{"id":665,"date":"2015-03-19T20:29:24","date_gmt":"2015-03-19T20:29:24","guid":{"rendered":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/invitez-les-autres-a-lislam-et-lahmadiyya-sermon-du-13-mars-2015\/"},"modified":"2021-02-10T18:28:56","modified_gmt":"2021-02-10T18:28:56","slug":"invitez-les-autres-a-lislam-et-lahmadiyya-sermon-du-13-mars-2015","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/invitez-les-autres-a-lislam-et-lahmadiyya-sermon-du-13-mars-2015\/","title":{"rendered":"Invitez les autres \u00e0 l’Islam et l’Ahmadiyya – sermon du 13 Mars 2015"},"content":{"rendered":"
Je vous pr\u00e9senterai [pour le sermon] d\u2019aujourd\u2019hui des r\u00e9cits qui concernent, directement ou indirectement, le Messie Promis (a.s.), relat\u00e9s par Hazrat Mousleh Maw\u2019oud [le R\u00e9formateur Promis et deuxi\u00e8me Calife de la djama\u2019at Islamique Ahmadiyya]. Il s\u2019y trouve de nombreuses le\u00e7ons qui, aujourd\u2019hui encore, nous indiquent la voie \u00e0 suivre.<\/p>\n
Le premier r\u00e9cit \u00e9voque l\u2019ardeur que ressentait le Messie Promis (a.s.) pour la diffusion du message de l\u2019Islam et de l\u2019Ahmadiyya ainsi que les espoirs qu\u2019il avait en sa djama\u2019at \u00e0 ce propos. Le deuxi\u00e8me Calife raconte\u00a0: \u00ab\u00a0Le Messie Promis (a.s.) avait des id\u00e9es merveilleuses quand il s\u2019agissait de pr\u00eacher le message de l\u2019Islam et de l\u2019Ahmadiyya\u00a0: c\u2019\u00e9tait l\u00e0 son seul souci du matin jusqu\u2019au soir. Une fois il sugg\u00e9ra que les membres de sa djama\u2019at devraient porter des v\u00eatements distincts, faisant ainsi de chacun d\u2019eux un instrument pour le tabligh.<\/em> Il y eu de nombreuses suggestions \u00e0 ce propos. Il d\u00e9sirait que les ahmadis se distinguent des autres par leurs v\u00eatements, leur conduite et leur croyance, attirant ainsi l\u2019attention des autres. D\u2019autre part ils prendront conscience de leur identit\u00e9, leur permettant de corriger leur conduite et leur croyance.<\/p>\n Sachez cependant que la tenue vestimentaire importe peu. Or, au minimum tout le monde doit reconna\u00eetre, par notre allure, que nous sommes des ahmadis. Dans le m\u00eame cadre Hazrat Mousleh Maw\u2019ood (r.a.) d\u00e9crit ci-dessous la physionomie qui sied \u00e0 un missionnaire ou \u00e0 quelqu\u2019un qui s\u2019est d\u00e9di\u00e9 au service de la foi. Il affirme\u00a0: \u00ab\u00a0Pour accomplir le tabligh<\/em> le missionnaire doit arborer le visage d\u2019un croyant.\u00a0\u00bb Il a aussi prodigu\u00e9 les conseils suivants aux membres de la Khuddam-Ul-Ahmadiyya <\/em>: \u00ab\u00a0Votre apparence ext\u00e9rieur doit se conformer aux pr\u00e9ceptes de l\u2019Islam. Les Khuddam<\/em> doivent faire preuve de simplicit\u00e9 dans le port de la barbe, dans leur coiffure, dans leur tenue vestimentaire. L\u2019Islam ne vous interdit pas de porter des habits propres et immacul\u00e9s. Bien au contraire il nous recommande l\u2019hygi\u00e8ne et proscrit toute malpropret\u00e9. Cependant il interdit aussi tout \u00e9talage. D\u2019aucuns non cesse de se soucier de leurs v\u00eatements \u00e0 tout instant. V\u00e9rifier constamment le col de son manteau pour y