En ce monde nombre de personnes \u00e9noncent une profusion de propos futiles. D\u2019aucuns, dans leurs plaisanteries, prof\u00e8rent des paroles pu\u00e9riles \u00e0 l\u2019\u00e9gard d\u2019autrui, engendrant ainsi disputes et probl\u00e8mes.<\/p>\n
Lors des rencontres on dit des choses insignifiantes, on parle pour ne rien dire, on \u00e9nonce, parfois, des sarcasmes qui blessent autrui, on prof\u00e8re des paroles qui ne sont d\u2019aucuns avantages pour personne. En somme, on se contente de perdre son temps.<\/p>\n
[Le terme arabe] \u0644\u063a\u0648 <\/span> (L<\/em>aghw) <\/em>signifie des conversations vaines, parler sans r\u00e9fl\u00e9chir ou \u00e9noncer des sottises. Dans le Saint Coran, Allah enjoint aux croyants d\u2019\u00e9viter les futilit\u00e9s. Le R\u00e9formateur Promis (r.a.) a cit\u00e9, \u00e0 cet effet, un exemple que pr\u00e9sentait le Messie Promis (a.s.).<\/p>\n [Le Coran affirme] :<\/p>\n \u0648\u064e\u0625\u0650\u0630\u064e\u0627 \u0645\u064e\u0631\u0651\u064f\u0648\u0627 \u0628\u0650\u0627\u0644\u0644\u0651\u064e\u063a\u0652\u0648\u0650 \u0645\u064e\u0631\u0651\u064f\u0648\u0627 \u0643\u0650\u0631\u064e\u0627\u0645\u064b\u0627 <\/span><\/p>\n Une des distinctions du croyant est qu\u2019il passe son chemin lorsqu\u2019il voit quelque chose de futile. Il est un exemple tr\u00e8s triste qui concerne, certes, les femmes, mais qui s\u2019applique aussi aux hommes d\u2019aujourd\u2019hui. \u00c0 titre d\u2019exemple, une femme demandera \u00e0 une autre sans aucune raison : \u00ab Combien as-tu achet\u00e9 ce v\u00eatement ? O\u00f9 as-tu achet\u00e9 ces bijoux ? \u00bb Pareils propos ne sont qu\u2019insignifiances et mondanit\u00e9s. Ils ne comportent aucun avantage. Parfois cela laisse une impression n\u00e9gative sur celle qui est assise \u00e0 c\u00f4t\u00e9. Celle qui pose ces questions n\u2019est pas satisfaite tant qu\u2019elle n\u2019a pas su toute l\u2019histoire [de l\u2019autre].<\/p>\n Le Messie Promis (a.s.) racontait qu\u2019une femme avait acquis une belle bague en or. Lass\u00e9e [que personne n\u2019en avait fait les \u00e9loges], elle mit un jour le feu \u00e0 sa maison. On lui demanda : \u00ab As-tu pu sauver quelque chose ? \u00bb \u00ab Il ne me reste que cette bague \u00bb, r\u00e9pondit-elle. Une autre lui demanda : \u00ab Quand l\u2019as-tu achet\u00e9e ? Elle est tr\u00e8s belle ! \u00bb La malheureuse r\u00e9pliqua : \u00ab Si tu m\u2019avais pos\u00e9 la question plus t\u00f4t ma maison ne serait pas en cendres ! \u00bb<\/p>\n Pareille habitude ne se limite pas qu\u2019\u00e0 des femmes d\u2019une certaine cat\u00e9gorie : on la voit aussi chez les hommes. Ils posent des questions sans aucune raison. Apr\u00e8s avoir \u00e9nonc\u00e9 \u00ab Assalamoalaikum \u00bb, ils demandent : \u00ab D\u2019o\u00f9 \u00eates-vous venu ? O\u00f9 partez-vous ? Quel est votre salaire ? \u00bb Mais est-ce que tout cela le concerne ?<\/p>\n Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) d\u00e9clare : \u00ab Aucun Anglais ne demandera \u00e0 son compatriote : \u00ab O\u00f9 travailles-tu ? Quelles sont les \u00e9tudes que tu as faites ? Quel est ton salaire ? \u00bb Il ne tentera gu\u00e8re de fouiller [dans la vie de l\u2019autre].<\/p>\n Le terme \u0644\u063a\u0648<\/span> (L<\/em>aghw) <\/em>ne s\u2019applique pas \u00e0 ce qui est nuisible, mais \u00e0 tout ce qui est superficiel. Selon le Messie Promis (a.s.) il s\u2019agit de \u00ab commettre une action exempte d\u2019effet n\u00e9faste particulier. \u00bb<\/p>\n La conversation du croyant doit toujours \u00eatre utile, exempte de futilit\u00e9s. Or, on constate que nombre de personnes tombent dans ces frivolit\u00e9s.<\/p>\n Je citerai, \u00e0 pr\u00e9sent, des r\u00e9cits qui comportent des le\u00e7ons que le R\u00e9formateur Promis [et deuxi\u00e8me Calife] a mentionn\u00e9s dans diff\u00e9rents endroits. Il d\u00e9clare : \u00ab Le Messie Promis (a.s.) racontait la blague suivante. Un \u00e9boueur passait un jour \u00e0 Lahore. Il \u00e9tait d\u2019un village voisin. Or, il y avait de l\u2019\u00e9moi dans toute la ville : hindous et musulmans, hommes et femmes tout le monde pleurait. Il en demanda la raison et on lui r\u00e9pondit que le roi Ranjit Singh avait rendu l\u2019\u00e2me.