{"id":641,"date":"2014-10-30T18:52:02","date_gmt":"2014-10-30T18:52:02","guid":{"rendered":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/recits-du-deuxieme-calife-sermon-du-24-10-2014\/"},"modified":"2022-02-19T10:58:42","modified_gmt":"2022-02-19T10:58:42","slug":"recits-du-deuxieme-calife-sermon-du-24-10-2014","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/recits-du-deuxieme-calife-sermon-du-24-10-2014\/","title":{"rendered":"R\u00e9cits du deuxi\u00e8me Calife de la communaut\u00e9 Ahmadiyya"},"content":{"rendered":"

Sermon du vendredi 24 octobre 2014, prononc\u00e9 par Sa Saintet\u00e9 le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, \u00e0 la mosqu\u00e9e Baitul-Futuh \u00e0 Londres :<\/p>\n

Deux jours auparavant j\u2019ai lu, dans le dernier num\u00e9ro du journal Al-Fazl, une partie d\u2019un discours prononc\u00e9 en 1937 par le deuxi\u00e8me Calife de la Communaut\u00e9 Islamique Ahmadiyya, discours dans lequel il attirait l\u2019attention [des ahmadis] quant au fait que nombre de compagnons du Messie Promis (a.s.) \u00e9taient toujours en vie \u00e0 l\u2019\u00e9poque. Il recommandait que l\u2019on consigne leurs souvenirs du Messie Promis (a.s.), car, disait-il ces r\u00e9cits permettraient \u00e0 l\u2019avenir de r\u00e9pondre \u00e0 certaines questions.<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) cita l\u2019exemple d\u2019un jeune compagnon qui ne se souvenait que d\u2019une seule rencontre avec le Messie Promis (a.s.) : tout petit, il attrapa un jour la main de celui-ci et se tint \u00e0 cot\u00e9 de lui pour quelques instants. Apr\u00e8s quelques temps, le Messie Promis (a.s.) enleva sa main et s\u2019employa \u00e0 une t\u00e2che quelconque. De prime abord, c\u2019est un fait insignifiant, mais le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) dit que l\u2019on peut en tirer de grandes le\u00e7ons. L\u2019on comprend par exemple que de jeunes enfants ont la permission de se joindre aux r\u00e9unions des grands. [Quoique le Messie Promis (a.s.) avait pris la main de l\u2019enfant] quand se fit sentir, il l\u2019a enlev\u00e9 avec affection afin que cela ne n\u2019affecte pas l\u2019enfant.<\/p>\n

Ainsi tout r\u00e9cit, m\u00eame ceux qui peuvent para\u00eetre anodins, concernant le Messie Promis (a.s.) et relat\u00e9 par les compagnons regorgent de grandes le\u00e7ons. J\u2019ai cit\u00e9 auparavant des r\u00e9cits des compagnons du Messie Promis (a.s.). Le deuxi\u00e8me Calife a relat\u00e9, dans ses discours et ses sermons et dans son style particulier des incidents dont il a \u00e9t\u00e9 le t\u00e9moin. Certains de ces r\u00e9cits ont \u00e9t\u00e9 publi\u00e9s. Il s\u2019y trouve des le\u00e7ons, des conseils, des faits historiques ainsi que divers aspects de la vie et du trait de caract\u00e8re du Messie Promis (a.s.). Ce sont autant de faits qui jouent un r\u00f4le positif dans notre vie et qui nous permettent de l\u2019embellir.<\/p>\n

M. Habibur Rahman, un Waqf-e-Zindagi, est en train de r\u00e9unir tous ces comptes-rendus. C\u2019est l\u00e0 un effort louable de sa part, mais certains faits ne sont pas compr\u00e9hensibles hors contexte. M. Rahman s\u2019est content\u00e9, quant \u00e0 lui, de les collecter tous. [Afin de mener \u00e0 bien ce travail] il faudra \u00e9tablir des principes et des m\u00e9thodes [pr\u00e9cis]. Ceci dit j\u2019esp\u00e8re que ces r\u00e9cits seront une addition de plus dans notre litt\u00e9rature quand ils seront publi\u00e9s dans la forme voulue.<\/p>\n

Je citerai aujourd\u2019hui certains r\u00e9cits rapport\u00e9s par le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) ou ce qu\u2019il avait entendu des autres. Ils ne concernent pas un th\u00e8me particulier. A l\u2019avenir, quand l\u2019occasion se pr\u00e9sentera, j\u2019en mentionnerai d\u2019autres insha Allah<\/em>. Je profite de mes sermons pour le faire, car le sermon du vendredi est l\u2019\u00e9mission la plus regard\u00e9e sur la MTA du moins dans le monde de la djama\u2019at Ahmadiyya. D\u2019ailleurs, comme \u00e9voqu\u00e9 plus haut, ces r\u00e9cits nous permettent de r\u00e9pondre \u00e0 certaines questions, d\u2019o\u00f9 l\u2019importance de les transmettre \u00e0 tous les ahmadis : et le sermon du vendredi est le moyen le plus efficace pour ce faire.<\/p>\n

Hazrat Mousley Ma\u2019oud (r.a.) raconte ceci : \u00ab Un jour un chien s\u2019arr\u00eata devant le seuil de notre maison. J\u2019\u00e9tais debout devant la porte et \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur se trouvait le Messie Promis (a.s.) et personne d\u2019autre. Je pointai du doigt le chien et j\u2019exclamai \u00ab Tipu ! Tipu ! \u00bb. Le Messie Promis (a.s.) sortit de la chambre tout courrouc\u00e9 et il dit : \u00ab N\u2019as-tu pas honte ? Les Anglais appellent leurs chiens \u00ab Tipu \u00bb, du nom d\u2019un musulman sinc\u00e8re, en raison de leur inimiti\u00e9 \u00e0 son \u00e9gard. Tu oses les imiter et tu appelles ce chien \u00ab Tipu \u00bb ? Gares \u00e0 toi ! Ne fais plus jamais \u00e7a ! \u00bb<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) continue : \u00ab J\u2019avais environs 8 ou 9 ans. Ce jour-l\u00e0 l\u2019affection pour le Sultan Tipu naquit en moi. Et je compris que le sacrifice de sa vie n\u2019\u00e9tait pas vain ; Allah b\u00e9nit son nom tant et si bien que le proph\u00e8te de l\u2019\u00e9poque ressentait de l\u2019affection pour lui. Ce r\u00e9cit nous apprend d\u2019une part que l\u2019indulgence ne signifie pas que l\u2019on doit tol\u00e9rer toutes les gamineries d\u2019un enfant ; d\u2019autre part l\u2019on comprend aussi le sens de l\u2019honneur que ressentait le Messie Promis (a.s.) pour sa foi et sa nation. Ce m\u00eame enfant avait, auparavant, br\u00fbl\u00e9 en une seconde des manuscrits qu\u2019il avait d\u00fb composer au prix de grands efforts, pendant Dieu sait combien d\u2019heures. Le Messie Promis (a.s.) tol\u00e9ra cette b\u00e9vue et ne se soucia pas de l\u2019effort qu\u2019il d\u00fb entreprendre pour r\u00e9\u00e9crire ce qu\u2019il avait compos\u00e9. \u00bb<\/p>\n

