Sermons 2020

Waqf-i-Jadid et les sacrifices financiers

Dans son sermon du 03 janvier 2020, Sa Sainteté le Calife a évoqué 'importance du sacrifice financier en citant plusieurs exemples du monde entier.

 Sermon du vendredi 03 janvier 2020, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Dans son chef-d’œuvre, La Philosophie des Enseignements de l’Islam, le Messie Promis (a.s.) mentionne huit moyens que Dieu a accordés à l’homme lui permettant d’atteindre Dieu, de Le reconnaître et de renforcer sa foi en Lui. Il s’agit de huit moyens permettant à l’homme d’atteindre son objectif. Dans le cadre du sujet d’aujourd’hui, je présenterai un extrait des dires du Messie Promis (a.s.) dans lequel il évoque un de ces moyens, à savoir le cinquième. Il déclare : « Le cinquième moyen de réaliser le but de l’existence établi par Dieu, est d’œuvrer dans Sa voie ; c’est-à-dire, que nous devons chercher Dieu en dépensant nos biens dans Sa voie, en mettant à Son service l’exercice de toutes nos facultés, en sacrifiant notre vie pour Lui, et en exerçant notre intelligence pour servir Sa cause. Ainsi a-t-Il dit :

« Œuvrez dans Sa voie avec vos biens, vos vies et toutes vos facultés ; faites usage de l’intelligence, du savoir, de l’entendement et des aptitudes que Nous vous avons accordés, au service de Notre Cause. Assurément, Nous guidons dans Nos voies ceux qui font tout leur possible pour Nous rencontrer. »

Le Messie Promis (a.s.) explique aussi le moyen pour mériter l’amour de Dieu en ces termes : « Il est impossible d’aimer à la fois ses richesses et Dieu. Vous ne pouvez aimer que l’un des deux. Chanceux est celui qui aime Dieu. Si l’un des vôtres dépense dans la voie de Dieu en éprouvant de l’amour pour Lui, je suis sûr et certain que ses biens seront bien plus bénis que ceux des autres, car la richesse n’est pas acquise automatiquement, mais par la grâce d’Allah. Celui qui consacre une partie de ses biens à Allah en recevra certainement. Or, celui qui, aimant ses biens, n’en n’offre pas comme il se doit dans la voie de Dieu perdra certainement ses biens. »

Il ajoute : « Chaque membre de notre Jama’at doit promettre qu’il offrira une somme spécifique. Allah bénit les biens de celui qui fait la promesse d’offrir quelque somme […] »

Le Messie Promis (as) a expliqué que certains nouveaux venus sont négligents à cet égard ou ne sont pas conscients de l’importance des sacrifices financiers. Il est important de leur expliquer que s’ils sont sincères dans leur relation avec Dieu, ils doivent lui faire une promesse solennelle qu’ils offriront telle ou telle somme. 

