{"id":988,"date":"2018-01-25T11:06:34","date_gmt":"2018-01-25T11:06:34","guid":{"rendered":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/mirza-khurshid-ahmad-un-homme-de-dieu\/"},"modified":"2018-01-25T11:06:34","modified_gmt":"2018-01-25T11:06:34","slug":"mirza-khurshid-ahmad-un-homme-de-dieu","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/mirza-khurshid-ahmad-un-homme-de-dieu\/","title":{"rendered":"Mirza Khurshid Ahmad : un homme de Dieu"},"content":{"rendered":"\n
Deux jours auparavant, un ancien serviteur de la communaut\u00e9, Sahibzada Mirza Khurshid Ahmad Saheb, est d\u00e9c\u00e9d\u00e9. Inna lillahi wa inna ilaihi raji\u2018oun.<\/em> Allah lui avait conf\u00e9r\u00e9 l\u2019honneur d\u2019\u00eatre en lien spirituel et physique avec le Messie Promis (a.s.). Selon la loi divine, tous ceux qui apparaissent sur Terre doivent un jour la quitter : tout est \u00e9ph\u00e9m\u00e8re, hormis Allah l\u2019\u00c9ternel. Or, chanceux sont ceux qui tentent de fixer un objectif \u00e0 leur vie et de m\u00e9riter le plaisir divin. Ils comprennent qu\u2019il ne suffit pas d\u2019\u00eatre en lien physique avec un saint homme, un Ami de Dieu ou un Proph\u00e8te pour avoir une vie accomplie ou pour m\u00e9riter le plaisir divin. Les actions sont n\u00e9cessaires pour ce faire. Le Messie Promis (a.s.) explique que le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) disait \u00e0 Fatimah : \u00ab \u00catre ma fille ne te suffira pas pour m\u00e9riter le plaisir d\u2019Allah. Tente de conformer ta vie \u00e0 ses commandements si tu souhaites en profiter. M\u00eame en ce cas, vis dans la crainte divine, afin qu\u2019Allah exauce tes efforts et t\u2019accorde une bonne fin de par Sa gr\u00e2ce. \u00bb<\/p>\n J\u2019\u00e9tais tr\u00e8s proche du d\u00e9funt Mirza Khurshid Ahmad Saheb et je le connaissais tr\u00e8s bien. J\u2019ai eu l\u2019occasion de l\u2019observer de tr\u00e8s pr\u00e8s. Beaucoup de personnes m\u2019ont \u00e9crit \u00e0 ce sujet : notamment qu\u2019il respectait, dans la plus grande humilit\u00e9, ses responsabilit\u00e9s eu \u00e9gard \u00e0 son Waqf<\/em> et qu\u2019il a tent\u00e9 d\u2019assumer toutes ses responsabilit\u00e9s.<\/p>\n Le d\u00e9funt n\u2019a jamais \u00e9t\u00e9 orgueilleux en raison de sa lign\u00e9e familiale. Il \u00e9tait pr\u00e9sent \u00e0 la Jalsa Salana de l\u2019ann\u00e9e derni\u00e8re et m\u2019a fait part de ses soucis quant \u00e0 sa fin. Il a cit\u00e9 l\u2019exemple du saint homme qui, au moment de rendre l\u2019\u00e2me, disait : \u00ab Non pas encore ! Non pas encore ! \u00bb. Il est d\u00e9c\u00e9d\u00e9 ces paroles aux l\u00e8vres. Un de ses disciples a beaucoup pri\u00e9 afin d\u2019en conna\u00eetre la raison. Dans un songe, il a rencontr\u00e9 son ma\u00eetre et lui a demand\u00e9 la raison de ses derni\u00e8res paroles. Le saint homme a r\u00e9pondu : \u00ab Au moment o\u00f9 je mourrais, Satan est venu me voir et il m\u2019a dit : \u00ab Tu as r\u00e9ussi \u00e0 repousser toutes mes attaques et tu as accompli de nobles \u0153uvres. \u00bb J\u2019ai r\u00e9pondu : \u00ab Non, pas encore. \u00bb C\u2019est-\u00e0-dire, tant que je ne rends pas l\u2019\u00e2me, j\u2019ignore la teneur de mes actions. Au moment de rendre l’\u00e2me, je disais \u00e0 Satan, \u00ab Non pas encore ! \u00bb et Dieu a pris mon \u00e2me dans cet \u00e9tat. Je suis \u00e0 pr\u00e9sent au paradis. \u00bb<\/p>\n Voil\u00e0 la m\u00e9thode de ceux s\u2019inqui\u00e9tant \u00e0 propos de leur fin. En tout cas, il m\u2019a cit\u00e9 cet exemple-l\u00e0. Le d\u00e9funt avait saisi l\u2019esprit du Waqf<\/em> et il agissait en cons\u00e9quence. Il est d\u00e9c\u00e9d\u00e9 avant-hier soir, vers 22.00, heures de Londres \u00e0 l\u2019\u00e2ge de 85 ans. Le d\u00e9funt \u00e9tait l\u2019arri\u00e8re-petit-fils du Messie Promis (a.s.) ; le petit-fils de Mirza Sultan Ahmad Saheb, c’est-\u00e0-dire, le fils a\u00een\u00e9 du Messie Promis (a.s.). Le d\u00e9funt \u00e9tait le fils de Mirza Aziz Ahmad Saheb. Ce dernier \u00e9tait le petit-fils du Messie Promis (a.s.) : il lui avait pr\u00eat\u00e9 all\u00e9geance avant son p\u00e8re.<\/p>\n Le d\u00e9funt est n\u00e9 le 12 septembre 1932 \u00e0 Lahore. Le 21 avril 1945, il a rempli le formulaire de Waqf-e-Zindagi<\/em> \u00e0 l\u2019\u00e2ge de douze ans et demi, alors qu\u2019il \u00e9tait en quatri\u00e8me. Ensuite, il a compl\u00e9t\u00e9 son brevet \u00e0 Qadian et a \u00e9tudi\u00e9 \u00e0 la TI<\/em> College<\/em>. Suite aux directives du deuxi\u00e8me Calife, il a fait sa ma\u00eetrise en langue anglaise \u00e0 la Government College<\/em> de Lahore. Le 10 d\u00e9cembre 1956, il a commenc\u00e9 \u00e0 servir \u00e0 la TI College<\/em> en tant que Waqf-e-Zindagi<\/em>, et a enseign\u00e9 l\u2019anglais pendant dix-sept ans. Il pr\u00e9parait ses notes avec grande diligence. J\u2019\u00e9tais aussi son \u00e9l\u00e8ve et d\u2019autres \u00e9tudiants pr\u00e9sentent le m\u00eame t\u00e9moignage : \u00e0 savoir qu\u2019il se pr\u00e9parait avec beaucoup d\u2019attention et enseignait au prix d\u2019\u00e9normes efforts. Le d\u00e9funt ma\u00eetrisait \u00e0 fond son sujet : c\u2019est pour cette raison que ses \u00e9tudiants l\u2019appr\u00e9ciaient beaucoup.<\/p>\n En 1964, il s\u2019est rendu au Royaume-Uni pour \u00e9tudier la phon\u00e9tique anglaise pendant un an \u00e0 l\u2019universit\u00e9 de Leeds, gr\u00e2ce \u00e0 une bourse d\u2019\u00e9tudes du Consulat britannique.