L\u2019incident des manuscrits se passa ainsi : un jour, alors qu\u2019il \u00e9tait tout enfant, Hazrat Mousley Ma\u2019oud (r.a.) \u00e9tait en train de jouer avec ceux de son \u00e2ge pendant que le Messie Promis (a.s.) \u00e9crivait un livre. Profitant de l\u2019inattention de celui-ci le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) prit ses manuscrits et les r\u00e9duisit en cendres. Mais le Messie Promis (a.s.) ne le r\u00e9primanda point.<\/p>\n

Ainsi, raconte-t-il, le Messie Promis (a.s.) lui pardonna cet acte en d\u00e9pit de tout l\u2019effort qui lui fut n\u00e9cessaire pour \u00e9crire ce manuscrit. Mais il n\u2019endura point que l\u2019on outrage la m\u00e9moire d\u2019un leader. Ce Sultan musulman tomba en martyr pour sa nation et le Messie Promis (a.s.) avait pour seule relation avec lui le fait qu\u2019ils \u00e9taient tous deux musulmans. Il n\u2019endura pas qu\u2019un enfant, m\u00eame par ignorance, puisse porter atteinte \u00e0 sa m\u00e9moire. Ce r\u00e9cit r\u00e9pond \u00e0 ceux qui ont l\u2019audace d\u2019accuser le Messie Promis (a.s.) d\u2019\u00eatre l\u2019agent des Anglais. Son c\u0153ur \u00e9tait emplie de sympathie pour sa nation et il honorait le Sultan Fateh Ali Tipu pour la seule raison qu\u2019il pr\u00e9f\u00e9ra donner sa vie au lieu de se baisser sa t\u00eate devant les Anglais. Comment oser accuser quelqu\u2019un qui soit aussi fier de sa nation d\u2019\u00eatre l\u2019agent des \u00e9trangers ? \u00bb<\/p>\n

Dans un autre de ses r\u00e9cits le deuxi\u00e8me Calife d\u00e9clare : \u00ab Selon moi il n\u2019y pas pires ennemis que ces parents qui ne donnent pas l\u2019habitude \u00e0 leurs enfants d\u2019accomplir la pri\u00e8re en congr\u00e9gation. Je me souviens d\u2019un incident \u00e0 cet effet. Un vendredi le Messie Promis (a.s.) ne partit pas pour la pri\u00e8re de Jummah en raison de sa maladie. Etant encore enfant, je n\u2019\u00e9tais pas li\u00e9 par les injonctions [religieuses] qui s\u2019appliquent \u00e0 un adulte. En cours de route vers la mosqu\u00e9e je rencontrai quelqu\u2019un dont je ne me souviens pas du visage en raison de mon jeune \u00e2ge. Mais cet incident eu un tel effet sur moi que je me souviens de son \u00e9tat : il s\u2019agit d\u2019un certain Muhammad Baksh, qui habite \u00e0 Qadian. Je lui demandai la raison pour laquelle il retournait de la mosqu\u00e9e et si la pri\u00e8re \u00e9tait termin\u00e9e. Il r\u00e9pondit : \u00ab Je retourne parce qu\u2019il n\u2019y a plus de place dans la mosqu\u00e9e. \u00bb Sur ce je rebroussai chemin et je priai \u00e0 la maison.<\/p>\n

Le Messie Promis (a.s.) me vit et me demanda : \u00ab Pourquoi n\u2019es-tu pas parti \u00e0 la mosqu\u00e9e pour la pri\u00e8re ? \u00bb C\u2019est l\u00e0 une faveur divine que je respectais le Messie Promis (a.s.) en tant que proph\u00e8te depuis ma tendre enfance. Il avait pos\u00e9 sa question sur un ton s\u00e9v\u00e8re et il y avait de la col\u00e8re sur son visage. Tout cela eu un profond effet sur moi. Je r\u00e9pondis : \u00ab J\u2019y suis parti. Mais je suis retourn\u00e9 parce qu\u2019il n\u2019y avait pas assez de place. \u00bb Apr\u00e8s avoir entendu ma r\u00e9ponse le Messie Promis (a.s.) se tut. Mais d\u00e8s que Maulvi Abdul Karim vint prendre de ses nouvelles, il lui posa sur le champ la question suivante : \u00ab Est-ce qu\u2019il y avait beaucoup de monde \u00e0 la mosqu\u00e9e aujourd\u2019hui ? \u00bb Je ressentis une peur terrible en entendant sa question, car je n\u2019y \u00e9tais pas parti en personne. Je ne savais pas si celui qui m\u2019avait inform\u00e9 s\u2019\u00e9tait tromp\u00e9 ou qu\u2019il y a eu incompr\u00e9hension de ma part. Mon seul souci \u00e9tait que s\u2019il y avait malentendu de ma part ou de la part de l\u2019autre je serais accus\u00e9 [d\u2019avoir menti]. Maulvi Abdul Karim r\u00e9pondit : \u00ab Oui, il y avait grand monde aujourd\u2019hui \u00e0 la mosqu\u00e9e. \u00bb Je ne sais, jusqu\u2019aujourd\u2019hui de ce qu\u2019il en fut dans la r\u00e9alit\u00e9. Dieu avait cr\u00e9\u00e9 cette situation afin de m\u2019innocenter, tant et si bien qu\u2019Il fit t\u00e9moigner Maulvi Abdul Karim [en ma faveur] ou peut \u00eatre que ce jour la mosqu\u00e9e \u00e9tait r\u00e9ellement bond\u00e9e. En tout cas cet incident me marqua profond\u00e9ment. Gr\u00e2ce \u00e0 cela l\u2019on comprend \u00e0 quel point la pri\u00e8re en congr\u00e9gation avait d\u2019importance pour le Messie Promis (a.s.). \u00bb<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) a relat\u00e9 un incident amusant \u00e0 propos de ses \u00e9tudes. Il dit : \u00ab Le premier Calife (r.a.) est celui qui fut le plus bienveillant \u00e0 mon \u00e9gard concernant mes \u00e9tudes. Etant m\u00e9decin il savait que ma sant\u00e9 ne me permettait pas de faire de la lecture pendant longtemps. Il avait pour m\u00e9thode de me mettre \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de lui et il me disait : \u00ab Mian, je vais lire et toi tu vas m\u2019\u00e9couter. \u00bb Durant mon enfance une infection bact\u00e9rienne nomm\u00e9 trachome entrava s\u00e9rieusement mes \u00e9tudes. Mes yeux \u00e9taient malades pendant trois \u00e0 quatre ans de suite. L\u2019infection \u00e9tait si grave que les m\u00e9decins pr\u00e9disaient que j\u2019allais perdre la vue. Sur ce le Messie Promis (a.s.) fit des pri\u00e8res sp\u00e9ciales et je\u00fbna pour ma sant\u00e9. Je ne me souviens pas du nombre de jours qu\u2019il je\u00fbna pour moi, ce fut entre trois et sept jours selon ma m\u00e9moire. Le dernier jour d\u00e8s qu\u2019il rompit son je\u00fbne, j\u2019ouvris les yeux et je commen\u00e7ai \u00e0 voir. Mais en raison de la gravit\u00e9 de la maladie et de ses attaques successives je perdis la vue de l\u2019\u0153il gauche. J\u2019arrive \u00e0 discerner mon chemin mais la lecture m\u2019est difficile. Si une personne que je connais est assise \u00e0 environs un m\u00e8tre de moi je pourrai la reconna\u00eetre, mais si c\u2019est un \u00e9tranger, je n\u2019arrive pas \u00e0 discerner son visage. Quoique je vois de l\u2019\u0153il droit celui-ci aussi fut touch\u00e9 par la maladie. L\u2019infection \u00e9tait si grave que je passai plusieurs nuits blanches. [Face \u00e0 cette situation] le Messie Promis (a.s.) avait dit \u00e0 mes instituteurs que mon enseignement se fera \u00e0 mon rythme. \u00bb<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) nous fait comprendre ici qu\u2019en d\u00e9pit de sa maladie Dieu avait promis qu\u2019Il allait lui accorder un tr\u00e9sor de connaissance s\u00e9culi\u00e8re et religieuse. Nous sommes t\u00e9moins de la r\u00e9alisation de cette promesse.<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) relate aussi qu\u2019il a lu des centaines de milliers de livres et qu\u2019il le faisait tr\u00e8s rapidement. En tout cas il raconte que le Messie Promis (a.s.) ne le for\u00e7ait pas \u00e0 \u00e9tudier, parce que sa sant\u00e9 ne le lui permettait pas.<\/p>\n