enlever la poussi\u00e8re est futilit\u00e9. D\u2019aucuns pr\u00e9sentaient de beaux v\u00eatements au Messie Promis (a.s.) et il en faisait usage. Or, il n\u2019en n\u2019\u00e9tait pas si pr\u00e9occup\u00e9 au point de les faire brosser \u00e0 tout instant. Il n\u2019est certes pas interdit de le faire\u00a0: cependant il n\u2019aimait qu\u2019on consacre la majeure partie de son temps \u00e0 ces frivolit\u00e9s. D\u2019aucuns sont victimes de complexe quant \u00e0 leur tenue vestimentaire. Lors des r\u00e9ceptions ils font la triste mine parce qu\u2019ils ne portent pas tel manteau ou tel habit. L\u2019on doit, avec grande assurance, rencontrer les autres quelque soit sa tenue. L\u2019essentiel c\u2019est de couvrir sa nudit\u00e9 et d\u2019\u00eatre propre. Quand on a de quoi se v\u00eatir mais qu\u2019on n\u2019\u00e9vite de rencontrer autrui parce qu\u2019on ne poss\u00e8de pas tel habit, c\u2019est le monde et non la foi qu\u2019on pr\u00e9f\u00e8re.\u00a0\u00bb<\/p>\n Ce conseil s\u2019adresse aux Waqifine-Zindagi<\/em>, aux missionnaires en particuliers, et aux membres de la djama\u2019at en g\u00e9n\u00e9ral. Il ne faut point \u00eatre si soucieux des apparences au point d\u2019oublier l\u2019objectif principal. Quant \u00e0 ceux qui n\u00e9gligent la propret\u00e9 qu\u2019ils se souviennent que celle-ci fait partie de la foi. Il faut, en toute chose, suivre la voie du juste milieu et \u00e9viter les extr\u00eames.<\/p>\n Soulignant l\u2019importance du tabligh <\/em>le Mousleh Maw\u2019ood (r.a.) raconte\u00a0: \u00ab\u00a0Quand je suis parti r\u00e9cemment \u00e0 Delhi je fut fort \u00e9tonn\u00e9 que les habitants de cette cit\u00e9 avaient quitt\u00e9 leur mauvaise foi notoire. Sinon \u00e0 chaque fois que je m\u2019y rendais \u2013 ou que je rencontrais, par hasard, des personnes qui y \u00e9taient originaires, quelque soi leur classe sociale \u2013 ils s\u2019emp\u00eatraient tous dans des d\u00e9bats saugrenus et sans jamais \u00e9noncer des propos sens\u00e9s.<\/p>\n Tout jeune j\u2019\u00e9tais parti une fois \u00e0 Delhi o\u00f9 j\u2019ai rencontr\u00e9, chez la grand-m\u00e8re o\u00f9 logeait Hazrat Amma Jaan, le fr\u00e8re d\u2019un proche venu de Hyderabad. Il demanda qui j\u2019\u00e9tais. Quand la grand-m\u00e8re cita le nom de Hazrat Amma Jaan (l\u2019\u00e9pouse du Messie Promis (a.s.)) il l\u00e2cha\u00a0: \u00ab\u00a0C\u2019est quoi tout ce bruit que fait ton p\u00e8re\u00a0? On dit qu\u2019il tient des propos contraires \u00e0 l\u2019Islam\u00a0?\u00a0\u00bb<\/p>\n J\u2019\u00e9tais fort jeune \u00e0 l\u2019\u00e9poque. Or, au lieu d\u2019\u00eatre apeur\u00e9, je lui parlai de la mort de J\u00e9sus, car c\u2019\u00e9tait l\u00e0 un th\u00e8me que je ma\u00eetrisais. Je lui expliquai\u00a0: \u00ab\u00a0Le Messie Promis (a.s.) affirme tout simplement que J\u00e9sus est mort et que le Messie Promis et Mahdi Promis sortira de cette Oummah.\u00a0\u00bb<\/p>\n J\u2019avais m\u00e9moris\u00e9 les versets qui prouvaient la mort de J\u00e9sus dont Ya Isa Inni Mutawaffiqa<\/em>. Mes explications surprirent mon interlocuteur qui ajouta\u00a0: \u00ab\u00a0C\u2019est vrai. Il a prouv\u00e9 que Isa est bel est bien mort. Mais pourquoi donc les mollahs font-ils tant de bruit\u00a0?