<\/p>\n Je vous pr\u00e9sente ses \u00e9tats de services. Lors des troubles de 1974, Sahibzada Mirza Khurshid Ahmad Saheb \u00e9tait, pendant deux ou trois mois, au service du troisi\u00e8me Calife. Il logeait dans la r\u00e9sidence du Calife. Suite \u00e0 l\u2019autorisation du deuxi\u00e8me Calife en 1962, une institution fut ouverte \u00e0 Rabwah sous le nom de Dar-ul-Iqamat an-Nusrah<\/em> pour aider et soutenir les orphelins et les enfants aux revenus modestes dans le cadre de leur \u00e9ducation et formation. Par la suite, le troisi\u00e8me Calife a chang\u00e9 son nom en Mad-Imdad Tulaba<\/em>. Le d\u00e9funt \u00e9tait responsable de ce d\u00e9partement de 1978 jusqu\u2019en 1983, quand il a \u00e9t\u00e9 plac\u00e9 sur la tutelle de la Nazarat-Ta\u2018lim<\/em>.<\/p>\n Le 30 avril 1973, le d\u00e9funt a \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9 responsable de la Khidmat Darweshan<\/em>. Du premier mai 1976 \u00e0 1988, il \u00e9tait l\u2019adjoint du Nazir-e-\u2018Ala<\/em>. Il a aussi servi au sein de diff\u00e9rents comit\u00e9s. D\u2019octobre 1988 \u00e0 septembre 1991, il a servi en tant que Nazir<\/em> de l\u2019Oumour\u00e9-Ama<\/em>. D\u2019ao\u00fbt 1992 jusqu\u2019en mai 2003, il a servi en tant que Nazir<\/em> pour les affaires externes. Apr\u00e8s mon \u00e9lection comme Calife, je l\u2019ai nomm\u00e9 au poste de Nazir-e-\u2018Ala<\/em> et d\u2019Amir de Rabwah. Le d\u00e9funt a assum\u00e9 toutes ces responsabilit\u00e9s avec la plus grande comp\u00e9tence. Il \u00e9tait aussi membre de la Majlis-e-Ifta<\/em> et de la Qada Board<\/em> pour environ 13 ans. En 1973, il a eu l’occasion d\u2019accomplir le p\u00e8lerinage \u00e0 La Mecque.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2018oud (r.a.), le deuxi\u00e8me Calife, c\u00e9l\u00e9bra le mariage du d\u00e9funt le 26 novembre 1955. Il annon\u00e7a par la m\u00eame occasion le mariage de cinq ou six autres couples. Dans son sermon le deuxi\u00e8me Calife a d\u00e9clar\u00e9 \u00e0 propos de Mirza Khurshid Ahmad Saheb : \u00ab Ce jeune homme, membre de notre famille, a aussi d\u00e9di\u00e9 sa vie pour la cause divine. Dieu a permis \u00e0 Mirza Aziz Ahmad Saheb d\u2019offrir \u00e0 son fils une \u00e9ducation sup\u00e9rieure. Ces jours-ci, il est en train de faire ses examens pour sa ma\u00eetrise en langue anglaise. Il est tr\u00e8s bon en anglais. Je souhaite qu\u2019il enseigne, \u00e0 titre de professeur, dans notre coll\u00e8ge. Il pourra aussi travailler sur les traductions. \u00bb<\/p>\n Allah a accord\u00e9 au d\u00e9funt six fils. Quatre sont des Waqifin-e-Zindagi<\/em> et deux sont docteurs. L\u2019un d\u2019entre eux est un doctorant et il est l\u2019adjoint du Nazir<\/em> du d\u00e9partement de l\u2019\u00e9ducation. Un autre travaille dans le d\u00e9partement du conseiller l\u00e9gal, en tant qu\u2019assistant. Il a \u00e9tudi\u00e9 la loi.<\/p>\n Le d\u00e9funt \u00e0 aussi servi en diff\u00e9rentes qualit\u00e9s au sein des organisations auxiliaires. De 2000 jusqu\u2019en 2003, il a servi en tant que Sadr<\/em> de l\u2019Ansarullah du Pakistan.<\/p>\n Le docteur Mirza Sultan Ahmad, un de ses fils, relate que le d\u00e9funt \u00e9prouvait pour le deuxi\u00e8me Calife une grande affection. Il souffrait depuis quelques ann\u00e9es de troubles cardiaques. Lors d\u2019un voyage \u00e0 Okara, sa maladie s\u2019\u00e9tait aggrav\u00e9e : un de ses fils et le docteur Nouri \u00e9taient partis le chercher et ils se sont rencontr\u00e9s en cours de route. Mirza Khurshid Ahmad Saheb a relat\u00e9 : \u00ab J\u2019\u00e9tais en train de prier en cours de route que je puisse rendre l\u2019\u00e2me \u00e0 Rabwah, la ville b\u00e2tie par le deuxi\u00e8me Calife et o\u00f9 il a \u00e9t\u00e9 enterr\u00e9. \u00bb Ceci d\u00e9montre son amour et son affection pour le deuxi\u00e8me Calife.<\/p>\n Son fils relate : \u00ab Mon p\u00e8re se r\u00e9veilla tout anxieux en pleine nuit lors de sa maladie et raconta ceci : \u00ab Dans un long r\u00eave, j\u2019ai vu des gens critiquer le deuxi\u00e8me Calife. Personne ne r\u00e9pliquait \u00e0 ces attaques. \u00bb Ceci avait fort troubl\u00e9 le d\u00e9funt qui ne s\u2019est pas rendormi.<\/p>\n Selon lui, les adversaires nourrissaient \u00e0 l\u2019\u00e9gard du deuxi\u00e8me Calife une haine des plus farouches, d\u00e9passant celle \u00e0 l\u2019endroit du Messie Promis (a.s.). Ils estimaient, \u00e0 juste titre, que le deuxi\u00e8me Calife \u00e9tait l\u2019architecte de l\u2019administration de la Jama\u2019at et qu\u2019il l’avait renforc\u00e9e. Sans ses actions, la Jama\u2019at aurait disparu depuis fort longtemps. Certes c\u2019est la communaut\u00e9 d\u2019Allah et telle est sa destin\u00e9e : or les adversaires se sont acharn\u00e9s contre le deuxi\u00e8me Calife parce qu\u2019il a dot\u00e9 sa communaut\u00e9 d\u2019une administration puissante et efficace.<\/p>\n Le d\u00e9funt \u00e9tait membre de l\u2019\u00e9quipe constitu\u00e9e par le troisi\u00e8me Calife en 1974. Il \u00e9tait au service du Calife et il logeait dans sa r\u00e9sidence. Environs un mois et demi apr\u00e8s, il eut la permission de rentrer chez lui pour une ou deux heures, une fois par semaine. Ses enfants venaient le rencontrer dans la r\u00e9sidence du Calife. Le d\u00e9funt relate que le troisi\u00e8me Calife passait des nuits blanches durant cette p\u00e9riode : il se reposait sur une chaise. Il passait toute la journ\u00e9e ou toute la nuit dans les travaux de la Jama\u2019at ou \u00e0 prier. Ceux qui \u00e9taient de service ne dormaient pas non plus.