Le Califat en Islam – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org Découvrez l'Islam Fri, 03 Jun 2022 02:29:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://islam-ahmadiyya.org/wp-content/uploads/2021/03/cropped-favicon-32x32.jpg Le Califat en Islam – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org 32 32 La renaissance du Califat https://islam-ahmadiyya.org/renaissance-califat/ Thu, 02 Jun 2022 08:47:46 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=3127
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  • Sermon du vendredi 31 septembre 2022, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Aujourd’hui, nous sommes le 27 mai. Ce jour est commémoré sous le nom de la Journée du Califat au sein de la Jama’at Ahmadiyya. Chaque année, nous organisons des rencontres pour la journée du Califat le jour même ou autour [de cette date]. Mais quelle en est la raison ? La réponse à cette question doit être constamment devant nos yeux et nous devons demander à nos descendants et à nos enfants d’y réfléchir. Cette journée a débuté le 27 mai 1908, lorsque Dieu, conformément à Ses promesses, nous a accordé Sa grâce et a établi le système du Califat au sein de la Jama’at Ahmadiyya. Allah avait promis au Messie Promis (a.s.) le progrès de sa communauté. Il a accompli cette promesse ce jour-là.

    Depuis un certain temps, le Messie Promis (a.s.) préparait sa communauté quant au fait que tout le monde doit mourir [tôt ou tard] : Allah reprend même les prophètes quand ils ont terminé leur travail. Ainsi donc, il préparait à maintes reprises la Jama’at pour le fait que le moment de son départ était proche ; mais en même temps, il donnait la bonne nouvelle que la communauté qu’il avait établie prospérerait, s’épanouirait et s’étendrait.

    Les promesses qu’Allah lui a faites vont certainement s’accomplir. La Jama’at progressera par la grâce d’Allah et personne ne pourra arrêter ce progrès. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a également décrit la période s’étalant de son époque jusqu’au temps des Âkharîn, c’est-à-dire la période du Messie Promis (a.s.), et le système du Califat qui le succédera. Dans une assemblée avec ses compagnons le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré : « Le prophétat (Al-Noubouwwah) demeurera parmi vous autant qu’Allah voudra qu’il demeure. » C’est-à-dire, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) sera parmi ses compagnons [tant qu’Allah le souhaitera] ensuite Il l’enlèvera et il y aura le Califat suivant la voie du prophétat. » C’est-à-dire qu’il y aura Al-Khilâfah Al-Râchidah (le Califat bien-guidé) qui suivra complètement les traces de la Noubouwwah. « Ensuite Allah enlèvera cette faveur lorsqu’Il le voudra. »

    Depuis quelque temps, j’évoque les Califes bien-guidés en relation avec les compagnons de Badr. Ces jours-ci j’évoque Abou Bakr Al-Siddiq (r.a.). Les récits de tous les Califes démontrent qu’ils ont passé leur temps à suivre la Sounnah du Saint Prophète (s.a.w.) en toute abnégation et en faisant du Saint Coran leur code de conduite. À chaque pas, ils n’ont cessé de suivre la voie de la Noubouwwah.

    Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ajoute : « Ensuite, en accord au décret de Dieu, il y aura une monarchie accablante (les populations en souffriront). Lorsque cette période prendra fin, il y aura une monarchie tyrannique (selon un autre décret de Dieu). »

    L’histoire l’a avéré, à tel point que, jusqu’aujourd’hui, les dirigeants musulmans – qui se sont écartés de la foi – traitent ainsi leurs sujets, qu’il s’agisse de dirigeants politiques ou de souverains. Quel que soit le groupe qui arrive au pouvoir, c’est le matérialisme qui prédomine.

    Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) déclare que lorsque l’Oummah passera par cet état, la grâce de Dieu sera attisée et Il mettra fin à cette période d’injustice et d’oppression. [Il dit :] « Ensuite, il y aura le Califat suivant la voie de la Noubouwwah. » Puis il se tut.

    La prophétie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) sur la fin de l’ère de l’oppression s’applique à ceux qui jurent allégeance au Khâtam Al-Khoulafâ, le Messie et Mahdi, et qui se conforment à ses préceptes. Allah a tout organisé. Si les gens ne se soumettent pas à ce système et s’ils persistent dans leur entêtement, le résultat restera le même que ce que constatent les musulmans aujourd’hui.

    Qu’Allah accorde la sagesse et la compréhension à tous ces individus et puissent-ils reconnaître le véritable serviteur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) au lieu de croître dans l’oppression et l’agression contre la Jama’at du Messie Promis (a.s.) et dans son rejet !

    En tout cas, qu’il soit clair que le silence du Saint Prophète (s.a.w.) après avoir dit que le Califat suivant les préceptes de la Noubouwwah sera établi parmi vous durant les derniers jours est une indication qu’il s’agit d’un système qui durera longtemps.

    Certaines personnes ne saisissent pas certains points et insinuent que ce silence signifie que le système connaîtra aussi une fin rapide, c’est-à-dire le système du Califat après le Messie Promis (a.s.).

    Tous ces gens ont tort. Le Messie Promis (a.s.) a clairement indiqué que ce système est permanent. Les promesses faites par Dieu au Messie Promis (a.s.) s’accompliront et les cieux et la terre pourront disparaître, mais personne ne pourra arrêter l’accomplissement des promesses de Dieu. Le Messie Promis (a.s.) explique ici que le Califat est permanent. En s’adressant aux membres de sa Jama’at, il déclare :

    « Souvenez-vous, mes chers amis, que d’après une loi ancienne, Dieu montre deux manifestations de Sa Puissance pour réduire à néant les faux plaisirs des adversaires des prophètes. Il n’est pas possible qu’Il oublie de le faire maintenant. Ne soyez pas affligés, ni tristes de ce que je viens de vous dire… »

    C’est-à-dire, il les a informés à propos de sa mort.

    « Ne soyez pas affligés, ni tristes de ce que je viens de vous dire, car il est nécessaire que vous assistiez à la deuxième manifestation de la puissance divine. Cela vaut mieux pour vous, car elle durera perpétuellement et sans interruption jusqu’au Jour du Jugement Dernier. Cependant elle ne peut pas avoir lieu avant mon départ de ce monde, et, quand je serai parti, Dieu la manifestera pour vous pour toujours. C’est ainsi qu’Il me l’avait promis dans le Barâhin-e-Ahmadiyya. »

    Le Messie Promis (a.s.) déclare qu’il s’agit d’une promesse divine et que cette deuxième puissance durera parmi vous jusqu’au jour dernier.

    Il y aura toujours des personnes qui protégeront le Califat de la Jama’at Ahmadiyya. Chanceux sont ceux d’entre nous qui sont toujours attachés au Califat de la Jama’at Ahmadiyya et qui encouragent aussi leurs descendants à agir en ce sens.

    Malheureux sont ceux qui veulent limiter le Califat Ahmadiyya à une certaine période ou pensent en ces termes. Pareils individus connaîtront l’échec comme dans le passé. L’histoire de la Jama’at nous apprend que les opposants ont connu l’échec lors de l’élection du premier ou du deuxième Califes.

    Le Messie Promis (a.s.) explique davantage la pérennité du Califat en ces termes : « Cette promesse (concernant l’établissement du Califat) ne me concerne pas, mais bien vous. Allah a déclaré : « Et Je ferai ceux qui ont cru en toi prévaloir jusqu’au jour du Jugement sur ceux qui t’ont renié. » Il est donc nécessaire que vous voyiez le jour de mon départ, pour que vienne cette époque promise qui doit durer pour toujours. Notre Dieu est un Dieu Vrai et Fidèle ; Il tient Ses promesses, et Il vous fera voir tout ce qu’Il vous a promis. Quoique ces jours-ci soient les derniers de ce monde, et que nombreuses sont les afflictions qui doivent le visiter, il est nécessaire qu’il se conserve jusqu’à l’accomplissement de ces prophéties. »

    D’innombrables promesses faites par Dieu doivent encore s’accomplir.

    Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « J’ai été suscité comme la puissance de Dieu sur la Terre, et je suis une personnification de la Puissance Divine ; et après moi, d’autres viendront qui seront la manifestation de Sa Deuxième Puissance. »

    Les promesses d’Allah faites au Messie Promis (a.s.) concernant la renaissance et le développement de l’islam s’accompliront, Incha Allah. La Jama’at verra le jour de la domination de l’islam, Incha Allah. La Jama’at verra le jour de son progrès, si Dieu le veut. Ceux qui seront attachés au Califat hériteront des bienfaits de Dieu. La Jama’at Ahmadiyya doit se répandre dans le monde : telle est l’affirmation du Messie Promis (a.s.).

    Il déclare concernant le progrès de sa Jama’at : « D’après une ancienne loi divine qui date de la création de l’Homme, Dieu aide Ses Prophètes et Ses Messagers à atteindre l’objectif de leur mission avec succès et les fait prévaloir. Ainsi a-t-Il dit :

    كَتَبَ اللَّهُ لَأَغْلِبَنَّ أَنَا وَرُسُلِي

    Ici prééminence signifie qu’à l’instar des Prophètes et Messagers qui désirent voir établir sur Terre la Houjjah (dessein) de Dieu et Sa suprématie incontestée, de même, Dieu, par des signes puissants, prouve leur véridicité. La droiture qu’ils répandent sur Terre ressemble à cette graine que Dieu leur donne à semer, mais qu’ils ne voient pas croître en arbre. Dieu manifeste Sa deuxième Puissance en créant des circonstances qui conduisent à la réalisation parfaite de ces mêmes buts qui semblaient d’abord irréalisables. »

    Les promesses divines évoquées par le Messie Promis (a.s.) s’accompliront et ce par l’entremise du système du Califat établi après lui. Allah fera progresser la Jama’at. Il la fait progresser. Il guide les gens. Il les unit au Califat : sinon, cela dépasse tout effort humain. Les efforts humains sont incapables d’établir un lien fort et sans précédent entre les membres de la Jama’at et le Calife de l’époque.

    Allah ne Se contente pas d’établir ce lien entre le Califat et les cœurs de ceux qui sont déjà ahmadis, mais Il établit aussi ce lien avec ceux qui se joignent à la Jama’at plus tard et qui sont des nouveaux venus qui n’ont pas été complètement formés. C’est là l’œuvre de Dieu. Ces gens ont fait preuve de la même sincérité et fidélité au Messie Promis (a.s.) après lui avoir prêté le serment d’allégeance. Pour accomplir sa mission, ils ont fait preuve de la même sincérité et fidélité à l’égard du Califat de la Jama’at Ahmadiyya établi en son nom. Ils ne cessent de faire preuve de cette même sincérité et fidélité.

    Seul le soutien et l’aide d’Allah ont poussé les gens à prêter le serment d’allégeance au premier Calife de la communauté. À l’exception de quelques hypocrites, qui existent dans chaque communauté, la dévotion et la fidélité à l’égard du Califat n’ont cessé de croître et le Premier Calife a réprimandé les hypocrites et les a remis à leur place. Ils n’osaient plus lever la tête. Ensuite, lors de l’élection du deuxième Calife, ces mêmes opposants qui s’étaient maintenus hypocritement au sein de la Jama’at au cours du premier Califat, se sont soulevés de nouveau. Or la Jama’at a juré allégeance au deuxième Calife en proclamant [son nom] en chœur : « Hazrat Mian Sahib ! Hazrat Mirza Mahmood Ahmad Sahib ! »

    La Jama’at lui a prêté allégeance en dépit des campagnes et des complots [de ces hypocrites] et le monde a constaté comment la Jama’at a progressé à grande vitesse. Elle a ouvert des centres dans le monde, elle a bâti des mosquées et elle a publié des ouvrages. Le travail pour lequel le Messie Promis (a.s.) a été suscité n’a cessé de prendre de l’ampleur. Ensuite, au cours du troisième Califat, Allah a accentué le progrès de la Jama’at malgré les durs assauts de l’État de l’époque. Ceux qui souhaitaient pousser la communauté à la mendicité ont quitté ce monde en mauvais état.

    Ensuite, un autre chapitre du progrès s’est ouvert à l’époque du quatrième Calife. Nous avons vu de nouveaux signes du soutien et de l’aide d’Allah. De nouvelles voies pour la propagation de l’islam se sont ouvertes. Ceux qui ont voulu réprimer le Califat ont été eux-mêmes neutralisés et leurs corps ont été dispersés dans les airs et n’ont pu arrêter le progrès de la Jama’at. Le champ de la prédication s’est élargi. La MTA a été lancée et a diffusé le message de la Jama’at dans chaque foyer.

    Ceci est la progression vers l’accomplissement des promesses d’Allah faites au Messie Promis (a.s.). N’est-ce pas là l’accomplissement des promesses d’Allah ? Sinon, qu’est-ce que c’est ?

    Ensuite, Allah a montré Son soutien et Son aide au cours du cinquième Califat. Au sein de la MTA, Allah a ouvert de nouvelles voies pour transmettre le message de l’islam et accomplir la mission du Messie Promis (a.s.).

    Au lieu d’une, sept ou huit chaînes MTA ont été lancées en différentes langues. Des émissions diverses ont été traduites dans différentes langues du monde. La MTA a atteint tous les coins du monde là où elle n’était pas disponible auparavant. Les habitants de ces pays et de ces régions ont entendu le message de l’Ahmadiyya et du véritable islam dans leurs propres langues : ceci a permis à des centaines de milliers d’âmes d’accepter l’Ahmadiyya.

    En sus des émissions de la MTA et de la radio, Allah Lui-même a guidé les gens et leur a permis d’accepter le message de l’Ahmadiyya à travers des rêves et des livres. Une étude de l’histoire de l’Ahmadiyya révèle clairement comment Allah a guidé certaines personnes vers l’acceptation du Messie Promis (a.s.), même en son temps. Ce processus s’est poursuivi à l’époque du premier Calife. Allah Lui-même a continué à guider les gens et des âmes chanceuses se sont jointes à la Jama’at. Ensuite, il y a eu d’innombrables incidents de ce genre au cours du deuxième Califat. Des récits que l’on se raconte dans les familles anciennes décrivent comment Allah a aidé leurs aînés à accepter la vérité.

    Nous voyons le même processus au cours du troisième Califat.

    Au cours du quatrième Califat, Allah a guidé les âmes pieuses à accepter l’Ahmadiyya. Tout cela est le résultat des promesses faites par Dieu au Messie Promis (a.s.). Ainsi, la Jama’at a continué de croître au cours de chaque Califat.

    Allah en a fait de même au cours du cinquième Califat. Allah ouvre de nouvelles voies pour la prédication et Il attire le cœur des gens pour qu’ils écoutent et acceptent le message du Messie Promis (a.s.), qui est le vrai message de l’islam. Il y a des incidents qui indiquent un soutien divin spécial. Sans cela, les gens n’auraient jamais accepté la vérité par de simples efforts humains.

    Je présente quelques incidents sur la façon dont Allah a tourné le cœur des gens vers l’islam et l’Ahmadiyya et leur a révélé la vérité du Califat Ahmadiyya ; et comment cela a créé l’amour pour le Califat dans le cœur des gens.

    La Guinée-Bissau est un pays reculé d’Afrique où se trouve un certain Abdoullah qui était naguère chrétien. Il a relaté un de ses rêves dans lequel il avait vu un homme, portant une barbe blanche et un turban, qui s’adressait aux gens. Les gens écoutaient son discours dans un silence complet. Le style du discours de cette personne était très simple et différent de celui de son peuple. Quand il a ouvert les yeux, il n’y a rien compris et l’a oublié. Quelques jours plus tard, il a fait un rêve similaire et ce visage s’est gravé dans son esprit. Pour la troisième fois, il a fait un rêve [similaire].

    Il a tenté de découvrir l’identité de cette personne mais n’a pas pu le faire. Un jour, par hasard, il est passé tout près de notre mosquée à Farim, une ville proche du village. C’était un vendredi. Les membres de la Jama’at écoutaient mon sermon du vendredi sur la MTA. En me voyant sur l’écran, il a immédiatement demandé au Mou’allim qui était cette personne qui prononçait ce sermon. Le Mou’allim a répondu qu’il s’agit de notre Calife. M. Abdoullah a continué à écouter le sermon tranquillement et après le sermon il a prié avec tous les fidèles et immédiatement après la prière, il s’est levé et a dit : « J’accepte l’islam aujourd’hui. À trois reprises, Dieu m’a montré cette personne dans un rêve. Ceci a eu un grand effet sur mon âme et je le cherche depuis un certain temps. Aujourd’hui, je suis venu par hasard dans votre mosquée et j’ai vu votre Calife. Dans le rêve, j’ai vu le même visage et la même scène comprenant des personnes assises silencieusement, en train d’écouter le discours. J’embrasse donc en ce jour l’islam et l’Ahmadiyya. »

    C’est ainsi [que Dieu] a guidé une personne originaire d’une région éloignée. Il a d’abord fait un rêve ; ensuite Allah a créé les circonstances afin qu’il puisse en voir la réalisation. Certains demandent : « Pourquoi cela ne nous arrive-t-il pas ? » Or, il s’agit là de la grâce d’Allah : Il guide qui Il veut. Mais il est aussi nécessaire à la personne de posséder une bonne nature et de se prosterner devant Dieu. Certainement, Allah a guidé cette personne en raison de quelque vertu de sa part.

    L’Amir de la Gambie relate le récit d’une dame, la Sœur Fato. Elle a environ 60 ans. Elle raconte que les membres d’un groupe islamique sont venus dans sa région et ont commencé à parler contre la Jama’at en disant « Les ahmadis sont des infidèles et ils n’entreront jamais au paradis. Évitez toute transaction avec eux ! » La plupart des gens du village ont accepté cela, mais cette femme a dit qu’elle en a été bouleversée ; et elle a imploré Dieu pour être guidée. Quelques jours plus tard, dans un rêve elle a vu ces mêmes individus du groupe islamique qui avaient visité le village : ils avaient les yeux brillants comme des étoiles et tenaient le Coran dans leur main. Mais ils se plaignaient qu’ils étaient incapables de voir le texte du Coran et ils ont commencé à crier qu’Allah les avait aveuglés et qu’ils ne pouvaient donc pas gagner leur vie. Ils ont été humiliés et détruits. « J’ai aussi vu dans un rêve que les membres de ce groupe voulaient se joindre au Calife de la Jama’at Ahmadiyya mais ils n’ont pas réussi. Ils ont admis que l’Ahmadiyya est en effet vraie, [et ont dit :] « mais si nous l’acceptons, nos disciples se détourneront alors de nous. »

    En tout cas, le matin, la femme a raconté ce rêve à sa famille. Certains osent prétendre que les Africains ne sont pas doués de compréhension : or elle a expliqué ce rêve en disant que le fait qu’ils ne pouvaient pas lire le texte du Coran en dépit de leurs yeux brillants signifie qu’ils se sont complètement éloignés de la vérité.

    Ces phénomènes sortant de l’ordinaire poussent les individus à l’acceptation de l’Ahmadiyya : il est évident que le soutien spécial d’Allah les guide par ces incidents.

    Le Guatemala est l’un des pays situés en Amérique du Sud. Nous y avons une mosquée, à San Marcos, soit à environ deux cents cinquante kilomètres de la frontière mexicaine. Madame Veronica en est originaire.

    Elle relate : « Dix ans auparavant, dans un rêve, un individu m’avait informé que l’islam était le chemin de la vérité. Il m’avait demandé de lire le Coran. J’avais répondu que je ne savais pas comment lire le Coran. Mais cet individu m’avait dit que je pourrais le lire. »

    Quand elle s’est réveillée le matin, elle a mentionné ce rêve à son mari et à son père : ils ont dit que l’islam n’est pas la voie de la vérité, c’est la religion du terrorisme. Ils sont tous des chrétiens. Mais dit-elle : « Mon cœur n’était pas calme. J’ai commencé à faire des recherches sur l’islam sur Internet ; et j’ai appris à propos de l’islam. » Un jour, elle a rencontré une femme voilée dans le marché. Son voile a attisé sa curiosité. Elle est partie à sa rencontre et lui a demandé pourquoi elle portait pareils vêtements. La femme a répondu : « Je suis musulmane et c’est pour cette raison que je porte le voile. »

    Elle a établi un contact avec elle et cette dernière lui a expliqué l’islam en détail. Cette femme était une ahmadie. Madame Veronica a déclaré : « Ayant entendu son message sur l’enseignement de l’islam, j’ai fait la bai’ah. Mais ma famille n’était pas d’accord ; des objections [à propos de l’islam] ont été soulevées auxquelles je n’avais pas de réponses. J’ai demandé [aux ahmadis] de venir chez moi et [en disant] : « Je rassemblerai mes parents et vous pourrez répondre à leurs objections. »

    Nous avons eu de nombreuses sessions de Tabligh et avons commencé à leur prêcher. » Ainsi non seulement a-t-elle prêté allégeance, mais elle a également commencé à transmettre le message aux autres.

    « J’ai réuni mes amis et je leur offrais des collations [lors de ces sessions]. »

    Elle a un fils qui étudie le droit et qui est dans sa dernière année d’université. Il a également prêté allégeance et il est si enthousiaste qu’il a appris le Coran sur Internet. Il a mémorisé de nombreuses sourates oralement. Il ne savait pas écrire l’arabe : il a écrit tout le texte du Coran en lettres latines à partir de l’audio. L’Amir Sahib relate : « Lorsque je suis parti en tournée, j’ai vu son carnet. Il avait écrit tout le Saint Coran de sa main. À présent, il est en train d’apprendre à écrire l’arabe et il l’écrit désormais en arabe. » De cette façon, Allah guide n’ont seulement des âmes bénies au sein de la Jama’at, mais accomplit également les promesses qu’il a faites au Messie Promis (a.s.) après lui.

    L’Indonésie est une autre région reculée : quand on y a présenté le message à un jeune homme, il a immédiatement prêté le serment d’allégeance. M. Nur, le président de cette Jama’at a déclaré : « Je lui ai offert des livres et des brochures avec des photos du Messie Promis (a.s.) avant son retour. Lorsque le jeune homme est rentré chez lui, son père a vu une brochure et a demandé : « Qui est cette personne sur cette photo ? » Il a répondu : « C’est la photo de l’Imam Mahdi. La nuit dernière, j’ai rêvé que l’imam Mahdi était venu c’est pour cette raison que je suis parti à la rencontre de la Jama’at Ahmadiyya. (Il était déjà au courant de la Jama’at). Et j’ai immédiatement fait la bai’ah. Son père a répondu : « Je souhaite également prêter le serment d’allégeance. » C’est ainsi qu’Allah guide les gens vers la Jama’at.

    Azila Karim, un Mou’allim du Burkina Faso, relate : « M. Hamid habite notre région. Il écoutait la radio Ahmadiyya régulièrement et il était un sympathisant de la Jama’at. Il contribuait aussi dans les fonds de la Jama’at. Parfois, il le faisait de manière régulière. Mais il présentait des excuses quand on lui demander de prêter le serment d’allégeance.

    Il ne contribuait peut-être pas dans le fonds de Chanda Aam ; il cotisait peut-être dans les fonds de Tahrik-i-Jadid ou de Waqf-i-Jadid, dans celui consacré à l’aumône ou dans d’autres fonds. En tout cas, il contribuait dans les fonds de la Jama’at.

    Quand j’étais au Ghana, beaucoup de planteurs nous offraient leur Zakât en disant que leurs Mollahs les empocheront mais que la Jama’at Ahmadiyya par contre l’utilisera à bon escient. Ainsi, les gens là-bas contribuent dans les fonds de la Jama’at.

    Un jour, M. Hamid a vu dans un rêve qu’un rassemblement avait lieu dans lequel des gens étaient à l’intérieur d’une clôture et d’autres à l’extérieur. « J’ai vu tous les ahmadis à l’intérieur de ces quatre cloisons. J’ai dit que j’étais avec eux et que je devrais moi aussi être admis à l’intérieur. Sur ce, j’ai entendu une voix disant que seuls ceux qui ont prêté allégeance peuvent entrer dans cet enclos. Étant donné vous n’avez pas prêté allégeance, vous ne pouvez pas y entrer. » Le lendemain de ce rêve M. Hamid a prêté le serment d’allégeance.

    Les efforts humains n’ont pas pu le pousser à se joindre à la Jama’at. Or, il était de bonne nature. Allah ne l’a pas laissé partir à la perdition. Allah n’a pas voulu qu’il s’égare : c’est pourquoi Il l’a guidé.

    C’est aussi la réponse à l’objection de ceux qui disent : « Nous ne faisons pas de tels rêves. » Il faudra tout d’abord purifier son for intérieur, se débarrasser de ses préjugés et prier : c’est ainsi qu’Allah vous guidera.

    Mohammad Koné est du Mali. Il écoutait la radio de la Jama’at et également ceux qui critiquent la Jama’at. Par la suite, il a commencé à prier qu’Allah lui montre le droit chemin. « Dans un rêve, raconte-t-il, j’ai vu un saint homme qui disait que tout le monde se joindra à l’Ahmadiyya, tôt ou tard. »

    Ceci est le décret d’Allah. Il s’agit des promesses divines faites au Messie Promis (a.s.). Celui-ci a expliqué que sa mission sera accomplie à travers les bénédictions du Califat de l’Ahmadiyya.

    Ainsi donc, il a prêté le serment d’allégeance.

    Le missionnaire de la Guinée-Bissau a écrit : « M. Ousman est un nouveau converti. Il avait appris que ses proches acceptaient l’Ahmadiyya en grand nombre. Il avait donc rassemblé des Maulvis (imams) et les avait amenés dans cette région afin de les faire s’opposer à la Jama’at. Notre Mou’allim lui dit : « Vous pouvez vous opposer à nous. Nous ne vous en empêchons pas, mais écoutez au moins une fois notre message. Ensuite vous pourrez nous confronter avec des arguments. »

    Les Mollahs ont refusé de venir écouter le message, mais M. Ousman a accepté l’invitation et il est venu entendre le message de Jama’at. On lui a parlé de la venue du Messie Promis (a.s.). Il est arrivé un vendredi alors que mon sermon était diffusé sur la MTA. Nous lui avons dit qu’il pourra écouter le sermon s’il a du temps. Il a dit que : « J’ai un peu de temps. Je vais écouter le sermon pendant un moment. » Mais quand il a commencé à écouter le sermon, il a oublié le temps et il a suivi le sermon dans son intégralité. Plus tard, il a dit : « La Jama’at Ahmadiyya ne peut être une communauté de mécréants comme je l’avais entendu, parce que votre Calife présente la biographie des compagnons du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et aucun mécréant ne fera pareille chose. » Par la suite, il a mis fin à l’opposition contre la Jama’at ; et après quelque temps, il s’est joint à la Jama’at avec sa famille. De surcroît, il prêche à présent le message de la Jama’at. Il contribue régulièrement dans les fonds de la Jama’at. Ceci est l’effet qu’Allah met dans les sermons du Calife de l’époque.

    Un missionnaire local de Congo-Kinshasa relate qu’il avait lancé une campagne de prédication dans une région. Les non-ahmadis ont commencé à s’opposer à la Jama’at systématiquement. Un jour, après trois mois, un certain Ousman, qui était naguère parmi les opposants de la Jama’at, a contacté la mission et a dit qu’il voulait s’y joindre avec toute sa famille. Quand on lui en a demandé la raison, il a raconté : « Un jour, ma femme est tombée sur votre chaîne MTA tandis qu’elle regardait les chaînes par satellite. Sachant que j’étais un grand opposant de la Jama’at Ahmadiyya, elle m’a appelé. Et quand j’ai commencé à critiquer la Jama’at, elle m’a dit : « Ecoute toute l’émission d’abord – ensuite tu pourras parler. » Mon sermon était en train d’être diffusé sur la MTA. « Après avoir écouté le sermon, j’étais convaincu que la voix qui était parvenue à mes oreilles ce jour-là présentait l’image véritable de l’islam ; et après avoir écouté le Calife, je n’ai plus eu aucun doute sur la véridicité de la Jama’at. »

    Cela n’est pas dû à quelque accomplissement personnel de ma part : il s’agit des bénédictions divines découlant de la promesse d’Allah faite au Messie Promis (a.s.) d’accomplir sa mission à travers le Califat.

    Le missionnaire en charge de la Guinée-Bissau relate par ailleurs qu’ils ont prêché dans un village et que beaucoup de ses habitants ont accepté l’Ahmadiyya. Cependant, quatre familles ont refusé de l’accepter. Lorsque notre équipe s’est rendue au village pour installer la MTA, le Mou’allim a invité toutes les familles qui avaient refusé d’embrasser l’Ahmadiyya et les ont informées de cette chaîne musulmane, en disant qu’elles devraient également venir la regarder : ils pourront y voir l’image du Messie Promis (a.s.) ainsi que le Calife de l’époque. Après l’installation et les prières, on a allumé le téléviseur et mon sermon était en cours sur la MTA. Les non-ahmadis présents ont commencé à écouter attentivement le sermon et le Calife. Étant donné que le sermon était en anglais, le Mou’allim leur a dit qu’il traduirait pour eux. Ils ont répondu : « Même si nous ne pouvons pas comprendre ce que dit [le Calife], par Dieu, tout ce qu’il a dit ne peut pas être un mensonge. Si c’est là le Calife de la Jama’at Ahmadiyya, cette Jama’at ne peut pas être fausse. » Et ils ont annoncé qu’ils acceptaient tout de suite l’Ahmadiyya.

    Un Mou’allim du Mali écrit qu’une personne a visité la mission et leur a dit qu’il écoutait régulièrement leur chaîne de radio et qu’il voulait faire la bai’ah. Le monsieur a ensuite rempli le formulaire de bai’ah. Comme il était assez instruit, il a demandé s’il y avait de la littérature en langue française, afin de la lire et d’en offrir à ses amis. Le Mou’allim lui a donné la traduction française du livre, « La crise mondiale et la voie vers la paix » qui est une compilation de mes différentes conférences relatives à l’instauration de la paix. Il a ouvert le livre immédiatement et quand il a vu la photo à l’intérieur, il s’est mis à pleurer. Il a dit que lorsqu’il était au Gabon, il demandait souvent à Dieu de le guider vers le droit chemin. À l’époque, il avait vu le Calife à d’innombrables reprises dans son rêve et il ne savait pas en ce temps-là qui était cette personne.