\u00a0\u00bb Je r\u00e9pliquai\u00a0: \u00ab\u00a0Eh bien posez-leur la question\u00a0!\u00a0\u00bb La grand-m\u00e8re, quant \u00e0 elle, s\u2019\u00e9cria\u00a0: \u00ab\u00a0Repens-toi\u00a0! Repens-toi\u00a0! Ces id\u00e9es ont empoisonn\u00e9 l\u2019esprit de cet enfant. En confirmant ce qu\u2019il a dit tu n\u2019as fait que renforcer sa m\u00e9cr\u00e9ance\u00a0!\u00a0\u00bb<\/p>\n Evoquant le th\u00e8me du tabligh<\/em> le deuxi\u00e8me Calife a cit\u00e9 la m\u00e9thode suivie par Mian Sher Mohammad Saheb, un compagnon illettr\u00e9 du Messie Promis (a.s.), qui \u00e9prouvait pour la foi un amour \u00e9perdu. Il \u00e9tait cocher et transportait des passagers de Pahlor<\/em> jusqu\u2019\u00e0 Banga<\/em>.<\/p>\n D\u00e8s que ses passagers s\u2019asseyaient dans sa voiture il entamait avec eux une conversation. Il avait dans la poche le journal Al-Hakm<\/em> et demandait \u00e0 ses passagers s\u2019ils savaient lire. Si on lui r\u00e9pondait \u00e0 l\u2019affirmatif il disait\u00a0: \u00ab\u00a0J\u2019ai re\u00e7u ce journal en mon nom, pouvez-vous s\u2019il vous pla\u00eet m\u2019en faire la lecture\u00a0?\u00a0\u00bb Les passagers y trouvaient l\u00e0 une distraction leur permettant d\u2019oublier les secousses du voyage et lui lisaient, bien volontiers, son journal. Lors de leur lecture Mian Sher Mohammad Saheb les questionnait sur le sens de tel ou tel terme ou tel ou tel concept\u00a0: ses passagers, qui n\u2019\u00e9taient pas ahmadis, \u00e9taient contraints de r\u00e9fl\u00e9chir avant de lui r\u00e9pondre. C\u2019est ainsi qu\u2019ils percevaient les sens [du message de l\u2019Ahmadiyya].<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019ood (r.a.) relate\u00a0: \u00ab\u00a0Mian Sher Mohammad Saheb m\u2019avait racont\u00e9 en personne sa m\u00e9thode. Des douzaines de personnes avaient, gr\u00e2ce \u00e0 lui, embrass\u00e9 l\u2019Ahmadiyya, rien qu\u2019en lisant le journal Al-Fazl <\/em>ou Al-Hakam<\/em>. Il a v\u00e9cu longtemps et l\u2019on ne peut d\u00e9nombrer le nombre de ceux qui accept\u00e8rent l\u2019Ahmadiyya par son entremise.<\/p>\n Pour entamer notre t\u00e2che, il n\u2019est donc point essentiel d\u2019avoir \u00e0 notre disposition de grands \u00e9rudits. De ces r\u00e9gions o\u00f9 il n\u2019y pas de lettr\u00e9s, envoyez-nous des ahmadis qui n\u2019ont pas re\u00e7u d\u2019\u00e9ducation\u00a0: nous leur ferrons m\u00e9moriser nos doctrines afin que nous puissions commencer notre \u0153uvre. (Cette directive s\u2019appliquaient \u00e0 de petites djama\u2019ats du sous-continent indien). Si nous attendons \u00e0 avoir des intellectuels, cela pourra prendre beaucoup de temps.\u00a0\u00bb<\/p>\n Certes aujourd\u2019hui par la gr\u00e2ce d\u2019Allah nos Jamia<\/em> produisent un nombre important de missionnaires. Or, [cela ne suffit point] et nous n\u2019arrivons pas \u00e0 combler nos besoins \u00e0 court terme car les oul\u00e9mas sont cens\u00e9s conna\u00eetre les subtilit\u00e9s de la religion, d\u2019o\u00f9 une longue formation. Il n\u2019en demeure pas moins que le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) a d\u00e9clar\u00e9 que la religion est une chose facile.