fasse miséricorde. Tout au long de ma vie, j’ai été témoin des bénédictions venant des cotisations. Avant de rejoindre la Jama’at, je vivais dans un appartement en location avec ma famille et menais une vie très difficile, travaillant à différents endroits et dans une situation précaire. Je ne possédais ni propriété ni revenu permanent. Al-hamdou lil-lâh, grâce aux bénédictions de mes contributions financières, j’ai maintenant pu construire une grande maison. J’ai à présent un emploi permanent : mon travail n’est pas difficile, et mon salaire est également satisfaisant. Tout cela est le résultat des bénédictions découlant de mes contributions, et qu’Allah en soit loué. »

Le missionnaire en charge du Togo, un pays d’Afrique de l’Ouest, rapporte qu’une femme ahmadie n’avait pas les ressources financières nécessaires pour ses cotisations. Elle avait cultivé des légumes pour sa consommation personnelle, mais les a vendus pour tenir sa promesse envers Dieu et a ainsi pu payer la somme qu’elle avait promise dans le fonds du Waqf-i-Jadid. Bien que la somme offerte est insignifiante, cette action reflète l’exemple des compagnons qui se rendaient au marché pour trouver du travail, ou celui de Hafiz qui offrait les sommes qu’il recevait en cadeau.

De manière similaire, M. Hamza n’avait pas d’argent à offrir dans le fonds du Waqf-i-Jadid. Possédant neuf poules, il les a vendues pour payer ses cotisations. Ces personnes modestes consentent à des sacrifices pour mériter l’agrément d’Allah. Ce sont ces gens qui ravivent la mémoire des anciens.

Iman Hidayat, un ami indonésien, partage ceci : « Je suis ahmadi de naissance. Au début, ma contribution était limitée en tant que simple membre. Je contribuais par habitude, croyant tout simplement qu’un ahmadi doit payer ses cotisations. Je n’avais pas encore pris part aux sacrifices du Tahrik-i-Jadid et du Waqf-i-Jadid. »

Mes frères m’ont conscientisé sur ces deux fonds et m’ont fait comprendre qu’on ne cotise pas pour la simple raison qu’on est un membre de la Jama’at, mais que nous participons activement à des sacrifices financiers pour nous rapprocher d’Allah. C’est pourquoi, j’ai décidé de m’impliquer activement dans le Tahrik-i-Jadid et le Waqf-i-Jadid. J’ai commencé à contribuer dans ces deux fonds, et ma participation active a engendré un profond changement dans ma vie. Désormais, je ressens une proximité plus grande avec Allah et il m’a par ailleurs été confié de nouvelles responsabilités au sein de la Jama’at. J’ai pu constater l’amour d’Allah se manifester en ce qui concerne ma subsistance. Plus particulièrement, la promesse d’Allah le Tout-Puissant, à savoir : « Si vous marchez vers Moi, Je viendrai à vous en courant » s’est réalisée grâce à la bénédiction de mes contributions.

Voici un récit qui nous vient de la ville de Melbourne en Australie. Un ahmadi relate : « Quelques semaines avant la clôture de l’année fiscale du Waqf-i-Jadid, on avait suggéré aux individus financièrement stables de verser au moins cinq mille dollars dans ce fonds (le Waqf-i-Jadid). J’avais initialement contribué quatre mille dollars, n’ayant pas la somme complète requise ; j’éprouvais ardemment le désir de sacrifier cinq mille dollars dans le fonds Waqf-i-Jadid. Ainsi, j’ai commencé à prier dès mon retour de la prière du vendredi. »

Sa situation financière était favorable, mais la crainte d’Allah persistait dans son cœur, alimenté par un dévouement profond et un désir sincère. Dans cet état d’esprit, il s’est consacré à la prière.

Il est propriétaire d’une petite entreprise prospère.

Il relate : « Un jour, j’ai fait une courte pause au bureau pour réfléchir à la manière dont je pouvais contribuer cette somme, demandant à Allah de me guider dans cette démarche. Après cette brève pause, mon partenaire commercial, de confession chrétienne, est venu à moi dans une grande joie quand je suis retourné au bureau. Fermant la porte derrière lui, il m’a serré la main et m’a annoncé de bonnes nouvelles. En fournissant davantage de détails, il a expliqué qu’un client avait exprimé le souhait de créer une nouvelle entreprise, avec des frais totaux de 30 000 dollars, dont 15 000 seraient partagés entre nous deux.

