Sermons 2024

Les excellences du Réformateur Promis (r.a.)

Dans son sermon du 23 février 2024, Sa Sainteté le Calife a évoqué les impressions d'illustres personnalités sur les qualités du Réformateur Promis (r.a.).

Sermon du vendredi 23 février 2024, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Pour le sermon d’aujourd’hui j’évoquerai certains aspects de la prophétie sur le Mouslih Maw’oud (r.a.). Chaque ahmadi en est conscient, et chaque année, des conférences sont organisées pour commémorer l’accomplissement de cette prophétie, faite le 20 février 1886, par laquelle le Messie Promis (as) a été informé de la naissance d’un fils qui posséderait différentes qualités.

Avant d’évoquer ce sujet, je souhaite répondre à une question des enfants et des jeunes, question d’ailleurs à laquelle j’ai répondu à maintes reprises. Ils demandent : « Pourquoi célèbre-t-on l’anniversaire du Mouslih Maw’oud (r.a.) étant donné que nous ne célébrons pas le nôtre [dans la vie courante] ? » Qu’il soit clair, comme je l’ai dit plusieurs fois, que nous ne célébrons pas l’anniversaire de Mirza Bashir-ud-din Mahmud Ahmad. Nous organisons [plutôt] des conférences sur l’accomplissement de cette prophétie. Le deuxième Calife (r.a.) est né le 12 janvier 1889.

Dans ces maisons où l’on n’évoque pas ces sujets, les parents doivent s’éduquer et informer les enfants et leur expliquer la prophétie sur le Mouslih Maw’oud (ra). Il s’agit d’une grande prophétie mentionnée dans les Écritures du passé par les prophètes d’antan et par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) lui-même, prophétie qu’Allah a commandé au Messie Promis (a.s.) d’annoncer.

Le texte de la prophétie est long. Je ne mentionne ici que la première partie. Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Dieu le Miséricordieux, le Noble, l’Exalté, le Tout-Puissant, m’a révélé les paroles suivantes : « Suite à tes supplications, Je te confère un signe de Ma Miséricorde. J’ai entendu tes invocations et J’ai gracieusement exaucé tes prières ; de même J’ai béni ton voyage (de Hoshiarpur et de Ludhiana).

Un signe de pouvoir, de miséricorde, de Ma proximité t’est accordé. Je t’octroie un signe de Grâce et de faveur ainsi que la clef du succès et du triomphe. La paix soit sur toi, ô Vainqueur. Ainsi parle Dieu afin que ceux qui désirent la vie soient enlevés des serres de la mort ; afin que ceux qui sont enfouis dans leurs tombes puissent en sortir ; afin que la suprématie de l’islam et la noblesse de la parole divine soient évidentes à tout un chacun ; afin que la vérité vienne accompagnée de toutes Ses bénédictions et afin que le mensonge et ses abominations disparaissaient ; et afin que les hommes comprennent que Je suis le Puissant, que Je fais ce que Je veux ; afin qu’ils aient la certitude que Je suis avec toi. Afin aussi que ceux qui ne croient pas en Dieu et qui rejettent Sa religion, Son livre et Son Saint Messager Muhammad (s.a.w.) Le Choisi, soient confrontés à un signe évident et afin que la voie des coupables soient manifeste. Réjouis-toi, car un fils beau et pur te sera accordé. Tu recevras un jeune, brillant, qui sera de ta semence et de ta progéniture. »

La prophétie énumère ensuite les qualités de ce fils. Je vais évoquer une ou deux d’entre elles ici.

Dieu déclare : « Il sera doué d’une grande intelligence et d’une grande compréhension. Il sera humble et sera pétri de connaissances séculières et spirituelles […] grâce à lui ceux qui ont été asservis retrouveront la liberté. »

Ce sont là quelques points de cette longue prophétie. Par ailleurs, nous avons constaté que ce fils est né au cours du délai que Dieu avait fixé et que le Messie Promis (a.s.) avait annoncé ; et il a accompli chaque aspect de cette prophétie, qui s’élève à 50 ou 52 en totalité.

De toute façon, comme je l’ai dit, je n’ai mentionné que deux ou trois points tirés cette prophétie. Chaque jour des cinquante-deux ans qu’a duré le califat du Mouslih Maw’oud (r.a.) exprime la gloire de l’accomplissement de cette prophétie.

Un de nos opposants ou celui qui ne croit pas en l’Ahmadiyya, affirmera que les ahmadis présenteront certainement des preuves de l’accomplissement de cette prophétie, prétendant qu’elle s’est réalisée mais sans fournir de preuve concrète.

Ceci n’est qu’entêtement de ces opposants, sinon le progrès de la Jama’at Ahmadiyya durant chaque jour du califat du Mouslih Maw’oud (r.a.) est une preuve éclatante de l’accomplissement de cette prophétie.

En ce qui concerne les points que j’ai mentionnés de la prophétie, je présenterai ici les témoignages de personnes justes qui ne sont pas liées à la Jama’at et qui sont des personnalités bien connues dans le sous-continent indien.

Maulana Ghulam Rasool Mehr est une personnalité bien connue. Il est né à Jalandhar en 1885 – c’est-à-dire Maulana Ghulam Rasool. Il était un érudit, un écrivain, un poète, un journaliste et un historien. Il a travaillé pour le journal Zamindar, puis, plus tard, il a publié le journal Inqilab avec Maulana Abdul Majid Salik de Lahore.

Le 20 et le 25 décembre 1966, Sheikh Abdul Majid de Lahore s’est présenté à Maulana Ghulam Rasool Mehr.

Lors de la conversation, Maulana Ghulam Rasool Mehr a parlé du Mouslih Maw’oud (r.a.) et a dit : « Aucun de vos livres n’évoquent les chefs-d’œuvre de cette grande personnalité. Moi je l’ai étudié de près. J’ai eu plusieurs rencontres avec lui. Nous avons eu des échanges de vue privés. Il s’est sacrifié corps et âme pour la nation musulmane. » Maulana Ghulam Rasool Mehr déclare : « Une fois, je devais me rendre à Qadian en pleine nuit pour consulter Hazrat Sahib (le deuxième Calife). Je me souviens toujours de ce voyage. Cette personne ressentait une grande douleur pour l’humanité. » C’est-à-dire le Mouslih Maw’oud (r.a.) ressentait une grande douleur pour l’humanité.