<\/p>\n Afin de pr\u00eacher le message d\u2019Allah, nous n\u2019avons point besoin de grands d\u00e9bats intellectuels, de grands s\u00e9minaires, de grandes r\u00e9ceptions. Il faut, d\u2019apr\u00e8s la situation, trouver les moyens ad\u00e9quats [pour transmettre le message]. Aujourd\u2019hui encore nombre d\u2019ahmadis con\u00e7oivent, de leur propre chef, des moyens pour pr\u00eacher le message de l\u2019Ahmadiyya\u00a0: par la gr\u00e2ce de Dieu ils remportent de grands succ\u00e8s.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019ood (r.a.) relate un incident int\u00e9ressant concernant un certain Nizam-Ud-Din qui \u00e9tait l\u2019ami commun du Messie Promis (a.s.) et de Mohammad Hussain Batalvi. Ledit Niazam-Ud-Din avait accompli le Hajj \u00e0 sept reprises, il \u00e9tait d\u2019un temp\u00e9rament jovial et \u00e9tait convaincu de la pi\u00e9t\u00e9 du Messie Promis (a.s.). Grande fut sa peine quand Mohammad Hussain Batalvi qualifia, dans une fatwa, le Messie Promis (a.s.) de Kafir <\/em>(m\u00e9cr\u00e9ant) apr\u00e8s que ce dernier s\u2019\u00e9tait proclam\u00e9 envoy\u00e9 de Dieu. Il r\u00e9sidait \u00e0 Ludhiana et il bl\u00e2mait tous ceux qui conspuaient le Messie Promis (a.s.), leur r\u00e9p\u00e9tant sans cesse\u00a0: \u00ab\u00a0Allez \u00e9tudier de pr\u00e8s la personnalit\u00e9 de Mirza Saheb. Il est d\u2019une grande pi\u00e9t\u00e9. J\u2019ai v\u00e9cu en sa compagnie. Quand on lui explique un fait \u00e0 la lumi\u00e8re du Coran, il l\u2019accepte sur le champ. Il n\u2019est point un fourbe. Si on lui explique, le Coran \u00e0 l\u2019appui, que ses pr\u00e9tentions sont fausses, je suis certain qu\u2019il l\u2019admettra. Si je pars \u00e0 Qadian je suis convaincu qu\u2019il se repentira. Quand je lui pr\u00e9senterai des versets qui prouvent que J\u00e9sus est mont\u00e9 au ciel [en chair et en os] il les acceptera sur-le-champ et ne dira pas un mot.\u00a0\u00bb<\/p>\n Il partit un jour pour Qadian. D\u00e8s son arriv\u00e9e il rencontra le Messie Promis (a.s.).<\/p>\n \u00ab\u00a0Avez-vous abandonn\u00e9 l\u2019Islam\u00a0? Avez-vous rejetez le Coran\u00a0?\u00a0\u00bb lui demanda-t-il.<\/p>\n \u00ab\u00a0Comment cela\u00a0? Je crois dans le Coran. L\u2019Islam est ma religion\u00a0\u00bb, r\u00e9pliqua le Messie Promis (a.s.).<\/p>\n \u00ab\u00a0Al-hamdollilah\u00a0! Je ne cessais de r\u00e9p\u00e9ter aux autres que vous ne pouvez abandonner le Coran, dit Nizam-ud-Din. Si je vous montre des centaines de versets qui prouvent la mont\u00e9e physique au Ciel de J\u00e9sus seriez-vous pr\u00eat \u00e0 les accepter\u00a0?\u00a0\u00bb<\/p>\n \u00ab\u00a0Pourquoi parler de centaines de versets. Montrez-moi un seul et je l\u2019accepterai sur-le-champ\u00a0\u00bb, r\u00e9pondit le Messie Promis (a.s.).<\/p>\n \u00ab\u00a0Alhamdollilah\u00a0! Je disais aux autres qu\u2019il n\u2019est point difficile de vous convaincre. Les gens font beaucoup de bruit pour rien. Si je vous montre une centaine de versets prouvant que J\u00e9sus est toujours en vie, les accepteriez-vous\u00a0?\u00a0\u00bb r\u00e9it\u00e9ra Nizam-Ud-Din.