    Il a dit qu’aujourd’hui, il s’est rendu compte que ses prières avaient été exaucées et qu’Allah l’avait guidé.

    Mme Nisma est une femme arabe. Elle relate : « Deux ans avant ma Bai’ah, j’ai vu l’image du Messie Promis (a.s.) pour la première fois et je me suis adressée à lui… »

    En fait, avant de relater ce rêve, elle avait mentionné que le Calife avait parlé d’un enfant qui avait griffonné quelques lignes et avait écrit : « Houzour, je vous aime ! » Elle déclare : « Les enfants ne mentent pas et cet incident a eu un impact profond sur mon cœur. » Et ainsi, elle a également fait la bai’ah.

    Elle raconte en outre : « Après un certain temps, j’ai regardé la photo du Messie Promis (a.s.) et j’ai dit : « Vos traits indiquent que vous êtes une personne pieuse et que vous ne pouvez pas être un menteur, mais malgré cela, je ne peux pas témoigner du fait que vous avez été divinement mandaté. » Deux ans plus tard, après avoir approfondi mes recherches, j’ai fait la bai’ah au début de 2016. Cependant, malgré cela, j’avais quelques doutes concernant le Califat. Le Satan en moi disait : « Comment pourrais-je permettre à une personne qui prétend être le Calife de prendre le contrôle de ma vie ; pourquoi lui écrirais-je et l’informerais-je de mes affaires ? Quel est l’avantage du Califat ? » Cependant, tous ces doutes ont été dissipés après que j’ai lu les ouvrages Al-Khilâfat Al-Râchidah de Hadrat Mouslih Maw’oud (ra) et « Le système du Califat et l’obéissance qui lui est due » écrit par le présent Calife. J’y ai trouvé toutes les réponses à mes questions. Je vous ai alors écrit une lettre ; et après avoir reçu la réponse, tous mes doutes ont été complètement dissipés : j’étais convaincue que le Califat suivait effectivement les traces du Messie Promis (a.s.). »

    Elle a en outre écrit : « L’amour qu’Allah insuffle dans le cœur est en effet profondément enraciné et nous ne pouvons pas comprendre comment cela se produit. » Elle a en outre écrit : « C’est pour cette raison que la majorité des ahmadis ont de l’amour pour le Messie Promis (a.s.) en particulier et pour tous les Califat en général, tout comme les enfants aiment leurs parents. Avant la bai’ah, je n’avais aucune idée de ce genre d’amour. »

    Un missionnaire itinérant du Nigéria relate : « Au cours d’une séance de questions et réponses, un débat s’est ensuivi sur le fait qu’au lieu d’ajouter le nom du père à l’enfant, l’enfant devrait recevoir le nom de famille qui a été transmis de génération en génération. On leur a dit que selon les enseignements du Saint Coran, l’enfant doit recevoir le nom de son père.

    Certains non-ahmadis et ceux qui s’étaient récemment convertis à l’Ahmadiyya n’étaient pas entièrement satisfaits de cette réponse. Il dit : « Cependant, deux jours plus tard, alors que vous prononciez un sermon sur les Compagnons, vous avez relaté des incidents sur la vie de Zayd Ibn Thâbit et dit que les Arabes ont commencé à l’appeler Zayd Ibn Muhammad, et qu’Allah a ordonné que [les fils adoptifs] soient appelés par le nom de leur père.

    En entendant ce sermon, tous les membres de la Jama’at et les autres ont été très heureux car le Calife de l’époque les avait guidés dans l’affaire dont nous avions discuté seulement deux jours auparavant. Certains ont même pensé que peut-être en l’espace de deux jours, le missionnaire avait transmis cette question au Calife de l’époque suite à quoi ce dernier l’avait mentionné, mais il leur a assuré qu’il n’avait rien dit. » Il ajoute : « Nous nous sommes réjouis du fait qu’Allah Lui-même a fourni la réponse à notre question. Suite à cet heureux événement, un riche membre de la Communauté a acheté un grand téléviseur pour regarder la MTA et a demandé qu’il soit installé dans la partie de la mosquée consacrée aux femmes, afin qu’elles ne soient pas privées des bénédictions du Califat. »

    Il a ensuite dit que le Califat parle aux cœurs.

    Qui a établi ce lien entre le Califat et ces personnes dans ces régions éloignées et ces ahmadis de divers pays et origines ? Certes, c’est le soutien et l’aide d’Allah : sinon cela dépasse l’entendement humain.

    Mme Berivan, une Norvégienne, déclare : « Tout vrai ahmadi déclare que notre bien-aimé Houzour réside dans nos cœurs et devant nos yeux et nous prions pour lui. Notre seul souci au monde est de le rendre heureux et de trouver des moyens pour alléger son fardeau. Vous avez déclaré dans vos sermons que les Compagnons avaient l’habitude de protéger le Saint Prophète (s.a.w.) en acceptant les coups de flèches et qu’ils resteraient fermes face à toute attaque. Mes yeux se remplissent de larmes en imaginant de tels circonstances et je me demande ce que je ferais si je faisais face aux mêmes situations. (Elle vient d’un pays arabe). Est-ce que je resterais ferme, moi aussi ? Je prie ensuite qu’Allah nous permette de protéger le Calife de l’époque et le Califat avec nos cœurs et nos vies ; en sacrifiant nos richesses et nos enfants comme l’ont fait les Compagnons (pour le Saint Prophète (s.a.w.)). Pendant de nombreuses années, j’ai prié dans ma Salât qu’Allah fasse descendre sur vous des anges en nombre égal au nombre de vos soucis et des responsabilités que vous portez, et qu’ils vous entourent. »

    C’est là le lien de sincérité et de loyauté qu’Allah engendre dans les cœurs ; et s’Il le souhaite, Allah continuera d’accorder à la Communauté du Messie Promis (a.s.) et au Califat de l’Ahmadiyya de telles personnes qui grandiront dans leur loyauté et sincérité.

    Les gens du monde ne peuvent pas le comprendre. Un Arabe en Allemagne a accepté l’Ahmadiyya et alors ses amis lui ont demandé : « Comment as-tu pu devenir un Qadiani ? » Le nouveau converti a répondu : « Il y a cent Arabes ici (il était Arabe) et vous n’arrivez pas à vous mettre d’accord sur quoi que ce soit. Or, la Communauté Ahmadiyya a un seul Imam et elle lui obéit au doigt et à l’œil. C’est pourquoi ses efforts sont bénis. Alors, dites-moi : quelles qualités extraordinaires possédez-vous qui me pousseraient à les quitter et à vous rejoindre ? »

    Ainsi, tant que chaque ahmadi reste attaché au Califat, il continuera à hériter des bénédictions d’Allah. Pour y parvenir, nous devons modeler nos actions selon les enseignements de Dieu. Ce n’est qu’alors que nous bénéficierons de cette grâce – et telle est la promesse d’Allah. Ceux dont la foi est accompagnée d’actions conformes aux voies tracées par Dieu continueront de récolter les bénédictions du Califat.

    En d’autres termes, nous récolterons ces bénéfices lorsque nous aurons une foi parfaite en Allah et respecterons nos devoirs envers Son adoration et lorsque chacune de nos actions visera à atteindre Son plaisir.

    Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Dieu, dans le Saint Coran, a lié la foi à l’accomplissement de bonnes œuvres. Sont considérées comme telles toute action exempte de la moindre trace de corruption. […] S’il existe au sein d’un foyer un seul individu dont la conduite est exemplaire, sa maison toute entière sera sauvée. Sachez que sans bonnes œuvres, votre déclaration de foi à elle seule ne vaut pas grand-chose. »

    Ainsi, nous devons continuellement nous analyser, de peur que Satan ne nous attaque. Allah a permis à nos ancêtres d’accepter le Messie Promis (a.s.) ou nous a permis de l’accepter. C’est là une faveur de Sa part ; et afin de perpétuer cette faveur, nous devons toujours nous efforcer d’accroître et de protéger notre foi afin que chacun de nous puisse profiter de cette faveur qui a été prédite par le Saint Prophète (s.a.w.) et qui a été promise par Allah au Messie Promis (a.s.) : il s’agit de l’institution du Califat. Ainsi, nous devons nous analyser constamment afin de savoir jusqu’à quel point nous sommes attachés au Califat ; et ce afin que nous puissions être unis dans l’établissement de l’unicité de Dieu dans le monde.

    Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Réjouissez-vous, car le champ de la proximité de Dieu est vacant. Tous les peuples aiment le monde ; et on ne se soucie pas de faire plaisir à Dieu. Ceux qui veulent passer par cette porte (c’est-à-dire celle qui mène vers Dieu Tout-Puissant) avec toute leur force auront l’occasion de faire valoir leurs mérites et leurs accomplissements, et ils gagneront les faveurs de Dieu. Ne pensez pas que Dieu vous abandonnera ; vous êtes comme une graine qui a été semée par Sa main ; et Il a dit que cette graine deviendra un grand arbre qui étendra ses branches dans toutes les directions. »

    Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Dieu m’a dit d’annoncer que ceux dont la foi en moi n’est pas entachée par les désirs de ce monde, qui sont sans faiblesse de cœur, qui ne sont point hypocrites et qui sont entièrement soumis à Sa volonté, seront Ses élus ; et que leurs chemins seront ceux de la sincérité. »

    Le Messie Promis (a.s.) a expliqué tout cela dans son livre « Le Testament » dans lequel il a également annoncé la bonne nouvelle de l’établissement du Califat.

    Ainsi, sa déclaration indique que chaque ahmadi devrait avoir un lien de sincérité et de loyauté avec le Califat. Ceux qui atteindront ce niveau sont de ceux qui respecteront leur serment d’allégeance. Lorsqu’il en sera ainsi, nous ferons vraiment honneur à la commémoration de la journée du Califat.

    Qu’Allah permette à chacun de faire honneur à son serment d’allégeance au Califat et de récolter également les bénédictions d’Allah.

    Je voudrais également annoncer brièvement qu’aujourd’hui, la Jama’at du Ghana commence sa Jalsa Salana pour trois jours – ou plutôt pour deux jours – les 27 et 28 (mai). La Jalsa se tiendra à Boustan-e-Ahmad. En plus de cela, ils ont organisé 119 centres à travers le pays, dont cinq grands centres qui seront tous connectés via une liaison audio et vidéo.

    La Jama’at du Ghana a été fondée en février 1921 lorsque Maulana Abdul Rahim Nayyar Sahib (r.a.) a quitté Londres et est arrivé au Ghana. L’année dernière, la Jama’at du Ghana a souhaité célébrer son centenaire mais n’a pas pu le faire en raison du COVID. Ils ont maintenant décidé de poursuivre leur programme en 2022-23.

    Qu’Allah bénisse leur Jalsa sous tous les angles et qu’Il fasse s’accroître la sincérité et la loyauté des ahmadis.

    De même, la Jalsa Salana de la Gambie commence aujourd’hui et durera trois jours. Qu’Allah la bénisse à tous égards.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

    ]]>
    Le monde de l’Islam et le califat Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org/islam-califat-ahmadiyya/ Wed, 11 Aug 2021 09:07:36 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=2627 Selon les promesses faites par Allah, après le décès de Son Messager (sa) le monde de l’islam reçut cette grande faveur qu’est le califat bien-guidé qui a causé une révolution sur Terre. Aussi bien au niveau des progrès spirituels que des avancements matériels, les musulmans ont franchi un jalon sur le chemin du progrès d’une façon jusqu’alors inconnue dans l’histoire du monde.

    Le Saint Prophète (sa) avait également énoncé une prophétie concernant cette époque, qui est celle des derniers temps, disant : Le prophétat demeurera parmi vous ; ensuite il y aura le califat suivant le modèle du prophétat ; puis viendront des monarchies tyranniques ; et enfin le califat suivant le modèle du prophétat sera rétabli. (tiré du Mousnad Ahmad)

    Ce hadith indique la venue de l’Imam al-Mahdi et Messie Promis (as) ainsi que le califat qui sera établi après lui, dont l’objectif véritable est de faire renaître la foi dans les cœurs et donner une victoire globale à l’islam. C’est ainsi que le Messie Promis (as) a non seulement semé la graine de ce deuxième essor de l’islam, mais a aussi parlé de ces saints personnages après lui qui allaient continuer de parachever cette mission jusqu’au Jour Dernier, rétablissant la gloire et la grandeur perdues de l’islam dans le monde. Le Messie Promis (sa) dit :

    « Je suis une personnification du pouvoir de Dieu et après moi il y aura d’autres personnages qui seront la manifestation d’un deuxième pouvoir. Attendez donc ce deuxième pouvoir de Dieu, restant unis et en continuant de prier. » (Al-Wasiyyat : Le Testament)

    A propos de la mission de ces saints personnages qui viendraient après lui, il dit aussi :

    « Dieu le Très-Haut désire attirer toutes ces âmes qui habitent les différentes agglomérations de la terre, que ce soit en Europe ou en Asie, qui sont de nature pieuse, vers [la croyance en] Son unicité, et rassembler Ses serviteurs dans une religion unique. Voilà l’objectif de Dieu pour lequel j’ai été envoyé au monde. » (Al-Wasiyyat – Le Testament)

    Le 27 mai 1908, la communauté Ahmadiyya est entrée dans cette période bénie et de longue durée qu’est celle du deuxième pouvoir de Dieu. Aujourd’hui, 113 ans d’histoire sont témoins du fait que le califat de l’Ahmadiyya, le centre de toutes ces bénédictions et miséricordes, est restée active de nuit comme de jour pour le bien-être et le progrès spirituels et matériels de non seulement le monde de l’Ahmadiyya, mais aussi du monde de l’islam.

    Le progrès de l’Ahmadiyya et les bénédictions du califat

    L’expansion de la communauté Ahmadiyya dans plus de 213 pays et territoires du monde est un témoin vivant des bénédictions du califat de l’Ahmadiyya. D’une part, il y a le travail qui continue au niveau de la publication du Noble Coran dans les différentes langues du monde, et d’autre part il y a tout un réseau de mosquées qui s’étend jusque dans tous les coins du monde, dans toutes les villes et tous les villages ; et la construction de nouvelles mosquées continue sans relâche.

    Sous l’égide du califat de l’Ahmadiyya, la publication de livres dans les différentes langues du monde se poursuit à grande échelle. Chaque année, cette littérature est produite en plusieurs centaines de milliers d’exemplaires. A travers les médias électroniques et écrits, ainsi que les réseaux sociaux, le message de l’islam parvient à des millions de personnes.

    Mais, surtout, il y a les sermons et discours vivifiants de Sa Sainteté le Calife, qu’Allah le soutienne, qui sont en train de créer une grande révolution dans le monde de l’islam. Ces sermons et discours sont suivis dans plusieurs langues du monde. Ils sont traduits en différentes langues et diffusés sur toutes les chaînes MTA. Par exemple, sur MTA Africa, ils sont diffusés dans des langues utilisées en Afrique. Ils sont également diffusés, étant traduits en nombre de langues, à partir des stations radio de la Jama’at et de stations externes. Chaque pays a son site web sur lequel ces sermons et discours sont affichés.

    Il y a aujourd’hui tout un système de diffusion de la voix du Calife du Messie dans le monde entier, dont on ne trouve pas la pareille dans l’histoire du monde, et plus précisément dans le monde islamique.

    Ces sermons ne font pas qu’embellir la vie et la foi des membres de la Jama’at, leur offrant une table garnie de mets spirituels : en effet, ils profitent aussi aux non-ahmadis ; et lorsque ces sermons les amènent à se joindre à la Jama’at, ils produisent une magnifique révolution dans leur vie.

    La voix du calife : une source de direction

    Notre missionnaire en Guinée Bissau nous dit qu’un certain Ousmane Bandey était un opposant de l’Ahmadiyya. Or, quelques-uns parmi ses proches ont accepté l’Ahmadiyya. Ce monsieur est allé les voir accompagné d’imams. Il leur fut dit : « Opposez la Jama’at si cela vous chante, mais venez au moins une fois entendre notre message ; et ensuite faites comme bon vous semble. »

    Ils sont donc revenus le vendredi. Ils sont arrivés alors que le sermon du Calife était en train d’être diffusé en direct sur MTA. On leur a dit : « Si vous avez quelques minutes, regardez la khoutbah. » Ousmane de répondre : « Je l’écouterai brièvement. » Mais au fur et à mesure qu’il l’écoutait, il oubliait le passage du temps. Il a donc écouté la khoutbah en entier de façon très attentive. A la fin, il dira : « La Jama’at Ahmadiyya ne peut être une communauté de mécréants ! »

    Par la suite, il acceptera l’Ahmadiyya, lui et toute sa famille ; et aujourd’hui il prêche le message de l’Ahmadiyya dans sa région.

    L’Amir du Congo Kinshasa écrit que lors d’une session de prédication dans un village, on fit écouter aux villageois un sermon en audio. Après l’avoir écouté, cinq familles ont rejoint l’Ahmadiyya. Ils ont ensuite dit : « Les imams sunnites ont tout fait pour nous faire croire que les ahmadis sont des mécréants. Mais ayant entendu le sermon du Calife aujourd’hui, nous sommes certains que les ahmadis se tiennent sur la vérité. Aujourd’hui nous demandons pardon à Allah pour nos actions du passé. »

    Il y a un incident qui a eu lieu dans la ville d’Elebo au Kasaï au Congo Kinshasa. Des non-ahmadis y ont commencé à s’opposer à la Jama’at de façon organisée. Un beau jour, l’un d’eux a contacté la mission Ahmadiyya pour dire que sa famille entière et lui voulaient se joindre à la Jama’at. Lorsqu’on lui en a demandé la raison, il a dit : « Ma femme cherchait une chaîne à regarder il y quelques jours, et elle est tombée sur MTA. Le sermon du Calife était en cours. J’ai écouté le sermon en entier et j’ai compris que la voix du Calife du Messie présente l’image réelle de l’islam. Je n’avais plus aucun doute à propos de la véracité de la Jama’at et ma famille et moi avons donc fait le serment d’allégeance.

    C’est ainsi tout à fait vrai de dire que les sermons du Calife aussi bien que ses autres discours sont en train de créer une révolution.

    Notre missionnaire en Sierra Leone, Muhammad F. Cissay, nous a dit qu’il avait fait écouter le sermon du Calife à 80 non-ahmadis de sa région. 60 d’entre eux se sont joints à l’Ahmadiyya après avoir suivi le sermon.

    Les gens qui viennent d’autres religions pour se joindre à l’Ahmadiyya voient des transformations pures s’opérer en eux par l’effet spirituel des paroles de Sa Sainteté le Calife ; ses paroles les font devenir de vrais musulmans pratiquants, faisant disparaître leurs maux personnels et vaines pratiques de longue date et produisant une révolution spirituelle en eux – une révolution qui n’est donnée qu’aux véridiques.

    Un nouveau converti de Centrafrique, Mapoka Oumar, a fait la déclaration suivante devant une assemblée de personnes réunies pour une séance de prédication :

    « Aujourd’hui, je me présente en tant que témoin de la véracité de l’Ahmadiyya. Depuis que je suis devenu un ahmadi, de grands changements se sont opérés en moi. Jadis, je croyais en la possession par les djinns et les esprits, ainsi qu’en la magie et la sorcellerie ; mais à présent je me suis départi de toutes ces choses absurdes. Je prends Dieu comme témoin que le Messie Promis (as) est un véritable envoyé de Dieu. Si je vous mens, que Dieu me jette dans le feu de l’enfer le Jour du Jugement ! »

    Ismail, un frère du Congo, dit :

    « J’étais un catholique. Je ne ressentais aucun soulagement dans mes prières à l’église. Depuis que j’ai fait la bai’at (c.-à-d. le serment d’allégeance) pour intégrer l’islam Ahmadiyya, ma vie a été entièrement transformée. Auparavant, j’étais querelleur et consommais beaucoup d’alcool. Je priais une ou deux fois par an. Mais à présent, par la grâce d’Allah, je prie 5 fois par jours. »

    Après sa conversion à l’Ahmadiyya, Linda Dilaire, une dame chrétienne de la Guyane Française, a partagé son ressenti :

    « J’ai fréquenté nombre d’églises, mais je n’ai trouvé la sérénité dans aucune d’entre elles. Je cherchais un Dieu Vivant. Ayant accepté l’Ahmadiyya, j’ai trouvé mon Dieu. J’ai trouvé réconfort, tranquillité et sérénité, et une révolution s’est opérée dans ma vie. Je ressens un plaisir dans la prière et la récitation du Coran. Mon cœur déborde d’amour pour Allah. »

    Voilà la transformation pure qui a lieu grâce au califat de l’Ahmadiyya, et voilà comment des adorateurs du Dieu Unique sont en train de naître.

    Ce n’est pas seulement les ahmadis qui le disent : les non-ahmadis déclarent eux aussi que l’Ahmadiyya crée une révolution dans la vie des gens.

    Le commissaire régional de Shianga en Tanzanie dit : « Je sais que la plupart des gens de Shianga sont irréligieux. Néanmoins, ces gens sont influencés par le message de l’Ahmadiyya. J’ai constaté qu’un changement pieux s’opère en eux suite à leur conversion à l’Ahmadiyya. Essayez donc de faire parvenir votre message autant que possible à tous les habitants de Shianga, car la religion que vous enseignez rend les gens civilisés, et il en résulte une baisse dans le taux de criminalité. »

    Il s’agit là de l’objectif du Messie Promis (as), à savoir inviter les gens à l’Unicité de Dieu et les réunir en une seule religion.

    Voilà donc cette révolution qui purifie les créatures de Dieu de toute souillure mondaine pour les faire atteindre leur Seigneur.

    L’Ahmadiyya au service de l’Islam

    À l’occasion de l’ouverture d’une mosquée à Makara au Bénin, le président de la Jama’at locale a dit : « C’est l’Ahmadiyya qui est l’islam véritable. Nous autres étions ignorants. Nous ne connaissions même pas la prière islamique. Les ahmadis nous ont enseigné l’islam. Ils nous ont offert des mosquées. Ils ont enseigné la religion à nos enfants. Si l’on nous demande ce que l’Ahmadiyya nous a donné, je dirai qu’elle nous a offert Dieu. Nous y resterons attachés jusqu’à notre dernier souffle. »

    Aujourd’hui, grâce aux bénédictions du califat de l’Ahmadiyya, ces gens privés de spiritualité obtiennent Dieu le Très-Haut ainsi qu’une nouvelle vie.

    A présent, l’identité unique et distinctive de la communauté Ahmadiyya est reconnue sur le plan international. Dans le monde musulman, c’est la seule Jama’at dotée d’un système de califat céleste. Si l’on parcourt le monde islamique l’on ne trouvera qu’un seul individu qui se lève durant la nuit pour l’humanité, pour trembler devant son Seigneur en pleurant et en demandant le bien pour chaque être humain.

    Sa Sainteté le 5e Calife (qu’Allah le soutienne) a dit :

    « Quel leader séculier prie pour les malades, quel est le dirigeant qui se tracasse pour le mariage des jeunes filles de son peuple et qui prie pour elles, quel chef se préoccupe de l’éducation des enfants ? »

    Puis Sa Sainteté a dit :

    « Il n’y a aucun pays dans le monde que je n’atteins pas de l’œil de mon imagination avant de m’endormir, et pour lequel je ne prie pas à mon réveil. Je ne dis pas ces choses pour faire croire que c’est une faveur que je fais. Il s’agit en fait de mon devoir. Qu’Allah fasse que je puisse honorer encore davantage ce devoir ! »

    Bénédictions des prières du calife

    Un nouveau converti du Cuba, Ali Uqbani, qui est désormais le président de la Jama’at, raconte :

    « En février de cette année, j’ai eu un accident à moto vraiment terrifiant, en route pour la mission Ahmadiyya où je devais accrocher des photos encadrées du Messie Promis (as) et de ses Califes à la mission. Ma moto a glissé et je suis tombé au milieu d’une voie très fréquentée. Je guettais la mort. J’étais tombé sur ma jambe gauche, ce qui m’a cassé la cheville. Une voiture arrivant à toute vitesse m’a heurté la main que j’avais mis en avant pour me protéger, avant de s’arrêter. Cette voiture aurait pu me passer dessus. Allah m’a sauvé de la mort.

    Arrivé à l’hôpital, un médecin m’a ausculté avant de m’informer qu’à cause de la crise nationale dans le domaine médical, les médicaments manquaient et qu’une opération serait donc impossible.

    Or, la condition de ma jambe et de ma main empirait de plus en plus. Sans opérer, des médecins les ont mis dans le plâtre. Dans un état de désespoir, j’ai écrit une lettre à mon bien-aimé Calife. Après avoir écrit cette lettre, j’ai eu l’impression, la nuit même, que le Calife avait déjà prié pour moi. Le lendemain, le médecin de service m’a informé, tout joyeux, que l’os s’était remis en place tout seul. Ce n’était pas moins qu’un miracle pour nous : comment, par la prière du Calife, l’os s’était remis à sa place sans opération ou médicaments. »

    Ce nouveau converti a dit que sans aucun doute, la personne bénite du Calife est une grande faveur qui se lève la nuit pour prier pour la victoire de l’islam et pour sa communauté. En octroyant cette faveur qu’est le califat, Allah a certes fait une grâce énorme aux musulmans.

    Le président de notre Jama’at à Dougabougou au Mali raconte comment il s’est rendu dans une ville voisine, Ségou, pour une réunion de la Jama’at. Les membres de cette Jama’at lui ont remis des lettres adressées au Calife. Il dit :

    « J’ai transmis ces lettres et ensuite je suis rentré. Puis, après quelques jours, j’ai vu en rêve que le Calife me disait « J’ai prié pour les auteurs des lettres que tu m’as envoyées ainsi que pour celui de la lettre qui est restée en arrière. » Puis je me suis réveillé et je n’ai pas pu comprendre le rêve. J’ai continué à travailler comme à l’accoutumé. Quelques jours plus tard, alors que je mettais de l’ordre dans les papiers dans ma chambre, j’ai trouvé une enveloppe contenant une lettre pour le Calife, qui était restée sur place par erreur. »

    Le président dit alors : « C’est alors que je me suis souvenu de mon rêve. Il s’agissait là de la lettre à propos de l’auteur de laquelle le Calife m’avait dit qu’il avait prié pour celui-là aussi. »

    On connaît de nombreux incidents de ce genre, où des gens écrivent au Calife pour être délivré d’une maladie, ou d’un malheur, ou d’une souffrance ou d’une inquiétude, et ils n’ont souvent pas encore eu le temps de la mettre à la poste que la prière du Calife a déjà été exaucée en leur faveur.

    Le Réformateur Promis (ra) a dit :

    « Le Calife de la communauté Ahmadiyya a un rang au-dessus de celui de tous les rois et des empereurs de ce monde. Ils sont les représentants de Dieu et de Son Prophète (sa) sur terre. » (Journal Al Fazal, 27 août 1937)

    Le défenseur de l’Islam

    La grande et magnifique révolution qui a lieu à cette époque bénie – par l’entremise du califat de l’Ahmadiyya en tant que représentant de Dieu et de Son Prophète (sa) – s’est faite ressentir lorsque le Calife s’est rendu dans les grands parlements du monde pour présenter très courageusement devant les éminents dirigeants politiques les enseignements islamiques de paix, de réconciliation et de concorde, les vrais principes de l’islam, ainsi que le message du Messie Promis (as).

    Sa Sainteté a pris la parole au Capitole à Washington, au parlement européen, au parlement britannique, au parlement de Nouvelle-Zélande et au quartier général des forces armées en Allemagne. De grands rassemblements ont été organisés à Singapour, en Australie, au Japon et au Canada. Au siège de l’UNESCO en France, et à Berlin, des réunions ont été organisées auxquelles ont assisté des membres du parlement, des dirigeants et des érudits en grand nombre.

    Lors de tous ces événements, Sa Sainteté a transmis le message islamique de paix à ces dirigeants séculiers, en leur disant qu’en adoptant le message de paix de l’islam, et en accordant leurs droits aux uns et aux autres en toute justice et équité, ils pourraient sauver le monde de la destruction.

    Dans l’immense et puissant siège d’un gouvernement de ce monde, à savoir le Capitole, le Calife a prononcé un discours dans lequel il a dit :

    « L’islam désire que nous n’étendions pas nos regards vers les biens d’autrui avec avidité. L’islam veut que les pays développés mettent de côté leurs intérêts nationaux pour aider et servir les pays pauvres et moins développés de façon réellement désintéressée.  Si tous ces principes sont honorés, la paix réelle pourra être établie dans le monde. »

    Partout et à tout endroit ces éminentes personnalités ont dit très ouvertement que s’il y a aujourd’hui un être qui va de ville en ville et de pays en pays pour sauver le monde, c’est bien le Calife de l’Ahmadiyya, Hadrat Mirza Masroor Ahmad.