<\/p>\n Certes certains souverains avaient mauvaise r\u00e9putation au cours du r\u00e8gne des Sikhs. Or, la paix r\u00e9gnait quand le roi Ranjit Singh \u00e9tait au pouvoir, disait le Messie Promis (a.s.). D\u2019ailleurs, dans une grande mesure, il avait mis fin au chaos qui secouait le pays. Les r\u00e9cits des exactions commisses par des Sikhs sur des musulmans dataient d\u2019un autre temps. Le pays, \u00e0 l\u2019\u00e9poque, \u00e9tait divis\u00e9 en une multitude d\u2019\u00c9tats : il y avait des pillages, des tueries et de la destruction. Ranjit Singh, quant \u00e0 lui, fit de son mieux pour \u00e9tablir la paix et il traitait plut\u00f4t bien les musulmans. Certains de ses ministres \u00e9taient m\u00eame des musulmans.<\/p>\n Le p\u00e8re du Messie Promis (a.s.), c\u2019est-\u00e0-dire notre grand-p\u00e8re, dit le deuxi\u00e8me Calife, faisait partie de ses g\u00e9n\u00e9raux. D\u2019autres musulmans occupaient des postes importants dans son gouvernement.<\/p>\n Etant t\u00e9moin de la paix qui r\u00e9gnait dans le pays au cours de son r\u00e8gne et se rappelant le chaos qui l\u2019avait pr\u00e9c\u00e9d\u00e9, tout le monde \u00e9tait triste de son d\u00e9c\u00e8s.<\/p>\n Quand on informa l\u2019\u00e9boueur que Ranjit Singh \u00e9tait mort, tout surpris il demanda : \u00ab Pourquoi les gens sont-ils aussi tristes ? Des gens comme mon p\u00e8re sont aussi d\u00e9c\u00e9d\u00e9s. Qui est Ranjit Singh [pour que l\u2019on s\u2019attriste autant sur son sort] ? \u00bb<\/p>\n Le Messie Promis (a.s.) disait : \u00ab L\u2019objet important est celui qui a de la valeur aux yeux de l\u2019int\u00e9ress\u00e9. \u00bb Le p\u00e8re de l\u2019\u00e9boueur l\u2019avait bien trait\u00e9, c\u2019est pour cette raison qu\u2019il l\u2019aimait. Certes, des centaines de milliers de personnes avaient profit\u00e9 des bienfaisances du Roi Ranjit Singh, mais \u00e9tant donn\u00e9 que l\u2019\u00e9boueur n\u2019en faisait pas partie, et qu\u2019\u00e0 ses yeux la paix qui r\u00e9gnait dans le pays n\u2019avait pas grande importance face \u00e0 ses avantages personnels, c\u2019est pour cette raison que son p\u00e8re avait plus d\u2019importance. \u00ab Lui \u00e9tant mort, il m\u2019importe peu que Ranjit Singh ne soit plus de ce monde \u00bb, s\u2019est dit l\u2019\u00e9boueur.<\/p>\n En ce monde, certaines choses insignifiantes ont de l\u2019importance en raison de leur n\u00e9cessit\u00e9. L\u2019homme rejette certains objets importants en raison de son savoir d\u00e9fectueux. [\u00c0 titre d\u2019exemple], si l\u2019on place un diamant pr\u00e9cieux entre les mains d\u2019un enfant, il n\u2019en accordera aucune importance. Ainsi, il incombe au croyant de cr\u00e9er sa valeur par son comportement et sa conduite, sa mani\u00e8re d\u2019aider autrui et de lui accorder des faveurs. Sa valeur ne doit pas \u00eatre limit\u00e9e \u00e0 un cercle restreint : seuls ses proches ne doivent pas pleurer son d\u00e9part. Il doit avoir de la valeur dans la soci\u00e9t\u00e9 o\u00f9 il habite.<\/p>\n Chacun \u00e9volue dans son cercle respectif : si un Ahmadi a une bonne renomm\u00e9e, cela ne se limitera pas \u00e0 sa personne. Il fera aussi la renomm\u00e9e de la djama\u2019at et ouvrira ainsi la voie pour le Tabligh<\/em>. Si un ahmadi exerce une influence positive autour de lui, le monde conna\u00eetra la r\u00e9alit\u00e9 de l\u2019Islam tout en sachant que seuls ces pr\u00e9ceptes pourront \u00e9tablir une paix durable.<\/p>\n Ainsi, l\u2019ignorance d\u2019autrui doit nous pousser \u00e0 fournir cette connaissance. Nous devons accomplir un effort concert\u00e9 en ce sens.<\/p>\n D\u2019aucuns, en consentant \u00e0 des sacrifices insignifiants, croient avoir accompli de grandes \u0153uvres. D\u2019autres, sans en consentir \u00e0 aucun, croient avoir fait de grands sacrifices ou avoir accord\u00e9 de grandes faveurs.<\/p>\n Le Messie Promis (a.s.) racontait \u00e0 ce sujet que quelqu\u2019un convia une connaissance \u00e0 un d\u00eener et tenta de lui offrir le meilleur repas.