{"id":995,"date":"2018-02-15T10:38:56","date_gmt":"2018-02-15T10:38:56","guid":{"rendered":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/mirza-ghulam-ahmad-devoue-serviteur-de-la-communaute-2\/"},"modified":"2018-02-15T10:38:56","modified_gmt":"2018-02-15T10:38:56","slug":"mirza-ghulam-ahmad-devoue-serviteur-de-la-communaute-2","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/mirza-ghulam-ahmad-devoue-serviteur-de-la-communaute-2\/","title":{"rendered":"Mirza Ghulam Ahmad : d\u00e9vou\u00e9 serviteur de la communaut\u00e9"},"content":{"rendered":"\n
Aisha (r.a.) relate dans un hadith que lorsque cent musulmans participent \u00e0 la pri\u00e8re fun\u00e9raire d\u2019une personne et qu\u2019ils prient tous pour son pardon, leur intercession sera agr\u00e9\u00e9e en sa faveur. Selon un autre r\u00e9cit, quand, devant un convoi mortuaire, les gens ont lou\u00e9 le d\u00e9funt, le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) a d\u00e9clar\u00e9 qu\u2019il m\u00e9ritera le paradis.<\/p>\n
Je compte diriger deux pri\u00e8res fun\u00e9raires et dans ce cadre j\u2019avais l\u2019intention de pr\u00e9senter quelques hadiths et des dires du Messie Promis (a.s.) traitant sur des aspects jurisprudentiels des fun\u00e9railles et de l\u2019enterrement pour ensuite \u00e9voquer les personnes d\u00e9c\u00e9d\u00e9es. Or, cela s’av\u00e9rera impossible \u00e9tant donn\u00e9 tout le mat\u00e9riel que j\u2019ai re\u00e7u \u00e0 propos de ce serviteur de la communaut\u00e9, qui \u00e9tait respectueux de son engagement et fid\u00e8le envers le Califat. Pr\u00e9senter tous les points que j\u2019ai re\u00e7us sera impossible : j\u2019en ai apport\u00e9 peut-\u00eatre un cinqui\u00e8me et je ne pourrais probablement pas tout mentionner. Ces r\u00e9cits sont autant de directives pour les Waqif\u00een-e-Zindagi<\/em> (personnes d\u00e9di\u00e9es au service de la foi),<\/em> les membres de la famille du Messie Promis (a.s.), les responsables et les ahmadis en g\u00e9n\u00e9ral. Ils sont autant d\u2019exemples dignes d’\u00eatre imit\u00e9s.<\/p>\n Comme vous le savez d\u00e9j\u00e0, Moukarram Sahibzada Mirza Ghulam Ahmad Saheb, fils de Hazrat Sahibzada Mirza Aziz Ahmad (r.h.) est d\u00e9c\u00e9d\u00e9 quelques jours de cela \u00e0 l\u2019\u00e2ge de soixante-dix-huit ans. C\u2019est \u00e0 Allah que nous appartenons et c\u2019est \u00e0 Lui que nous retournerons. Il souffrait du c\u0153ur et un arr\u00eat cardiaque soudain lui a pris la vie \u00e0 la maison.<\/p>\n Moukarram Mirza Ghulam Ahmad Saheb \u00e9tait l\u2019arri\u00e8re-petit-fils du Messie Promis (a.s.) et petit-fils du fils ain\u00e9 du Messie Promis (a.s.), Hazrat Mirza Sultan Ahmad. Le d\u00e9funt \u00e9tait le fils de Hazrat Mirza \u2018Aziz Ahmad, le petit-fils maternel de Hazrat Mir Muhammad Ishaq Saheb et mon beau-fr\u00e8re. Sahibzadi Nasira Begum, la m\u00e8re du d\u00e9funt, \u00e9tait la fille a\u00een\u00e9e de Hazrat Mir Muhammad Ishaq Saheb. Or, tous ces liens de parent\u00e9 en soi ne m\u00e9ritent pas mention. Ce sont plut\u00f4t les qualit\u00e9s du d\u00e9funt, que j\u2019\u00e9voquerai, qui rendent ces liens dignes d’\u00eatre mentionn\u00e9s. Le d\u00e9funt \u00e9tait un serviteur de la religion et un Waqif-e-Zindagi.<\/em> En d\u00e9pit de sa faiblesse, de sa maladie et de la tristesse caus\u00e9e par le d\u00e9c\u00e8s de son fr\u00e8re a\u00een\u00e9, quand je l\u2019ai nomm\u00e9 au poste de Nazir-e-Ala<\/em>, il a assum\u00e9 toutes ses responsabilit\u00e9s avec \u00e9l\u00e9gance en \u00e9tant pr\u00e9sent au bureau. La veille de son d\u00e9c\u00e8s, il a particip\u00e9 dans la remise de dipl\u00f4mes des Huffaz<\/em> de la Madrasat-ul-Hifz<\/em> et le soir il \u00e9tait pr\u00e9sent \u00e0 un \u00e9v\u00e9nement de la Khuddam-ul-Ahmadiyya.<\/em> Le matin du jour de son d\u00e9c\u00e8s, il a visit\u00e9 plusieurs personnes dont des malades. Il accomplissait les cinq pri\u00e8res quotidiennes \u00e0 la mosqu\u00e9e.<\/p>\n Sa vie, en tant que Waqif-e-Zindagi<\/em>, a d\u00e9but\u00e9 en mai 1962. Ayant compl\u00e9t\u00e9 sa ma\u00eetrise en sciences politiques au Government College<\/em> de Lahore, il a pass\u00e9 le concours du service civil avec succ\u00e8s. \u00ab Les gens, \u00bb m\u2019a-t-il racont\u00e9, \u00ab disaient que c\u2019est un concours tr\u00e8s difficile \u00e0 d\u00e9crocher. Je l\u2019ai pass\u00e9 pour ensuite me d\u00e9dier afin que personne ne dise que je n\u2019ai trouv\u00e9 d\u2019emploi nulle part et que c\u2019est pour cette raison que j\u2019ai offert mes services \u00e0 la Jama\u2019at. \u00bb En d\u00e9pit de son succ\u00e8s au concours, il n\u2019a pas rejoint la fonction publique et a d\u00e9di\u00e9 sa vie en 1962. Ensuite, le deuxi\u00e8me Calife lui a confi\u00e9 le poste de directeur de la Review of Religions<\/em> et l\u2019a encourag\u00e9 \u00e0 accro\u00eetre sa connaissance de la religion tout comme il l\u2019avait fait pour celle du monde. Hazrat Sayyed Mir Dawoud Saheb lui a enseign\u00e9 les hadiths et d\u2019autres faits religieux : il \u00e9tait quant \u00e0 lui l\u2019\u00e9diteur de la Review of Religions<\/em> et l\u2019oncle maternel de Moukarram Mirza Ghulam Ahmad Saheb.<\/p>\n Le d\u00e9funt portait auparavant le nom de Mirza Sa\u2018eed Ahmad et Hazrat Mousleh Maw\u2018oud le changea en Mirza Ahmad, suite \u00e0 une requ\u00eate de sa m\u00e8re qui ayant lu un r\u00e9cit dans Sirat-ul-Mahdi <\/em>ne souhaitait pas qu\u2019il porte le premier nom. Le demi-fr\u00e8re du d\u00e9funt portait le nom de Mirza Sa\u2018eed Ahmad. Il \u00e9tait le fils de la premi\u00e8re \u00e9pouse du p\u00e8re du d\u00e9funt et d\u00e9c\u00e9da jeune. Il \u00e9tait venu \u00e9tudier au Royaume-Uni et \u00e9tait dans la m\u00eame classe que Mirza Muzaffar Ahmad. La m\u00e8re du d\u00e9funt a expliqu\u00e9 \u00e0 Hazrat Mousleh Maw\u2018oud (r.a.) que Hazrat Mirza \u2018Aziz Ahmad (r.a.) serait triste s\u2019il devait changer le nom et que si Hazrat Mousley Ma\u2019wood (r.a.) le faisait \u00e0 sa place il serait r\u00e9confort\u00e9. Sur ce, le deuxi\u00e8me Calife lui donna le nom de Mirza Ghulam Ahmad, afin de dissiper toute peine de son p\u00e8re.<\/p>\n Le deuxi\u00e8me Calife expliqua, par contre, qu\u2019\u00e9tant donn\u00e9 le r\u00e9cent d\u00e9c\u00e8s du Messie Promis (a.s.), il lui serait difficile de prononcer le nom \u00ab Mirza Ghulam Ahmad \u00bb et se contenterait d\u2019Ahmad quand il l\u2019appellerait. <\/p>\n Maulana Jalal-ud-Din Shams c\u00e9l\u00e9bra le mariage du d\u00e9funt et de ma s\u0153ur en 1964, le deuxi\u00e8me Calife \u00e9tant malade durant ces jours. Ils ont eu trois fils et deux filles. Deux fils sont Waqif\u00een-e-Zindagi,<\/em> dont Mirza Afzal Ahmad, le Nazir Ta\u2018lim<\/em> de Rabwah et Mirza Nasir In\u2018am, le principal de la Jami\u2018a du Royaume-Uni. Le troisi\u00e8me est Mirza Ahsan Ahmad et vit aux Etats-Unis ; bien qu\u2019il soit employ\u00e9 \u00e0 l\u2019ext\u00e9rieur, il est en train de servir la Jama\u2019at au sein du comit\u00e9 central, en tant que secr\u00e9taire des finances et officier de la Jalsa Gah. Ses filles sont Amat-ul-Aliyy Zubda et l\u2019autre est Zahra. Elle est l\u2019\u00e9pouse de Mir Mahmoud Ahmad, le fils de Mir Mas\u2018oud Ahmad : il est lui aussi Waqif-e-Zindagi<\/em> et sert en tant que Nazir-e-Sihhat.