Et là où se posait la question de l’amélioration et de la prospérité de la nation musulmane, ses suggestions pratiques augmentaient notre détermination.

En de telles circonstances, sa douleur pour la nation [musulmane] était palpable. Je n’ai pas constaté chez lui aucune trace de partialité sectaire. Le Mirza Sahib était un génie. »

En effet, la prophétie avait annoncé qu’il serait perspicace et intelligent. Même ceux qui ne sont pas affiliés à la Jama’at en portent témoignage.

En continuant la conversation, il a déclaré : « Chez aucun chef politique et religieux du Pakistan et de l’Inde, je n’ai vu de cerveau fonctionnant comme celui du Mirza Sahib dans le domaine de la politique pragmatique. Ses qualités distinctives étaient ses conseils désintéressés, ses suggestions claires et ses directives dans la bonne direction. Sa mort m’a profondément attristé. »

Il a dit : « J’ai envoyé ma lettre de condoléances à M. Ismail Panipati. Dans cette lettre, j’ai également écrit qu’ils peuvent publier les passages de condoléances liés au Mirza Saheb.

Il ajoute : « Il est dommage que les musulmans n’ont pas apprécié le Mirza Sahib à sa juste valeur. Malgré les tempêtes d’opposition terribles, je ne l’ai jamais vu découragé ou froid. La flamme de son cœur est restée toujours allumée. Nous allions le rencontrer tout désespéré et triste, mais en revenant, il semblait que les nuages de désespoir avaient disparu et le succès était en vue.

Le Mirza Saheb présentait des preuves solides, et parlait de choses pratiques ; et ce n’était pas tout, il était prêt à offrir tout sacrifice et toute coopération : cela éveillait en nous des sentiments de courage et de détermination. »

Lala Kanwar Sen, ancien juge en chef du Cachemire, a exprimé son opinion au sujet du Mouslih Maw’oud (r.a.). M. Lala Kanwar Sen était le fils de M. Lala Bheem Sen. Il a remercié le deuxième Calife pour son discours sur le statut de la langue arabe parmi les langues du monde. Après avoir remercié le président [de la séance], dans un discours éloquent en anglais il a exprimé sa gratitude empreinte d’émotions. Voici la teneur de ses propos :

(Après avoir écouté le discours du Mouslih Maw’oud (r.a.), il a déclaré) :

« Aujourd’hui, j’ai été très heureux d’avoir écouté le discours de ce grand conférencier qui a parlé de la supériorité de la langue arabe de manière intéressante et éclairante. J’en suis de surcroît ravi, car j’entretiens des liens personnels avec lui : en effet, mon père avait appris l’arabe de son illustre père. »

Le père de M. Lala avait étudié l’arabe auprès du Messie Promis (a.s.).

Lala Kanwar Sen déclare : « En venant écouter la conférence, j’avais pensé que le sujet serait présenté dans le style habituel des anciens.

On dit qu’une fois, quand on avait demandé à un Arabe quelle était la raison de la supériorité de la langue arabe et il en avait présenté trois.

La première raison était qu’il était lui-même un Arabe. Ceci est une des raisons de la supériorité de cette langue.

Deuxièmement, parce que c’est la langue du Saint Coran. (Cet argument est acceptable.)

Troisièmement, c’est parce que l’arabe sera parlé au paradis.

Lala Kanwar Sain déclare : « Je pensai qu’on allait présenter de tels arguments sur la supériorité de la langue arabe, mais la conférence était empreinte d’une grande érudition et d’une profonde philosophie.

Je rassure respectueusement M. Mirza que j’ai écouté chaque lettre de son discours avec une attention sans faille et une réflexion profonde. J’en ai tiré grands plaisir et bénéfice. J’espère que l’impact de ce discours restera gravé dans mon cœur pendant longtemps. »

Le Mouslih Maw’oud (r.a.) n’avait même pas passé le niveau primaire en termes d’éducation mondaine. Allah l’avait comblé de ce savoir, comme Il l’avait promis, et les non-ahmadis ne pouvaient pas s’empêcher de le louer.

Ecoutez les impressions d’un prêtre américain. Le Cheikh Ismaïl Pani Pati relate ceci. « Le Mawlana Umar Din Shamlawi a raconté une fois un incident.

Il relate : « Quelques mois après l’élection du deuxième Calife, c’est-à-dire en 1914, un prêtre américain important est venu à Qadian. Il était un grand érudit et était fier de son savoir et de sa supériorité. En arrivant à Qadian, il nous a posé quelques questions religieuses très sérieuses et importantes, en disant : « Je suis venu d’Amérique jusqu’ici, et j’ai répété ces questions dans chaque réunion musulmane, mais jusqu’à présent je n’ai pas pu obtenir de réponse satisfaisante de la part des grands érudits musulmans. Je suis venu ici spécialement pour présenter ces questions à votre Calife. Je souhaite entendre les réponses de votre Calife à ces questions. »

Le narrateur déclare : « Les questions étaient très difficiles et étranges ; en les entendant je fus persuadé que le nouveau Calife, qui n’avait pas étudié formellement la théologie, qui était de surcroît très jeune, et qui ne connaissait pas beaucoup de monde, ne pourrait jamais répondre à ces questions. Cela conférerait une mauvaise réputation au mouvement Ahmadiyya et l’humilierait.

Car si le Calife ne réussit pas à répondre aux questions, lorsque ce prêtre américain repartira, il fera la propagande dans le monde entier que le Calife des ahmadis n’a aucune connaissance, qu’il ne peut en aucun cas combattre le christianisme, qu’il ne porte que le titre de Calife et qu’il n’a aucune érudition. » Il ajoute : « Cette situation m’inquiétait énormément ; j’ai donc essayé de faire en sorte que le prêtre américain reparte sans rencontrer le Calife, mais en vain. L’Américain souhaitait le rencontrer à tout prix. » Il ajoute : « Je partis auprès du Calife, et je l’informai qu’un prêtre américain était venu et qu’il souhaitait lui poser quelques questions, et je lui demandai ce que nous devions faire. Sur ce, le Calife répondit sans hésitation : « Amenez-le donc. » Il ajoute : « Je l’amenai donc. Je le présentai et je fis l’interprète entre les deux. »

L’Américain parlait en anglais et le Calife répondait en ourdou.