<\/p>\n Lorsque l\u2019invit\u00e9 prenait cong\u00e9, l\u2019h\u00f4te s\u2019excusa aupr\u00e8s de lui : \u00ab Ma femme est malade, j\u2019avais d\u2019autres contraintes. Je n\u2019ai pas pu vous offrir un repas digne de vous. J\u2019esp\u00e8re que vous me pardonnerez. \u00bb<\/p>\n L\u2019invit\u00e9 r\u00e9pliqua : \u00ab Je connais la raison de cette excuse. Tu veux tout simplement que je fasse tes \u00e9loges et que j\u2019accepte tes faveurs. Or, ne nourris pas cet espoir. Accepte plut\u00f4t les faveurs que je t\u2019ai accord\u00e9es. \u00bb<\/p>\n L\u2019h\u00f4te r\u00e9pondit : \u00ab Je n\u2019avais pas l\u2019intention de faire \u00e9talage de mes faveurs. Je suis sinc\u00e8rement embarrass\u00e9. Je n\u2019ai pas pu vous servir de meilleur repas. Par contre, si vous m\u2019avez accord\u00e9 quelque faveur, veuillez bien m\u2019en informer. Je vous serai infiniment reconnaissant. \u00bb<\/p>\n L\u2019invit\u00e9 r\u00e9pliqua : \u00ab Je connais tes d\u00e9sirs. Sache que tu m\u2019as offert un repas et rien de plus. Quel bienfait m\u2019as-tu accord\u00e9 ? Quant \u00e0 moi je t\u2019ai accord\u00e9 une grande faveur. Regarde le salon o\u00f9 tu m\u2019avais accueilli. Il s\u2019y trouve des objets de grande valeur. Quand tu es parti prendre le repas, j\u2019aurai pu tout mettre \u00e0 feu. Si je l\u2019avais fait, est-ce qu\u2019il en restera un seul objet ? Or, je ne l\u2019ai pas fait. N\u2019est ce pas-l\u00e0 une grande faveur que je t\u2019ai accord\u00e9e ? \u00bb<\/p>\n L\u2019h\u00f4te r\u00e9pondit : \u00ab C\u2019est certainement une tr\u00e8s grande gr\u00e2ce de votre part. Je vous remercie de ne pas avoir incendi\u00e9 ma maison. \u00bb<\/p>\n Ainsi, il existe ceux qui, au lieu de reconna\u00eetre les gr\u00e2ces de leur bienfaiteur et de le remercier, croient \u00e0 tort, qu\u2019ils leur ont accord\u00e9 une grande faveur. Le croyant doit \u00eatre reconnaissant envers Son v\u00e9ritable bienfaiteur et \u00eatre point ingrat \u00e0 l\u2019instar de cet invit\u00e9.<\/p>\n Hazrat Mousley Maw\u2019oud (r.a.) a prodigu\u00e9 un conseil aux missionnaires en citant une histoire rapport\u00e9e par le Messie Promis (a.s.). Il y avait un roi qui \u00e9tait le fervent disciple d\u2019un ma\u00eetre spirituel, ou Pir<\/em> [comme on le nomme dans le sous-continent indien]. Il disait \u00e0 son ministre de rencontrer ce dernier. \u00c9tant donn\u00e9 que le ministre connaissait [le statut] v\u00e9ritable de ce \u00ab ma\u00eetre spirituel \u00bb, il repoussait les invitations du roi, jusqu\u2019au jour o\u00f9 il fut contraint de l\u2019accompagner. Le ma\u00eetre spirituel dit au souverain : \u00ab Mon cher roi ! Servir la foi est une \u0153uvre fort louable. Le roi Alexandre avait rendu de fiers services \u00e0 l\u2019Islam et il jouit d\u2019une grande renomm\u00e9e jusqu\u2019aujourd\u2019hui. \u00bb<\/p>\n C\u2019est un r\u00e9cit que j\u2019avais cit\u00e9 dans le pass\u00e9 dans un autre contexte.<\/p>\n En entendant cela le ministre s\u2019exclama : \u00ab Votre Excellence ! Votre ma\u00eetre que voici est \u00e0 la fois l\u2019ami de Dieu et un grand historien ! Le roi Alexandre a v\u00e9cu avant l\u2019av\u00e8nement de l\u2019Islam. Votre ma\u00eetre a fabriqu\u00e9 une toute nouvelle histoire. \u00bb Le roi, d\u00e9go\u00fbt\u00e9, abandonna le pr\u00e9tendu saint homme.<\/p>\n \u00c0 la lumi\u00e8re de ce r\u00e9cit, le Messie Promis (a.s.) expliquait ceci : \u00ab Il est tr\u00e8s important de respecter les convenances d\u2019une rencontre, sinon l\u2019on sera m\u00e9pris\u00e9 aux yeux des autres. Si, \u00e0 titre d\u2019exemple, lors d\u2019un conseil, un grand savant s\u2019allonge devant tout le monde, personne n\u2019accordera la moindre importance \u00e0 son \u00e9rudition. Les gens auront une mauvaise impression de sa personne. Ainsi il incombe \u00e0 un missionnaire de conna\u00eetre la g\u00e9ographie, l\u2019histoire, le calcul, la m\u00e9decine, la civilit\u00e9 dans le langage, le savoir-vivre lors des r\u00e9unions, autant que les ma\u00eetrisent les hommes distingu\u00e9s de ladite rencontre. Cela n\u2019est point une t\u00e2che difficile : il suffit d\u2019un peu d\u2019efforts. Pour ce faire, il faudra \u00e9tudier tous les ouvrages \u00e9l\u00e9mentaires qui traitent de ces sujets.