{"id":77,"date":"2009-11-10T16:55:30","date_gmt":"2009-11-10T16:55:30","guid":{"rendered":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/mirza-ghulam-ahmad-biographie-messie-promis-imam-mahdi\/"},"modified":"2021-04-01T14:07:51","modified_gmt":"2021-04-01T13:07:51","slug":"mirza-ghulam-ahmad-biographie-messie-promis-imam-mahdi","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/mirza-ghulam-ahmad-biographie-messie-promis-imam-mahdi\/","title":{"rendered":"Biographie de Hadrat Mirza Ghulam Ahmad – Le Messie Promis et Imam Al-Mahdi"},"content":{"rendered":"

Origine de sa famille<\/h3>\n

En 1526, Babur, un Mogol de descendance persane, \u00e9tablit en Inde un gouvernement musulman. Il fut le fondateur de la grande dynastie mongole qui r\u00e9gna sur l’Inde jusqu’\u00e0 la r\u00e9volte de 1857.<\/p>\n

Des nobles d’origine persane, venus avec Babur, s’\u00e9tablirent ainsi en Inde. Parmi eux, il y avait un certain Mirza Hadi Baig qui, accompagn\u00e9 de sa suite, s’\u00e9tablit \u00e0 100 kilom\u00e8tres environ \u00e0 l’est de Lahore, dans la plaine fertile du Pendjab. Cet endroit fut appel\u00e9 \u00ab\u00a0Islampour\u00a0\u00bb par les immigrants. La famille, tr\u00e8s loyale envers le gouvernement central, avait \u00e9t\u00e9 r\u00e9compens\u00e9e g\u00e9n\u00e9reusement par des dons de terre, de titres et de postes importants. Outre l’allocation de revenus provenant de plusieurs centaines de villages, l’Empereur l’avait aussi investi de pouvoir judiciaire. Le village fut alors connu sous le nom de \u00ab\u00a0Islampour Qazi\u00a0\u00bb (Islampour du Juge). Au cours des ann\u00e9es, on finit par oublier le premier nom pour ne retenir que le deuxi\u00e8me, d\u2019un usage quotidien. Bient\u00f4t, au lieu de Qazi, on le pronon\u00e7a Qadi et finalement Qadian, qui est le nom actuel.<\/p>\n

Trois si\u00e8cles plus tard, \u00e0 la suite du d\u00e9clin des Mogols, les provinces \u00e9loign\u00e9es \u00e9chapp\u00e8rent au contr\u00f4le du gouvernement central et des seigneurs de guerre saisirent l’occasion pour s\u2019emparer des biens de l’Empire et cr\u00e9er la terreur et le d\u00e9sordre dans la r\u00e9gion. C\u2019est pendant cette p\u00e9riode qu’un groupe de Sikhs dirig\u00e9 par Jessa Singh assi\u00e9gea et pilla le village de Qadian et la famille fut ruin\u00e9e. En1834-35, Ranjit Singh rendit Qadian et cinq autres villages \u00e0 Mirza Ghulam Murtaza, le chef de famille. Le contr\u00f4le des Sikhs prit fin en 1849 avec l’annexion du Pendjab par les Britanniques.<\/p>\n

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La jeunesse de Mirza Ghulam Ahmad<\/h3>\n

Mirza Ghulam Ahmad est n\u00e9 le 13 F\u00e9vrier 1835, dans la maison de Mirza Ghulam Murtaza. Il passa ses jeunes ann\u00e9es \u00e0 \u00e9tudier les langues classiques et la litt\u00e9rature islamique. Son progr\u00e8s de l’enfance \u00e0 l’adolescence fut marqu\u00e9 par une d\u00e9votion intense \u00e0 Dieu. Il poursuivit ses \u00e9tudes religieuses avec beaucoup d\u2019enthousiasme, passant la plupart de son temps dans la pri\u00e8re et la m\u00e9ditation. Sa d\u00e9votion et sa pr\u00e9f\u00e9rence pour les \u00e9tudes th\u00e9ologiques au d\u00e9triment des affaires courantes \u00e9taient un v\u00e9ritable souci pour son p\u00e8re. Ce dernier passait en effet une grande partie de son temps dans les tribunaux afin d\u2019essayer de r\u00e9cup\u00e9rer les biens de sa famille. De telles d\u00e9marches demandaient beaucoup de temps et de pers\u00e9v\u00e9rance et il esp\u00e9rait qu’Ahmad prendrait un jour la rel\u00e8ve. Malheureusement pour lui, Mirza Ghulam Murtaza d\u00fb se rendre \u00e0 l\u2019\u00e9vidence que son fils, Mirza Ghulam Ahmad n’\u00e9tait pas int\u00e9ress\u00e9 par les affaires de ce monde.<\/p>\n

Mirza Ghulam Ahmad \u00e0 Sialkot<\/h3>\n

Voyant la situation financi\u00e8re de la famille se d\u00e9t\u00e9riorer par les proc\u00e8s successifs, le p\u00e8re d’Ahmad lui conseilla de travailler. En 1863, pour faire plaisir \u00e0 son p\u00e8re, Ahmad accepta un poste au tribunal du district de Sialkot, une ancienne cit\u00e9 au bord de la vall\u00e9e du Cachemire. \u00c0 Sialkot, le terrain \u00e9tait particuli\u00e8rement fertile pour les activit\u00e9s missionnaires \u00e9vang\u00e9liques, et c\u2019\u00e9tait probablement la volont\u00e9 divine que le futur Messie devait y demeurer quelque temps, afin d’y \u00eatre confront\u00e9 aux activit\u00e9s et dogmes chr\u00e9tiens. Ainsi, au cours d\u2019entretiens et de discussions avec des membres du clerg\u00e9 il eu l\u2019occasion de d\u00e9battre et mettre en \u00e9vidence les erreurs de leurs doctrines. Ses paroles pieuses et ses mani\u00e8res respectueuses et simples lui valurent l\u2019amiti\u00e9 de plusieurs chr\u00e9tiens, dont le R\u00e9v\u00e9rend Butler qui avait beaucoup de respect pour lui et appr\u00e9ciait ses visites et discussions amicales. Cependant, durant toute cette p\u00e9riode Mirza Ghulam Ahmad continua de mener une vie de reclus consacr\u00e9e \u00e0 la pri\u00e8re.<\/p>\n

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Les chr\u00e9tiens et les arya samajistes attaquent l’Islam.<\/h3>\n

Les nombreuses conversions de musulmans au christianisme alarmaient consid\u00e9rablement les leaders musulmans. Le clerg\u00e9 chr\u00e9tien, pouss\u00e9 par ses succ\u00e8s et son z\u00e8le religieux, lan\u00e7a de virulentes attaques contre le Proph\u00e8te Muhammad (p.s.s.l) et l\u2019Islam. Les th\u00e9ologiens musulmans, ignorant les beaut\u00e9s de leur propre religion, ne purent pr\u00e9senter les arguments et apporter les r\u00e9ponses pour r\u00e9sister et combattre ces attaques. Ainsi, c\u2019est dans l\u2019ignorance la plus totale que les masses musulmanes embrass\u00e8rent le christianisme. L’Arya Samaj, une nouvelle branche de la religion hindoue, menait elle aussi une propagande tr\u00e8s virulente contre l’Islam et son fondateur. Les musulmans \u00e9taient devenus la cible principale d\u2019attaques incessantes venant de toutes les directions et leurs adversaires se r\u00e9jouissaient de leur totale impuissance.<\/p>\n

Mirza Ghulam Ahmad d\u00e9fend l’Islam<\/h3>\n

Ahmad \u00e9tait tr\u00e8s afflig\u00e9 par l’\u00e9tat pitoyable des musulmans. Il consid\u00e9ra que son premier devoir \u00e9tait de d\u00e9fendre l’Islam contre les attaques de ses adversaires et il \u00e9crivit \u00e0 cet effet plusieurs articles dans la presse. En 1864, il eut la vision grandiose d’une rencontre avec le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.). Mirza Ghulam Ahmad vit qu’il tenait dans la main un livre qu\u2019il avait lui-m\u00eame \u00e9crit\u00a0; quand le Saint Proph\u00e8te le lui prit, le livre se transforma en un fruit d\u00e9licieux, qui fut ensuite coup\u00e9 et distribu\u00e9, il en sortait du miel en abondance.<\/p>\n