<\/em><\/p>\n Mirza Ghulam Ahmad a servi en tant que Nazir Ta\u2018lim<\/em> et adjoint du Nazir Islah-o-Irshad Muqami<\/em>, pour plusieurs ann\u00e9es. De 1996 jusqu\u2019en 2018, il a servi en tant Nazir Diwan<\/em>, afin qu\u2019il soit nomm\u00e9 Nazir-e-A\u2018la<\/em>. De 2012 jusqu\u2019en 2018, il a servi en tant que pr\u00e9sident du Majlis Karpardaz<\/em>. Apr\u00e8s le d\u00e9c\u00e8s de Mirza Khurshid Ahmad, je l\u2019ai nomm\u00e9 Nazir-e- A\u2018la<\/em>, Amir Muqami<\/em> et Sadr<\/em> de l\u2019Anjuman Ahmadiyya<\/em>. \u00c0 plusieurs reprises il a servi en tant qu\u2019adjoint du Nazir-e- A\u2018la<\/em> et adjoint \u00e0 l\u2019Amir Muqami<\/em> lors du 4e<\/sup> califat.<\/p>\n Le d\u00e9funt \u00e9tait aussi membre du comit\u00e9 du Waqf-e-Jadid<\/em> de 2016 \u00e0 2018. Il a servi en diff\u00e9rentes capacit\u00e9s au sein de l\u2019Ansarullah<\/em>, dont Naib Sadr Saf Dom<\/em>, l\u2019adjoint du Sadr,<\/em> et Sadr<\/em> de l\u2019Ansarullah<\/em> du Pakistan de 2004 \u00e0 2009. Il a aussi servi en tant que Muhtamim<\/em> du Khuddam-ul-Ahmadiyya<\/em> pendant plusieurs ann\u00e9es, l\u2019adjoint du Sadr<\/em> du Khuddam-ul-Ahmadiyya<\/em> centrale, Sadr<\/em> du Khuddam-ul-Ahmadiyya<\/em> de 1975 \u00e0 1979 et \u00e9diteur de la Review of Religions<\/em> apr\u00e8s Mir Dawoud Saheb.<\/p>\n Mirza Ghulam Ahmad a aussi servi en tant que secr\u00e9taire priv\u00e9 du troisi\u00e8me Calife, pr\u00e9sident du comit\u00e9 de la Biblioth\u00e8que du Califat, pr\u00e9sident de la Buyut-ul-Hamd Society<\/em> de Rabwah, directeur de la Fazl Umar Foundation<\/em>. Tant que la Jalsa Salana \u00e9tait organis\u00e9e \u00e0 Rabwah il a servi pendant plusieurs ann\u00e9es en la capacit\u00e9 de Naib Afsar Jalsa Salana<\/em> et Nazim Mehnat<\/em> entre autres. La t\u00e2che du Nazim Mehnat<\/em> exige beaucoup d\u2019efforts car il doit g\u00e9rer des employ\u00e9s qui ne sont pas ahmadis, qui viennent pr\u00e9parer le pain : d\u2019aucuns sont des fourbes. Les garder sous contr\u00f4le lors de la Jalsa est une t\u00e2che difficile. Par la gr\u00e2ce de Dieu, le d\u00e9funt a pu servir au mieux de ses aptitudes.<\/p>\n Il \u00e9tait par ailleurs pr\u00e9sident du comit\u00e9 sur les reliques de la Jama\u2019at. Il a aussi si\u00e9g\u00e9 au sein de diff\u00e9rents comit\u00e9s dont celui des r\u00e9cits sur les compagnons du Messie Promis (a.s.), du Majlis-e-Iftah<\/em> et de l\u2019histoire de l\u2019Ahmadiyya.<\/p>\n Il a \u00e9galement servi en tant que secr\u00e9taire du comit\u00e9 sur le Califat et directeur de la Shirkat-ul-Islamiyya<\/em>. Donc en sus de son poste de Nazir<\/em>, il a aussi si\u00e9g\u00e9 dans diff\u00e9rents comit\u00e9s. En 1989, le d\u00e9funt ainsi que Mirza Khurshid Ahmad et deux employ\u00e9s de l\u2019Anjuman<\/em> ont \u00e9t\u00e9 emprisonn\u00e9s sous l\u2019article 298c [du Code p\u00e9nal du Pakistan].<\/p>\n En mai 2010, apr\u00e8s des attentats de Lahore o\u00f9 plusieurs ahmadis sont tomb\u00e9s en martyrs, le d\u00e9funt faisait partie de la d\u00e9l\u00e9gation du Nazir-e-A\u2018la<\/em> qui a \u00e9t\u00e9 d\u00e9p\u00each\u00e9 sur les lieux, afin de rassurer les membres de la Jama\u2019at, de rencontrer les familles des martyrs et de rencontrer les bless\u00e9s. Mirza Ghulam Ahmad \u00e9tait le chef de cette d\u00e9l\u00e9gation. Il est arriv\u00e9 \u00e0 Lahore quand on transportait les martyrs \u00e0 l\u2019h\u00f4pital ; il y est rest\u00e9 pendant deux semaines. Il \u00e9tait responsable de la gestion de la situation.<\/p>\n La d\u00e9l\u00e9gation s\u2019est arr\u00eat\u00e9e \u00e0 Dar-uz-Zikr<\/em>, o\u00f9 il a fait preuve d\u2019une grande clairvoyance, et \u2014 au prix de grands efforts \u2014 a compl\u00e9t\u00e9 sa t\u00e2che, g\u00e9r\u00e9 le traitement des bless\u00e9s et visit\u00e9 les familles des martyrs. Le d\u00e9funt a organis\u00e9 une r\u00e9union du comit\u00e9 du quartier Dar-uz-Zikr<\/em> le m\u00eame jour et annonc\u00e9 la nomination du nouvel Amir. Il a dirig\u00e9 les pri\u00e8res de Maghrib<\/em> et d\u2019Isha<\/em> l\u00e0-bas afin d\u2019encourager les membres, pour qu\u2019ils ne vident pas la mosqu\u00e9e apr\u00e8s les attentats.<\/p>\n Quand il \u00e9tait parti visiter les bless\u00e9s \u00e0 l’h\u00f4pital, il y a rencontr\u00e9 M. Salman Taseer, le gouverneur de la province qui lui a pr\u00e9sent\u00e9 ses condol\u00e9ances. Mirza Ghulam Ahmad lui a fait comprendre que cette attaque \u00e9tait le r\u00e9sultat de la campagne de haine men\u00e9e contre la Jama\u2019at et qu\u2019il devrait rem\u00e9dier \u00e0 la situation en tant que gouverneur. Javed Michael, ministre provincial pour les minorit\u00e9s \u00e9tait lui aussi venu pr\u00e9senter ses condol\u00e9ances. Bravement, le d\u00e9funt lui a dit : \u00ab Nous vous remercions pour vos sentiments. Mais sachez que nous n\u2019acceptons point que nous soyons une minorit\u00e9 : nous sommes des musulmans. \u00bb Le ministre a ajout\u00e9 qu\u2019il avait aussi le portefeuille des droits de l\u2019homme et qu\u2019il \u00e9tait venu en cette capacit\u00e9. Le d\u00e9funt lui a demand\u00e9 de soulever cette question dans son cabinet et de mettre fin aux campagnes de l\u2019Etat contre la Jama\u2019at. Il a tout simplement attir\u00e9 son attention sur ses responsabilit\u00e9s, sans plus, car c\u2019est vers Allah l\u2019Exalt\u00e9 que nous nous tournons toujours, et c\u2019est Lui seul qui r\u00e9tablira la situation, Insha Allah<\/em>.<\/p>\n Le 29 et le 30 mai, il a donn\u00e9 des interviews et a particip\u00e9 dans l’\u00e9mission Point Blank<\/em> en direct de la cha\u00eene Express News<\/em> entre 23.00 et minuit. Il a aussi donn\u00e9 des interviews \u00e0 diff\u00e9rentes cha\u00eenes dont la Swiss TV, BBC, VOA, Sahara TV, Channel 5 et Dunya TV. Cette d\u00e9l\u00e9gation est rest\u00e9e l\u00e0-bas jusqu\u2019au 12 juin. Lors de toutes ces interviews, il a soulign\u00e9 le fait que nous soyons musulmans en disant \u00ab Personne ne pourra nous priver de cette identit\u00e9. \u00bb<\/p>\n Lors d\u2019un de ses sermons du vendredi, le quatri\u00e8me Calife a relat\u00e9 le r\u00eave suivant qu\u2019il avait fait. \u00ab Je me disais que je devais accro\u00eetre mes activit\u00e9s ; et la nuit en songe j\u2019ai vu Mian Ahmad (le d\u00e9funt), qui donne toujours de bons conseils. Il me conseilla de travailler sur ma propre traduction du Coran, au lieu de mettre des notes \u00e0 l\u2019arri\u00e8re du Tafsir-e-Saghir<\/em> du deuxi\u00e8me Calife. Al-hamdou lillah<\/em>, Dieu m\u2019a permis de travailler sur cette traduction et cela a r\u00e9solu nombre de probl\u00e8mes. \u00bb Dans le long r\u00eave, le d\u00e9funt a en outre promis d\u2019aider le Calife par rapport aux mariages et l\u2019emploi des jeunes hommes.