<\/p>\n \u00ab\u00a0Je viens de vous dire \u00e0 l\u2019instant que si vous m\u2019en montrez un seul je l\u2019accepterai tout de suite. Respecter cent versets du Coran revient \u00e0 respecter une seule de ses injonctions. Il n\u2019est point question ici de cent ou d\u2019un seul verset\u00a0\u00bb, affirma le Messie Promis (a.s.).<\/p>\n \u00ab\u00a0Ne parlons plus de cent. Si je vous en pr\u00e9sente cinquante promettez-vous d\u2019abandonner votre d\u00e9claration\u00a0?\u00a0\u00bb insista Nizam-Ud-Din.<\/p>\n \u00ab\u00a0Pr\u00e9sentez-moi un seul et je l\u2019accepte\u00a0!\u00a0\u00bb, r\u00e9pliqua le Messie Promis (a.s.).<\/p>\n En voyant la d\u00e9termination du Messie Promis (a.s.) le doute s\u2019insinua dans l\u2019esprit de Nizam-Ud-Din et il se dit qu\u2019il n\u2019y avait peut \u00eatre pas autant de versets [pour soutenir sa th\u00e8se].<\/p>\n \u00ab\u00a0Je vous en pr\u00e9senterai dix versets, en ce cas\u00a0\u00bb, d\u00e9clara-t-il.<\/p>\n \u00ab\u00a0Ma position est la m\u00eame, poursuivit le Messie Promis (a.s.) en riant, montrez-moi un seul.\u00a0\u00bb<\/p>\n \u00ab\u00a0Je vous laisse et je retourne apr\u00e8s quelques jours avec ces versets\u00a0\u00bb, termina Nizam-ud-Din.<\/p>\n Mohammad Hussain Batalvi et le Premier Calife de la djama\u2019at Ahmadiyya se trouvaient tout deux \u00e0 Lahore durant ces jours. Ils fixaient les conditions pour un d\u00e9bat entre le Messie Promis (a.s.) et Mohammad Hussain, d\u00e9bat qui avait pour th\u00e8me la mort de J\u00e9sus. Mohammad Hussain arguait qu\u2019\u00e9tant donn\u00e9 que les Hadiths sont l\u2019ex\u00e9g\u00e8se du Coran, toute d\u00e9claration des hadiths doit \u00eatre consid\u00e9r\u00e9e comme un \u00e9nonc\u00e9 du Coran. D\u2019o\u00f9 la raison de d\u00e9battre de cette question de la mort et de la vie de J\u00e9sus \u00e0 la lumi\u00e8re des hadiths. Le Premier Calife r\u00e9pliqua qu\u2019\u00e9tant donn\u00e9 que le Coran avait pr\u00e9\u00e9minence sur les hadiths toute th\u00e8se devra \u00eatre soutenu par des \u00e9nonc\u00e9s coraniques. En fin de compte le Premier Calife accepta nombre de conditions qu\u2019imposait Mohammad Hussain Batalvi dans le but d\u2019abr\u00e9ger ces discussions pr\u00e9liminaires et afin que le d\u00e9bat ait finalement lieu. Mohammad Hussain Batalvi \u00e9tait tr\u00e8s satisfait qu\u2019on s\u2019\u00e9tait pli\u00e9 \u00e0 ses conditions.<\/p>\n Nizam-Ud-Din arriva \u00e0 Lahore durant ces jours.<\/p>\n \u00ab\u00a0Mettez fin \u00e0 toutes ces pol\u00e9miques. Je viens de rencontrer Mirza Saheb et il est pr\u00eat \u00e0 renoncer [\u00e0 ses pr\u00e9tentions], dit-il \u00e0 Mohammad Hussain Batalvi. Etant donn\u00e9 que je suis votre ami aussi bien que celui de Mirza Saheb, ces querelles me peinent beaucoup. Mirza Saheb est un homme pieux et il m\u2019a promis d\u2019accepter que J\u00e9sus est vivant au ciel si on lui pr\u00e9sente dix versets du Coran qui le prouvent. Montrez-en moi dix de ces versets.\u00a0\u00bb<\/p>\n Mohammad Hussain Batalvi \u00e9tait irascible et s\u2019emportait pour un rien.<\/p>\n \u00ab\u00a0Imb\u00e9cile\u00a0! cria-t-il, tu as r\u00e9duit \u00e0 n\u00e9ant tous mes efforts\u00a0! Voil\u00e0 deux mois que je tente de les amener vers les hadiths et toi tu les as pouss\u00e9s de nouveau vers le Coran\u00a0!\u00a0\u00bb<\/p>\n \u00ab\u00a0Vous n\u2019avez m\u00eame pas dix versets pour soutenir votre th\u00e9orie\u00a0?