    A une foire des livres en Inde, une personne non-ahmadie a dit :

    « Il est vrai que les autres musulmans vous considèrent mécréants et en-dehors du cercle de l’islam. Mais la façon dont l’Imam de la communauté Ahmadiyya a présenté l’islam aux grands dirigeants de ce monde est telle qu’aucun roi musulman ou dirigeant religieux islamique n’a pu en faire autant. Dieu va certainement vous aider. »

    Le 22 octobre 2019, Sa Sainteté prononcé un discours historique à Berlin devant un grand nombre de parlementaires et dirigeants notables. Plus tard, Bettina Müller, membre du parlement, a dit : « On sentait la paix dans le discours de l’Imam de la communauté Ahmadiyya. Et la tranquillité, la paix et la vérité émanaient de sa personne, se propageant dans toute l’atmosphère durant le programme. »

    Après son discours historique au siège de l’UNESCO en France, l’ambassadeur du Mali, Oumar Keïta, a partagé son ressenti :

    « L’Imam de la Jama’at Ahmadiyya est une personnalité à la vision très vaste. Il fait de grands efforts pour établir la paix. Voilà ce dont a besoin la Oummah de l’islam. Le concept de la justice internationale et de l’harmonie présenté par l’Imam de l’Ahmadiyya est une chose dont le monde a grandement besoin. Le monde islamique a besoin d’un tel leader. Aujourd’hui j’étais aux côtés d’un homme qui est le serviteur de la paix et de la justice. »

    Le Calife du Messie Promis (as), ce véritable amoureux du Prophète (sa), a lavé du beau visage de l’islam la tache du terrorisme, de l’extrémisme et du fanatisme violent. Il a présenté le visage charmant de l’islam aux non-musulmans. Dans ses discours, dans ses conférences de presse, dans ses interviews dans la presse électronique ou écrite et dans ces rencontres avec les dignitaires, Sa Sainteté a défendu l’islam tout en dévoilant le visage magnifique de cette religion. Les non-musulmans n’ont pu se retenir de dire : « Aujourd’hui, nous avons appris à quel point l’islam est une belle religion. »

    Lors d’une réunion au Japon, un avocat de renom a déclaré :

    « Aujourd’hui, nous avons vu le beau visage de l’islam. Et nous sommes à présent certains que si le monde peut s’unir autour d’une chose, c’est bien la main de l’Imam de la communauté Ahmadiyya. »

    Une personne de confession bahaïe, venue assister à une assemblée en Nouvelle-Zélande, a dit :

    « Jusqu’aujourd’hui, j’ai eu une mauvaise impression de l’islam. Je croyais tout ce que je voyais dans les médias. Ayant écouté le discours du Calife, j’ai à présent totalement changé d’opinion. »

    Lorsqu’en 2009 il y avait eu une campagne en Europe pour interdire les minarets sur les mosquées, c’était bien le califat de l’Ahmadiyya qui était devenue un bouclier pour le monde islamique. L’excellent comportement et l’exemple irréprochable de la Jama’at furent le dénouement de cette campagne. Dans son sermon du 18 décembre 2009, Sa Sainteté le 5e Calife avait dit :

    « La tâche de répandre cette lumière de l’islam a été destinée et confiée à la Jama’at Ahmadiyya seule. »

    Non seulement en Suisse mais également en Espagne, une grande chaîne de télévision satellisée a émis un reportage dans lequel figuraient des images de notre mosquée Basharat et des interviews de gens de la localité. Ces derniers ont tous affirmé que de tels projets de loi étaient erronés en ajoutant : « Les musulmans ont leur mosquée dans notre région et il en émane une voix pour la sécurité et la paix. » Un monsieur a même dit : « Vous parlez à ces gens de terrorisme ou de haine, mais moi je déclare ceux qui aiment réellement la paix sont ces gens-là et il faudrait que nous soyons comme eux. »

    Il s’agit là d’une révolution que la Jama’at du Messie Promis (as) a connue grâce à la formation qu’il lui a donnée : dans ces endroits où la seule pensée de devoir dire bonjour aux musulmans remplissait les gens de peur, aujourd’hui, à la télévision, on est en train d’annoncer que si les Espagnols désirent la sécurité, il leur faudra devenir comme ces musulmans de l’Ahmadiyya qui propagent les magnifiques enseignements de l’islam dans le monde entier. Ce sont eux le symbole de la paix et de l’amour.

    La nécessité du Califat aujourd’hui

    Aujourd’hui, le monde islamique est agité par le besoin d’instaurer le califat. Non seulement les gens ordinaires, mais également les penseurs et érudits expriment leur désir à ce sujet.

    Un chroniqueur du journal Nawa-i-Waqt écrit :

    « En ce moment, il n’y a aucun leader pour le monde de l’islam. Devant une telle situation, l’on ne peut que prier à Allah d’octroyer un leadership sincère au monde de l’islam. Tout comme les musulmans font la prière de l’istisqa lorsque les pluies ne viennent pas, les musulmans du monde devraient faire tous ensemble, le même jour, une prière pour le leadership. Et ils devraient pleurer en demandant à Allah de leur offrir un leadership sincère. »

    L’éditeur de la revue « Tanzeem Ahl-e-Hadith Lahore » écrit :

    « Si même durant ses derniers instants de la vie l’on pouvait voir le califat selon le modèle prophétique, il serait encore possible que le mauvais état d’affaires du peuple de l’islam soit redressé. »

    Ce désir nébuleux se manifeste sous différentes formes dans le monde musulman et des efforts ont été faits de temps à autre d’instaurer le califat. Mais Allah a toujours détruit leurs désirs et leurs plans qui sont opposés au califat de l’Ahmadiyya qui est, quant à lui, selon le modèle prophétique et qui a été instauré par Dieu Lui-même.

    Sa Sainteté le 5e Calife a lancé le défi suivant à ces adversaires :

    « Le califat n’est désormais possible que sous la forme du califat suivant le Sceau des Califes, à savoir le Messie et Mahdi (as). Notre défi est que si tous les dirigeants de tous les pays du monde musulman et tous les individus de la Oummah acceptent unanimement un homme en tant que Calife, et se joignent ensemble pour lui faire le serment d’allégeance, rejoindre les autres courants de l’islam dans sa Bai’at sera une chose que la Jama’at Ahmadiyya va certainement considérer ! Mais vous ne pourrez jamais le faire. Vous ne le pourrez jamais. Vous n’êtes certainement pas à même de le faire. »

    Aujourd’hui sous la bannière du califat, la Jama’at Ahmadiyya franchit quotidiennement de nouveaux sommets du progrès. Chaque jour qui se lève apporte la nouvelle de victoires.

    Le 5 juin de cette année-ci, le Calife a dit lors d’une rencontre virtuelle avec la Jama’at de Kababir en Terre-Sainte :

    « Par la grâce d’Allah le Très-Haut, le progrès que fait la Jama’at, et la vitesse à laquelle elle se propage dans tous les pays et à laquelle le nombre de ses adeptes croît dans les villes, et la façon que la Jama’at est reconnue jusque dans les grands parlements de ce monde, tout cela nous donne espoir qu’Incha Allah, les 20 à 25 années à venir seront d’une grande importance par rapport au progrès de la Jama’at. Et vous verrez que la majorité, Incha Allah, viendra se tenir sous la bannière du Messie Promis (as) – ou du moins la majorité des musulmans reconnaîtra que l’Ahmadiyya est le vrai islam. »

    Je termine sur ce conseil du 5e Calife (qu’Allah le soutienne) :

    « Si vous désirez le progrès et la victoire sur le monde, j’ai un seul conseil et un seul message pour vous : Attachez-vous au califat. Agrippez-vous fortement à cette corde d’Allah. Tous nos progrès reposent sur l’attachement au califat. »

    Combien chanceux sommes-nous de voir au quotidien le progrès et les victoires qui ont lieu sous le magnifique leadership de notre cher maître Amir-oul-Mou’minîn (qu’Allah le soutienne).

    Levez-vous donc, et pour assurer tous vos progrès matériels et spirituels, mettez votre front devant les pieds du califat. C’est en cela que gît la garantie de notre succès. Qu’Allah nous donne le pouvoir de ce faire ! Amine.

    ]]>
    Le rétablissement du Califat https://islam-ahmadiyya.org/califat-islam/ Wed, 02 Jun 2021 15:47:41 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=2561
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  • Sermon du vendredi 28 mai 2021, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a cité les versets 56 et 57 du chapitre 24 du Saint Coran avant de déclarer :

    La traduction de ces versets est comme suit : « Allah a promis à ceux d’entre vous qui croient, et qui font de bonnes œuvres, qu’Il fera assurément d’eux des Successeurs sur la terre, tout comme Il a fait des Successeurs de parmi ceux qui les ont devancés ; et qu’Il établira assurément pour eux leur religion qu’Il a choisie pour eux ; et qu’Il leur donnera assurément en échange, après leur crainte, sécurité et paix : Ils M’adoreront, et ne M’associeront rien. Puis quiconque sera ingrat après cela, celui-là sera du nombre des rebelles. Et observez la Prière et payez la Zakāt et obéissez au Messager, afin que miséricorde vous soit faite. » (Le Saint Coran, chapitre 24, versets 56 et 57)

    Nous étions hier le 27 mai, date que nous commémorons comme la journée du Califat. La Jama’at organise des conférences autour de ce thème afin de rappeler aux [membres de la Jama’at] son histoire et nos responsabilités envers le Califat ; et afin que nous assumions ces responsabilités après avoir prêté allégeance au Califat pour mériter par ce faire les faveurs divines. Allah nous a accordé la faveur de pouvoir accepter Son Envoyé de notre époque qui nous a présenté les véritables préceptes de l’islam ; et ensuite, nous avons prêté allégeance au Califat afin de pouvoir les mettre en pratique et les transmettre au monde. Ainsi, le fait d’être attaché au Califat de la Jama’at Ahmadiyya impose de lourdes responsabilités à tout ahmadi. C’est en assumant ces responsabilités que nous pourrons prouver notre reconnaissance envers cette faveur que Dieu nous a octroyée. Dans les versets que j’ai cités, Allah promet qu’Il établira [le Califat] et qu’Il transformera l’état de crainte [des croyants] en état de paix, mais avec la condition qu’ils soient fermes dans leur foi, qu’ils accomplissent de bonnes œuvres, qu’ils respectent les exigences du culte de Dieu, qu’ils ne Lui associent personne et qu’ils soient exempts de toute forme de polythéisme. Il est très important de rendre culte à Dieu et d’accomplir la Salat pour accomplir ces œuvres. Il faut suivre la méthode préconisée par Dieu : l’accomplissement de la Salat. Il est aussi très important de dépenser dans la voie de Dieu. Il est également très important d’obéir au Prophète : il faudra suivre chacun de ses ordres.

    Quand on se souviendra de ces principes, quand on tentera d’y conformer sa vie et qu’on respectera le serment de préférer la foi à ce monde en toute sincérité, c’est là que nous profiterons des faveurs qui nous sont promises. C’est à ce prix que nous profiterons des véritables faveurs du Califat.

    Ces versets présentent certes une très bonne nouvelle aux croyants, mais cela doit aussi nous interpeller, car si nous ne respectons pas les conditions, nous ne pourrons pas profiter pleinement de cette faveur. Si nous n’accomplissons pas la Salat, ne payons pas la Zakat et ne nous acquittons pas de nos devoirs envers Dieu et envers autrui, nous n’allons pas attirer les faveurs divines. Ainsi, il ne suffit pas de connaître son histoire et de célébrer la journée du Califat, tant que nous ne sommes pas les véritables adorateurs de Dieu, tant que nous n’allons pas protéger nos prières, et nous acquitter de nos devoirs envers Dieu et envers autrui. Sans respecter ces conditions, célébrer la journée du Califat ne sera d’aucun avantage. Il est donc important de faire notre introspection et d’analyser l’état de notre foi. Nourrissons-nous la crainte de Dieu ? Marchons-nous sur les voies subtiles de la Taqwa ? Aimons-nous Allah au-dessus de toute chose ? Faisons-nous preuve d’une obéissance indéfectible envers Dieu et Son Prophète ?

    Et en même temps, nous devons examiner nos actions pour voir si elles sont toutes en accord avec les véritables enseignements de l’islam. Nos œuvres ont-elles pour cause l’ostentation ? Accomplissons-nous la Salat par ostentation ? Dépensons-nous nos biens et payons-nous la Zakat par ostentation ? Jeûnons-nous par ostentation ? Accomplissons-nous le Hajj uniquement pour mériter le titre de Hâjj ?

    Notre obéissance à Allah et à Son Messager sera parfaite et nous aurons de la sérénité quand chacune de nos actions sera vouée à la quête du plaisir d’Allah. Nous pourrons établir cette société [sereine] sous l’ombre de Califat, uniquement quand chacune de nos actions aura pour but le respect des droits d’Allah et d’autrui.

    Ainsi, les simples discours ne suffisent pas : il faut garder à l’esprit la déclaration d’Allah à l’effet que ces croyants-là en bénéficieront dont les actes seront justes. Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Dieu dans le Saint Coran a lié la foi à l’accomplissement de bonnes œuvres. Sont considérées comme telles toute action exempte de la moindre trace de corruption. Sachez que des voleurs sont toujours à l’affût des actions de l’homme. Qui sont-ils ? Ils se prénomment ostentation – ou le fait d’étaler ses propres actions – et vanité – ou l’autosatisfaction, c’est-à-dire le fait de tirer plaisir d’une œuvre accomplie. Ainsi, [en nombre de situation] l’homme est coupable (inconsciemment) de maints forfaits et péchés qui réduisent à néant ses bonnes œuvres. Les œuvres méritoires sont, quant à elles, exemptes de toute iniquité, vanité, ostentation, orgueil et de toute intention de nuire aux intérêts d’autrui. »

    Ce sont là les bonnes œuvres. Le Messie Promis (a.s.) ne nous interdit pas le fait de commettre ces mauvaises actions. En fait l’intention de les commettre ne doit même pas effleurer l’esprit. C’est là que l’on sera considéré véritable croyant, à savoir, celui qui accomplit de bonnes œuvres.

    Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Les bonnes œuvres sauveront l’homme ici-bas tout comme elles le feront dans l’Au-delà. S’il y a au sein d’un foyer un seul individu dont la conduite est exemplaire, sa maison tout entière sera sauvée. Sachez que sans bonnes œuvres, votre déclaration de foi à elle seule ne vaut pas grand-chose. »

    En somme l’accomplissement de bonnes œuvres est une condition essentielle qui doit accompagner la foi.

    Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Nous ne pouvons pas définir de notre propre-chef ce que sont les actions pieuses. Les bonnes œuvres sont celles qui sont complètement exemptes de corruption, car l’antithèse du salih [juste] est le fasad [corruption]. Une nourriture est considérée Tayyib (saine à la consommation) lorsqu’elle ne sera ni crue ni brûlée et ne sera pas de qualité inférieure : le corps doit être capable de l’assimiler immédiatement. »

    La nourriture qui fait partie intégrante du corps aisément est considérée Tayyib : il n’y manque rien.

    Le Messie Promis (a.s.) déclare : « De même, il est essentiel que les œuvres pieuses soient exemptes de toute forme de corruption. C’est-à-dire, elles doivent s’accorder aux commandements divins et à la Sounnah du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

    C’est-à-dire être en accord avec les œuvres et la pratique du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

    « Ces actions doivent être exemptes de toute forme de paresse, d’orgueil, d’ostentation ; on ne doit pas non plus les accomplir au gré de ses désirs. Une action sera considérée pieuse lorsqu’elle respectera toutes ces conditions. »

    L’on ne peut pas définir, à son propre gré, ce que sont les bonnes œuvres et présenter ses propres déductions, affirmant que telle est interprétation de cet ordre. Il faudra appliquer à la lettre les ordres de Dieu et de Son Prophète ; c’est à ce prix que l’on pourra accomplir de bonnes œuvres.

    (Le Messie Promis (a.s.) déclare) : « Ceci est très important. »

    Si l’on a atteint ce stade, l’on profitera des promesses divines. Ce sont ces personnes qui pourront respecter la promesse du maintien du Califat de la Jama’at Ahmadiyya. Cela ne concerne pas ceux qui commencent à présenter leurs propres interprétations lorsque leurs intérêts sont en jeu et qui commencent à interpréter les décisions qui sont Ma’rouf. Ils sont pris dans les filets de leur ego : se dire attaché au Califat ne servira à rien pour ces personnes, même s’ils le répètent à tue-tête.

    Ceux qui suivront sincèrement le Califat et lui seront attachés, seront ceux qui en réalité fidèles et qui protégeront le Califat. Le Califat, en retour, les protégera. Les prières du Calife les accompagneront. Leurs souffrances pousseront le Calife à prier pour eux. Ils accomplissent de bonnes actions et leur relation avec le Califat et la relation du Califat avec eux sont mues par la quête du plaisir de Dieu. Ceci est le véritable Califat : la relation entre le Calife de l’heure et la Jama’at est uniquement pour le plaisir de Dieu. Ceci est le Califat qui accorde la stabilité et la paix. C’est cette relation entre le Califat et les individus qui accorde à tous deux les faveurs divines. Les autres musulmans veulent établir le Califat, mais en usant des ruses et des stratagèmes de ce monde. Cependant, ces subterfuges et ces stratagèmes ne leur seront jamais bénéfiques. En effet, le Califat ne peut être établi de cette manière. Ils peuvent remuer ciel et terre – à présent, le Califat continuera à la manière dont Allah l’a décidé. D’une part nous devons faire montre de gratitude et nous prosterner davantage devant Allah qui nous a accordé cette faveur qu’est le Califat ; d’autre part, nous devrions toujours avoir la crainte d’Allah dans nos cœurs et surveiller nos actions. Sont-elles conformes aux commandements d’Allah et de Son Messager ? Notre respect des droits d’Allah et d’autrui est-il conforme aux normes prescrites par Allah?

    Ainsi, tout ahmadi devra à chaque instant prouver sa reconnaissance envers Allah Qui nous a octroyé les bénédictions du Califat. Nous devons, de même, examiner si nous sommes en train de respecter les commandements d’Allah. Quand on mènera sa vie tout en nourrissant ces pensées, quand on y conformera ses actes et qu’on priera également pour la consolidation du Califat, l’on méritera les récompenses d’Allah. C’est ce que le Messie Promis (a.s.) nous a dit, notamment qu’Allah l’avait rassuré que le système de Califat perdurerait et que la bonne nouvelle qu’Allah lui avait donnée serait sûrement accomplie si nous remplissions ces conditions.

    À cet égard, le Messie Promis (a.s.) a expliqué en détail le système du Califat dans son ouvrage Al-Wasiyyah.

    Il déclare : « D’après une ancienne loi divine qui date de la création de l’Homme, Dieu aide toujours Ses Prophètes et Ses Messagers à atteindre l’objectif de leur mission avec succès et les fait prévaloir. Ainsi a-t-Il dit :

    کَتَبَ اللّٰہُ لَاَغۡلِبَنَّ اَنَا وَ رُسُلِیۡ ؕ اِنَّ اللّٰہَ قَوِیٌّ عَزِیۡزٌ

    Allāh a décrété : « Je prévaudrai très certainement, Moi et Mes Messagers. » (58 : 22)

    Ici, prédominance signifie que tout comme les Prophètes et Messagers désirent voir établir sur Terre la Houjjah (dessein et objectif) de Dieu et Sa suprématie incontestée, de même Dieu, par de signes puissants, prouve leur véridicité. La droiture qu’ils répandent sur Terre ressemble à cette graine que Dieu leur donne à semer, mais qu’ils ne voient pas croître en arbre. Dieu les enlève vers Lui à une période incertaine de leur mission où les adversaires ont l’occasion de les railler et de les avilir. Après cette période d’humiliations, Dieu manifeste Sa Puissance en créant des circonstances qui conduisent à la réalisation parfaite de ces mêmes buts qui semblaient d’abord irréalisables. »

    Nous constatons que d’une part la disparition du Messie Promis (a.s.) avait ébranlé tous les ahmadis et que d’autre part les non-ahmadis étaient en liesse. Après son décès ils ont proféré des absurdités qui font déshonneur à l’humanité. Ils ont énoncé des inepties qui laissent [les gens] bouche bée ; et l’on se demande comment ceux qui évoquent le nom d’Allah et de Son Messager peuvent tomber aussi bas. Ce n’est pas la peine pour moi de mentionner toutes ces absurdités, mais j’évoquerai certains des autres efforts qu’ils ont entrepris dans une tentative de détruire la communauté après la disparition du Messie Promis (a.s.). Ils ont propagé des rumeurs sur la désintégration de la Jama’at et du fait que les ahmadis se sont détournés de l’Ahmadiyya. Par exemple, les disciples de Pir Jamaat Ali Shah ont dit que les Mirzais se détournent de l’Ahmadiyya et jurent allégeance à leur maître. C’est-à-dire qu’après s’être repentis de l’Ahmadiyya, après le décès du Messie Promis (a.s.), ils les rejoignent maintenant.

    Khawaja Hassan Nizami conseille ceci aux ahmadis : « Rejetez la revendication de Mirza Sahib quant au fait qu’il est le Messie et le Mahdi. Sinon, en l’absence d’une personne aussi éclairée que Mirza Saheb et un aussi bon gestionnaire, les ahmadis seront incapables de contrer les assauts des autres et cette communauté sera divisée. »

    En apparence, il est en train de prodiguer ces conseils dans un langage très doux et d’une manière très politique.

    Cette personne avait tout l’air d’être sérieuse, affichant simplicité et sympathie : il semblait conseiller les ahmadis, disant que Mirza Sahib est décédé et que personne ne pourra prendre soin d’eux. Donc il vaut mieux qu’ils abandonnent l’Ahmadiyya pour venir les rejoindre.

    Mais ces gens ignoraient certains faits, leurs yeux ne pouvaient pas voir la gloire de la promesse que Dieu avait faite au Messie Promis (a.s.), notamment : Je suis avec toi et avec tes disciples.

    Voilà ce que Dieu lui a dit dans ses révélations. Allah lui a fait des promesses et l’a rassuré que le Califat sera établi après lui et que ces promesses et ces prédictions s’accompliront certainement. Il a précisé que la Jama’at des Prophètes voient également la deuxième puissance de Dieu. En donnant ici l’exemple des Prophètes, le Messie Promis (a.s.) a aussi répondu à certains ahmadis faibles de foi qui hésitent parfois à dire que le Messie Promis (a.s.) était un Prophète. Le Messie Promis (a.s.) en a fourni la réponse, à savoir : ma communauté est celle d’un prophète, car j’en suis un.

    Il déclare que la Jama’at des Prophètes est témoin de la manifestation de la deuxième puissance divine. Si vous êtes fermes dans votre foi, vous en serez témoin à condition d’accomplir de bonnes œuvres.

    Le Messie Promis (a.s.) déclare à propos de la deuxième manifestation de la puissance divine : « Ainsi Dieu manifeste-t-Il Sa puissance de deux façons : la première durant la vie même de Ses Prophètes, et l’autre après leur mort quand toutes sortes de difficultés entourent leurs mouvements encore naissants, quand leurs adversaires semblent avoir le dessus, sonnent le glas et croient dur comme fer que cette communauté est finie ; quand encore leurs propres disciples sont assaillis de doutes et commencent à perdre patience et courage, et quand enfin beaucoup de malheureux prennent le chemin de l’apostasie. C’est dans un moment aussi désespéré que Dieu manifeste la deuxième forme de Sa Puissance et relève le mouvement qui semble s’échouer. Celui qui patientera jusqu’à la fin assistera à ce miracle de Dieu. Il en fut ainsi au temps d’Abu Bakr As-Siddiqra lorsqu’on croyait la mort du Saint Prophètesaw prématurée, quand d’ignares bédouins du désert abjurèrent l’islam, tandis que les Compagnons étaient terrassés par la douleur. À ce moment-là, Dieu éleva Abou Bakr As-Siddiqra et manifesta Sa puissance une deuxième fois ; Il releva l’islam qui semblait s’écrouler et accomplit la promesse qu’Il fit, à savoir :


    وَ لَیُمَکِّنَنَّ لَہُمۡ دِیۡنَہُمُ الَّذِی ارۡتَضٰی لَہُمۡ وَ لَیُبَدِّلَنَّہُمۡ مِّنۡۢ بَعۡدِ خَوۡفِہِمۡ اَمۡنًا ؕ

    C’est-à-dire Nous les rétablirons après leur crainte. (24 : 52) »

    Ensuite le Messie Promis (a.s.) déclare : « Donc, souvenez-vous, mes chers amis, que d’après une loi ancienne Dieu montre deux manifestations de Sa Puissance pour réduire à néant les deux faux plaisirs des adversaires des prophètes. Il n’est pas possible qu’Il oublie de le faire maintenant. Ne soyez pas affligés, ni tristes de ce que je viens de vous dire, car il est nécessaire que vous assistiez à la deuxième manifestation de la puissance divine. Cela vaut mieux pour vous, car elle durera perpétuellement et sans interruption jusqu’au Jour du Jugement Dernier. Cependant, elle ne peut pas avoir lieu avant mon départ de ce monde, et, quand je serai parti, Dieu la manifestera pour vous pour toujours. C’est ainsi qu’Il me l’avait promis dans le Barahin-e-Ahmadiyya. Cette promesse ne me concerne pas, mais bien vous. Il a dit : ‘Et Je ferai ceux qui ont cru en toi prévaloir jusqu’au jour du Jugement sur ceux qui t’ont renié.’ Il est donc nécessaire que vous voyiez le jour de mon départ, pour que vienne cette époque promise qui doit durer pour toujours. Notre Dieu est un Dieu Vrai et Fidèle ; Il tient Ses promesses, et Il vous fera voir tout ce qu’Il vous a promis. Quoique ces jours-ci soient les derniers de ce monde, et que beaucoup sont les afflictions qui doivent le visiter, il est nécessaire qu’il se conserve jusqu’à l’accomplissement de ces prophéties. Je suis venu comme la puissance de Dieu sur la Terre, et je suis une personnification de la Puissance Divine, et après moi d’autres viendront qui seront la manifestation de Sa Deuxième Puissance. Attendez que cette deuxième manifestation ait lieu en priant tous ensemble. »

    Depuis 113 ans, nous sommes témoin des faveurs divines en accord aux promesses de Dieu qui s’accomplissent mot à mot, conformément à la prophétie du Messie Promis (a.s.).

    Suite à la mort du Messie Promis (a.s.), certains disaient que la tête des ahmadis a été tranchée et qu’ils n’ont plus rien. J’en ai cité [un] qui disait que les ahmadis doivent abandonner l’Ahmadiyya car personne ne s’occupera de cette communauté. Le journal Curzon Gazette a écrit ceci à propos de Hazrat Khalifatul Masih I : « Que reste-t-il des Mirzais ? Ils ont été décapités… » (Ils ont écrit cela après l’élection du premier Calife) «… celui qui est à présent votre Imam ne pourra rien faire pour vous. Certes, il pourra vous réciter le Coran dans la mosquée. »

    Mais ces aveugles ne savaient pas que le prophète Abraham avait prié pour l’envoi d’un grand messager parmi ses descendants pour accomplir cette œuvre majestueuse. Et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a été suscité avec cette Charia grandiose. C’est le livre parfait et complet qui accorde le succès ici-bas et dans l’Au-delà à ceux qui le lisent et l’enseignent.

    Le Messie Promis (a.s.) a été d’ailleurs suscité pour répandre les enseignements de ce livre grandiose ; et c’est la tâche pour laquelle le système du Califat a été établi.

    En tout cas, en entendant cela, le premier Calife a déclaré : « Qu’Allah fasse qu’il en soit ainsi : à savoir que je puisse vous réciter le Coran. »

    Le premier Calife a accompli cette œuvre et ce de façon magnifique. Mais l’ennemi était d’avis qu’il y aurait maintenant des faiblesses administratives dans la Jama’at et que la désunion s’y installerait : or ses souhaits non pas été réalisés. Le Premier Calife a réprimé si sévèrement les intrigues que souhaitaient fomenter les hypocrites et certains membres de l’Anjouman que personne n’a osé les entreprendre. Dans son premier discours après son élection comme Calife, il a déclaré : « Quelle que soit votre nature, vous devez obéir à mes commandements. »

    Il avait prononcé un discours glorieux dans la mosquée Moubarak : « Vous m’avez causé tant de chagrin par vos actions que je ne me suis même pas tenu dans la partie de la mosquée que vous avez construite, mais dans la mosquée de mon Mirza. »

    C’est-à-dire qu’il se tenait debout dans la partie de la mosquée construite à l’époque du Messie Promis (a.s.) et pas dans la partie qui était plus tard étendue avec les dons de la Jama’at.

    Il a déclaré, en somme : « Je ne me tiens même pas là-bas. Je me tiens dans la partie principale de la mosquée qui a été construite à l’époque du Messie Promis (a.s.) ou à ses débuts. » Il ne se tenait pas là où il y avait eu une extension ultérieure.

    Il a dit : « Ma décision est que la communauté et l’Anjouman doivent tous deux obéissance au Calife et sont tous deux ses serviteurs. » C’est-à-dire l’Anjouman et les croyants sont tous des serviteurs. L’Anjouman sert de conseiller. Il est consulté et la consultation est également nécessaire.

    De même, le Premier Calife écrit : « Celui qui affirme que le travail du Calife est d’accepter l’allégeance et que le vrai dirigeant est l’Anjouman doit se repentir. Dieu m’a informé que si les membres de cette Jama’at m’abandonnent et deviennent apostats, Il m’accordera toute une communauté en retour. »

    Puis il déclare : « D’aucuns disent que la tâche du Calife est uniquement de diriger la Salat, d’annoncer les Nikahs ou d’accepter l’allégeance [des membres]. Même un mollah peut accomplir ce travail. Pourquoi a-t-on besoin d’un Calife pour cela ? Ainsi, on n’a pas besoin d’un tel calife et je ne cracherai même pas sur un tel serment d’allégeance. L’allégeance exige une obéissance complète et le respect de tout commandement du Calife. »

    Ce discours a non seulement réduit à néant les plans des hypocrites, mais a également fait taire les opposants. Quand celui qu’ils considéraient comme vieux et faible a parlé avec le soutien de Dieu, tout le monde est resté par terre comme de la mousse. Ceux qui se réjouissaient ont commencé à se cacher le visage. Les membres sincères de la Jama’at ont prêté allégeance avec une nouvelle détermination, puis le monde a vu comment la Jama’at n’a pas cessé de progresser.