<\/p>\n Dans une lettre le quatri\u00e8me Calife lui a \u00e9crit : \u00ab Cher Ahmad, Assalamou \u2018alaikoum<\/em>. J\u2019ai re\u00e7u votre lettre dans laquelle vous m\u2019avez fait part de vos soucis. Je prie humblement pour vous. Allah a mis dans votre nature ces deux qualit\u00e9s que sont la v\u00e9rit\u00e9 et l\u2019ob\u00e9issance : et Allah l\u2019Exalt\u00e9 n\u2019abandonne pas celui qui poss\u00e8de ces deux vertus. Qu\u2019Allah vous accorde de grand progr\u00e8s spirituels et la s\u00e9r\u00e9nit\u00e9 au c\u0153ur. \u00bb<\/p>\n Dans une autre lettre le Calife lui a dit : \u00ab Je ne vous oublie pas dans mes pri\u00e8res. Vous devez \u00eatre mon aide dans la voie du service \u00e0 la religion. Qu\u2019Allah vous accorde Sa protection et \u00e9loigne tous vos soucis. Ne m\u2019oubliez pas aussi dans vos pri\u00e8res. Je souhaite que le plus grand nombre de gens acceptent l\u2019Ahmadiyya au plus vite. L\u2019arme de la MTA est en action dans le monde entier ; Dieu est en train de r\u00e9aliser mes v\u0153ux. Envoyez de bonnes \u00e9missions afin que nous puissions r\u00e9pandre la lumi\u00e8re et que Satan soit encha\u00een\u00e9 au cours du Ramadan. \u00bb<\/p>\n Amatul-Quddus, l\u2019\u00e9pouse du d\u00e9funt, relate : \u00ab Quand le deuxi\u00e8me Calife \u00e9tait malade, mon mari \u00e9tait au quotidien \u00e0 son service la nuit. \u00bb Cela datait d\u2019avant le mariage. Le d\u00e9funt \u00e9tait attach\u00e9 au troisi\u00e8me Calife et celui-ci avait en lui une grande confiance. Lui et Mirza Khurshid Saheb \u00e9taient tous les deux de service matin et soir aupr\u00e8s du 3e<\/sup> Calife en 1974 et ils n\u2019avaient pas la permission de rentrer chez eux.<\/p>\n Il travaillait avec le Calife en 1973 et en 1974 en particulier, et quand il a \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9 Sadr<\/em> du Khuddam ul Ahmadiyya<\/em>. Il ne rentrait pas chez lui pendant de longs moments. Quand il partait le matin, il ne retournait que vers 22.00 hrs. Le troisi\u00e8me Calife lui a conf\u00e9r\u00e9 un honneur lors d\u2019un Ijtima\u2019<\/em>. Le d\u00e9funt avait demand\u00e9 au Calife de dicter le serment des Khuddam<\/em>. Or, le Calife lui a ordonn\u00e9 de le faire lui-m\u00eame : le Calife, \u00e0 l\u2019instar des autres Khuddam,<\/em> a r\u00e9p\u00e9t\u00e9 le serment apr\u00e8s lui.<\/p>\n Lors du d\u00e9c\u00e8s de Mirza Khurshid Ahmad Saheb, j\u2019avais relat\u00e9 que le 4e<\/sup> Calife avait dit que ces deux fr\u00e8res lui sont tr\u00e8s loyaux et qu\u2019ils l\u2019ont \u00e9t\u00e9 aussi aux pr\u00e9c\u00e9dents Califes. Le d\u00e9funt m\u2019avait rapport\u00e9 cela en \u00e9crit et je m\u2019en souvenais aussi. \u00c9tant donn\u00e9 qu\u2019il h\u00e9sitait \u00e0 ce propos, il n\u2019avait pas mentionn\u00e9 son nom et c\u2019est pour cette raison que moi aussi je n\u2019ai mentionn\u00e9 que celui de Mirza Khurshid Ahmad. Or, le quatri\u00e8me Calife avait d\u00e9clar\u00e9 que Mirza Ghulam Ahmad et Mirza Khurshid Ahmad \u00e9taient tous deux loyaux envers lui. Quand il avait perdu son anneau, le 4e<\/sup> Calife avait \u00e9voqu\u00e9 le nom d\u2019Ahmad en premier, ajoutant que ces deux fr\u00e8res avaient \u00e9t\u00e9 fid\u00e8les envers tous les Califes.<\/p>\n Son \u00e9pouse relate qu\u2019il pleurait tellement lors de ses pri\u00e8res Nawafil<\/em> que l’\u00e9cho s\u2019en r\u00e9pandait dans la maison toute enti\u00e8re : il priait pour le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.), pour le Messie Promis (a.s.), le Calife, la Jama\u2019at, ses parents, ses fr\u00e8res et s\u0153urs, sa femme et ses enfants et pour tous ses proches. Il r\u00e9p\u00e9tait \u00e0 maintes reprises certains versets de la sourate Al-Fatiha lors de ses Nawafil<\/em>. Il \u00e9tait tr\u00e8s proche de ses parents et de ses fr\u00e8res et s\u0153urs. Or, il n\u2019y avait aucune injustice de sa part. Il avait suscit\u00e9 dans le c\u0153ur de ses proches le respect envers son \u00e9pouse et il avait maintenu un \u00e9quilibre entre les deux familles.<\/p>\n Le d\u00e9funt remerciait celui qui lui offrait le moindre cadeau ; il lui en envoyait un ou partait chez lui pour l\u2019en remercier ou lui envoyait une lettre de remerciement. Il ne s\u2019asseyait jamais tranquille, tant qu\u2019il n\u2019avait pas termin\u00e9 la t\u00e2che qu\u2019on lui avait confi\u00e9e. Il avait une bonne connaissance ainsi qu\u2019une bonne m\u00e9moire. Il se rappelait des anciennes anecdotes et des liens de parent\u00e9. \u00ab J\u2019aimais faire des randonn\u00e9es, \u00bb dit son \u00e9pouse. \u00ab Que notre situation financi\u00e8re f\u00fbt bonne ou pas, qu\u2019il f\u00fbt malade ou en bonne sant\u00e9, il s\u2019acquittait de son devoir envers moi, son \u00e9pouse, et nous partions nous promener \u00e0 coup s\u00fbr. \u00bb<\/p>\n Son \u00e9pouse ajoute : \u00ab La femme d\u2019Abdur Rahman Anwar a relat\u00e9 que celui-ci a vu en r\u00eave deux beaux rosiers qui grimpaient sur la porte de la maison de sa m\u00e8re. De tr\u00e8s belles roses en sortaient. Par la gr\u00e2ce d\u2019Allah ce r\u00eave s\u2019est r\u00e9alis\u00e9. \u00bb<\/p>\n Sa femme raconte : \u00ab D\u00e8s qu\u2019il recevait une somme, il payait ses cotisations \u00e0 la Jama\u2019at pour ensuite d\u00e9penser sur sa personne. \u00bb<\/p>\n Le d\u00e9funt avait d\u00e9j\u00e0 contribu\u00e9 dans le fonds d\u2019Al-Wassiyyah<\/em> la somme \u00e0 d\u00e9duire des biens que ma s\u0153ur \u2014 c’est-\u00e0-dire son \u00e9pouse \u2014 a re\u00e7us en h\u00e9ritage de notre m\u00e8re ou de notre p\u00e8re. Il pr\u00e9levait aussi de toutes rentes, les cotisations \u00e0 verser dans le fond d\u2019Al-Wassiyyah<\/em>.<\/p>\n Son \u00e9pouse relate : \u00ab Apr\u00e8s avoir tout contribu\u00e9, il m\u2019informait \u00e0 ce propos et c\u2019est ainsi qu\u2019il a all\u00e9g\u00e9 tous mes fardeaux eu \u00e9gard \u00e0 mes cotisations. Il a fait construire des maisons pour ses filles et ses fils et a vers\u00e9 leurs cotisations dans le fond d\u2019Al-Wassiyyah<\/em>. \u00bb<\/p>\n Les deux fr\u00e8res \u00e9taient toujours ensemble : beaucoup de gens m\u2019ont inform\u00e9 \u00e0 ce propos et j\u2019en suis moi-m\u00eame t\u00e9moin. L\u2019\u00e9pouse de Mirza Dawoud Ahmad relate que quand ils les voyaient tous deux se mettre en route ensemble, c\u2019est qu\u2019il \u00e9tait certainement question de la Jama\u2019at. Lors de chaque crise, il a fait preuve d\u2019une grande patience, de pers\u00e9v\u00e9rance et de perspicacit\u00e9. Son ob\u00e9issance \u00e0 l\u2019\u00e9gard du Califat ne fait pas de doute : il \u00e9tait tr\u00e8s faible quand il \u00e9tait venu pour la (derni\u00e8re) Jalsa. Je lui a conseill\u00e9 de prendre une canne et il l\u2019a fait imm\u00e9diatement. \u00c9tant donn\u00e9 que c\u2019est un ordre, il n\u2019y avait pas d\u2019autre issue, se disait-il.