Par la grâce d’Allah il existe de centaines de milliers de personnes sincères qui contribuent dans Sa voie lorsqu’on leur fait des rappels afin de mériter son amour. C’est la raison pour laquelle j’attire l’attention de la Jama’at depuis ces dernières années, notamment [sur le fait] qu’il faut faire participer les nouveaux venus dans les sacrifices financiers. Même si quelqu’un ne peut qu’offrir un centime, il doit le faire. Dans certains endroits les plus nantis, les responsables de la Jama’at dans des pays pauvres ou d’autres individus ici et là contribuent au nom des démunis. Certes, c’est une bonne œuvre mais les démunis doivent aussi y participer dans la mesure de leurs moyens. Le but n’est pas d’amasser de l’argent. Il est question de consentir à des sacrifices pour la religion de Dieu afin de mériter Son amour. Ainsi donc, là où l’administration de la Jama’at demande à certains individus de contribuer au nom d’autres personnes, elle est fautive. J’ai connaissance de certains cas. En tout cas, à la lumière des rapports, j’ai constaté qu’il y a un plus grand nombre de cas de sacrifices par les pauvres. Ils sont davantage conscients qu’ils doivent consentir à des sacrifices financiers. Je mentionne en majorité leurs exemples dans mes sermons. Les sacrifices de certains d’entre eux nous laissent en effet bouche bée. Si quelqu’un est très riche et qu’il offre une somme quelconque, cela ne sortira pas de l’ordinaire. Mais si malgré sa pauvreté l’on consent à des sacrifices pour mériter l’amour de Dieu et pour [la cause de] Sa religion, ce sera là un vrai sacrifice qui permettra de s’approcher de Dieu. Il existait pareils exemples à l’époque du Messie Promis (a.s.). Une fois, il avait eu besoin d’une somme pour la publication d’un livre et il avait demandé à un ahmadi d’encourager les membres de sa Jama’at de faire une contribution. Au lieu d’encourager les membres de sa Jama’at en ce sens, cet ahmadi, qui arrivait à peine à joindre les deux bouts, a offert cette somme en donnant l’impression qu’elle venait de la part des ahmadis de cette ville. C’était là un sacrifice personnel que même le Messie Promis (a.s.) ignorait. Il l’a su lorsqu’il a remercié un autre membre de la même Jama’at en disant : « Vos membres ont offert leur soutien à point nommé ! » Lorsqu’ils ont su qu’un seul membre avait fait cette contribution, les membres de la Jama’at se mirent en colère avec lui pour les avoir privés de ce service.

Munshi Zafar Ahmad était celui qui avait fait cette contribution en vendant les bijoux de sa femme. Cette dernière avait certainement participé à ce sacrifice. Munshi Arora était l’ami de Munshi Zafar et il appartenait à la même Jama’at. Lorsqu’il a eu vent de son sacrifice par l’entremise du Messie Promis (a.s.), Munshi Arora est resté fâché contre lui pendant plusieurs mois pour ne pas les avoir informés et pour avoir offert toute la somme de sa poche. Ainsi Allah a-t-Il accordé au Messie Promis (a.s.) des personnes de noble caractère : elles étaient prêtes à consentir à tout sacrifice pour mériter l’amour de Dieu. Les compagnons du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ont laissé cet exemple qui a été suivi par les disciples du Messie Promis (a.s.). Ces exemples ne se limitent pas à l’époque du Messie Promis (a.s.) mais continuent jusqu’aujourd’hui. Les membres consentent à des sacrifices en contribuant dans plusieurs fonds. Ils s’imposent des difficultés pour faire des sacrifices. Or, Allah ne demeure pas l’obligé de quiconque : Il leur retourne, par divers moyens, leurs contributions. Je vous présente ici-bas quelques récits et exemples à ce propos. Étant donné que j’annoncerai la nouvelle année du fond Waqf-i-Jadid aujourd’hui la plupart des récits le concerneront.

Kimba Diallo, missionnaire local de la Gambie, partage un récit démontrant le traitement que Dieu réserve à ceux qui consentent à des sacrifices. Il raconte que M. Abdoulaye Diallo cultive du maïs et des cacahuètes, mais qu’il n’avait pas fait de bonnes récoltes les années précédentes. Cette année-ci il a vendu ses semences de cacahuètes pour contribuer environs 700 Dilasi dans le fonds Waqf-i-Jadid afin qu’Allah bénisse ses récoltes. Il relate qu’Allah les avait tant bénis que ses profits ont été multipliés par trois. Après la récolte il a offert 1000 Dilasi de plus dans le plan Waqf-i-Jadid .  