    Le décès du premier Calife en mars 1914, a ébranlé de nouveau la communauté. Les piliers de l’Anjouman qui voulaient faire de celui-ci le véritable successeur du Messie Promis (a.s.) et qui s’étaient tus à cause du premier Calife, ont de nouveau levé la tête. De même, les hypocrites ont également tenté de relever la tête, mais Allah a encore une fois soutenu le Califat comme promis au Messie Promis (a.s.). Les piliers de l’Anjouman craignaient que la Jama’at n’élise Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad comme prochain Calife : ils se sont efforcés pour qu’il ne soit pas élu. Ils tentaient d’une manière ou d’une autre de reporter [l’élection du Calife] ne serait-ce que pour une courte période. Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad a déclaré : « Un Calife doit, dans tous les cas, être élu. Mais je précise également que je n’ai aucun intérêt à devenir Calife. Choisissez le Calife de votre choix : moi et toute ma famille lui jurerons allégeance avec un cœur sincère. »

    Mais ceux qui se considéraient des plus intelligents, qui ressentaient le danger que la décision serait en faveur de Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad et qui convoitaient que le pouvoir, n’ont pas accepté cela. Ils ont rejeté la déclaration de Hazrat Khalifatul Masih II, Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad, qui disait qu’il était prêt à prêter allégeance à toute personne de leur choix, mais qu’un calife devait être élu. En tout cas, selon la volonté du Messie Promis (a.s.), un groupe de croyants s’est réuni à la Masjid Noor : ils étaient environs deux mille personnes ou plus et ils ont tous choisi Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad comme leur Calife. Les gens grimpaient les uns sur les autres pour aller prêter allégeance au Calife. Les gens disaient qu’il semblait que les anges tenaient les gens et les amenaient pour prêter allégeance à celui qu’Allah avait choisi.

    En voyant tout cela, quelques piliers de l’Anjouman ont disparu avec la caisse de l’Anjouman. Mais le monde a constaté comment Allah a soutenu la Jama’at à travers le Califat de l’Ahmadiyya. Les cinquante-deux ans du Califat du Mouslih Maw’oud (ra) sont un témoignage de la croissance rapide de la Jama’at sous l’égide de ce jeune homme à qui Allah confié les rênes du Califat. Les descendants de ceux qui avaient vidé la caisse de la Jama’at et qui affirmaient que les chrétiens régneraient à Qadian, voient aujourd’hui que le soutien de Dieu est avec le Califat de l’Ahmadiyya qui est en train de réunir les chrétiens sous la bannière du Messie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Hazrat Mouslih Maw’oud (ra) a ouvert des missions dans d’innombrables pays. Les prédicateurs chrétiens en Afrique n’osaient pas se tenir devant les prédicateurs ahmadis. En fin de compte, ils ont dû admettre que l’Ahmadiyya était un obstacle majeur à la diffusion du christianisme et ils en ont fait mention dans leurs rapports. Qu’il s’agisse d’un plan d’attaque contre Qadian dans le domaine de la prédication ou d’une migration, à chaque occasion, ce Calife déterminé, a mené, avec le soutien et l’aide d’Allah, le navire de la Jama’at à bon port et l’a protégé. Selon le décret divin, quand il est décédé en novembre 1965, Allah a érigé, en accord avec Ses promesses divines, la troisième manifestation du deuxième pouvoir. Puis Allah a fait sortir la Jama’at de la peur et lui a accordé la paix ; et Il l’a rassemblée entre les mains de Hazrat Mirza Nasir Ahmad, Khalifatoul Masih III. Ensuite, la Jama’at n’a pas cessé de progresser. Une nouvelle période d’ouverture d’écoles et d’hôpitaux a commencé en Afrique. Une nouvelle ère de diffusion du message de l’Ahmadiyya a débuté en Afrique.

    La renommée de la Jama’at a pris de l’ampleur dans le monde. Le troisième Calife du Messie Promis (a.s.) a visité pour la première fois certains pays africains et cela a laissé des effets extraordinaires. C’était la première visite d’un calife en Afrique. En 1974, le gouvernement [pakistanais] de l’époque a lancé une campagne féroce contre les ahmadis et a adopté une loi pour qualifier les ahmadis de non-musulmans. La Jama’at est sortie de cette attaque dangereuse en se plaçant derrière le bouclier du Califat. Les efforts de l’ennemi qui souhaitait arrêter le progrès de la Jama’at ont échoué. Les désirs de cet ennemi, qui souhaitait remettre des oboles entre les mains de la Jama’at, ont été réduits en poussière et Allah a offert une nouvelle aisance financière à la Jama’at.

    Ils avaient paralysé financièrement certains membres de la Jama’at ou avaient tenté de les détruire économiquement, mais Allah le Tout-Puissant leur a ouvert la voie de l’aisance financière et leur a permis d’émigrer. Ainsi, ceux qui se sont établis en Allemagne et ailleurs après 1974 et ont connu l’aisance financière doivent également informer leurs descendants et leurs enfants à propos des efforts entrepris par l’ennemi et comment sous l’ombre du Califat Allah leur a ouvert de nouvelles voies et leur a octroyé une aisance financière des milliers de fois plus importante qu’auparavant.

    Ensuite, en juin 1982, Hazrat Khalifatul Masih III nous a quittés et, comme promis, Allah a changé la peur de la Jama’at en paix par l’entremise de Hazrat Mirza Tahir Ahmad, Khalifatoul Masih IV. L’ennemi avait perdu ses sens en voyant les progrès de la communauté. Il a planifié une nouvelle attaque et a tenté de paralyser le Califat de l’Ahmadiyya. Dans sa prétention, l’ennemi a essayé de décapiter la Jama’at ; mais que savent ces ignorants et aveugles des plans de Dieu ? Avec un soutien et une aide extraordinaires, Allah a fait émigrer Hazrat Khalifatoul Masih IV du Pakistan et l’ennemi n’a rien pu entreprendre.

    Après l’émigration, une nouvelle ère de progrès a commencé au cours du quatrième Califat. À travers les satellites, le message du Calife et de l’Ahmadiyya, l’islam véritable, a commencé à atteindre les maisons des ahmadis ainsi que les maisons des autres, dans tous les pays. Ceci a ouvert de nouvelles voies pour la prédication. L’Ahmadiyya a été implantée dans de nombreux pays et les enseignements de l’islam véritable ont commencé à se répandre. La publication du Saint Coran a pris de l’ampleur et a été traduit dans de nouvelles langues.

    Ensuite, selon le décret divin, le quatrième Calife est décédé en avril 2003 et ceci a été un autre coup dur pour la Jama’at ; l’ennemi croyait que c’était une grande opportunité pour eux d’éradiquer l’Ahmadiyya. Mais Allah qui avait fait des promesses au Messie Promis (a.s.) a de nouveau pris en charge la Jama’at, à tel point que même les Maulvis opposés ont commencé à dire que malgré le fait que nous ne croyions pas que vous soyez véridiques, mais le témoignage pratique du soutien divin est avec vous.

    Or, bien qu’ils soient convaincus que le témoignage pratique du soutien divin est avec nous, ils ne sont pas toujours prêts à croire !

    Allah a accepté les supplications des croyants, et a fait en sorte que leur état de crainte laisse place à la sérénité. Et c’est ainsi que dans l’histoire de l’islam, par l’intermédiaire du Messie Promis (a.s.), l’époque du cinquième Calife a débuté.

    Au début de l’ère islamique, le Califat dit Râchidah a été limité à quatre Califes, et c’était en accord avec la prophétie du Saint Prophète (s.a.w.). Le fait qu’à l’époque du Messie Promis (a.s.), la période du cinquième calife ait pu débuter est également en accord avec la prophétie du Saint Prophète (s.a.w.). Après l’avènement du Messie Promis (a.s.), de nouveaux chapitres ont été écrits dans l’histoire de l’islam, dont la période du cinquième Calife fait partie. L’ennemi pensait que la direction de la Jama’at avait été fragilisée, mais il ignorait qu’elle était entre les mains de Dieu. Or, la personne qui est aidée et assistée par Dieu Lui-même est fortifiée par Lui. Aujourd’hui, l’ennemi observe, bien plus qu’avant, le progrès de la Jama’at avec un regard plein de jalousie.

    La communauté a été connue, et reconnue, de façon extraordinaire sous cette période, et dans toutes les classes de la société et à tous les niveaux. Je suis une personne très faible, et ce progrès ne résulte aucunement en raison d’une de mes qualités. Si la communauté Ahmadiyya est en train d’être connue et présentée au sein des États de ce monde, auprès des dirigeants, et dans les parlements, ce n’est qu’en raison des grâces divines, et en raison des supplications du Messie Promis (a.s.), et en accomplissement des prophéties du Saint Prophète (s.a.w.). Nous sommes témoins tous les jours des grâces divines. La publication du Saint Coran et des livres du Messie Promis (a.s.) dans différentes langues a nettement augmenté. Le véritable message de l’islam est en train d’être transmis dans tous les pays du monde à travers la MTA. Au début, il n’y avait une seule chaîne diffusée en une seule langue. Aujourd’hui, il existe huit différentes chaînes MTA diffusées dans le monde. Il y a des studios MTA dans différents pays du monde, qui diffusent les émissions MTA. Il n’y a pas qu’un seul studio : il y en a plusieurs, en Afrique, en Amérique-du-Nord, et en Europe. Si nous regardons les moyens dont nous disposons, cela paraît impossible. Le véritable message de l’islam est également transmis à travers les réseaux sociaux. Le gouvernement pakistanais a tenté de placer des restrictions à cet égard par différents moyens, mais Allah a ouvert d’autres voies dans les autres pays du monde. Allah nous a également fait comprendre qu’il y a une nouvelle voie pour maintenir le lien avec le Califat, qui a été dévoilée à travers cette période de pandémie du Covid-19. Il s’agit des réunions et rencontres virtuelles qui permettent de garder un lien direct avec les Jama’at. Les gens profitent ainsi des directives du Calife en direct. En restant ici à Londres, je rencontre des personnes des pays d’Afrique, d’Indonésie, d’Australie ou des États-Unis. Tout ceci est le signe de l’aide divine. Nous ne devons jamais oublier que nous devons être constamment reconnaissants pour ces grâces qu’Allah répand sur nous et pour ce cadeau qu’est le Califat, afin que nous puissions profiter de ce cadeau jusqu’au Jour du Jugement, en accord avec la prophétie du Saint Prophète (s.a.w.). Allah le Très-Haut avait promis ces progrès au Messie Promis (a.s.), et Allah honore toujours Ses promesses ; mais afin d’en profiter, nous devons nous acquitter de nos devoirs, et tout en étant reconnaissant envers Allah nous devons nous prosterner devant Lui. Il est nécessaire que nos paroles et nos actes expriment la reconnaissance pour cette bénédiction qu’est le Califat. Nous devons toujours nous tenir prêts pour tout sacrifice afin d’honorer la promesse d’obéissance indéfectible envers le Califat jusqu’à notre dernier souffle. Ce n’est qu’à cette condition que nous nous acquitterons de nos devoirs, tout en faisant en sorte que nos progénitures soient soumises au Califat jusqu’au Jour du Jugement.

    Le Messie Promis (a.s.) a assuré ceux parmi nous qui sont prêts à tout sacrifice, tout en restant ferme dans leur foi, qu’ils seront héritiers des grâces divines. Il a en effet déclaré : « Ne pensez pas que Dieu vous abandonnera ; vous êtes comme une graine qui a été semée par Sa main ; et Il a dit que cette graine deviendra un grand arbre qui répandra ses branches dans toutes les directions. Béni soit celui qui croit dans la Parole de Dieu et qui ne craint pas les épreuves dans Sa voie, car il est nécessaire que vous soyez éprouvés afin que Dieu puisse distinguer celui qui aura été fidèle à sa bai’ah de celui qui l’aura trahi. Celui qui aura succombé à une épreuve ne pourra pas nuire à la cause divine, mais il sera lui-même conduit en enfer ; il lui aurait mieux valu de n’avoir jamais vu le jour. Mais ceux qui auront été persévérants jusqu’à la fin, malgré les calamités et la rigueur des épreuves, la dérision et le persiflage, la haine et la répugnance des autres, ceux-là triompheront en fin de compte et seront bénis. Dieu m’a dit d’annoncer que ceux dont la foi en moi n’est pas entachée par les désirs de ce monde, dont les cœurs sont exempts de couardise et d’hypocrisie, et qui sont entièrement soumis à Sa volonté, seront Ses élus, et que leurs chemins seront ceux de la sincérité. »

    Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Dieu m’annonce maintes tribulations, et que de grandes calamités frapperont la Terre ; certaines durant ma vie même et d’autres après moi. Ma mission aura en partie du succès durant ma vie et en partie après moi. »

    Donc Incha Allah les progrès verront le jour. Qu’Allah affermisse nos pas, qu’Allah fasse que nous puissions voir tous ces progrès de nos propres yeux, que nous puissions être à la hauteur de toutes nos promesses, et que nous puissions voir les accomplissements des promesses divines durant notre vie. Que nos adorations, nos prières, nos actions attirent le plaisir de Dieu. Que nous puissions nous rendre compte de l’importance du Califat, et que nous puissions transmettre cela à notre progéniture afin que jusqu’au Jour du Jugement, nos progénitures puissent bénéficier de cette bénédiction.

    Souvenez-vous également dans vos prières des ahmadis du Pakistan et des ahmadis opprimés où qu’ils soient. Priez aussi pour les musulmans persécutés de la Palestine ou d’ailleurs. Souvenez-vous d’eux dans vos supplications : qu’Allah le Tout-Puissant les libère tous de leurs problèmes, qu’Il facilite la situation pour eux. Et qu’Il permette à tous les ahmadis de mettre en application les enseignements du Messie Promis (a.s.), afin qu’ils puissent devenir de véritables ahmadis. Qu’Allah permette à ces musulmans qui rejettent le Messie Promis (a.s.) de l’accepter et de lui prêter allégeance.

    Qu’Allah fasse que nous puissions bientôt voir le drapeau de l’islam et du Saint Prophète (s.a.w.) flotter partout et l’unicité de Dieu s’établir dans le monde.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

    ]]>
    L’obéissance envers le Califat https://islam-ahmadiyya.org/obeissance-califat/ Sun, 23 May 2021 20:31:43 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/lobeissance-envers-le-califat-sermon-06-juin-2014/
  •  Audio
  •  MP3
  •  YouTube
  • Sermon du vendredi prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, chef spirituel de la Communauté Islamique Ahmadiyya Internationale, le 06 juin 2014, à Francfort, en Allemagne

    Au début de son sermon Sa Sainteté le Calife a prononcé les versets 18 à 21 du chapitre 88, il a déclaré par la suite:

    Dieu, de par Sa grâce nous a permis d’accepter l’Imam de l’époque, le Messie et le Mahdi Promis. Nous avons à notre disposition ses ouvrages et ses dires et nous y avons recours quand nous avons besoin de direction et quand nous désirons découvrir les perles de sagesses du Coran. Nous récitons [généralement] lors de la deuxième raka’at de [la prière] de Jummah les versets de la sourate Al-Ghashiyyah que je viens de citer. Il y est dit dans le premier :

    أَفَلَا يَنْظُرُونَ إِلَى الْإِبِلِ كَيْفَ خُلِقَتْ

    « Ne voient-ils pas comment sont créées les chameaux ? » Les commentaires du Messie Promis (a.s.) à ce propos sont d’une profondeur et d’une splendeur sublime ; ils s’appliquent d’une manière exquise et unique à la vie pratique. Il a répondu, grâce à ce verset, la question de l’obéissance qui est due à la Nubuwwah et à l’Imamah. En commentant sur le terme « Ibil » (chameaux) le Messie Promis (a.s.) nous explique la nature de l’obéissance parfaite, cette qualité fondamentale de ceux qui se cramponnent à la Nubuwwah et à l’Imamah.

    D’emblée une relation entre des chameaux et l’obéissance envers la Nubuwwah et l’Imamah peut paraître fort étrange : cependant ses commentaires jettent une lumière étonnants sur le lien qui existe entre les deux.

    Le Messie Promis (a.s.) affirme à cet effet : « Il est le verset du Coran qui se lit ainsi : « Ne voient-ils pas comment sont créés les chameaux ? » C’est un verset qui nous aide, dans une grande mesure, à comprendre la question de la Nubuwwah et de l’Imamah. La langue arabe regorge de près d’un millier de termes pour nommer un chameau. Mais quel est le secret derrière l’usage du terme « Ibil » parmi tous ces noms ? Pourquoi est-ce qu’il n’a pas été dit « Ilal Jamal », Jamal signifiant aussi chameau. « Jamal » est le singulier de chameau et « Ibil » en est le pluriel. Dieu désire décrire ici une collectivité et un rassemblement, et le terme « Jamal » dans ce contexte n’offrait pas les mêmes sens que « Ibil ». Les chameaux possèdent l’aptitude de [pouvoir] se suivre [les uns les autres], ainsi que cette vertu qu’est l’obéissance. Ils [marchent] en formant une longue file, et suivent, d’une manière et à une vitesse particulière, le chameau qui se trouve en tête de la file ; celui-ci est leur imam et guide en vertu de sa grande expérience et de sa connaissance de la route. Et tous les chameaux se suivent à la même vitesse et n’ont point l’ambition de marcher à une allure plus vive qu’un autre, chose que nous voyons chez les autres animaux, à l’instar des chevaux. On eu aurait dit que le chameau possède l’aptitude innée de pouvoir suivre l’Imam. Ainsi en disant : « Ne voient-ils pas comment sont créés les chameaux ? » Dieu nous décrit cette collectivité qui ressort de l’image de ces chameaux qui [se suivent] en file.

    De même la présence d’un imam est essentielle afin de maintenir l’entente et l’unité. Voilà le premier point qu’il nous sied de comprendre. Souvenez-vous aussi que cette file se forme lors d’un voyage. L’homme errera ça et là avant de connaître l’anéantissement s’il n’a pas d’Imam pour entreprendre le voyage de la vie… » La vie en ce monde est aussi un voyage : pour l’accomplir la direction éclairée d’un Imam est essentielle.

    Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « De surcroît le chameau est mieux protéger et peu parcourir de plus grandes distances : il nous offre une leçon de patience et d’endurance. Un autre trait du chameau est qu’il peut, lors de longs voyages, emmagasiner de l’eau pour plusieurs jours. Il n’est point négligeant. De même, le croyant doit toujours se tenir prêt pour entreprendre son voyage ; il doit être sur ses gardes, et [sa] meilleure provision est la taqwa.

    Le verbe Unzur sous-entend qu’il ne suffit pas de regarder ces chameaux comme des enfants ; il s’y trouve une leçon d’obéissance : les chameaux nous présentent un exemple d’entente [communautaire] et d’unité ; ils ont la vertu de pouvoir suivre un Imam. De même il incombe à l’homme de faire preuve d’obéissance à l’égard de l’Imam, car le chameau, son serviteur possède lui aussi cette vertu. L’expression « comment ils ont été créés » indique ces bénéfices complets qui ont trait à l’unité qui existe entre les chameaux. »

    Dieu a envoyé en notre temps le Messie Promis (a.s.) suite à Ses promesses et les prophéties du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il nous a conféré l’honneur de pouvoir l’accepter et de surcroît nous a offert l’institution permanente du Califat. Il nous sied de faire honneur à cette faveur et de comprendre l’esprit derrière l’institution du Califat.

    Le Messie Promis (a.s.) souligne qu’après lui d’autres individus accepteront en son nom l’allégeance des membres de la djama’at. C’est-à-dire que le Califat, en tant que son suppléant, acceptera l’allégeance [de ses disciples] en son nom. Ainsi l’acte d’allégeance au Califat et l’obéissance qui lui est due sont autant de maillons pour atteindre le Messie Promis (a.s.). De cet extrait ci-dessus l’on en déduit que le salut et le progrès spirituel de ceux qui ont prêté allégeance au Messie Promis (a.s.) sont liés à l’institution du Califat établi après lui. C’est le Califat qui en est le garant. La djama’at progressera tant que nous seront attachés à cette direction spirituelle ; elle offrira la protection contre les assauts de Satan. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré que l’Imam est le bouclier et c’est derrière lui qu’on sera à l’abri. Se trouver sous sa protection signifie faire preuve d’une obéissance parfaite [envers l’Imam], c’est suivre la file qui a été définie pour vous. Si vous vous en écarterez un tant soit peu, le danger et l’égarement vous guetteront.

    Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a aussi dit à propos de l’obéissance : « Celui qui obéit à mon Amir, m’obéit, et celui qui lui désobéit me désobéit. ». Il a aussi donné d’innombrables autres directives quant à l’obéissance requise à l’Amir. De même le Saint Coran, en de nombreux endroits, exige l’obéissance et la soumission. Voilà le secret du progrès de la djama’at, un secret que tous ses membres doivent connaître.

    C’est un point très important qu’ils doivent saisir ; cela est d’autant plus important aujourd’hui car d’aucuns expriment des opinions erronées au nom de la liberté, demandant : « Pourquoi devons nous respecter des consignes ? Pourquoi nous imposent-on des règlements ? Pourquoi ne sommes-nous pas libres dans certaines affaires ? » Que tout musulman ahmadi se souvienne que l’Islam a octroyé toutes les libertés légitimes à ses adeptes. Peut-être qu’aucune autre religion n’en a accordées autant que la nôtre ; au contraire il ne peut y avoir de comparaison entre elles [dans ce domaine]. Cependant des limites ont été prescrites afin de favoriser la réforme morale de l’homme, son progrès spirituel, l’unité au sein de la djama’at ainsi que son avancement. Ceci implique qu’il est important de respecter ces limites.

    Je conseille ici les responsables de la communauté : s’ils désirent contribuer au progrès de la djama’at et s’ils n’ont pas accepté leurs postes pour se donner de l’importance et pour satisfaire leur ego, qu’ils sachent qu’ils doivent en premier comprendre le sujet de l’obéissance. Ceci concerne tous les titulaires de postes, quelque soit leur niveau. Si les responsables, en premier, comprennent ce sujet les membres de la djama’at seront, de leur propre chef, vigilants à ce propos. Et l’obéissance sera pratiquée à tous les niveaux ; nous verrons partout l’exemple de ces chameaux qui marchent en file ; tout le monde ira dans la même direction et calquera ses pas sur celui de l’Imam. L’Amir, le président et les autres responsables doivent en premier accomplir cette analyse : sont-ils obéissants au point d’accepter, sans rechigner, tout ordre du Calife ? Ou tentent-ils de les interpréter ? S’ils commencent à y chercher des interprétations ce ne serait pas là de l’obéissance.

    [Nous avons à cet effet] le récit d’Abdullah bin Mas’oud qui nous vient de l’époque du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Ce compagnon s’est assis sur le champ, dans la rue, quand il a entendu le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) qui sommait les fidèles de s’asseoir dans la mosquée. Il ne s’était pas dit que l’injonction s’appliquait uniquement à ceux qui se trouvaient dans la mosquée ; il s’est assis sur le champ, et s’y est traîné à même le sol. Quelqu’un lui a demandé : « Pourquoi ramper ainsi ? » Il a répliqué : « J’ai entendu l’ordre du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) de l’intérieur de la mosquée et il disait aux gens de s’asseoir et je me suis assis. » Son interlocuteur lui a dit : « L’ordre était pour ceux qui se trouvaient dans la mosquée. » Il a répliqué : « Cela m’importe peu. La voix du Prophète d’Allah est arrivée jusqu’à moi et je lui ai obéi. C’est là mon but à moi. »

    Voilà la norme à atteindre dans notre obéissance. Il y a des responsables qui suivent certes toutes les directives du Calife, mais ils le font avec beaucoup de mauvaise volonté et à contrecœur. Obéir à contrecoeur n’est point obéissance. L’obéissance s’est d’agir sur le champ. Certes il n’est point interdit d’avoir son opinion. Mais quand le Calife a pris une décision sur une affaire, il vous incombe d’oublier votre avis sur la chose. Hadrat Mirza Bashir Ahmad Saheb disait qu’il avait ses avis sur certaines choses et qu’il les présentait, arguments à l’appui, au Calife, mais dit-il, « si mon opinion a été rejetée, je ne me suis jamais demandé la raison ou je ne me suis jamais soucié de ce qu’elle était. Mon avis devenait celui du Calife. Et faisant preuve d’une obéissance indéfectible j’exécutais ses ordres. »

    Le Messie Promis (a.s.) dit à ce propos : « Offrez vous entre les mains de votre Imam, à l’instar d’un cadavre entre les mains de celui qui le lave. Un cadavre ne peut point mouvoir ; c’est celui qui le lave qui le bouge ; de même il incombe à celui qui fait preuve d’une obéissance parfaite de se confier entre les mains de son Imam. C’est quand on atteindra ce stade que l’on respectera les conditions de la bai’ah. C’est là que l’on pratiquera l’obéissance préconisée par Dieu et son Prophète. »

    Ayant prêté allégeance chacun d’entre nous doit faire naître ces sentiments en lui ; de surcroît il doit en donner la preuve par ses actions. Qu’il serve d’exemple pour les nouveaux venus et pour ses enfants. Les grands doivent être des modèles pour les jeunes et les enfants. Mais qui plus est, il est encore plus important pour tous les responsables, de haut jusqu’en bas, de servir d’exemples.

    Si les rapports que j’ai reçues sont exacts, on dit que d’aucuns ici [en Allemagne], estiment que faire preuve d’une obéissance indéfectible peut être nuisible, car [selon eux] l’Allemagne a perdu la deuxième guerre mondiale et a été humiliée en raison de la dictature d’Hitler.

    Je désire, à ce point, expliquer clairement à tout ahmadi, à tout nouveau venu, et à tout jeune qu’il y a une grande différence entre l’Imamah, le Califat et la dictature. Le Califat a été établi après l’avènement de l’Imam de l’époque ; le Califat a été établi suite aux promesses de Dieu. Tous ceux qui l’acceptent promettent de pérenniser son institution.

    Il n’y point de contrainte en matière de religion. Ayant accepté la religion de gaieté de cœur, il incombe à tout ahmadi de respecter son engagement de soutenir le Califat afin d’établir [les préceptes] de la foi. C’est un engagement important à respecter afin de maintenir l’unité au sein de la communauté. Cela est d’autant plus important car nous désirons agir de concert, sous l’égide d’un Imam, pour établir l’autorité de Dieu dans les cœurs des gens. Les autres musulmans n’ont aucun guide ; la djama’at Ahmadiyya quant à elle travaille sous la direction du Califat. Certes les autres musulmans aussi disposent des véritables enseignements de l’Islam. Mais c’est la djama’at Ahmadiyya qui, en les pratiquant, remporte des succès en vertu de l’unité qu’engendre le Califat.

    Cette institution met aussi en exergue l’importance de s’acquitter de ses devoirs envers autrui : le Califat a pour objectif d’établir et de faire accepter ces droits, et d’engendrer un effort concerté afin que l’on s’en acquitte. Il est là pour insuffler, en tout musulman ahmadi, la volonté de préférer la foi à ce monde. Il leur rappelle que la foi a prééminence sur le monde ; c’est en cela que réside leur salut et celui de leurs descendants.

    Elle est aussi là afin d’établir la tawhid. Les leaders de ce monde, quant à eux, ont des objectifs mondains. Leur tâche s’est d’élargir le cercle de leur autorité et d’asservir le monde entier. Qu’ils soient dictateurs ou élus politiques vous le verrez franchir leurs frontières pour aller assujettir les autres nations. C’est ainsi qu’agissent les gens de ce monde. Ils sont là pour broyer la justice afin [de satisfaire] leur égocentrisme trompeur et leur réputation. C’est ce que nous voyons dans les pays musulmans et ailleurs. Montrez-moi un dictateur qui entretien une relation personnelle avec ses sujets ? Le Calife de l’époque, quant à lui, cultive un lien personnel avec tous les ahmadis du monde entier, quelque soit leur nationalité ou leur origine. Le Calife reçoit leurs lettres personnelles dans lesquelles ils évoquent leurs affaires privées.

    Ces lettres quotidiennes qu’il reçoit suffisent pour ébahir les gens de ce monde. Seul le Calife est attentif aux souffrances de tous les ahmadis du monde et prie pour eux. Montrez-moi un leader d’ici-bas qui prie pour les malades. Montrez-moi un leader de ce monde qui se soucie du mariage des jeunes filles de sa nation et qui prient pour elles. Montrez-moi un dirigeant qui se soucie de l’éducation des jeunes. Certes les Etats ouvrent des établissements d’enseignement et des centres de santé. Mais seul le Calife de la djama’at Ahmadiyya se soucie de l’éducation de tous les élèves [ahmadis] et ils en ont la chance. Le Calife se soucie de leur santé, de leur mariage. Il n’y a pas un seul problème, d’ordre personnel ou communautaire, auquel fait face tous les ahmadis du monde, et qui ne reçoit l’attention du Calife, qu’il n’essaye de résoudre dans la pratique tout en suppliant Dieu. Moi-même ainsi que les Califes qui m’ont précédé, nous l’avons toujours fait.

    J’ai brossé là un tableau des innombrables tâches que Dieu a confié au Calife de l’époque et qu’il doit accomplir. Il n’y a pas un seul pays qui ne me vient à l’esprit et pour lequel je ne prie pas avant de m’endormir et quand je me réveille. Je n’en fais pas mention ici pour [étaler] mes faveurs. C’est là mon devoir. Qu’Allah fasse que je puisse en faire davantage. Je vous présente ces faits afin que vous compreniez que l’on ne peut comparer le Califat aux leaders de ce monde. Cela est de toute manière une pratique condamnable. Quand je mentionne aux leaders de ce monde le nombre de lettres personnelles et administratives que je lis quotidiennement cela suffit pour les rendre bouche bées. Ainsi il ne peut y avoir de comparaison entre les deux.