Il raconte : \u00ab Le Messie Promis (a.s.) me conseilla ceci : \u00ab Contente-toi d\u2019apprendre la traduction du Coran et les hadiths du recueil Bukhari de Maulvi Nouroudine, le premier Calife. Il me conseilla aussi d\u2019apprendre la m\u00e9decine, car c\u2019\u00e9tait un art pratiqu\u00e9 dans la famille du Messie Promis (a.s.). Ma\u00eetre Faquirullah \u2013 qui a maintenant 80 ans, et qui s\u2019\u00e9tait joint aux Lahoris pour quelques temps avant de venir nous rejoindre \u2013 nous enseignait le calcul. Pour ce faire il avait recours \u00e0 son tableau mais ma vision \u00e9tant faible je ne voyais pas grand-chose. Plus le tableau \u00e9tait \u00e9loign\u00e9 moins je voyais. D\u2019ailleurs je ne pouvais pas fixer du regard le tableau pendant longtemps, car mes yeux se fatiguaient vite. C\u2019est pour cette raison que je me disais qu\u2019il \u00e9tait inutile pour moi de suivre ses cours de calculs : j\u2019y partais quand je le voulais. Le ma\u00eetre Faqirullah s\u2019en alla un jour se plaindre au Messie Promis (a.s.), disant que j\u2019apprenais rien et que je venais \u00e0 l\u2019\u00e9cole quand je le voulais. Terrifi\u00e9, je m\u2019\u00e9tais cach\u00e9 quand ma\u00eetre Faqirullah faisait ses commentaires \u00e0 mon propos, car j\u2019ignorais \u00e0 quel point le Messie Promis (a.s.) serait en col\u00e8re. Ayant \u00e9cout\u00e9 le ma\u00eetre de calcul Messie Promis (a.s.) lui r\u00e9pondit : \u00ab Je vous remercie pour l\u2019attention que vous portez \u00e0 l\u2019\u00e9ducation de mon fils. Je suis ravi de vous entendre dire qu\u2019il part quand m\u00eame, de temps en temps, \u00e0 l\u2019\u00e9cole. C\u2019est l\u00e0 un fait tr\u00e8s positif, vu que selon moi sa sant\u00e9 ne le permet point de poursuivre des \u00e9tudes. \u00bb En riant il ajouta : \u00ab Croyez vous qu\u2019il doit apprendre le calcul parce qu\u2019il va tenir une \u00e9picerie ? Qu\u2019il sache faire des calculs ou pas, cela n\u2019est d\u2019aucune importance. Le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) et ses compagnons avaient-ils appris le calcul ? C\u2019est bien s\u2019il va \u00e0 l\u2019\u00e9cole, sinon il ne faut pas le forcer \u00e0 le faire. \u00bb<\/p>\n

Pour ce qui est du calcul sachez aussi que par la suite le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) \u00e9tait si fort dans ce domaine qu\u2019il multipliait et divisait des chiffres importants pendant qu\u2019il pronon\u00e7ait ses discours.<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife raconte : \u00ab Ma\u00eetre Faqirullah retourna apr\u00e8s avoir entendu cette r\u00e9ponse. Quant \u00e0 moi je profitai encore plus de cette indulgence \u00e0 mon \u00e9gard et je cessai tout bonnement de partir \u00e0 l\u2019\u00e9cole. J\u2019y partais une ou deux fois par mois. Voil\u00e0 en somme comment se passa mes ann\u00e9es d\u2019\u00e9tudiants : en tout cas je n\u2019y pouvais rien, car hormis cette infection oculaire dont je souffrais depuis l\u2019enfance, mon foie aussi \u00e9tait malade, et je devais consommer l\u2019eau de cuisson de l\u2019amb\u00e9rique verte (un type d\u2019haricot) ou l\u2019eau de cuisson d\u2019\u00e9pinard \u2013 ces deux cures sont tr\u00e8s b\u00e9n\u00e9fiques pour ceux qui souffrent de maux de foie. D\u2019ailleurs je souffrais aussi de la rate. Le trachome s\u2019\u00e9tait aggrav\u00e9, et s\u2019accompagnait de fi\u00e8vre qui durait des fois six mois ou plus. Mes a\u00een\u00e9s avaient d\u00e9cid\u00e9 que j\u2019allais \u00e9tudier selon mon rythme et qu\u2019on n\u2019allait pas me forcer \u00e0 faire davantage. L\u2019on peut, face \u00e0 ce constat, se faire une id\u00e9e de mes comp\u00e9tences dans les \u00e9tudes.<\/p>\n

Un jour, mon grand-p\u00e8re maternel, Mir Nasir Nawab (r.a.), voulut tester mes aptitudes en langue ourdou. J\u2019ai une tr\u00e8s mauvaise \u00e9criture jusqu\u2019\u00e0 pr\u00e9sent, mais \u00e0 l\u2019\u00e9poque c\u2019\u00e9tait encore pire, et l\u2019on ne pouvait deviner ce que j\u2019\u00e9crivais. Mir Nasir Nawab (r.a.) s\u2019\u00e9china \u00e0 comprendre ce que j\u2019avais griffonn\u00e9 mais ce fut sans succ\u00e8s. Nous avions peur de Mir Nasir Nawab (r.a.) en raison de son caract\u00e8re et parce qu\u2019il se mettait en col\u00e8re pour un rien. J\u2019avais encore plus peur quand il partit voir le Messie Promis (a.s.) car j\u2019ignorais quel serait le d\u00e9nouement de cette affaire. Mir Nasir Nawab (r.a.) dit au Messie Promis (a.s.) : \u00ab Vous ne vous souciez gu\u00e8re de l\u2019\u00e9ducation de Mahmud. Je viens \u00e0 l\u2019instant de mettre \u00e0 l\u2019\u00e9preuve ses comp\u00e9tences en ourdou, voyez un peu ce qu\u2019il a \u00e9crit. Il a une si mauvaise \u00e9criture que personne ne pourra le lire. \u00bb Hors de lui il ajouta \u00e0 l\u2019endroit du Messie Promis (a.s.) : \u00ab Vous n\u00e9gligez compl\u00e8tement ses \u00e9tudes et il est en train de gaspiller sa jeunesse. \u00bb<\/p>\n