Il continue : « Après les préliminaires formels, le prêtre américain présenta ses questions au Calife, que je lui traduisis. Le Calife écouta toutes les questions dans une grande sérénité, et il présenta aussitôt des réponses si convaincantes que j’en fus étonné. J’ignorais entièrement que le Calife pourrait donner des réponses [à ce point] pétries de savoir et aussi parfaites à ces questions. Lorsque je traduisis ces réponses en anglais pour le prêtre américain, ce dernier en fut également étonné, et il déclara : « Je n’ai jamais entendu de paroles aussi intelligentes et un discours aussi convaincant de la bouche d’un musulman. Votre Calife est un très grand érudit, et il a une vision approfondie des questions religieuses. » Après avoir dit cela, il embrassa respectueusement la main du Calife et s’en fut. »

C’est là l’accomplissement de la prophétie. Un prêtre, qui se considérait grand érudit, est rentré avec la conviction de la supériorité de l’islam.

Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) a écrit un ouvrage intitulé, « Le rapport de Nehru et les intérêts des musulmans. » Un commentateur a écrit à ce sujet : « Les classes supérieures musulmanes ont été très reconnaissantes pour cette direction opportune du Calife. Elle a été très appréciée dans les cercles politiques musulmans. D’éminents leaders musulmans l’ont loué et ont exprimé leur gratitude car l’honorable Imam de la Jama’at Ahmadiyya a agi de manière très opportune pour les musulmans en détresse. Par conséquent, plusieurs personnes ont dit ceci à Hazrat Mufti Muhammad Sadiq Sahib : « Votre communauté est la seule à s’engager dans des travaux réels et pratiques. L’organisation dont jouit votre Jama’at n’existe nulle part ailleurs. »

Daulat Ahmad Khan (B.A LLB), un ahmadi sincère de Calcutta, corédacteur du journal Sultan, a traduit les commentaires [de cet ouvrage] en langue bengalie, et les a publiés sous forme d’un charmant petit livre. Cet ouvrage a joui d’une grande popularité parmi les Bengalis.

Un érudit non-ahmadi a lu le commentaire sur le « Nehru Report » et a été tellement impressionné qu’il a écrit une lettre au secrétaire de l’organisation Taraqqi-e-Islam.

Il a déclaré : « J’ai un très grand désir de voir Sa Sainteté le Calife du Messie et de le visiter car je ressens un grand respect pour lui. S’il vous plaît, transmettez mes salutations respectueuses à Sa Sainteté pour son service, et dites-lui aussi d’accepter les félicitations d’un humble serviteur, car il est en train, avec une grande élégance, de sauver l’islam qui traverse des moments périlleux. Il est non seulement attentif à la condition religieuse des musulmans mais les guide également dans les affaires politiques. J’ai lu les pensées de Sa Sainteté sur le rapport Nehru, qui ont amplifié sa stature à mes yeux. Je le considère non seulement comme un grand savant religieux mais aussi comme un politicien compétent. »

Le journal « Siyasat » était publié à Lahore dans les années trente. Dans son numéro du 2 décembre 1930, le journal proclame : « Si vous laissez de côté les différences religieuses, vous verrez que Son Eminence Bashiruddin Mahmood Ahmad a accompli un travail dans le domaine intellectuel, en termes de volume et d’utilité, qui mérite toutes les louanges. Le succès obtenu sous sa direction dans le domaine politique en alignant sa communauté avec les Musulmans mérite les éloges de chaque musulman impartial et de chaque personne éprise de vérité. Sa sagacité politique est incontestée en ces temps.

Il a accompli un travail exceptionnel en unissant les musulmans qui étaient opposés au Rapport Nehru, en présentant la perspective des musulmans à la Commission Simon, en parlant des affaires actuelles du point de vue islamique et en publiant des livres remplis d’une argumentation solide sur les droits des musulmans.

Dans l’ouvrage sous étude, écrit en anglais, il a critiqué le « Simon Report ». La lecture de cet ouvrage donne une idée de l’étendue de ses connaissances. Son style est fluide et convaincant. Son langage est très raffiné. »

Le Mouslih Maw’oud (r.a.) a prononcé un discours sur les conditions en Irak sur la station radio All India de Lahore.

Il a exprimé ses opinions à ce sujet. Ainsi donc, Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) a prononcé un discours sur la situation en Irak qui a été diffusé par la station de radio All India, Lahore, le 25 mai 1941.

Ce discours a été motivé par l’invasion de l’Irak par l’Allemagne et l’Italie lors de la Seconde Guerre mondiale.

Un journal sikh très connu en Inde, le Riyasat, a publié les commentaires suivants le 2 juin 1941.

Il déclare : « Le point le plus faible du caractère d’une nation ou d’un pays colonisé est que ses habitants sont dépourvus de dignité morale et de force intérieure.

La flatterie et le mensonge, la servilité et un esprit de lâcheté sont évidents parmi eux. » Il cite l’exemple de Rashid Ali d’Irak.

Il déclare : « Que Rashid Ali d’Irak ait tort selon le gouvernement britannique ou le public britannique, ou que ce soit déraisonnable pour lui de faire la guerre à la Grande-Bretagne, on ne peut nier que cette personne se bat pour la liberté politique de son pays et on ne peut dire qu’il est déloyal envers son pays ou qu’il est un traître.

Mais regardez le caractère des dirigeants et des chefs de notre pays colonisé qui parlent du dirigeant de l’Irak. Ils traitent Rashid Ali de déloyal.

Tout leader qui parle de guerre commence par qualifier Rashid Ali de traître, et c’est seulement après cela qu’il commence sa déclaration.