\u00a0\u00bb, demanda Nizam-Ud-Din<\/p>\n \u00ab\u00a0Tu es un ignare\u00a0! Tu ne sais m\u00eame pas ce qu\u2019est le Coran\u00a0!\u00a0\u00bb, r\u00e9pliqua Mohammad Hussain Batalvi.<\/p>\n \u00ab\u00a0En ce cas moi je me rallie au Coran\u00a0\u00bb, termina Nizam-ud-Din.<\/p>\n Sur ce il partit \u00e0 Qadian et pr\u00eata all\u00e9geance aux mains du Messie Promis (a.s.).<\/p>\n Le deuxi\u00e8me Calife dit\u00a0: \u00ab\u00a0Voyez la confiance qu\u2019avait le Messie Promis (a.s.) dans le Coran. Il annon\u00e7ait, s\u00fbr de lui, que le Coran ne pouvait le contredire. Cela ne veut point dire que le Coran a un lien particulier avec le Messie Promis (a.s.) ou la djama\u2019at Ahmadiyya. Le Coran montrera la voie de la v\u00e9rit\u00e9 et soutiendra celui qui la suit. Le Messie Promis (a.s.) \u00e9tait certain de sa v\u00e9ridicit\u00e9, c\u2019est pour cette raison que le Coran le soutenait. C\u2019est aussi la raison pour laquelle le Messie Promis (a.s.) disait qu\u2019il jettera \u00e0 la poubelle toute d\u00e9claration qui ne sera pas conforme au Coran. Cela ne signifie gu\u00e8re que le Messie Promis (a.s.) avait des doutes quant \u00e0 sa d\u00e9claration. Il avait tout simplement la certitude que le Coran t\u00e9moignera en sa faveur. C\u2019est cet espoir qui lui a fait remporter du succ\u00e8s dans le monde. Tous les ahmadis doivent entretenir l\u2019espoir que le Coran est en faveur du Messie Promis (a.s.) et de la djama\u2019at Ahmadiyya. C\u2019est ce m\u00eame soutien du Coran qui fait entrer quotidiennement dans la djama\u2019at Ahmadiyya des \u00e2mes pures.<\/p>\n Le deuxi\u00e8me Calife nous explique aussi que l\u2019opposition est source de direction. \u00ab\u00a0Quand l\u2019hostilit\u00e9 augmente, dit-il, le progr\u00e8s de la djama\u2019at s\u2019accentue et le soutien miraculeux de Dieu prend de l\u2019ampleur. Quand un ahmadi annon\u00e7ait au Messie Promis (a.s.) qu\u2019il y avait, dans sa r\u00e9gion, une forte hostilit\u00e9, celui-ci disait que c\u2019\u00e9tait l\u00e0 un signe de leur progr\u00e8s, car elle permet de faire conna\u00eetre la djama\u2019at \u00e0 ceux qui ignoraient son existence. Peu \u00e0 peu ils sont int\u00e9ress\u00e9s par les ouvrages de la djama\u2019at et la v\u00e9rit\u00e9 p\u00e9n\u00e8tre ainsi dans leur c\u0153ur.<\/p>\n Un ahmadi qui venait de pr\u00eater all\u00e9geance au Messie Promis (a.s.) informa celui-ci que c\u2019\u00e9tait le Maulvi Sanaullah (un farouche d\u00e9tracteur de la djama\u2019at) qui lui avait pr\u00each\u00e9 le message de l\u2019Ahmadiyya.<\/p>\n \u00ab\u00a0Comment cela\u00a0?\u00a0\u00bb demanda le Messie Promis (a.s.), tout \u00e9tonn\u00e9.<\/p>\n \u00ab\u00a0Je lisais le journal et les \u00e9crits du Mollah Sanullah Saheb, raconta le nouveau converti. Et j\u2019ai constat\u00e9 qu\u2019il \u00e9tait fort hostile \u00e0 l\u2019\u00e9gard la djama\u2019at Ahmadiyya. J\u2019ai d\u00e9cid\u00e9 de lire les ouvrages de cette derni\u00e8re afin de d\u00e9m\u00ealer le vrai du faux. C\u2019est ainsi que j\u2019ai d\u00e9couvert la v\u00e9rit\u00e9.