Outhman est originaire d’un village situé au nord de la Gambie. L’année dernière il avait promis d’offrir un seau de maïs dans le fond Waqf-i-Jadid. Offrir 1000 dollars ou 1000 livres sterling voire 5000 pour une personne riche possédant des centaines de milliers ne sera pas un grand sacrifice de sa part. Or il s’agit là d’agriculteurs qui offrent leur nourriture. Aux yeux d’un citadin ou d’un Européen, un seau de maïs n’a pas grande valeur, mais pour lui c’était là un très grand sacrifice de sa part. Il avait promis un seau de maïs qui vaut peut-être 5 ou 6 livres sterling ici. L’année dernière, il avait fait mauvaise récolte et n’avait eu que 12 sacs avec lesquels il arrivait à peine à joindre les deux bouts. Mais en dépit de cela il avait tenu sa promesse ; et en résultat il a récolté 30 sacs de maïs et 15 sacs d’une autre denrée. Ainsi le peu qu’il avait offert en toute sincérité a été agréé par Allah Qui l’a multiplié pour lui. Ceci leur fait reconnaître Dieu et renforce leur foi en Lui.

Un Mou’allim du Cameroun relate un autre exemple de la grâce d’Allah. Un nouveau converti du nom d’Ahmad a offert deux seaux de maïs lorsqu’on l’a encouragé à participer dans le fond Waqf-i-Jadid. Ce sont de petits sacrifices auxquels consentent ces gens. Il a expliqué au Mou’allim que sa ferme n’est pas profitable en raison d’un manque de moyens. L’Etat peut l’aider mais il faudra au préalable lui verser une avance avant qu’il ne débourse sa part. Il raconte : « Je n’avais même pas d’argent pour verser cette avance. Quoique mon nom soit sur la liste, je ne recevrai aucune aide. » Le Mou’allim l’a encouragé à accomplir la prière de Tahajjoud et d’implorer Dieu Qui lui accordera Sa grâce. Quelques jours plus tard, il a informé le Mou’allim qu’Allah avait exaucé leurs prières. En dépit de ne pas avoir versé l’avance requise par l’Etat, le département concerné lui a fourni la pompe à eau dont il avait besoin pour ses champs et 5000 francs CFA pour ses semences. Il est en train de travailler très dur pour sa ferme et il espère qu’il aura de bonnes récoltes. « Allah a accepté mon humble sacrifice et m’a accordé nombre de faveurs en retour », a-t-il commenté. Sur ce, il a doublé sa contribution dans le fonds Waqf-i-Jadid .

Nour Khair, missionnaire en Indonésie, relate qu’il y a un couple qui y mène une vie très simple mais qui contribuent régulièrement dans les fonds de la Jama’at. Ils prélèvent une somme de leurs revenus pour la placer dans une boîte et quand le missionnaire leur rend visite sur leur île éloignée, ils lui présentent cette somme. Le missionnaire ne les avait pas visités durant plus d’un an. En dépit de cela ils avaient économisé régulièrement cette somme et l’ont offerte au missionnaire. Ils relatent qu’ils avaient fait de grands profits et cela les avait convaincus des bénédictions émanant des sacrifices. Après que quelqu’un les eût trompés une fois, ils avaient conclu que la cause était qu’ils ne contribuaient pas comme il se doit dans les fonds de la Jama’at. Ainsi, ils avaient soigneusement fait leurs comptes et rempli leur boîte. « Tant que nous ne déduisons pas nos contributions nous ne sommes pas en paix », disent-ils. C’est ainsi qu’Allah réforme certains à travers leurs pertes et leur foi s’en retrouve renforcée.

Bashir Ud Din Saheb, missionnaire de l’Indonésie, relate qu’un ami avait offert la somme de 500 000 roupies indonésiennes dans le fonds Waqf-i-Jadid. La valeur de la monnaie indonésienne est très basse, mais cette somme est très importante pour eux. Quelques jours après, il a acheté un terrain au prix de 15 millions de roupies. Et quelques semaines plus tard, un acheteur lui a acheté le même terrain au prix de 50 millions de roupies. Il est convaincu qu’il a fait un profit de 35 millions en quelques semaines grâce aux bénédictions du Waqf-i-Jadid. Un homme de ce monde pourrait dire qu’il avait le sens des affaires et qu’il s’est fait 35 millions à partir de 15 millions en quelques semaines. Or, celui qui souhaite mériter l’amour d’Allah et qui consent à des sacrifices pour sa cause a compris qu’Allah avait multiplié les 15 [millions] qu’il avait sacrifiés pour Sa cause.