J’ai compris immédiatement que ma prière avait été exaucée. J’ai partagé avec mon partenaire la raison pour laquelle je priais et comment Allah nous avait aidés. Je suis convaincu qu’Allah a répondu à ma prière. Mon partenaire, initialement estimant que cinq mille dollars étaient excessifs pour une œuvre charitable, a ensuite exprimé sa reconnaissance pour ma prière et a décidé de contribuer également. Il a proposé de prendre en charge la moitié du montant, mais j’ai souligné qu’il avait d’autres opportunités pour soutenir des œuvres caritatives. Je contribuerai cette somme de cinq mille dollars. En tous les cas, Allah a accepté ma prière ; Il a béni mon souhait et m’a favorisé.

Les îles Fidji se trouvent dans une région isolée. M. Zain Al Baig est un nouveau converti. Il a prêté le serment d’allégeance deux ou trois ans de cela. Initialement, lorsqu’on lui a encouragé à cotiser dans les fonds de la Jama’at, il a promis une petite somme. Par la suite, il a commencé à contribuer dans le fond Chanda Aam. Cependant, cette année, mes discours sur l’importance du système l’ont particulièrement touché. Il a volontairement augmenté ses contributions dans le Tahrik-i-Jadid et Waqf-i-Jadid, décuplant ses cotisations par rapport aux années précédentes. Il a complété ses paiements.

Il a promis de contribuer la somme équivalente à 1/16 de son revenu hebdomadaire dans le Chanda Aam. De manière régulière, chaque semaine, il honore son engagement en versant l’intégralité de ses cotisations sur son salaire.

Ce nouveau converti rapporte qu’il a reçu une promotion depuis qu’il a augmenté sa cotisation. À partir de janvier 2024, son salaire connaîtra une nouvelle augmentation, si Dieu le veut. Il déclare que ceux qui cherchent à connaître les bénédictions des cotisations au sein de la Jama’at doivent le consulter.

Sajil, le missionnaire en Micronésie, relate que M. Simon est un nouveau converti : on l’a conscientisé sur l’importance des sacrifices financiers, notamment que nous sommes motivés par l’amour envers Dieu ; et qu’il ne s’agit pas d’un impôt et que Dieu l’a qualifié d’un bon prêt. C’est ainsi qu’il a commencé à cotiser chaque semaine.

Après un certain temps, il relaté : « Quand je fréquentais l’église et faisais des dons, cela n’avait aucun impact notable sur ma vie. Cependant, depuis que j’ai commencé à faire des sacrifices financiers dans la voie d’Allah en me joignant à la Jama’at, Allah a répondu à mes besoins à travers des moyens qui me surprennent. Parfois, j’ai besoin d’argent, et subitement quelqu’un se présente pour m’en offrir.

Parfois quand j’ai besoin de nourriture, Allah répond à cette nécessité même alors que je suis assis tranquillement chez moi. »

Par la grâce d’Allah, M. Simon fait des sacrifices financiers qui dépassent ses propres capacités.

L’Amir Sahib de la Tanzanie relate qu’un ami, du nom de Bashir, a généreusement contribué quarante mille shillings en son nom et au nom de sa famille dans le fonds du Waqf-i-Jadid. Lorsque sa femme lui a demandé pourquoi il avait fait un don aussi important – étant donné que leurs conditions financières étaient précaires – il a répondu avec confiance : « Ne t’inquiète pas, Allah ne laisse jamais sans récompense celui qui fait un sacrifice financier dans Sa voie. Allah le compensera en augmentant Ses bénédictions. »

Après quelques jours seulement, il a obtenu plusieurs emplois de deux ou trois sources différentes. Non seulement la somme qu’il avait contribué a été remboursée, mais il a même reçu bien plus que cela. Il rapporte qu’il en était conscient précédemment ; et désormais, sa femme a également pu constater les bénédictions de ces contributions de ses propres yeux, renforçant ainsi sa foi.

