{"id":819,"date":"2016-07-28T17:39:12","date_gmt":"2016-07-28T16:39:12","guid":{"rendered":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/bien-etre-physique-et-spirituel-du-musulman\/"},"modified":"2016-07-28T17:39:12","modified_gmt":"2016-07-28T16:39:12","slug":"bien-etre-physique-et-spirituel-du-musulman","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/bien-etre-physique-et-spirituel-du-musulman\/","title":{"rendered":"Bien-\u00eatre physique et spirituel du musulman"},"content":{"rendered":"\n
Hazrat Mousleh Maw\u2019oud relate ici-bas les efforts et les activit\u00e9s du Messie Promis (a.s.) ainsi que [les m\u00e9thodes qu\u2019il utilisait pour] pr\u00e9server sa sant\u00e9 et maintenir sa vivacit\u00e9 physique.<\/p>\n
\u00ab Le Messie Promis (a.s.) n\u2019\u00e9tait point paresseux, dit-il. Il \u00e9tait, au contraire, tr\u00e8s actif et en d\u00e9pit du fait qu\u2019il aimait la solitude, il n\u2019avait pas peur des efforts. Souvent lorsqu\u2019il partait en voyage, il envoyait en avant [son domestique] en lui confiant [les r\u00eanes] du cheval et parcourait entre 32 et 40 kilom\u00e8tres \u00e0 pied pour atteindre sa destination. Voire, il voyageait, dans la plupart des cas, \u00e0 pieds. Il prenait rarement sa monture. Il avait l\u2019habitude de marcher jusqu\u2019\u00e0 tard dans sa vieillesse. Pass\u00e9 l\u2019\u00e2ge de 70 ans, alors qu\u2019il \u00e9tait accabl\u00e9 de maladies graves, il sortait quotidiennement pour prendre de l\u2019air. Il parcourait entre 6 et 8 kilom\u00e8tres, voire une dizaine quotidiennement.<\/p>\n
Avant d\u2019\u00eatre accabl\u00e9 par la vieillesse, il partait, avant la pri\u00e8re du matin, pour sa marche sur la route menant \u00e0 Batala. Il s\u2019arr\u00eatait \u00e0 un village situ\u00e9 \u00e0 environs 9 kilom\u00e8tres de Qadian pour la pri\u00e8re du matin. \u00bb<\/p>\n
C\u2019est l\u00e0 un exemple pour nous, en particulier pour les Waqifine Zindagi<\/em> qui sont au service de la djama\u2019at. En t\u00eate de liste se trouvent les missionnaires : ils doivent avoir l\u2019habitude de faire des exercices ou de faire de la marche afin de se pr\u00e9server en bonne sant\u00e9 et de s\u2019endurcir physiquement.<\/p>\n S\u2019ils ne peuvent faire de la marche par manque de temps ou pour toute autre raison, ils doivent certainement consacrer du temps \u00e0 des exercices physiques. Le corps de certains de nos jeunes missionnaires r\u00e9v\u00e8le qu\u2019ils ne font pas des exercices. Quand on leur questionne \u00e0 ce sujet ils affirment qu\u2019ils faisaient des exercices auparavant mais qu\u2019ils n\u2019en font plus \u00e0 pr\u00e9sent. Aussi important est la t\u00e2che confi\u00e9e \u00e0 nos muballigh<\/em> et morrabi<\/em> (missionnaires) autant doivent-ils faire d\u2019autres exercices physiques r\u00e9guli\u00e8rement afin d\u2019\u00eatre \u00e9nergiques et en bonne sant\u00e9.<\/p>\n Nos missionnaires de l\u2019ext\u00e9rieur se rendent \u00e0 Rabwah pour leur formation apr\u00e8s avoir compl\u00e9t\u00e9 leurs \u00e9tudes. Ils subissent aussi examens m\u00e9dicaux. Le D r<\/sup> Nouri, qui est cardiologue \u00e0 Rabwah, m\u2019a \u00e9crit ceci : \u00ab Par la gr\u00e2ce d\u2019Allah nous avons, en tout point, de bons missionnaires. Or beaucoup parmi eux sont dangereusement en surpoids. Il faudra les conseiller en ce sens. \u00bb<\/p>\n Quand ils sont sur le terrain, ils sont encore plus n\u00e9gligents \u00e0 cet effet. Nos missionnaires, ainsi que nos Waqife-Zindagi<\/em> doivent certainement faire des exercices sous une forme ou une autre. Deuxi\u00e8mement, une nourriture nuisible \u00e0 la sant\u00e9 est ais\u00e9ment disponible en Occident : c\u2019est ce qu\u2019on appelle ici la \u00ab malbouffe \u00bb. Il faudra l\u2019\u00e9viter et \u00eatre vigilant \u00e0 cet \u00e9gard. S\u2019il est seul, le missionnaire doit savoir comment cuisiner. En tout cas, il faut qu\u2019ils soient vigilants concernant leur sant\u00e9.<\/p>\n Je ne me contente pas de vous prodiguer des conseils \u00e0 cet effet. Je fais moi aussi des exercices r\u00e9guli\u00e8rement, par la gr\u00e2ce d\u2019Allah, sur une machine \u00e0 v\u00e9lo ou sur d\u2019autres machines. Dieu m\u2019accorde la possibilit\u00e9 de le faire jusqu\u2019\u00e0 pr\u00e9sent. En tout cas, nous avons besoin de Waqife-Zindagi<\/em> et de missionnaires en bonne sant\u00e9 : ils ne doivent pas \u00eatre n\u00e9gligents et paresseux concernant leur sant\u00e9 afin qu\u2019ils puissent accomplir leur t\u00e2che dans les meilleures conditions.