\u00a0\u00bb<\/p>\n Le premier avantage de l\u2019opposition est le progr\u00e8s de la communaut\u00e9 divine. Elle guide de nombreuses personnes dans la bonne direction\u00a0\u00bb, dit le Mousleh Maw\u2019ood.<\/p>\n Ceci est le cas aujourd\u2019hui encore. Les missionnaires m\u2019en font part dans leurs rapports et d\u2019aucuns m\u2019informent directement de la mani\u00e8re par laquelle ils ont connu la djama\u2019at Ahmadiyya.<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019ood (r.a.) expose ici-bas l\u2019intelligence qu\u2019Allah conf\u00e8re \u00e0 un illettr\u00e9 apr\u00e8s qu\u2019il ait accept\u00e9 l\u2019Ahmadiyya et la justesse de ses r\u00e9pliques. \u00ab\u00a0Il y avait un certain Mian Nur Mohammad de Ludhiana qui s\u2019\u00e9tait pris pour vocation de pr\u00eacher le message de l\u2019Islam \u00e0 ceux qui appartenaient \u00e0 des castes inf\u00e9rieures, dont celle des balayeurs, qui \u00e9taient en majorit\u00e9 des chr\u00e9tiens. Plusieurs centaines des leurs \u00e9taient devenus ses disciples et accept\u00e8rent le Messie Promis (a.s.). Certains d\u2019entre eux visitaient Qadian, car disaient-ils, Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s.) \u00e9tait le ma\u00eetre de notre ma\u00eetre.<\/p>\n Nous avions \u00e0 Qadian un oncle, dit le deuxi\u00e8me Calife, qui, dans son hostilit\u00e9 \u00e0 l\u2019\u00e9gard du Messie Promis (a.s.) et pour se moquer de lui se disait \u00eatre le Pir<\/em> (ma\u00eetre spirituel) de la caste des tchoura<\/em> [terme p\u00e9joratif qu\u2019on utilisait pour les balayeurs des rues dans la soci\u00e9t\u00e9 indienne d\u2019alors]. Dans ses railleries il se disait \u00eatre Lal Beg,<\/em> le ma\u00eetre [ou pr\u00eatre] de cette caste. Certains de ces balayeurs qui s\u2019\u00e9taient convertis \u00e0 l\u2019Islam visit\u00e8rent Qadian. Ils avaient pour habitude de fumer le narguil\u00e9. L\u2019oncle en question, qui appartenait \u00e0 la lign\u00e9e mogol<\/em>, mais qui dans ses sarcasmes se disait le ma\u00eetre des tchoura<\/em>, partit fumer le narguil\u00e9 en leur compagnie. Il commen\u00e7a \u00e0 parler de la religion et leur demanda\u00a0: \u00ab Pourquoi \u00eates vous venus voir Mirza Saheb\u00a0? Vous \u00eates en fait mes disciples \u00e0 moi. Qu\u2019est-ce que Mirza Saheb vous a donn\u00e9s\u00a0?\u00a0\u00bb<\/p>\n Hazrat Mousleh Maw\u2019ood (r.a.) raconte\u00a0: \u00ab\u00a0Les balayeurs d\u2019aujourd\u2019hui sont un tantinet plus intelligents. Mais je parle d\u2019ici d\u2019une quarantaine d\u2019ann\u00e9e. A l\u2019\u00e9poque du Messie Promis (a.s.) ces gens \u00e9taient de parfaits ignorants. Or, quand l\u2019oncle en question leur demanda\u00a0: \u00ab\u00a0Qu\u2019est-ce que Mirza Saheb vous a donn\u00e9\u00a0?\u00a0\u00bb Ils r\u00e9pliqu\u00e8rent\u00a0: \u00ab\u00a0Eh bien nous n\u2019en savons pas grand chose, sinon qu\u2019on nous qualifie aujourd\u2019hui de Mirza\u00ef<\/em> alors qu\u2019on nous traitaient auparavant de tchoura<\/em>. Nous appartenions \u00e0 [la caste inf\u00e9rieure] des tchoura <\/em>mais maintenant par son entremise nous appartenons [\u00e0 la caste noble des] Mirzas.<\/em> Quant \u00e0 vous, vous apparteniez aux Mirzas<\/em> et en vous opposant \u00e0 Mirza Ghulam Ahmad Saheb vous \u00eates devenu un tchoura\u00a0!\u00a0\u00bb<\/em><\/p>\n