Quand le Messie Promis (a.s.) voyait Mir Nasir Nawab (r.a.) dans cet \u00e9tat il faisait mand\u00e9 Maulvi Nouroudine. Il le faisait venir toutes les fois qu\u2019il \u00e9tait face \u00e0 un probl\u00e8me. D\u2019ailleurs le Premier Calife m\u2019aimait beaucoup : il entra et il se tint dans un coin la t\u00eate baiss\u00e9e, comme \u00e0 l\u2019accoutum\u00e9e. Il ne levait jamais la t\u00eate pour regarder en face le Messie Promis (a.s.). Celui-ci dit en s\u2019adressant \u00e0 lui : \u00ab Maulvi Saheb, je vous ai fait venir parce que Mir Nasir Nawab soutien qu\u2019il n\u2019arrive pas \u00e0 lire l\u2019\u00e9criture de Mahmood. Je veux le tester et nous allons voir. \u00bb Sur ce le Messie Promis (a.s.) prit une plume et un papier, \u00e9crivit un paragraphe de deux ou trois lignes et me demanda de le recopier. Je le fis avec grand soin et beaucoup d\u2019attention. Tout d\u2019abord le texte \u00e9tait court et deuxi\u00e8mement je devais me contenter de le copier, chose facile quand on a devant les yeux l\u2019original. Je copiai lentement le texte en question, en formant avec soin les lettres de l\u2019alphabet. Apr\u00e8s avoir lu mon texte le Messie Promis (a.s.) commenta : \u00ab J\u2019\u00e9tais tr\u00e8s inquiet apr\u00e8s ce qu\u2019avait dit Mir Nasir Nawab (r.a.). Mais voyez ! Son \u00e9criture ressemble de pr\u00e8s \u00e0 la mienne ! \u00bb Le premier Calife (r.a.), qui avait toujours un faible pour moi, r\u00e9pondit : \u00ab Mir Nasir s\u2019est mis en col\u00e8re pour rien. Quant au texte, il est bien \u00e9crit. \u00bb<\/p>\n

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Apr\u00e8s le d\u00e9c\u00e8s du Messie Promis (a.s.) le premier Calife (r.a.) m\u2019encouragea \u00e0 venir \u00e9tudier aupr\u00e8s de lui les hadiths du recueil Bukhari. D\u2019ailleurs le Messie Promis (a.s.) m\u2019avait encourag\u00e9 \u00e0 le faire. Ces \u00e9tudes avaient d\u00e9but\u00e9 \u00e0 l\u2019\u00e9poque du Messie Promis (a.s.) quoiqu\u2019il y avaient de pauses au milieu. Et suite aux directives du Messie Promis (a.s.) j\u2019\u00e9tudiai aussi la m\u00e9decine.<\/p>\n

Durant sa jeunesse le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) avait lanc\u00e9 un journal intitul\u00e9 Tashhiz-Ul-Azhan<\/em>. Il relate en ces termes la r\u00e9action du premier Calife \u00e0 cet \u00e9gards : \u00ab J\u2019avais lanc\u00e9 le journal Tashhiz-Ul-Azhan<\/em> avec quelques amis et [dans le premier num\u00e9ro] j\u2019avais \u00e9cris un article pour faire conna\u00eetre le but de ce journal. Le Premier Calife fit grands \u00e9loges du premier article au Messie Promis (a.s.), ajoutant qu\u2019il devait certainement le lire. Le Messie Promis (a.s.) fit apporter une copie \u00e0 la mosqu\u00e9e Mubarak et demanda peut-\u00eatre \u00e0 Maulvi Muhammad Ali de lui en faire la lecture. Il \u00e9tait lui aussi content de ce que j\u2019avais \u00e9cris. Mais quand je rencontrai le Premier Calife il dit : \u00ab Mian ! Ton article \u00e9tait certes tr\u00e8s bon mais je ne suis pas satisfait. Tu n\u2019as pas fait honneur \u00e0 un dicton de notre pays. \u00bb Ne ma\u00eetrisant pas assez bien la langue pendjabi je ne compris pas le dicton en question et voyant ma surprise il ajouta : \u00ab Peut-\u00eatre que tu n\u2019as pas compris ce que je voulais dire. On dit chez nous qu\u2019il y avait quelqu\u2019un qui voulait vendre un chameau, ainsi que le petit du chameau. A un acheteur qui lui en demanda le prix il r\u00e9pondit : \u00ab Le chameau co\u00fbte 40 roupies mais le petit du chameau vaut 42 roupies. \u00bb L\u2019autre, surpris, lui en demanda la raison. Le vendeur r\u00e9pliqua : \u00ab Le petit du chameau est \u00e0 la fois chameau et l\u2019enfant du chameau. \u00bb S\u2019adressant \u00e0 moi le premier Calife ajouta : \u00ab Tu avais devant les yeux les \u00e9crits du Messie Promis (a.s.). Il y avait Barahine-Ahmadiyya, <\/em>ouvrage qu\u2019il avait \u00e9crit quand il n\u2019avait aucune litt\u00e9rature islamique \u00e0 sa disposition. Mais toi tu les avais devant toi et j\u2019avais espoir que tu allais \u00e9crire quelque chose de plus grandiose. \u00bb<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) dit \u00e0 cet effet : \u00ab Qui peux pr\u00e9senter plus grand savoir que celui d\u2019un envoy\u00e9 de Dieu, hormis le fait que l\u2019on pr\u00e9sente certaines parties du tr\u00e9sor cach\u00e9 du proph\u00e8te ? Le premier Calife voulait dire que la t\u00e2che des g\u00e9n\u00e9rations futures est d\u2019\u00e9lever les fondations pos\u00e9es par leurs pr\u00e9d\u00e9cesseurs. C\u2019est ainsi que les g\u00e9n\u00e9rations futures profiteront et feront profiter \u00e0 leurs nations les faveurs et les b\u00e9n\u00e9dictions divines. Mais l\u2019on doit aussi tenter de d\u00e9passer ses a\u00efeuls en de bonnes choses. Cela ne veut pas dire que l\u2019enfant d\u2019un voleur doit lui aussi commenc\u00e9 \u00e0 voler. Il sied de ce fait \u00e0 l\u2019enfant d\u2019un fervent adorateur de Dieu de d\u00e9passer son p\u00e8re. \u00bb<\/p>\n

Evoquant l\u2019importance du Coran le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) raconte : \u00ab Je me souviens de certains faits relevant de mon ignorance alors que j\u2019\u00e9tais tout enfant. Quand des ennemis s\u2019en prenait au Messie Promis (a.s.) il r\u00e9pondait par des phrases toutes simples. Je me disais des fois que peut \u00eatre que le Messie Promis (a.s.) \u00e9tait incapable de r\u00e9pondre aux ruses de ses adversaires. Mais quand l\u2019hostilit\u00e9 de l\u2019ennemi prenait de l\u2019ampleur, on eu aurait dit qu\u2019une puissance c\u00e9leste portait le Messie Promis (a.s.) et il r\u00e9pondait avec une telle vigueur que l\u2019assistance toute enti\u00e8re \u00e9tait abasourdie. D\u2019aucuns disent qu\u2019on ne doit pas \u00e9voquer les critiques \u00e0 l\u2019encontre du Saint Coran au risque de perdre sa foi. C\u2019est l\u00e0 une pure sottise de leur part. \u00bb<\/p>\n