Voici un autre exemple [d’une personne] dont la foi s’est retrouvée renforcée. M. Ma’sum, missionnaire en Indonésie, raconte qu’un ahmadi était parti vers l’île de Sulawesi pour y trouver du travail. Au début, sa situation était très difficile. N’ayant même pas de logement, il a dû élire domicile à la mission. Il achetait du poisson pour le revendre. En dépit de ses maigres revenus, il n’a pas cessé de faire ses sacrifices financiers et après quelque temps sa situation s’est améliorée. Il est aujourd’hui le plus grand contributeur dans le fond Waqf-i-Jadid dans la région. Il est aussi Moussi et affirme que c’est là le fruit de ses sacrifices financiers.

Abdour Rahman de la Gambie relate que l’augmentation des frais d’écolage de ses enfants l’avait mis dans une position difficile. Il avait informé le missionnaire central du fait que sa situation financière était difficile. Le missionnaire l’avait encouragé à consentir quand même à des sacrifices et qu’en retour Allah lui accorderait Sa grâce. Il a donc offert 250 Dilasi dans le fonds Waqf-i-Jadid et une semaine après il a trouvé un emploi offrant un salaire de 5000 Dilasi. Ceci lui permet de facilement payer l’écolage de ses enfants et de combler ses besoins au quotidien. Il raconte à tout le monde qu’Allah l’a comblé de Ses faveurs en raison de ses contributions. Ceci a renforcé sa foi et Allah a béni ses provisions.

Les pauvres acceptent de faire des sacrifices et placent leur confiance en Allah, Qui, en retour, honore leur confiance. Le missionnaire de la Guinée-Bissau relate qu’on avait rappelé à un certain M. Camara qu’il devait cotiser dans le fonds Waqf-i-Jadid . Il a répondu qu’il n’avait que 4000 francs CFA avec lesquels il voulait s’acheter de quoi manger ce jour-là. Cette somme est très modique et il avait aussi une grande famille. Il a dit qu’il se débrouillerait et peu après il a offert la somme dont il disposait, pour ensuite aller emprunter de l’argent afin de s’acheter de la nourriture. Le lendemain, sa fille est venue de la ville et lui a offert deux sacs de riz, un bidon d’huile, de l’argent et d’autres denrées. Il était convaincu qu’Allah l’avait béni et lui avait offert le lendemain même de sa cotisation tant de denrées en retour. Il s’agit là de gens qui s’affament pour offrir des sacrifices. L’Amir de France présente un autre exemple de la manière dont Allah renforce la foi des gens. Un ahmadi d’origine arabe relate qu’il avait écouté mon précédent sermon sur le Waqf-i-Jadid dans lequel j’avais cité les exemples des gens qui avaient consenti à des sacrifices financiers. Il relate que ce sermon l’avait profondément touché. Âgé de 46 ans, il faisait face à de grandes difficultés financières qu’il n’avait jamais connues dans le passé. Il avait fait un emprunt à la banque qui le harcelait pour qu’il rembourse sa dette, l’avertissant que son compte serait fermé s’il ne remboursait pas sa dette. Parfois il y a aussi des amendes à payer. Ces jours-là s’est tenue la réunion générale de la Jama’at locale ; et avant la session un de ses amis lui avait offert la somme de vingt euros de force. « J’ai placé l’argent dans ma poche, raconte-t-il. N’ayant pas un sou, je me suis dit que cela me sera utile. Lorsque le secrétaire des finances a parlé de cotisation lors de la rencontre j’ai offert les 20 euros. Quelques jours après j’ai reçu un appel de la banque. Étant donné que j’avais pris l’habitude d’entendre de mauvaises nouvelles, je me suis dit que la banque ne me dira rien de bon et qu’elle m’imposera des restrictions. Mais la banque m’a informé que le département concerné avait demandé qu’on ne bloque pas mon compte, et de virer la somme de 600 euros qui y manquait. Ceci m’a fort étonné car les banques sont généralement intransigeantes. Quelques jours après j’ai reçu de mon assurance de travail une somme importante qui était gelée depuis un certain temps. Tout cela a eu lieu après avoir écouté le sermon sur le Waqf-i-Jadid et après avoir offert une somme modique comme cotisation. Je me demandais si je serais moi aussi l’objet de miracles que j’entends sur les autres. Je n’en avais jamais fait l’expérience. Mais Allah m’a montré un exemple de Ses bénédictions et j’ai été convaincu que les miracles ont lieu. »