En raison de la colonisation, le caractère de ces dirigeants (certains musulmans et les dirigeants de l’Inde) est devenu tellement dépravé qu’ils considèrent les faux éloges et la flagornerie comme un service à la nation ou au gouvernement.

La force morale et le caractère élevé, la parole claire, la passion et la positivité du leader de la Communauté Ahmadiyya à Qadian seront évidents face à cette sotte servilité de nos dirigeants et chefs comme il l’a exprimé la semaine dernière dans un discours à la radio. »

Tout cela fait partie de la tentative du Mouslih Maw’oud (r.a.) de protéger la nation de la servitude.

Maulana Muhammad Ali Johar est né en 1878 et il est décédé en 1931 ; il est né à Rampur.

Il a lancé un journal hebdomadaire, Comrade, à Calcutta.

Il a en outre lancé le journal Humdard en langue ourdou à Delhi. En 1923, il a été nommé président de la « All India Congress ».

Il s’est également rendu à Londres pour participer à la Conférence de la Table Ronde ; il y est décédé le 4 janvier 1931. Les services de Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) dans la création, l’établissement, le développement et le progrès du Pakistan à chaque étape ont été déterminants.

Aujourd’hui, nos opposants demandent ce que les ahmadis ont accomplis, tandis que les non-ahmadis eux-mêmes attestent que nous avons joué un rôle essentiel.

À cet égard, Maulana Muhammad Ali a partagé ses opinions dans son journal Humdard le 26 septembre 1927.

Il écrit : « Ce serait de l’ingratitude de ne pas mentionner M. Mirza Bashiruddin Mahmud Ahmad et sa communauté organisée qui, indépendamment des différences de croyances, ont consacré toute leur attention à l’amélioration de tous les musulmans.

D’une part, ces gens s’intéressent actuellement à la politique des musulmans (c’est-à-dire Mirza Bashiruddin Ahmad et sa Communauté) ; d’autre part, ils s’évertuent également pour la propagation systématique et les affaires des musulmans.

Ceci est le rôle joué par les ahmadis et il ne faudra pas longtemps avant que les voies de cette communauté organisée dans l’islam (écoutez ce qu’il dit) ne se révèlent être un guide pour le monde islamique en général et spécifiquement pour ces Mollahs qui siègent dans de grandes mosquées faisant des proclamations grandioses, alors qu’en réalité ils font des revendications entièrement futiles. »

Ils s’assoient sur leurs grands pupitres et font des affirmations ; ils se posent en éminents leaders religieux et font de grandes déclarations, alors qu’en réalité, ce ne sont que de viles prétentions.

« Et [les ahmadis] leur serviront de guide, [ajoute l’auteur de l’article]. Vous en serez témoins un jour. »

Telle était l’opinion des érudits impartiaux.

De nos jours, ces prétendus savants qui qualifient les ahmadis d’ennemis du Pakistan et de l’islam devraient se regarder dans ce miroir et voir si ce sont les ahmadis qui se soucient réellement de l’islam, ou ces prétendus savants.

Syed Habib est une autre personnalité [du sous-continent indien] ; il est né en 1891. Journaliste de renom en langue ourdoue, il a été nommé rédacteur en chef du magazine Phool aur Tahzeeb-e-Niswan. Il a ensuite lancé le journal Nuqoosh, puis Siyasat et aussi le Daily Ghazi. C’était un journaliste audacieux et intrépide. Il est décédé en 1951.

Le All India Kashmir Comittee a été fondé le 25 juillet 1931. Par la suite, Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) a démissionné de son poste comme président [de ce comité].

En effet au début, Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) avait été unanimement élu président de ce comité par tous les musulmans.

Quoi qu’il en soit, par la suite le Mouslih Maw’oud (r.a.) s’est excusé de la présidence et Syed Habib a écrit dans son journal Siyasat publié à Lahore le 18 mai 1933 : « À mon avis, malgré ses grandes capacités, le Dr Iqbal (en référence au Dr Allama Iqbal) ne pourra pas accomplir cette tâche, pas plus que Malik Barkat Ali. Il sera ainsi évident pour le monde qu’à un moment où le Cachemire était dans un état fragile, ceux qui ont mis de côté leurs opinions divergentes et ont élu Mirza Sahib comme président ont fait le meilleur choix pour assurer le succès de leurs efforts. À cette époque, si Mirza Sahib n’avait pas été élu en raison de divergences de croyances, ce projet aurait complètement échoué et une nation sans vie aurait subi de grandes pertes. À mon avis, le départ de Mirza Sahib est semblable à la fin de ce comité. En bref, l’exactitude de notre nomination deviendra maintenant évidente pour le monde. »

L’œuvre de Mirza Sahib sera maintenant évidente et le travail du Dr Allamah Sahib restera à voir, ainsi que ce que son comité fera sans le Mouslih Maw’oud (r.a.).

Par la suite, le monde a vu ce qui s’est passé ; tout s’est étalé au grand jour.

Pourquoi le Mouslih Maw’oud (r.a.) a-t-il accompli ce travail ? C’est parce qu’il ressentait une douleur pour la libération de ceux qui asservis et qu’il devait devenir un moyen pour que cela se réalise.

Il a quitté la présidence mais a continué à travailler énormément au sein du comité. Il y est resté et a fait tous les efforts possibles en raison de cette douleur ; et l’histoire témoigne de ce fait.

Maulana Abdul Majid Daryabadi est né en 1892. Il était un écrivain, calligraphe et chercheur en langue ourdoue de l’Inde ; et il était également commentateur du Saint Coran.

À la suite du décès du Deuxième Calife (r.a.), dans le numéro du 18 novembre 1965 de son journal, Sidq-e-Jadid, publié à Lucknow, Maulana Abdul Majid a écrit ceci : « Quelles que soient ses autres opinions, qu’Allah le récompense pour la publication de son savoir du Saint Coran, et pour ses efforts à le diffuser à travers le monde, efforts qu’il a activement poursuivis, avec détermination tout au long de sa longue vie. » (Daryabadi est lui-même commentateur du Saint Coran et il le déclare à propos du Mouslih Maw’oud (r.a.).)