Le secrétaire national du Waqf-i-Jadid en Allemagne a partagé ceci : un étudiant de la Jama’at de Mainz avait sollicité une bourse auprès d’une institution gouvernementale. Ayant besoin de fonds pour ses études, l’étudiant l’a informé que son semestre était sur le point de commencer et que ses ressources financières étaient limitées. Parallèlement, l’année fiscale du Waqf-i-Jadid approchait, et il devait honorer ses engagements ainsi que ceux de sa famille. Néanmoins, il espérait recevoir une allocation, mais le département de l’État a rejeté sa requête. Il a fait preuve de confiance en Allah en contribuant la somme dont il disposait. Par la suite, il a conclu le semestre avec d’excellentes notes, bénéficiant de la réussite accordée par Allah. Dans un premier temps, l’institution concernée avait initialement refusé, mais de manière soudaine, une somme équivalente à quatre mille euros a été créditée sur son compte. Il affirme que cela renforce sa conviction selon laquelle le sacrifice a joué un rôle crucial dans cette situation.

Siraj est un ahmadi résidant à Samatwadi en Inde. Il a partagé son expérience en témoignant des bénédictions qu’il a personnellement observées grâce aux sacrifices financiers. En raison de la pandémie de Covid-19, il avait des arriérés dans ses cotisations du Waqf-i-Jadid. De plus, depuis deux ou trois ans, le bois provenant de ses plantations était endommagé en raison des pluies. Un acheteur avait promis de le prendre et ils s’étaient même convenus d’un prix, mais il ne versait pas le montant convenu. M. Siraj a tenté de trouver en vain d’autres clients. Quand l’inspecteur du Waqf-i-Jadid lui a demandé de faire sa contribution, il a immédiatement retiré deux mille roupies et les a versées.

Il rapporte que dans les deux jours suivants, l’acheteur, qui avait initialement refusé les marchandises malgré un prix convenu, est subitement venu payer vingt mille roupies et a pris l’intégralité des marchandises. Il se dit convaincu que Dieu a augmenté la somme de deux mille à vingt mille et les a restitués en raison de ses cotisations. Ainsi, ces marchandises négligées pendant des années n’ont pas été endommagées davantage.

Une ahmadie du Canada relate : « Dès l’annonce de la nouvelle année du Waqf-i-Jadid par le Calife au cours de la première semaine de janvier j’ai ressenti le désir de contribuer, en mon nom et au nom de mes enfants. Je n’avais rien dans mon compte bancaire. J’ai prié afin qu’Allah crée pour moi des moyens invisibles me permettant de payer cette contribution. Après quelques jours, en consultant le compte bancaire, j’ai constaté un montant équivalent à trois cents dollars, précisément le montant que je souhaitais offrir en don en mon nom et au nom de mes défunts parents. J’ai immédiatement exprimé ma gratitude envers Allah pour cette bienveillance. »

Une autre dame du Canada a augmenté sa promesse et a réglé la totalité du montant. Le lendemain, elle a reçu un chèque du département des impôts correspondant à l’excédent de son remboursement d’impôt, s’élevant à sept cent cinquante dollars. Elle a souligné que c’était exactement le même montant qu’elle avait versé.

Madame Amina, récemment convertie à l’Ahmadiyya en Tanzanie, exprime sa satisfaction en affirmant avoir remarqué un système distinct au sein de l’Ahmadiyya, différent de celui des autres musulmans. Elle souligne particulièrement l’aspect financier, où chaque contribution est accompagnée d’un reçu, pratique qui n’est courante nulle part ailleurs.

Elle mentionne qu’en novembre, le Mou’allim a conscientisé les membres sur les contributions dans le fonds Waqf-i-Jadid dans son sermon du vendredi. Elle relate : « Malgré les difficultés financières et des conditions difficiles à la maison, j’ai offert tout l’argent dont je disposais. Ma fille était enceinte et j’avais des inquiétudes quant à la possibilité de devoir la conduire à l’hôpital. Après être rentré chez moi, j’ai reçu un appel d’une personne après la prière d’Ichâ’. Je lui avais prêté de l’argent deux ans de cela et elle ne m’avais pas contactée depuis.