En 1880, les musulmans purent se r\u00e9jouir. Le r\u00eave fut accompli quand Mirza Ghulam Ahmad \u00e9crivit son c\u00e9l\u00e8bre livre Barahin-i-Ahmadivya, qui r\u00e9tablit d\u00e9finitivement la supr\u00e9matie de l’Islam sur toutes les autres religions. Dans ce livre, qui restera jusqu’\u00e0 la fin des temps un chef-d\u2019\u0153uvre incomparable, il y exposa les excellences du Saint Coran, la v\u00e9racit\u00e9 du Proph\u00e8te Muhammad (p.s.s.l) et les enseignements parfaits de l’Islam. Il offrit m\u00eame une r\u00e9compense \u00e0 celui qui r\u00e9futerait ses arguments. Cette \u0153uvre in\u00e9galable, conduisit m\u00eame les musulmans de l\u2019\u00e9poque \u00e0 d\u00e9clarer que Mirza Ghulam Ahmad \u00e9tait le R\u00e9formateur de l\u2019\u00e9poque. Mohammad Hussain, un \u00e9minent leader musulman de Batala, f\u00e9licita Mirza Ghulam Ahmad pour son travail magnifique en faisant un commentaire approfondi du livre. De nombreux autres dignitaires de l’Islam firent des commentaires excellents et rendirent hommage \u00e0 l’auteur pour son admirable expos\u00e9 sur l’Islam.<\/p>\n

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Le mariage de Mirza Ghulam Ahmad<\/h3>\n

\u00c0 l’\u00e2ge de seize ans, Ahmad \u00e9pousa Mirza Jamiat Beg, la fille de son oncle maternel, et il eut d’elle deux fils. Malheureusement, pouss\u00e9e par ses parents, elle se joignit \u00e0 ceux qui s\u2019opposaient \u00e0 son mari. \u00c0 plusieurs reprises, Ahmad la mit en garde, mais ses conseils rest\u00e8rent vains. Ahmad d\u00fb se s\u00e9parer d’elle et par la suite \u00e9pousa Nusrat Jehan Begum, la fille de Mir Nasir Nawab, qui appartenait \u00e0 une noble famille de Delhi. Le mariage fut c\u00e9l\u00e9br\u00e9 dans une grande simplicit\u00e9 et la mari\u00e9e s’adapta vite \u00e0 son nouvel environnement. Ce lien sacr\u00e9 dura jusqu’\u00e0 la fin et elle devint la m\u00e8re d’une famille illustre.<\/p>\n

La mort de son p\u00e8re<\/h3>\n

En 1876, Mirza Ghulam Ahmad se trouvait \u00e0 Lahore lorsqu\u2019il eut un r\u00eave sur la mort de son p\u00e8re. Il se rendit imm\u00e9diatement \u00e0 Qadian et apprit que celui-ci avait la dysenterie. Le lendemain matin, Ahmad eut la r\u00e9v\u00e9lation que son p\u00e8re d\u00e9c\u00e8derait apr\u00e8s le coucher du soleil. La pens\u00e9e de perdre bient\u00f4t son p\u00e8re le tourmentait et le peinait. Une autre pens\u00e9e traversa son esprit pr\u00e9occup\u00e9: avec la mort de son p\u00e8re, d’importantes sources de revenus cesseraient et la famille serait d\u00e9pourvue de ressources. \u00c0 ce moment pr\u00e9cis, il eut cette r\u00e9v\u00e9lation\u00a0: \u00ab\u00a0Dieu ne suffit-il pas \u00e0 Son Serviteur\u00a0?\u00a0\u00bb Ces mots r\u00e9confortants l’assur\u00e8rent que Dieu viendrait \u00e0 son secours et qu’il devait mettre sa confiance exclusivement en Lui. Ghulam Murtaza mourut ce m\u00eame jour, apr\u00e8s le coucher du soleil, selon la r\u00e9v\u00e9lation re\u00e7ue par son fils.<\/p>\n

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Voyage \u00e0 Houshiarpour<\/h3>\n

En janvier 1886, \u00e0 la suite d’une r\u00e9v\u00e9lation divine, Mirza Ghulam Ahmad se rendit \u00e0 Houshiarpour, une petite ville du Pendjab. Trois de ses fid\u00e8les l’accompagnaient. Tandis qu’ils traversaient la rivi\u00e8re sur un vieux bateau, Mirza Ghulam Ahmad fit remarquer que la compagnie d’une personne sainte ressemblait \u00e0 la travers\u00e9e d\u2019une rivi\u00e8re\u00a0; on peut atteindre l’autre rive sain et sauf mais on peut aussi se noyer en route et \u00eatre \u00e0 jamais perdu spirituellement.<\/p>\n

Cette remarque proph\u00e9tique fut accomplie lorsque Fateh Khan, l’un de ces trois compagnons, abandonna Mirza Ghulam Ahmad un peut plus tard et fut ainsi perdu spirituellement. \u00c0 Houshiarpour, Ahmad entreprit de se retirer pour je\u00fbner pendant quarante jours afin de se consacrer exclusivement \u00e0 la pri\u00e8re. Il eut cette r\u00e9v\u00e9lation\u00a0: \u00ab\u00a0B\u00e9ni soit celui qui y est et b\u00e9nis soient ceux qui sont dans les alentours.\u00a0\u00bb Ahmad expliqua que la premi\u00e8re partie de la r\u00e9v\u00e9lation se r\u00e9f\u00e9rait \u00e0 lui-m\u00eame et que la deuxi\u00e8me se rapportait aux compagnons qui \u00e9taient pr\u00e9sents \u00e0 ce moment-l\u00e0. Un fait assez surprenant\u00a0: seul Fateh Khan, des trois, \u00e9tait alors absent. Pendant son s\u00e9jour \u00e0 Houshiar\u00adpour, il y eut une discussion entre Mirza Ghulam Ahmad et Murlidhar, un repr\u00e9sentant local de l’Arya Samaj. Ce dernier avan\u00e7a des arguments pu\u00e9rils et s’\u00e9carta du vrai but de la discussion. \u00c0 la fin, il quitta la r\u00e9union en s’avouant incomp\u00e9tent de poursuivre les d\u00e9bats.<\/p>\n

Au cours de cette retraite spirituelle, Mirza Ghulam Ahmad re\u00e7ut la r\u00e9v\u00e9lation de la naissance d\u2019un fils illustre qui poss\u00e9dera de nombreuses qualit\u00e9s et qui jouira du soutien de Dieu. Cette proph\u00e9tie se r\u00e9alisa en 1889 avec la naissance de ce fils.<\/p>\n

Les miracles<\/h3>\n

Vers la fin de septembre 1886, Mirza Ghulam Ahmad publia \u00ab\u00a0Surma Chashma-i\u00ad-Arya\u00a0\u00bb. Ce livre tr\u00e8s important discute en d\u00e9tails de la nature et de la fonction des miracles. Finalement, Ahmad invita tous les Aryas Samajistes \u00e0 venir d\u00e9battre avec lui, en public, des m\u00e9rites comparatifs des enseignements des V\u00e9das et du Coran. Il n’y eut personne pour relever ce d\u00e9fi.<\/p>\n

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La naissance d’un fils illustre<\/h3>\n