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) nous relate un autre incident concernant le Messie Promis (a.s.). Aujourd\u2019hui nous transmettons notre voix partout \u00e0 travers des haut-parleurs et c\u2019est pour cette raison que nombre d\u2019entre nous n\u2019ont pas l\u2019habitude de parler \u00e0 haute voix, ou peut-\u00eatre qu\u2019on parvient \u00e0 le faire jusqu\u2019\u00e0 un certain seuil. Nos pr\u00e9dicateurs et missionnaires doivent avoir l\u2019habitude de parler d\u2019une voix puissante, car parfois l\u2019on ne dispose pas de syst\u00e8me de sonorisation, en particulier dans les pays pauvres. Dans le pass\u00e9, l\u2019on ne disposait pas de moyen pour porter la voix. De grands efforts \u00e9taient n\u00e9cessaires quand on s\u2019adressait \u00e0 une foule ; c\u2019\u00e9tait l\u00e0 un exercice fort difficile. C\u2019est d\u2019ailleurs la raison pour laquelle les gens s\u2019entra\u00eenaient \u00e0 parler \u00e0 voix haute.<\/p>\n Au quotidien, le Messie Promis (a.s.) conversait d\u2019une voix tr\u00e8s basse. Or, comment parlait-il quand, en accord aux exigences de l\u2019\u00e9poque, il a d\u00fb faire conna\u00eetre au monde les enseignements de l\u2019Islam ? Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) relate \u00e0 ce sujet : \u00ab Le Messie Promis (a.s.) a prononc\u00e9 un discours dans la plus grande salle de Lahore, qui \u00e9tait (ce jour-l\u00e0) bond\u00e9 de monde. La foule \u00e9tait si importante qu\u2019on a d\u00fb ouvrir les portes, voire, on avait plac\u00e9 des tentes \u00e0 l\u2019ext\u00e9rieur : elles \u00e9taient, elles aussi, remplies d\u2019auditeurs. Au d\u00e9but, la voix du Messie Promis (a.s.) \u00e9tait basse comme c\u2019\u00e9tait toujours le cas. Certains faisaient aussi du bruit. Or lorsque le Messie Promis (a.s.) a commenc\u00e9 \u00e0 parler on dirait que quelqu\u2019un jouait de la trompette au ciel et les gens \u00e9taient assis p\u00e9trifi\u00e9s. Avoir une voix puissante est important pour servir la foi. \u00bb<\/p>\n D\u2019aucuns sont, parfois, tr\u00e8s inquiets quant \u00e0 l\u2019instabilit\u00e9 [du niveau] de leur pi\u00e9t\u00e9. Cette condition est fort louable, car cela permet de faire son introspection, de trouver la raison de ce d\u00e9clin dans sa pi\u00e9t\u00e9, dans le d\u00e9sir d\u2019accomplir de bonnes \u0153uvres ou de rendre culte \u00e0 Dieu. [Il importe] de s\u2019inqui\u00e9ter de peur que cet \u00e9tat ne perdure ; [il importe aussi] d\u2019en trouver la solution. En tout cas, cette inqui\u00e9tude est fort louable. Or, parfois, aucun p\u00e9ch\u00e9 [n\u2019est commis], car il y a des hauts et des bas dans le niveau de la vertu.<\/p>\n Un compagnon dit [un jour] au Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) : \u00ab \u00d4 Envoy\u00e9 d\u2019Allah ! Je suis hypocrite ! Ma condition diff\u00e8re quand je suis assis en votre compagnie et quand je m\u2019\u00e9loigne de vous. \u00bb C\u2019est-\u00e0-dire [quand je m\u2019\u00e9loigne de vous] ma ferveur et ma puret\u00e9 de c\u0153ur ne sont plus les m\u00eames que lorsque je suis en votre compagnie. Le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) r\u00e9pondit : \u00ab C\u2019est l\u00e0 le signe d\u2019un croyant. Tu n\u2019es point hypocrite. \u00bb<\/p>\n \u00c9videmment la compagnie du Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) et son pouvoir sanctifiant ont eu de l\u2019effet sur ce compagnon. Ceux qui \u2013 \u00e9tant purs de c\u0153ur \u2013 voulaient s\u2019instruire et renforcer leur lien avec Dieu en profitant de sa compagnie subissaient son influence. Et quand ils s\u2019\u00e9loignaient de lui ils ressentaient que cet effet d\u00e9croissait. Or, ces compagnons nourrissaient la crainte de Dieu au fond de leur c\u0153ur et \u00e9taient sinc\u00e8res : d\u2019o\u00f9 leur peur que cette r\u00e9gression dans leur ferveur ne perdure pour les \u00e9loigner, [au final] de la religion, engendrant de l\u2019hypocrisie ainsi en leur personne. Voil\u00e0 la pens\u00e9e des compagnons. Quand on en prend conscience l\u2019on tente de s\u2019am\u00e9liorer en se consacrant \u00e0 la pri\u00e8re et \u00e0 l\u2019Istighfar<\/em>.<\/p>\n En \u00e9voquant ce sujet Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) a d\u00e9clar\u00e9 dans un endroit : \u00ab Le Messie Promis (a.s.) racontait que certains enfants jouissent d\u2019une bonne sant\u00e9 en raison de la crainte imaginaire de leurs m\u00e8res. D\u00e8s que l\u2019enfant souffre du moindre mal, la m\u00e8re [s\u2019inqui\u00e8te] beaucoup croyant qu\u2019il est gravement [atteint]. Elle le gu\u00e9rit suite \u00e0 l\u2019attention qu\u2019elle lui porte. Or, d\u2019autres m\u00e8res apprennent que leurs enfants sont souffrants quand la maladie s\u2019est aggrav\u00e9e et que la gu\u00e9rison est incertaine.