    Je dois aussi dissiper un autre malentendu qu’entretiennent certains ; d’ailleurs c’est un sujet que j’ai traité en détail lors de mes sermons sur les conditions de la bai’ah. Il s’agit de la promesse de tout ahmadi d’obéir à toute décision ma’rouf qui sera prise par le Calife. D’aucuns pensent que c’est à eux de définir ce qui est ma’rouf. Qu’ils sachent que Dieu et son Prophète (s.a.w.) l’ont déjà défini : une décision ma’rouf est celle qui est en accord au Saint Coran et à la Sunnah. Ce Califat est basé sur les préceptes du prophétat selon les prophéties du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), et selon le Messie Promis (a.s.), il sera permanent et fera avancer sa mission. [A la lumière de tout cela] ce Califat ne peut agir contre les préceptes du Coran et de la sunnah. Voilà le sens de ma’rouf. Ainsi il n’y a pas d’autre voie à suivre que celle de l’obéissance. Ceux qui pensent autrement, à eux de prouver que telle décision ou action prise par le Calife est contraire au Coran et à la Sunnah.

    Sachez aussi que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré que vous devez obéir à toute décision prise par les Califes bien guidés, et suivre leurs actions et leur sunnah. Il faudra bien réfléchir avant de prouver qu’une décision quelconque du Calife était inappropriée. Si vous désirez rester dans la djama’at et présenter votre opinion, vous devez en ce cas, dans le respect, écrire au Calife. Vous avez le droit de lui en informer, mais par contre vous n’avez pas la permission d’aller crier sur les toits [à propos de cette affaire]. Vous n’avez pas le droit de répandre de fausses rumeurs d’un endroit à un autre. Si la personne concernée a eu un malentendu, le Calife pourra le dissiper. Et s’il croit nécessaire d’informer la djama’at de ce malentendu, il le fera. Quand la djama’at progresse, les hypocrites et les jaloux aussi se mettent à pied d’œuvre. La fidélité à l’égard du Califat exige que l’on fasse échouer leurs complots à tout niveau. Et de ne pas se laisser effleurer par les suspicions que d’aucuns tentent de répandre à l’égard du Califat.

    Maulvi Sher Ali s’arrêta à Bombay lors de son voyage pour Londres dans le cadre de la traduction du Saint Coran en anglais. Il était un illustre compagnon du Messie Promis (a.s.) et les ahmadis de Bombay, voulant profiter de ses bénédictions, lui demandèrent de diriger la prière du vendredi. Dans son sermon il leur dit ceci : « Vous m’avez choisi pour Imam quoique certains d’entre vous ne m’avez jamais rencontré. Selon les préceptes de l’Islam, si l’Imam commet une erreur au cours de la prière, vous devez le rectifier en disant « Subhanalla ». Si l’Imam se corrige suite à ce rappel, c’est bien.

    Au cas contraire vous allez devoir le suivre ; votre tâche à vous est de faire preuve d’une obéissance parfaite et de suivre ses mouvements. Vous n’avez pas le droit de commencer à prier séparément. Vous allez devoir vous asseoir, vous lever et vous prosterner en suivant ses mouvements. S’il faut faire preuve d’une telle obéissance à l’égard d’un Imam temporaire, imaginez un peu à quel point il faut obéir au Calife a qui vous avez prêté allégeance en toute connaissance de cause. »

    Sachez que l’obéissance est primordiale si l’on veut respecter le serment d’allégeance. Le Messie Promis (a.s.) dit à cet effet : « Si l’obéissance est sincère, elle engendra une lumière dans le cœur ; et l’âme en tirera un grand délice et sera éclairée. Les efforts ne sont pas aussi nécessaires que l’obéissance. Mais la condition est une obéissance sincère et c’est là une tâche difficile. L’obéissance exige que l’on immole les désirs de son âme. Sinon l’obéissance sera une tâche impossible. Ce sont ces mêmes envies de l’âme qui se transforment en idoles dans les cœurs de grands Muwahid. Aucun peuple ne sera considéré comme tel et l’esprit de communauté et de l’unité ne sera point insufflé en ses membres tant qu’ils n’adoptent pas les principes de l’obéissance. Mettez de côté vos divergences d’opinion et obéissez à celui qu’Allah vous ordonne d’obéir. Et faites ce que vous avez à faire. La main d’Allah se trouve sur la djama’at (la communauté unie des croyants). En cela réside le secret. Allah aime la Tawhid et cette unité n’existera point s’il n’y pas d’obéissance. L’histoire de l’Islam nous apprend qu’en raison de leur obéissance, les compagnons du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) étaient prêts à se faire égorgés. C’est ainsi que l’Islam s’est répandu en quelques années. Leur esprit d’obéissance en était la cause. »

    Cela ne signifie guère que l’Islam s’est répandu par les armes ; ces compagnons ont prêché le message de l’Islam et si jamais ils ont dû se battre, la supériorité numérique de l’ennemi et leurs attaques ne les ont pas empêchés de travailler. Ils étaient animés par l’esprit de l’obéissance ; c’est pour cela qu’ils étaient prêts à combattre l’ennemi, même s’il était en grand nombre. Les suivants de Moïse, quant à eux, se sont privés des faveurs [divines] pendant 40 ans en raison de leur désobéissance. Ainsi si l’on veut progresser, il faudra accomplir le jihad de notre époque : à savoir celui de sa réforme morale et spirituelle, celui de la prédication [du message de l’Islam]. Il faudra se placer derrière le Calife et participer dans ce djihad. Il faudra suivre l’exemple des chameaux comme nous l’a expliqué le Messie Promis (a.s.). L’obéissance doit être notre deuxième nature. Au contraire l’obéissance à l’Imam doit avoir prééminence sur toute chose.

    Afin de se prémunir de la destruction et de l’égarement, il faudra faire preuve d’une obéissance indéfectible envers le Califat : c’est en s’y cramponnant que l’on pourra surmonter toute difficulté avec patience. Les ennemis de l’Ahmadiyya peuvent, à leur souhait, mettre de la pression sur nous, ils peuvent créer autant de difficultés, ils peuvent, dans leur prétention, remuer ciel et terre pour essayer de nous anéantir, Allah quant à Lui ne cessera de nous mener vers nos destinations. Mais la condition est une obéissance indéfectible.

    Certes les autres musulmans affirment croire dans le Coran et la Sunnah et pratiquer leurs préceptes : mais la patience et la persévérance ne sont point présents chez eux. Que font-ils d’autres, ces gens-là, hormis diffamer l’Islam ? Seule la djama’at du Messie Promis (a.s.) détient cette distinction qu’est la patience et qui présente au monde autant d’exemples d’endurance à envier. Nous voyons chez les musulmans de la première période ces exemples de patience face à l’adversité. Et cela nous aide à comprendre l’application du verset Wa akharina Min Hum Lamma Yalhaquna Bihim à notre époque.

    Le Messie Promis (a.s.) nous explique aussi que le chameau retient de l’eau [dans sa bosse] pour s’en servir quand il en aura besoin. Il nous explique que le croyant doit lui aussi être toujours prêt pour son voyage et prendre ses précautions. Comment se préparer et se prémunir [pour ce voyage] ? Il faut prendre avec soi la meilleure des provisions, à savoir la Taqwa. Ainsi il nous incombe de parer nos actions et nos ibadah de cette couleur, afin qu’ils soient pour nous les meilleures provisions. Nous avons reçu l’eau spirituelle en acceptant l’Imam de l’époque. Il nous incombe maintenant de la récolter et d’en profiter. C’est une vérité que tout ahmadi doit comprendre. Chanceux est celui qui écoute les paroles de l’Imam de l’époque, en étant imbue d’une obéissance parfaite et qui les met en pratique. Ce sont ces actions qui lui font profiter des faveurs du Califat. Dans le Saint Coran, Allah affirme que la bénédiction du Califat sera accordée à ceux qui accomplissent des bonnes œuvres, qui rendent culte à Dieu et qui établissent la tawhid.

    Face à ce constat comment insinuer que le Califat à des objectifs mondains ? Ou que le Califat est à l’image des leaders de ce monde ? Ceux qui sont la proie du matérialisme ne connaissent rien de la spiritualité. Des fois, ils échouent en dépit de tout leur soutien matériel et la victoire finale leur échappe. Mais ceux qui cherchent le plaisir de Dieu et qui marchent sur les voies de la Taqwa n’ont pas pour objectif les victoires et les défaites de ce monde. Leur but est de se rapprocher de Dieu en faisant preuve d’une obéissance parfaite et de grandir dans leur Taqwa. Notre but est d’établir l’autorité de Dieu sur terre ; nous ne cherchons point des avantages personnels. Notre but est de faire flotter le drapeau de l’unicité. Nous devons conquérir le cœur du monde et le placer sous la bannière du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Voilà le but de nos programmes de tabligh ainsi que nos autres activités. Nous prions et devons prier pour atteindre cet objectif. Ainsi le Califat est en train d’œuvrer pour ces objectifs. Mais comme je l’ai dit pour cela il faudra comprendre le sens du Califat, sens qui découlera d’une certitude parfaite en l’obéissance. L’on peut se considérer grand érudit, éminent penseur ou orateur accompli, mais si l’on est dénué d’obéissance, l’on n’aura pas sa place au sein de la djama’at Ahmadiyya. Cette connaissance et cette intelligence n’accorderont aucun avantage spirituel au monde. Nous devons tout le temps nous souvenir de cette phrase du Messie Promis (a.s.) : « L’obéissance à l’Imam doit être l’habit de l’homme. »

    Quand on fera preuve d’une obéissance parfaite à l’égard du Calife, quand on exécutera ses ordres et ses directives et que l’on cessera d’en chercher les interprétations, la connaissance et l’intelligence, tout deux rapporteront leurs fruits et fleuriront tout en attirant le plaisir de Dieu. Quand nous étudions les autres versets que j’ai cité à la lumière des commentaires du Messie Promis (a.s.) nous les comprenons davantage : l’homme touchera les sommités de la spiritualité quand il obéira à Dieu, à son Prophète et à ceux qui sont en autorité. Et les responsables [au sein de la communauté] ne pourront se considérer investis d’autorité et dignes d’être obéis, tant qu’ils ne font pas preuve d’une obéissance parfaite envers le Califat. Ils doivent exécuter tous les ordres du Calife, sans tenter de les interpréter.

    Quand je diligente une enquête sur une affaire quelconque [certains responsables] essaient en premier de découvrir l’auteur de la plainte, au lieu de tenter d’en connaître le bien-fondé. Si l’enquête prouve la justesse de la doléance, l’on doit essayer d’y remédier et de combler les lacunes constatées. Si la doléance n’est pas fondée l’on doit envoyer son rapport à cet effet. [Cependant] cela n’est point la pratique ici. Cela ne concerne aucun responsable que savoir qui est l’auteur d’une plainte. Votre tâche est de mener l’enquête suite au rapport qu’on vous a demandé et d’en informer [le centre]. Si vous n’avez pas compris clairement un ordre du Calife, au lieu d’en chercher les interprétations, écrivez moi et demandez moi des éclaircissements.

    Il incombe aussi à tout membre de la djama’at de faire preuve d’une obéissance parfaite : et c’est là que nous allons gravir les sommités de la spiritualité insha Allah. Voilà le sens de ces versets. C’est ainsi que la foi sera aussi ferme que des montagnes solidement ancrées au sol. C’est grâce à cette ascension spirituelle et une foi pareille que vous pourrez transmettre le message de l’Islam aux autres. Vous progressez à l’est comme à l’ouest ; en Europe comme en Asie, aux Amériques comme en Afrique ; et vous ferez flotter le drapeau de l’Islam véritable en Australie et dans les Iles.

    Je voudrais ici ajouter un autre point concernant l’expansion de l’Islam. Il y a quelqu’un qui a émis une critique à cet effet et j’ai su que nombre d’entre vous s’en sont inquiétés. [L’objection concerne] une phrase de Hadrat Mousley Maw’ud qui avait déclaré que : « Si l’on conquiert l’Allemagne, on aura conquis l’Europe. » [Et celui qui a soulevé l’objection a ajouté] : « En apparence, vous prônez la tolérance et l’amour. Mais vous avez en fait des intentions très dangereuses. » C’est là un manque de compréhension, d’intelligence ou un signe de méchanceté de sa part. Si c’est de la malveillance dans ce cas il y a danger, car il tente d’attiser la haine à l’encontre des musulmans ou de la djama’at.

    Et il y a aussi (un) manque de connaissance de la part de celui qui répondait à cette objection ; et il s’est inquiété pour rien, se demandant quelles en seront les conséquences. Les Allemands de souches sont des personnes intelligentes dans leur ensemble. Ils comprennent que la djama’at est en train de prêcher son message, de servir l’humanité et diffuser l’Islam, afin que les autres s’en approchent et qu’ils l’embrassent. Le terme « conquête » ne signifie guère que nous aurons recours aux armes et que nous ferons main basse sur le pouvoir, que Dieu nous en préserve ! Nous annonçons depuis le début qu’il n’y a pas de contrainte en matière de religion. C’est une affaire de cœur. Et il n’y a point de raison de s’en inquiéter. Comme je l’ai dit, nous sommes en train de prêcher le message de l’Islam dans le monde. Il n’est point question de l’Allemagne ou de l’Europe uniquement. Insha Allah nous allons conquérir le monde entier : cependant pas par la force des armes, mais en conquérant les cœurs, en y ancrant les enseignements sublimes de l’Islam.

    Dans cette phrase Hadrat Mousley Maw’ud a évoqué la grandeur du peuple allemand. Il l’avait prononcée lors d’une réception en compagnie d’un jeune ahmadi d’origine allemande], ajoutant que les leaders de l’Europe sont les Allemands. Il tenait à souligner ici leurs excellences et leur sens de leadership. S’ils ont compris l’Islam, disait-il, ils pourront l’expliquer à tous les Européens et ces derniers les suivront.

    Ce qu’a dit Hadrat Mousley Ma’oud est tout à fait vrai et nous en faisons le constat aujourd’hui. Après la création de l’Union Européenne, c’est le leadership allemand que nous voyons à l’œuvre et c’est vers eux que se tourne le monde.

    Il n’est point question ici de prendre les armes ou d’avoir recours à l’extrémisme ; il est question ici des enseignements d’amour et d’affection que prône l’Islam. Il est question ici de ces préceptes qui favorisent la relation avec Dieu. On parle ici d’établir ces enseignements dans les cœurs de gens. Il y a eu avant-hier la pose de la première pierre de la mosquée de Wiesbaden [en Allemagne]. Quatre cents invités Allemands étaient présents. J’y ai évoqué brièvement les préceptes de l’Islam. [Par la suite] tous les invités ont dit que c’était là le cri de leur cœur. Ils ont dit : « C’est aujourd’hui que nous avons eu l’occasion de comprendre l’Islam. » Ainsi si nous travaillons en toute sincérité tout en implorant l’aide de Dieu, de leurs rangs ou parmi leurs descendants, sortiront ceux qui comprendront l’Islam et qui l’embrasseront. Allah permettra à la personne de Son choix d’accepter l’Islam.

    Ainsi il n’est point besoin d’avoir peur, de s’inquiéter, d’hésiter, d’être sur la défensive ou d’offrir des réponses ternies par la peur. Nous n’avons pas pour objectif le pouvoir de ce monde ni en avons nous besoin. Notre but c’est d’ancrer l’amour de Dieu dans les cœurs des gens. Et nous allons continuer à le faire insha Allah. Il incombe à tout ahmadi de faire preuve d’une obéissance parfaite envers le Califat afin d’accomplir ces œuvres et afin d’atteindre cet objectif. Qu’Allah nous en accorde à tous la possibilité.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce sermon)

    ]]>
    Serment d’allégeance au Califat https://islam-ahmadiyya.org/serment-d-allegeance-au-califat/ Wed, 22 Jan 2020 16:25:02 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/serment-d-allegeance-au-califat/ Dans son sermon du 17 janvier 2020, Sa Sainteté le Calife a évoqué l'importance du Califat et du serment d'allégeance.

    ]]>
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  • Sermon du vendredi 17 janvier 2020, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Dans mes précédents sermons j’avais évoqué Sa’d Bin ‘Oubadah. Je mentionnerai la dernière partie à son propos aujourd’hui. Après le décès du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), les Ansar avaient proposé, de leur part, le nom de Sa’d Bin ‘Oubadah comme Calife.

    Dans son ouvrage Sirat Khatamun-Nabiyyin, Hazrat Mirza Bashir Ahmad déclare que les Ansar insistaient pour que Sa’d Bin ‘Oubadah fût choisi comme Calife. Il était d’ailleurs le chef de sa tribu. L’élection d’Abou Bakr comme Calife ébranla un tant soit peu Sa’d, [du fait] que les Ansar souhaitaient l’élire comme Calife.

    Hazrat Mouslih Maw’oud (ra) a expliqué ce sujet en détail et il a aussi mentionné l’importance du Califat dans ce contexte. Selon moi, ces explications sont très importantes et très opportunes. Avant de citer le Mouslih Maw’oud (ra), je présenterai les hadiths et les récits historiques.

    Houmayd Bin ‘Abdir Rahman relate lorsque le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) décéda, Abou Bakr était dans les environs de Médine. À son retour, il souleva l’étoffe qui recouvrait son visage béni et l’embrassa ; puis il déclara : « Que mes parents soient sacrifiés pour vous ! Vivant ou mort, vous êtes éminemment pur ! Par le Seigneur de la Ka’bah ! Muhammad (saw) est décédé ! »

    Ensuite Abou Bakr et ‘Oumar se dirigèrent rapidement vers la Thaqifa des Banou Sa’adah. Là-bas, Abou Bakr fit un discours, citant tous les versets révélés à propos des Ansar et toutes leurs excellences mentionnées par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il dit : « Vous savez ce qu’a dit le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) : « Si les gens marchaient dans une vallée et les Ansar dans une autre, j’aurais accompagné les Ansar. »

    Ensuite en s’adressant à Sa’d Bin ‘Oubadah, Abou Bakr dit : « Tu étais présent lorsque le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait déclaré : « Le Califat demeurera parmi les Qouraychites. » Les vertueux parmi les Qouraychites suivront les vertueux des Qouraychites. Les vicieux parmi les Qouraychites suivront les Qouraychites vicieux. »

    Sa’d a répondu : « Vous dites la vérité. Nous sommes les vizirs et vous êtes les émirs. » Ce récit est tiré de Mousnad Ahmad Bin Hanbal.

    Al-Tabaqât Al-Koubra raconte qu’après le décès du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), Abou Bakr avait envoyé un message à Sa’d Bin ‘Oubadah, lui demandant de venir lui prêter allégeance, car les gens l’avaient déjà fait, dont les Ansar. A cela, Sa’d répondit : « Par Allah ! Je ne prêterai pas allégeance tant que je ne lance pas toutes les flèches de mon carquois sur ceux qui [m’ont renié] et tant que vous ne combattez pas ceux qui me suivent parmi ma tribu ! »

    Lorsqu’Abou Bakr reçut cette nouvelle, Bachir Bin Sa’d lui dit : « Ô Calife du Prophète ! Il vous a répudié et persiste. Il ne va pas vous prêter allégeance même si on menace de le tuer. On ne peut pas le tuer, tant qu’on ne tue pas ses enfants et toute sa tribu. Et on ne peut pas tuer tous ces gens tant qu’on ne tue pas la tribu de Khazraj toute entière. Et on ne peut pas tuer toute la tribu de Khazraj, sans éliminer la tribu d’Aws. Ne prenez pas de mesure contre lui, étant donné que l’affaire est réglée aux yeux de la population. Il ne pourra pas nuire à votre personne. »

    C’est-à-dire que la majorité des Ansar avait prêté le serment d’allégeance. Cela ne fait pas de différence si Sa’d Bin ‘Oubadah ne l’a pas encore fait. « Car c’est un homme seul, abandonné. »

    Abou Bakr accepta le conseil de Bachir Bin Sa’d et ne prit aucune mesure contre Sa’d Bin ‘Oubadah. Lorsqu’Oumar devint Calife, il rencontra un jour Sa’d Bin ‘Oubadah en cours de route.

    ‘Oumar et ‘Oubadah commencèrent à converser. Oumar lui dit : « Tu n’as pas changé ? » Sa’d répondit : « Oui, je n’ai pas changé. Vous avez eu le Califat et les gens vous ont prêté allégeance, mais pas moi. Par Dieu ! Nous aimions Abou Bakr, ton compagnon, plus que toi. Par Dieu, je ne souhaite pas vivre dans ton voisinage ! »

    ‘Oumar lui répondit : « Celui qui n’aime pas son voisinage doit quitter cet endroit. »

    Sa’d répondit : « Je le ferai certainement. Je me rends auprès d’un voisinage meilleur. » Après quelque temps, au début du Califat d’Oumar, Sa’d partit s’établir en Syrie. 

    Ce récit est tiré d’Al-Tabaqât Al-Koubra.

    On raconte aussi que Sa’d Bin ‘Oubadah aurait prêté allégeance à Abou Bakr. Selon Tabari, toute la population avait prêté à tour de rôle allégeance au Calife et Sa’d en avait fait de même. Ce récit est tiré du Tabari.

    Tout comme je l’avais, dit les explications de Hazrat Mouslih Maw’oud (ra) couvre plusieurs aspects de cet épisode : il explique la nécessité de prêter allégeance au Califat et son statut, ainsi que la portée des actions de Sa’d.

    Dans un de ses sermons il explique que le substantif Qatl (قتل) signifie, entre autres, « ostracisme ». Après le décès du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), une dissension éclata entre les compagnons au sujet du Califat : les Ansar croyaient que le Califat leur revenait de droit étant donné qu’ils étaient originaires de la région. Si un Calife était choisi par les Émigrants, un autre devait être choisi par les Ansar. C’est-à-dire qu’on devait avoir deux Califes. Les Banou Hachim pensaient que le Califat leur revenait de droit étant donné que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) appartenait à leur famille. Les Émigrants souhaitaient que le Calife fût issu des Qouraychites, car les Arabes n’étaient prêts à accepter personne en dehors des Qouraychites ; mais ils ne présentaient pas un nom en particulier. Ils souhaitaient que la personne fût élue. La personne élue par les musulmans serait considérée comme celle choisie par Allah. Les Ansar et les Banou Hachim étaient d’accord avec leur opinion sauf un compagnon qui n’avait pas saisi ce point. Les Ansar voulaient en effet le choisir comme Calife. Peut-être qu’il croyait que cette opinion était un affront contre sa personne ; ou qu’il n’avait [tout simplement] pas compris l’argument. Il affirma qu’il n’était pas prêt à prêter allégeance à Abou Bakr.

    Selon certaines chroniques, ‘Oumar aurait déclaré : « Tuez Sa’d ! » Mais il ne le tua pas de ses mains et personne d’autre ne l’avait fait non plus. Certains experts en langue affirment qu’Oumar recommandait tout simplement qu’on brise toute relation d’avec Sa’d. Selon d’autres récits historiques, Sa’d venait régulièrement à la mosquée : il priait séparément et rentrait chez lui. Aucun compagnon ne lui adressait la parole. Ainsi Qatl signifie le fait de couper toute relation et se séparer du peuple.

    Hazrat Mouslih Maw’oud (ra) explique davantage ces événements eu égard à Sa’d Bin ‘Oubadah. En référence à ce sermon que je viens de citer, il déclara : « J’avais mentionné un compagnon Ansari dans un précédent sermon. Après le décès du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), certains Ansar souhaitaient que le Calife soit choisi parmi eux. Mais les Mouhajirine et Abou Bakr, en particulier, informèrent les compagnons que pareil choix ne serait pas avantageux pour les musulmans et qu’ils n’en seraient pas satisfaits. Sur ce, les Ansar et le Mouhajirine décidèrent de prêter allégeance à un Emigrant ; et, à l’unisson, tout le monde choisit Abou Bakr. »

    Ainsi Abou Bakr et d’autres compagnons ont ramené les Ansar à la raison en leur disant que leur choix ne sera pas avantageux. En tout cas, ils ont décidé de choisir le Calife parmi les Émigrants et tout le monde a choisi Abou Bakr à l’unisson.

    Hazrat Mouslih Maw’oud (ra) ajoute : « Quand Sa’d Bin ‘Oubadah hésitait un tant soit peu à prêter allégeance au Calife, ‘Oumar avait déclaré : « اقتلوا سعدا » (Ouqtoulou Sa’dan) c’est-à-dire [littéralement] « Tuez Sa’d », mais Oumar ne l’avait pas tué et aucun autre compagnon ne l’avait fait non plus. Il resta vivant jusqu’à l’époque du Califat d’Oumar et il décéda en Syrie. Les savants du passé ont déduit que « Qatl » ici ne signifie pas éliminer physiquement mais couper toutes les relations. Qatl comprend plusieurs sens dans la langue arabe. En langue ourdou « Qatl » signifie certes l’élimination physique mais en arabe il possède plusieurs acceptions dont l’ostracisme. Les savants ont conclu qu’Oumar ne parlait pas d’élimination physique mais de boycott. C’est-à-dire le fait d’abandonner Sa’d et d’éviter toute conversation avec lui. Si « Qatl » signifiait « tuer physiquement », ‘Oumar qui était très colérique l’eût certainement tué de ses propres mains. Pourquoi un des compagnons ne l’avait-il pas tué ? ‘Oumar ne l’avait pas tué à l’époque et [plus tard] même au cours de son califat. Selon certains, il était encore en vie après le califat d’Oumar et aucun compagnon ne l’avait touché. Cela démontre que Qatl signifie rompre toute relation et non tuer physiquement. Certes, Sa’d s’était séparé des autres compagnons mais personne ne lui causa du tort. J’avais expliqué que si l’on voit en rêve que l’on tue quelqu’un, cela peut signifier l’ostracisme ou le boycott. »

    Il ajoute : « Un ami m’a dit, après le sermon, que quelqu’un lui avait dit que même si Sa’d n’avait pas prêté allégeance on le consultait pour ses avis. »

    C’est-à-dire en dépit du fait qu’il n’avait pas prêté allégeance, le Calife Abou Bakr lui demandait ses avis.

    Hazrat Mouslih Maw’oud (ra) commente : « L’on peut déduire deux points de cette opinion. Soit que cet individu rejette mon explication du verbe Qatala. Soit que ne pas prêter allégeance au califat n’est pas gravissime, étant donné que Sa’d participait dans les conseils [du Calife] malgré le fait qu’il ne lui avait pas prêté allégeance. Un poète avait dit : « Tant que l’homme n’ouvre pas la bouche, ses défauts sont inconnus. Mais dès qu’il l’ouvre, il les dévoile. » S’il est silencieux, ses péchés restent inconnus. Mais s’il dit des sottises, ses défauts sont dévoilés au grand jour. Celui qui dit que Sa’d participait dans les conseils du Calife ou qui a commenté sur le sermon souhaite soit minorer l’importance du serment d’allégeance, soit faire montre de son érudition. Mais ces deux faits sont erronés. Il n’y a aucun avantage ici à faire étalage de sa connaissance, car toute personne intelligente ne pourra que sourire en entendant de tels propos.

    Il y a trois ouvrages très connus sur l’histoire de l’islam et tout récit sur les compagnons y est contenu. Les titres de ces livres sont : Tahdhîb al-Tahdhîb, Al-Isâbah et Ousd al-Ghâbah. Tous les trois affirment que Sa’d se sépara des autres compagnons et s’installa en Syrie où il rendit l’âme. Certains ouvrages traitant sur la langue [arabe] ont cité cet incident pour expliquer le sens du mot Qatl. Il existe entre 60 et 70 compagnons qui portent le nom de Sa’d, parmi les lesquels l’on trouve Sa’d Bin Abi Waqqas, qui était l’un des dix bienheureux [auxquels était promis le paradis]. Le Calife ‘Oumar l’avait nommé commandant en chef et il était présent lors de toutes les consultations. Celui qui avait objecté à [mon] sermon (celui du Mouslih Maw’oud) n’avait pas compris, dans son ignorance, qu’il s’agissait de personnes différentes portant le nom de Sa’d. Dans son empressement, il a commenté sur mon sermon. Je n’avais pas mentionné Sa’d Bin Abi Waqqas, qui était un Émigrant, mais bien un autre Sa’d qui était un Ansari. En sus de ces deux-là, il existait entre soixante ou soixante-dix personnes portant le nom de Sa’d. Le compagnon concerné se nommait quant à lui Sa’d Bin ‘Oubadah. Il y avait très peu de noms chez les Arabes : dans un village l’on pouvait trouver plusieurs personnes portant le même nom. Quand on évoquait un individu en particulier, on mentionnait le nom de son père. Par exemple on ne disait pas Sa’d ou Sa’id mais on y apposait le nom du père : Sa’d le fils d’Oubadah ou Sa’d le fils d’Abi Waqqas. Si la personne n’était pas identifiable par le nom du père, on mentionnait son statut. Si cela ne permettait pas non plus son identification, on mentionnait sa tribu.

    Il y a de grands débats à propos d’un certain Sa’d. Étant donné la ressemblance du nom avec celui d’autres individus, les historiens apportaient des précisions en disant qu’il s’agissait de tel Sa’d ou de celui qui appartenait à la tribu de Khazraj, par exemple. Celui qui a soulevé cette objection n’a pas saisi cette question de similarité entre les noms. Pareilles objections n’accroissent pas la connaissance mais dévoile au grand jour l’ignorance. »

    Hazrat Mouslih Maw’oud (ra) ajoute : « L’on ne mérite aucun honneur lorsqu’on se sépare du Califat. J’ai entendu le Premier Calife ici même dans cette mosquée… »

    Il s’agit probablement de la mosquée Aqsa.