Ahmad re\u00e7u \u00e0 maintes reprises la r\u00e9v\u00e9lation divine de la naissance d’un fils illustre. Finalement, le 12 Janvier 1889 cette proph\u00e9tie fut accomplie avec la naissance d\u2019un enfant au nom b\u00e9ni de Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad. Les nombreuses r\u00e9v\u00e9lations indiquaient que ce fils serait le Muslih Maw\u2018ud (r\u00e9formateur promis) dont le nom serait connu dans le monde entier. Il est clair que les proph\u00e9ties ont \u00e9t\u00e9 accomplies en la personne de Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad (1889-1965), le deuxi\u00e8me calife du mouvement Ahmadiyya en Islam. C’est gr\u00e2ce \u00e0 son z\u00e8le extraordinaire, ses efforts incessants et son \u00e9nergie prodigieuse que la communaut\u00e9 musulmane Ahmadiyya a pu faire tant de progr\u00e8s. Au cours des cinquante ann\u00e9es de son califat, il a fait pas moins de six mille sermons et conf\u00e9rences sur l’Islam et l’Ahmadiyya. Sa connaissance profonde des principes et de la philosophie du Saint Coran fut mise en valeur par une expression sublime et des dons exceptionnels d\u2019orateur dont Dieu l’avait si remarquablement pourvu. La fa\u00e7on dont il a dirig\u00e9 et organis\u00e9 la communaut\u00e9 est une preuve \u00e9vidente du soutien divin. Son amour et son enthousiasme pour l’Islam l’ont aid\u00e9 \u00e0 \u00e9riger des mosqu\u00e9es dans de nombreux pays, o\u00f9 des missionnaires r\u00e9pandent les beaut\u00e9s de l’Islam et guident les nouveaux convertis. Ses \u0153uvres litt\u00e9raires, en particulier ses commentaires sur le Saint Coran resteront \u00e0 jamais, dans les annales de l’Islam, comme des chefs-d’\u0153uvre de recherches islamiques et de beaut\u00e9 spirituelle.<\/p>\n

Serment d\u2019all\u00e9geance spirituelle<\/h3>\n

En mars 1882 Dieu avait conf\u00e9r\u00e9 \u00e0 Mirza Ghulam Ahmad le titre de R\u00e9formateur, mais ce dernier h\u00e9sitait \u00e0 accepter de ses adh\u00e9rents le serment de la bai\u2018ah \u2013 une promesse d’all\u00e9geance spirituelle. Ce n\u2019est qu\u2019en mars 1889, apr\u00e8s en avoir re\u00e7u l’ordre divin, qu\u2019il invita ses adeptes \u00e0 se rendre \u00e0 Loudhiana pour s’unir avec lui par le lien spirituel de bai\u2018ah (serment d’all\u00e9geance).<\/p>\n

Mirza Ghulam Ahmad continua \u00e0 dissiper les mauvaises interpr\u00e9tations concernant les enseignements de l\u2019Islam, toujours pr\u00eat \u00e0 d\u00e9fendre l\u2019Islam contre les attaques hostiles des chr\u00e9tiens et des hindous. Ainsi, pendant une br\u00e8ve p\u00e9riode de sept ans, il a r\u00e9pondu seul \u00e0 pas moins de 90,000 lettres, donn\u00e9 des entretiens \u00e0 environ 60,000 personnes sans compter la pr\u00e9paration d\u2019avis et des livres, les conf\u00e9rences publiques et les activit\u00e9s quotidiennes. Seul le secours divin l’aidait \u00e0 servir l’Islam.<\/p>\n

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La seconde venue de J\u00e9sus Christ<\/h3>\n

En 1891, Ahmad publia trois livres\u00a0: \u00ab\u00a0Fateh Islam\u00a0\u00bb, \u00ab\u00a0Tawdih Maram\u00a0\u00bb, et \u00ab\u00a0Izala Awham\u00a0\u00bb. Il se proclamma le Messie Promis et Mahdi de l’\u00e9poque. Il expliqua que les proph\u00e9ties \u00e0 propos de la seconde venue du Christ ne devaient pas \u00eatre interpr\u00e9t\u00e9es dans un sens litt\u00e9ral et que J\u00e9sus ne descendrait pas en personne du ciel, tout comme le proph\u00e8te Elie n\u2019\u00e9tait pas descendu physiquement du ciel. J\u00e9sus a lui-m\u00eame lev\u00e9 le voile sur l\u2019interpr\u00e9tation des \u00c9critures \u00e0 propos de la \u00ab\u00a0descente des cieux\u00a0\u00bb et \u00ab\u00a0seconde venue\u00a0\u00bb d\u2019un proph\u00e8te.<\/p>\n

\u00ab\u00a0Car tous les proph\u00e8tes et la loi ont proph\u00e9tis\u00e9 jusqu’\u00e0 Jean\u00a0; et, si vous voulez le comprendre, c\u2019est lui qui est l\u2019\u00c9lie qui devait venir.\u00a0\u00bb (Matthieu 11: 13,14). Puis les disciples lui pos\u00e8rent cette question\u00a0: \u00ab\u00a0Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’\u00c9lie doit venir premi\u00e8rement\u00a0?\u00a0\u00bb Il r\u00e9pondit\u00a0: \u00ab\u00a0II est vrai qu’Elie doit venir, et r\u00e9tablir toutes choses. Mais je vous dis qu’Elie est d\u00e9j\u00e0 venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont trait\u00e9 comme ils ont voulu. De m\u00eame le Fils de l’homme souffrira de leur part.\u00a0\u00bb Les disciples comprirent alors qu’il leur parlait de Jean-Baptiste. (Matthieu 17\u00a0: 10-13).<\/p>\n

En parlant de sa propre venue, J\u00e9sus avait dit \u00e0 ses disciples\u00a0: \u00ab\u00a0Vous ne me verrez plus d\u00e9sormais, jusqu’\u00e0 ce que vous disiez\u00a0: \u00ab\u00a0B\u00e9ni soit celui qui vient au nom du Seigneur\u00a0!\u00a0\u00bb\u00a0\u00bb (Matthieu 23\u00a0: 39).
\nCela montre clairement que J\u00e9sus ne devait pas revenir en personne, mais qu’une autre personne viendra en son nom.<\/p>\n

La d\u00e9claration d’\u00eatre le Mahdi<\/h3>\n

Les musulmans attendaient la venue du Mahdi et toutes les proph\u00e9ties indiquaient clairement qu\u2019Ahmad \u00e9tait celui qu’ils esp\u00e9raient depuis si longtemps. Pourtant, lorsqu’il d\u00e9clara \u00eatre le Messie Promis et Mahdi tant attendu, une vague d’opposition se souleva contre lui. Des livres incendiaires, des tracts moqueurs et des articles injurieux furent publi\u00e9s par ses adversaires. Muhammad Hussain de Batala, qui avait auparavant d\u00e9clar\u00e9 qu\u2019Ahmad \u00e9tait le champion indiscutable de l’Islam, cherchait maintenant \u00e0 l’humilier et l’insulter. Les propres membres de sa famille s’oppos\u00e8rent \u00e0 lui et se joignirent au camp de ses adversaires\u00a0: chr\u00e9tiens, Arya Samajistes et musulmans, afin de plonger son nom pieux dans la disgr\u00e2ce et le d\u00e9shonneur. Cependant, Ahmad leur lan\u00e7a le d\u00e9fi de participer \u00e0 une discussion publique et d’avancer des arguments contre sa d\u00e9claration.<\/p>\n

La vision au sujet de la mission de Londres.<\/h3>\n

Dans son livre \u00ab\u00a0lzala Awham\u00a0\u00bb, Mirza Ghulam Ahmad a d\u00e9crit une vision qu’il avait eue et dans laquelle il faisait un sermon \u00e0 Londres sur la v\u00e9racit\u00e9 de la foi islamique. Il avait pris plusieurs oiseaux au plumage blanc, ressemblant \u00e0 des perdreaux, qui se tenaient sur de petits arbres. Ahmad expliqua que ses \u00e9crits seraient publi\u00e9s en anglais et qu’ainsi des personnes justes parmi les europ\u00e9ens accepteront la v\u00e9rit\u00e9.<\/p>\n

Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad, le second successeur (calife) de Mirza Ghulam Ahmad, fut invit\u00e9 en 1924 \u00e0 prendre part \u00e0 la conf\u00e9rence mondiale sur la religion, pour y faire un discours sur L’Islam. \u00c0 cette occasion, il posa la premi\u00e8re pierre de la premi\u00e8re mosqu\u00e9e de Londres. Depuis, les missionnaires Ahmadis ont pr\u00each\u00e9 l’Islam aux Anglais et par la gr\u00e2ce divine, beaucoup ont embrass\u00e9 cette foi.<\/p>\n

La conf\u00e9rence annuelle<\/h3>\n

Le 27 d\u00e9cembre 1891, Ahmad invita ses adh\u00e9rents \u00e0 participer \u00e0 la premi\u00e8re conf\u00e9rence de Qadian. L\u2019objectif \u00e9tait non seulement de renforcer la foi et la conviction des participants mais aussi de leur donner la possibilit\u00e9 d’acqu\u00e9rir et d’augmenter leur connais\u00adsance religieuse. Environ 75 membres particip\u00e8rent \u00e0 cette conf\u00e9rence. En r\u00e9alisant les b\u00e9n\u00e9fices spirituels et l\u2019enrichissement des connaissances de ses fid\u00e8les, Ahmad d\u00e9cida d\u2019en faire un \u00e9v\u00e9nement annuel. Au cours des ann\u00e9es, le nombre des participants \u00e0 cette conf\u00e9rence annuelle a consid\u00e9rablement augment\u00e9 et de nos jours elle est organis\u00e9e dans de nombreux de pays.<\/p>\n

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Briser la croix<\/h3>\n

Une c\u00e9l\u00e8bre proph\u00e9tie du Saint Proph\u00e8te Muhammad (p.s.s.l), annon\u00e7ait que J\u00e9sus, briserait la croix. Cette proph\u00e9tie s\u2019est accomplie lorsque qu\u2019Ahmad d\u00e9montra que J\u00e9sus avait \u00e9chapp\u00e9 \u00e0 la mort apr\u00e8s la cruci\u00adfixion. Ce fut un coup fatal port\u00e9 au christianisme qui repose sur la croyance de la mort du fils de Dieu sur la croix et de sa r\u00e9surrection. Cette simple r\u00e9v\u00e9lation a des r\u00e9percutions consid\u00e9rables. Si J\u00e9sus n’est pas mort sur la croix et n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 ressuscit\u00e9, la foi chr\u00e9tienne n\u2019a plus aucun sens, comme d\u2019ailleurs Paul lui-m\u00eame l\u2019a admit.<\/p>\n

D\u00e9bat avec les d\u00e9fenseurs de la croix<\/h3>\n

Les chr\u00e9tiens de cette \u00e9poque se rendirent vite compte du danger pos\u00e9 par cette r\u00e9v\u00e9lation et commenc\u00e8rent aussit\u00f4t une campagne d\u2019opposition et de d\u00e9sinformation. Un grand d\u00e9bat fut organis\u00e9. Dr Henry Martin Clark et son assistant Abdullah Atham repr\u00e9senteraient la foi chr\u00e9tienne et d\u00e9fendraient la croix. La rencontre dura 15 jours. Au cours des discussions, Mirza Ghulam Ahmad eut la r\u00e9v\u00e9la\u00adtion qu’Atham, qui mentait d\u00e9lib\u00e9r\u00e9ment et avait abandonn\u00e9 le vrai Dieu pour faire d’un simple mortel un Dieu, serait jet\u00e9 dans un tourment pendant 15 mois, chaque mois correspondant \u00e0 chaque jour du d\u00e9bat. Mirza Ghulam Ahmad pr\u00e9vint Atham que Dieu allait l\u2019humilier et le punir s’il ne retournait pas \u00e0 la v\u00e9rit\u00e9. Pendant la r\u00e9union, il demanda aux adversaires chr\u00e9tiens s’ils accepteraient com\u00adme signe divin l’accomplissement de cette proph\u00e9tie. En entendant les paroles proph\u00e9tiques d’Ah\u00admad, Atham se mit \u00e0 trembler de frayeur, et r\u00e9p\u00e9ta\u00a0: \u00ab\u00a0Je me repens\u00a0! Je me repens\u00a0! Je ne voulais point \u00eatre irrespectueux. Je n’ai jamais qualifi\u00e9 le Proph\u00e8te Muhammad de \u00ab\u00a0Dadjal\u00a0\u00bb ou d’imposteur.\u00a0\u00bb Il feignit un malaise et quitta pr\u00e9cipitamment la conf\u00e9rence. Son d\u00e9part soudain, avant la fin, abaissa consid\u00e9ra\u00adblement le prestige de la d\u00e9l\u00e9gation chr\u00e9tienne.<\/p>\n

Accomplissement de la proph\u00e9tie<\/h3>\n

On doit toutefois se rappeler que cette proph\u00e9tie ayant trait \u00e0 Atham \u00e9tait conditionnelle. Il s’est imm\u00e9diatement repenti de ses d\u00e9clarations \u00e0 l\u2019encontre du Proph\u00e8te Muhammad (p.s.s.l) et par la suite, garda le silence sur toute cette affaire. Il refusa de continuer \u00e0 pr\u00eacher ou de r\u00e9p\u00e9ter, en public, ses anciennes d\u00e9clarations. Il vivait dans la crainte et confia m\u00eame qu’un serpent mortel voulait le mordre et que des ombres \u00e9tranges d’hommes arm\u00e9s le poursuivaient jour et nuit.<\/p>\n

Les quinze mois s’\u00e9coul\u00e8rent, et les chr\u00e9tiens, remplis de joie, d\u00e9clar\u00e8rent que la proph\u00e9tie ne s\u2019\u00e9tait pas \u00e9t\u00e9 accomplie, car ils pensaient qu\u2019elle entra\u00eenerait la mort d\u2019Atham ou une autre calamit\u00e9 similaire. Ahmad invita Atham \u00e0 nier, sous serment, l’accomplissement de la proph\u00e9tie, mais ce dernier refusa. Ahmad lui offrit m\u00eame une \u00e9norme r\u00e9compense s’il osait avouer sous serment que la proph\u00e9tie n’avait pas \u00e9t\u00e9 accomplie. Craignant les cons\u00e9quences, Atham refusa de nouveau de faire un tel serment ou de d\u00e9clarer quoi que ce soit \u00e0 ce sujet.<\/p>\n

Ahmad fit alors cette proph\u00e9tie\u00a0: \u00ab\u00a0Puisque Atham ne veut pas avouer, sous serment, qu’il a subi le tour\u00adment pr\u00e9dit pour lui, Dieu ne le laissera pas sans punition car il a voulu tromper le public en lui cachant la v\u00e9rit\u00e9. Le jour fatal n’est pas loin pour lui, il s’approche vite.\u00a0\u00bb La mort le surprit quelques mois apr\u00e8s la proph\u00e9tie et le monde chr\u00e9tien en fut constern\u00e9.<\/p>\n

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Connaissance de la langue arabe<\/h3>\n

Beaucoup d\u2019adversaires d\u2019Ahmad objectaient \u00e0 sa connaissance de l\u2019arabe. En 1894, Ahmad \u00e9crivit quatre livres en arabe et il mit au d\u00e9fi ses adversaires vaniteux d\u2019en faire de m\u00eame. Aucun n\u2019en a \u00e9t\u00e9 capable. Les reproches r\u00e9p\u00e9t\u00e9s de ses adversaires \u00e0 propos de son pr\u00e9tendu manque de connaissance de la langue arabe s’\u00e9taient retourn\u00e9s contre eux-m\u00eames. Ahmad soutint qu’en une seule nuit, Dieu lui avait enseign\u00e9 les racines de 40,000 mots arabes. Ses livres Karamatus Sadiqine, Hamamatul Bushra, Nur-ul-Haq et Sirrul Khilafa sont des preuves incontestables de sa pens\u00e9e sublime et de sa ma\u00eetrise de cette langue. Ils sont sans aucun doute les miracles litt\u00e9raires d’Ahmad.<\/p>\n