<\/p>\n Le fils du d\u00e9funt ajoute que celui-ci \u00e9tait aussi membre de l\u2019\u00e9quipe du quatri\u00e8me Calife lors des troubles de 1984. Il relate qu\u2019en situation de crise, le troisi\u00e8me et le quatri\u00e8me Calife \u00e9taient tous d\u2019eux d\u2019une grande s\u00e9r\u00e9nit\u00e9 au lieu de sombrer dans la panique. Le d\u00e9funt \u00e9tait aussi membre du cort\u00e8ge accompagnant le quatri\u00e8me Calife de Rabwah \u00e0 Karachi lors de l\u2019\u00e9migration de ce dernier. Apr\u00e8s les attentats du 28 mai 2010 \u00e0 Lahore, en d\u00e9pit de sa maladie, le d\u00e9funt a pris en main la situation avec grand courage dans une atmosph\u00e8re tr\u00e8s tendue. D\u2019ailleurs, en d\u00e9pit de la chaleur, il dirigeait la pri\u00e8re fun\u00e9raire de chaque martyr et accompagnait sa d\u00e9pouille au cimeti\u00e8re.<\/p>\n Sahibzada Mirza Khurshid Saheb avait un grand respect pour le statut de chacun. Son fils, Mirza Adil Ahmad, relate que lorsqu\u2019on envoyait au d\u00e9funt des rapports locaux de Rabwah, parfois par n\u00e9gligence on abr\u00e9geait la locution \u00ab que la paix et les b\u00e9n\u00e9dictions d\u2019Allah soient sur lui \u00bb par la lettre \u0635 apr\u00e8s le nom du Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) alors qu\u2019on inscrivait la formule \u00ab paix soit sur lui \u00bb en int\u00e9gralit\u00e9 apr\u00e8s le nom du Messie Promis (a.s.). Le d\u00e9funt demandait que l\u2019on respecte le rang de chaque [proph\u00e8te] et d\u2019\u00e9crire la formule \u00ab que la paix et les b\u00e9n\u00e9dictions d\u2019Allah soient sur lui \u00bb en int\u00e9gralit\u00e9 apr\u00e8s le nom du Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.). Le d\u00e9funt \u00e9tait tr\u00e8s r\u00e9gulier dans ses pri\u00e8res et ne combinait jamais les Salat<\/em> sauf dans des cas exceptionnels. \u00c0 l’h\u00f4pital avant son d\u00e9c\u00e8s, il accomplissait chacune de ses Salats<\/em> aux heures prescrites hormis quelques-unes.<\/p>\n Durant ses derniers jours, le d\u00e9funt servait en tant que Nazir-e-\u2018Ala<\/em> : ceci impose de lourdes responsabilit\u00e9s et il s’inqui\u00e9tait beaucoup des affaires de la Jama\u2019at et des proc\u00e8s intent\u00e9s contre [ses membres]. \u00c0 maintes reprises, \u00e0 l\u2019h\u00f4pital, il demandait quand telle affaire sera jug\u00e9e au tribunal et quels sont les derniers rapports \u00e0 leur propos. En tant que Nazir-e-\u2018Ala<\/em> et Amir de Rabwah, il \u00e9tait convi\u00e9 \u00e0 l\u2019occasion des r\u00e9jouissances et de mariages. Il s\u2019y rendait sans faute en disant que cela faisait partie de ses responsabilit\u00e9s et qu\u2019il repr\u00e9sentait le Calife. Il se rendait aussi chez ceux frapp\u00e9 par les malheurs et les d\u00e9c\u00e8s. Il visitait \u00e9galement les n\u00e9cessiteux et s\u2019enqu\u00e9rait au sujet des malades. En d\u00e9pit de sa maladie, il arrivait au bureau \u00e0 l\u2019heure et y restait jusqu\u2019\u00e0 la cl\u00f4ture : c\u2019\u00e9tait l\u00e0 une de ses distinctions. Durant ses derniers jours, constatant que de nombreux employ\u00e9s \u00e9taient absents, il avait \u00e9mis une circulaire dans lequel il disait que s\u2019il \u00e9tait, lui, capable de venir \u00e0 l\u2019heure au bureau, alors pourquoi pas les autres ? Il faisait montre de rigueur administrative l\u00e0 o\u00f9 cela \u00e9tait n\u00e9cessaire tout en conseillant avec bienveillance.<\/p>\n En tant que repr\u00e9sentant de l\u2019Anjuman, il eut l\u2019honneur de diriger la pri\u00e8re fun\u00e9raire du troisi\u00e8me Calife \u00e0 Islamabad (Pakistan), o\u00f9 il avait rendu l\u2019\u00e2me. Le quatri\u00e8me Calife \u00e9tait aussi pr\u00e9sent l\u00e0-bas et il insista \u00e0 ce que Sahibzada Mirza Khurshid Saheb dirige la pri\u00e8re \u00e9tant donn\u00e9 qu\u2019il \u00e9tait le repr\u00e9sentant de l\u2019Anjuman. Le d\u00e9funt eut aussi l\u2019opportunit\u00e9 de laver la d\u00e9pouille du troisi\u00e8me Calife.<\/p>\n Lors des troubles de 1974, relate Mirza Ghulam Ahmad Sahib, le d\u00e9funt \u00e9tait de service aupr\u00e8s du troisi\u00e8me Calife pendant environ trois mois. Quand la situation fut r\u00e9tablie, le Calife lui permit de rentrer, mais de se pr\u00e9senter tous les matins \u00e0 l\u2019heure du petit-d\u00e9jeuner pour certains travaux et pour donner son rapport. Il prenait donc les directives du Calife et se pr\u00e9sentait, sans faille, le lendemain pour faire son rapport.<\/p>\n Mirza Ghulam Ahmad Saheb relate que le lendemain de son \u00e9lection, le quatri\u00e8me Calife \u00e9gara l\u2019anneau du Messie Promis (a.s.) sur lequel \u00e9tait inscrit le verset \u00ab Alaysallaho\u2026 \u00bb<\/em>. Le Calife \u00e9tait tr\u00e8s inquiet \u00e0 ce propos et fit venir Mirza Khurshid Ahmad Saheb \u00e9tant donn\u00e9 sa fid\u00e9lit\u00e9 \u00e0 l\u2019\u00e9gard de tous les Califes, et lui demanda de chercher l\u2019anneau perdu. Le d\u00e9funt r\u00e9ussit \u00e0 le retrouver, par la gr\u00e2ce d\u2019Allah.<\/p>\n L\u2019\u00e9pouse de Mirza Khurshid Ahmad Saheb d\u00e9c\u00e9da l\u2019ann\u00e9e derni\u00e8re. Par la suite, la sant\u00e9 du d\u00e9funt se d\u00e9t\u00e9riora ; il \u00e9tait d\u2019ailleurs cardiaque depuis quelque temps. Je lui ai demand\u00e9 de venir \u00e0 la Jalsa. Il a dit dans un premier temps qu\u2019il lui serait impossible de faire le d\u00e9placement. En fin de compte il est venu \u00e0 Londres : il a joui ici d\u2019une bonne sant\u00e9 et il est rest\u00e9 de tr\u00e8s bonne humeur. Quel que soit le climat, il venait me rendre visite tous les soirs, r\u00e9guli\u00e8rement.