Parmi ceux qui ont accept\u00e9 l\u2019Ahmadiyya, ils sont nombreux \u00e0 raconter que les mollahs leur disaient qu\u2019ils valaient mieux pour eux de se taire au lieu de poser des questions qu\u2019ils ne pouvaient comprendre.<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife dit : \u00ab Pareille r\u00e9action n\u2019est point productif. Face aux critiques contre le Coran ils auraient d\u00fb pr\u00e9senter des r\u00e9ponses convaincantes aux ennemis au lieu d\u2019emp\u00eacher les autres de poser des questions et au lieu de laisser foisonner le doute dans leurs c\u0153urs. Je me souviens tr\u00e8s bien d\u2019une parole r\u00e9p\u00e9t\u00e9e maintes fois par le Messie Promis (a.s.). Il disait que si tous les hommes \u00e9taient de la stature de Sayyedena Abu Bakr, ils n\u2019auraient pas eu besoin d\u2019un si grand Coran. La lettre \u00ab ba \u00bb de la basmallah leur aurait suffit. Le Coran, qui regorge de savoir, a \u00e9t\u00e9 r\u00e9v\u00e9l\u00e9 pour des personnes \u00e0 l\u2019instar d\u2019Abu Jahl. S\u2019il n\u2019y avait pas des hommes comme lui on n\u2019aurait pas eu besoin d\u2019un Coran aussi bien d\u00e9taill\u00e9. Ainsi le Coran est la parole d\u2019Allah, autant l\u2019on critiquera le Coran autant ses beaut\u00e9s monteront \u00e0 la surface. C\u2019est Satan qui vous insinue que l\u2019objection soulev\u00e9e est si puissante que vous n\u2019aurez pas de r\u00e9ponses \u00e0 offrir. Est-ce notre foi qui a besoin de la protection de la parole d\u2019Allah ou est-ce cette derni\u00e8re qui n\u00e9cessite de la protection de notre foi ?<\/p>\n

La parole qui a besoin de la protection des hommes est fausse et m\u00e9rite qu\u2019on l\u2019abandonne : elle ne nous servira \u00e0 rien. Nous sera utile le Coran qui n\u2019a besoin de la protection d\u2019aucun homme. Dieu est Son Protecteur : Il r\u00e9pond \u00e0 toute objection soulever \u00e0 son encontre et c\u2019est Lui qui prouve sa grandeur. Voil\u00e0 notre Coran \u00e0 nous. \u00bb<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) nous explique aussi comment sonder nos faiblesses personnelles en citant un incident tir\u00e9 de la vie du Messie Promis (a.s.). C\u2019est un r\u00e9cit qui nous encourage \u00e0 faire preuve de self-control. Un jour, alors qu\u2019il marchait dans les rues de Lahore quelqu\u2019un bouscula le Messie Promis (a.s.) et le fit tomber. Les compagnons du Messie Promis (a.s.) \u00e9taient tous fort en col\u00e8re et \u00e9taient sur le point de tabasser le malotru. Le Messie Promis (a.s.) commenta : \u00ab Laissez-le. Il a aid\u00e9 la cause de la v\u00e9rit\u00e9 en exprimant ainsi son hostilit\u00e9 [\u00e0 mon \u00e9gard]. Ne lui dites rien. \u00bb<\/p>\n

Ainsi les proph\u00e8tes ne r\u00e9agissent pas quand c\u2019est leur personne qui est en jeu. Ils ne prennent la parole que pour \u00e9tablir la grandeur de Dieu. Il serait tout \u00e0 fait erron\u00e9 de croire qu\u2019un proph\u00e8te se conduit comme un homme ordinaire : la diff\u00e9rence entre les deux est \u00e9norme. Les proph\u00e8tes n\u2019agissent que pour la cause de Dieu et les hommes ordinaires que pour leurs personnes.<\/p>\n

Le Messie Promis (a.s.) disait qu\u2019un jour Hadrat Muawiyya rata sa pri\u00e8re du matin. Cependant ce manquement ne causa point sa perte, bien au contraire il le mena vers les sommets du progr\u00e8s [car il s\u2019\u00e9tait repenti]. Celui qui est conscient de ses p\u00e9ch\u00e9s arrive \u00e0 s\u2019en pr\u00e9munir. Quand l\u2019homme n\u2019est plus conscient du p\u00e9ch\u00e9, il se vautre dans la turpitude. Le croyant doit m\u00e9diter sur la pri\u00e8re : \u00ab Guides-nous sur le droit chemin \u00bb et doit comprendre qu\u2019il n\u2019est jamais \u00e0 l\u2019abri du danger. Il ne le sera qu\u2019au moment o\u00f9 Dieu l\u2019appellera \u00e0 Lui. Il incombe ainsi \u00e0 l\u2019homme d\u2019examiner ses faiblesses. Les voies de la spiritualit\u00e9 sont ouvertes \u00e0 ceux qui agissent ainsi ; elles sont ferm\u00e9es pour les autres et ces derniers sont coupables de p\u00e9ch\u00e9s.<\/p>\n

L\u2019hostilit\u00e9 \u00e0 l\u2019encontre de la communaut\u00e9 du Proph\u00e8te et \u00e0 l\u2019encontre de ce dernier est un moyen de progresser. \u00bb<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) ajoute que le Messie Promis (a.s.) racontait : \u00ab Quand les ennemis nous insultent et s\u2019opposent \u00e0 nous, nous avons espoir que des \u00e2mes pieuses qui se trouvent en leur compagnie se joindront \u00e0 nous.<\/p>\n

Et nous sommes forts anxieux quand les autres ne nous insultent pas et ne s\u2019opposent pas \u00e0 nous. \u00bb<\/p>\n

Le Messie Promis (a.s.) disait que le proph\u00e8te est \u00e0 l\u2019exemple de cette vieille femme que l\u2019on disait un peu folle et que les enfants de la ville aimaient taquiner. La vieille quant \u00e0 elle les insultaient et les maudissaient. Les parents des enfants voulurent mettre fin aux m\u00e9chancet\u00e9s de leurs enfants mais ce fut sans succ\u00e8s. Face \u00e0 cet \u00e9chec ils d\u00e9cid\u00e8rent d\u2019enfermer leurs enfants \u00e0 la maison. Apr\u00e8s quelques jours, ne voyant personne la harceler la vieille frappa \u00e0 la porte de toutes les demeures pour prendre les nouvelles des enfants. A certains elle demandait si l\u2019enfant a \u00e9t\u00e9 mordu par un serpent, \u00e0 d\u2019autres s\u2019ils sont d\u00e9c\u00e9d\u00e9 des suite du chol\u00e9ra ou s\u2019ils sont tomb\u00e9s du toit ou frapp\u00e9 de la foudre. Les parents se sont dits que s’ils la laissaient faire elle prof\u00e9rera encore plus d\u2019insultes, lancera encore plus d\u2019impr\u00e9cations et qu\u2019il est inutile d\u2019enfermer les enfants. Le Messie Promis (a.s.) disait que l\u2019\u00e9tat du proph\u00e8te ressemble de pr\u00e8s \u00e0 celle de vieille femme. Il souffre quand l\u2019hostilit\u00e9 prend de l\u2019ampleur et il souffre aussi quand il n\u2019y en a plus. Car sans hostilit\u00e9 les gens ne se tournent point vers les communaut\u00e9s divines. Le proph\u00e8te n\u2019insulte point autrui, au contraire il prie pour tout le monde en toute situation. Et quand l\u2019hostilit\u00e9 bat son plein il prie aussi pour ses ennemis afin que les bonnes \u00e2mes parmi ces derniers puissent accepter la v\u00e9rit\u00e9. \u00bb<\/p>\n