\u00c9clipses du soleil et de la lune<\/h3>\n

Les livres de Traditions (Hadith) parlent de la proph\u00e9tie du Saint Proph\u00e8te Muhammad (p.s.s.l) au sujet de la venue d’un Mahdi en ces termes\u00a0:<\/p>\n

Muhammad bin \u2018Ali (r.a.) a dit\u00a0: \u00ab\u00a0Deux signes qui ne se sont jamais manifest\u00e9s depuis la cr\u00e9ation des cieux et de la Terre appara\u00eetront en faveur de notre Mahdi. Il y aura une \u00e9clipse de la lune dans la premi\u00e8re nuit du mois du Ramadan Durant les jours o\u00f9 les \u00e9clipses de la lune et du soleil peuvent avoir lieu). Et il y aura une \u00e9clipse du soleil dans le jour du milieu du m\u00eame mois. Et ces signes ne se sont jamais manifest\u00e9s depuis qu\u2019Allah cr\u00e9a les cieux et la Terre.\u00a0\u00bb(Recueil de Hadith Sunan D\u0101r Qutn\u012b<\/em> )<\/p>\n

Les \u00e9clipses sont un ph\u00e9nom\u00e8ne naturel, mais c\u2019\u00e9tait la premi\u00e8re fois dans toute l\u2019histoire des proph\u00e8tes qu\u2019un tel ph\u00e9nom\u00e8ne soit donn\u00e9 comme un signe de la venue d’un R\u00e9formateur divin. Et selon cette proph\u00e9tie, l\u2019\u00e9clipse de la lune eut lieu le 13 Ramadan (ou le 21 Mars 1894) et celle du soleil, le 28 du m\u00eame mois de Ramadan. L’\u00e9clipse de la lune a lieu g\u00e9n\u00e9ralement le 13e, 14e ou 15e jour du mois lunaire et selon la proph\u00e9tie, elle eut lieu le premier des jours fix\u00e9s. L’\u00e9clipse solaire a lieu le 27e 28e ou 29e jour et dans ce cas, il se produisit le 28e jour qui, comme pr\u00e9dit, \u00e9tait au milieu de la date fix\u00e9e. Cette proph\u00e9tie t\u00e9moigna clairement de la venue du Mahdi en la personne de Mirza Ghulam Ahmad, qui \u00e9tait le seul \u00e0 en avoir fait la d\u00e9claration.<\/p>\n

R\u00e9v\u00e9lation \u00e0 propos de Guru Nanak le fondateur de la religion Sikh<\/h3>\n

Mirza Ghulam Ahmad \u00e9crivit de nombreux livres contre les dogmes ambigus de l\u2019Arya Samaj et du christianisme. Il eut aussi une vision selon laquelle Guru Nanak, le fondateur de la religion Sikh, \u00e9tait un musulman. Il \u00e9crivit un livre \u00e0 cet effet o\u00f9 il pr\u00e9senta des preuves indiscutables que Nanak reconnaissait que l’Islam \u00e9tait une religion d\u2019inspiration divine.<\/p>\n

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La conf\u00e9rence des religions<\/h3>\n

Vers la fin de 1896, une conf\u00e9rence des religions fut tenue \u00e0 Lahore. Les repr\u00e9sentants des diff\u00e9rentes religions furent invit\u00e9s \u00e0 prendre la parole. Afin d’en assurer le succ\u00e8s et \u00e9viter les confrontations, les organisateurs avaient impos\u00e9 qu’aucune attaque ne soit faite contre les autres religions et chaque intervenant devait traiter les cinq sujets suivants\u00a0:<\/p>\n

    \n
  • Les \u00e9tats physique, moral et spirituel de l’homme.<\/li>\n
  • L’\u00e9tat de l’homme dans l’au-del\u00e0.<\/li>\n
  • Le but de la vie humaine et comment l’atteindre.<\/li>\n
  • Le fonctionnement des ordonnances pratiques de la loi religieuse pour cette vie et celle \u00e0 venir.<\/li>\n
  • Les sources de connaissance divine.<\/li>\n<\/ul>\n

    Ahmad pr\u00e9para une oeuvre sublime sous le titre de \u00ab\u00a0La philosophie des enseignements de l’Islam\u00a0\u00bb. Quand il l’e\u00fbt achev\u00e9, il re\u00e7ut cette r\u00e9v\u00e9lation\u00a0: \u00ab\u00a0Ce trait\u00e9 est le meilleur de tous\u00a0\u00bb.<\/p>\n

    Durant la conf\u00e9rence, il captiva si bien l\u2019int\u00e9r\u00eat de l\u2019audience que les autres orateurs lui accord\u00e8rent leur temps de parole. \u00c0 la fin, le public, la presse et les organisateurs furent unanimes pour c\u00e9l\u00e9brer cette pr\u00e9sentation. Divers hommages furent rendus au trait\u00e9 de Mirza Ghulam Ahmad.<\/p>\n

    La fin de Ghulam Dastaghir<\/h3>\n

    Au d\u00e9but de 1897, un religieux musulman, Ghulam Dastaghir de Qasur, avait invit\u00e9 les fanatiques de la Mecque \u00e0 d\u00e9cr\u00e9ter l’excommunication d’Ahmad du sein de l’Islam. Dans son livre \u00ab\u00a0Fateh Rahmani\u00a0\u00bb, il pria Dieu de d\u00e9truire Ahmad et ses partisans. Or, il fut lui-m\u00eame frapp\u00e9 par la mort un mois apr\u00e8s sa pri\u00e8re avant m\u00eame la publication de son livre.<\/p>\n

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    La Mort de Lekh Ram<\/h3>\n

    Lekh Ram, farouche partisan de l\u2019Arya Samaj, \u00e9tait ennemi acharn\u00e9 de l’Islam. En 1897, Mirza Ghulam Ahmad fit publier une r\u00e9v\u00e9\u00adlation o\u00f9 Dieu lui indiquait que Lekh Ram subirait dans les six ans un ch\u00e2timent s\u00e9v\u00e8re pour les injures qu\u2019il prof\u00e9rait \u00e0 l’encontre du Saint Proph\u00e8te de l’Islam (p.s.s.l). Les ennemis d’Ahmad object\u00e8rent que cette proph\u00e9tie n\u2019\u00e9tait qu\u2019une vague d\u00e9claration. Ahmad r\u00e9pliqua que Lekh Ram \u00e9tait libre d’\u00e9mettre une pr\u00e9diction semblable \u00e0 son sujet, et il ajouta que la punition de Lekh Ram s\u2019accomplirait dans des circonstances \u00e9tranges et extraordinaires. Il \u00e9crivit aussi qu’il avait eu la vision d’une personne terrifiante qui cherchait Lekh Ram pour le ch\u00e2tier. Il fut aussi r\u00e9v\u00e9l\u00e9 \u00e0 Ahmad qu’un poignard serait utilis\u00e9 pour le ch\u00e2timent de Lekh Ram et que la proph\u00e9tie serait accomplie un jour apr\u00e8s la f\u00eate musulmane de l\u2019A\u00efd.<\/p>\n

    Cette proph\u00e9tie n’eut aucun effet sur Lekh Ram et il continua d’insulter de la pire fa\u00e7on le Proph\u00e8te Muhammad (p.s.s.l). Il fit m\u00eame la pr\u00e9diction de la mort de Mirza Ghulam Ahmad par le chol\u00e9ra apr\u00e8s trois ans et ajouta qu\u2019il sera sans descendance. Le jugement divin sonna. Lekh Ram, qui avait toujours demand\u00e9 un signe \u00e0 Ahmad, fut myst\u00e9rieusement assassin\u00e9 le samedi 6 mars 1897, le lendemain de la f\u00eate de l\u2019A\u00efd. Il fut frapp\u00e9 \u00e0 l’abdomen par une personne au visage effrayant qu\u2019il avait h\u00e9bergeait chez lui. Il mourut dans d\u2019\u00e9pouvantables souffrances. Les recherches entreprises par la police rest\u00e8rent vaines et l\u2019assassin ne fut jamais retrouv\u00e9.<\/p>\n