Qaisar Saheb, missionnaire en Haïti, présente un autre incident sur le traitement de Dieu et la manière dont [Il] renforce la foi. Ce récit concerne M. Ibrahim, un nouveau converti de Port-au-Prince. Ces récits viennent du monde entier : d’Afrique, des Amériques, d’Europe, du nord et du sud. Il n’y a aucun lien entre eux mais pourtant ils se ressemblent. Alors que M. Ibrahim rentrait chez lui du bureau quelques jours de cela, il avait perdu un dossier contenant ses documents importants, ses diplômes et la somme de 13 000 gourdes, la monnaie locale. Il a rebroussé chemin pour chercher le dossier, mais en vain. Il a promis de cotiser la somme de 1000 gourdes dans le fonds Waqf-i-Jadid , même au cas où il ne retrouvait pas son argent. C’est ainsi qu’il a emprunté de l’argent de quelqu’un pour payer ses cotisations. Le même jour, dans la soirée, il a reçu un appel venant d’un inconnu qui l’a informé qu’il avait retrouvé son classeur et qu’il pouvait le récupérer chez lui. Il est parti immédiatement à sa rencontre : l’inconnu lui a remis le classeur en disant : « J’ai dû l’ouvrir pour connaître votre adresse. Veuillez vérifier vos papiers et la somme. » Tout était tel quel. « J’ai remercié Allah, dit M. Ibrahim, et je suis sûr que j’ai retrouvé mes papiers importants et mon argent uniquement grâce aux bénédictions des contributions, tandis que cela avait l’air d’être impossible. »

Le missionnaire en charge de Guinée-Conakry relate qu’on avait encouragé un ahmadi du nom d’Abou Bakr à contribuer dans le fonds Waqf-i-Jadid. Il avait hésité un tant soit peu avant de faire sa promesse. Après sa cotisation, il a déclaré à notre missionnaire local que la Jama’at Ahmadiyya vient de la part de Dieu. Il relate : « Je suis fonctionnaire. J’ai eu la jambe brisée dans un accident quelque temps de cela. Les os ne s’étaient pas ressoudés en raison du manque de soins : une de mes jambes était [par conséquent] restée plus courte que l’autre et j’en souffrais en permanence. Un médecin m’avait informé qu’une opération pourrait me guérir et j’ai économisé de l’argent pour me faire traiter. Lorsque le missionnaire m’a demandé de cotiser, j’ai décidé de ne pas le faire et de garder la somme pour mon opération. Mais Allah m’a accordé le courage et j’ai décidé de placer ma confiance en Lui : j’ai offert toute la somme en cotisation. Même pas deux jours après j’ai reçu une lettre du bureau affirmant que l’État paierait les frais de mes traitements et que je pourrais me faire soigner dans l’hôpital de mon choix. Tout cela est le fruit des bénédictions découlant des contributions ! » Ainsi donc, ce n’était pas un fait du hasard : c’est de cette façon qu’Allah traite ceux qui placent leur confiance en Lui afin de renforcer leur foi. C’est aussi une preuve de la véracité du Messie Promis (a.s.).