<\/p>\n Le Messie Promis (a.s.) d\u00e9clare : \u00ab L\u2019appr\u00e9hension de la m\u00e8re est tr\u00e8s avantageuse \u00e0 l\u2019enfant. De m\u00eame, appr\u00e9hender le fait que l\u2019on soit [victime] d\u2019une maladie est tr\u00e8s avantageux. Si, \u00e0 titre d\u2019exemple, le niveau de la spiritualit\u00e9, des actes d\u2019adorations ou de l\u2019accomplissement de quelque bonne \u0153uvre baisse et que l\u2019on craint de s\u2019\u00eatre \u00e9loign\u00e9 de Dieu, en ce cas, pareille appr\u00e9hension sera avantageuse. C\u2019est ainsi que l\u2019homme se pr\u00e9pare \u00e0 affronter le danger.<\/p>\n Ceux qui progressent dans la pi\u00e9t\u00e9, tout en respectant les ordres divins, sont inquiets \u00e0 l\u2019instar d\u2019une m\u00e8re : ils ont peur que leurs n\u00e9gligences quant \u00e0 leurs Salats<\/em> et leurs supplications ne soient le r\u00e9sultat de quelque faiblesse ou de quelque p\u00e9ch\u00e9 de leur part. Ils craignent que leurs maladies spirituelles ne soient ingu\u00e9rissables.<\/p>\n Les compagnons du Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) \u00e9taient fort chanceux : quand, apr\u00e8s r\u00e9flexion, ils s\u2019inqui\u00e9taient de leurs conditions, ils partaient en sa compagnie et gu\u00e9rissaient gr\u00e2ce \u00e0 son pouvoir sanctifiant. Or, tout en vivant dans cette inqui\u00e9tude, nous devons nous consacrer constamment \u00e0 nos actes d\u2019adorations, \u00e0 nos pri\u00e8res et \u00e0 l\u2019istighfar<\/em>.<\/p>\n M\u00eame si nous entretenons une crainte [imaginaire], celle-ci est bien meilleure que de l\u2019indiff\u00e9rence de notre part, car en certains cas cette derni\u00e8re [nous] \u00e9loigne de Dieu et nous \u00e9carte peu \u00e0 peu de la religion, nous transformant par la suite en des malades spirituels ingu\u00e9rissables. Ceci exige une grande attention de notre part.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) explique que la joie et la tristesse sont li\u00e9es aux sentiments. \u00c0 titre d\u2019exemple, pour un mariage dans la famille l\u2019on est pr\u00eat \u00e0 s\u2019endetter afin que l\u2019on puisse en tirer de la joie. L\u2019on tentera aussi de faire profiter \u00e0 ses proches [ces moments] d\u2019all\u00e9gresse.<\/p>\n Or, la joie de cette personne, de sa famille et de ses proches, le fait qu\u2019il se donne de la peine ou qu\u2019il s\u2019endette n\u2019auront aucune importance \u00e0 celui qui n\u2019entretient avec lui aucune relation.<\/p>\n De m\u00eame, le deuil frappera la famille dont l\u2019unique gagne-pain est d\u00e9c\u00e9d\u00e9. Or, sa mort ne fera aucune diff\u00e9rence \u00e0 celui qui n\u2019entretient aucune relation avec lui. Des milliers de personnes meurent quotidiennement et nous en recevons les nouvelles : or, nous sommes indiff\u00e9rents aux d\u00e9c\u00e8s des \u00e9trangers. Cependant, nous sommes profond\u00e9ment touch\u00e9s quand un de nos proches d\u00e9c\u00e8de.<\/p>\n D\u2019autres personnes causent de grandes souffrances \u00e0 autrui. Notamment, des brigands cruels, des terroristes : leur mort, loin de peiner certains, est plut\u00f4t source de joie. Cependant leurs proches sont tristes \u00e0 leur d\u00e9c\u00e8s.<\/p>\n Ainsi, une situation est source de joie pour untel et source de tristesse pour un autre. Mais pour beaucoup elle n\u2019engendre ni joie ni tristesse. \u00bb<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) ajoute : \u00ab Le Messie Promis (a.s.) m\u2019a enseign\u00e9 ce sujet dans une seule phrase. Il lisait r\u00e9guli\u00e8rement les journaux\u2026 \u00bb<\/p>\n Ceci est une le\u00e7on pour ceux qui \u0153uvrent en faveur de la foi parmi nous : ils doivent lire les journaux r\u00e9guli\u00e8rement et doivent aussi pr\u00eater attention \u00e0 des nouvelles d\u2019importance mineures.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) continue : \u00ab Un jour de l\u2019an 1907, lors de sa lecture d\u2019un journal, le Messie Promis (a.s.) m\u2019a appel\u00e9 d\u2019une voix qui laissait transpara\u00eetre qu\u2019il y avait urgence. Quand je me suis pr\u00e9sent\u00e9, il m\u2019a lu la nouvelle du d\u00e9c\u00e8s d\u2019une personne dont j\u2019ai oubli\u00e9 le nom. Cela m\u2019a fait rire et je lui ai dit que cela m\u2019\u00e9tait indiff\u00e9rent. \u00bb<\/p>\n Le Messie Promis (a.s.) a dit : \u00ab Le deuil a frapp\u00e9 sa famille et tu dis que cela t\u2019est indiff\u00e9rent ? Quelle en est la raison ? \u00bb<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) a r\u00e9pondu : \u00ab C\u2019est parce que l\u2019on n\u2019est point touch\u00e9 par la tristesse de celui que l\u2019on ne conna\u00eet pas. De m\u00eame, l\u2019on n\u2019est point influenc\u00e9 par ses moments de joie. \u00bb<\/p>\n Le deuxi\u00e8me Calife \u00e9voquait ce sujet lors de la c\u00e9l\u00e9bration du Nikah<\/em> de Mian Abdus Salam, le fils du Premier Calife.