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    Martin Clark tra\u00eene Mirza Ghulam Ahmad devant les tribunaux<\/h3>\n

    La fin d’Atham avait s\u00e9v\u00e8rement touch\u00e9 la dignit\u00e9 du Dr Martin Clark. Encourag\u00e9 par la malveillance et son d\u00e9sir de revanche, il accusa Ahmad d\u2019avoir commandit\u00e9 son meurtre. Il pr\u00e9tendit qu’Ahmad avait envoy\u00e9 un jeune homme, un certain Abdul Hamid, pour le tuer. En fait, le Dr Clark et les membres de son \u00c9glise s’\u00e9taient abaiss\u00e9s jusqu’\u00e0 pousser l\u2019adolescent \u00e0 porter un faux t\u00e9moignage devant la cour. Le magistrat du district, le colonel Douglas, qui avait enregistr\u00e9 cette plainte s\u00e9rieuse et grave demanda qu\u2019une enqu\u00eate pr\u00e9liminaire soit effectu\u00e9e par la police. Le Dr Clark s\u2019en offusqua et chercha en vain de persuader le magistrat d’agir sans aucune investigation. Il insista sur l\u2019urgence d\u2019une d\u00e9cision en raison de sa maladie et de son intention de retourner en Angleterre dans les plus brefs d\u00e9lais. Malgr\u00e9 cela, le colonel Douglas d\u00e9cida de suivre les proc\u00e9dures normales et r\u00e9f\u00e9ra le dossier \u00e0 la police. Abdoul Hamid produisit devant l’inspecteur de police le m\u00eame t\u00e9moignage qu\u2019il avait fait devant la cour, mais le superin\u00adtendant de Police d\u00e9cida de le convoquer pour l’interroger lui-m\u00eame. Au cours de l\u2019interrogatoire, le jeune homme fondit en larmes et avoua qu’il avait menti et n\u2019avait fait que suivre les instructions donn\u00e9es par les gens de la mission. La plainte fut annul\u00e9e et Ahmad innocent\u00e9 de l’accusation. Le colonel Douglas, expliqua \u00e0 Mirza Ghulam Ahmad qu’il \u00e9tait libre d\u2019intenter un proc\u00e8s contre Abdul Hamid et ses conspirateurs. Mirza Ghulam Ahmad r\u00e9pondit que le proc\u00e8s contre l’\u00e9glise chr\u00e9tienne \u00e9tait enregistr\u00e9 au ciel et qu’il n’\u00e9tait du ressort d\u2019aucun tribunal de cette terre. La r\u00e9putation du Dr Clark fut compl\u00e8tement ruin\u00e9e par ce jugement et ses espoirs de voir Ahmad derri\u00e8re les barreaux compl\u00e8tement frustr\u00e9s.<\/p>\n

    D\u00e8s le d\u00e9but du proc\u00e8s, Ahmad eut la vision d’un \u00e9clair venant de l’Occident qui, en atteignant sa demeure se transforma en une \u00e9toile. Dans une autre r\u00e9v\u00e9lation, Dieu lui expliqua qu\u2019une menace des autorit\u00e9s se terminera par son acquittement.<\/p>\n

    Pendant le d\u00e9roulement de cette affaire, on rapporte un incident au cours duquel le colonel Douglas, tr\u00e8s agit\u00e9 faisait des va-et-vient sur la plate-forme de la gare de Batala. Raja Ghulam Haider, l’interpr\u00e8te de la Cour, lui demanda ce qui le tourmentait. Il r\u00e9pondit\u00a0: \u00ab\u00a0Je suis tr\u00e8s pr\u00e9occup\u00e9 par cette affaire. Partout o\u00f9 je me tourne, je vois Ahmad me rappeler\u00a0: \u00ab\u00a0N’abandonnez pas la justice britan\u00adnique qui caract\u00e9rise votre nation. Je sens de la jalousie dans cette accusation, et je ne sais pas comment atteindre la v\u00e9rit\u00e9.\u00a0\u00bb<\/p>\n

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    Proph\u00e9tie concernant la peste au Pendjab<\/h3>\n

    En f\u00e9vrier 1898, Ahmad vit dans une vision les anges du Ciel occup\u00e9s \u00e0 planter de petits arbustes noirs et terribles dans diff\u00e9rents endroits du Pendjab. Ayant interrog\u00e9 les anges, Ahmad apprit que c’\u00e9taient les plantes de la peste qui allait s\u00e9vir au Pendjab. Comme pr\u00e9dit, la maladie \u00e9clata dans plusieurs endroits de la province et ravagea s\u00e9v\u00e8rement les districts de Jallundar et d’Houshiarpour.<\/p>\n

    J\u00e9sus en Inde<\/h3>\n

    Mirza Ghulam Ahmad \u00e9crivit neuf livres en 1898 et 1899. L’un d’eux \u00e9tait \u00ab\u00a0Massih Hindustan Mein\u00a0\u00bb ou \u00ab\u00a0J\u00e9sus en Inde\u00a0\u00bb qui parle de l’exil de J\u00e9sus Christ apr\u00e8s la crucifixion et de ses voyages en Orient \u00e0 la recherche des brebis \u00e9gar\u00e9es de la maison d’Isra\u00ebl. Il indiqua que le tombeau de J\u00e9sus se trouvait \u00e0 Srinagar au Cachemire, en apportant pour preuves des r\u00e9f\u00e9rences historiques.<\/p>\n

    Un mur sur le chemin de la mosqu\u00e9e<\/h3>\n

    Imam Din et Nizam Din, deux cousins jaloux et envieux d’Ahmad, firent construire un mur de brique sur le chemin menant \u00e0 la mosqu\u00e9e. Mirza Ghulam Ahmad leur demanda, \u00e0 maintes reprises, de d\u00e9molir ce mur afin de faciliter l’acc\u00e8s \u00e0 la mosqu\u00e9e pour les pri\u00e8res quotidiennes. Ils refus\u00e8rent cat\u00e9goriquement d\u2019entendre raison et un proc\u00e8s leur fut intent\u00e9. Le tribunal d\u00e9cida en faveur d\u2019Ahmad et ils furent oblig\u00e9s de d\u00e9molir ce mur \u00e9rig\u00e9 de leurs propres mains. Auparavant Ahmad avait eu une r\u00e9v\u00e9lation divine, et il pr\u00e9dit que cette affaire serait jug\u00e9e en sa faveur.<\/p>\n

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    Le sermon r\u00e9v\u00e9l\u00e9<\/h3>\n

    En avril 1900, Ahmad fit son c\u00e9l\u00e8bre sermon d’A\u00efd devant une congr\u00e9gation d’environ 200 participants. Ce fut un discours inspir\u00e9 divinement en arabe. Les auditeurs \u00e9taient sans parole et ils s’\u00e9tonn\u00e8\u00adrent de l’aisance de ses paroles et de l’\u00e9l\u00e9gance de son style. Ce sermon inspir\u00e9 de Dieu est connu par le nom \u00ab\u00a0Khutba-Ilhamiyya\u00a0\u00bb ou le sermon r\u00e9v\u00e9l\u00e9.<\/p>\n

    En 1901, Ahmad avait publi\u00e9 son livre \u00ab\u00a0Ijazul Masih\u00a0\u00bbdont le style et la composition \u00e9taient tout \u00e0 fait unique. Le premier chapitre du Coran fut le sujet d\u2019une interpr\u00e9tation minutieuse. Sur la cou\u00adverture du livre, il dit que nul ne pourra \u00e9crire un livre similaire. Il ajouta aussi que celui qui oserait prendre la plume, en d\u00e9fi, serait humili\u00e9. Telle \u00e9tait la volont\u00e9 Divine. Muhammad Hussein de Bheen entreprit d\u2019\u00e9crire un livre pour rivaliser avec celui d\u2019Ahmad, mais une semaine apr\u00e8s il mourut soudainement.<\/p>\n