Mamoon Rashid, secrétaire Waqf-i-Jadid à Qadian, relate que M. Sulaija n’avait pas payé ses contributions de Waqf-i-Jadid en raison de ses soucis familiaux. Son frère l’a encouragé à honorer sa promesse avant la fin de l’année. Mais il n’y avait que 30 % de sa cotisation dans son compte en banque. Il était très inquiet et ne savait comment cotiser. À la fin, il a décidé d’offrir la somme qui se trouvait dans son compte. Il relate que de manière miraculeuse en quelques instants il a reçu dans son compte assez d’argent pour payer le reste de sa cotisation. Ainsi a-t-il pu payer cette somme selon sa promesse. Il avait l’habitude de contribuer avant la fin de l’année. Mais cette année-ci il n’avait pu le faire parce que son enfant et lui étaient malades. Il était inquiet à cet égard : mais Allah avait fait le nécessaire de manière miraculeuse et ceci a renforcé sa foi. »

Abdul Mahmood, inspecteur Waqf-i-Jadid de l’Inde, relate qu’un ahmadi habite dans un village du Bengale dans la province de Birbhum. Il est grossiste et ses affaires marchent bien, par la grâce d’Allah. Dès qu’il ouvre son magasin il place cent roupies dans une boîte et il y puise pour payer ses cotisations en accord à ses promesses. Un jour, très peu de clients sont venus au magasin et il n’avait pas couvert ses frais. Le lendemain, il a placé 300 roupies et non 100 dans la boîte dès qu’il a ouvert son magasin en se disant pourquoi ne pas faire un commerce avec Dieu. Allah a fait que l’après-midi, il a reçu la visite de 8 clients. Il est grossiste et le transfert de marchandise prend beaucoup de temps. Il a été contraint de renvoyer un de ses clients. Il a approvisionné les autres jusqu’à tard dans la soirée. Par la grâce d’Allah il a fait de grands profits ce jour-là. « Quand Allah est content de quelqu’un, Il lui accorde tant qu’il n’arrive pas à le prendre de ses deux mains », dit-il.

Abdul Aziz, le missionnaire de la région d’Oyio de Guinée-Bissau, relate qu’on avait encouragé une vieille femme à contribuer dans le fond Waqf-i-Jadid . Elle l’a informé qu’elle avait économisé de l’argent à cet effet mais la veille elle l’a perdu en cours de route en allant chez son frère. « Je cherche l’argent et je cotiserai dès que je le retrouverai », a-t-elle promis. Elle l’a cherché en vain et en fin de compte elle a emprunté de l’argent de sa fille pour contribuer dans le fonds Waqf-i-Jadid . Elle a cherché de nouveau son argent et elle a retrouvé le sac en plastique le contenant après avoir parcouru quelques mètres. Elle en a été très contente et le lendemain elle a complété ses cotisations. Elle a informé les gens que Dieu lui avait fait retrouver son argent grâce aux bénédictions du Waqf-i-Jadid .

Ahmad Bilal, le missionnaire de la région de Sikasso au Mali raconte qu’un nouveau converti du nom d’Ahmad Dialla est venu à la mission. Il contribuait régulièrement mais n’arrivait plus à le faire en raison de ses déboires financiers. Un jour, il s’est vu dans un rêve en train de marcher sur une route très large avec une foule de gens ; cette route principale s’est divisée en plusieurs routes qui étaient toutes en très mauvais état et impraticables. Il a alors prié et sur ce une monture est descendue du ciel et l’a emmené. Ayant traversé [dans les airs] les mauvaises routes, la monture l’a fait descendre de nouveau sur la voie large. Là-bas il a vu un saint homme qui l’a informé que cette monture l’avait pris en raison de ses contributions. »

L’on est confronté à des difficultés mais Allah en libère l’ahmadi qui contribue régulièrement dans la voie de Dieu. Ce nouveau converti a fait ses cotisations et a promis de ne jamais être négligent dans ses contributions. Est-ce là un fait du hasard ?