<\/p>\n Madame Fozia Shamim Saheba, Sadr de la Lajna Imaillah<\/em> de Lahore, est la fille de Hazrat Nawab Amatul Hafiz Begum Sahiba, la fille cadette du Messie Promis (a.s.). Elle relate : \u00ab Apr\u00e8s sa nomination en tant que Nazir-e-\u2018Ala<\/em>, les qualit\u00e9s de Mirza Khurshid Ahmad Saheb ont brill\u00e9 davantage. Il \u00e9tait un serviteur tr\u00e8s humble de la Jama\u2019at. Je lui t\u00e9l\u00e9phonais \u00e0 maintes reprises et s\u2019il \u00e9tait en r\u00e9union il me rappelait par la suite. En de nombreuses occasions, je recevais des demandes urgentes d\u2019aide sous l\u2019\u00e9gide du plan Maryam Shadi Fund<\/em>. Je t\u00e9l\u00e9phonais au d\u00e9funt, lui pr\u00e9sentant mes excuses et l’urgence de la situation. Tr\u00e8s calmement il me demandait de prendre des fonds de l\u2019Amir Saheb ou de faire les arrangements de mon c\u00f4t\u00e9 et qu\u2019il m\u2019enverrait l\u2019argent par la suite. Il \u00e9tait imbu d\u2019une compassion que je n\u2019ai constat\u00e9e en personne d\u2019autre.<\/p>\n Une fois, une jeune femme de notre village est pass\u00e9e par une \u00e9preuve et elle \u00e9tait sur le point de s\u2019\u00e9garer et n\u2019acceptait aucun conseil. J\u2019ai pr\u00e9sent\u00e9 le cas au d\u00e9funt : il s\u2019en est occup\u00e9 en faisant montre d\u2019une grande bienveillance. Il m\u2019a inform\u00e9 qu\u2019il partait ces jours-l\u00e0 \u00e0 Qadian \u2013 ce n\u2019\u00e9tait pas \u00e0 l\u2019\u00e9poque de la Jalsa \u2013 et il m\u2019a dit, par la suite, qu\u2019il avait tout sp\u00e9cialement pri\u00e9 pour cette jeune femme \u00e0 la Bait-ud-Dua<\/em> \u00e0 Qadian. Par la gr\u00e2ce d\u2019Allah, elle est revenue sur le droit chemin et elle s\u2019est mari\u00e9e. Le d\u00e9funt lui a envoy\u00e9 un tr\u00e8s bel ensemble de bijoux en guise de cadeau pour le mariage. Il m\u2019a pris de ses nouvelles par la suite, faisant montre d\u2019une grande compassion. Le d\u00e9funt m\u2019a toujours offert de bons conseils quand je lui en ai demand\u00e9s. Il \u00e9tait tr\u00e8s assidu dans ses pri\u00e8res. O\u00f9 trouvera-t-on un homme aussi pieux que lui ? Il avait un c\u0153ur tr\u00e8s tendre. Qu\u2019Allah accorde au Califat un rempla\u00e7ant et qu\u2019il trouve aussi un rempla\u00e7ant au sein de la famille du Messie Promis (a.s.). \u00bb<\/p>\n Chaudhry Hamidullah Saheb, le Wakil-e-\u2018Ala<\/em> du d\u00e9partement Tahrik-e-Jadid<\/em> \u00e9crit ceci \u00e0 propos du d\u00e9funt : \u00ab La Talim-ul-Islam College<\/em> fut transf\u00e9r\u00e9e de Lahore \u00e0 Rabwah en 1954. Les enseignants de l\u2019anglais non-ahmadis sont rest\u00e9s \u00e0 Lahore. Mian Khurshid Ahmad Saheb a r\u00e9organis\u00e9, \u00e0 z\u00e9ro, le d\u00e9partement de la langue anglaise en 1956. Il \u00e9tait tr\u00e8s bon en anglais. Le niveau \u00e9tait tr\u00e8s \u00e9lev\u00e9 durant son temps. Il \u00e9tait on ne peut plus bienveillant et indulgent. Il venait en aide aux indigents, \u00e0 titre individuel et en tant que responsable de la Jama\u2019at. Il m\u2019a offert toute sa coop\u00e9ration lors de l’organisation de la Jalsa Salana, des Ijtemas du Khuddam ul Ahmadiyya<\/em> et de l\u2019Ansarullah<\/em>, ainsi que lors de la Jalsa Salana de Qadian. Il partageait la peine et les joies des gens : il \u00e9tait toujours pr\u00e9sent pour les mariages ou les d\u00e9c\u00e8s. Lorsqu\u2019une fois on avait omis d\u2019informer Mirza Khurshid Ahmad Saheb du d\u00e9c\u00e8s d\u2019un ancien b\u00e9n\u00e9vole de la Jalsa Salana, il en fut tout d\u00e9sol\u00e9. \u00bb<\/p>\n Tufail, employ\u00e9 de la Nazarat-e-Uliya,<\/em> raconte : \u00ab Le d\u00e9funt poss\u00e9dait d\u2019innombrables qualit\u00e9s, tant et si bien qu\u2019il m\u2019est impossible d\u2019en faire mention. Il \u00e9tait tr\u00e8s bienveillant, tr\u00e8s affectueux, humble et doux de c\u0153ur. Il faisait preuve d\u2019une grande affection \u00e0 l\u2019\u00e9gard de ceux qui souffraient ou \u00e9taient en difficult\u00e9. Il \u00e9tait certes tr\u00e8s simple, mais d\u2019une personnalit\u00e9 vraiment digne. Le d\u00e9funt \u00e9tait imbu d\u2019une grande affection. J\u2019ai eu l\u2019occasion de travailler sous lui pour environ dix ans. Jamais je ne l\u2019ai vu en col\u00e8re. Il guidait avec une \u00e9norme compassion quiconque commettait des fautes. \u00bb<\/p>\n Khawaja Muzaffar Saheb, missionnaire travaillant dans la Nazarat-e-Uliya<\/em> raconte : \u00ab Le d\u00e9funt a fait preuve d\u2019une patience d\u2019ange et d\u2019une grande dignit\u00e9 au cours de sa maladie. J\u2019ai eu l\u2019occasion de le servir de pr\u00e8s pendant une longue p\u00e9riode. Il \u00e9tait plus bienveillant qu\u2019un p\u00e8re, doux de c\u0153ur et toujours pr\u00eat \u00e0 servir l\u2019humanit\u00e9. Quand un indigent, homme ou femme, venait le rencontrer, il autorisait qu\u2019on lui offre ce dont il ou elle avait besoin, qu\u2019il s\u2019agisse de provisions, d\u2019un lit, d’un t\u00e9l\u00e9viseur ou d\u2019une aide financi\u00e8re. Parfois, quand un demandeur d\u2019aide partait, il me demandait de me rendre chez lui, pour prendre de ses nouvelles. Quand je lui pr\u00e9sentais mon rapport le lendemain, il me confiait que son c\u0153ur disait que cette personne \u00e9tait dans un plus grand besoin. \u00bb<\/p>\n Il ne se contentait pas de r\u00e9pondre \u00e0 ces besoins : il menait aussi une enqu\u00eate afin d\u2019offrir l\u2019aide la plus appropri\u00e9e.