J’ai perdu tout espoir de récupérer l’argent, mais elle m’a appelé, présentant des excuses, expliquant le retard, et finalement, elle m’a remboursé les 2 000 shillings. J’ai consenti à ce sacrifice en renonçant à mes propres besoins : Allah m’a accordé Son soutien. »

Par la suite, elle a dû conduire en urgence sa fille à l’hôpital, et grâce à la miséricorde divine, elle a pu obtenir le traitement nécessaire.

Ainsi, Allah imprègne également les nouveaux membres de la Communauté de la conviction que la richesse émane de Lui, une perspective propre aux ahmadis.

Le Niger est un pays confronté à des difficultés ces jours-ci. Le Mou’allim rapporte : « Lors de notre visite dans un village de la région de Muradi, nous avons sensibilisé les membres à l’importance des cotisations, et les gens ont contribué au Waqf-i-Jadid en fonction de leurs moyens. »

En réponse, un non ahmadi a déclaré : « Vous sollicitez des fonds auprès des habitants démunis de notre village, sachant très bien que la situation économique du pays est critique. Contrairement à d’autres organisations musulmanes qui distribuent des provisions, vous demandez de l’argent à ces personnes. »

Le Mou’allim a rapporté : « Avant même que je puisse réagir, un membre ahmadi du village s’est levé avec enthousiasme et a déclaré : « Vous avez raison, d’autres organisations musulmanes viennent offrir de l’aide, mais aucune d’entre elles ne nous a jamais enseigné l’islam. Elles fournissent une assistance ponctuelle et partent, tandis que seule la communauté Ahmadiyya prend le temps de nous instruire sur la foi. Le Mou’allim n’est pas venu pour solliciter de l’argent de notre part ; en réalité, il est venu nous inspirer à suivre l’exemple des compagnons du Saint Prophète (s.a.w.) qui faisaient des sacrifices financiers. C’est par ces sacrifices que nous pourrons non seulement obtenir des récompenses dans ce monde, mais aussi dans l’Au-delà. »

C’est le degré de compréhension qu’Allah leur a octroyé après leur adhésion à l’Ahmadiyya. Ils ont saisi l’importance des sacrifices pour atteindre le contentement d’Allah ; et en retour, ils sont comblés de nombreuses bénédictions divines. Face à cette explication, le non-ahmadi est resté silencieux.

Allah a gratifié le Messie Promis (as) de disciples aussi magnifiques et dévoués, issus de toutes les régions du monde. La liste est tellement longue qu’il m’est difficile de choisir quel récit partager et lequel laisser de côté.

Les témoignages sont innombrables et, en raison de contraintes de temps, je ne peux pas tous les partager. Cependant, ceux que je n’ai pas évoqués ne sont en rien moins sincères. Ils ont consenti à ces sacrifices financiers dans le but d’obtenir la satisfaction d’Allah. Allah ne reste redevable envers personne ; néanmoins, Il accepte leurs sacrifices et les transforme en un moyen pour renforcer leur foi.

Le Messie Promis (as) déclare : « Mes chers amis, je vous assure que Dieu m’a doté d’une vraie passion, me permettant de ressentir une sincère bienveillance envers vous. Il m’a également accordé une véritable Ma’rifah (gnose) pour renforcer votre foi et approfondir votre connaissance de la divinité. Vous et vos descendants avez grandement besoin de cette connaissance divine. C’est pourquoi je suis disposé à ce que vous m’aidiez à accomplir les tâches religieuses avec vos biens licites. Chaque individu, en fonction de ses capacités, de sa force et des aptitudes données par Dieu, ne devrait pas hésiter dans cette entreprise et ne devrait pas non plus accorder la préférence à sa richesse par rapport à Allah et à Son Messager (s.a.w.). Dans la mesure du possible, je propagerai en Asie et en Europe, par la publication d’ouvrages, les connaissances et les bénédictions que le Saint-Esprit du Dieu Tout-Puissant m’a accordées. »

Ainsi, la mission de diffuser l’islam est en cours grâce à ces sacrifices financiers et par l’entremise du Messie Promis (a.s.). Bien que les ahmadis d’Afrique, confrontés à la pauvreté et aux ressources limitées, aient établi des normes élevées de sacrifices, ils ne peuvent pas supporter entièrement le fardeau de la propagation de l’islam dans leur pays. C’est pourquoi la majorité des contributions des nations plus riches, telles que l’Europe et l’Amérique, dans le fonds du Waqf-i-Jadid sont dédiées à la croissance de la communauté dans les nations plus pauvres.