<\/p>\n Il a comment\u00e9 : \u00ab Le Premier Calife serait tr\u00e8s content s\u2019il \u00e9tait vivant aujourd\u2019hui. Il aurait beaucoup pri\u00e9 et les autres seraient pouss\u00e9s \u00e0 en faire de m\u00eame. Cet \u00e9v\u00e8nement et ces sentiments feraient na\u00eetre en nos c\u0153urs des \u00e9motions particuli\u00e8res. \u00bb<\/p>\n Ainsi il ne faut pas oublier de prier pour ses bienfaiteurs ainsi que pour leurs enfants : l\u2019on doit \u00eatre touch\u00e9 par leurs moments de joie et de tristesse. Nous devons aussi exprimer notre joie et notre peine pour les membres de la djama\u2019at car celle-ci forme un seul corps. Cette perception na\u00eetra quand nous ressentirons la peine et la joie de chaque membre de la djama\u2019at. C\u2019est cela qui engendrera l\u2019unit\u00e9 au sein de la communaut\u00e9.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) d\u00e9clare dans un endroit : \u00ab Le Premier Calife, qu\u2019Allah soit content de lui, \u00e9prouvait une grande affection pour Abdul Hakim de Patiala, l\u2019apostat, du moins, tant qu\u2019il \u00e9tait toujours ahmadi. D\u2019ailleurs, il \u00e9tait aussi tr\u00e8s proche du Premier Calife, tant et si bien que lorsqu\u2019il renia l\u2019Ahmadiyya, il \u00e9crivit que le Premier Calife \u00e9tait l\u2019unique exemple des compagnons [du Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.)] au sein de la djama\u2019at du Messie Promis (a.s.) et qu\u2019il \u00e9tait le seul a en faire la fiert\u00e9.<\/p>\n Abdul Hakim avait aussi \u00e9crit un commentaire du Saint Coran, en puisant, dans une grande mesure, dans le savoir du Premier Calife. Quand il annon\u00e7a qu\u2019il avait reni\u00e9 l\u2019Ahmadiyya, le Premier Calife, tout inquiet, avait demand\u00e9 \u00e0 ses \u00e9l\u00e8ves d\u2019enlever son commentaire de sa biblioth\u00e8que. \u00ab J\u2019ai peur de m\u2019attirer la col\u00e8re divine en raison [de la pr\u00e9sence] de son Tafsir<\/em>, avait d\u00e9clar\u00e9 le Premier Calife. \u00bb<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) ajoute : \u00ab Or, ce n\u2019\u00e9tait qu\u2019un commentaire du Coran. Mais \u00e9tant donn\u00e9 qu\u2019il s\u2019\u00e9tait attir\u00e9 la col\u00e8re de Dieu et qu\u2019il \u00e9tait devenu un apostat, le Premier Calife avait fait enlever son commentaire de sa biblioth\u00e8que. Et il s\u2019\u00e9tait dit que cet ouvrage rendrait impur ses autres livres. \u00bb<\/p>\n C\u2019est l\u00e0 pour nous un exemple de sens de l\u2019honneur pour la foi et de crainte de Dieu. D\u2019aucuns soul\u00e8vent des objections, \u00e0 titre d\u2019exemple, quand on prend des sanctions ou des mesures [disciplinaires] contre une personne [au sein de la djama\u2019at.] Le concern\u00e9 affirme que la sanction est injuste, qu\u2019untel n\u2019en a pas subi et qu\u2019on lui a accord\u00e9 du soutien. Pareille objection n\u2019est pas chose nouvelle. On en trouve \u00e0 toute \u00e9poque. \u00c9voquant des personnes de cette cat\u00e9gorie, Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) d\u00e9clare : \u00ab Une diff\u00e9rence d\u2019opinions peut, de prime abord, sembler importante. Or, si elle n\u2019engendre pas de troubles, celui qui l\u2019entretient peut se joindre \u00e0 la djama\u2019at. Un autre peut entretenir une diff\u00e9rence d\u2019opinions de moindre importance, mais qui peut causer des troubles. Celui-l\u00e0 doit \u00eatre expuls\u00e9 de la djama\u2019at.<\/p>\n Quelqu\u2019un a demand\u00e9 un jour au Messie Promis (a.s.) : \u00ab Je viens d\u2019abandonner le chiisme. Or, je consid\u00e8re Ali (r.a.) sup\u00e9rieur \u00e0 Abu Bakr (r.a.) et \u00e0 Umar (r.a.), car je suis sous une forte influence du chiisme. Puis-je vous pr\u00eater all\u00e9geance en d\u00e9pit de cette croyance ? \u00bb<\/p>\n Le Messie Promis (a.s.) l\u2019a inform\u00e9 par \u00e9crit qu\u2019il pouvait le faire. Or, dans un autre cas, le Messie Promis (a.s.) a banni quelques individus de Qadian comme punition et il a publi\u00e9 une annonce \u00e0 leur sujet. La raison \u00e9tait qu\u2019ils ne venaient pas pour les cinq pri\u00e8res quotidiennes. Certains d\u2019entre eux fumaient le narguil\u00e9 et passaient leurs temps dans des conversations inutiles.