<\/p>\n \u00ab Le d\u00e9funt \u00e9tait d\u2019une grande bienveillance, calme, souriant et indulgent. Suite aux dol\u00e9ances d\u2019un individu ou du non-respect du souhait d\u2019un autre, il nous conseillait \u00e0 ce propos avec beaucoup d\u2019affection. Il savait \u00e9couter autrui dans un grand calme pour de longues p\u00e9riodes. \u00bb<\/p>\n \u00c9couter les paroles d\u2019autrui dans le plus grand calme est une obligation qui incombe \u00e0 tout responsable de la Jama\u2019at. En agissant de la sorte, l\u2019on pourra r\u00e9soudre nombre de probl\u00e8mes et de dol\u00e9ances.<\/p>\n Le missionnaire ajoute : \u00ab Un individu pr\u00e9senta un jour sa requ\u00eate au bureau. Tout impatient, il d\u00e9chira sa requ\u00eate en mille morceaux, dans un acc\u00e8s de col\u00e8re. Le d\u00e9funt resta l\u00e0, silencieux : sans doute priait-il pour lui. J\u2019\u00e9tais \u00e0 c\u00f4t\u00e9 et cette insolence me d\u00e9plut. Je voulus dire quelque chose mais le d\u00e9funt m\u2019en emp\u00eacha ; \u00ab Chacun agit \u00e0 sa mani\u00e8re, \u00bb dit-il. Il avait un calme, une indulgence et une patience \u00e0 envier. En d\u00e9pit de sa faiblesse due \u00e0 sa maladie, il \u00e9tait d\u2019une grande endurance.<\/p>\n Il avait aussi bonne m\u00e9moire et ses pens\u00e9es \u00e9taient des plus profondes. Des centaines de lettres et de rapports passaient entre ses mains ; souvent, alors qu\u2019un dossier \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 class\u00e9 et que le demandeur faisait une requ\u00eate de pri\u00e8re ou d\u2019autres demandes, le d\u00e9funt se souvenait de tout sur son dossier avant que son employ\u00e9 n\u2019en trouve le fichier sur l\u2019ordinateur. Il se rappelait des dispositions prises, des directives, du nombre de feuilles. Il se souvenait de tous les dossiers de son bureau et les ma\u00eetrisait \u00e0 fond. \u00bb<\/p>\n Rashid Javed, le Nazim<\/em> de la Qadha<\/em> relate ceci : \u00ab Dans un cas de conflit conjugal, un mari souhaitait la r\u00e9conciliation et l\u2019affaire \u00e9tait presque r\u00e9gl\u00e9e. Or, la femme insista qu\u2019il lui rembours\u00e2t une somme qu\u2019il lui avait emprunt\u00e9e, en d\u00e9pit de la situation financi\u00e8re difficile de ce dernier. Je suis parti voir le d\u00e9funt et je lui ai demand\u00e9 d\u2019offrir une partie de la somme et que je ferais le n\u00e9cessaire pour le reste. Je lui ai dit toutefois qu\u2019\u00e9tant donn\u00e9 son \u00e9minent statut, il pouvait offrir la somme dans son int\u00e9gralit\u00e9. Il m\u2019a dit en riant : \u00ab Envoyez-moi cela en \u00e9crit, si cela aidera \u00e0 les r\u00e9concilier. \u00bb<\/p>\n On leur offrit la somme demand\u00e9e et le conflit fut r\u00e9solu en quelques minutes.<\/p>\n Rabbani, de la Fazl Umar Foundation<\/em> \u00e9crit : \u00ab Mes s\u0153urs \u00e9taient venues \u00e0 Rabwah pour se faire traiter pour une maladie de peau. Pour des questions d\u2019hygi\u00e8ne, je souhaitais qu\u2019elles logent dans les nouveaux b\u00e2timents de la Dar-ul-Ziafat<\/em> et j\u2019en ai fait la requ\u00eate. Mes s\u0153urs avaient besoin d\u2019une permission exceptionnelle en raison des r\u00e8gles de l\u2019administration. Elles \u00e9taient tr\u00e8s embarrass\u00e9es \u00e0 ce propos, se demandant une si grande personnalit\u00e9 aurait le temps de les recevoir en d\u00e9pit de ses occupations. Elles sont parties le voir : le d\u00e9funt les a trait\u00e9es comme ses filles \u00e0 l\u2019instar d\u2019un p\u00e8re bienveillant. \u00ab Il a tout de suite dissip\u00e9 nos soucis, et nous a accord\u00e9 la permission requise. Cet incident a renforc\u00e9 notre foi ainsi que notre confiance dans l\u2019administration de la Jama\u2019at, disent-elles. \u00bb<\/p>\n Munawar Majoka, l\u2019Amir Saheb du district de Khushab relate : \u00ab Le d\u00e9funt \u00e9tait quelqu\u2019un de vraiment noble, toujours pr\u00eat \u00e0 servir autrui. Il \u00e9tait tr\u00e8s attentif quant aux moindres aspects de ses responsabilit\u00e9s. Il \u00e9tait d\u2019une grande bienveillance \u00e0 l’\u00e9gard des pauvres et s\u2019acquittait de ses responsabilit\u00e9s dans leurs moindres d\u00e9tails. Voici un incident qui laissera grav\u00e9e dans ma m\u00e9moire la noblesse de son caract\u00e8re. En 2015, deux femmes de milieu modeste sont venues me rencontrer au bureau pour m\u2019annoncer que le Nazir-e-\u2018Ala<\/em> (le d\u00e9funt) les avait envoy\u00e9es chez moi afin que je recommande et signe leur demande d\u2019aide. Apr\u00e8s notre entrevue, nous avons d\u00e9cid\u00e9 de les aider au niveau du district au lieu de les envoyer au centre. D\u2019ailleurs, j\u2019ai envoy\u00e9 ces deux dames chez le secr\u00e9taire Oumour-e-Ama<\/em> du district qui leur a fourni l\u2019aide n\u00e9cessaire. Le lendemain, au bureau j\u2019ai re\u00e7u un appel de la part du d\u00e9funt : il m\u2019a demand\u00e9 \u00e0 propos des deux femmes qu\u2019il m\u2019avait envoy\u00e9es pour signer leur papier et pour leur recommandation. \u00ab Elles ne sont pas retourn\u00e9es pour recevoir leur aide et je m\u2019inqui\u00e9tais que vous les ayez renvoy\u00e9es. Veuillez s\u2019il vous pla\u00eet faire le