Qu’Allah fortifie la foi et la conviction de tous ceux qui font des sacrifices pour la Communauté, de quelque manière que ce soit, et de ceux qui sont toujours prêts à les faire ; et qu’Il bénisse leurs richesses et leur descendance.

En annonçant le début de la nouvelle année de Waqf-i-Jadid, je présenterai également un aperçu des contributions fournies par les différents pays, conformément à la tradition.

Par la grâce d’Allah, la 66e année du Waqf-i-Jadid s’est achevée et la 67e année a débuté. Par la grâce d’Allah, la communauté musulmane Ahmadiyya a contribué la somme de 12 941 000 livres sterling pour cette cause au cours de l’année écoulée, soit environ 13 millions de livres. Cette collecte dépasse de 718 000 livres celle de l’année précédente. En considérant la collecte globale, le Royaume-Uni occupe cette année la première place, suivi du Canada.

Le Canada a également considérablement augmenté ses contributions, ainsi que le nombre de ses participants. Il s’agit d’une étape importante pour eux cette année. L’Allemagne occupe la troisième place, suivie des États-Unis en quatrième position. Ensuite, viennent le Pakistan, l’Inde, l’Australie, un pays du Moyen-Orient, l’Indonésie, un autre pays du Moyen-Orient, et enfin, la Belgique.

En Afrique, l’île Maurice est en tête, suivie du Ghana et du Burkina Faso. Malgré la situation difficile au Burkina Faso, le pays occupe la troisième place en Afrique. Ensuite, viennent la Tanzanie, le Nigeria, le Liberia, la Gambie, le Mali, l’Ouganda et la Sierra Leone.

En ce qui concerne le nombre de participants, par la grâce d’Allah 44 000 nouveaux membres sincères ont rejoint leurs rangs, portant ainsi le nombre total à 1 500 000.

Le Canada occupe la première place pour les efforts déployés en vue d’augmenter le nombre de participants, suivi par la Tanzanie, le Cameroun, la Gambie, le Nigeria, la Guinée-Bissau et le Congo Kinshasa.

En termes de collection globale, les dix [premières parmi les] plus grandes Jama’ats du Royaume-Uni sont Farnham en première position, suivi de Worcester Park, Walsall, Aldershot South, Islamabad, Gillingham, Ash, Cheam South, Ewell et Hounslow South, respectivement. Pour les régions, la première place revient à Baitul Futuh, suivie de la région d’Islamabad, des Midlands, de Masjid Fazal et de Baitul Ehsan, respectivement.

Les dix premières Jama’ats dans la catégorie Daftar Atfal sont : Aldershot South, Farnham, Aldershot North, Ash, Islamabad, Roehampton Vale, South Cheam, Manchester North, Birmingham West et Bradford South.

Les cinq [premières] petites Jama’ats du Royaume-Uni en termes de contributions sont : Spen Valley, Keighley, North Wales, North Hampton et Swansea.

En termes de collection globale, les émirats du Canada sont : Vaughan, Calgary, Peace Village, Vancouver, Brampton West et Toronto.

Le classement des dix premières grandes Jama’ats du Canada sont Milton East, Milton West, Hamilton, Edmonton West, Durham West, Ottawa West, Regina, Innisfil, Abbotsford et Terre-Neuve.

Les cinq premiers émirats dans la catégorie Daftar Atfal sont : Vaughan, Peace Village, Toronto West, Vancouver, Calgary et Mississauga, respectivement.

Le classement des petites Jama’ats dans la catégorie Daftar Aftal sont : Durham West, suivie de Milton West, Hadiqah Ahmad, Montréal Ouest et Hamilton Mountain, respectivement.