    La proph\u00e9tie concernant la peste<\/h3>\n

    En 1902, la peste ravagea de nouveau les villages de l’Inde. D\u00e8s 1898 Ahmad en avait eu la r\u00e9v\u00e9lation et avait attir\u00e9 l\u2019attention sur les ravages qu\u2019elle pourrait causer. Dans cette p\u00e9riode de danger, il invita les gens \u00e0 accepter la v\u00e9rit\u00e9, \u00e0 se tourner vers Dieu et \u00e0 implorer Sa Gr\u00e2ce et Sa Mis\u00e9ricorde. Dieu lui avait aussi pr\u00e9alablement r\u00e9v\u00e9l\u00e9 que les membres de sa communaut\u00e9 seraient prot\u00e9g\u00e9s contre les calamit\u00e9s de la peste. Lorsque cette \u00e9pid\u00e9mie, se r\u00e9pandit dans l’Inde, chaque famille, chaque village et chaque ville furent touch\u00e9s. Cette maladie, l\u2019une de plus virulentes de m\u00e9moire d\u2019homme, eut des cons\u00e9quences dramatiques pour les habitants. Pourtant les fid\u00e8les d’Ahmad en furent \u00e9pargn\u00e9s.<\/p>\n

    Karam Din poursuit Mirza Ghulam Ahmad en justice<\/h3>\n

    En 1903, Karam Din de Jhelum poursuivit Ahmad et quelques-uns de ses disciples pour avoir prononc\u00e9 contre lui des propos diffamatoires\u00a0: \u00ab\u00a0menteur\u00a0\u00bb, \u00ab\u00a0faussement accus\u00e9\u00a0\u00bb et \u00ab\u00a0maudit\u00a0\u00bb.Il expliqua que ces d\u00e9clarations constituaient un pr\u00e9judice moral et une atteinte \u00e0 son honneur. L\u2019affaire devait \u00eatre entendue par un fanatique de l\u2019Arya Samaj, le magistrat Chandulal. Ce dernier avait m\u00eame promis publiquement aux membres de sa communaut\u00e9 qu’il n’accorderait aucun r\u00e9pit \u00e0 Ahmad. Il fit intentionnellement tra\u00eener le proc\u00e8s et finalement d\u00e9cida de fixer la date du jugement. La veille du jour pr\u00e9vu, il fut d\u00e9mis de ses fonctions et transf\u00e9r\u00e9. Il fut remplac\u00e9 par un autre juge \u00e9galement fanatique, Atma Ram. Lui aussi voulait humilier et d\u00e9shonorer Ahmad, et avait d\u00e9cid\u00e9 de le condamner et le jeter en prison. La femme d’Atma Ram avait fait un r\u00eave dans lequel elle avait compris que si son mari condamnait Ahmad \u2013 une personne droite et innocente \u2013 une calamit\u00e9 s’abattrait sur elle. Elle raconta son r\u00eave \u00e0 son mari qui en rit.<\/p>\n

    Atma Ram lut le jugement juste avant 16 heures, le samedi 8 octobre, 1904. Il pensait avoir juste assez de temps pour lire le verdict, avant la fermeture de la cour \u00e0 16 heures. Ainsi la d\u00e9fense n\u2019aurait pas le temps de r\u00e9gler l\u2019amende avant la fermeture de la cour et Ahmad serait jet\u00e9 en prison jusqu’au lundi suivant. Mais au moment m\u00eame ou le juge d\u00e9clara que l’amende \u00e9tait de 500 roupies, l’avocat de l’accus\u00e9 posa cette somme sur la table, et le plan du juge fut d\u00e9jou\u00e9. La cour d’appel fit annuler la condamnation et le juge critiqua s\u00e9v\u00e8rement Atma Ram et Chandulal. Il fut mis en \u00e9vidence que les paroles prononc\u00e9es par Ahmad n’\u00e9taient pas diffamatoires et la d\u00e9fense d\u00e9montra clairement que Karam Din \u00e9tait un menteur et un parjure. Le juge a m\u00eame d\u00e9clar\u00e9 qu\u2019Ahmad avait utilis\u00e9 des paroles tr\u00e8s mod\u00e9r\u00e9es pour d\u00e9crire Karam Din dont le comportement m\u00e9ritait des qualificatifs beaucoup plus s\u00e9v\u00e8res.<\/p>\n

    Comme cela avait \u00e9t\u00e9 proph\u00e9tis\u00e9, \u00e0 cause de son injustice envers Ahmad, un grand malheur s\u2019abattit sur la famille d\u2019Atma Ram. Trois semaines plus tard, il perdit ses deux fils coup sur coup. Sa femme sombra dans le chagrin et la douleur pour cette perte irr\u00e9parable caus\u00e9e par la d\u00e9cision de son mari.<\/p>\n

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    Le martyre de Sahibzada Abdul Latif<\/h3>\n

    Sahibzada Abdul Latif \u00e9tait un musulman pieux et juste d’Afghanistan, o\u00f9 il avait de nombreux adeptes. Il avait une connaissance approfondie de l’histoire, de la philosophie et de la jurispru\u00addence islamique. Il \u00e9tait tr\u00e8s respect\u00e9 et honor\u00e9 \u00e0 la cour royale, et c\u2019\u00e9tait lui le ma\u00eetre des c\u00e9r\u00e9monies \u00e0 l’occasion du couronnement du souverain. Des livres \u00e9crits par Mirza Ghulam Ahmad lui parvinrent, et il fut tr\u00e8s influenc\u00e9 par leur lecture. En octobre 1902, il quitta l’Afghanistan pour la Mecque avec l\u2019intention de faire le p\u00e8lerinage. En passant par le Pendjab, il entendit par\u00adler davantage d’Ahmad et de sa d\u00e9claration, et d\u00e9cida de se rendre \u00e0 Qadian. Il se plut tant dans la compagnie d’Ahmad qu’il manqua le p\u00e8lerinage. Il fut convaincu qu’Ahmad \u00e9tait le proph\u00e8te et le Messie Promis attendu. Quand Sahibzada retourna \u00e0 Kaboul, les mollahs(leaders religieux) d\u00e9clar\u00e8rent qu\u2019il \u00e9tait un infid\u00e8le et demand\u00e8rent qu\u2019il soit lapid\u00e9. Le souverain Amir Habib Ullah Khan, accom\u00adpagn\u00e9 de son fr\u00e8re Nasrullah Khan et du Grand Mufti (Juge), conduisirent une grande procession \u00e0 laquelle particip\u00e8rent des milliers de per\u00adsonnes. Ils arriv\u00e8rent \u00e0 l\u2019endroit du supplice o\u00f9 Sahibzada \u00e9tait enfoui jusqu’\u00e0 la taille. L’Amir lui demanda de se repentir et de renier Mirza Ghulam Ahmad afin d’\u00eatre sauv\u00e9 et de retrouver son honneur. L’Amir le supplia au nom de sa vie, ses enfants et sa famille. Sahibzada Abdul Latif resta ferme dans sa foi. Il r\u00e9pliqua qu\u2019il ne renierait pas sa foi m\u00eame au prix de sa vie, de celle de sa femme ou de ses enfants. En entendant cela, l’Amir lui lan\u00e7a une pierre, et il fut suivit par tous les autres fanatiques. Le corps de Sahibzada, couvert de sang, disparu sous les pierres.<\/p>\n

    La justice divine s’abattit sur les meurtriers, et le peuple afghan tout entier fut puni pour ce crime ignoble. Quelques heures apr\u00e8s l\u2019ex\u00e9cution, le chol\u00e9ra \u00e9clata partout en Afghanistan, avec une s\u00e9v\u00e9rit\u00e9 terrible. Les gens moururent par milliers et la panique s’empara de tout le pays. Les cadavres jonchaient les rues en proie aux vautours et autres chiens affam\u00e9s. Nasrullah Khan, le fr\u00e8re de l\u2019Amir, qui participa \u00e0 l\u2019ex\u00e9cution barbare de Sahibzada, perdit sa femme et son fils. Plusieurs membres de la famille royale furent aussi victimes de l\u2019\u00e9pid\u00e9mie. Les luttes fratricides d\u00e9cim\u00e8rent la famille royale. Amir Habib Ullah Khan fut assassin\u00e9 sur ordre de son fr\u00e8re, Nasrullah Khan. Ce dernier \u00e0 son tour fut tu\u00e9 par son neveu Amanullah Khan. Le Grand Mufti fut humili\u00e9 et fouett\u00e9 sur ordre du roi. Il s’enfuit et mourut dans la honte et le d\u00e9shonneur.<\/p>\n