n\u00e9cessaire afin qu\u2019elles re\u00e7oivent leur aide au moment requis. \u00bb J\u2019ai assur\u00e9 au d\u00e9funt qu\u2019elles avaient re\u00e7u leur aide au niveau du district. Ces faits minimes mettent en exergue la compassion du d\u00e9funt \u00e0 l\u2019\u00e9gard des indigents et de l\u2019humanit\u00e9, son souci du d\u00e9tail et sa noble personnalit\u00e9. \u00bb<\/p>\n Tous nos responsables doivent \u00eatre conscients \u00e0 cet \u00e9gard et faire suite \u00e0 toute demande. Les requ\u00e9rants font le suivi n\u00e9cessaire. Or, les titulaires de postes doivent, eux aussi, faire le suivi tant le dossier n\u2019est pas clos et que la plainte n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 adress\u00e9e. Ils doivent tenter de r\u00e9soudre l\u2019affaire au lieu de la renvoyer sur un autre. Si tous les titulaires de postes ont cette habitude, nombre de nos probl\u00e8mes seront r\u00e9solus.<\/p>\n Hafiz Muzaffar Saheb dit ceci : \u00ab Je suis t\u00e9moin de l\u2019amour et de la fid\u00e9lit\u00e9 du d\u00e9funt \u00e0 l\u2019\u00e9gard du Califat. Il a assum\u00e9 toutes ses responsabilit\u00e9s jusqu\u2019\u00e0 son dernier souffle, ne n\u00e9gligeant en aucun point son ob\u00e9issance \u00e0 l\u2019\u00e9gard du Califat et de son engagement. Il consacra toute sa vie \u00e0 assumer ses devoirs envers Dieu et Ses cr\u00e9atures. Le d\u00e9funt a occup\u00e9 des postes importants : or, il \u00e9tait d\u2019une grande humilit\u00e9 et respectueux des principes. Le d\u00e9funt \u00e9tait une r\u00e9f\u00e9rence quant \u00e0 l\u2019accomplissement de la pri\u00e8re en congr\u00e9gation. Quand il a \u00e9t\u00e9 nomm\u00e9 Sadr<\/em> de l\u2019Ansarullah, il a mis beaucoup d\u2019accent sur l\u2019accomplissement de la Salat en commun. Voire le d\u00e9funt commentait : \u00ab Vous direz peut-\u00eatre que je ne r\u00e9p\u00e8te que ce point. Or, c\u2019est une responsabilit\u00e9 qui m\u2019incombe et j\u2019en ferai des rappels. \u00bb<\/p>\n Or, j\u2019ai constat\u00e9 que loin d\u2019accomplir la pri\u00e8re en commun, certains responsables ne l\u2019accomplissent m\u00eame pas.<\/p>\n \u00ab En \u00e9t\u00e9 comme en hiver, il quittait le bureau \u00e0 l\u2019heure requise pendant toute sa vie. Il venait au bureau \u00e0 l\u2019heure avec r\u00e9gularit\u00e9 et en cela il \u00e9tait pour nous un exemple. \u00bb<\/p>\n Muhammad Anwar, un des employ\u00e9s de la Nazarat-e-\u2018Uliya<\/em> relate : \u00ab Il est impossible d\u2019oublier la bienfaisance, les faveurs et l\u2019amour du d\u00e9funt. En d\u00e9pit de son \u00e2ge et de sa maladie, il venait au bureau \u00e0 l\u2019heure requise et s\u2019occupait de ce qu\u2019il devait faire. Il accordait priorit\u00e9 au service de la religion sur sa propre personne. Il \u00e9tait venu au bureau pour la derni\u00e8re fois le premier janvier et il arrivait \u00e0 peine \u00e0 respirer. Sa difficult\u00e9 \u00e9tait visible ; or, il a tent\u00e9 de son mieux de la cacher, en disant qu\u2019il n\u2019allait pas bien ce jour-l\u00e0 et qu\u2019il rentrerait plus t\u00f4t. Cela ne signifiait pas pour autant qu\u2019il n\u2019allait rien faire. En effet, il a demand\u00e9 au secr\u00e9taire d\u2019apporter chez lui tout le courrier qu\u2019il devait signer dans les plus brefs d\u00e9lais. Quand il a sign\u00e9 quelques formulaires d\u2019Al-Wassiyah<\/em>, le secr\u00e9taire lui a demand\u00e9 de signer le reste apr\u00e8s. Mais, il a insist\u00e9 qu\u2019il allait tout signer. Par la suite, il a donn\u00e9 quelques directives. Puis, il a rencontr\u00e9 des Nazirs<\/em> et des officiers. Par ses actions, il nous a expliqu\u00e9 comment rendre service \u00e0 la religion et quel est l\u2019esprit du Waqf<\/em>. \u00bb<\/p>\n Le missionnaire Mohammad Afzal relate : \u00ab Dans la mosqu\u00e9e, il avait toujours la t\u00eate bais\u00e9e. Au cours du mois du Ramadan, le d\u00e9funt se consacrait \u00e0 l\u2019\u00e9tude du Coran r\u00e9guli\u00e8rement apr\u00e8s la pri\u00e8re d\u2019Asr. Si quelqu\u2019un lui pr\u00e9sentait son cas, il l\u2019\u00e9coutait tout sereinement et lui pr\u00e9sentait la solution. \u00bb Tout habitant de Rabwah en \u00e9tait t\u00e9moin.<\/p>\n Le missionnaire ajoute : \u00ab J\u2019\u00e9tais, \u00e0 une occasion, tr\u00e8s inquiet lors de mes \u00e9tudes \u00e0 la Jamia. Les faits d\u00e9passaient mon entendement et la pri\u00e8re \u00e9tait mon unique solution. Je suis parti rencontrer Mirza Khurshid Saheb dans son bureau. En d\u00e9pit d\u2019\u00eatre tr\u00e8s occup\u00e9, il m\u2019a accueilli dans son bureau. Je lui ai pr\u00e9sent\u00e9 mon cas, dans le seul but qu\u2019il prie pour moi. Ayant tout \u00e9cout\u00e9 , il m\u2019a pos\u00e9 des questions \u00e0 propos de mes soucis. Je ne pensais pas qu\u2019il allait me consacrer autant de temps. Mais il a fait montre d\u2019une grande compassion \u00e0 mon \u00e9gard et m\u2019a consacr\u00e9 du temps. Je me suis senti l\u00e9ger et anim\u00e9 d\u2019un nouvel espoir quand je suis sorti de son bureau. \u00bb<\/p>\n Il incombe ainsi \u00e0 tout responsable d\u2019offrir ce r\u00e9confort \u00e0 autrui.