L’Amir de la Tanzanie relate qu’on avait encouragé les membres de la Jama’at d’Arusha à contribuer dans le fonds Waqf-i-Jadid. Madame Fatima est pauvre ; elle est vendeuse de bananes et d’autres fruits. Elle a cotisé tous ses revenus de deux jours et y a aussi fait participer les membres de sa famille. On avait aussi encouragé une autre femme âgée à en faire de même et le lendemain à huit heures elle est venue cotiser 5000 shillings dans le fonds Waqf-i-Jadid.

Le Messie Promis (a.s.) déclare à propos de ces personnes que leur sens de sacrifice le laisse bouche bée. Si on encourage les gens, ils cotiseront volontiers.

L’Amir de la Tanzanie relate que la situation économique du pays était très difficile au cours de la dernière année. Mais les ahmadis n’ont pas [pour autant] cessé de consentir à des sacrifices avec une grande sincérité. M. Waziri, un ahmadi d’Arusha, est vendeur de journaux. Quand on l’a encouragé à contribuer dans ce fonds il l’a fait dans la mesure de ses moyens et a déclaré qu’il boira une tasse de thé en moins tous les jours afin de pouvoir cotiser.

C’est ainsi qu’un pauvre fait des économies : il a décidé de boire une tasse de thé en moins afin de pouvoir contribuer dans la voie de Dieu. Il était conscient du fait qu’il devait se rapprocher de Dieu.

L’Amir de la Tanzanie écrit qu’un jeune ahmadi de la région de Mara complétait ses cotisations dans le fonds Waqf-i-Jadid avant la fin de l’année. Mais en raison de la mauvaise conjonction économique il devait encore 15 000 shillings. Il n’avait pas grand-chose. D’ailleurs la monnaie tanzanienne n’a pas de grande valeur. Il s’est dit que s’il contribuait cette somme il n’aurait rien pour subvenir à ses besoins à la fin du mois. En tout cas, il a placé sa confiance en Allah et il a cotisé cette somme. Il relate que le lendemain il a reçu un appel du bureau l’informant qu’on lui devait le remboursement de trois mois. De plus, il a reçu une augmentation importante au début de l’année. Il est convaincu qu’il a reçu cette somme 6 fois plus importante en raison des bénédictions de ses contributions.

Il ne savait pas comment subvenir aux dépenses de son foyer et voilà qu’Allah lui a offert 6 fois plus en retour.

Le missionnaire de Kaya au Burkina-Faso relate que M. Abdou participait de manière irrégulière dans les fonds de la Jama’at. L’année dernière il a décidé de participer dans tous les fonds de la Jama’at. Depuis qu’il a pris cette décision il contribue régulièrement et désormais Allah a béni ses biens, ses animaux et ses possessions. Il était très inquiet en raison de ses nombreux soucis : mais peu à peu ils se sont dissipés. Le mois dernier sa femme était enceinte et il n’avait pas de quoi payer les frais d’hôpital. Au moment de l’accouchement Allah l’a aidé de l’invisible et tout s’est fait de façon providentielle. L’enfant est né et la femme est en bonne santé. Tout cela est le fruit des bénédictions des contributions.

Le missionnaire de la Russie relate que M. Khudaian est d’origine arménienne mais habite en Russie. Il a embrassé l’Ahmadiyya après mûre réflexion et de longues études. Après s’être joint à la Jama’at il lui fut expliqué l’importance des sacrifices financiers. Dès lors, il a commencé à contribuer régulièrement dans les fonds Tahrik-i-Jadid et Waqf-i-Jadid . Il voyage beaucoup à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour des raisons professionnelles. En dépit d’être en voyage, il contribue régulièrement dans les fonds de la Jama’at. Or il fait de petits boulots : il ne voyage donc pas parce qu’il a de gros moyens.

Adwar relate qu’il devait se rendre en Arménie en Janvier 2020. De là, il devait aller à Kazan. Le travail était important mais il n’avait pas de quoi payer ses frais de voyage. Il était inquiet et priait aussi. Le 30 décembre une compagnie lui a versé une somme qui aurait dû être versée en février. D’autres personnes devaient elles aussi recevoir cette somme en février : mais il était le seul à le recevoir en décembre. Il est convaincu qu’il s’agit des bénédictions venant des contributions sinon il est impossible qu’il soit l’unique bénéficiaire de cette somme le 30 décembre. Il commente que seul un ahmadi peut être récipiendaire de cette faveur et de cet amour de Dieu. C’est ainsi qu’Allah a renforcé sa foi.