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    La fin de John Alexander Dowie<\/h3>\n

    Aux USA, le Dr. J.A. Dowie se d\u00e9clara \u00eatre un Messager de Dieu. Sa mission se r\u00e9pandit et sa popu\u00adlarit\u00e9 prit rapidement de l’ampleur. Cependant, il \u00e9tait aussi un grand ennemi de l’Islam. Dans ses discours et sermons, il expliquait aux gens qu\u2019il fallait, \u00e0 tout prix, \u00e9liminer l’Islam de la surface de la terre. En apprenant cela, Mirza Ghulam Ahmad lui lan\u00e7a un premier d\u00e9fi de pri\u00e8re. Il l’invita \u00e0 prier pour savoir qui \u00e9tait le Dieu Vivant. Dowie ne r\u00e9pondit pas \u00e0 la lettre d’Ahmad et il continua sa campagne de haine contre l’Islam. En 1903, Ahmad renouvela son d\u00e9fi. Il sugg\u00e9ra que chacun d\u2019eux prient leur Dieu pour qu\u2019il fasse p\u00e9rir, en premier, celui qui \u00e9tait un imposteur et un menteur. Dowie refusa \u00e0 nouveau de r\u00e9pondre \u00e0 l’invitation d’Ahmad. Cependant, il d\u00e9clara que ceux qui le mettaient au d\u00e9fi \u00e9taient comme de vulgaires insectes qu’on pouvait ais\u00e9ment pi\u00e9tiner. Ahmad pria alors Dieu de rendre justice. Il lui fut r\u00e9v\u00e9l\u00e9 qu\u2019un nouveau signeallait rapidement suivre. Ahmad fit imm\u00e9diatement publier cette nouvelle. Deux semaines plus tard, Dowie fut atteint de paralysie. Il fut rejet\u00e9 et d\u00e9savou\u00e9 par les membres de sa communaut\u00e9, qui l’accus\u00e8rent de d\u00e9tour\u00adnement de fonds et d’adult\u00e8re. En mars 1907 il mourut dans une condition mis\u00e9rable, d\u00e9shonor\u00e9 et seul.<\/p>\n

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    Les derniers jours de Mirza Ghulam Ahmad<\/h3>\n

    La fin d’Ahmad s’approchait et il en avait plusieurs fois re\u00e7u la nouvelle de Dieu. Le 20 mai 1908 il re\u00e7u la derni\u00e8re r\u00e9v\u00e9lation de sa fin prochaine. Le 25 mai, 1908, il \u00e9crivit son dernier livre Paigham-i-Sulah(Le message de la r\u00e9conciliation) qu’il termina le soir m\u00eame. La maladie progressait rapidement. \u00c0 l’aube, il se sentit tr\u00e8s mal et demanda \u00e0 ses proches de venir \u00e0 son chevet. Il fit sa pri\u00e8re avant le lever du soleil. Il mourut le 26 mai 1908, \u00e0 10 heures du matin. Il avait 74 ans. Lorsque la nouvelle de sa mort se r\u00e9pandit \u00e0 travers la ville, ses dis\u00adciples rest\u00e8rent silencieux, Ahmad comme tous les autres proph\u00e8tes avant lui \u00e9tait un homme et comme eux il \u00e9tait mort apr\u00e8s une vie au service de l’humanit\u00e9 et de Dieu.<\/p>\n

    Une vie d\u00e9di\u00e9e \u00e0 l\u2019Islam<\/h3>\n

    Mirza Ghulam Ahmad a pass\u00e9 toute sa vie au service de l’Islam. Il a fait de son mieux pour en soutenir les doc\u00adtrines et pour en \u00e9tablir la supr\u00e9matie sur toutes les autres religions. Il d\u00e9mantela les enseignements de l\u2019\u00e9glise chr\u00e9tienne et exposa la futilit\u00e9 des instructions des V\u00e9das. Il raviva la lu\u00admi\u00e8re vacillante de l\u2019Islam par une interpr\u00e9tation magnifique du Coran et il perfectionna la compr\u00e9hension de l’existence d\u2019un Dieu Vivant.<\/p>\n

    Il \u00e9crivit plus de 80 livres traitant de tous les sujets religieux. Cette \u0153uvre extraordinaire restera \u00e0 jamais une source magnifique de connaissance spirituelle pour les chercheurs de la v\u00e9rit\u00e9. Mirza Ghulam Ahmad avait un amour profond pour le Saint Coran et il ne manquait jamais un jour \u00e0 l’\u00e9tudier. Des pen\u00ads\u00e9es sublimes lui venaient \u00e0 l’esprit, il \u00e9tonnait et enchantait par ses conversations et ses discussions quotidiennes. Son explication des versets coraniques a fait appara\u00eetre des beaut\u00e9s et interpr\u00e9tations dissimul\u00e9es jusque l\u00e0. Il a fait rena\u00eetre l\u2019Islam et l\u2019a remis \u00e0 sa juste place au sommet des religions.<\/p>\n

    Ses r\u00eaves, ses visions et r\u00e9v\u00e9lations se comptent par milliers. C’\u00e9tait un flot spirituel incessant provenant des cieux. Il les consignait par \u00e9crit et les racontait le m\u00eame jour aux fid\u00e8les pr\u00e9sents. Des proph\u00e9ties inoubliables ont \u00e9t\u00e9 accomplies. Il montra des centaines de signes. Il priait pour tous, les malades, les n\u00e9cessiteux et con\u00adseillait toujours ses disciples de prier sinc\u00e8rement. Les r\u00e9v\u00e9\u00adlations divines re\u00e7ues par lui ont \u00e9t\u00e9 consign\u00e9es dans ses livres. Il d\u00e9montra que tout homme pouvait avoir des visions et des r\u00e9v\u00e9lations s’il suivait les pr\u00e9ceptes du Saint Coran et des cen\u00adtaines de ses compagnons sont les t\u00e9moins de cette communion avec le Dieu-Vivant.<\/p>\n

    Le lien le plus proche d’Ahmad avec Dieu fut le r\u00e9sultat d’une soumission totale \u00e0 Sa Volont\u00e9. Il montra que c’est seulement gr\u00e2ce \u00e0 une soumission totale qu’on pouvait sentir la Pr\u00e9sence Eternelle de Dieu. Mirza Ghulam Ahmad a non seulement atteint la paix et la tranquillit\u00e9 d’esprit mais a montr\u00e9 \u00e0 ses disciples qu’eux aussi pouvaient \u00e9tablir cette communion pour une vie satisfaisante en suivant le chemin trac\u00e9 par l’Islam.<\/p>\n

    Cette courte biographie a \u00e9t\u00e9 adapt\u00e9e de \u00ab\u00a0Ahmad le Messie Promis\u00a0\u00bb publi\u00e9 \u00e0 l’Ile Maurice en 1968<\/h4>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

    Mirza Ghulam Ahmad est n\u00e9 le 13 F\u00e9vrier 1835. Il passa ses jeunes ann\u00e9es \u00e0 \u00e9tudier les langues classiques et la litt\u00e9rature islamique. Afflig\u00e9 par l’\u00e9tat pitoyable des musulmans. Il consid\u00e9ra que son premier devoir \u00e9tait de d\u00e9fendre l’Islam contre les attaques de ses adversaires.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":76,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[209],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/77"}],"collection":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=77"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/77\/revisions"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media\/76"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=77"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=77"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=77"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}