<\/p>\n Le missionnaire Mohammad Afzal ajoute : \u00ab Le d\u00e9funt \u00e9tait la personnification de la bont\u00e9 et de la bienveillance. Un ami m\u2019a racont\u00e9 qu\u2019il apprenait, tout adolescent, \u00e0 conduire une moto. Il dit : J\u2019ai fait une chute dans le jardin ext\u00e9rieur, devant la maison de Mian Khurshid Saheb. Il \u00e9tait en train d\u2019arroser le jardin. J\u2019\u00e9tais tout inquiet et embarrass\u00e9. Premi\u00e8rement j\u2019\u00e9tais en tort, et deuxi\u00e8mement je roulais alors que je n\u2019avais pas l\u2019\u00e2ge de conduire, et de plus je suis tomb\u00e9 devant lui. Une autre personne \u00e0 ma place aurait \u00e9t\u00e9 s\u00e9v\u00e8rement grond\u00e9e, car le jardin avait \u00e9t\u00e9 endommag\u00e9. Mais il \u00e9tait si gentil et doux de nature qu\u2019il se retourna et m\u2019aida \u00e0 me relever, et me demanda si j\u2019\u00e9tais bless\u00e9, en me conseillant gentiment de prendre soin de ma vie. \u00bb<\/p>\n Il se comportait avec amour envers les Missionnaires et les personnes qui ont d\u00e9di\u00e9 leur vie. Malgr\u00e9 le fait qu\u2019il avait une grande connaissance, il \u00e9tait humble et doux, et il mentionnait le fait qu\u2019il avait peu de connaissances. Lors de la premi\u00e8re journ\u00e9e de remise des dipl\u00f4mes de Shahid \u00e0 la Jamia Ahmadiyya, je l\u2019avais nomm\u00e9 comme mon repr\u00e9sentant, et dans son allocution [\u00e0 l\u2019occasion de la c\u00e9r\u00e9monie] de remise des dipl\u00f4mes il a d\u00e9clar\u00e9 aux \u00e9tudiants : \u00ab Toute ma vie durant, j\u2019ai eu l\u2019habitude d\u2019\u00e9couter les paroles des missionnaires et des savants ; comment pourrai-je parler en leur pr\u00e9sence ? \u00bb Ensuite il leur donna beaucoup de conseils, et dit : \u00ab Je n\u2019ajouterai qu\u2019une chose : ce qui est tr\u00e8s important, extr\u00eamement important, c\u2019est d\u2019\u00e9couter les paroles du Calife attentivement, de m\u00e9diter \u00e0 ce propos ; et nous, les responsables de la Jama\u2019at, et vous, qui \u00eates devenus des missionnaires, nous devons tous les mettre en pratique au mieux de nos capacit\u00e9s. Nous devons consid\u00e9rer ces conseils comme tr\u00e8s pr\u00e9cieux, et essayer de notre mieux de les mettre en pratique, et nous devons aussi prier qu\u2019Allah nous permette de le faire. \u00bb<\/p>\n Le missionnaire de Bado-Mali, Masood Saheb \u00e9crit : \u00ab J\u2019ai rencontr\u00e9 Mian Saheb \u00e0 plusieurs reprises, et toutes nos rencontres \u00e9taient emplies de gentillesse. C\u2019\u00e9tait quelqu\u2019un de tr\u00e8s aimant, de tr\u00e8s gentil, et il avait de grandes qualit\u00e9s. Il \u00e9tait la personnification de d\u2019humilit\u00e9 : d\u00e8s que quelqu\u2019un rentrait dans son bureau il se levait pour le saluer et lui serrait la main, m\u00eame si c\u2019\u00e9tait un enfant. D\u00e8s qu\u2019une personne venait le rencontrer, il mettait de c\u00f4t\u00e9 ses t\u00e2ches importantes, et il l\u2019\u00e9coutait avec grande attention, int\u00e9r\u00eat et grande concentration, et il c\u00f4toyait facilement les autres. \u00bb<\/p>\n C\u2019est pour cette raison que tout le monde venait le voir avec leurs probl\u00e8mes respectifs. Tout le monde a \u00e9crit \u00e0 peu pr\u00e8s la m\u00eame chose. Dans son bureau il se comportait de la m\u00eame mani\u00e8re avec tout le monde, peu importe que les gens soient pauvres, riches, qu\u2019ils aient des responsabilit\u00e9s au sein de la Jama\u2019at ou qu\u2019ils soient de simples ahmadis. Il r\u00e9agissait rapidement quand quelqu\u2019un formulait une demande, comme si la personne \u00e9tait quelqu\u2019un d\u2019extr\u00eamement importante.<\/p>\n Docteur Nouri Saheb \u00e9crit : \u00ab Il se pr\u00e9occupait bien plus que les autres des ressentis, des besoins, et des sentiments des gens. \u00bb Il ajoute : \u00ab Je me souviens qu\u2019un patient b\u00e9n\u00e9ficia d\u2019une r\u00e9duction de 50% pour une op\u00e9ration d\u2019angioplastie, et par la suite lorsqu\u2019il a contact\u00e9 le Nazir-e-\u2018Ala<\/em>, il lui fit une remise totale et il me disait souvent : \u00ab Le Calife m\u2019a demand\u00e9 d\u2019aider au mieux les patients dans le besoin, et qu\u2019il est important qu\u2019on mette cela en pratique. \u00bb Il ajoute : \u00ab Lorsqu\u2019il \u00e9tait hospitalis\u00e9, il me demanda de prendre de l\u2019argent \u00e0 son fils et d\u2019acheter des pulls comme cadeau pour tout le staff infirmier et pour les stagiaires. Il valorisait \u00e9norm\u00e9ment le travail des autres. \u00bb<\/p>\n Le docteur Nouri continue : \u00ab Un jour il m\u2019a \u00e9crit : \u00ab Il y a certains ordres de sentiments qu\u2019il est impossible d\u2019exprimer en face-\u00e0-face. C\u2019est ce genre de sentiments que j\u2019\u00e9prouvais \u00e0 votre \u00e9gard lorsque je vous quittais (c\u2019est-\u00e0-dire l\u2019h\u00f4pital). Qu\u2019Allah l\u2019Exalt\u00e9 vous en offre la meilleure r\u00e9compense. \u00bb \u00bb<\/p>\n Ensuite le docteur Nouri \u00e9crit : \u00ab Il avait un amour incommensurable pour l\u2019institution du Califat ; il avait de plus un lien tr\u00e8s particulier avec l\u2019institut Tahir Heart<\/em>. Il me dit : \u00ab Nouri, l\u2019institut Tahir Heart<\/em> est tel un enfant du Calife ; qu\u2019Allah l\u2019Exalt\u00e9 b\u00e9nisse ce souhait du Calife, et fasse que cet endroit devienne v\u00e9ritablement un mod\u00e8le de maison de la gu\u00e9rison <\/em>(Dar-ush-Shifa).