<\/p>\n Aujourd\u2019hui d\u2019aucuns interrogent nos missionnaires sur l\u2019actualit\u00e9. Parfois ils n\u2019en sont pas au courant \u00e9tant donn\u00e9 qu\u2019ils ne lisent pas les journaux ou n\u2019\u00e9coutent pas souvent les informations. Ils font mauvaise impression sur les gens de ce monde \u00e9tant donn\u00e9 qu\u2019ils ne ma\u00eetrisent pas \u00e0 fond certains sujets. On re\u00e7oit des dol\u00e9ances \u00e0 cet \u00e9gard de certains endroits. D\u2019o\u00f9 la raison de ma\u00eetriser les th\u00e8mes de l\u2019actualit\u00e9 ainsi que le sujet trait\u00e9 dans une r\u00e9union.<\/p>\n Le Messie Promis (a.s.) racontait qu\u2019un individu partagea ses biens entre ses deux fils. Le cadet partit tr\u00e8s loin et gaspilla l\u2019argent confi\u00e9 par son p\u00e8re dans une vie de d\u00e9bauche. Sans le sou, il finit comme domestique chez quelqu\u2019un. Il se dit : \u00ab Mon p\u00e8re a beaucoup d\u2019employ\u00e9s et ils mangent tous \u00e0 sati\u00e9t\u00e9. Quant \u00e0 moi, je suis en train de mourir de faim ici en d\u00e9pit de travailler. Pourquoi ne pas demander \u00e0 mon p\u00e8re de m\u2019employer ?<\/p>\n Il partit retrouver son p\u00e8re. Celui-ci tr\u00e8s content de le revoir, le prit dans ses bras. Il ordonna ses employ\u00e9s : \u00ab \u00c9gorgez un veau tout gras pour un festin [en honneur \u00e0 mon fils]. \u00bb Le deuxi\u00e8me fils avait, quant \u00e0 lui, bien plac\u00e9 l\u2019argent de son p\u00e8re. Il \u00e9tait tr\u00e8s m\u00e9content de cette situation : son fr\u00e8re avait tout dilapid\u00e9 et recevait, de surcro\u00eet, un accueil des plus chaleureux. Il se plaignit \u00e0 son p\u00e8re : \u00ab Je suis \u00e0 ton service depuis tant d\u2019ann\u00e9es. Je ne t\u2019ai jamais d\u00e9sob\u00e9i ? Or, jamais tu m\u2019as offert ne serait-ce qu\u2019un agneau pour un festin avec mes amis. Quand ton fils, qui a dilapid\u00e9 tes biens dans le plaisir, est retourn\u00e9 tu as \u00e9gorg\u00e9 un veau bien nourri en son honneur ! \u00bb<\/p>\n Le p\u00e8re r\u00e9pondit : \u00ab Tu es toujours en ma compagnie. Tout ce que je poss\u00e8de t\u2019appartient. Nous nous r\u00e9jouissons du retour de ton fr\u00e8re pour la simple raison qu\u2019il a repris vie apr\u00e8s avoir connu la mort. Il \u00e9tait perdu et [nous] l\u2019avons retrouv\u00e9. \u00bb Allah acceptera certainement le repentir de celui qui retourne vers Lui apr\u00e8s avoir commis un m\u00e9fait, celui qui se prosterne devant Lui, admet ses fautes, fait montre de ses remords. D\u2019ailleurs, il lui accordera plus de gr\u00e2ce qu\u2019auparavant. Un croyant doit adopter les attributs divins. Tout en souhaitant qu\u2019il soit [bien] trait\u00e9 par Allah, le croyant doit aussi adopter les attributs de Dieu s\u2019il constate que son fr\u00e8re fautif demande pardon sinc\u00e8rement et s\u2019il admet ses fautes. En ce cas, il faudra le gracier, prier qu\u2019Allah soit cl\u00e9ment et indulgent envers nous tous.<\/p>\n La conduite de l\u2019homme doit \u00eatre irr\u00e9prochable en toute situation : il ne faut pas qu\u2019il se penche tant\u00f4t dans une direction et tant\u00f4t dans une autre.<\/p>\n Un jour un roi mangea de l\u2019aubergine qu\u2019il trouva tr\u00e8s succulente. Il en fit mention dans sa cour. Un de ses favoris fit les \u00e9loges de l\u2019aubergine en ces termes : \u00ab Voyez sa belle forme. Sa t\u00eate ressemble \u00e0 celle d\u2019un d\u00e9vot portant un turban vert. Elle porte des v\u00eatements couleur indigo \u00e0 faire p\u00e2lir le bleu du ciel. Elle pend sur sa plante \u00e0 l\u2019instar d\u2019un prince dans une balan\u00e7oire. \u00bb<\/p>\n Il ne cessa de faire les \u00e9loges de ce l\u00e9gume \u00e9voquant toutes ses vertus th\u00e9rapeutiques. Ses propos attis\u00e8rent l\u2019app\u00e9tit du roi qui en mangea pendant quelques jours. Or, l\u2019aubergine ayant un effet r\u00e9chauffant, le roi en tomba malade. Il d\u00e9clara un jour : \u00ab L\u2019aubergine est tr\u00e8s mauvaise. \u00bb Et le m\u00eame favori commen\u00e7a \u00e0 d\u00e9crier ce l\u00e9gume. \u00ab Voyez son visage sombre, d\u00e9clama-t-il. Elle a les pieds bleus et ressemble \u00e0 un pendu [sur l\u2019\u00e9chafaud]. Peut-il y avoir d\u2019image plus mauvais ? \u00bb<\/p>\n Toute chose comporte des aspects n\u00e9gatifs et positifs, d\u00e9clare le Messie Promis (a.s.). Et le favori \u00e9voqua tous les effets n\u00e9fastes que peut avoir l\u2019aubergine sur la sant\u00e9. Quelqu\u2019un dans l\u2019assistance lui demanda : \u00ab Hier tu faisais les \u00e9loges de l\u2019aubergine et aujourd\u2019hui tu \u00e9voques ses d\u00e9fauts. Dis au moins la v\u00e9rit\u00e9 ! \u00bb<\/p>\n Le favori r\u00e9pondit : \u00ab Je suis l\u2019employ\u00e9 du roi et pas celui de l\u2019aubergine ! \u00bb<\/p>\n C\u2019est ce que nous constatons aujourd\u2019hui dans le monde musulman : nous devons tirer le\u00e7on de leur situation. D\u2019entre tous, les musulmans doivent poss\u00e9der le meilleur caract\u00e8re et la meilleure conduite. Or, nous constatons tout le contraire. Loin de se cramponner \u00e0 la v\u00e9rit\u00e9, les leaders ou les populations musulmans sont l\u00e0 pour courtiser autrui et ne cherchent que leurs avantages. La v\u00e9rit\u00e9 signifie former son opinion apr\u00e8s avoir distingu\u00e9 le vrai du faux et de pr\u00e9senter son opinion conform\u00e9ment \u00e0 la situation.<\/p>\n La relation nourrie avec Dieu offre la vraie solution aux difficult\u00e9s ; d\u2019ailleurs elle grandit gr\u00e2ce \u00e0 la Taqwa. Nous affirmons avoir accept\u00e9 le Messie Promis (a.s.), ceci exige que nous calquions notre vie sur les v\u00e9ritables enseignements de l\u2019Islam. Pour ce faire il nous incombe de regarder dans la direction de Dieu en toute situation et de maintenir notre relation avec Lui. Notre succ\u00e8s ne d\u00e9pendra jamais des moyens terrestres. Si nous engendrons en nous la Taqwa <\/em>et la crainte divine nous remporterons du succ\u00e8s. Ce faisant les anges aplaniront la voie devant nous, Insha Allah<\/em>. Il nous incombe d\u2019engendrer en nous la Taqwa <\/em>et de renforcer notre relation avec Dieu.<\/p>\n Nos relations en ce monde ont des avantages. Or, notre lien avec Dieu comporte des centaines de milliers d\u2019avantages. Je cite ici une histoire racont\u00e9e par le Messie Promis (a.s.).<\/p>\n Quelqu\u2019un, qui partait en voyage, confia en d\u00e9p\u00f4t une somme importante au juge de sa ville. Apr\u00e8s son retour, il lui r\u00e9clama sa bourse mais juge feignit l\u2019ignorance affirmant que l\u2019autre ne lui avait rien confi\u00e9. \u00ab De quelle somme parles-tu ? Combien m\u2019avais-tu confi\u00e9 ? Quand m\u2019avais-tu confi\u00e9 cela ? \u00bb, lui demanda le juge. Le voyageur n\u2019avait rien consign\u00e9 en \u00e9crit, se disant que la personne du juge suffisait comme garantie. Mais celui-ci d\u00e9clara qu\u2019il devait produire un re\u00e7u ou pr\u00e9senter un t\u00e9moin pour attester ses affirmations. En fin de compte le voyageur plaida son cas dans la cour du roi. \u00c9tant donn\u00e9 qu\u2019il n\u2019avait pas de preuve \u00e0 sa disposition, le roi d\u00e9clara qu\u2019il ne pourrait rien entreprendre contre le juge. Il lui pr\u00e9senta cependant la solution suivante : \u00ab Je sortirai en ville tel jour. Tiens-toi \u00e0 c\u00f4t\u00e9 du juge. Tous les notables seront pr\u00e9sents pour m\u2019accueillir dans la rue. Je m\u2019approcherai de toi et je converserai avec toi comme si tu \u00e9tais mon ami. Tu devras en faire de m\u00eame. N\u2019aie pas peur de moi. Je te demanderai de tes nouvelles, du fait que je ne t\u2019ai pas vu depuis fort longtemps. Tu m\u2019informeras que tu \u00e9tais parti en voyage et qu\u2019\u00e0 ton retour il eut un diff\u00e9rend financier. Je te dirai, devant le juge, que tu aurais d\u00fb m\u2019en informer. \u00bb<\/p>\n Le jour convenu le plaignant suivit [\u00e0 la lettre] le conseil du roi. Quand ce dernier le quitta, le juge vint le voir et lui dit : \u00ab Tu \u00e9tais venu me voir il n\u2019y a pas longtemps et tu mentionnais une somme que tu m\u2019aurais confi\u00e9e. Je suis vieux et j\u2019ai une mauvaise