« En raison de ces services, on doit généralement le traiter avec clémence. »

Il poursuit en écrivant : « Sur le plan académique, ses explications et éclaircissements sur les réalités et les vérités du Coran, ainsi que sa manière de les traduire, sont hautement distingués. »

Lui-même un commentateur musulman, il confirme que les explications et éclaircissements apportés par le Mouslih Maw’oud (r.a.) sur les réalités et les vérités du Coran, ainsi que sa manière de les traduire, sont hautement distingués.

Malgré ses divergences de points de vue, où il se serait sans doute vu dans le vrai, il ne pouvait que rendre hommage aux services du Mouslih Maw’oud (r.a.) pour le Coran et l’islam.

Allah le Tout-Puissant a promis de le combler de connaissances, à la fois séculières et spirituelles. Qui d’autre, en son époque, aurait pu transmettre de telles connaissances et compréhensions ? En fait, même ceux qui viennent après lui bénéficieront de ses connaissances ; en effet, c’est seulement de cette manière qu’ils pourront marcher sur le droit chemin.

Beaucoup de critiques sont formulées à l’encontre de la Communauté en référence au Dr ‘Allamah Iqbal. Cependant, il convient également de noter les déclarations suivantes de sa part : Le 24 mars 1927, une convention s’est tenue à Lahore sous sa présidence. Hazrat Mousleh Maw’oud (r.a.) y a prononcé un discours.

Par la suite, le ‘Allamah Iqbal a déclaré : « Il y a longtemps que je n’avais pas entendu un discours à Lahore aussi riche en connaissances. En particulier, les points soulevés par Mirza Sahib à partir des versets coraniques sont excellents. Je ne vais pas m’étendre longuement pour ne pas amoindrir le plaisir que je ressens à cause de ce discours du Mouslih Maw’oud (r.a.). »

Syed Abdul Qadir M.A. était professeur d’histoire et directeur du Collège Islamiah à Lahore. En 1919, le Mouslih Maw’oud (r.a.) a prononcé une conférence sur la genèse des conflits en l’islam. C’était une conférence vraiment extraordinaire. Syed Abdul Qadir présidait la session.

Dans son discours il a déclaré : « Illustre fils d’un illustre père : le nom de Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad Sahib offrait de bonnes garanties que ce discours allait être très savant. J’ai quelque connaissance de l’histoire de l’islam et je peux affirmer qu’il y a très peu d’historiens, musulmans ou non musulmans, qui ont saisi les tenants et les aboutissants des dissensions de l’époque d’Outhman et qui ont réussi à comprendre les véritables causes de cette première guerre civile. Hazrat Mirza Sahib a non seulement réussi à cerner les causes de cette guerre civile, mais il a également expliqué, de manière très claire et continue, les événements pour lesquels le Califat est demeuré pendant longtemps dans la tourmente. Je ne pense pas qu’un article aussi bien raisonné ait jamais été présenté aux amis s’intéressant à l’histoire islamique. »

Edwin Samuel Montague était le secrétaire d’État de l’Inde et membre du Parlement britannique. Lorsque l’Inde et le Pakistan – en fait, tout le sous-continent – étaient sous le régime du gouvernement britannique, il servait en tant que secrétaire d’État au Parlement britannique et supervisait les affaires de l’Inde. Il a occupé ce poste en 1917 et 1918.

À cette époque, il a visité l’Inde afin d’évaluer la situation là-bas. Hazrat Musleh (r.a.) lui a envoyé une résolution détaillée et exhaustive sur les problèmes en Inde – car il était également l’ambassadeur de l’Inde – sous la forme d’un discours. Ce discours lui a été présenté à Lahore et a été prononcé par Sir Zafrullah Khan. Hazrat Mousleh Maw’oud (r.a.) a également rencontré l’ambassadeur lui-même et lui a donné des conseils.

Montague a pris note de ce discours et de l’impression qu’il en a ressentie dans son journal publié après sa mort sous le titre de « An Indian Diary ».

Sous la date du 15 novembre 1917, il a écrit : « La quatrième délégation était celle des ahmadis, une communauté de musulmans. Ce sont des musulmans qui s’efforcent d’unir toute l’humanité et qui croient en tous les prophètes. Ils ont présenté un long mémoire écrit par leur leader spirituel. Cette dissertation était plus impressionnante que toutes les autres qui nous ont été présentées. Leur dissertation portait sur l’élection des membres du conseil exécutif et l’adoption de projets de loi constitutionnels. Elle était beaucoup plus impressionnante, bien pensée, et rédigée avec grande intelligence. »

À la conclusion de sa note, ses mots originaux étaient : « Il a un esprit brillant et a soigneusement réfléchi à son projet constitutionnel. »

Montague était un politicien éclairé et important qui parlait d’une personne qui n’avait pas reçu d’éducation laïque formelle. Et pourquoi n’en serait-il pas ainsi ? Après tout, la prophétie indique qu’Allah lui accordera une multitude de connaissances séculières.

Chaudhry Muhammad Akbar Khan Bhatti, avocat à la Haute Cour, a dit un jour : « Je souhaite relater un incident qui n’est pas du tout hors de propos. »

Le rédacteur en chef du magazine hebdomadaire, Paaras, Lala Karam Chand, a accompagné une délégation de journalistes à Qadian pour assister à la convention annuelle. Lorsqu’il est revenu de là-bas, il a écrit plusieurs articles sur le leadership et la profonde perspicacité de Mirza Bashiruddin Mahmud d’une manière qui a fortement agité les opposants (de la Communauté).

Il m’a dit lui-même : « Je considérais Zafrullah Khan comme une personne impressionnante (à l’époque, Sir Zafrullah Khan était membre du Conseil exécutif du Vice-roi). Cependant, il est un écolier en comparaison à la personne de Mirza Bashiruddin Mahmud Ahmad.

Il a une perspective supérieure en toutes choses. (En d’autres termes, Mirza Bashiruddin Mahmud Ahmad a une perspective supérieure en toutes choses et présente de meilleurs arguments que Zafrullah Khan).