Sur le m\u00eame sujet de l\u2019hostilit\u00e9 le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) raconte qu\u2019un jour un mollah, qui \u00e9tait aussi un grand po\u00e8te et un lettr\u00e9 de grand renom, vint voir le Messie Promis (a.s.). Le Nabab de Rampur lui avait confi\u00e9 la t\u00e2che de r\u00e9diger un lexique d\u2019expressions usuelles de la langue ourdou. Le Messie Promis (a.s.) lui demanda : \u00ab Il existe une farouche hostilit\u00e9 \u00e0 mon encontre \u00e0 Rampur d\u2019o\u00f9 vous \u00eates originaire. Comment m\u2019avez-vous accept\u00e9 ? \u00bb Il r\u00e9pondit : \u00ab J\u2019ai lu votre recueil de po\u00e8me intitul\u00e9 Durr Thamin<\/em>. Etant moi-m\u00eame po\u00e8te je fus fort impressionn\u00e9 par vos vers, qui regorgent de paroles d\u2019affection \u00e0 l\u2019\u00e9gard du Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.). Un jour le Mollah Sanaullah visita notre ville et raconta que Mirza Saheb est farouche ennemi de l\u2019Islam et qu\u2019il outrage la m\u00e9moire du Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.). Sur ce je me suis dit que Mirza Saheb (le Messie Promis (a.s.)) est certainement v\u00e9ridique sinon pourquoi ce mollah oserait-il prof\u00e9rer pareil mensonge \u00e0 son encontre ? Ce mollah est certainement un menteur et celui qu\u2019il accuse d\u2019avoir blasph\u00e9m\u00e9 le Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) est certainement v\u00e9ridique. Sinon pourquoi pareils mensonges de sa part ? Il aurait pu dire que Mirza Saheb avait peut \u00eatre fait les \u00e9loges de Dieu et du Saint Proph\u00e8te Muhammad (s.a.w.) dans son recueil Durr Thamin, mais qu\u2019il n\u2019\u00e9tait pas sinc\u00e8re et qu\u2019il est en train de mentir. S\u2019il avait dit pareille chose cela aurait \u00e9t\u00e9 acceptable. Mais le Mollah Sanaullah a sciemment menti en disant que Mirza Saheb insulte Dieu et Son Proph\u00e8te (s.a.w.). J\u2019ai compris sur le champ que vous \u00eates v\u00e9ridique et je suis venu vous pr\u00eater all\u00e9geance. \u00bb Ainsi l\u2019ennemi tente des fois de soulever les autres contre les croyants. Cependant cette hostilit\u00e9 est en faveur des croyants.<\/p>\n

Il est aussi un incident similaire du d\u00e9but de l\u2019histoire de la communaut\u00e9. Il y avait des fr\u00e8res qui habitaient un village nomm\u00e9 Bhao Ghastpur de la province du Gujrat tout pr\u00e8s de Chak Sikander. C\u2019\u00e9taient des gens forts sinc\u00e8res. Je me souviens que durant mon enfance ils venaient souvent voir le Messie Promis (a.s.) et qu\u2019ils tiraient grand plaisir de sa compagnie. Le Messie Promis (a.s.) avait un beau-fr\u00e8re nomm\u00e9 Ali Sher : il \u00e9tait le fr\u00e8re de sa premi\u00e8re \u00e9pouse. Etant donn\u00e9 que le Messie Promis (a.s.) s\u2019\u00e9tait mari\u00e9 une deuxi\u00e8me fois les parents de cette derni\u00e8re lui \u00e9taient forts hostiles. La premi\u00e8re \u00e9pouse du Messie Promis (a.s.) \u00e9tait, quant \u00e0 elle, une femme fort pieuse. Elle nous aimait plus que notre m\u00e8re selon certains, dit le deuxi\u00e8me Calife. D\u2019ailleurs durant notre enfance nous en \u00e9tions tous convaincus. Ainsi il est tout \u00e0 fait erron\u00e9 de dire qu\u2019il n\u2019y avait pas de lien entre la premi\u00e8re \u00e9pouse du Messie Promis (a.s.) et [ses enfants n\u00e9s de sa deuxi\u00e8me \u00e9pouse].<\/p>\n

A l\u2019\u00e9poque o\u00f9 notre s\u0153ur a\u00een\u00e9e est d\u00e9c\u00e9d\u00e9e, les membres de la famille du Messie Promis (a.s.) avaient publi\u00e9 un pamphlet \u00e0 l\u2019encontre de celui-ci suite \u00e0 sa proph\u00e9tie sur Mohammadi Begum. Suite \u00e0 cette hostilit\u00e9 le Messie Promis (a.s.) avait fait fermer la porte qui jouxtait notre maison \u00e0 celle des membres de sa famille.<\/p>\n

Quand Ismat, la fille de la deuxi\u00e8me \u00e9pouse du Messie Promis (a.s.), tomba gravement malade elle se tordait comme un poulet qu\u2019on \u00e9gorge et elle disait : \u00ab Faites venir ma m\u00e8re ! Faites venir ma m\u00e8re ! \u00bb c\u2019est-\u00e0-dire la premi\u00e8re \u00e9pouse du Messie Promis (a.s.). Sur ce le Messie Promis (a.s.) la fit mander et quand elle attrapa la main d\u2019Ismat celle-ci se calma et rendit l\u2019\u00e2me. En somme, la premi\u00e8re \u00e9pouse du Messie Promis (a.s.) \u00e9tait une femme pieuse, elle ressentait une grande affection pour les enfants de sa co-\u00e9pouse. Elle aimait le Messie Promis (a.s.) et vouait \u00e0 son \u00e9gard un grand respect et elle ne pouvait entendre de mauvaise parole \u00e0 son encontre. Mais son fr\u00e8re, quant \u00e0 lui, \u00e9tait tr\u00e8s hostile contre le Messie Promis (a.s.). Il tentait de d\u00e9tourner les ahmadis en leur disant qu\u2019il \u00e9tait le [beau]-fr\u00e8re du Messie Promis (a.s.) et son parent. Il disait que le Messie Promis (a.s.) voulait tout simplement se faire de l\u2019argent qu\u2019il se disait proph\u00e8te afin de tromper les simples d\u2019esprits et les faibles. Ceux dont la foi \u00e9tait chancelante tombaient dans son pi\u00e8ge.<\/p>\n