m\u00e9moire. Donne-moi quelques indices afin que je puisse m\u2019en souvenir. \u00bb<\/p>\n L\u2019autre lui r\u00e9p\u00e9ta les m\u00eames d\u00e9tails qu\u2019il lui avait pr\u00e9sent\u00e9s auparavant. Le juge l\u00e2cha sur-le-champ : \u00ab Oui ! Oui ! Je me souviens de ta bourse. Elle est avec moi. Viens prendre ton argent ! \u00bb<\/p>\n Apr\u00e8s avoir cont\u00e9 cette histoire, le Messie Promis (a.s.) explique : \u00ab Pourquoi craindre l\u2019hostilit\u00e9 des gens de ce monde ? Les coups d\u2019une \u00e9p\u00e9e et les balles peuvent toucher les plus grands g\u00e9n\u00e9raux du monde. Or, tout cela appartient \u00e0 notre Seigneur. S\u2019Il d\u00e9clare : \u00ab Ne lancez pas d\u2019attaques dans cette direction, qui pourra contrer son d\u00e9cret ? \u00bb<\/p>\n L\u2019homme doit se lier d\u2019amiti\u00e9 avec Dieu ; il doit L\u2019aimer. La peur, le fait de mourir ou de tuer ne peuvent l\u2019affecter. Pour son progr\u00e8s, l\u2019homme doit se vouer dans la voie divine et suivre sa direction.<\/p>\n Le Messie Promis (a.s.) nous explique que le v\u00e9ritable croyant ressemble \u00e0 un ami sinc\u00e8re. Le fils d\u2019un homme riche avait pris pour amis quelques jeunes bons \u00e0 rien. Le p\u00e8re conseilla son fils : \u00ab Ils ne sont point sinc\u00e8res envers toi. Ils tournent autour de toi par avidit\u00e9 et ne te sont pas fid\u00e8les. \u00bb<\/p>\n Le fils r\u00e9pondit : \u00ab Peut-\u00eatre que vous n\u2019avez jamais eu d\u2019amis sinc\u00e8res au cours de votre vie. D\u2019o\u00f9 la raison de cette opinion \u00e0 l\u2019\u00e9gard de tout le monde. Mes amis me sont tr\u00e8s fid\u00e8les et sont pr\u00eats \u00e0 sacrifier leurs vies pour moi.<\/p>\n Le p\u00e8re expliqua : \u00ab Il est tr\u00e8s difficile de trouver un ami sinc\u00e8re. Au cours de ma vie tout enti\u00e8re j\u2019en ai trouv\u00e9 qu\u2019un seul. \u00bb Or son fils s\u2019ent\u00eata.<\/p>\n Un jour il demanda \u00e0 son p\u00e8re de l\u2019argent. Celui-ci r\u00e9pondit : \u00ab Je n\u2019ai pas d\u2019argent. Vas-en demander \u00e0 tes amis. Je n\u2019ai rien pour l\u2019instant. \u00bb<\/p>\n Le p\u00e8re voulait en fait cr\u00e9er une situation pour \u00e9prouver les amis de son fils. Quand ils surent la r\u00e9ponse de son p\u00e8re, ils cess\u00e8rent le rencontrer.<\/p>\n Las de ne plus voir ses amis, un jour le jeune partit les chercher \u00e0 la maison. Quand il frappait \u00e0 leurs portes on lui r\u00e9pondait qu\u2019ils \u00e9taient sortis, malades ou qu\u2019ils ne pourraient le rencontrer. Il tenta de le joindre pendant toute la journ\u00e9e, mais aucun de ses amis ne vint \u00e0 sa rencontre. Il retourna [d\u00e9piter] \u00e0 la maison le soir. Son p\u00e8re lui demanda : \u00ab Dis-moi si tes amis t\u2019ont aid\u00e9 ? \u00bb<\/p>\n Son fils r\u00e9pondit : \u00ab Ils sont tous des v\u00e9reux et ont pr\u00e9sent\u00e9 des pr\u00e9textes. \u00bb<\/p>\n Le p\u00e8re commenta : \u00ab Ne t\u2019avais-je pas averti qu\u2019ils ne te sont pas fid\u00e8les. C\u2019est bien que tu en as fait l\u2019exp\u00e9rience. Viens, je vais te faire rencontrer mon ami. \u00bb<\/p>\n Le p\u00e8re et le fils partirent \u00e0 la rencontre d\u2019un soldat chez lui \u00e0 la maison. Ils frapp\u00e8rent \u00e0 sa porte. Quelqu\u2019un r\u00e9pondit : \u00ab Je viens. \u00bb Or, personne n\u2019ouvrit pour un long moment. Le jeune, quant \u00e0 lui, avait plusieurs id\u00e9es qui lui traversaient la t\u00eate.<\/p>\n Il commenta : \u00ab Mon p\u00e8re ! On dirait que votre ami ressemble aux miens. \u00bb<\/p>\n Son p\u00e8re r\u00e9pondit : \u00ab Nous allons attendre quelques moments. \u00bb<\/p>\n L\u2019ami en question ouvrit enfin. Il avait son \u00e9p\u00e9e qui lui pendait au cou, dans une main une bourse et de l\u2019autre il avait pris le bras de sa femme. Il d\u00e9clara : \u00ab Excusez-moi pour l\u2019attente. Je n\u2019ai pas pu vous ouvrir sur-le-champ. Quand vous avez frapp\u00e9 je me suis dit qu\u2019il doit s\u2019agir d\u2019une urgence \u00e9tant donn\u00e9 que vous vous \u00eates d\u00e9plac\u00e9 en personne et que vous n\u2019avez pas envoy\u00e9 un de vos domestiques. J\u2019ai voulu ouvrir la porte. Or, je me suis dit qu\u2019il se peut qu\u2019un malheur vous ait frapp\u00e9 et je n\u2019avais que ces trois possessions : mon \u00e9p\u00e9e, cette bourse qui renferme mes \u00e9conomies d\u2019une ann\u00e9e, soit quelques centaines de roupies et ma femme qui est \u00e0 votre service, au cas o\u00f9 il y aurait quelque difficult\u00e9 chez vous \u00e0 la maison. Je suis en retard pour la simple raison que ma bourse \u00e9tait enterr\u00e9e quelque part et cela m\u2019a pris du temps pour la d\u00e9terrer.