Il possède des capacités administratives incommensurables. Une telle personne peut facilement mener n’importe quelle nation au sommet du succès. Après la partition (de l’Inde et du Pakistan), Mirza Bashiruddin Mahmud Ahmad a prononcé quelques discours au Collège de Droit sur les opportunités pour le pays de progresser. Dans ces discours, il a expliqué certains points à l’aide de diagrammes et de graphiques sur un tableau noir, comme un professeur d’université érudit. Je me souviens d’un point : il a dit que c’était dommage qu’aucune attention n’ait été accordée aux îles au large de la côte de l’Inde avant que la partition n’ait eu lieu. Cela inclut Lakshadweep, Sarandeep, Baladeep, et ainsi de suite. La population de ces îles côtières est principalement musulmane, et ces îles revêtent une grande importance défensive.

Après avoir entendu sa dissertation, il semblait que l’auditoire regrettait qu’il n’y ait pas eu de collaboration avec le Calife [de l’époque] lors de la partition du sous-continent indien. Des préjugés insignifiants et le fourvoiement ont privé toute la nation des capacités données par Dieu à Mirza Bashiruddin Mahmud Ahmad.

Au cours d’une réunion confidentielle, un juge a reconnu qu’en dépit de son excellence et de son expertise, il était totalement ignorant de ces questions cachées et imperceptibles. C’est après avoir écouté les explications de Mirza Mahmud Ahmad qu’il est devenu conscient et correctement familiarisé avec la véritable perspective islamique. »

Ainsi, c’est le Réformateur Promis (r.a.) qui – avant et après la partition – a présenté les propositions les plus élevées pour l’établissement du Pakistan. Il a même éclairé les esprits de ceux qui étaient éduqués. Ces gens avaient perdu leurs sens et avaient tout oublié, déclarant qu’ils étaient complètement ignorantes de ces questions comme s’ils n’étaient que de simples écoliers.

Le journal de Damas, Âl-Imrân, dans son édition du 10 août 1924, a publié un article intitulé « Le Mahdi à Damas » lors de la tournée du Mouslih Maw’oud (r.a.) là-bas.

Il déclarait : « Immédiatement après la publication de la nouvelle de son arrivée à la capitale, de nombreux érudits et intellectuels de Syrie vinrent le voir afin de lui parler et de débattre avec lui sur le fond de ses revendications. »

Et qu’est-il arrivé en conséquence ?

L’auteur de l’article ajoute : « Tous ont convenu qu’il était un érudit méticuleusement documenté, bien informé sur l’histoire et la philosophie de toutes les religions, et profondément imprégné de la sagesse et de la philosophie de la Loi Divine. »

Il s’agit du témoignage d’un journal arabe.

De plus, le Mouslih Maw’oud (r.a.) a également parlé du plan visant à établir l’État d’Israël, et des plans ultérieurs qui ont eu lieu après son établissement, et ce qui se passerait.

Il a instruit les musulmans sur le plan religieux et historique sur la réalité de ces desseins afin de les conscientiser. Il a continué à le faire par la suite également.

Il a écrit un article intitulé « Al-Koufrou Millatoun Wâhidah » à cet égard. Ce texte a été traduit en arabe et envoyé au monde arabe et aux [autres] musulmans pour les avertir. De nombreux journaux arabes ont publié ce document et l’ont loué. Dans ce document, il a exprimé ses réserves et les dangers qu’il ressentait. Le résultat qu’il a prédit est celui que nous constatons aujourd’hui dans cette guerre. Hélas ! Si seulement les musulmans avaient alors pris garde, et si seulement ils prenaient garde maintenant ! Les tenants et les aboutissants de cet article ont été publiés dans le journal Al-Choura de Bagdad du 18 juin 1948. Il y a un autre journal du nom d’Al-Akhbar de Damas qui a également loué cet article.

C’est un document que les ahmadis devraient lire eux aussi ; ils en apprendraient beaucoup.

Sardar Shaukat Hayat Khan était une personnalité importante dans les efforts pour l’indépendance de l’Inde. Dans son livre « The Nation that Lost its Soul », il écrit : « Un jour, j’ai reçu un message du Qaid-e-Azam. Son message disait : « Shaukat ! J’ai entendu dire que tu allais à Batala, situé à cinq milles de Qadian. Rends-toi là-bas (à Qadian) et demande à Sa Sainteté en mon nom de soutenir l’acquisition du Pakistan avec ses prières. »

Sardar Shaukat dit : « Après la conclusion de la convention, je suis arrivé à Qadian vers minuit. Sa Sainteté se reposait quand j’ai annoncé que j’avais apporté un message du Qaid-e-Azam. Il est descendu immédiatement et a demandé ce que le Qaid-e-Azam avait demandé. J’ai dit : il demande vos prières et votre soutien. »

Le Mouslih Maw’oud (r.a.) a répondu : « Je prie en faveur de sa mission depuis le tout début, et en ce qui concerne mes disciples (c’est-à-dire, les ahmadis), pas un seul ahmadi ne se tiendra en opposition à la Ligue musulmane. Même si quelqu’un s’y opposait, la Communauté ne favoriserait ni ne soutiendrait une telle personne, bien qu’il soit ahmadi. Le candidat de la Ligue musulmane a tout notre soutien. »

À la suite de cette interaction, Mumtaz Dolatanah a battu avec une grande majorité Nawab Muhammad Din, un ahmadi, dans le quartier de Sialkot.

Shaukat Hayat ajoute : « En obéissance à leur chef, les ahmadis ont voté pour Mumtaz plutôt que Muhammad Din. Mais, une fois au pouvoir, ce même Mumtaz Dolatanah par la suite, a mené des campagnes contre les ahmadis en 1953. »

Peu importe le soutien que les ahmadis apportent à de telles personnes, elles ne cessent pas de nous trahir.

Shaukat Hayat écrit en outre : « Lorsque je suis arrivé à Pathankot, le Qaid-e-Azam m’a également demandé de rencontrer Maulana Maududi. Il résidait dans les vergers à côté du village de Chaudhary Niaz. Lorsque je lui ai transmis le message du Qaid-e-Azam, à savoir, de prier et de soutenir le Pakistan, Maududi a répondu : « Comment puis-je prier en faveur du Na-Pakistan (c’est-à-dire, un endroit impur). »

Il a ajouté : « Le Pakistan ne peut pas être établi tant que chaque résident de l’Inde ne devient pas musulman. »

C’est ce que le chef de la Jama’at-e-Islami a prédit : le Pakistan ne peut être établi. Selon son point de vue, (le Pakistan) ne devait pas être établi aujourd’hui.