Un jour les cinq fr\u00e8res \u00e9voqu\u00e9s plus haut vinrent \u00e0 Qadian. La Bahishti Maqbara n\u2019existait pas \u00e0 l\u2019\u00e9poque et les ahmadis qui venaient \u00e0 Qadian visitaient [d\u2019autres] lieux saints, ils partaient \u00e0 la mosqu\u00e9e Moubarak, assistaient aux sessions [d\u2019\u00e9tudes] du premier Calife ou partaient dans le jardin de notre grand-p\u00e8re. Ils se disaient que c\u2019\u00e9tait un lieu saint \u00e9tant donn\u00e9 qu\u2019il appartenait au p\u00e8re du Messie Promis (a.s.). Il s\u2019y trouvait dans les alentours un terrain qui appartenait \u00e0 Ali Sher, le fr\u00e8re de la premi\u00e8re \u00e9pouse du Messie Promis (a.s.), et qu\u2019il utilisait comme potager. Il gardait \u00e0 la main une longue broche, portait une longue barbe, et \u00e9tait un farouche ennemi de la communaut\u00e9. Il \u00e9tait toujours \u00e0 l\u2019aff\u00fbt des ahmadis afin de les \u00e9garer. Les cinq fr\u00e8res voulurent visiter un jour le jardin du Messie Promis (a.s.). Un des cinq avait devanc\u00e9 les autres et Mirza Ali Sher, sachant que c\u2019\u00e9tait un \u00e9tranger, l\u2019appela et lui demanda la raison de sa visite \u00e0 Qadian. Il r\u00e9pondit : \u00ab Mirza Ghulam Ahmad Saheb s\u2019est dit Mahdi et Messie et nous sommes venu le visiter parce que nous croyons qu\u2019il est v\u00e9ridique. \u00bb Mirza Ali Sher r\u00e9pondit : \u00ab Vous vous \u00eates tromp\u00e9s \u00e0 son propos. Il se dit Messie et Mahdi afin de se remplir les poches. C\u2019est mon [beau]-fr\u00e8re et je le connais tr\u00e8s bien. Vous n’\u00eates pas d’ici et vous ignorez tout de lui. Ne vous leurrez point \u00e0 son \u00e9gard, sinon vous subirez de grandes pertes. \u00bb<\/p>\n

L\u2019ahmadi s\u2019avan\u00e7a all\u00e9grement et lui dit : \u00ab Serrez moi au moins la main ! \u00bb. Le beau-fr\u00e8re du Messie Promis (a.s.) croyait qu\u2019il avait pu le convaincre l\u2019autre et que ce dernier \u00e9tait impressionn\u00e9 par sa pi\u00e9t\u00e9 car Mirza Ali Sher ponctuait toutes ses phrases de Subhanallah<\/em> et d\u2019 Astaghfirullah<\/em>. Mirza Ali Sher envoya joyeusement sa main ; l\u2019autre la serra vigoureusement et appela ses autres fr\u00e8res leur disant qu\u2019il y avait urgence. Mirza Ali Sher \u00e9tait tr\u00e8s content et pensait que sa ruse avait march\u00e9. Quand tous les cinq fr\u00e8res \u00e9taient r\u00e9unis le premier dit : \u00ab Nous lisions dans le Coran et les Hadith que Satan existe en ce monde. Mais nous ne l\u2019avons jamais rencontr\u00e9. Aujourd\u2019hui le hasard a fait que nos chemins se sont crois\u00e9s et nous avons pu rencontrer Satan qui tente de nous \u00e9garer. \u00bb<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) ajoute : \u00ab Il n\u2019y pas de doute que les faveurs divines sont \u00e0 l\u2019instar d\u2019un fleuve. En prendre une goutte ne fera aucune diff\u00e9rence. Mais l\u2019homme malheureusement se prive de son propre chef des faveurs divines et se d\u00e9tourne de son Cr\u00e9ateur. Quand Dieu envoie un proph\u00e8te on le rejette.<\/p>\n

Les parents de Baba Nanak (le fondateur du Sikhisme) traitaient ce dernier avec m\u00e9pris, ils disaient qu\u2019il avait d\u00e9truit le commerce et que leur enfant \u00e9tait un bon \u00e0 rien. Si ses parents retournaient sur terre aujourd\u2019hui ce qu\u2019ils verront les surprendra. Cet enfant qu\u2019ils m\u00e9prisaient a des centaines de milliers de fid\u00e8les, qui sont pr\u00eats \u00e0 donner leur vie pour lui et parmi lesquels se trouvent des multimillionnaires. Mais les gens croyaient que Baba Nanak \u00e9tait un homme insignifiant et que l\u2019accepter ne leur \u00e9tait d\u2019aucun avantage. Mais Allah envoie des messagers qui sont apparemment ordinaires : apr\u00e8s quelques temps des centaines de milliers de personnes sont pr\u00eates \u00e0 offrir leur vie pour lui. C\u2019est ainsi que Dieu a envoy\u00e9 le Messie Promis (a.s.) \u00e0 Qadian o\u00f9 il n\u2019y avait ni gare ni bureau de poste ni aucune \u00e9cole religieuse ou s\u00e9culi\u00e8re. Le Messie Promis (a.s.) ne jouissait d\u2019aucune distinction en ce monde. Apparemment l\u2019\u00e9ducation qu\u2019il avait re\u00e7ue \u00e9tait ordinaire. Quand il s\u2019est dit Messie et Mahdi les gens l\u2019on trait\u00e9 d\u2019ignorant (qu\u2019Allah nous en pr\u00e9serve). Il ont dit : \u00ab Comment peut-il \u00eatre le Mahdi ? Comment un proph\u00e8te pouvait-il appara\u00eetre dans ce tout petit village ? Si un proph\u00e8te devait venir il allait appara\u00eetre \u00e0 Lahore ou \u00e0 Amritsar. Ainsi d\u00e9buta une temp\u00eate d\u2019opposition contre le Messie Promis (a.s.) et on emp\u00eachait les gens de partir le rencontrer. M\u00eame si on ne pouvait les en emp\u00eacher on les tourmentaient par diverses mani\u00e8res. Mais en d\u00e9pit de tout cela il avait re\u00e7u les r\u00e9v\u00e9lations suivantes : \u00ab Un avertisseur est venu mais le monde ne l\u2019a pas accept\u00e9. Dieu l\u2019a accept\u00e9 et prouvera sa v\u00e9ridicit\u00e9 par des assauts terribles. \u00bb Il re\u00e7ut cette r\u00e9v\u00e9lation quand il \u00e9tait tout seul. Il re\u00e7ut aussi la suivante : \u00ab Je transmettrai ton message jusqu\u2019aux confins de la terre. \u00bb<\/p>\n

A l\u2019\u00e9poque de cette temp\u00eate d\u2019opposition, le Messie Promis (a.s.) avait un domestique nomm\u00e9 Pira : il \u00e9tait si sot qu\u2019il m\u00e9langeait son repas avec du k\u00e9ros\u00e8ne. Le Messie Promis (a.s.) l\u2019envoyait de temps en temps \u00e0 Batala pour quelque besogne. Pira y rencontra un jour le Maulvi Mohammad Hussein, leader de grand renom des Ahle Hadith. Ce dernier s\u2019\u00e9tait pris pour vocation d\u2019emp\u00eacher les gens de partir \u00e0 Qadian rencontrer le Messie Promis (a.s.). Mais ses efforts \u00e9taient vains. Un jour le Mollah ne trouva pas proie \u00e0 ses griffes et tomba sur Pira. Il lui dit : \u00ab Pira ! Abandonne cet homme ! Pourquoi es-tu en train de nuire \u00e0 ta foi ? \u00bb<\/p>\n

Le domestique r\u00e9pondit : \u00ab Mon cher Mollah ! Je suis un ignare. Je n\u2019ai rien compris de ce que vous avez dit si ce n\u2019est que, selon vous, que Mirza Saheb est m\u00e9chant homme. Mais j\u2019ai aussi compris autre chose. Je vous vois faire des va-et-vient tous les jours \u00e0 Batala et vous emp\u00eachez les gens d\u2019ici et d\u2019ailleurs de partir \u00e0 Qadian et vous tentez de les \u00e9garer. Je suis enti\u00e8rement convaincu que Dieu est avec Mirza Ghulam Ahmad (a.s.) et qu\u2019Il n\u2019est pas avec vous, car en d\u00e9pit de tous vos efforts des centaines de personnes partent \u00e0 pied le rencontrer \u00e0 Qadian, mais personne ne vient vous rencontrer.<\/p>\n