<\/p>\n Quelques ann\u00e9es de cela j\u2019ai demand\u00e9 aux Nazirs<\/em> de visiter diff\u00e9rentes Jama\u2019ats et de partir transmettre mes salutations dans chaque foyer. La province du Sindh \u00e9tait assign\u00e9e au d\u00e9funt. Son \u00e9pouse raconte qu\u2019il boitait lorsqu\u2019il est rentr\u00e9 de sa tourn\u00e9e. Il a relat\u00e9 qu\u2019il \u00e9tait tomb\u00e9 des escaliers : lors d\u2019un examen \u00e0 la Fazl Umar Hospital, l\u2019on a constat\u00e9 qu\u2019il y avait une f\u00ealure dans l\u2019os d\u2019un de ses petits orteils. En outre, la cheville de l\u2019autre pied \u00e9tait l\u00e9g\u00e8rement f\u00eal\u00e9e, ou bless\u00e9e. Son \u00e9pouse lui a demand\u00e9 s\u2019il n\u2019en souffrait pas. Il a r\u00e9pondu qu\u2019il avait certes mal, mais \u00e9tant donn\u00e9 l\u2019ordre du Calife de visiter chaque maison, c\u2019est pour cette raison qu\u2019il ne s\u2019en est pas souci\u00e9 au cours de ces onze jours [de visites] et qu\u2019il a achev\u00e9 sa mission.<\/p>\n Son fils a\u00een\u00e9 relate que le d\u00e9funt recevait en premier les cassettes des sermons du 4e<\/sup> Calife apr\u00e8s l\u2019\u00e9migration. Il faisait r\u00e9unir tout le monde afin qu\u2019on puisse \u00e9couter le sermon. Apr\u00e8s l’av\u00e8nement de la MTA, il faisait des efforts sp\u00e9ciaux afin que l\u2019on puisse suivre le sermon. Il faisait en sorte que tous les membres du foyer, voire les employ\u00e9s \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur et \u00e0 l\u2019ext\u00e9rieur, \u00e9coutent le sermon, en installant des haut-parleurs ou des t\u00e9l\u00e9viseurs. Lors des \u00e9v\u00e9nements \u00e0 Lahore, il \u00e9tait \u00e0 l’h\u00f4pital et il y avait grand foule. Les ambulanciers demandaient qu\u2019on leur paye ce qu\u2019ils demandaient. Le d\u00e9funt a annonc\u00e9 \u00e0 haute voix que la Sadr Anjuman Ahmadiyya<\/em> allait tout organiser et que tous les martyrs seraient enterr\u00e9s \u00e0 Rabwah. Les parents souhaitant enterrer leurs proches dans leurs cimeti\u00e8res familiaux en avaient la permission. Ceci avait r\u00e9confort\u00e9 les proches dans une grande mesure. Le d\u00e9funt a visit\u00e9 les maisons de tous les bless\u00e9s et de tous les martyrs ; il a organis\u00e9 leur repas et arrang\u00e9 les fonds n\u00e9cessaires pour ceux qui ne travaillaient pas. On avait re\u00e7u des informations que certaines personnes \u00e9taient \u00e0 sa poursuite et certaines agences ont inform\u00e9 que sa vie \u00e9tait en danger et il a \u00e9t\u00e9 appel\u00e9 \u00e0 quitter les lieux. Mais il \u00e9tait pr\u00e9sent \u00e0 la mosqu\u00e9e Dar-uz-Zikr<\/em> le vendredi d\u2019ensuite o\u00f9 il a dirig\u00e9 la pri\u00e8re de Jumu\u2019ah et r\u00e9confort\u00e9 les membres de la Jama\u2019at.<\/p>\n Le d\u00e9funt \u00e9tait tr\u00e8s pr\u00e9venant \u00e0 l\u2019\u00e9gard des pauvres et de ses anciens amis. Il \u00e9tait aussi tr\u00e8s attentionn\u00e9 \u00e0 l\u2019\u00e9gard d\u2019un de ses anciens camarades de classe qui n\u2019avait pas pu compl\u00e9ter ses \u00e9tudes et qui \u00e9taient peintre en b\u00e2timent. Apr\u00e8s son d\u00e9c\u00e8s, il s\u2019est occup\u00e9 de ses enfants apr\u00e8s son d\u00e9c\u00e8s. Son arrestation en 1989 avait pour raison l’organisation de l\u2019Ijtima\u2019<\/em> du Khuddam ul Ahmadiyya<\/em>. Mirza Khurshid Ahmad \u00e9tait \u00e0 l\u2019\u00e9poque le Nazir Oumour \u00e9 \u2018Ammah<\/em> et il \u00e9tait en d\u00e9placement. Le d\u00e9funt assurait sa suppl\u00e9ance ; le juge lui a ordonn\u00e9 d\u2019annuler l\u2019organisation de l\u2019Ijtima\u2019<\/em>. Il lui a r\u00e9pondu qu\u2019il avait re\u00e7u de la part du juge une autorisation \u00e9crite et qu\u2019il devait en \u00e9mettre une autre en \u00e9crit pour l\u2019annulation de l’\u00e9v\u00e9nement : l\u2019on ne pourra l\u2019annuler sur une simple d\u00e9claration verbale. Mirza Khurshid Saheb est retourn\u00e9 le soir et il a offert la m\u00eame r\u00e9ponse au juge. C\u2019est ainsi qu\u2019ils ont \u00e9t\u00e9 arr\u00eat\u00e9s et ils ont pass\u00e9 quelques jours en prison.<\/p>\n Sa fille relate : \u00ab Notre p\u00e8re s\u2019est \u00e9vertu\u00e9 \u00e0 \u00eatre fid\u00e8le envers le Califat et il nous a conseill\u00e9 d\u2019en faire de m\u00eame. Un jour, tout \u00e9mu, il m\u2019a demand\u00e9 de prier pour lui. Voire, il a r\u00e9p\u00e9t\u00e9 cette requ\u00eate pendant plusieurs jours. J\u2019en ignorais la raison ; j\u2019avais l\u2019impression que le Calife \u00e9tait un tant soit peu en col\u00e8re contre lui, d\u2019o\u00f9 ses vives \u00e9motions dans ses pri\u00e8res. Cela m\u2019a aussi touch\u00e9e et j\u2019\u00e9tais moi aussi dans la m\u00eame condition. Lors de l\u2019\u00e9migration du quatri\u00e8me Calife, Sahibzadi Sayyeda Naseera Begum Saheba, la m\u00e8re du d\u00e9funt, \u00e9tait gravement malade et la nuit du d\u00e9part du Calife avait tout l\u2019air d\u2019\u00eatre sa derni\u00e8re en ce monde. Etant occup\u00e9 avec l\u2019\u00e9migration du Calife et les affaires de la Jama\u2019at, le d\u00e9funt n\u2019a m\u00eame pas pu visiter sa m\u00e8re. \u00bb<\/p>\n Il a fait preuve de la m\u00eame ob\u00e9issance \u00e0 mon \u00e9gard. Il demandait \u00e0 son fils souvent s\u2019il n\u2019\u00e9tait pas t\u00e9moin du soutien divin \u00e0 l’\u00e9gard du Calife.<\/p>\n Un autre de ses fils relate : \u00ab Notre p\u00e8re nous r\u00e9veillait pour la Salat<\/em>. Il \u00e9tait g\u00e9n\u00e9ralement s\u00e9v\u00e8re \u00e0 cet \u00e9gard ; or durant ses derniers jours, il nous r\u00e9veillait avec tant de peine, qu\u2019on y pouvait ressentir sa compassion \u00e0 notre \u00e9gard. Il faisait une copie de toutes les lettres que lui ou son \u00e9pouse recevaient des Califes et les pla\u00e7ait dans un dossier et nous le confiait en disant que c\u2019\u00e9tait l\u00e0 notre capital pour toute notre vie enti\u00e8re. \u00bb<\/p>\n Mirza Anas Saheb relate : \u00ab Apr\u00e8s son d\u00e9c\u00e8s, j\u2019ai vu en r\u00eave Bhai Khurshid et Mian Ahmad aupr\u00e8s d\u2019Allah. Ils rencontraient le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) et le Messie Promis (a.s.). J\u2019ai souhait\u00e9 pouvoir, moi aussi, les rencontrer et j\u2019ai pri\u00e9 en ces termes : \u00ab O Allah ! Accorde-moi Ta proximit\u00e9. \u00bb Allah m\u2019a r\u00e9pondu : \u00ab Viens toi aussi ! \u00bb J\u2019\u00e9tais proche de Mian Ahmad depuis fort longtemps. Nous avions tout deux le m\u00eame \u00e2ge. J\u2019\u00e9tais embarrass\u00e9 de voir ses bonnes \u0153uvres, souhaitant que Dieu m\u2019accorde \u00e0 moi aussi l\u2019occasion d\u2019en accomplir. Si jamais il \u00e9tait en col\u00e8re contre moi pour quelque raison, il \u00e9tait le premier \u00e0 me pardonner. Les pri\u00e8res du d\u00e9funt \u00e9taient empreintes d\u2019une telle contrition que j\u2019en \u00e9tais envieux. Il \u00e9tait un responsable tr\u00e8s intelligent, visitait la mosqu\u00e9e cinq fois par jour, et aidait les pauvres ; il a eu la possibilit\u00e9 d\u2019user de ses aptitudes dans la voie de Dieu. \u00bb<\/p>\n Selon Chaudhry Hamidullah, le d\u00e9funt \u00e9tait tr\u00e8s intelligent et un bon conseiller. Lors des conseils, ses avis \u00e9taient les plus d\u00e9cisifs. Il avait une connaissance profonde des ouvrages de la Jama\u2019at et de son histoire. Il \u00e9tait toujours le premier \u00e0 servir la communaut\u00e9. Lors des troubles de 1974, il a offert son enti\u00e8re coop\u00e9ration au troisi\u00e8me Calife et l\u2019avait accompagn\u00e9 lors de ses visites \u00e0 l\u2019\u00e9tranger ; il l\u2019avait accompagn\u00e9 dans une d\u00e9l\u00e9gation en tant que repr\u00e9sentant du Majlis Khuddam ul Ahmadiyya<\/em> central. \u00bb<\/p>\n Akram Saheb, un de ses auxiliaires \u00e0 Qadian, relate : \u00ab Je lui ai pr\u00e9sent\u00e9 mes condol\u00e9ances lors du d\u00e9c\u00e8s de Mirza Khurshid Ahmad Saheb. Tout pein\u00e9, il m\u2019a demand\u00e9 de prier pour lui \u00e0 Qadian et de demander aux autres a\u00een\u00e9s d\u2019en faire de m\u00eame. \u00ab Je me sens tout seul apr\u00e8s le d\u00e9c\u00e8s de Mian Khurshid. Qu\u2019Allah me permette d\u2019assumer pleinement mes nouvelles responsabilit\u00e9s \u00bb, a-t-il ajout\u00e9.