Sardar Shaukat Hayat Sahib écrit que c’étaient là la vision et le point de vue du leader de la Jama’at-e-Islami, mais à l’opposé, regardez le point de vue de Mirza Bashiruddin Mahmud Ahmad. »

Aujourd’hui, les ahmadis sont les « ennemis de la nation » selon ces politiciens qui sont ignorants de l’histoire et ces soi-disant savants ; ces mêmes ahmadis étaient prêts à faire tous les sacrifices lors de son établissement et qui sont encore prêts aujourd’hui. Et maintenant, les gens qui étaient contre la création de cette nation sont désormais aux commandes. Que Dieu le Tout-Puissant libère promptement la nation de ces oppresseurs.

Voici une autre réalisation du Mouslih Maw’oud (r.a.) en raison de la douleur qu’il ressentait pour les musulmans. En 1923, il a annoncé le Jihad contre le Mouvement Shudhi, qui visait à convertir les musulmans à l’hindouisme.

Ce mouvement a été lancé par un leader hindou en Inde nommé Shudh Anand, pour convertir à l’hindouisme ces musulmans dont les ancêtres étaient hindous. Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) a envoyé des groupes de missionnaires honoraires, l’un après l’autre, dans la région de Malkana.

En référence à cette campagne, le journal Mashriq Ghaurakpur a écrit dans son numéro du 29 mars 1923 : « Les discours et écrits continuels de l’Imam et leader de la Communauté Ahmadiyya ont laissé une profonde impression sur ses disciples, et cette communauté semble être en avance sur le reste dans ce Jihad. Et bien que la communauté Ahmadiyya n’ait pas besoin d’aider ce nouveau groupe de musulmans (car ils n’ont aucun lien avec eux), le nom de l’islam leur était attaché ; ainsi, c’est avec honte – c’est-à-dire, devant la considération pour le nom de l’islam qui a éveillé la passion de l’Imam de la Communauté Ahmadiyya – et après avoir vu certains de ses discours, que l’on est tout ébahi [devant le fait] qu’il y ait encore des gens qui sont prêts à donner leur vie sur le chemin de Dieu. Et si nos savants sont troublés par le fait que la Communauté Ahmadiyya enseignera ses propres croyances, ils doivent susciter [à leur tour] une sincérité semblable dans une communauté unie et la manifester. »

C’est-à-dire, si les autres musulmans ont peur que la Communauté Ahmadiyya favorisera ses croyances, tous les musulmans doivent se rassembler, former une seule Communauté, et avancer en toute sincérité.

(L’auteur ajoute), qu’ils devraient consommer du Sattou (une boisson faite d’orge grossièrement moulue) à l’instar des ahmadis et mâcher des pois chiches et ainsi sauver l’islam.

Les ahmadis qui étaient partis en campagne survivaient de cette manière : ils ne consommaient pas des repas cuits. Ils mangeaient des pois chiches et buvaient du Sattou.

L’auteur ajoute : « Nous trouvons cette sincérité omniprésente chez les membres de la Jama’at Ahmadiyya. (Nous trouvons) l’intégrité, le respect des serments, l’obéissance à leur Imam. Ainsi, cette Jama’at est unique. Grâce au grand courage et aux sacrifices de Mirza Sahib et de sa Communauté, ils [parviennent à] encourager les musulmans à agir avec un tel esprit de sacrifice. »

C’est-à-dire : les ahmadis sont unis, et ils encouragent les musulmans à se sacrifier ; et vous devriez, vous aussi, vous unir et faire de tels sacrifices.

« L’intégrité et la fiabilité, qui étaient des qualités caractéristiques des musulmans, se manifestent aujourd’hui chez les ahmadis.

En sus de la générosité et du sacrifice de la Jama’at Ahmadiyya, leur intégrité, ainsi que leurs sacrifices monétaires bienséants et réguliers, sont dignes d’éloges. Et c’est la raison pour laquelle, malgré un manque de fonds, ces gens réalisent de grandes œuvres. »

C’est là le témoignage de non-ahmadis.

Telle était la douleur que ressentait le Mouslih Maw’oud (r.a.) ; et c’est pour cela qu’il a lancé un programme spécial dans la Jama’at, activant et mettant à l’œuvre chaque membre de la Jama’at d’une manière ou d’une autre, un fait que même ceux qui n’appartiennent pas à la Jama’at reconnaissent.

Meem Sheen était un journaliste et homme politique célèbre. Meem Sheen était le nom de plume de Mian Muhammad Shafee.

Suite à la mort de Mouslih Maw’oud (r.a.), il a écrit dans le Lahore Diary que : « Après que Mirza Bashiruddin Mahmud Ahmad soit devenu le Calife en 1914, sa capacité organisationnelle illimitée a été clairement démontrée par la façon dont il a structuré sa Jama’at et a renforcé le Sadr Anjuman en un organe actif et puissant.

Malgré l’absence de diplôme universitaire, il a fait des études personnelles et a pleinement mérité le titre d’érudit. Il m’a dit une fois lors d’une interview : « Je suis devenu compétent en anglais en étudiant le Civil and Military Gazette. Selon ses dires, il lisait régulièrement ce journal jusqu’à ce qu’il cesse d’être publié sous la direction de Khawaja Nazeer Ahmad.

Mirza Sahib était un orateur très sensé et un essayiste expérimenté, et utilisait chaque moment sans crainte, grâce à quoi les voies de progrès pour la Jama’at se sont ouvertes. L’une de ses réalisations majeures en ce qui concerne la Communauté est qu’il a établi un autre siège à Rabwah lorsque Qadian leur a été retiré après la partition du sous-continent. »

The Light, est le journal officiel de ceux qui n’ont pas prêté allégeance au Califat (c.-à-d., le Mouvement Lahori), a écrit un article sur la disparition du Mouslih Maw’oud (r.a.) intitulé « Un Grand Bâtisseur de Nation ».