    « …Le Premier Calife [de la communauté] a posé la question suivante : « Savez-vous qui était l’ennemi du premier Calife [de l’histoire] ? » Il a lui-même répondu en disant : « Lisez le Coran et vous saurez qu’Iblis était son ennemi. »

    Ainsi donc, quand Allah a choisi Adam comme Calife, Iblis est devenu son ennemi. 

    « Je suis moi-aussi Calife, ajoute le Premier Calife, et celui qui est mon ennemi est Iblis. »

    Hazrat Mouslih Maw’oud ajoute : « Certes, un Calife n’est pas Ma’mour [mandaté directement par Dieu à l’instar d’un Prophète]. Or il peut l’être dans certains cas : Adam était Ma’mour, mandaté directement par Dieu, et aussi un Calife. David était à la fois Ma’mour et Calife. De même le Messie Promis (a.s.) était à la fois Ma’mour et Calife. D’ailleurs tous les Prophètes sont Ma’mours et Califes mandatés directement par Dieu. Chaque être humain est d’une certaine manière un calife ; de même, les Prophètes sont eux aussi des Califes.

    Or, il existe aussi des Califes qui ne sont pas mandatés directement par Dieu. L’on doit obéissance à ces Califes tout comme l’on en doit à l’égard des Prophètes. Mais il existe quand même une différence entre ces deux types d’obéissance. L’on voue obéissance à un Prophète parce qu’il est le centre de la révélation divine et de la pureté. Or, on ne doit pas obéissance à un Calife parce qu’il est le centre de la révélation divine et de toute pureté, mais parce qu’il est l’exécutant de ladite révélation et le centre de toute l’organisation. C’est-à-dire le Calife est celui qui fait appliquer la révélation reçue par le Prophète et c’est lui qui gère l’organisation établie par lui. Les Savants disent que les Prophètes disposent d’al-‘Ismat al-Koubra (infaillibilité majeure) et les Califes d’al-‘Ismat al-Soughra (infaillibilité mineure). Dans cette même mosquée [à Qadian], sur cette même chaire [d’où je prononce ce sermon] le Premier Calife a prononcé ces paroles que j’ai étendues de mes oreilles. Il a déclaré : « Vous ne pourrez vous affranchir de l’obéissance que vous me devez en prétextant une lacune résultant d’une action personnelle de ma part. » C’est-à-dire si vous trouvez un défaut dans une de mes œuvres personnelles cela ne signifie pas que vous pouvez désormais me désobéir. « Vous ne pourrez pas vous affranchir de l’obéissance que Dieu vous a imposée, car ma mission à moi est spéciale : elle vise à unir toute l’organisation, d’où l’importance de m’obéir. Pour ce qui est des Prophètes, hormis dans des cas pouvant nuire à l’unicité divine ou à leur mission, Allah n’intervient pas lorsqu’ils commettent [des fautes] en raison de leurs faiblesses humaines, car [ces incidents] sont nécessaires pour l’éducation de l’Oummah. À titre d’exemple, l’on doit accomplir la prosternation de l’oubli (Sajdat al-Sahw) suite à un oubli. Le Prophète peut commettre pareille erreur afin de démontrer dans la pratique l’enseignement ayant trait à la prosternation de l’oubli. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait commis [pareille erreur lors de la Salat] et il avait effectué la prosternation de l’oubli. Or toutes ces actions des Prophètes jouissent de la protection divine. Pour ce qui est des Califes, chacune de leurs actions visant au progrès de la communauté jouiront de la protection divine et ils ne commettront pas d’erreur à cet égard. Même s’ils en commettent, ils ne persisteront pas dans une voie susceptible de nuire à la Jama’at et de transformer le triomphe de l’islam en échec. Toute tâche du Calife de l’époque visant à renforcer l’organisation et l’intégrité de l’islam jouira de la protection divine. Si jamais il lui arrivait de commettre des erreurs à cet égard, Allah en personne y apporterait des rectifications. En somme, les actions du Calife concernant le Nizam (l’organisation) sont sous la responsabilité de Dieu et non sous la sienne. C’est pour cette raison qu’on dit que c’est Dieu Lui-même qui choisit Son Calife. »

    Cela ne signifie pas que le Calife ne peut pas commettre d’erreur.

    « Cela signifie que Dieu corrigera cette erreur par les propos du Calife ou par ses actions. S’Il n’a pas rectifié cette erreur par les propos du Calife ou ses actions, Il en transformera les conséquences néfastes. »

    Il n’y aura donc pas de conséquences néfastes.  

    « Si la sagesse divine souhaite que le Calife commette une action pouvant nuire, en apparence, aux musulmans ou susceptible, en apparence, de faire régresser la Jama’at, Allah en personne dissipera les conséquences néfastes de cette action par des moyens forts secrets, favorisant ainsi le progrès de la Jama’at au lieu de la régression. La sagesse secrète se manifeste afin de couvrir cet oubli ou cette négligence dans le cœur du Calife. »

    Cela est au cas où il y a eu oubli ou négligence.

    « Or les Prophètes jouissent des deux, c’est-à-dire, al-‘Ismat al-Koubra et al-‘Ismat al-Soughra (l’infaillibilité majeure et l’infaillibilité mineure). Ils sont à la fois le centre exécutif de la Nizam et celui de la révélation et de la pureté des œuvres. Or, cela ne signifie pas qu’il est nécessaire que tout Calife ne soit pas le centre de la piété des œuvres. Il se peut certes que d’autres Awliya (Saints) les aient dépassés dans l’accomplissement de certaines actions pieuses. Tandis que certains Califes peuvent être le centre de toutes les actions pieuses et le centre du Nizam (organisation), il se peut que d’autres Califes soient à un degré moindre dans la piété des œuvres et la sainteté que d’autres, mais qu’ils soient meilleurs que les autres dans leur capacité de gestionnaire. Or chacun leur doit obéissance en toutes circonstances, le Nizam est lié, jusqu’à un certain point, à la politique de la Jama’at. »

    Les gens sursauteront peut-être en entendant la phrase « la politique de la Jama’at » et certains se demanderont ce qu’il en est. Dans la langue et l’usage général d’aujourd’hui le mot « politique » a un sens négatif et est utilisé au sens négatif. Certains hommes politiques ont terni le sens de ce mot. Le terme « politique » est synonyme à présent de trouble, de léser autrui et de négliger ses devoirs. Or la politique selon les dictionnaires signifie la bonne gestion d’une organisation, le recours à de bonnes stratégies, la prévention contre le mal, le maintien de l’organisation, le recours à l’intelligence et la sagesse dans l’administration et la bonne gestion des relations internationales. Ceux-ci sont les sens premiers de la politique : il s’agit d’un terme comportant des connotations positives. Mais malheureusement nous avons oublié ces sens premiers en raison des actions condamnables des politiciens et en déduisons des sens péjoratifs. En tout cas, Hazrat Mouslih Maw’oud a utilisé ce mot au sens positif et comprend toutes ces significations, dont le fait d’user son intelligence, sa sagesse et ses aptitudes dans la gestion d’une organisation.

    Hazrat Mouslih Maw’oud déclare : « Étant donné que le Nizam est lié, jusqu’à un certain point, à la politique de la Jama’at, la qualité première du Calife est qu’il doit être un bon gestionnaire. » Et il l’explique ici : «  Or il doit aussi affermir la foi et en expliquer le sens. »

    Le Calife doit administrer l’organisation de la Jama’at et doit aussi renforcer la religion et l’établir. C’est pour cette raison qu’à propos du Califat, Allah déclare dans le Saint Coran :

    وَلَيُمَكِّنَنَّ لَهُمْ دِينَهُمُ الَّذِي ارْتَضَى لَهُمْ

    C’est-à-dire, Allah renforcera leur religion et leur accordera suprématie dans le monde. La religion que présentent les Califes sera protégée par Dieu. Or il s’agit de la protection moindre. Il peut commettre des erreurs sur des détails et il peut avoir des différences d’opinions entre les Califes : mais cela concerne des faits vraiment mineurs. Par exemple, il y avait des différences d’opinions entre Abou Bakr et ‘Oumar. Voire jusqu’aujourd’hui la Oummah de l’islam n’est pas arrivée à un verdict unanime sur ces questions. Or ces différences concernent des faits mineurs. Il n’y aura jamais de différences d’opinions sur les principes fondamentaux, au contraire, ils auront le même avis. Ces Califes serviront de guides pour l’humanité et l’éclaireront. Celui qui croit qu’il n’existe aucune différence entre celui qui a prêté allégeance et celui qui ne l’a pas fait, n’a rien compris du serment d’allégeance et du Nizam. On peut demander l’avis d’un expert, qu’il soit un croyant ou pas. Le Messie Promis (a.s.) avait en effet pris un avocat anglais pour un procès, mais cela ne signifiait pas qu’il lui demandait conseil pour les affaires ayant trait au prophétat. Avant la bataille du Fossé le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait demandé l’avis de Salman le Persan sur les mesures défensives qu’on prenait dans son pays. Il a dit qu’ils creusaient un fossé [lors des sièges]. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a apprécié sa suggestion et les musulmans ont creusé un fossé, d’où le nom de la bataille du Fossé. Or nous ne pouvons conclure que Salman le Persan maîtrisait mieux que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) l’art de la guerre. Certainement il ne pourra jamais égaler le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) dans ce domaine ou dans d’autres. Voire aucun Calife ne l’avait nommé commandant en chef d’une armée en dépit du fait qu’il avait vécu longtemps. Ainsi on peut demander conseil à un expert, même s’il n’appartient pas à notre religion. »

    « Lorsque j’étais malade, dit Hazrat Mouslih Maw’oud, j’avais consulté des médecins anglais. Mais cela ne signifie pas que je demanderai leurs avis concernant des faits ayant trait au Califat ou que je leur accorderai le statut des compagnons du Messie Promis (a.s.) que je consulte. Cela ne signifie pas que les avis des non-musulmans valent autant que ceux des compagnons. Le statut de ces derniers est éminent. Dans le cas des médecins, j’ai demandé leur avis uniquement sur des questions de santé. » C’est-à-dire qu’on a demandé l’avis [d’un expert] dans un domaine particulier.

    Même si l’on avait demandé l’avis de Sa’d Bin ‘Oubadah sur un fait ayant trait à ce monde, étant donné son expertise en la matière, on ne peut pas affirmer qu’il était présent lors des conseils [du Calife]. On ne trouve pas de récit authentique attestant de sa présence lors de ces conseils. La plupart des récits affirment qu’il avait quitté Médine pour s’établir en Syrie. Selon les compagnons, il avait coupé les ponts avec le centre de l’islam : c’est pour cette raison qu’ils disaient que les anges ou les djinns l’avaient tué lorsqu’ils ont su à propos de son décès. Cela sous-entend que selon les compagnons Sa’d Bin ‘Oubadah n’avait pas connu une bonne fin. Certes les anges donnent la mort à tout le monde, mais dire que les anges ou les djinns avaient pris sa vie signifie que les compagnons pensaient que Dieu avait pris sa vie pour un motif particulier. » C’est-à-dire étant donné qu’il était un compagnon de Badr [Dieu] ne souhaitait pas qu’il soit coupable qu’hypocrisie ou qu’il s’oppose [au Calife], car cela l’aurai déchu de son statut. Mais le fait qu’il s’était séparé des compagnons est en tout cas avéré.

    Hazrat Mouslih Maw’oud ajoute : « L’on conclut de tous ces récits que les compagnons ne lui accordaient pas l’honneur qui lui revenait selon son statut. Ils n’étaient pas contents avec lui, sinon pourquoi est-ce qu’ils auraient dit que les anges et les djinns l’ont tué ? Voire certains ont utilisé des paroles plus dures après sa mort, des paroles que je ne peux répéter ici. L’histoire de l’islam et ses préceptes démentent l’idée que l’on peut jouir de son statut au sein du système islamique même sans avoir prêté allégeance au Calife. Celui qui nourrit pareille idée en son cœur n’a pas la moindre compréhension du sens du serment d’allégeance. »

    « Sa’d Bin ‘Oubadah décéda à Horan en Syrie, plus d’un an après l’élection du Calife Oumar. Selon ‘Allama Ibn Hajar al-‘Asqalani, Sa’d décéda à Bosra en Syrie, la première ville que les musulmans avaient conquise sur cette terre. Selon les récits, on a eu vent de sa mort à Médine par un jour de grande chaleur quand des jeunes plongeaient dans le puits nommé Bi’r Mounabbah ou Bi’r Sakan. L’un des jeunes y a entendu une voix qui disait : « Nous avons tué Sa’d Bin ‘Oubadah, le chef des Khazraj. Nous lui avons envoyé deux flèches qui ont atteint son cœur. »

    Les jeunes ont eu peur et les gens se sont souvenus du jour. Ils ont constaté qu’il s’agissait en effet du jour de la mort de Sa’d. Il était en train d’uriner quand on l’a tué et il est mort sur le coup. Il a rendu l’âme au cours du Califat d’Oumar. Les avis divergent sur l’année de son décès : entre le 14, 15 ou 16 de l’Hégire. Selon Al-Tabaqât Al-Koubra, la tombe de Sa’d se trouve dans le village d’al-Maniha, tout près de Damas dans la région de Nachabiyyeh. »

    Je voudrais à présent mentionner deux personnes décédées récemment et dont je dirigerai la prière funéraire.

    Le premier défunt se nomme Syed Muhammad Sarwar Shah, qui était membre du Sadr Anjuman Ahmadiyya de Qadian. Il est décédé le 8 janvier dernier à l’âge de 85 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Atteint d’un cancer depuis un certain temps, il a fait preuve d’une grande patience et d’une grande persévérance. Jusqu’à la fin de ses jours il s’est acquitté de ses devoirs de la meilleure façon. Sa maladie ne l’a pas entravé à cet égard.

    Le défunt est né dans une famille ahmadie sincère à Songara dans la province d’Orissa. Hazrat Syed Abdur Rahim, son arrière-grand-père maternel était un compagnon du Messie Promis (a.s.) et son grand-père maternel, Maulvi Abdul Alim, était un grand savant religieux et un poète. Après sa naissance, le père du défunt avait demandé à son beau-père quel nom il devrait donner à son enfant. Le grand-père maternel du défunt déclara : « J’ai vu en rêve que Syed Sarwar Shah Saheb nous a visités à la maison. Nomme l’enfant Syed Sarwar. »

    Le défunt compléta ses études élémentaires dans la province de Katak. Il travailla comme maître d’école dans une école privée. Il occupa aussi le poste d’assistant dans le tribunal d’Odisha et d’auditeur par la suite. En 1995, après sa retraite, il avait dédié sa vie pour servir la Jama’at. En 1996, feu le quatrième Calife lui avait confié certaines tâches et lui en avait confié la responsabilité. Le défunt a eu l’occasion d’accomplir la ’Oumrah. Feu le quatrième Calife l’avait nommé auditeur central et unique responsable de plusieurs commissions. Il a servi au poste d’auditeur jusqu’à la fin de ses jours. Il a aussi servi pendant neuf ans comme président du comité de la Qada ainsi que président et membre de plusieurs autres comités centraux importants. Il était, jusqu’à son décès membre du Sadr Anjuman Ahmadiyya.

    Fin administrateur, il a servi en tant qu’auditeur central pendant de nombreuses années. Feu le quatrième Calife lui avait dit dans une lettre : « Vous êtes en train d’accomplir un très bon travail. Jazakoumoullah Ahsanal Jaza. J’ai fort apprécié votre fermeté à exprimer la vérité. Par la grâce d’Allah vous êtes très méticuleux et vigilant sur des points importants. Continuez à travailler sur cette ligne. Personne ne pourra entraver votre travail. » Le Calife avait aussi prié pour sa santé et sa longévité.

    Le Nazim du Dar al-Qada relate : « Le défunt faisait montre d’une grande affection à l’égard du personnel de la Qada. Il tentait de rendre des verdicts dans les plus brefs délais. Il étudiait chaque cas minutieusement et tentait de rendre le verdict le plus juste. Il était quelqu’un de très avisé et perspicace. Il demandait toujours la direction de Dieu pour ces cas sensibles. »

    Le docteur Tariq est le gendre du défunt. Il est conseiller médical à l’hôpital Nour de Qadian. Il relate que le défunt accomplissait ses prières de Tahajjoud régulièrement et faisait ses prières à l’heure à la mosquée Moubarak. Il s’y rendait avec le soutien des autres quand il n’arrivait plus à marcher tout seul. Il était toujours à l’heure et au premier rang pour la prière de Joumou’ah. Il demeurait dans la mosquée entre les prières de Maghrib et d’Icha afin d’accomplir des prières facultatives et se consacrait au souvenir de Dieu. »

    Le Nazir Ala de Qadian relate, de même, que le défunt possédait de nombreuses bonnes qualités. Il était très convivial, avait un grand sens de l’hospitalité et était un travailleur infatigable. Il était bienveillant envers les pauvres, obéissant envers ses supérieurs et très proche du Califat. De même il encourageait les autres à se cramponner au Califat.

    Par la grâce d’Allah, le défunt était Moussi, et tous ses fils et ses filles participent très largement dans le travail de la Jama’at. Son fils cadet, Syed Mahmood Ahmad Nour, est en train de servir en tant que pharmacien dans l’hôpital Nour de Qadian. Ses deux gendres, Syed Tanweer Ahmad et le Dr Tariq Ahmad, sont des Wâqifîn-e-Zindagi et sont en train de servir à Qadian. Son dernier gendre, Sayed Hassan Khan, travaille bénévolement pour la Jama’at depuis qu’il est retraité. Tant que feu Mirza Waseem Ahmad était le superviseur général, le défunt faisait les audits en faisant montre d’une grande déférence ; et il lui posait les questions nécessaires. Il avait l’habitude dire que dans tout Qadian il n’y avait personne qui offrait plus d’amour que Mian Saheb (Mirza Waseem Ahmad).  

    Le défunt résidait au Dar-ul-Massih et Mian Saheb s’occupait beaucoup de lui.  Parfois Shah Saheb pleurait en se souvenant de son amour et de sa gentillesse. Il respectait grandement les derviches de Qadian. Lui-même vivait modestement tel un derviche. Il aimait les étudiants de la Jamia Ahmadiyya et avait un grand respect pour les personnes savantes de la communauté. Qu’Allah exalte le rang du défunt et qu’Il permette à ses enfants de suivre sa voie. 

    La deuxième prière funéraire sera celle de Madame Shawkat Gohar, qui était la femme de Dr Latif Ahmad Qureishi de Rabwah, et elle était la fille de feu Maulana Abdul Malik Khan. Elle est décédée le 5 janvier à l’âge de 77 ans.  Inna lillahi wa inna ilaihi raji’oun.

    Par la grâce d’Allah elle était également Moussia. Elle était née à Agra où son père Maulana Abdul Malik Khan avait été envoyé en tant que missionnaire. Par la suite, elle a vécu avec ses parents à Hyderabad-Deccan. Après la création du Pakistan, elle a déménagé à Karachi où elle a débuté ses études. Très brillante, elle était toujours bien classée. Elle a commencé à servir la communauté à un très jeune âge. Elle était la secrétaire des Nasirats et avait fait en sorte qu’elles soient les plus actives. Lorsqu’elle a épousé le Dr Latif Qureishi en 1961, il était encore étudiant à la faculté de médecine. Par la suite, lorsqu’il a immigré en Angleterre, elle l’y a accompagné. Après avoir terminé ses études ici, Dr Latif a écrit au troisième Calife, qui lui a demandé de revenir au Pakistan afin de servir au sein de l’hôpital Fazl-e-Umar. Elle a accompagné son mari à Rabwah de gaieté de cœur et elle a eu l’opportunité de servir la communauté. Elle a beaucoup aidé les [membres de la] Lajna, et à cette époque je pense que toute personne, toute femme et toute fille étaient au courant des services qu’elle rendait. Lorsque ma mère, Sahibzadi Nasira Begum, était présidente de la Lajna, elle l’avait nommée secrétaire générale dans le Majlis-e-Amila. La défunte a servi à ce poste pendant quinze ans. Elle s’était formée auprès d’elle. Ce qui lui permit d’acquérir de bonnes compétences en gestion, compétences qu’elle a mises à contribution dans son travail. Elle a également servi en tant que secrétaire dans l’Amila centrale. Je l’ai ensuite nommée secrétaire générale centrale du Pakistan. Elle a servi pendant six ans à ce poste, de façon remarquable. Elle avait dû arrêter de servir la Lajna en raison de sa maladie. Mais dès qu’elle en avait l’occasion, elle rendait des services. C’est ainsi qu’elle a eu l’opportunité de servir pendant 50 ans dans différents départements. Toutes les femmes et filles qui ont travaillé à ses côtés en font des compliments. 

    Elle était bienveillante envers ses voisins ; elle s’occupait des pauvres et des nécessiteux. Elle était très hospitalière et payait ses cotisations avec rigueur et attention et était toujours en avant pour cela. Elle possédait toutes ces qualités. Lorsque j’ai annoncé le début de l’année Waqf-e-Jadid, elle a payé sa cotisation aussitôt en intégralité. Elle décéda le 5 et l’annonce (du Waqf-e-Jadid) a été faite le 1er, quelques jours avant son décès. Elle a réglé aussitôt sa cotisation.

    Dr Qureishi écrit : « Au cours de notre mariage qui a duré 50 ans, elle a accompli à merveille ses devoirs de femme, de mère, de sœur et de fille. » 

    Celui qui a relaté cela (ou le Dr Qureishi) a oublié de mentionner qu’elle était également une belle-fille exemplaire. Il s’agit peut-être d’un oubli. Elle a vécu avec sa belle-mère et sa belle-famille. Elle a servi sa belle-mère tant qu’elle était toujours en vie telle sa propre mère même lorsqu’elle était malade. Elle est partie de ce monde après avoir vécu une vie exemplaire. Elle est restée malade pendant une longue période, mais en dépit de cela elle s’occupait de son foyer. Elle ne s’est jamais plainte durant sa maladie, et a fait preuve de patience. Elle avait une relation profonde avec le Califat. Elle laisse derrière elle son mari, le Dr Latif Qureishi, trois fils et deux filles. Deux de ses fils et l’une de ses filles sont médecins, et son troisième fils est ingénieur. Tous ses enfants ont fait de grandes études. Elle leur a permis d’étudier dans des circonstances difficiles. Une de ses filles lui a demandé un jour : « Pourquoi ne portez-vous pas de bijoux et n’achetez-vous pas de beaux vêtements ? » Elle a répondu : « J’arrive ainsi à économiser de l’argent que je dépense sur vos études. Vos études, le fait que vous soyez au service de Jama’at et que vous soyez capables de vous occuper de vous-mêmes, représentent mes bijoux et mes beaux vêtements. »

    Elle faisait des rêves vrais et avait des visions. Ses enfants ont relaté nombreux de ses rêves qui se sont réalisés. Lorsque sa fille envoyait sa candidature dans les facultés de médecine, sur la base d’un de ses rêves elle lui avait prédit dans quelle faculté elle allait être admise et sa fille a effectivement été admise dans cette même faculté. Elle avait fait de nombreux autres rêves prémonitoires. Par la grâce d’Allah, c’était une femme très pieuse ; elle a pris soin de ses sœurs. Son fils Abdul Malik a écrit : « Elle passait son temps à servir la Jama’at. Plusieurs fois elle s’est rendue à pied du bureau de la Lajna jusqu’au Dar-oul-Ouloum, et ce en pleine chaleur, et elle ne s’en est jamais plainte. Le jour de l’Aïd, elle envoyait toujours des desserts qu’elle préparait à ses voisins proches et éloignés. Elle avait pour habitude de dire que si nous nous cramponnons à la religion, Allah ne nous abandonnera pas. »

    Sa fille écrit : « Après mon mariage, lorsque j’ai eu des enfants, qui habitent maintenant aux Etats-Unis, elle me conseillait toujours d’établir une relation d’amour et d’amitié avec eux afin de les préserver de l’environnement délétère existant aux Etats-Unis et dans d’autres pays, et de faire en sorte de créer un tel environnement dans mon foyer que mes enfants préfèrent y passer du temps au lieu de sortir. » Ensuite elle ajoute : « Un jour, à la faculté de médecine, des filles se sont liguées contre moi en raison du fait que j’étais ahmadie et m’ont boycottée. J’ai téléphoné à ma mère et je me suis mise à pleurer. Elle m’a consolée d’une très belle façon et m’a dit : « Mais pourquoi pleures-tu ? Les prophètes ont tous été persécutés, et tu as l’opportunité de marcher sur cette même voie. Saches que si tu subis des souffrances en raison de l’Ahmadiyya, alors Allah l’Exalté ne t’abandonneras pas, et tu réussiras dans tes examens. » Elle ajoute : « En effet, j’ai réussi tous mes examens et les filles [qui m’avaient persécutée] ont toutes échoué. »

    Qu’Allah exalte le rang de la défunte, et qu’Il permette à ses enfants de suivre sa voie, d’être pieux et vertueux, d’être des serviteurs de la religion et d’être proches du Califat et fidèles envers lui. Après la prière de Joumou’ah et d’Asr, je vais diriger la prière funéraire des deux défunts.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

    ]]>
    La genèse des conflits en islam https://islam-ahmadiyya.org/la-genese-des-conflits-en-islam/ Thu, 02 May 2019 07:17:03 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/la-genese-des-conflits-en-islam/ L’islam connut une période d’unité au cours de la vie du Saint Prophète Mohammadsa et de ses deux premiers Califes. Or, un conflit – dont les effets se font sentir jusqu’à nos jours – germa à l’époque d’Uthmanra, son troisième Calife.

    ]]>
    Arabie Carte 2

    L’islam connut une période d’unité au cours de la vie du Saint Prophète Mohammadsa et de ses deux premiers Califes. Or, un conflit – dont les effets se font sentir jusqu’à nos jours – germa à l’époque d’Uthmanra, son troisième Calife. Ci-dessous sont quelques éclaircissements sur les causes principales.

    D’aucuns imputent la cause du conflit que connut l’islam à ses débuts à Uthman, le troisième Calife, tandis que d’autres l’attribuent à Ali, le quatrième des Califes biens-guidés, qu’Allah soit content d’eux. Certains allèguent qu’Uthmanra avait introduit des innovations dans l’islam, provoquant ainsi le désarroi chez les musulmans. D’autres soutiennent qu’Alira avait secrètement conspiré contre Uthman, suscitant de l’hostilité contre sa personne afin d’usurper son poste. Cette campagne aurait, prétendument, conduit à l’assassinat du troisième Calife.

    Toutefois, ces deux allégations sont infondées : Uthmanra n’avait introduit aucune innovation en islam. Alira n’avait pris part à aucune conspiration dans le but de l’assassiner. Cette révolte avait d’autres causes. Uthmanra et Alira en sont innocents : tout deux étaient de saints personnages.

    La convoitise : première cause du conflit

    Les hommes sont naturellement enclins à amasser biens et honneurs, à l’exception de ceux dont Dieu a purifié les cœurs. Certains [nouveaux musulmans], ayant une foi chancelante, étaient envieux du statut, du succès et de l’autorité des Compagnons du Saint Prophète Mohammadsa. Ces nouveaux venus souhaitaient que ces derniers abandonnent leurs postes au sein de l’État, leur cédant ainsi la place afin qu’ils puissent faire montre de leur savoir-faire. Ils ne digéraient pas le fait que les Compagnons détiennent les rênes du pouvoir et qu’ils reçoivent une part spéciale des biens [de l’État] : en somme, leurs cœurs brûlaient de jalousie. Ils souhaitaient qu’une révolution éclate pour faire tomber le pouvoir entre leurs mains : ce faisant ils démontreraient leurs compétences et leurs aptitudes, et amasseraient richesses matérielles et honneurs.

    Différence entre autorités temporelles et spirituelles

    Au sein des États mondains, pareilles idées peuvent être tolérées dans une certaine mesure et peuvent même, parfois, être considérées comme étant rationnelles. La raison en est que premièrement, la fondation des États temporels repose entièrement sur des moyens matériels ; deuxièmement, un vecteur important de son progrès est l’introduction de nouvelles idées et d’un souffle nouveau dans sa structure. Ceci est uniquement possible si les anciens abandonnent leurs postes pour faire place aux nouveaux.

    Puisqu’un État temporel tire son autorité du peuple, il est contraint de respecter son opinion. Il est aussi essentiel que les porte-parole du peuple participent, dans une certaine mesure, à la conduite des affaires de l’État. Cependant la situation est tout à fait autre dans un mouvement religieux : le principe clé est de se conformer à la Loi [divine]. Par ailleurs, l’ingérence d’idées personnelles d’un tiers est strictement proscrite sauf là où la sharia (loi islamique) a gardé le silence. D’ailleurs, les communautés religieuses tirent leur autorité de Dieu et il revient à ceux qui les dirigent d’empêcher autrui de s’éloigner des principes religieux. Au lieu de suivre le diktat du peuple, il leur incombe de recadrer leurs idées dans le moule imposé par Dieu, selon les exigences de cette époque.

    Le Califat : une autorité spirituelle

    N’ayant pas saisi les principes de l’islam, des objections naquirent dans les cœurs des nouveaux musulmans. Ils ignoraient que le Califat islamique n’était pas un pouvoir temporel, pas plus que les Compagnons étaient des chefs ordinaires d’un État mondain. Le Califat était une administration religieuse établie en conformité aux injonctions mentionnées dans le chapitre 24 du Saint Coran. Les Compagnons étaient les piliers de la religion : suivre leurs pas était une obligation imposée par Dieu pour qu’il y ait du progrès spirituel. Ces Compagnons avaient renoncé à leurs activités temporelles : ils avaient embrassé le dénuement et l’indigence, mis leur vie en péril, abandonné leurs proches et leur patrie, sacrifié leurs sentiments et leurs émotions afin de jouir de la compagnie et de l’amour du Saint Prophètesa.