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) demande : \u00ab Qu\u2019est-ce qui est plus grave : consid\u00e9rer Ali (r.a.) sup\u00e9rieur \u00e0 Abou Bakr (r.a.) ou fumer le narguil\u00e9 ? \u00bb Certainement tout le monde dira que consid\u00e9rer Ali (r.a.) sup\u00e9rieur est plus grave. Or, en d\u00e9pit de cette diff\u00e9rence d\u2019opinions majeure, le Messie Promis (a.s.) a permis \u00e0 une personne de lui pr\u00eater all\u00e9geance. Il a ordonn\u00e9 \u00e0 ceux qui fumaient le narguil\u00e9 et qui passaient leurs temps dans des railleries de quitter le centre, en d\u00e9pit du fait qu\u2019il avait fait apporter du [tabac] lors d\u2019une r\u00e9ception.<\/p>\n J\u2019\u00e9tais jeune lorsque Hussain Kami, l\u2019ambassadeur turc a visit\u00e9 Qadian et qu\u2019on a organis\u00e9 un repas en son honneur, dit Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.). Or, je me souviens que feue Maulvi Abdul Karim Saheb disait que ces gens-l\u00e0 fumaient de la cigarette. [L\u2019ambassadeur] sera pein\u00e9 si on ne lui en offrait pas. Le Messie Promis (a.s.) a r\u00e9pondu qu\u2019il n\u2019y avait aucun mal [\u00e0 lui en offrir], car la cigarette n\u2019est pas illicite \u00e0 l\u2019instar de l\u2019alcool. \u00bb<\/p>\n Ainsi le Messie Promis (a.s.) a expuls\u00e9 de sa djama\u2019at une personne qui utilisait [un produit] qui n\u2019\u00e9tait pas interdit \u00e0 l\u2019instar de l\u2019alcool et il a permis \u00e0 celui qui consid\u00e9rait Ali (r.a.) sup\u00e9rieur \u00e0 Abou Bark (r.a.) de lui pr\u00eater all\u00e9geance en d\u00e9pit de sa divergence \u00e0 ce sujet. Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) ajoute : certains faits peuvent \u00eatre gravissimes \u00e9tant donn\u00e9 qu\u2019ils peuvent engendrer temporairement des troubles. Or, ils ne sont pas aussi graves en r\u00e9alit\u00e9. D\u2019autres faits peuvent \u00eatre moins s\u00e9rieux par rapport aux troubles temporaires caus\u00e9s. Cependant ils sont tr\u00e8s graves.<\/p>\n Ainsi l\u2019on ferme parfois les yeux sur un fait grave en raison des troubles passagers [qu\u2019il peut causer] et l\u2019on prend des mesures pour un fait moins s\u00e9rieux. Or, ceux qui critiquent ces mesures n\u2019ont pas recours \u00e0 leur intelligence. Leur but est uniquement de soulever des objections. \u00bb<\/p>\n Certains soutiennent ceux qui ont \u00e9t\u00e9 sanctionn\u00e9s en ignorant la vraie raison derri\u00e8re ces mesures disciplinaires. D\u2019o\u00f9 la raison de ne pas s\u2019immiscer dans ces affaires sans aucune raison ou de ne pas interc\u00e9der en faveur de quiconque. Les coupables sont pardonn\u00e9s quand l\u2019administration le jugera appropri\u00e9.<\/p>\n On trouve, aujourd\u2019hui encore, des gens qui soul\u00e8vent ces critiques. Apr\u00e8s avoir \u00e9t\u00e9 sanctionn\u00e9s pour leurs fautes, au lieu de se reformer, ils critiquent davantage l\u2019administration, ajoutant de surcro\u00eet qu\u2019ils ne changeront pas et que la Nizam-e-djama\u2019at<\/em> doit les accepter en son sein tels qu\u2019ils sont.<\/p>\n Je dois expliquer ici un fait de nouveau. Certes le Messie Promis (a.s.) avait permis que l\u2019on offre [de la cigarette] \u00e0 l\u2019ambassadeur turc : ce n\u2019\u00e9tait pas interdit comme le raconte le r\u00e9cit. Or, le Messie Promis (a.s.) d\u00e9testait l\u2019usage du narguil\u00e9 [et du tabac], exprimant parfois son extr\u00eame d\u00e9go\u00fbt \u00e0 ce sujet.<\/p>\n Mentionnant les m\u00e9thodes \u00e0 utiliser pour le pr\u00eache, Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) d\u00e9clare : \u00ab \u00c0 l\u2019\u00e9poque, le d\u00e9partement de la pr\u00e9dication transmettait le message par la distribution de tracts et de brochures, mais l\u2019on ne peut supporter [financi\u00e8rement] cette m\u00e9thode pendant tr\u00e8s longtemps. Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) ajoute : \u00ab \u00c0 l\u2019\u00e9poque du Messie Promis (as) l\u2019on transmettait le message par le biais d\u2019annonces. Celles-ci \u00e9taient longues de deux \u00e0 quatre pages et elles cr\u00e9aient tout un remous dans le pays. Elles \u00e9taient publi\u00e9es en grand nombre \u00e0 l\u2019\u00e9poque, c\u2019est-\u00e0-dire entre 1000 et 2000 exemplaires, qui \u00e9taient, \u00e0 l\u2019\u00e9poque, un chiffre important. Parfois on publiait m\u00eame jusqu\u2019\u00e0 10 000 exemplaires. Or, \u00e0 pr\u00e9sent notre djama\u2019at est 20 fois plus grande. Il faudra en tirer cinquante mille voire 100 000 exemplaires. Et vous constaterez comment les gens seront attir\u00e9s gr\u00e2ce \u00e0 ces annonces. \u00bb<\/p>\n Par la gr\u00e2ce de Dieu \u00e0 pr\u00e9sent, dans certains endroits l\u2019information est transmise \u00e0 des millions gens. Et l\u2019effet se fait sentir dans d\u2019autres pays. On [m\u2019a] inform\u00e9 qu\u2019un journaliste d\u2019une agence de presse ou d\u2019une cha\u00eene de t\u00e9l\u00e9vision su\u00e9doise a contact\u00e9 notre repr\u00e9sentant aux \u00c9tats-Unis. Il lui a dit qu\u2019il y a un grand int\u00e9r\u00eat \u00e0 propos de l\u2019Islam en Su\u00e8de et qu\u2019il voulait l\u2019interviewer pour en conna\u00eetre davantage. Dieu seul conna\u00eet les raisons v\u00e9ritables derri\u00e8re tout cela. Or, c\u2019est ainsi que [nous sommes] en train d\u2019attirer [leur] attention.<\/p>\n Durant ma tourn\u00e9e le message a \u00e9t\u00e9 transmis \u00e0 plus de 100 000 personnes en Su\u00e8de. Gr\u00e2ce aux annonces, aux reportages et \u00e0 la presse, le message se propage \u00e0 nombre important qu\u2019il difficile d\u2019atteindre gr\u00e2ce \u00e0 la publication de livres et de litt\u00e9ratures.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) ajoute : \u00ab Auparavant, tous les ans, on en publiait une douzaine ; si on le fait deux ou trois fois pendant l\u2019ann\u00e9e, qu\u2019elles soient compos\u00e9es de deux ou quatre pages, qu\u2019on en tire cent ou deux milles exemplaires, il y aura grand remous [dans le pays.] \u00bb<\/p>\n Nous constatons aujourd\u2019hui qu\u2019il y a du bruit quand on en publie \u00e0 des centaines de milliers d\u2019exemplaires. Certains demandent quel est l\u2019avantage de publier des annonces dans les journaux. Cela est avantageux car la djama\u2019at se fait conna\u00eetre gr\u00e2ce \u00e0 leur [grande] circulation. Gr\u00e2ce \u00e0 une information publi\u00e9e dans un journal un seul jour l\u2019on arrive \u00e0 atteindre plus de personnes que l\u2019on aurait pu atteindre tr\u00e8s difficilement par la distribution de la litt\u00e9rature pendant deux mois.<\/p>\n Par la gr\u00e2ce de Dieu, dans beaucoup d\u2019endroits la djama\u2019at est en train de se faire conna\u00eetre gr\u00e2ce aux journaux. Le d\u00e9partement de la presse et des m\u00e9dias est aussi en train de jouer un tr\u00e8s grand r\u00f4le \u00e0 ce sujet. C\u2019est un travail qui se fait \u00e0 grande \u00e9chelle \u00e0 travers le monde. C\u2019est aussi le devoir du d\u00e9partement Tabligh<\/em> de profiter au maximum de cette introduction et de continuer \u00e0 propager le message du v\u00e9ritable Islam. Il ne faut pas que l\u2019on s\u2019arr\u00eate une fois qu\u2019une nouvelle appara\u00eet dans un journal. Le d\u00e9partement de Tabligh<\/em> doit en profiter pour la transmission du message et trouver de nouvelles voies menant \u00e0 celle-ci.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019oud (r.a.) a \u00e9crit un article concernant l\u2019\u00e9ducation des enfants dans lequel il relate une histoire racont\u00e9e par le Messie Promis (a.s.).<\/p>\n Il \u00e9crit : \u00ab Le Messie Promis (a.s.) m\u2019a racont\u00e9 l\u2019histoire ci-dessous apr\u00e8s la pri\u00e8re d\u2019Asr, le 5 septembre 1898. Elle nous enseigne que la confiance en Allah et sa crainte nous font profiter d\u2019un soutien qui d\u00e9passe l\u2019entendement. Le Messie Promis (a.s.) a relat\u00e9 : \u00ab Un saint homme a travers\u00e9 une for\u00eat o\u00f9 s\u00e9vissait un voleur qui d\u00e9troussait tous les voyageurs. Comme \u00e0 l\u2019accoutum\u00e9e, il a tent\u00e9 de le voler. Celui-ci lui a cit\u00e9 [le verset coranique] :<\/p>\n \u0648\u064e\u0641\u0650\u064a \u0627\u0644\u0633\u0651\u064e\u0645\u064e\u0627\u0621\u0650 \u0631\u0650\u0632\u0652\u0642\u064f\u0643\u064f\u0645\u0652 \u0648\u064e\u0645\u064e\u0627 \u062a\u064f\u0648\u0639\u064e\u062f\u064f\u0648\u0646\u064e <\/span><\/p>\n \u00ab Au ciel se trouvent votre subsistance, et aussi ce qui vous est promis\u2026 \u00bb \u00e0 condition que vous soyez pieux.