Dans son numéro du 16 novembre 1965, ils ont écrit : « Le décès de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya, Mirza Bashiruddin Mahmood Ahmad (r.a.), a mis fin à une vie très riche, pleine d’effets à long terme, et débordante de nombreuses réalisations et projets incroyables. Il était un génie de son époque dans les sciences, et une personne remplie d’une capacité abondante à passer à l’action. Au cours des cinquante dernières années, que ce soit dans le domaine de la connaissance religieuse et de l’érudition, de l’organisation pour propager le message de l’islam, ou même dans le domaine du leadership politique, il est difficile de trouver un domaine où le défunt n’ait pas laissé une impression profonde et marquante grâce à son engagement et ses actions.

Il a un réseau mondial de missions dispersées, des mosquées nouvellement construites dans toutes les directions et les parties de la planète, et l’influence indélébile de la propagation de l’islam, de sorte que les racines de ces missions chrétiennes en Afrique, qui ont été établies depuis des temps immémoriaux, ont été arrachées ; ce sont les réalisations distinguées qui sont un rappel constant et ferme de la planification créative, de l’expertise organisationnelle et des efforts inlassables du défunt. Dans le temps présent, il y a à peine un autre leader parmi toute l’humanité qui ait montré qu’il méritait l’amour passionné et le dévouement de ses adeptes.

Ensuite, l’expression de l’amour passionné et du dévouement de ses adeptes ne s’est pas limitée à sa seule vie. Au contraire, même après son départ, cette expression d’amour a été manifestée avec une grande ferveur lorsque 60 000 personnes de toutes les régions du pays se sont précipitées pour offrir leurs dernières marques d’affection à leur Imam. Dans l’histoire de la Jama’at Ahmadiyya, le nom de Mirza Sahib restera celui d’un grand bâtisseur de nations, ayant érigé une Jama’at unie capable de surmonter des défis extrêmes, en faisant d’elle une force incontournable. »

Malgré la différence de croyance, le journal des Ghayr Moubâyi’în (Le Mouvement Lahori) n’a pas pu s’empêcher d’exprimer ce genre de sentiment, notamment que le Mouslih Maw’oud (r.a.) était un grand leader.

En tout cas, ceci est une expression de la noblesse de caractère de ces personnes.

Il existe d’innombrables commentaires de non-ahmadis à son sujet qui vont dans le même sens. De plus, il a guidé et prodigué des conseils à la Jama’at ainsi qu’à l’ensemble des musulmans sur divers sujets.

Ainsi, de nombreux essais et livres se trouvent dans plusieurs volumes épais de ses œuvres. Certains ont été publiés, d’autres sont sur le point de l’être. Rien que pour les discours, le nombre est arrivé à 35 ou 36 volumes. Les recueils de sermons du vendredi sont quant à eux au nombre de 26, 27 ou 28 volumes. Ainsi, il nous a donné beaucoup de directions.

Qui plus est, malgré son manque d’études formelles dans une école, une madrasa, un collège ou une université, la connaissance du Saint Coran qu’Allah lui a accordée est inégalée ; nous ne trouvons rien de comparable. D’innombrables personnes non-affiliées à la Jama’at ont exprimé leur opinion à ce sujet, comme je l’ai mentionnée dans les années précédentes.

Les commentaires du Saint Coran que nous découvrons dans des notes non publiées, des sermons et discours dans de vieux documents, n’ont pas encore été rendus publics. Ils ne figurent pas dans le Tafsir-e-Kabir, mais ils font plus de deux fois la taille des 10 volumes du Tafsir-e-Kabir. Ils seront également bientôt imprimés, si Dieu le veut. Allah lui a accordé la capacité d’accomplir toutes ces œuvres.

Il a veillé à la réalisation de cette prophétie, et la prophétie de Mouslih Maw’oud (r.a.) est l’une des plus grandes prophéties attestant de la vérité du Messie Promis (as), un moyen de renforcer notre foi. De nombreux livres ont également été publiés en anglais. Ceux qui ne connaissent pas l’ourdou devraient chercher à bénéficier de ce trésor de connaissances, et j’ai également mentionné cela auparavant.

Qu’Allah le Tout-Puissant nous permette à tous de bénéficier de ce trésor de connaissances.

Une nouvelle vague d’opposition contre la Communauté Musulmane Ahmadiyya s’est soulevée au Pakistan. Un nombre important de politiciens et de religieux, qui ont subi une défaite aux élections ou qui n’ont pas obtenu les résultats souhaités, ciblent à nouveau les ahmadis pour semer la discorde. Cela a toujours été leur approche : quand ils font face à l’échec, ils lancent des campagnes contre les ahmadis pour gagner une popularité bon marché.

C’est exactement ce qu’ils font en ce moment. Ils iront jusqu’au bout de leurs intérêts égoïstes, comme cela est actuellement évident. Par conséquent, les ahmadis doivent non seulement être vigilants mais aussi prier ardemment et faire des aumônes avec ferveur. Qu’Allah le Tout-Puissant protège tous les ahmadis.

Priez ardemment aussi pour les ahmadis au Yémen. Qu’Allah le Tout-Puissant les retire de leurs difficultés. Beaucoup parmi eux sont en détention (en raison de leur foi). Qu’Allah le Tout-Puissant leur accorde une libération rapide.

Priez également pour les Palestiniens. Qu’Allah le Tout-Puissant leur accorde Sa miséricorde et les délivre des injustices infligées par les nations puissantes.

La convention annuelle de la Communauté Ahmadiyya au Ghana a commencé hier. Demain, samedi, marquera son dernier jour. Priez pour le succès de cet événement sous tous ses aspects. C’est leur Jalsa du centenaire, célébrant 100 ans depuis l’établissement de la Communauté (au Ghana). Demain, Inchâ Allah, je m’adresserai directement (à l’assemblée) d’ici (Islamabad, Royaume-Uni), et mon discours sera retransmis en direct là-bas. Qu’Allah le Tout-Puissant bénisse cette occasion sous tous les angles.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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