    Ainsi, ils n’étaient point des rois, encore moins les membres d’un gouvernement mondain ; mieux, ils étaient les précepteurs de l’ultime religion [émanant de Dieu] et de la dernière Loi [apportée] par le Sceau des Prophètes. Il leur incombait de représenter l’islam par leurs actions, paroles et conduites, de graver ses enseignements dans les cœurs des autres et d’en faire des pratiquants exemplaires. Ils ne cautionnaient pas la tyrannie, mais étaient des défenseurs de la loi étincelante. Ces nobles Compagnons répugnaient le matérialisme. Si cela ne tenait qu’à eux, ils auraient abandonné ce monde pour vivre reclus, cherchant la sérénité de leurs cœurs dans le souvenir de Dieu.

    Toutefois, ils étaient contraints d’accepter la responsabilité que Dieu et Son Me­­s­sagersa leur avaient confiée. Leurs œuvres ne reflétaient pas leur désir : elles se conformaient au commandement de Dieu et aux directives de Son Messagersa. Être jaloux et penser du mal de leurs personnes furent une erreur gravissime.

    La part des Compagnons

    Demeure ensuite l’objection que les Compagnons recevaient une part spéciale des biens [de l’État]. C’est là une critique malveillante, car ils percevaient ce qui leur revenait de droit. Ils n’avaient pas usurpé les biens d’autrui afin d’accroître leurs fortunes personnelles.

    La jalousie et la mauvaise foi que nourrissaient certains à leur encontre étaient sans fondement. Or, cette graine avait été semée, à tort ou à raison. Certains, qui n’étaient pas pétris des valeurs de la foi, les considéraient comme des usurpateurs.

    La liberté octroyée par l’islam

    Une autre raison derrière ce conflit tire sa source de la liberté de conscience et d’action ainsi que l’égalité que favorise l’islam. Loin de profiter favorablement à certains, ces valeurs furent pour eux source d’épreuves et ils furent incapables de respecter les limites fixées.

    Cette maladie prit naissance à l’époque du Saint Prophète Mohammadsa quand un malheureux et misérable prétendu musulman l’accosta et proféra ces mots : « Craignez Allah, Ô Messager d’Allah ! Vous étiez injuste dans la distribution des biens ! » Sur ce, le Saint Prophètesa commenta : « Une nation sera suscitée de la progéniture de celui-là. Elle récitera souvent le Coran, mais il ne descendra pas en deçà de leurs gorges. Ils s’écarteront de la foi à l’instar d’une flèche ayant raté sa cible ! »

    Le feu latent de telles pensées s’embrasa une seconde fois à l’époque d’Umarra, le deuxième Calife, une personne altruiste et le gardien des finances de l’Oumma du Prophète. Une fois, un individu se mit debout au milieu d’une assemblée et l’apostropha en ces termes : « D’où avez-vous eu ce manteau ? »

    Néanmoins, à ces deux occasions, ce mal ne prit pas une tournure effrayante : jusqu’alors, le terreau propice pour son expansion et son essor était inexistant. L’atmosphère ambiante ne s’y prêtait pas. Cependant, à l’époque d’Uthmanra, ces deux facteurs furent réunis et cette plante du désordre s’était raffermi sur de solides assises.

    À l’époque d’Alira, elle s’épanouit à telle enseigne que l’ombre de ses branches couvrait presque tous les recoins du monde musulman. Cependant, Alira avait diagnostiqué ses ravages au bon moment et d’un coup fatal, l’avait coupée à la racine. Quoiqu’il n’avait pas pu complètement exterminer ce mal, il avait endigué son influence dans une grande mesure.


    Bibliographie & Notes

    Source : Islam mein Ikhtilafat Ka Aghaz, par Hazrat Mirza Bashir-Ud-Din Mahmud Ahmad, Anwar-Ul-Ulum, volume 4, p. 253 à 257

    ]]>
    L’établissement de l’unification mondiale sous l’ombre du Califat https://islam-ahmadiyya.org/unification-mondiale-califat/ Fri, 10 Aug 2018 08:47:51 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/l-etablissement-de-l-unification-mondiale-sous-l-ombre-du-califat/ Au sein de la Jama’at Ahmadiyya le sujet du Califat est aussi important que l’est la veine jugulaire pour la vie.

    ]]>
    Allah Le Tout-Puissant a promis aux musulmans dans le chapitre An-Nour verset 56 du Saint Coran des bénédictions du califat comme suit : « Allāh a promis à ceux d’entre vous qui croient, et qui font de bonnes œuvres, qu’Il fera assurément d’eux des Successeurs sur la terre, tout comme Il a fait des Successeurs de parmi ceux qui les ont devancés et qu’Il établira assurément pour eux leur religion qu’Il a choisie pour eux ; et qu’Il leur donnera assurément en échange, après leur crainte, sécurité et paix : Ils M’adoreront, et ne M’associeront rien. Puis quiconque sera ingrat après cela, celui-là sera du nombre des rebelles. »

    Dans ce verset, Allah Tout-Puissant a fait la promesse définitive de l’établissement du califat au peuple musulman, sous deux conditions : des actes vertueux et la croyance. L’objectif de l’avènement des prophètes dans ce monde est d’établir l’unicité de Dieu et le signe de la véracité du Califat est dans l’établissement de l’unification ; et c’est cela le point central de mon discours.

    Allah déclare dans le Saint Coran : « Ô Musulmans ! Cramponnez-vous ensemble à la corde d’Allāh et ne soyez pas divisés » (Al-Imran-104)

    Il a été dit dans ce verset que Dieu a révélé le moyen d’obtenir un guide vers le droit chemin et vers l’unification sous la forme de la corde d’Allah. La corde d’Allah signifiant ici l’islam, l’être sacrée du Saint Prophètepbsl et l’être du Messieas qui a été envoyé pour le monde entier en tant que serviteur du Saint Prophètepbsl. Et puis elle a encore comme signification le califat de l’Ahmadiyya qui est une source importante de notre progrès et de l’unification. C’est notre devoir de nous cramponner et de rester attachés à la corde qu’Allah a fait descendre.

    Le message du califat mondial :

    Le terme « Unification » apparaît dans le sujet de ce discours. C’est un mot qui est basé sur la sagesse. Il est très important d’en comprendre la signification. Le sujet de l’unification commence par Dieu le Tout-Puissant. Allah est seul et unique dans Ses attributs et dans Son Être. Personne ne Lui est semblable. Dieu seul est le Créateur et Propriétaire de ce monde. Son attribut de « Rabb-ul-’Alamine » marque Son état élevé. Et puis le Livre de guidance c’est-à-dire le Saint Coran qu’Il a révélé pour le monde entier, pour toutes les races, un Livre de direction universelle comme il a été déclaré dans le Saint Coran :

    هُدًى لِلنَّاسِ

    Dieu a accordé à notre Saint Prophète Mohammedpbsl le statut de Sceau des Prophètes. On y trouve la signification du plus complet, du plus élevé et de l’universalisme. Dieu lui a ordonné d’annoncer en public que :

    قُلْ يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنِّي رَسُولُ اللَّهِ إِلَيْكُمْ جَمِيعًا

    Ô hommes, en vérité, je suis auprès de vous tous le Messager d’Allāh  (Al-Araaf-159)

    L’annonce de cette prophétie universelle est si immense qu’aucun Prophète ne peut être son égal. Après son décès le Califat Bien guidé (Al-Khilafat ar-Rashidah) qui a été mis en place avec le soutien divin est aussi un système universel et les Califes Bien-guidés (al-Khulafā’-ar-Rashidine) sont également nommés «Les califes prophétiques». Le message prophétique universel s’est répandu autant que possible dans le monde entier par le système du Califat ; et dans les derniers temps pour la complétion de la diffusion de la religion islamique, Allah a envoyé le Messie Promisas et en tant que prophète suivant et subordonné au Messager d’Allahpbsl. Sa portée s’étend, elle aussi, sur le monde entier et il a répandu le vrai message de l’Islam de l’est à l’ouest, du sud au nord.

    En décrivant son prophétat, il déclare : « À présent, la décision d’Allah est que tous les peuples éparpillés dans le monde soient réunis. » (Chashma-e-Ma’rifat – Ruhani Khazain Volume 23 P. 76)

    Et puis il a encore déclaré : « Allah veut que tous les esprits de bonne nature parmi les diverses populations du monde, que ce soit en Europe ou en Asie, soient tirés vers l’unicité de Dieu et qu’ils soient réunis sous une seule religion. C’est cela l’objectif d’Allah pour lequel j’ai été envoyé. » (Le testament – Ruhani Khazain Volume 20 P. 306-307)

    Il a encore expliqué que le progrès de la Jama’at et sa propagation, ainsi que l’unification, auraient lieu même après son décès. Il a écrit que la promesse qu’Allah lui a faite est comme suit :

    « Il (Dieu) fera progresser cette organisation. En partie par ma main et en partie après ma mort » (Le testament – Ruhani Khazain Volume 20 P. 304)

    Après son décès, quand d’après la promesse d’Allah, la deuxième manifestation est apparue et le Califat Bien-guidé (al-Khilafat ar-Rashidah) de l’Ahmadiyya a été établi c’est alors que le mouvement  glorieux du vrai islam a débuté de façon globale. L’universalisme a toujours été le sujet le plus important de chaque époque et selon les moyens de publications et il évolue à chaque étape. Cette dernière époque diffère des autres. C’est la grandeur des réseaux sociaux et les moyens de communication qui rassemble le monde entier dans une seule poignée en tant que village global. La réalisation complète de la prophétie Coranique

    وَإِذَا النُّفُوسُ زُوِّجَتْ

    (la sourate At-Takwir, verset 8) se fait devant nos yeux. Et avec le progrès de l’époque il y a des changements hors norme qui ont lieu.

    Le Messie Promisas déclare : «Pour cette époque il y a des choses qui ont été produites qui serviront comme moyen d’effectuer l’unification de tous les peuples. »  (Chashma-e-Ma’rifat—Ruhani Khazain Vol. 23 P.76)

    Voilà que nous sommes tous bénis en tant que témoins du temps du cinquième calife. À cette époque, la grandeur et la rapidité avec laquelle la diffusion de l’islam s’est faite sont des choses dont on n’a jamais vu la pareille ; en effet, l’histoire ne recèle aucun exemple de la façon dont l’unification est en train d’être effectuée à l’époque du cinquième califat.

    Conquérir les cœurs par l’invitation mondiale à la paix

    Chers auditeurs ! Avec une grande énergie, notre Calife bien-aimé (Qu’Allah lui vienne en aide) a annoncé le message de la paix dans le monde entier, à l’est et à l’ouest, au nord et au sud ; et l’impact qu’a connu cette annonce est tellement puissant que Notre Calife Bien-Aimé est désormais connu dans de nombreux pays sous le nom d’ambassadeur de la paix.

    Les dirigeants de ce monde s’accrochent de plus en plus à l’idée de l’unification ; et s’il est possible d’établir la paix dans le monde ce n’est qu’en adoptant les idées mises en avant par le vrai islam c’est-à-dire celles qui sont présentées par le Calife régnant. Par la grâce d’Allah, ceci est devenu tellement clair pour les leaders et les savants de ce monde qu’ils proclament publiquement que l’islam présenté par la Jama’at Ahmadiyya est le vrai islam.

    Or cela malgré le fait qu’ici, le réseau de l’opposition envers l’islam soit énorme. Je vous présente un exemple de comment les idées présentées par le Calife conquièrent les cœurs du monde.

    En 2012, le Calife actuel s’est adressé au Parlement européen à Bruxelles. Le Dr. Bishop Howard Amen, représentative d’Inter-Faith International et fondateur de l’opération « Feed a family », s’est présenté de Genève (Suisse) pour participer à cet évènement historique. Il faut particulièrement porter attention à la façon de laquelle il a exprimé ses impressions. Il a dit :

    « Cet Homme n’est pas un magicien mais ses mots ont un effet similaire à celle de la magie. Sa voix est calme mais la force, la gloire et l’effet des mots qui sortent de sa bouche ont un effet inhabituel. Je n’ai jamais vu une personne aussi courageuse de toute ma vie. Si le monde ne reçoit que trois personnes comme lui, une révolution étonnante au niveau de la paix sociale ne se produira pas en l’espace de quelques mois mais de quelques jours ; et ce bas monde deviendra une place où demeurent la paix et la fraternité. Jadis, je n’avais pas une bonne impression de l’islam. Maintenant, le discours du Calife a changé toutes mes idées à propos de l’islam. » (Ahmadiyya Gazette Canada – Mai 2018 P.20)

    Ceci n’est qu’un exemple parmi des milliers grâce auxquelles on s’aperçoit que le califat de l’Ahmadiyya crée une révolution au niveau de l’idéologie en offrant au monde le vrai islam. Grâce aux bénédictions du Califat, une sorte d’unité se présente dans les cœurs !

    « Chaque peuple boira de cette fontaine »

    Chers auditeurs ! Voilà déjà 129 ans que dans le petit village de Qadian dont il est souvent dit que : Personne ne savait où était Qadian

    Oui, dans ce village anonyme une voix s’est levée par rapport à laquelle Dieu le Tout-Puissant a dit : « Je vais répandre ton message jusqu’aux coins du monde. » Qu’étais-ce donc, cette voix ? Une graine semée avec la permission de Dieu qui n’a cessé de croître pour finalement devenir un arbre verdoyant s’étendant sur le monde. Et cet arbre grandit toujours. Cet arbre sacré de l’Ahmadiyya recouvre 210 pays de son ombre. L’Ahmadiyya est le nom d’une fontaine spirituelle à propos de laquelle le fondateur de la Jama’at, Hazrat Mirza Ghulam Ahmad Qadianias ,après avoir acquis de la connaissance auprès de Dieu, avait déclaré ceci : « Chaque peuple boira de cette fontaine »  (Le testament – Ruhani Khazain Vol.20 P.409)

    O vous les auditeurs, écoutez attentivement ! Cette prophétie a été réalisée par la grâce d’Allah, les bénédictions de cette fontaine spirituelle croissent de jour en jour ! Même durant la vie du Messie Promis (a.s.)  cet arbre verdoyant de l’Ahmadiyya a commencé à porter des fruits juteux et des hommes justes de différentes religions ont répondu à cette voix céleste. Plusieurs communautés et races non seulement en l’Inde mais aussi à l’étranger se sont soumises à l’Ahmadiyya.

    Après le décès du Messie Promis (a.s.), le califat de l’Ahmadiyya a débuté et à chaque époque califale cette chaîne s’est élargie. Le ciel de l’Ahmadiyya s’est décoré d’étoiles brillantes et une galaxie s’est illuminée par les bénédictions du califat dans tous les coins du monde. En outre, les dévoués et fidèles serviteurs d’origines diverses sont devenus des hommes pieux en acceptant le vrai islam, l’Ahmadiyya, et ont été unis dans l’unicité de Dieu. Et cette chaîne continue et est destinée à progresser. Quelle belle vue a-t-on quand on a d’un côté dans le pays arabes nous trouvons As-Sayed Munir Al-Husni, Taha Qazaq, Mustafa Sabit et Hilmi Ash-shafi’i en tant que Soulaha ul ‘Arab (Hommes droits des Arabes). Et en Occident on trouve des personnages éminents tels que Bashir Ahmad Orchard, Abdus-Salam Madsen, Svend Hansen, Abdul Hadi QC, Nasir Ahmad Skroner et Hidayat-Ullah Hübsch. De même, en Russie on trouve Rawil Bukharaiev ; en Chine Mohammad Usman Chou ; dans les pays africains on trouve des exemples tels qu’Abdul Wahab bin Adam, Ismael B.K. Ado, Amri Abedi et Sir FM Singhaté qui ont servi leur peuple ainsi que leur religion. Ceci n’est qu’une poignée d’exemples de gens qui ont servi leur religion sous l’ombre du califat sans demander de rémunération.

    Un exemple d’unité : la Jalsa Salana

    Un bel exemple de l’unité universelle est la Jalsa Salana de la communauté Ahmadiyya qui a débuté en 1891 à Qadian sur les mains bénies du Messie Promisas. Grâce aux prières continues, cette Jalsa Salana est devenue un arbre florissant. La Jalsa centrale de la Jama’at Ahmadiyya internationale qui a lieu chaque année en Grande-Bretagne, une rencontre spirituelle qui fait rassembler des gens venant de plus de cent pays, est sans aucun doute le meilleur exemple de l’unité vraiment universaliste ayant lieu à l’ombre du Califat. La présence et les discours du calife régnant sont si bénis et remplis de spiritualités, qu’ils donnent à ces trois jours et nuits une ambiance spirituelle qui offre aux participants de cette Jalsa un calme et un soulagement spirituel. Celui qui y participe une fois, rentre chez lui avec la ferme intention d’y revenir.

    Parmi les invités de cette Jalsa Salana sont ceux qui ne font pas partie de la communauté et des non musulmans venant du monde entier ; ils admettent tous que la participation à cette Jalsa leur a ouvert les yeux. Ayant vu l’image vivante de la paix que le vrai islam présente et ayant écouté les allocutions du Calife et ayant eu la chance de rencontrer le Calife en personne, leur monde est changé. Des gens de différentes origines et de races et de différent peuple viennent en tant qu’inconnus et rentrent chez eux avec des larmes aux yeux, remplis d’expressions de fraternité et d’amour et avec l’intention ferme d’y retourner. Il n’y a aucun doute dans le fait que cette Jalsa, dans laquelle vous êtes tous présents, et qui est d’ailleurs le plus grand rassemblement annuel de musulmans en Grande-Bretagne, est un exemple incomparable de l’établissement de l’unité globale et de la fraternité sous l’égide du califat. Je peux dire en toute confiance que l’atmosphère de cet amour, compassion, fraternité et unité que l’on trouve ici, ne peut être découverte nulle part ailleurs dans le monde. Il n’y a pas de doute que le seul moyen de rassembler l’humanité dispersée et brisée d’aujourd’hui est bien le Califat de l’Ahmadiyya.

    Un exemple d’unité mondiale inspirant foi : l’allégeance mondiale

    Toute la Jama’at Ahmadiyya est une communauté pionnière sous l’ombre du Califat en tant qu’exemple de l’unification de l’humanité. Une chose monumentale à voir chaque année est le moment où a lieu l’allégeance mondiale à la Jalsa Salana. Pendant l’allégeance, des représentants des sept continents placent leur main sous celle du Calife régnant (Qu’Allah Lui vienne en aide) et les autres placent leur main sur l’épaule de la personne devant eux, créant ainsi une connexion physique avec leur Calife Bien-Aimé ; et puis ils répètent tous ensemble les mots de l’allégeance en ourdou ou en anglais et ensuite la traduction dans différentes langues est faite elle aussi. La procédure de l’allégeance est transmise dans son intégralité dans le monde entier. Des milliers de personnes de plus de cent pays entrent ainsi dans cette unité mondiale.

    La survie de l’unité durant les épreuves

    Les épreuves et les obstacles créent des empêchements pour les communautés mais leur effet sur les communautés divines est très différent par rapport aux communautés mondaines. Les communautés divines restent stables dans leur foi au moment des épreuves. Dieu le Tout-Puissant leur a promis ceci :

    وَلَيُبَدِّلَنَّهُمْ مِنْ بَعْدِ خَوْفِهِمْ أَمْنًا

     « Et qu’Il leur donnera assurément en échange, après leur crainte, sécurité et paix. » (Sourate An-Nour—Verset 56)

    L’histoire entière de l’Ahmadiyya est témoin de cette promesse divine. Avec les progrès formidables durant l’ère des califes, l’opposition de son côté n’a que fait grandir. Il y eut des étapes très difficiles à franchir, mais à chaque fois, la Communauté Ahmadiyya s’est tenu ferme tel un mur de briques tout en restant sous l’aile du Califat. Et à chaque fois le statut de cette communauté s’est élevé un peu plus. Chaque chapitre de l’histoire de l’Ahmadiyya est témoin que chaque épreuve ou époque de difficulté est suivie de promesse de progrès et de stabilité. Il en est ainsi car sur la tête de la communauté fondée par Dieu Lui-même se tient la couronne du Califat. L’existence magnifique du Califat est une preuve que le Califat est le moyen de tirer le monde vers l’unité durant des époques de difficulté. En restant sous l’ombre du Califat, la Jama’at Ahmadiyya a été bénie d’unité, d’alliances et de développement dont le reste du monde reste privé !

    « Hélas tout un monde brûle sous le soleil –

    Mais Dieu soit loué, nous avons profité de l’ombre de cette miséricorde »

    Un outil international pour l’unification : MTA

    Il était une époque où la Jama’at n’avait pas de moyen de diffusion sur les ondes. Ni la radio, ni la télévision. Même avoir quelques minutes sur une chaîne radio était assez difficile. Et puis est venu le temps où Allah le Tout-Puissant a offert ce cadeau qu’est la MTA ; un cadeau d’une telle grandeur que personne n’aurait pu y songer ! Le Messie Promisas avait déclaré : « Écoutez que la voix du Ciel qui annonce que le Messie est venu ! »

    L’arrivée du Messie est chose faite. Son annonce était liée aux signes célestes qui se manifestaient sans arrêt en faveur de sa vérité. Mais regardez donc un peu de quelle façon Dieu a accompli cette promesse mot à mot : aujourd’hui la Jama’at Ahmadiyya est la seule communauté islamique qui diffuse sa chaîne islamique 24h sur 24 dans 27 langues différentes et propage ainsi le vrai message de l’islam. Aujourd’hui dans le monde il n’y a pas une seule religion qui possède une telle chaîne dont le message est diffusé aux confins du monde, le message de l’unité.

    Ô vous les habitants du monde ! Ô habitants des îles ! Ô résidents des jungles et forêts ! Levez-vous et allumez vos téléviseurs afin que vous puissiez écouter cette voix céleste qui à présent vous atteint jusque dans vos demeures. Oui ! C’est bien la même voix qui auparavant s’était élevée à Qadian et qui est à présent entendue dans le monde entier.

    « Si elle ne faisait pas ricochet avec le ciel le plus élevé, comment alors aurait-elle pu se propager dans le monde entier, cette voix de Qadian ? »

    L’unification mondiale par la MTA se réalise de deux manières. Grâce à ses émissions, il y a en premier lieu l’unité de l’éducation et de la formation au sein de la Jama’at Ahmadiyya. La voix qui s’échappe des lèvres bénies du Calife se propage dans le monde et devient la voix des cœurs de millions d’ahmadis. Quand arrive le grand jour du vendredi, tous les ahmadis du monde entier sont toutes oreilles pour entendre la voix de leur Calife Bien-Aimé. Chaque sermon du vendredi apporte une nouvelle mesure de spiritualité semant dans les cœurs des graines de la croyance, de la foi et de la connaissance. La grandeur de cette voix est telle que les défauts des ahmadis éparpillés un peu partout dans le monde s’affaiblissent et les territoires de la foi, de la croyance et de l’obéissance s’élargissent. En écoutant le sermon de vendredi, les ahmadis ajustent leur direction sur la bonne voie. Un tel exemple de l’unité que l’on ne peut trouver nulle part ailleurs !

    Qui plus est, les ahmadis ne sont pas les seuls qui à bénéficier des sermons et émissions du Calife : ceux de l’islam qui ne sont pas membres de cette communauté et même les non-musulmans en profitent. Voici l’exemple d’un savant religieux non-ahmadi : il y a longtemps, en Inde, un missionnaire m’avait dit que l’érudit avait écouté une allocution du Calife et l’avait fort appréciée. Il n’était pas assez courageux de le déclarer en publique mais il a commencé à écouter chaque vendredi le sermon du Calife en fermant toutes les portes et fenêtres de sa maison. Et il les a tellement appréciés qu’il a commencé à prendre des notes ; et le vendredi d’après, il faisait son sermon basé sur les notes du sermon du Calife ! Après deux ou trois semaines, un homme de son groupe s’est rapproché à lui et a dit : « Il n’y a pas longtemps vos sermons étaient tout simples, mais maintenant ils sont pleins de spiritualité et ont un profond effet sur le cœur ! » Le savant lui a répondu qu’il se réjouissait d’entendre cela, sans toutefois oser lui révéler la vérité.

    Ceci n’est qu’un exemple. La vérité est que les gens de bonne nature parmi les non-musulmans et les musulmans qui ne font pas partie de cette communauté écoutent la MTA et puis ils sont inclinés vers le vrai islam, l’Ahmadiyya ! Et c’est ainsi que le message se répand dans les pays où le prêche en publique n’est pas possible.

    Des incidents inspirant la foi

    Il y a un grand nombre d’incidents de ce genre qui démontrent comment se fait l’établissement de l’unité mondiale sous l’ombre du Califat.

    Ce n’était que le commencement du cinquième califat, mais déjà les premiers signes de l’unification ont commencé à être visibles. Le Calife venait d’être élu mais l’obéissance des ahmadis était si parfaite qu’au premier ordre du Calife, tous les ahmadis présents se sont assis là où ils se trouvaient ; même ceux qui suivaient l’événement de loin se sont assis sur place. Et puis à la Jalsa du centenaire, les ahmadis du monde se sont mis debout en entendant un seul mot du Calife. Quand le Calife actuel a accepté l’allégeance de loyauté, d’obéissance et de sacrifice pour le Califat, c’était comme si tous les ahmadis étaient rassemblés dans sa main !

    Quand le Calife actuel était parti en visite au Ghana, le monde a vu que d’un côté le Calife levait le drapeau de l’Ahmadiyya et que juste à côté le président du pays levait le sien. Un incident similaire s’est reproduit à l’ouverture de la plus grande mosquée du Canada. Le Calife a levé le drapeau de l’Ahmadiyya et le Premier ministre le drapeau du Canada.

    Il y avait une époque où les missionnaires allaient dans un pays pour prêcher et ils étaient jetés en prison. Maintenant, la situation est telle que quand le Calife se rend dans un pays, le gouvernement lui souhaite officiellement la bienvenue. Des représentants du gouvernement offrent les clefs de leurs villes au Calife et ils s’en sentent honorés. Nombre de présidents et de chefs de pays se présentent devant le Calife en cherchant une solution aux problèmes de leurs nations respectives et demandent ses conseils pour pouvoir mieux gouverner. Et ils demandent au Calife de prier pour eux. Par la grâce d’Allah, un nouvel épisode dans ce chapitre s’ouvre chaque jour.

    La manifestation de cette acceptation, de ce respect, de ces souhaits de bienvenue, et de l’unité mondiale ne se produit que par la grâce d’Allah à Qui appartient cette religion qui est une fontaine pour tous. Au regard du monde, le Calife régnant n’a ni couronne ni trône ni gouvernement. Néanmoins, grâce à l’aide et le soutien de Dieu, en tant que symbole de l’unification mondiale, le Calife règne sur les cœurs des siens et de ceux qui ne sont pas de sa communauté. Ne s’agit-il pas là d’un miracle divin qu’un roi spirituel sans couronne mondaine ait pu devenir le pouls de millions de cœurs ? C’est là la grâce d’Allah et Il la donne à qui Il veut.

    Sous l’aile du Califat il n’y a qu’unité

    Aujourd’hui, la malchanceuse nation musulmane est en proie à une division intellectuelle, philosophique et politique. Sur ce fond désolant, la Jama’at Ahmadiyya offre un exemple unique : tous ses suivants sont réunis autour d’une seule main, et son leader a été fait Calife par Allah. C’est ce même Dieu Qui le soutient et le guide, et par ces bénédictions la communauté Ahmadiyya sous tous ses angles offre une vision de l’unité.

    En voici quelques exemples très brefs.

    • La Jama’at suit un Calife, par la bénédiction duquel il y existe l’unité de pensée et d’action. Lorsque le Calife fait ne serait-ce qu’un geste subtil, tous les ahmadis se tournent dans la direction qu’il indique. Cette unité est le secret du succès de la communauté Ahmadiyya.
    • Il y existe une organisation solide pour maintenir l’unité de la pensée, par le biais de 13 universités qui suivent un plan d’étude commun portant sur le savoir islamique et la formation religieuse ; cela préserve l’unité de pensée sur le plan mondial.
    • Un département de jurisprudence y existe pour guider les individus en matière religieuse, sous la direction et profitant des conseils du Calife.
    • Des organisations auxiliaires fonctionnent sous la direction du Calife, et il n’existe aucun conflit entre elles.
    • Les réunions consultatives sont tenues dans chaque pays, sous l’égide du Calife. Elles contribuent elles aussi à maintenir l’unité au sein de la communauté.
    • Les musulmans se disputent au sujet du Ramadan et des fêtes de l’Aïd, mais pas dans l’Ahmadiyya où un seul principe est appliqué dans tous les pays.
    • Le sermon du vendredi du Calife est suivi dans tous les pays, apportant une direction nécessaire au bon moment. Cela ajoute à l’unité d’esprit au sein de la communauté. Aucune autre communauté ne détient cette faveur.
    • Dans le système du califat la personne du Calife joue un rôle central. Toute l’organisation de la Jama’at fonctionne en tant que corps unifié selon les instructions du Calife. Cette unité fait la force et la magnificence de la communauté.
    • Les principes de la communauté sont les mêmes à travers le monde. C’est pour cela que les actions de ses membres sont les mêmes en tout endroit, un signe sûr de l’unité.

    En bref, sous le Califat il n’y a qu’unité.