<\/p>\n Il a dit au bandit : \u00ab Ta provision se trouve au ciel, place ta confiance en Dieu et adopte la Taqwa<\/em>. D\u00e9laisse le vol. Dieu pourvoira \u00e0 tes besoins. \u00bb Ces paroles ont touch\u00e9 le brigand : il a laiss\u00e9 le saint homme et a suivi son conseil, tant et si bien, raconte l\u2019histoire, qu\u2019il a fini par consommer de mets succulents dans des r\u00e9cipients d\u2019or et d\u2019argent qu\u2019il jetait hors de sa hutte apr\u00e8s ses repas. Un jour le saint homme est repass\u00e9 par l\u00e0 tout \u00e0 fait par hasard et le voleur, qui \u00e9tait \u00e0 pr\u00e9sent tr\u00e8s vertueux et pieux lui a racont\u00e9 son histoire avant de lui demander : \u00ab Cite-moi un autre verset. \u00bb Et le saint homme a cit\u00e9 le verset suivant :<\/p>\n \u0641\u064e\u0648\u064e\u0631\u064e\u0628\u0651\u0650 \u0627\u0644\u0633\u0651\u064e\u0645\u064e\u0627\u0621\u0650 \u0648\u064e\u0627\u0644\u0652\u0623\u064e\u0631\u0652\u0636\u0650 \u0625\u0650\u0646\u0651\u064e\u0647\u064f \u0644\u064e\u062d\u064e\u0642\u0651\u064c <\/span><\/p>\n \u00c0 savoir : par le Seigneur des cieux et de la Terre, ceci est certainement la v\u00e9rit\u00e9. \u00bb<\/p>\n Ces paroles pures ont eu un tel effet sur lui qu\u2019il a trembl\u00e9 \u00e0 la pens\u00e9e de la grandeur et de la gloire de Dieu et a rendu l\u2019\u00e2me. \u00bb<\/p>\n C\u2019est une histoire que le Messie Promis (a.s.) a racont\u00e9e \u00e0 un enfant de 8-10 ans. Et celui-ci explique \u00e0 d\u2019autres enfants dans son article la richesse que l\u2019on peut acqu\u00e9rir en adoptant la voie de la Taqwa<\/em>. Allah est celui qui pourvoit aux besoins de ceux qui habitent sur terre et dans les cieux : peut-on mettre en doute Son existence ? Il est un Dieu pur qui pourvoit \u00e0 tous nos besoins : c\u2019est Lui qu\u2019il faut craindre, il faut placer sa confiance en Lui et adopter la voie de la vertu. Tel \u00e9tait la condition de ces enfants auxquels le Messie Promis (a.s.) prodiguait des conseils \u00e0 l\u2019\u00e9poque. Or, c\u2019est une le\u00e7on difficile \u00e0 comprendre pour des grands aujourd\u2019hui. L\u2019on doit tenter sans cesse de marcher sur la voie de la Taqwa<\/em> et on doit avoir une certitude in\u00e9branlable que c\u2019est Dieu qui pourvoit \u00e0 nos besoins, c\u2019est Lui qui nous nourrit et qu\u2019il n\u2019y a pas de doute \u00e0 ce sujet. Il est le Dieu pur et vrai. Et c\u2019est Lui que nous devons craindre et c\u2019est Lui que nous devons implorer et c\u2019est devant Lui que nous devons nous prosterner. Nous devons placer notre confiance en Lui. Voil\u00e0 [la voie de] la vertu que doit suivre le musulman. Il faut y porter foi et agir en cons\u00e9quence.<\/p>\n Ainsi cette le\u00e7on est plus importante aux grands qu\u2019aux petits. [En particulier] en ces jours o\u00f9 nous ne cessons d\u2019oublier ces conseils : d\u2019ailleurs certains, parfois, s\u2019\u00e9loignent de la voie de la Taqwa<\/em>. Au lieu de placer leur confiance en Dieu, ils se fient aux hommes. Qu\u2019ils sachent que c\u2019est en Dieu que l\u2019on doit placer sa confiance. Qu\u2019Allah fasse que nous puissions tous faire na\u00eetre en nous la Taqwa<\/em>.<\/p>\n Apr\u00e8s la pri\u00e8re, je dirigerai deux pri\u00e8res fun\u00e9railles. La premi\u00e8re est celle de Al-Haaj Dr<\/sup> Idrees Bangoura, premier vice Amir [de la djama\u2019at] de la Sierra Leone. Il est d\u00e9c\u00e9d\u00e9 le 3 mai 2016 apr\u00e8s une courte maladie. \u00c0 Allah nous appartenons et c\u2019est vers Lui que nous retournerons. Il accepta l\u2019Ahmadiyya durant ses \u00e9tudes \u00e0 Bo, une ville sierra-l\u00e9onaise. En 1966, il fit partie des membres de la Majlis-e-Amila et servit sous diverses capacit\u00e9s jusqu\u2019\u00e0 la fin de ses jours. Il fut longtemps Amir adjoint. Il \u00e9tait un missionnaire accompli. Beaucoup de gens ont accept\u00e9 l\u2019Ahmadiyya gr\u00e2ce \u00e0 lui. Malgr\u00e9 le fait que la mosqu\u00e9e \u00e9tait \u00e9loign\u00e9e de sa demeure, il y venait tous les jours pour les pri\u00e8res de Fajr<\/em>, de Maghrib<\/em> et d\u2019Isha<\/em>. Il consacrait son jour de cong\u00e9 \u00e0 la mosqu\u00e9e du matin jusqu\u2019\u00e0 la pri\u00e8re d\u2019Asr et passait son temps \u00e0 lire le Coran et \u00e0 accomplir des Nawafils<\/em>. Il \u00e9tait tr\u00e8s r\u00e9gulier dans ses pri\u00e8res du vendredi et \u00e9coutait r\u00e9guli\u00e8rement le sermon du Calife sur MTA. Il lisait tout le temps les livres du Messie Promis (as).