<\/p>\n Il n\u2019a cess\u00e9 de solliciter des pri\u00e8res pour sa personne. Quand il visitait Qadian, il se rendait chez les darweshs<\/em> et tentait d\u2019aider les veuves et les orphelins de ces derniers. Il avait une grande connaissance des lieux saints de Qadian. \u00ab D\u00e8s qu\u2019il y mettait les pieds, \u00bb raconte M. Akram, \u00ab il accomplissait des pri\u00e8res Nawafil<\/em> l\u00e0 o\u00f9 le Messie Promis (a.s.) avait l\u2019habitude de prier. \u00bb Il lui disait que les Ahmadis de Qadian \u00e9taient chanceux de vivre en ces lieux saints et qu\u2019ils devaient prier en ces endroits. <\/p>\n Il a aussi rendu de fiers services en tant que Sadr du Khuddam ul Ahmadiyya<\/em> et \u00e9tait en contact avec les Khuddam<\/em> en tout lieu. M. Gondal relate qu\u2019ils \u00e9taient partis en tourn\u00e9e dans la r\u00e9gion du Sindh. Certaines r\u00e9gions \u00e9taient inaccessibles en voiture et ils devaient traverser \u00e0 pied des terrains sauvages et accident\u00e9s pour partir \u00e0 la rencontre des Khuddam<\/em>. Cela a eu un profond effet sur ces derniers et ils s’en souviennent jusqu\u2019\u00e0 ce jour.<\/p>\n Asfandyar Munib, le responsable du d\u00e9partement de l’histoire, relate : \u00ab Le d\u00e9funt nous \u00e9tait tr\u00e8s utile concernant l\u2019histoire de l\u2019Ahmadiyya. Il \u00e9tait membre du conseil et \u00e9pluchait \u00e0 la loupe les documents historiques. Il donnait des conseils tr\u00e8s pr\u00e9cieux et avis\u00e9s. Il \u00e9tait pleinement au courant de l\u2019arri\u00e8re-plan, des d\u00e9tails et de la psychologie des faits historiques au sein de la Jama\u2019at. \u00bb<\/p>\n Mohammad Din Naz Saheb, Nazir Islah-o-Irshad<\/em>, relate : \u00ab Je suis parti dans son bureau quand il a \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9 Nazir-e-A\u2018la.<\/em> Il \u00e9tait assis sur sa chaise. Ses yeux \u00e9taient remplis de larmes et son visage \u00e9tait \u00e9mu en raison de ses pri\u00e8res. Il \u00e9tait perdu dans ses pens\u00e9es et en toute humilit\u00e9 m\u2019a demand\u00e9 de prier pour lui. \u00bb<\/p>\n Zahid Qureishi Saheb relate : \u00ab Quand le d\u00e9funt \u00e9tait le Sadr<\/em> du Khuddam ul Ahmadiyya<\/em>, le Qa\u00efd<\/em> des Khuddam<\/em> de Lahore m\u2019a envoy\u00e9 chez lui pour lui remettre un papier. Je l\u2019ai rencontr\u00e9 \u00e0 la Aiwan-e-Mahmoud<\/em> : c\u2019\u00e9tait dans l\u2019apr\u00e8s-midi par un jour d\u2019\u00e9t\u00e9. Apr\u00e8s avoir pris le papier, il m\u2019a demand\u00e9 si j\u2019avais d\u00e9j\u00e0 mang\u00e9. Je lui ai dit que je le ferai au Dar-uz-Ziafat<\/em> apr\u00e8s avoir accompli ma t\u00e2che. Mais il a insist\u00e9 que je mange avec lui. Je croyais qu\u2019il avait fait les arrangements \u00e0 la Aiwan-e-Mahmoud<\/em>. Or, il est sorti apr\u00e8s quelques instants, a pris sa bicyclette et m\u2019a demand\u00e9 de m’asseoir derri\u00e8re. Je lui ai demand\u00e9 de me d\u00e9poser au Dar-uz-Ziafat<\/em> que nous allions croiser en cours de route, mais il a insist\u00e9 que je l\u2019accompagne. Dans cette chaleur, il m\u2019a emmen\u00e9 chez lui \u00e0 bicyclette. Nous y avons mang\u00e9 et j\u2019ai pris cong\u00e9 de lui. Il connaissait personnellement tous les Khuddam lorsqu\u2019il \u00e9tait Sadr. \u00bb<\/p>\n Nombre de personnes ont \u00e9crit qu\u2019ils ont appris comment travailler gr\u00e2ce \u00e0 lui. Le Dr<\/sup> Sultan Mubashir relate : \u00ab J\u2019ai appris de nombreux principes gr\u00e2ce au d\u00e9funt. Il accomplissait toute t\u00e2che en profondeur. Mian Ahmad \u00e9tait responsable d\u2019organiser l\u2019appel au tribunal de loi islamique, apr\u00e8s la promulgation de la loi anti-ahmadie en 1984. Il est venu soudainement \u00e0 la Aiwan-e-Mahmoud<\/em> o\u00f9 je jouais au badminton. \u00ab On a besoin de certains livres au tribunal de Lahore qui se trouvent \u00e0 la biblioth\u00e8que, m\u2019a-t-il dit. Vous avez pour responsabilit\u00e9 de les amener l\u00e0-bas. \u00bb On transmettait par t\u00e9l\u00e9phone de Lahore la liste de livres dont ils avaient besoin. Mirza Ghulam Ahmad assistait personnellement l\u2019\u00e9quipe en charge de ce travail. \u00bb Ce n\u2019\u00e9tait pas quelqu\u2019un qui demandait uniquement qu\u2019un travail soit fait mais une personne qui avait l\u2019habitude de travailler elle-m\u00eame. C\u2019\u00e9tait quelqu\u2019un qui prenait soin des veuves et des orphelins. Le docteur \u00e9crit qu\u2019aujourd\u2019hui m\u00eame une femme de nom Bushra est venue me voir \u00e0 l\u2019ext\u00e9rieur ; elle \u00e9tait atteinte du diab\u00e8te et pr\u00e9sentait aussi une hypertension art\u00e9rielle. En examinant ses r\u00e9sultats je lui ai dit qu\u2019ils sont n\u00e9gatifs. Or, en entendant cela elle a commenc\u00e9 a pleurer, \u00e0 mon grand \u00e9tonnement ; elle me dit alors, sa voix pleine d\u2019\u00e9motion : \u00ab Oui, il est vrai que mon diab\u00e8te est \u00e0 pr\u00e9sent normal. Mais les deux hommes, Mirza Khurshid Sahib et Mirza Ghulam Ahmad gr\u00e2ce auxquels mon traitement \u00e9tait gratuit, ont quitt\u00e9 ce monde. \u00bb<\/p>\n Je l\u2019ai consol\u00e9e en l\u2019informant que le traitement continuerait gr\u00e2ce aux dispositifs de la Jama\u2019at, par la cl\u00e9mence de Dieu. Mais elle resta en larmes.