    L’ère du cinquième Califat

    Ce que dit ici le Calife à propos du cinquième califat mérite une attention particulière : « Cette ère est celle du progrès et des victoires de l’Ahmadiyya, incha Allah. Je vous assure que de telles portes du soutien d’Allah le Très-Haut se sont ouvertes et sont en train de s’ouvrir que chaque jour laisse entrevoir que les victoires de la Jama’at sont proches. Lorsque je fais mon autoanalyse, je me sens honteux. Je ne suis qu’un homme modeste, incapable, incompétent, rempli de péchés. J’ignore la sagesse qui a motivé Dieu à me faire occuper cette position. Néanmoins, je le dis car je l’ai vu : Allah continuera à propulser la Jama’at en avant sur le chemin du progrès avec Son soutien constant à l’appui. Incha Allah. Et personne ne peut arrêter le progrès de l’Ahmadiyya à cette époque. Ni ne va-t-il jamais s’arrêter. La chaîne des Califes se poursuivra et l’Ahmadiyya avancera toujours, incha Allah. » (sermon du 27 mai 2008)

    Conclusion

    Devant l’unité de la Jama’at Ahmadiyya sous l’aile du Califat et les progrès qu’elle accomplit dans tous les coins du monde, les ennemis de l’Ahmadiyya sont enragés. Ils brûlent dans le feu de la jalousie, et lancent des tempêtes de persécution contre nous dans différents pays. Mais nous avons une confiance totale dans les promesses divines. Allah a promis à notre bien-aimé Imam « Inni ma’aka ya Masroor » – Je suis avec toi, ô Masroor.

    L’accompagnement et le soutien divins sont avec nous ; il nous faut tout simplement devenir un exemple sans pareil d’obéissance et d’unité. Il nous faut remplir toutes les promesses que nous réitérons lors de chaque renouvellement du serment d’allégeance. Chacun d’entre nous l’a dit et redit : Ô notre cher Maître ! Je suis prêt à me sacrifier des centaines de fois à chaque fois que tu émets un ordre, que tu fais un geste, ou que tu formules un souhait. Quel que soit ton ordre ou ta décision conforme aux préceptes de l’islam, je le considérerai impératif d’y obéir. Je donnerai préséance à la religion sur le monde. Et je traduirai chaque condition de la Bai’ah en réalité.

    Donc ô vous qui êtes dévoués envers l’Ahmadiyya, supporters du Califat ! Le moment est venu de remplir toutes nos promesses. Nos prédécesseurs ont laissé un exemple d’unité et de sacrifice. Il nous revient de revivifier cet exemple et de montrer que nous ne sommes pas des moindres en matière d’obéissance et de fidélité. Voyez comment notre chef bien-aimé, le Calife du Messie de Muhammad (s.a.), ce général suprême du vrai islam et l’homme le plus aimé de Dieu à cette époque, est en train de nous appeler au travail avec amour. Venez, au nom de la loyauté envers le Califat, venez ! Levez-vous de cette assemblée avec la promesse solennelle de devenir tel un mur de plomb pour la protection du Califat, et de devenir les mains et bras, les humbles serviteurs du Calife de l’Heure. Et de toujours répondre positivement à chacun de ses appels.

    Et ô notre Maître bien-aimé, quel que soit le chemin de vertu vers lequel tu nous appelleras, nous nous y précipiterons tels des amoureux fous en sacrifiant notre vie, nos biens, notre temps, et notre honneur, bref tout ce que nous possédons. Nous vivrons et mourrons aux pieds du Califat. Chacun parmi nous prend Dieu à témoin qu’aujourd’hui nous renouvellerons une fois encore notre résolution de placer tes paroles bénies dans nos cœurs. Nous les mettrons en pratique. Et nous obéirons de façon si parfaite à chacun de tes commandements que mêmes les anges, modèles de l’obéissance, nous envieront ! Ô Dieu, accorde-nous la force d’accomplir ces humbles promesses et de continuer à ce faire jusqu’à notre dernier souffle. Amine !


    Discours prononcé par l’Imam Ata-ul-Mujeeb Rashid Saheb lors de la Jalsa Salana du Royaume-Uni en 2018

    ]]>
    Le Califat : la clé du succès des musulmans https://islam-ahmadiyya.org/califat-succes-musulmans/ Fri, 03 Jun 2016 03:13:24 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/le-califat-la-cle-du-succes-des-musulmans/
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  • Résumé du sermon du vendredi 27 mai 2016, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :.

    Le 27 mai, comme tout ahmadi le sait, marque le début de l’institution du Califat après le décès du Messie Promis (as). Nous célébrons, en ce jour du Califat, l’accomplissement de la prophétie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et nous remercions Dieu pour la bonne nouvelle annonçant la deuxième manifestation [de Sa puissance] qui nous préserva de la division. Nous faisons ainsi le serment d’entreprendre tous les efforts requis afin de protéger et de perpétuer l’institution du Califat.

    Les 108 dernières années de l’histoire de l’Ahmadiyyah témoignent que des générations successives ont constamment consenti à des sacrifices afin de respecter ce serment. Qu’Allah permet aux Ahmadis d’aujourd’hui et de demain de pouvoir respecter cet engagement.

    Le Messie Promis (as) affirme que sa mission était de rapprocher l’homme de Son Créateur et d’enjoindre à l’homme de respecter ses devoirs envers Dieu et l’humanité. Dans son ouvrage « Le Testament » il nous conseille de faire de l’institution du Califat une partie intégrante de notre vie. Il déclare à cet effet : « Si vous vous tournez entièrement vers Lui, vous serez un peuple élu de Dieu. Faites de votre cœur le siège de Sa Majesté, et exprimez Son unicité non seulement par la parole mais aussi par vos actes afin qu’Il fasse descendre sur vous Sa grâce et Ses faveurs. Ne soyez pas rancuniers, soyez sympathiques à l’égard de l’humanité toute entière. Prenez tous les chemins de la vertu car vous ne savez pas dans lequel vous trouverez l’approbation de Dieu. »

    Si nous restons établis sur l’unicité de Dieu, si nous éprouvons de la sympathie à l’égard de l’humanité et que nous nous cramponnons au califat nous constaterons, de nos propres yeux, les progrès que Dieu a promis au Messie Promis (as). Le Messie Promis (as) nous offre la bonne nouvelle qu’il a reçue d’Allah : « Ne croyez pas que Dieu vous abandonnera ; vous êtes comme une graine qui a été semée par Sa main ; et Il a dit que cette graine deviendra un grand arbre qui répandra ses branches dans toutes les directions. »

    Il n’y a pas de doute que la djama’at du Messie Promis (as) connaîtra du succès : c’est là la promesse divine. Que chacun d’entre nous fasse son introspection afin de savoir jusqu’à quel point il est en train de respecter ses devoirs envers Dieu et envers l’humanité. Le monde nous observe. Dieu nous a confié la mission d’établir Son unicité. Soyez vous-mêmes proches de Dieu et invitez le monde vers son Créateur et établissez le respect des valeurs humaines.

    Lors de ma dernière tournée dans les pays scandinaves, nombre de journalistes et d’intellectuels m’ont interrogé sur nos objectifs. Je leur répondais que la mission du Califat de l’Ahmadiyya et de sa Communauté est la même que celle confiée par Allah au Messie Promis (as) : s’évertuer à rapprocher l’homme de Dieu et respecter nos devoirs envers l’humanité. Nous n’avons pas d’autres objectifs hormis ceux-là. Nous constatons en effet que l’humanité oublie Dieu et que d’aucuns accomplissent des œuvres charitables pour leurs propres intérêts. Ceci cause davantage d’anxiété et les relations entre pays et peuples se dégradent.

    À notre époque, les gens de ce monde ne comprennent pas comment il est possible d’atteindre nos objectifs sans aucun intérêt personnel et ce uniquement pour obtenir la satisfaction de Dieu l’Exalté. Ils croient que les Ahmadis se rapprochent des gens ou tentent de les attirer au nom de l’amour pour ensuite s’emparer du pouvoir. Un professeur d’islamologie de l’université de Stockholm a formulé une question similaire. Je lui ai répondu en lui citant des vers d’un poème du Messie Promis (as) :

    Je ne convoite point des empires [terrestres], le mien est différent

    Je ne convoite point des couronnes, la mienne est le plaisir de mon Bien-Aimé

    Voilà en somme les objectifs du Califat de l’Ahmadiyya et de sa Communauté.

    Par la grâce d’Allah, j’ai accordé de nombreuses interviews lors de cette tournée. Grâce aux réceptions organisées au Danemark, à Stockholm et celle dans le cadre de l’inauguration de la mosquée de Malmö, [j’ai pu] présenté les véritables enseignements du Saint Coran, ainsi que les exemples laissés par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et ses Califes véridiques.

    Plusieurs invités ont affirmé de vives voix qu’ils avaient découvert, ce jour-là, les véritables enseignements de l’Islam. C’est ce que nous constatons partout où la Communauté Ahmadiyya organise des conférences et des symposiums. Ces efforts sont entrepris autour d’une même thématique en Orient comme en Occident, au nord comme au sud en raison du lien étroit entre la Communauté Ahmadiyya et l’institution du Califat. Les invités commentent souvent qu’ils ont découvert les véritables enseignements de l’Islam par l’entremise du Calife. Le Califat qui a succédé au Messie Promis (as) a non seulement guidé, et guide toujours, ceux qui croient, mais il présente aussi les véritables enseignements de l’Islam aux détracteurs de cette religion et à ceux qui la craignent.

    Je présente, ici-bas, les impressions des invités qui ont participé aux évènements que nous avions organisés. Au Danemark des membres du parlement, le ministre de la culture et des cultes religieux, des maires, des membres de la classe politique ainsi que des intellectuels et des ambassadeurs étaient présents pour une réception organisée à l’hôtel. Les invités ont tout écouté, observé et déclaré unanimement qu’ils ont connu, en ce jour, les véritables préceptes de l’Islam.

    M. Stenhalfmen, un invité danois, a déclaré : « J’étais très rassuré après avoir écouté le discours du Calife. J’étais très heureux, car il y a grand besoin de pareil message à notre époque. Que Dieu fasse que les paroles du Calife soient comprises au mieux en Scandinavie. »

    Une grande délégation était présente de la ville de Nakskov, comprenant le maire de la ville, des représentants de la classe politique et des intellectuels. Un membre du conseil de la ville a dit : « Le discours du Calife a eu un profond effet. Je suis heureux de constater que des milliers de musulmans, [c’est-à-dire des ahmadis] se dressent tel un phare lumineux, sans aucune peur, et ce pour établir la paix dans le monde. »

    Un invité a raconté : « Après le discours, à ma table tout le monde parlait à propos de la bonne compréhension l’Islam. On était ravi du fait que [le Calife] avait merveilleusement présenté l’Islam, d’autant plus que les Danois ne connaissent qu’une seule facette de cette religion. Ils ignorent qu’il y a plusieurs groupes au sein de l’Islam qui aspirent à la paix. Il est très important pour moi de souligner cela. Tous les invités vont repartir chez eux avec une nouvelle détermination. »

    Au Danemark, la polémique sur caricatures du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) faisait rage [à une époque]. Je leur avais dit que cela n’engendrera que de la haine, compromettra la paix, causera le chaos et qu’ils n’y gagneront rien. Ils disaient que c’était pour eux une question très sensible mais qu’ils avaient apprécié mes explications à ce sujet.

    Un autre invité a déclaré : « Après le discours d’aujourd’hui les gens changeront définitivement leur opinion sur l’Islam. Afin de mieux comprendre l’Islam, j’ai commandé une copie du Saint Coran accompagné de commentaires. Après cette réception, j’ai compris mon ignorance. »

    Un des invités de Nakskov a écrit après son retour : « Nous vous remercions des milliers de fois. Je me souviendrais de cette conférence comme une expérience inoubliable. Lors du voyage de Copenhague à Nakskov, il régnait une ambiance très spéciale dans l’autocar. Nous avons discuté au sujet de la conférence pendant tout le trajet et nous avons reconnu avoir passé une excellente journée qui nous a beaucoup appris. »

    Un journaliste a fait part de son impression en ces termes : « J’ai beaucoup appris. Le discours du Calife m’a poussé à réfléchir sur l’image de l’Islam que véhiculent les médias, image qui est aux antipodes de la réalité. Je ne peux critiquer aucun propos du Calife, car tout son discours portait sur l’amour, le respect d’autrui autant d’éléments les clés pour favoriser la paix. Le Calife nous a aussi avertis des dangers d’une autre guerre mondiale. Cela m’inquiète, car deux autres personnes disaient que nous y courons à grands pas. Je n’y croyais pas : or, aujourd’hui j’ai changé d’avis. Je dois considérer cela de manière très sérieuse. Les propos du Calife m’ont poussé à la réflexion. »

    Une femme a relaté : « Les paroles du Calife nous poussent certes à réfléchir mais elles sont aussi très inquiétantes, car il a brossé une image terrifiante de l’avenir. Il nous a avertis des dégâts que causerait la guerre : si nous ne nous efforçons pas à maintenir la paix, il sera trop tard. »

    Une invitée danoise a déclaré : « Avant ce jour, je ne voyais rien de bon en Islam. Aujourd’hui j’ai écouté un message de paix et d’amour. J’ai appris que l’Etat islamique ne fait pas parti l’Islam et qu’il faut protéger tous les lieux de cultes. »

    Une autre invitée danoise a déclaré : « Aujourd’hui j’ai rencontré quelqu’un qui m’a prouvé que l’image de l’Islam véhiculée par les médias est entièrement fausse. Je suis très émue. J’ai rencontré un homme qui m’a présenté la signification du Jihad. J’ai fort apprécié son point de vue sur la norme à respecter eu égard la liberté d’expression et la paix mondiale. »

    Un invité a relaté : « Le Calife a cité des références du Saint Coran, ce qui prouve que ses propos n’étaient pas inventés, mais basés sur la réalité. Il a démontré qu’un musulman peut s’intégrer en Occident, prouvant ainsi que les préceptes de l’Islam ne sont pas contraires aux valeurs occidentales, car la paix, la tolérance et le respect de l’autre sont autant de valeurs communes. Certes le peuple danois craint les musulmans et les guerres du Moyen-Orient, cependant nous savons à présent qu’on ne peut blâmer ni Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ni sa religion pour tous ces conflits qui secouent cette région. Leurs préceptes ont tout simplement été ternis. »

    Un étudiant d’université a déclaré : « Les points traités par le Calife étaient très clairs. Il nous a présenté les valeurs de l’Islam en détail, autant de valeurs que nous devons tous adopter. Il a démontré à tous ceux présent ici, en citant le Coran, l’exemple du Saint Prophète et la pratique des Califes que l’Islam est une religion de paix. J’ai fort apprécié cela. Les objectifs de la Communauté Ahmadiyya sont clairs et nous ont permis de comprendre l’Islam. »

    Un invité a relaté : « Le Calife a présenté, de manière très éloquente, les solutions aux problèmes d’aujourd’hui et de ceux qui guettent nos générations futures en se basant sur le Coran. J’ignorais, jusqu’à présent, que le Saint Coran a mis tant d’emphase sur la justice. Mon point de vue à propos de l’Islam a complètement changé. Je ne connaissais l’Islam qu’à travers les médias. À présent j’ai découvert la réalité. »

    À la fin de son sermon Sa Sainteté le Calife a évoqué le décès de Mokarram Dawood Ahmad Saheb, qui est tombé en martyr le 24 mai 2016 à l’âge de soixante ans à Karachi au Pakistan. Des assaillants à moto lui ont tiré dessus vers 21.00 ce jour-là alors qu’il attendait un ami devant sa maison. Ce dernier, qui a voulu le secourir, a été blessé par balles au pied. Le martyr, quant à lui, a reçu trois balles le touchant à la poitrine et à l’abdomen. Il a rendu l’âme dans la salle d’opération. Tous ceux de son quartier ont témoigné que loin de se disputer avec autrui, le martyr était toujours prêt à venir en aide aux autres. Il laisse derrière lui un fils, qui étudie à la Jamia, et deux autres qui sont à l’extérieur. Qu’Allah fasse que ses enfants puissent perpétuer ses œuvres.

    Après la prière de Jummah Sa Sainteté le Calife a aussi dirigé les prières funéraires de Mohammad Azam Aksir Saheb et de Chaudhry Fazl Ahmad Saheb.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du résumé de ce sermon)

    ]]>
    Le Califat en Islam : ses bénédictions et nos responsabilités https://islam-ahmadiyya.org/califat-khilafat-calife-islam-khulafa-rashidun/ Tue, 10 May 2011 09:45:51 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/califat-khilafat-calife-islam-khulafa-rashidun/ Ceci est la version française d’un discours fait en l’an 2000 par Ravil Bukharaev lors de la Conférence Annuelle de la Communauté Musulmane Ahmadiyya – une communauté islamique unique en ces temps modernes, car elle jouit des bénédictions émanant d’un système de Califat guidé par Allah.

    ]]>
    Ceci est la version française d’un discours fait en l’an 2000 par Ravil Bukharaev lors de la Conférence Annuelle de la Communauté Musulmane Ahmadiyya – une communauté islamique unique en ces temps modernes, car elle jouit des bénédictions émanant d’un système de Califat guidé par Allah.

     Le Califat différencie la Communauté Islamique Ahmadiyya des autres musulmans

    L’on nous demande souvent quelles sont les différences entre la Jamā’at Aḥmadiyya et les nombreuses autres communautés musulmanes existantes aujourd’hui dans le monde. Pour une personne qui connaît peu l’Islam, ses principes et son histoire, il y a différentes réponses à cette question centrale, toutes ayant le même point de départ : notre Communauté a été fondée par Allāh, tandis que toutes les autres sont le résultat du travail des hommes. Mais on nous demande tout de suite : quelles sont les preuves irréfutables de cette revendication prétentieuse ?

    Encore une fois, nous pourrions présenter de nombreuses preuves tirées des révélations et des prophéties du Saint Prophète Muḥammad Al-Muṣṭafa (s.a.) et du Messie Promis (a.s.). Nous pourrions nous référer à l’accomplissement à notre époque des prophéties du passé et aussi expliquer le dévouement et l’obéissance permanente des membres de la Jamā’at à la volonté d’Allāh. Cette suprême volonté divine, exprimée dans le Saint Coran et les Hadiths, nous est quotidiennement expliquée, et cela de façon claire, par la mission divine du Messie Promis, par ses révélations et par ses commentaires sur les questions importantes de l’Islam.

    Nous pouvons donc tirer notre inspiration religieuse non seulement de celle des musulmans de l’histoire glorieuse de l’Islam, mais aussi de son passé récent et de l’Islam d’aujourd’hui et, Inchā’ Allāh, de son éblouissant et magnifique avenir.

    Preuve principale de l’origine divine de la Communauté Aḥmadiyya

    Cela dit, pour une personne qui connaît l’Islam et son histoire, la preuve principale de l’origine divine de la Communauté Aḥmadiyya peut consister en une seule, mais indéniable, évidence. Il est en effet clair que seule notre Communauté a été gratifiée des bénédictions du Califat, ce Califat qui existe pour chaque musulman prêt à reconnaître la volonté d’Allāh et à se soumettre de tout cœur à celle ci.

    Oui, l’institution du Califat, rétabli sur Terre selon la promesse du Coran et les prophéties du Saint Prophète (s.a.), différencie l’Aḥmadiyya de toutes les autres Communautés musulmanes d’une manière importante. Pour nous, les Aḥmadis, le Califat est sans aucun doute la bénédiction principale d’Allāh sur cette Communauté inondée de faveurs divines. C’est le trésor spirituel le plus chéri de notre Communauté.

    Donc aujourd’hui, alors que nous sommes de nouveau réunis, étant venus de tous les coins de la Terre pour montrer notre unité et notre dévouement à la cause bénie de l’Aḥmadiyya, il nous incombe de réfléchir profondément sur le sens et le but de l’institution du Califat.


    Page suivante : Le Califat est-il nécéssaire?


    Sommaire de l’article

    1. Le Califat en Islam : ses bénédictions et nos responsabilités
    2. Le Califat (Khilafah) est-il nécéssaire?
    3. La définition du Khilafat ou Califat en Islam
    4. Le Califat (Khilafat) en l’Islam
    5. Le Califat est le garant de l’unité de l’Islam
    6. La fin du Califat bien guidé – Khilafat Rashida
    7. La venue de l’Imam Mahdi et le Califat
    8. Le Califat dans la Communauté Islamique Aḥmadiyya
    9. Nos responsabilités envers le Califat
    10. La désunion et le discorde parmi les musulmans : la nécéssité du Califat
    11. Le Califat et la prière
    ]]>
    Le Califat au sein de la Communauté Islamique Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org/le-califat-au-sein-de-la-communaute-islamique-ahmadiyya/ Tue, 25 May 2010 10:57:04 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/le-califat-au-sein-de-la-communaute-islamique-ahmadiyya/ Le rétablissement du Califat au sein de la Oummah constitue de nos jours le plus grand défi qu'ont à relever les musulmans.

    ]]>
    Le rétablissement du Califat au sein de la Oummah constitue de nos jours le plus grand défi qu’ont à relever les musulmans.

    L’Islam tel qu’il se présente aux yeux du monde aujourd’hui est déchiré par des querelles de nature politique, social et communautaire – un Islam ou les différentes écoles de pensée et les théologiens de tout acabit se chamaillent pour que leur interprétation de la sharia soit reconnue comme celles portant le sceau de l’authenticité. Afin de réinstaurer le Califat dans le monde musulman, ont apparu dans le passé, aussi bien que récemment, des personnages qui essayent de le remettre sur le rail, mais ils ont tous connus le plus grand échec.

    Cela s’explique par le fait que ces protagonistes, dépourvus de toute aide divine, n’avaient que ceci en tête : être complaisants envers eux-mêmes et la quête personnelle du pouvoir. Devons nous le souligner que le califat et un état intrinsèquement spirituel et qu’il n’est pas le fait d’un quelconque mouvement politique ou pseudo religieux. Quand il est spirituellement constitué, son itinéraire doit suivre la voie ou les traces d’un prophète de Dieu le précédant et il n’existe point dans l’histoire le moindre exemple où l’institution du Califat s’est vue concrétiser sans l’avènement antérieur d’un messager de Dieu.

    Selon la prophétie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w), il est clair que le califat qui sera instauré après lui se fera en deux étapes : la première se réalisera immédiatement après son départ et sera suivie de régimes oppressifs et cruels. Et ensuite s’instaurera une fois de plus l’institution du Califat et ainsi le cycle qu’il avait prédit se complétera.

    Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (1835 à 1908)

    Ce personnage profondément fidèle à Allah et dévoué à son maître, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w), déclara en 1891 à Qadian en Inde, que Dieu l’avait désigné pour être son porte-parole aux peuples de la terre, pour être le Messie et Mahdi dont l’avènement avait été prédit dans les traditions et les livres saints. Il déclara que les prophéties annoncées dans les différentes écritures saintes de la venue d’un messager de Dieu dans les derniers temps ont vu leur accomplissement en sa personne, il avait été élevé à ce poste pour l’avancement de l’Islam en notre ère et qu’Allah lui a fait don de la perspicacité et du pouvoir de connaître à fond le Saint Coran.

    Le_Messie_Promis_et_Mahdi

    Hadrat Mirza Ghulam Ahmad
    Le Messie Promis et Imam Al-Mahdi

    À travers son message et son exemple, il démontrera la supériorité de l’Islam sur les autres religions et il glorifia le Saint Prophète Muhammad (s.a.w), afin que celui-ci puisse être reconnu comme le Sceau des prophètes par tous les peuples. À une époque où prévalaient le fanatisme, l’obscurantisme et la bigoterie il présenta, aux yeux émerveillés des chercheurs de vérité, son incomparable et profonde connaissance et sa sagesse puisées du Saint Coran. Les valeurs morales et spirituelles inculquées par le Saint Coran et illustrées parfaitement par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) ont été ravivées par lui afin que les hommes puissent en profiter et suivre son exemple.

    À sa mort en 1908, des nécrologies venant des musulmans éclairés et des adeptes des autres religions rendirent hommage à ses qualités messianiques et à sa droiture, alors que ses adversaires jubilèrent en pensant que ce qu’ils considéraient être une grave hérésie allait mourir de sa mort naturelle.

    Le Mawlana Abul Kalam Azad publia la notice suivante à la suite du décès du Messie Promis (as) :

    « Cet homme, cet homme formidable, dont la plume était enchantement et la langue, magie ; cet homme qui fut la personnification de prodiges intellectuels, dont la vision était bouleversement et la voix comme l’appel pour le rassemblement des âmes le Jour du Jugement Dernier ; ses doigts manipulaient les filins de la révolution, et ses poings étaient deux générateurs d’électricité ; cet homme, pendant trente ans, demeura pour le monde de la religion un séisme et une tempête, et, telle la trompette de la Résurrection, n’eut de cesse de réveiller les âmes perdues dans le sommeil de la vie…Le décès de Mirza Ghulam Ahmad Qadiani ne mérite pas que l’on n’en tire aucune leçon ni que l’on laisse le passage du temps en effacer le souvenir. Les gens de ce type qui lancent des révolutions religieuses ou intellectuelles ne naissent pas souvent. Ces fils de l’Histoire, qui en font la fierté, n’apparaissent que très rarement sur le plan mondial ; et lorsqu’ils apparaissent dans le monde, ils ne s’en vont qu’après avoir créé une révolution. » (Le journal ‘Wakil’, Amritsar, Inde. Référence : Tarikh-i-Ahmadiyyat, vol. 2, p. 560)

    La manifestation du deuxième pouvoir de Dieu

    Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) rassura en ces termes les membres de sa Jama‘at quant à l’établissement du Califat après son décès : « D’après une ancienne loi divine qui date de la création de l’Homme, Dieu aide Ses Prophètes et Ses Messagers à atteindre l’objectif de leur mission avec succès et les fait prévaloir. Ainsi a-t-Il dit : Allah a décrété : Je prévaudrai certainement, Moi et Mes messagers.’ (Le Saint Coran, Al-Mujadalah, chapitre 58, verset 22) » Ici prééminence signifie qu’à l’instar des Prophètes et Messagers qui désirent voir établir sur Terre le dessein de Dieu et Sa suprématie incontestée, de même Dieu, par des signes puissants, prouve leur véridicité. La droiture qu’ils répandent sur Terre ressemble à cette graine que Dieu leur donne à semer, mais qu’ils ne voient pas croître en arbre. Dieu les enlève vers Lui à une période incertaine de leur mission où les adversaires ont l’occasion de les railler et de les avilir. Après cette période d’humiliations, Dieu manifeste Sa Puissance en créant des circonstances qui conduisent à la réalisation parfaite de ces mêmes buts qui semblaient d’abord irréalisables.

    Ainsi Dieu manifeste-t-Il Sa puissance de deux façons, la première durant la vie même de Ses prophètes, et l’autre après leur mort quand toutes sortes de difficultés entourent leurs mouvements encore naissants, quand leurs adversaires semblent avoir le dessus, sonnent le glas et croient dur comme fer que cette communauté est finie ; quand encore leurs propres disciples sont assaillis de doutes et commencent à perdre patience et courage, et quand enfin beaucoup de malheureux prennent le chemin de l’apostasie. C’est en ce moment aussi désespéré que Dieu manifeste la deuxième forme de Sa Puissance et relève le mouvement qui semble s’échouer. Celui qui patientera jusqu’à la fin assistera à ce miracle de Dieu.

    Il en fut ainsi au temps de Hadrat Abu Bakr As-Siddiq (r.a) lorsqu’on croyait la mort du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) prématurée, quand d’ignares bédouins du désert abjurèrent l’Islam, tandis que les Compagnons étaient terrassés par la douleur. À ce moment là, Dieu éleva Hadrat Abu Bakr As-Siddiq (r.a) et manifesta Sa puissance une deuxième fois ; Il releva l’Islam qui semblait s’écrouler et accomplit la promesse qu’Il fit, à savoir : «…et qu’il établira assurément pour eux leur religion qu’Il a choisie pour eux ; et qu’Il leur donnera assurément en échange, après leur crainte, paix et sécurité….» (Le Saint Coran, Al-Nūr 24 :56) (Al-Wasiyyat, Ruhani Khaza’in, vol. 20, p. 304-305)

    Il dit ensuite : « Donc, souvenez-vous, mes chers amis, que d’après une loi ancienne Dieu montre deux manifestations de Sa Puissance pour réduire à néant les deux faux plaisirs des adversaires des prophètes. Il n’est pas possible qu’Il oublie de le faire maintenant. Ne soyez pas affligés, ni tristes de ce que je viens de vous dire, car il est nécessaire que vous assistiez à la deuxième manifestation de la puissance divine. Cela vaut mieux pour vous, car elle durera perpétuellement et sans interruption jusqu’au Jour du Jugement Dernier. Cependant elle ne peut pas avoir lieu avant mon départ de ce monde, et, quand je serai parti, Dieu le manifestera pour vous pour toujours. C’est ainsi qu’Il me l’avait promis dans le livre Barahin-e-Ahmadiyya.

    Cette promesse ne me concerne pas, mais bien vous. Il a dit : ‘Et Je ferai ceux qui ont cru en toi prévaloir jusqu’au jour du Jugement sur ceux qui t’ont renié.’ Il est donc nécessaire que vous voyiez le jour de mon départ, pour que vienne cette époque promise qui doit durer pour toujours. Notre Dieu est un Dieu Vrai et Fidèle ; Il tient Ses promesses, et Il vous fera voir tout ce qu’Il vous a promis. Quoique ces jours-ci soient les derniers de ce monde, et que beaucoup sont les afflictions qui doivent le visiter, il est nécessaire qu’il se conserve jusqu’à l’accomplissement de ces prophéties. Je suis venu comme la puissance de Dieu sur la Terre, et je suis une personnification de la Puissance Divine, et après moi d’autres viendront qui seront la manifestation de Sa Deuxième Puissance. Attendez que cette deuxième manifestation ait lieu en priant tous ensemble. » (Al-Wasiyyat, Ruhani Khaza’in, vol. 20, p. 305-306)

    Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) décéda le 26 mai 1908 à Lahore. Le 27 mai 1908, un de ses fidèles les plus dévoués, un médecin du très connu et distingué, un savant et un commentateur du saint Coran fut élu unanimement au poste de Khalifatul Masih (successeur au Messie Promis). C’était Al-Haj Maulvi Hakim Nur-Ud-Din, dont le nom était lui-même synonyme de lumière et de foi.

    ]]>