<\/p>\n Il venait en aide \u00e0 toute personne en n\u00e9cessit\u00e9. Le d\u00e9funt \u00e9tait m\u00e9decin de profession, mais avait d\u00e9di\u00e9, tout de m\u00eame, une partie de sa vie \u00e0 la communaut\u00e9. M. Aqeel Ahmad, missionnaire r\u00e9gional de Bo, \u00e9crit qu\u2019\u00e0 chaque fois qu\u2019il n\u2019avait les fonds n\u00e9cessaires pour aider les d\u00e9munis, il les envoyait chez le d\u00e9funt m\u00e9decin. Jamais personne n\u2019est retourn\u00e9 les mains vides de chez lui. Le d\u00e9funt \u00e9tait tr\u00e8s bienveillant et aimable. Il \u00e9tait tr\u00e8s attentif quand il traitait les personnes d\u00e9di\u00e9es. Il leur offrait les m\u00e9dicaments qui \u00e9taient disponibles chez lui et leur demandait de prier pour lui. Il traitait les pauvres gratuitement et payait lui-m\u00eame leurs frais de transport. Il a op\u00e9r\u00e9 gratuitement la hernie de nombreux patients. Et lorsqu\u2019il ne pouvait plus pratiquer, il emmenait les malades \u00e0 l\u2019h\u00f4pital et payait leurs frais.<\/p>\n Al-Haaj Dr<\/sup> Chekkhu Tamou, un autre d\u00e9vou\u00e9 ahmadi, a eu la chance de faire la bai\u2019ah <\/em>gr\u00e2ce au d\u00e9funt,.<\/em> Celui-ci a offert en cadeau un terrain \u00e0 la djama\u2019at. Lorsque le Dr<\/sup> Bangora a appris que ce dernier l\u2019a devanc\u00e9 en sacrifice, apr\u00e8s \u00eatre venu apr\u00e8s lui, il a aussit\u00f4t achet\u00e9 un terrain au milieu de la ville et l\u2019a offert \u00e0 la communaut\u00e9. Il a aussi offert 35 millions de leones pour la construction d\u2019une mosqu\u00e9e. Le d\u00e9funt avait un amour profond pour la communaut\u00e9 et priait humblement pour les Califes. Il \u00e9tait un Mousi et participait dans d\u2019autres fonds financiers.<\/p>\n Ce sont des gens qui habitent dans des contr\u00e9es lointaines : lorsqu\u2019ils acceptent le message ils ne cessent de progresser par la gr\u00e2ce d\u2019Allah. Qu\u2019Allah accorde au d\u00e9funt un haut rang au paradis et qu\u2019Il maintienne l\u2019Ahmadiyya au sein de sa descendance et qu\u2019Il lui accorde la possibilit\u00e9 d\u2019\u00eatre toujours fid\u00e8le \u00e0 l\u2019Ahmadiyya.<\/p>\n La deuxi\u00e8me pri\u00e8re fun\u00e9raire est celle de Mme<\/sup> Mansourah Begum, \u00e9pouse de Mr. Khalid Saifullah Khan, vice-pr\u00e9sident de la djama\u2019at de l\u2019Australie. Elle est d\u00e9c\u00e9d\u00e9e le 21 juillet 2016 en Australie. \u00c0 Allah nous appartenons et c\u2019est vers Lui que nous retournerons. Elle \u00e9tait r\u00e9guli\u00e8re dans ses Salat et dans la pri\u00e8re de Tahajjud<\/em>. Elle avait un grand sens de l\u2019honneur pour la djama\u2019at et un amour profond pour le Califat. Elle \u00e9tait pieuse. M\u00eame admise \u00e0 l\u2019h\u00f4pital, elle se souciait de la Salat. A la fin de ses jours elle commen\u00e7ait \u00e0 oublier les paroles de la pri\u00e8re en raison de sa maladie. Elle demandait \u00e0 son mari de les lui r\u00e9p\u00e9ter et priait avec lui. Elle a servi en tant que Pr\u00e9sidente de la Lajnah de l\u2019Australie et de la Libye.<\/p>\n Elle a aussi servi au Pakistan \u00e0 diff\u00e9rents niveaux [au sein de la djama\u2019at] \u00e0 Lahore. Elle aimait le Coran et le lisait tout le temps : elle l\u2019a aussi enseign\u00e9 \u00e0 des enfants non ahmadi. Elle \u00e9tait Mousie<\/em> et contribuait r\u00e9guli\u00e8rement dans les fonds avec grands soucis. Elle avait d\u00e9j\u00e0 pay\u00e9 sa partie Hissa Jaidad<\/em> et Hissa Amad<\/em> jusqu\u2019en juillet 2016.<\/p>\n Elle laisse derri\u00e8re elle son mari, deux gar\u00e7ons et trois filles. Tous sont au service de la religion d\u2019une mani\u00e8re ou d\u2019une autre. Umar Khalid Saheb, un de ces fils, habite au Royaume-Uni et il est le pr\u00e9sident d\u2019une branche de la djama\u2019at \u00e0 Londres. Un autre est le secr\u00e9taire Waqf-e-Jadid <\/em>en Australie. Qu\u2019Allah \u00e9l\u00e8ve le rang de la d\u00e9funte au paradis, qu\u2019Il soit gracieux et mis\u00e9ricordieux envers elle. Qu\u2019Il fasse que ses descendants soient aussi fid\u00e8les envers la Jama\u2019at.<\/p>\n Sa Saintet\u00e9 le Calife a \u00e9voqu\u00e9, dans son sermon du 22 juillet 2016, les moyens pour s’assurer le bien-\u00eatre physique et spirituel en tant que musulman \u00e0 la lumi\u00e8re des conseils du deuxi\u00e8me Calife de l’Ahmadiyya.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":462,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[39],"tags":[67,147],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/819"}],"collection":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=819"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/819\/revisions"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media\/462"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=819"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=819"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=819"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
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