Ainsi les envoy\u00e9s de Dieu ne jouissent d\u2019aucune importance au d\u00e9but de leur mission et sont m\u00e9pris\u00e9s par les gens d\u2019ici bas. Il en fut de m\u00eame dans le cas du Messie Promis (a.s.). Mais aujourd\u2019hui dit le deuxi\u00e8me Calife (r.a.), notre djama\u2019at est compos\u00e9e de centaines de milliers de personnes et s\u2019est \u00e9tablie dans les quatre coins du monde. Lors de la derni\u00e8re Jalsa du Messie Promis (a.s.) il n\u2019y avait que 700 personnes et aujourd\u2019hui, dit le deuxi\u00e8me Calife il y a plus de 4000 personnes pour la pri\u00e8re de Jummah \u00e0 la mosqu\u00e9e Aqsa \u00bb<\/p>\n

Et en ce jour du 24 octobre 2014 au Royaume-Uni cinq \u00e0 six milles personnes sont en train d\u2019\u00e9couter le sermon.<\/p>\n

Le deuxi\u00e8me Calife (r.a.) dit : \u00ab Toutes les nations de l\u2019Inde s\u2019\u00e9taient soulev\u00e9es contre le Messie Promis (a.s.) et lui \u00e9taient farouchement hostiles. Mais en d\u00e9pit de toute cette opposition notre jama\u2019at s\u2019est r\u00e9pandu en Inde et s\u2019est \u00e9tabli dans d\u2019autres pays. Nous avons ouvert des missions : en Angleterre, aux Etats-Unis, en Afrique, en Chine au Japon, en Indon\u00e9sie. Nous avons des missions dans tous les pays d\u2019Europe, et nous sommes en train de pr\u00eacher notre message. Nous avons ouvert des \u00e9coles en Afrique et ceux qui, nagu\u00e8re commettaient, le shirk (le polyth\u00e9isme) en Europe et en Am\u00e9rique sont en train d\u2019embrasser l\u2019Islam en grand nombre. Cela est en train de se faire pour la simple raison que Dieu a insuffl\u00e9 une nouvelle foi dans nos c\u0153urs par l\u2019entremise de Son envoy\u00e9, foi dont les autres sont priv\u00e9s.<\/p>\n

Un illustre personnage de notre communaut\u00e9, Sahibzada Abdul Latif Shaheed \u00e9tait venu rencontrer le Messie Promis (a.s.) d\u00e8s qu\u2019il entendit parler de celui-ci. Il avait quitt\u00e9 l\u2019Afghanistan pour partir accomplir le Hajj : mais en cours de route il s\u2019arr\u00eata \u00e0 Qadian o\u00f9 il pr\u00eata all\u00e9geance au Messie Promis (a.s.). De retour chez lui en Afghanistan, le roi le condamna \u00e0 mort par lapidation pour avoir accept\u00e9 le Messie Promis (a.s.). On a tent\u00e9 en vain de le convaincre \u00e0 abandonner sa foi : mais il avait compris la v\u00e9rit\u00e9. Le roi le fit enterr\u00e9 [jusqu\u2019\u00e0 la taille] et le fit lapid\u00e9 : Abdul Latif Shahid tomba en martyre apr\u00e8s avoir subit un traitement impitoyable. Mais il ne s\u2019est pas plaint un instant et offrit sa vie dans le chemin de Dieu.<\/p>\n

Avant la lapidation un ministre le supplia en ces termes : \u00ab Entretiens en ton c\u0153ur la croyance que tu voudras. Tu n\u2019as qu\u2019\u00e0 r\u00e9pudier verbalement Mirza Ghulam Ahmad. \u00bb Le martyr r\u00e9pliqua : \u00ab Je ne mentirai point. \u00bb Peu apr\u00e8s son d\u00e9c\u00e8s une virulente \u00e9pid\u00e9mie de chol\u00e9ra frappa l\u2019Afghanistan et co\u00fbta la vie \u00e0 des milliers de personnes. \u00bb Aujourd\u2019hui encore la destruction ne cesse de cro\u00eetre dans ce pays.<\/p>\n

Quand en Inde l\u2019hostilit\u00e9 contre le Messie Promis (a.s.) avait pris de l\u2019ampleur une virulente \u00e9pid\u00e9mie de peste frappa. Des milliers de gens perdirent la vie, mais en d\u00e9pit du fait que la peste \u00e9tait un signe de sa v\u00e9racit\u00e9, le Messie Promis (a.s.) \u00e9tant la compassion personnifi\u00e9e, le c\u0153ur meurtri supplia Dieu d\u2019\u00e9loigner cette calamit\u00e9. Maulvi Abdul Karim, qui habitait au dessus de la mosqu\u00e9e Mubarak, raconte qu\u2019un jour il entendit des g\u00e9missements qui ressemblaient fort \u00e0 des douleurs d\u2019enfantement. \u00ab Quand j\u2019ai tendu l\u2019oreille, dit-il j\u2019ai entendu, le Messie Promis (a.s.) qui implorait Dieu en larmes : \u00ab O Seigneur ! Si tous Tes serviteurs meurent qui va T\u2019adorer ? \u00bb C\u2019est l\u00e0 un grand signe de la v\u00e9racit\u00e9 du Messie Promis (a.s.). Dieu avait envoy\u00e9 la peste afin de prouver sa v\u00e9ridicit\u00e9 : mais lui qui ressentait une grande compassion \u00e0 l\u2019\u00e9gard de l\u2019Humanit\u00e9, ne cessa de prier pour elle. Voil\u00e0 la piti\u00e9 que ressentent les proph\u00e8tes. \u00bb<\/p>\n

Qu\u2019Allah fasse na\u00eetre en tous les ahmadis un grand sens de l\u2019honneur pour la foi. Qu\u2019ils \u00e9tablissent un lien vivant avec Dieu, qu\u2019ils fassent preuve de patience et de pers\u00e9v\u00e9rance. Que Dieu nous accorde l\u2019occasion de prier pour le salut de l\u2019humanit\u00e9. Que Dieu nous permette de faire primer notre humilit\u00e9 sur notre ego et que nous puissions suivre \u00e0 la perfection la voie qui m\u00e8ne \u00e0 Son plaisir. Que nous puissions jouer notre r\u00f4le dans la diffusion du message du Messie Promis (a.s.) et que nous puissions r\u00e9pondre \u00e0 ses attentes et \u00eatre \u00e0 la hauteur de ses espoirs.<\/p>\n


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(Le site www.islam-ahmadiyya.org<\/a> prend l\u2019enti\u00e8re responsabilit\u00e9 de la publication du texte de ce sermon)<\/h4>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Sermon du vendredi 24 octobre 2014, prononc\u00e9 par Sa Saintet\u00e9 le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, \u00e0 la mosqu\u00e9e Baitul-Futuh \u00e0 Londres : Deux jours auparavant j\u2019ai lu, dans le dernier num\u00e9ro du journal Al-Fazl, une partie d\u2019un discours prononc\u00e9 en 1937 par le deuxi\u00e8me Calife de la Communaut\u00e9 Islamique Ahmadiyya, discours dans lequel il […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":181,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[28],"tags":[99,139,100],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/641"}],"collection":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=641"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/641\/revisions"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media\/181"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=641"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=641"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/islam-ahmadiyya.org\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=641"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}