<\/p>\n Ata-ul-Mujeeb Rashid Sahib rapporte : \u00ab Vers la fin de l\u2019ann\u00e9e 1973, lorsque le troisi\u00e8me Calife (rha) m\u2019avait nomm\u00e9 en tant Sadr Khuddam-ul-Ahmadiyya<\/em> du centre, sur l\u2019avis du Khuddam-ul-Ahmadiyya<\/em> pr\u00e9sent\u00e9 dans la Shoura Mirza Ghulam Ahmad \u00e9tait le Naib Sadr. J\u2019avais sugg\u00e9r\u00e9 son nom en tant que Naib Sadr, car il \u00e9tait tr\u00e8s exp\u00e9riment\u00e9. Mirza Ghulam Ahmad \u00e9tait bien plus \u00e2g\u00e9 que moi et sup\u00e9rieur en connaissance et en exp\u00e9rience ainsi qu\u2019en statut. Mais lorsqu\u2019il a \u00e9t\u00e9 choisi en tant que Naib Sadr, il m\u2019a assist\u00e9 en toute chose dans un esprit de grande humilit\u00e9 et ne m\u2019a jamais fait sentir qu\u2019il m\u2019\u00e9tait sup\u00e9rieur. \u00bb<\/p>\n Shahid Abbas de la Malaisie rapporte : \u00ab J\u2019ai pr\u00eat\u00e9 le serment d\u2019all\u00e9geance en 2005. Je suis parti visiter le centre. J\u2019ai observ\u00e9 Mirza Ghulam Ahmad Sahib dans les bureaux de la Jama\u2019at et mon compagnon, le Mou\u2018allim Daniyal Sahib, m\u2019a fait savoir qu\u2019il \u00e9tait apparent\u00e9 au Calife et qu\u2019il fallait lui faire une requ\u00eate de pri\u00e8re. Je suis all\u00e9 le voir, l\u2019informant que j\u2019avais \u00e9t\u00e9 un chiite avant d\u2019\u00eatre ahmadi et je lui ai sollicit\u00e9 des pri\u00e8res pour ma personne. Il m\u2019a serr\u00e9 contre lui et m\u2019a dit avec beaucoup de passion : \u00ab Ne voudrais-tu pas que je t\u2019informe \u00e0 propos d\u2019une personne \u00e0 qui je fais mes demandes de pri\u00e8res ? Je lui ai demand\u00e9 : \u00ab Qui est cette personne ? \u00bb Il m\u2019a r\u00e9pondu : \u00ab Le Calife de l\u2019\u00e9poque ! \u00bb Et il m\u2019a conseill\u00e9 d\u2019\u00e9crire au Calife r\u00e9guli\u00e8rement. \u00bb Ce nouveau converti dit que l\u2019amour qu\u2019il a observ\u00e9 dans ses yeux envers le califat \u00e9tait tr\u00e8s touchant et ces moments sont \u00e0 jamais grav\u00e9s dans sa m\u00e9moire.<\/p>\n Anjum Pervez, missionnaire travaillant dans le bureau arabophone, rapporte : \u00ab Un jour Chaudhary Muhammad Ali m\u2019a dit qu\u2019un apr\u00e8s-midi, alors qu\u2019il faisait tr\u00e8s chaud, Mian Ahmad Sahib cherchait \u00e0 v\u00e9lo un certain peintre de b\u00e2timent. Il lui a donc demand\u00e9 pourquoi il le recherchait. Il lui a r\u00e9pondu : \u00ab Je ne lui ai pas prescrit le bon m\u00e9dicament et c\u2019est pour cela que je suis venu \u00e0 sa recherche moi-m\u00eame afin qu\u2019il n\u2019en prenne pas et afin que je lui donne le bon m\u00e9dicament. \u00bb \u00bb<\/p>\n Ainsi, il accomplissait \u00e0 merveille toutes les responsabilit\u00e9s qu\u2019il avait. Beaucoup d\u2019autres incidents ont \u00e9t\u00e9 relat\u00e9s par les gens. Ses employ\u00e9s de bureau relatent qu\u2019il les faisait travailler tout en faisant montre d\u2019une grande affection.<\/p>\n Il essayait au mieux d\u2019aider les personnes qui souffraient ou qui faisaient face \u00e0 des difficult\u00e9s. Il \u00e9tait tr\u00e8s perspicace et avait comme qualit\u00e9 d\u2019identifier la source des probl\u00e8mes et ensuite de prendre tout de suite les mesures requises. (Comme je l\u2019ai mentionn\u00e9 pr\u00e9c\u00e9demment il avait pour habitude de tout faire tout de suite).<\/p>\n Quelques jours avant son d\u00e9c\u00e8s des gar\u00e7ons vinrent se plaindre dans son bureau, car des employ\u00e9s en charge de la s\u00e9curit\u00e9 du Centre les avaient maltrait\u00e9s. Certains pr\u00e9sentaient d\u2019importantes blessures, il leur dit donc : \u00ab \u00cates-vous all\u00e9s vous faire ausculter \u00e0 l\u2019h\u00f4pital ?\u00bb Ils r\u00e9pondirent par la n\u00e9gative, et il dit donc : \u00ab Allez d\u2019abord vous faire soigner. Aujourd\u2019hui est jour f\u00e9ri\u00e9 ; lorsque le bureau ouvrira je m\u2019occuperai Incha Allah de toute l\u2019affaire, et celui qui sera en tort, bien que ce soit une personne occupant un poste \u00e9lev\u00e9, sera punie. \u00bb Il s\u2019est charg\u00e9 tout de suite de l\u2019affaire et envoya les gar\u00e7ons se faire soigner.<\/p>\n Iqbal Bashir Saheb \u00e9crit : \u00ab Lorsque Mian Ahmad Saheb fut nomm\u00e9 Nazir-e-A\u2018la<\/em> du Diwan<\/em>, il y avait peu d\u2019employ\u00e9s dans son bureau ; il avait en effet seulement deux employ\u00e9s et un assistant. Lorsque la quantit\u00e9 de travail devenait trop importante, souvent Mian Ahmad Saheb venait s\u2019asseoir aupr\u00e8s de nous et nous aidait pour le traitement des courriers. \u00bb<\/p>\n Riaz Mahmood Bajwah Saheb, qui a servi en tant que Missionnaire, et qui est d\u00e9sormais retrait\u00e9, \u00e9crit ceci : \u00ab Un jour j\u2019\u00e9tais assis dans son bureau, et au cours de la conversation Mian Saheb a mont\u00e9 le ton, ce qui peut arriver ; je ne l\u2019avais pas mal pris, et cela ne m\u2019avait pas \u00e9tonn\u00e9. Plus tard, lorsque j\u2019\u00e9tais rentr\u00e9 chez moi, quelqu\u2019un frappa \u00e0 ma porte le soir. Lorsque j\u2019ouvris la porte je vis que c\u2019\u00e9tait Mian Ahmad Saheb ; j\u2019en fus tout \u00e9tonn\u00e9. Il me dit : \u00ab Aujourd\u2019hui au bureau j\u2019ai mont\u00e9 le ton au cours de notre conversation, et je viens m\u2019en excuser. \u00bb Il ajoute : \u00ab Je ne pouvais jamais imaginer qu\u2019il allait agir de cette sorte. Depuis cet instant je lui suis vou\u00e9. \u00bb<\/p>\n Un de ses assistants a \u00e9crit : \u00ab Lorsqu\u2019il me r\u00e9primandait, il s\u2019en excusait par la suite. \u00bb Une autre personne a \u00e9crit : \u00ab J\u2019avais fait une erreur au travail, et il avait mont\u00e9 un peu le ton. J\u2019\u00e9tais en train de faire l\u2019Istighfar<\/em> chez moi, lorsque quelqu\u2019un frappa \u00e0 ma porte. Quand j\u2019ouvris, je vis Mian Ahmad Saheb qui me dit : \u00ab J\u2019ai employ\u00e9 des propos durs aujourd\u2019hui devant toi, et je viens m\u2019en excuser. \u00bb Ensuite il est remont\u00e9 en voiture et s\u2019est remis en route. \u00bb<\/p>\n Mubashir Ayaz Saheb \u00e9crit : \u00ab J\u2019\u00e9tais l\u2019\u00e9diteur de la revue Khalid<\/em>. Feu Mahmood Bengali Saheb \u00e9tait venu d\u2019Australie pour un entretien. Il nous relata l\u2019anecdote suivante : lorsque Mian Ahmad Saheb \u00e9tait Sadr, il \u00e9tait responsable des classes de Tarbiyyat<\/em>. Lorsque l\u2019une de ces classes se termina, il pr\u00e9senta le budget, et les d\u00e9penses d\u00e9passaient le budget initial de quelques sous. (C\u2019est-\u00e0-dire l\u00e9g\u00e8rement). La facture a \u00e9t\u00e9 rejet\u00e9e par le Sadr, elle ne pouvait pas \u00eatre prise en compte. \u00bb Il dit : \u00ab Je suis donc all\u00e9 le voir en personne, et lui ai dit : \u00ab Il ne s\u2019agit pas d\u2019une grande diff\u00e9rence, le budget a \u00e9t\u00e9 juste l\u00e9g\u00e8rement d\u00e9pass\u00e9, il ne s\u2019agit pas d\u2019une grande somme, si vous ne voulez pas donner l\u2019argent, je le ferai volontiers de ma poche. \u00bb Il r\u00e9pondit : \u00ab Il n\u2019est pas question de d\u00e9penser de sa poche. Je veux vous faire comprendre c\u2019est qu\u2019il faut \u00eatre vigilant quant aux d\u00e9penses en ce qui concerne les \u00e9v\u00e8nements de la Jama\u2019at. Il faut suivre les r\u00e8gles \u00e9tablies par la Jama\u2019at, et son organisation. Si vous aviez besoin de plus d\u2019argent il fallait en demander l\u2019autorisation en amont, et vous auriez pu ensuite les d\u00e9penser. \u00bb \u00bb<\/p>\n Bengali Saheb avait l\u2019habitude de dire que l\u2019emprise du d\u00e9funt sur sa personne l\u2019a grandement servi pour le reste de sa vie. Il ajoute : \u00ab Il avait une relation tr\u00e8s \u00e9troite avec le Califat. Un jour lors d\u2019une r\u00e9union du comit\u00e9 d\u2019Ifta\u2019<\/em>, il \u00e9tait question de discuter de la zakaat ; le comit\u00e9 avait pr\u00e9par\u00e9 un rapport stipulant, il me semble, que la zakaat ne s\u2019appliquait pas sur les chevaux. \u00bb<\/p>\n Je pense que je n\u2019avais pas accept\u00e9 la proposition, et je leur ai demand\u00e9 de reconsid\u00e9rer ce point, et de l\u2019\u00e9tudier davantage.