<\/p>\n Je me suis dit qu\u2019il se peut qu\u2019un malheur vous ait frapp\u00e9 et que vous ayez besoin de quelqu\u2019un de fort. C\u2019est pour cette raison que j\u2019ai pris mon \u00e9p\u00e9e. Je suis pr\u00eat \u00e0 offrir ma vie si n\u00e9cessaire. Je me suis ensuite dit que certes vous \u00eates riche, mais il se peut qu\u2019un malheur vous ait frapp\u00e9 et que vous ayez perdu tous vos biens. J\u2019ai pris ma bourse en me disant que je pourrais vous aider avec le peu que je poss\u00e8de. Il se peut que quelqu\u2019un soit souffrant chez vous, je me suis dit. C\u2019est pour cette raison que j\u2019ai pris ma femme afin qu\u2019elle puisse vous servir.<\/p>\n L\u2019homme riche d\u00e9clara : \u00ab Mon ami je n\u2019ai besoin d\u2019aucune aide, aucun malheur ne m\u2019a frapp\u00e9. Je suis tout simplement venu donner une le\u00e7on \u00e0 mon fils. \u00bb<\/p>\n Le Messie Promis (a.s.) dit : \u00ab Voil\u00e0 une amiti\u00e9 sinc\u00e8re. Or, l\u2019homme doit \u00e9tabli un lien d\u2019amiti\u00e9 encore plus sinc\u00e8re \u00e0 l\u2019\u00e9gard de Dieu, de sorte qu\u2019il soit pr\u00eat \u00e0 sacrifier sa vie, ses biens, et tout ce qu\u2019il poss\u00e8de. A l\u2019instar d\u2019un ami qui parfois accepte le souhait de son compagnon et des fois impose le sien, il incombe \u00e0 l\u2019homme de consentir \u00e0 des sacrifices dans la voie de Dieu, le c\u0153ur sinc\u00e8re et avec conviction.<\/p>\n Allah accepte nombre de nos d\u00e9sirs. Matin et soir nous profitons des faveurs qu\u2019Il nous a octroy\u00e9es. Nous utilisons les choses qu\u2019Il a mises \u00e0 notre disposition pour notre confort. De quel droit profitons-nous d\u2019autant de faveurs ? Dieu comble nos nombreux d\u00e9sirs. Or, s\u2019Il n\u2019exauce pas un des souhaits de l\u2019homme, celui-ci entretien des doutes \u00e0 Son propos. Une relation sinc\u00e8re stipule que l\u2019on soit constant dans cette relation dans le bonheur comme dans le malheur.<\/p>\n Ceux qui ne respectent pas toutes les exigences de la Salat doivent accomplir leur analyse de conscience. D\u2019aucuns oublient qu\u2019ils ont pu s\u2019\u00e9tablir dans les pays occidentaux et en avoir la citoyennet\u00e9 en raison de leur appartenance \u00e0 l\u2019Ahmadiyya. Oubliant qu\u2019ils doivent plus que jamais se pr\u00e9senter pour servir la djama\u2019at, ils osent m\u00eame la critiquer. Pareilles gens ne sont ni des v\u00e9ritables adorateurs de Dieu, ni fid\u00e8les envers Lui.<\/p>\n L\u2019on doit prouver sa fid\u00e9lit\u00e9 dans le malheur comme dans le bonheur, tout comme l\u2019a affirm\u00e9 le Messie Promis (a.s.) et l\u2019on doit atteindre le plus haut niveau dans ce domaine. Il faut \u00eatre \u00e0 tout jamais pr\u00eat \u00e0 se sacrifier sur le seuil d\u2019Allah.<\/p>\n Comment ce r\u00e9cit de ses amis sinc\u00e8res s\u2019applique-t-il aux proph\u00e8tes de Dieu et Ses serviteurs. Le deuxi\u00e8me Calife nous a pr\u00e9sent\u00e9 cela d\u2019une tr\u00e8s belle mani\u00e8re et en des termes tr\u00e8s int\u00e9ressants.<\/p>\n Il d\u00e9clare : \u00ab Lorsqu\u2019il est question d\u2019amour on n\u2019exige pas de preuve. On proclame son ob\u00e9issance et l\u2019on r\u00e9fl\u00e9chit ensuite sur la mani\u00e8re de suivre ce commandement. Telle est la condition des proph\u00e8tes de Dieu.