Les cinq premiers Emirats locaux d’Allemagne sont : Hambourg, suivie de Francfort, Wiesbaden, Groß-Gerau et Reidstadt respectivement.

Les dix premières Jama’ats de l’Allemagne sont : Rödermark, Rodgau, Nidda, Friedberg, Flörsheim, Neuss, Mainz, Mahdi Abad, Osterburg, Berlin et Coblence respectivement.

Les dix premières Jama’ats dans la catégorie Daftar Atfal sont : Mannheim, Diezenbach, Hessen Sud-Ouest et Rheinland-Pfalz Ouest.

Dans les dix premières Jama’ats des Etats-Unis sont : Los Angeles, Maryland, Virginie du Nord, Seattle, Silicon Valley, Boston, Aston, Oshkosh, Minnesota et Portland.

Les dix premières Jama’ats dans la catégorie Daftar Atfal sont : Seattle, Los Angeles, Maryland, Virginie du Sud, Cleveland, Aston, Silicon Valley, Oshkosh, Indiana et Zion.

Au Pakistan, la première place est occupée par Lahore, la deuxième par Rabwah et la troisième par Karachi. Il s’agit des positions des villes. En termes de districts, la première place dans la catégorie des adultes revient à Islamabad, ensuite viennent Faisalabad, Gujranwala, Gujrat, Sargodha, Umar Kott, Multan, Hyderabad, Mirpur Khas, et Dera Ghazi Khan.

Les trois grandes Jama’ats pour le Daftar Atfal au Pakistan sont : Lahore, Rabwah, et Karachi.

Le classement des districts pour le Daftar Atfal est comme suit : Islamabad, Faisalabad, Narwal, Sargodha, Umar Kott, Gujranwala, Mirpur Khas, Gujrat, Hyderabad et Sheikhupura, respectivement. Malgré la dépréciation importante de la monnaie au Pakistan, ils ont considérablement augmenté leurs contributions et offert un grand sacrifice par la grâce d’Allah.

Le classement des dix premières provinces de l’Inde est comme suit : Kerala, Tamil Nadu, Jammu Kashmir, Telangana, Karnataka, Orisha, Panjab, Bengale occidental, Delhi et Maharashtra.

Le classement des dix premières (en Inde) en termes de collectes sont : Hyderabad, Coimbatore, Qadian, Calicutt, Manjari, Bangalore, Malaya-palayam, Calcutta, Karolay et Kerrang.

Le classement des principales Jama’ats d’Australie est comme suit : Melbourne Langwarrin, Castle Hill, Marsden Park, Logan East, Melbourne Berwick, Penrith, Perth, Melbourne Clyde, Parramatta et Adelaïde West.

Qu’Allah le Tout-Puissant bénisse abondamment les biens et les personnes de tous les contributeurs.

Je fais des rappels de prière en faveur de la Palestine. Souvenez-vous du peuple palestinien (dans vos prières). Continuez à faire entendre votre voix en leur faveur dans vos cercles respectifs et parlez-en à d’autres, en particulier aux hommes politiques, comme je l’ai mentionné précédemment. Il ne semble pas que l’État d’Israël cessera ses cruautés. En fait, il a envoyé un message à ses soldats selon lequel l’année 2024 est aussi une année de guerre. Puisse Allah accorder Sa miséricorde aux Palestiniens. On dit aussi qu’il y a un risque que la guerre s’étende dans la région, après quoi une guerre mondiale pourrait éclater. Ils ont également commencé à bombarder les alentours de Beyrouth ; ils continuent à dépasser les limites et à transgresser. Bien que l’État américain leur demande apparemment de limiter leur guerre, il semble que ce ne soit que des paroles sans poids. Ce sont des voix faibles et timorées. Il semble que leur véritable plan soit de chasser les Palestiniens de Gaza et de s’emparer de la terre. Qu’Allah accorde Sa miséricorde aux Palestiniens et aux musulmans. Puisse-t-Il permettre aux musulmans de revenir à la raison et d’écouter et d’accepter l’appel de l’imam de l’époque.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)