<\/p>\n \u00ab Plusieurs comit\u00e9s ont \u00e9t\u00e9 form\u00e9s, cela a donn\u00e9 lieu \u00e0 de nombreux longs d\u00e9bats, mais ils n\u2019arrivaient pas \u00e0 arriver \u00e0 une conclusion. Finalement, le Pr\u00e9sident l\u2019a nomm\u00e9 en tant que pr\u00e9sident du comit\u00e9 en charge de la question. Les savants \u00e9taient venus bien pr\u00e9par\u00e9s, afin de contredire ce que j\u2019avais dit. Il \u00e9couta pendant un instant ce qu\u2019ils avaient \u00e0 dire. \u00bb Mubashir Ayaaz Saheb ajoute : \u00ab Ensuite il a dit sur un ton tr\u00e8s imposant, si le Calife a statu\u00e9 sur ce point, comment alors peut-on penser qu\u2019il est possible que cela soit autrement. Il a ensuite r\u00e9fut\u00e9 tous les arguments, sans tenir compte du fait qu\u2019un tel est un grand savant, et sans tenir compte de ce qu\u2019ils disaient. \u00bb<\/p>\n Il ajoute : \u00ab Il \u00e9tait une v\u00e9ritable encyclop\u00e9die de l\u2019histoire de l\u2019Ahmadiyya, des anecdotes et des traditions de la Jama\u2019at. Je suis en train d\u2019\u00e9crire la biographie du Messie Promis (a.s.) et d\u00e8s que je rencontrais des difficult\u00e9s je me tournais vers lui ; il avait des connaissances profondes \u00e0 ce sujet. Il avait \u00e9galement une connaissance profonde au sujet des endroits embl\u00e9matiques de Qadian. Si quelqu\u2019un lui demandait de lui pr\u00e9senter les endroits historiques de Qadian il le faisait avec grand plaisir. Une fois alors qu\u2019il \u00e9tait malade \u2014 il avait une entorse \u2014 il n\u2019a pas souhait\u00e9 nous le r\u00e9v\u00e9ler, et en d\u00e9pit de [sa douleur] il nous a fait faire la visite. \u00bb<\/p>\n Mubashir Ayyaz Saheb ajoute : \u00ab C\u2019est au moment de monter des escaliers que nous nous en sommes rendus compte, et il nous a finalement avou\u00e9 qu\u2019il avait cette douleur. Nous avons \u00e9t\u00e9 tr\u00e8s embarrass\u00e9s de l\u2019avoir d\u00e9rang\u00e9. \u00bb<\/p>\n Il y a de nombreuses anecdotes similaires. \u00c0 chaque fois qu\u2019il \u00e9tait envoy\u00e9 pour servir quelque part, il ne se pr\u00e9occupait jamais des difficult\u00e9s qu\u2019il pouvait rencontrer pendant le voyage. Une fois, deux camps se sont oppos\u00e9s au sujet d\u2019une affaire de la Jama\u2019at. Il fut envoy\u00e9 pour les r\u00e9concilier, mais la route \u00e9tait impraticable. La voiture ne pouvait pas avancer ; Mirza Khurshid Ahmed Saheb, Mirza Ahmad Saheb et des missionnaires se sont assis sur la benne d\u2019un tracteur et ont ainsi continu\u00e9 la route. Mais plus loin une portion de route \u00e9tait dangereuse m\u00eame pour un tracteur, il descendit donc et continua \u00e0 pied. Lorsqu\u2019il arriva finalement dans le village, il invita tout le monde \u00e0 la mosqu\u00e9e, il statua sur l\u2019affaire, et fit des supplications. Les gens se rendaient compte qu\u2019il \u00e9tait venu de si loin et qu\u2019il avait fait un voyage difficile. La dispute qui avait dur\u00e9 des ann\u00e9es fut r\u00e9solut par la gr\u00e2ce d\u2019Allah gr\u00e2ce \u00e0 ses sacrifices et \u00e0 ses supplications. <\/p>\n Il y a de nombreuses anecdotes, certaines se ressemblent, d\u2019autres sont diff\u00e9rentes, mais je n\u2019ai pas le temps de les mentionner. Il s\u2019adressait avec amour \u00e0 ses coll\u00e8gues, ils en ont tous fait part. Il se pr\u00e9occupait de leurs moindres besoins. Le Naib-Nazir Talim<\/em> \u00e9crit : \u00ab Lorsque la demande de bourse d\u2019un \u00e9tudiant se voyait \u00eatre refus\u00e9e par le Calife pour certaines raisons, il disait que lorsqu\u2019une bonne nouvelle telle que l\u2019acceptation d\u2019une demande de bourse ou une autre bonne nouvelle provenait du Calife alors il fallait l\u2019en informer. Mais si le Calife est f\u00e2ch\u00e9 ou s\u2019il refuse une demande de bourse, alors nous devions de notre c\u00f4t\u00e9 informer le concern\u00e9. \u00bb<\/p>\n Zafar Ahmad Zafar Saheb est missionnaire ; il a relat\u00e9 l\u2019anecdote de la fracture du pied, et \u00e9crit : \u00ab J\u2019\u00e9tais \u00e9galement en sa compagnie, son pied s\u2019enflait, mais il ne s\u2019en est pas souci\u00e9. \u00bb<\/p>\n Salim Saheb \u00e9crit \u00e9galement : \u00ab Lorsqu\u2019il \u00e9tait le secr\u00e9taire priv\u00e9 du troisi\u00e8me Calife, quand une quantit\u00e9 importante de courrier s\u2019accumulait, il disait alors \u00e0 toute l\u2019\u00e9quipe de rassembler tous les courriers au m\u00eame endroit, et ensuite de tout r\u00e9partir, et il en prenait \u00e9galement une partie pour lui. \u00bb Il ajoute : \u00ab En tant que secr\u00e9taire priv\u00e9, il prenait beaucoup plus de courriers que nous qui \u00e9tions employ\u00e9s, et il finissait de r\u00e9pondre aux courriers bien avant nous. \u00bb C\u2019\u00e9tait un grand expert de la r\u00e9daction, et il avait un beau style d\u2019\u00e9criture. Comme je viens de le mentionner il \u00e9tait un expert en r\u00e9daction.<\/p>\n Un b\u00e9n\u00e9vole travaillant au Wakalat-e-Mal Sani<\/em> \u00e9crit : \u00ab Nous \u00e9tions en train d\u2019\u00e9crire l\u2019histoire du Tahrik-e-Jadid<\/em>, au sujet des sacrifices financiers et il y avait plusieurs erreurs. Finalement, apr\u00e8s l\u2019avoir compl\u00e9t\u00e9, le Wakil-ul-Mal<\/em> demanda d\u2019envoyer cette version finale \u00e0 Mian Ahmad afin qu\u2019il puisse la lire, et nous dire s\u2019il y avait des fautes. \u00bb Il ajoute : \u00ab J\u2019ai r\u00e9pondu que tr\u00e8s bien, allons remettre cela \u00e0 Mian Ahmad, il y a 150-200 pages, cela nous donnera ainsi 4 \u00e0 5 jours de r\u00e9pit. \u00bb Il ajoute : \u00ab Le matin quand je suis venu au bureau, j\u2019ai vu le manuscrit avec des notes, et des marques, il l\u2019avait revu pendant la nuit et le matin m\u00eame il l\u2019avait rendu. Telle \u00e9tait son efficacit\u00e9 dans son travail, et c\u2019est un exemple pour tous les travailleurs.