<\/p>\n Quand ils sont r\u00e9cipiendaires de la parole divine pour la premi\u00e8re fois ils sont emplis d\u2019un tel amour pour Dieu qu\u2019ils n\u2019exigent aucune preuve. Quand ils entendent l\u2019appel de Dieu ils ne disent pas : \u00ab \u00d4 Mon Seigneur, est-ce que Tu te moques de moi ? Comment moi qui suis-je aussi faible pourrais-je accomplir cette t\u00e2che des plus immenses ? \u00bb<\/p>\n Au contraire ils annoncent : \u00ab Oui mon Seigneur ! J\u2019accepte ! \u00bb Ils entament leur \u0153uvre et r\u00e9fl\u00e9chissent sur les moyens pour l\u2019accomplir. Voil\u00e0 comment avait agi le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.). Voil\u00e0 ce que le Messie Promis (a.s.) a fait au cours de cette nuit. Dieu lui a dit : \u00ab L\u00e8ve-toi et guide le monde. \u00bb Il s\u2019est lev\u00e9 sur-le-champ et il a r\u00e9fl\u00e9chi sur la mani\u00e8re d\u2019accomplir cette \u0153uvre.<\/p>\n Le deuxi\u00e8me Calife d\u00e9clare : \u00ab Cinquante ans de cela (c\u2019est-\u00e0-dire environs 127 ans si nous comptons \u00e0 partir de 2016), il fut cette nuit obscure, la plus efficace en termes de choix avenirs pour le monde. C\u2019\u00e9tait la premi\u00e8re nuit qui allait augurer un nouveau monde,. Imaginons cette nuit et certainement nos c\u0153urs ressentiront cette joie d\u2019une toute autre mani\u00e8re. Combien d\u2019entre nous se demandent quel est cet instant qui leur a offert ce moment de joie ? Quelle est cette demi-seconde qui leur a accord\u00e9 ce moment de joie ? Apr\u00e8s quelle nuit ont-ils connu cette p\u00e9riode de succ\u00e8s ? Nombre de personnes ont attendu le Messie Promis (a.s.) et ont quitt\u00e9 ce monde sans le rencontrer. Or, ceux qui l\u2019ont accept\u00e9 se disent que le jour de joie, d\u2019all\u00e9gresse, de succ\u00e8s, de triomphe est le r\u00e9sultat de ce moment et de cette nuit lorsqu\u2019un homme solitaire, m\u00e9pris\u00e9 de tous et priv\u00e9 de tous les moyens du monde, a re\u00e7u ce message de Dieu : \u00ab L\u00e8ve-toi et guide le monde. \u00bb Il a r\u00e9pondu : \u00ab Je suis pr\u00e9sent mon Seigneur. \u00bb<\/p>\n Voil\u00e0 la fid\u00e9lit\u00e9 et l\u2019amour sinc\u00e8re que Dieu a exauc\u00e9s. Dieu lui a accord\u00e9 Sa faveur et Sa gr\u00e2ce. La gloire d\u2019Allah ne permet pas qu\u2019Il rie ou qu\u2019Il pleure. Or, on en fait mention lorsqu\u2019on parle d\u2019amour. \u00c0 titre d\u2019exemple, les hadiths disent que lorsqu\u2019un compagnon a accueilli chez lui un invit\u00e9, Allah \u00e9tait ravi et avait ri de son sens de l\u2019hospitalit\u00e9 \u00e0 son \u00e9gard.<\/p>\n Or, si Dieu pouvait rire ou pleurer [Il l\u2019aurait fait] au moment o\u00f9 il a dit au Messie Promis (a.s.) que \u00ab Je t\u2019ai choisi pour la r\u00e9forme du monde. \u00bb Le Messie Promis (a.s.) s\u2019est mis debout sur-le-champ et il ne s\u2019est m\u00eame pas demand\u00e9 s\u2019il pouvait accomplir cette \u0153uvre.<\/p>\n Si Dieu pouvait pleurer, Il l\u2019aurait fait \u00e0 cet instant. S\u2019il pouvait rire, il l\u2019aurait fait aussi. Il aurait ri en raison de la d\u00e9claration [apparemment] ridicule de celui qui, faible et ch\u00e9tif, s\u2019est mis debout pour combattre le monde. Il aura ri en raison de l\u2019amour de cette \u00e2me solitaire \u00e0 Son \u00e9gard. C\u2019est l\u00e0 la vraie amiti\u00e9 qui a plu \u00e0 Dieu ; d\u2019ailleurs c\u2019est cette amiti\u00e9-l\u00e0 qui est utile en ce monde.<\/p>\n <\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Dans son sermon du 26 f\u00e9vrier, Sa Saintet\u00e9 le Calife nous explique, \u00e0 la lumi\u00e8re des r\u00e9cits et conseils du Messie Promis (a.s.), comment se lier d’amiti\u00e9 avec Allah le Tout-Puissant et le Cr\u00e9ateur des univers.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":584,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[39],"tags":[136,103],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/772"}],"collection":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=772"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/772\/revisions"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media\/584"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=772"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=772"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=772"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
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