\u2019 \u00bb Il d\u00e9clara ensuite \u00e0 Nouri Saheb : \u00ab Je prie quotidiennement qu\u2019Allah concr\u00e9tise tous les souhaits du Calife. \u00bb<\/p>\n Nouri Saheb \u00e9crit : \u00ab Pendant sa maladie, j\u2019\u00e9tablissais son rapport m\u00e9dical\u2026 \u00bb (Nouri Saheb m\u2019envoyait quotidiennement son rapport m\u00e9dical). \u00ab Un jour prenant ma main il me dit d\u2019une voix tr\u00e8s \u00e9mue : N\u2019avons-nous aucune bonne nouvelle \u00e0 envoyer au Calife mis \u00e0 part des comptes-rendus de maladie et de souffrance ? \u00bb<\/p>\n J\u2019ai re\u00e7u des lettres similaires de la part de nombreuses personnes : les gens ont mentionn\u00e9 ses qualit\u00e9s ; tout le monde a mentionn\u00e9 son humilit\u00e9, et sa compassion. Une fois il fit part \u00e0 ma femme de l\u2019amour qu\u2019il portait pour le Califat. Ma femme lui dit : \u00ab Vous priez pour le Calife, mais priez \u00e9galement pour moi et les enfants ! \u00bb Sur ce il r\u00e9pondit : \u00ab Dans mes prosternations d\u00e9di\u00e9es aux pri\u00e8res pour le Calife, je prie \u00e9galement pour sa femme et ses enfants. \u00bb, et il le dit cela d\u2019une voix tremblante d\u2019\u00e9motion.<\/p>\n Il faisait preuve d\u2019un grand degr\u00e9 d\u2019ob\u00e9issance envers l\u2019Amir et les grands responsables. Pendant les jours o\u00f9 le quatri\u00e8me Calife \u00e9tait malade, en l\u2019an 2000, nous \u00e9tions, Mirza Khurshid Ahmad Saheb et moi, ici \u00e0 Londres ; \u00e0 cette \u00e9poque-l\u00e0 j\u2019\u00e9tais Nazir-e-Ala<\/em>. Nous \u00e9tions l\u00e9g\u00e8rement en d\u00e9saccord sur un point, et il m\u2019avait contredit sur un ton un peu sec. Je suis rentr\u00e9 de Londres quelques jours avant lui, je suis parti \u00e0 Rabwah o\u00f9 il m\u2019a rejoint quelques jours plus tard. Il est venu dans mon bureau, et il s\u2019est assis, tr\u00e8s s\u00e9rieux. Il m\u2019a dit : \u00ab Je viens m\u2019excuser ; j\u2019ai commis une tr\u00e8s grande erreur. \u00bb Je lui ai demand\u00e9 : \u00ab De quelle erreur parlez-vous ? Je ne m\u2019en souviens pas. \u00bb Il m\u2019a r\u00e9pondu : \u00ab A Londres, lorsque j\u2019\u00e9tais en d\u00e9saccord avec vous, une petite expression de col\u00e8re pouvait s\u2019entendre dans ma voix, et cela va \u00e0 l\u2019encontre du respect que m\u00e9rite un Amir, et pour cette raison je vous demande pardon, et vous demande de m\u2019excuser. \u00bb Malgr\u00e9 le fait que je r\u00e9p\u00e9tai que ce n\u2019\u00e9tait pas grave, il continua \u00e0 s\u2019excuser. Il \u00e9tait si humble, et si respectueux envers l\u2019Amir.<\/p>\n Lorsqu\u2019il parlait de r\u00e9forme, il mettait d\u2019abord cela en pratique dans son propre foyer. Lorsqu\u2019il s\u2019occupait de la r\u00e9forme des autres, il ne mettait jamais de c\u00f4t\u00e9 la r\u00e9forme de ses propres enfants. Il y a quelques ann\u00e9es de cela, j\u2019avais \u00e9crit une lettre aux membres de la famille du Messie Promis (a.s.) dans laquelle je leur rappelai leurs responsabilit\u00e9s. Je leur avais prodigu\u00e9 des conseils pour corriger des erreurs dont on m\u2019avait fait part. Lorsque j\u2019ai envoy\u00e9 cette lettre au Pakistan, je lui ai demand\u00e9 de r\u00e9unir tous les membres de la famille et de lire ma lettre devant eux. Lorsqu\u2019il a lu cette lettre devant eux, il \u00e9tait tr\u00e8s \u00e9mu et il d\u00e9clara : \u00ab Je tiens \u00e0 \u00e9claircir que mes enfants ne sont pas exempts de ces critiques qui viennent d\u2019\u00eatre mentionn\u00e9es, je les exhorte donc ainsi que leurs enfants, que nous devons faire en sorte d\u2019\u00e9loigner toutes ces faiblesses, et que nous devons essayer d\u2019\u00eatre \u00e0 la hauteur des attentes du Calife \u00e0 notre \u00e9gard. \u00bb<\/p>\n Tel \u00e9tait le degr\u00e9 de sa v\u00e9racit\u00e9 et de sa Taqwa. Qu\u2019Allah permette \u00e0 ses enfants de perp\u00e9tuer ses actions pieuses ; qu\u2019Allah accorde \u00e0 la Jama\u2019at et au Califat Ahmadiyya des personnes aidantes, fid\u00e8les, sinc\u00e8res, et marchant sur la voie de la Taqwa.<\/p>\n Mirza Anas Ahmad Saheb m\u2019a \u00e9crit \u00e0 son sujet. Il est le fils a\u00een\u00e9 du troisi\u00e8me Calife. Il \u00e9crit : \u00ab Toute sa vie le fr\u00e8re Khurshid a servi le mouvement en restant aux pieds du Calife et ce jusqu\u2019\u00e0 son dernier souffle. Qu\u2019Allah exalte son rang, qu\u2019Il accepte ses services, et qu\u2019Il le garde sous l\u2019ombre de ses innombrables gr\u00e2ces et b\u00e9n\u00e9dictions. Il a rempli toutes ses responsabilit\u00e9s. \u00bb<\/p>\n Ce qu\u2019il a \u00e9crit est juste. Il a en effet rempli toutes ses responsabilit\u00e9s. Qu\u2019Allah l\u2019Exalt\u00e9 nous permette \u00e0 tous de remplir \u00e9galement nos responsabilit\u00e9s.<\/p>\n Apr\u00e8s la pri\u00e8re, je vais diriger sa pri\u00e8re en l\u2019absence de sa d\u00e9pouille, Insha Allah.<\/p>\n Dans son sermon du 19 janvier 2018, Sa Saintet\u00e9 le Calife a \u00e9voqu\u00e9 les qualit\u00e9s de Mirza Khurshid Ahmad Saheb, un d\u00e9vou\u00e9 serviteur de la communaut\u00e9 Ahmadiyya.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":462,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[42],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/988"}],"collection":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=988"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/988\/revisions"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media\/462"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=988"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=988"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=988"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
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