<\/p>\n Il a \u00e9galement servi en tant que pr\u00e9sident du Majlis Karpardaz <\/em>; il investiguait \u00e9galement toute chose dans le moindre d\u00e9tail. Lorsqu\u2019il servait en tant que Nazir Islah-o-Irshad Muqami, Sami\u2018ullah Zahid Saheb \u00e9crit : \u00ab Un jour il me demanda de pr\u00e9parer une liste des familles des missionnaires qui r\u00e9sident ici. Lorsque je lui ai remis la liste, il est parti visiter chacune des familles accompagn\u00e9 de sa femme, et il leur dit : \u00ab Vos maris sont en train de servir sur le terrain ; pour cette raison si vous rencontrez des probl\u00e8mes, et si vous avez besoin de quelque chose, ne leur en faites pas part, mais plut\u00f4t demandez-moi. \u00bb \u00bb<\/p>\n Khalil-ur-Rahman Saheb qui travaille ici dans le d\u00e9partement de Ta\u2018mil-o-Tanfidh<\/em>, \u00e9crit : \u00ab J\u2019ai fait la mise en page du livre de Chaudhary Mohammad Ali Saheb, et il m\u2019envoya aupr\u00e8s du d\u00e9funt afin de lui montrer la version num\u00e9rique finale. Je lui en remis donc une copie et patientai un instant. Il me demanda s\u2019il y avait un probl\u00e8me ; je lui dis donc avec de l\u2019appr\u00e9hension que ma m\u00e8re allait subir une intervention chirurgicale, et j\u2019avais \u00e0 peine termin\u00e9 ma phrase qu\u2019il me demanda : De quelle somme avez-vous besoin ? Il sortit le ch\u00e9quier de la tr\u00e9sorerie de son tiroir le posa sur la table. Je lui r\u00e9pondis que j\u2019ai besoin de 7000 roupies, et de les d\u00e9duire de la somme de mon salaire. Mais il me remit un ch\u00e8que de son compte personnel, et il me dit : \u00ab Je prierai \u00e9galement, et ne te pr\u00e9occupe pas de la d\u00e9duction de cette somme, prends cet argent et si tu as besoin de plus reviens me voir et n\u2019aie pas peur. \u00bb<\/p>\n Hafiz Saheb a \u00e9galement \u00e9crit : \u00ab Il avait une relation tr\u00e8s sp\u00e9ciale avec le Califat, qui se manifestait \u00e0 chaque occasion. Lorsqu\u2019il fut nomm\u00e9 Nazir-e-A\u2018la<\/em> de l\u2019Anjuman<\/em>, la premi\u00e8re chose qu\u2019il a dit aux membres de l\u2019assembl\u00e9e de l\u2019Anjuman<\/em> est : \u00ab Je n\u2019ai pas besoin de vous demander de me supporter ; vous tous qui \u00eates au service du mouvement allez le faire car c\u2019est le Calife qui m\u2019a nomm\u00e9. Mais j\u2019ai grandement besoin de vos pri\u00e8res, car il est tr\u00e8s difficile d’\u00eatre aux pieds de certaines grandes personnalit\u00e9s. \u00bb<\/p>\n Lorsqu\u2019il a \u00e9t\u00e9 relev\u00e9 de ses fonctions de la Nazarat-e-Diwan<\/em>, et a \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9 Nazir-e-A\u2018la<\/em>, l\u2019un de ses coll\u00e8gues a dit : \u00ab Avant d\u2019aller dans son bureau, il est venu nous dire qu\u2019il vient nous dire au revoir ; nous avons \u00e9t\u00e9 tr\u00e8s \u00e9mu en entendant cela, et nous lui avons r\u00e9pondu : \u00ab Mian Saheb, restez ici ou emmenez-nous avec vous. \u00bb, ce \u00e0 quoi il r\u00e9pondit en souriant : \u00ab Comment puis-je vous emmener avec moi ? Je pars moi-m\u00eame sur ordre du Calife. \u00bb Quelques jours plus tard il rejoignit son Seigneur. \u00bb Qu\u2019Allah exalte son rang. Il est parti dans un endroit o\u00f9 nous devons tous aller chacun \u00e0 son tour ; mais chanceuses sont ces personnes qui passent leur vie en accord avec le souhait de Dieu. Qu\u2019Allah exalte son rang et qu\u2019Allah permette \u00e0 ses enfants de perp\u00e9tuer ses bonnes actions et d\u2019en faire \u00e9galement. Qu\u2019Allah permette \u00e0 toutes les personnes qui ont d\u00e9di\u00e9 leur vie ainsi qu\u2019\u00e0 tous les responsables de remplir leur Waqf<\/em> avec fid\u00e9lit\u00e9, ainsi que de remplir les responsabilit\u00e9s qu\u2019ils ont \u00e0 leur charge tout comme il l\u2019avait fait. Il faut que vous essayiez tous de le faire.<\/p>\n Qu\u2019Allah le leur permette. Qu\u2019Allah accorde aussi dans le futur \u00e0 la Jama\u2019at des travailleurs pieux, fid\u00e8les et qui servent avec d\u00e9vouement.<\/p>\n Je vais diriger une deuxi\u00e8me pri\u00e8re fun\u00e9raire, celle de Madame Dipannot Farah, qui est d\u00e9c\u00e9d\u00e9e le 26 janvier, \u00e0 l\u2019\u00e2ge de 47 ans, Inna lillahi wa inna ilaihi raji\u2018oun. <\/em>Elle est d\u00e9c\u00e9d\u00e9e en raison d\u2019une haute tension art\u00e9rielle, et d\u2019une infection des intestins. Elle s\u2019\u00e9tait fait op\u00e9rer mais elle est d\u00e9c\u00e9d\u00e9e une semaine plus tard. Elle \u00e9tait malade depuis une longue p\u00e9riode, d\u00e8s l\u2019\u00e2ge de 15 ans ses deux reins pr\u00e9sentaient une insuffisance. Malgr\u00e9 cela depuis qu\u2019elle avait accept\u00e9 l\u2019Ahmadiyya, elle faisait la pri\u00e8re r\u00e9guli\u00e8rement, elle essayait \u00e9galement de faire la pri\u00e8re de Tahajjud<\/em>, elle r\u00e9citait \u00e9galement le Saint Coran, alors qu\u2019elle s\u2019\u00e9tait convertie \u00e0 l\u2019Ahmadiyya du christianisme. Elle a accept\u00e9 l\u2019Islam en 2004, et depuis elle est r\u00e9guli\u00e8re dans les pri\u00e8res, dans la r\u00e9citation du Saint Coran et dans le Tahajjud<\/em>.<\/p>\n La d\u00e9funte \u00e9tait consciente qu\u2019il y avait un probl\u00e8me dans l\u2019\u00e9tat actuel des musulmans. Elle a d\u2019abord accept\u00e9 l\u2019islam, et ensuite elle a accept\u00e9 l\u2019Ahmadiyya. Elle a commenc\u00e9 \u00e0 rechercher la v\u00e9rit\u00e9 se r\u00e9f\u00e9rant aux proph\u00e9ties du Saint Proph\u00e8tesa<\/sup> au sujet des Derniers Temps, et c\u2019est ainsi qu\u2019elle a rejoint l\u2019Ahmadiyya. Elle disait qu\u2019elle ressentait qu\u2019elle progressait lentement vers la mort, au point o\u00f9 lorsqu\u2019elle a accept\u00e9 l\u2019islam elle se sentait d\u00e9j\u00e0 sous l\u2019emprise de la mort. Son m\u00e9decin qui n\u2019\u00e9tait pas musulman disait que depuis qu\u2019elle a rencontr\u00e9 Allah c\u2019est comme si un nouveau souffle a \u00e9t\u00e9 mis en elle. Avant qu\u2019elle e\u00fbt accept\u00e9 l\u2019Ahmadiyya elle avait eu l\u2019h\u00e9patite C, mais apr\u00e8s avoir pr\u00eat\u00e9 le serment d\u2019all\u00e9geance elle en fut gu\u00e9rie miraculeusement. Elle parlait souvent de sa gu\u00e9rison miraculeuse \u00e0 ses proches ; elle m\u2019a rencontr\u00e9 \u00e0 deux reprises, elle m\u2019a toujours fait part de sa sinc\u00e9rit\u00e9 et de sa fid\u00e9lit\u00e9.<\/p>\n Amir Saheb \u00e9crit : \u00ab Lorsque je suis parti la rencontrer il y a quelques jours de cela, elle avait pr\u00e9par\u00e9 \u00e0 manger. Lorsque je lui ai dit que cela n\u2019\u00e9tait pas n\u00e9cessaire, elle m\u2019a dit que c\u2019est la premi\u00e8re fois que je venais chez elle, et que je venais en tant que repr\u00e9sentant du Calife. Elle regardait toujours la MTA. Qu\u2019Allah exalte son rang, qu\u2019il fasse preuve de pardon et de mis\u00e9ricorde \u00e0 son \u00e9gard, et que conform\u00e9ment \u00e0 son souhait sa famille puisse \u00e9galement accepter l\u2019Ahmadiyya. Qu\u2019Allah concr\u00e9tise son souhait et accepte ses supplications.<\/p>\n Dans son sermon du 09 f\u00e9vrier 2018, Sa Saintet\u00e9 le Calife a \u00e9voqu\u00e9 le d\u00e9c\u00e8s de Mirza Ghulam Ahmad, un d\u00e9vou\u00e9 serviteur de la communaut\u00e9.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":768,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[42],"tags":[58],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/995"}],"collection":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=995"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/995\/revisions"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media\/768"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=995"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=995"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=995"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
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