Waqar Saheb, qui est missionnaire dans la région San-Pedro de la Côte d’Ivoire, écrit : « En 2014, une petite communauté de 20 personnes a été établie dans la région de San-Pedro au sein du village de Fatakro. Il s’y trouvait une personne prénommée Diarra, originaire du Burkina Faso : il était le membre le plus actif de cette communauté. Il est retourné au Burkina Faso il y a un an de cela. Une grande inquiétude s’était installée suite à son départ, car les autres membres ne s’impliquaient pas autant dans la Jama’at ; ils avaient besoin d’être éduqués. Son fils, Issa Diarra, qui est marié et agriculteur, a été contacté afin de participer à l’Ijtema national des Khouddam-oul-Ahmadiyya. Par ailleurs, on lui a rappelé l’importance et les bénédictions des cotisations et on lui a enjoint de rester fermement attaché à l’administration de la Jama’at et de faire constamment des supplications. Il est venu me voir en décembre peu avant la Jalsa Salana nationale et m’a remis une somme de dix mille francs CFA. Comme cette somme était importante au vu de sa situation financière, étant surpris, je lui ai demandé comment il était parvenu à cotiser une telle somme. Il m’a répondu en disant : « Depuis que j’ai commencé à cotiser, je suis récipiendaire d’innombrables grâces divines. Mes récoltes sont bien plus abondantes que celles des autres. Peu de temps de cela, j’ai vu en rêve qu’un homme sage, au visage étincelant, appelait les gens vers le droit chemin. Il s’agissait du Messie Promis (a.s.) qui appelait le monde vers la voie de la réforme. Par la grâce d’Allah je fais partie de la communauté Ahmadiyya. Dorénavant, je paierai régulièrement mes cotisations. »

Un inspecteur de Waqf-i-Jadid de l’Inde écrit qu’une fille âgée de douze ans, paie régulièrement sa cotisation du Waqf-i-Jadid depuis des années. Elle économisait cette somme dans un petit sachet. Cette fille est muette et sourde, mais lorsqu’elle voyait les autres cotiser, cela l’avait motivée également et elle s’était mise à cotiser avec l’argent qu’elle recevait.

Un missionnaire du Libéria dit ceci : « Un jour, après les prières de Maghrib et d’Icha, j’ai attiré l’attention des membres d’une communauté du Cape Mount County sur la cotisation du Waqf-i-Jadid. Les membres se sont succédé pour cotiser en leur propre nom et celui de leur famille. Deux jeunes garçons, Suleyman et Abdullah Camara, sont sortis de la mosquée, et peu après les deux sont revenus, et ont payé chacun vingt dollars libériens. Étant donné que les parents cotisent habituellement pour les enfants, je leur ai demandé pourquoi ils avaient payé eux-mêmes leur cotisation. Les deux garçons ont répondu qu’ils ont entendu que le Calife avait demandé aux enfants aussi de cotiser pour le Waqf-i-Jadid. Selon les injonctions du Calife, ils avaient commencé à économiser afin de payer eux-mêmes leurs cotisations.

Ces enfants habitent dans des régions éloignées et n’ont jamais vu le Calife : cette sincérité et cette relation avec le Califat n’est que la grâce de Dieu. Qu’Allah l’Exalté fasse qu’ils grandissent dans leur sincérité et leur fidélité. Qu’ils soient enfants ou adultes, des nouveaux convertis ou des ahmadis de longue date, ils savent tous que pour obtenir l’amour d’Allah l’Exalté il faut dépenser dans Sa voie. Comme on a pu le voir à travers ces récits, certains sont guidés directement par Dieu.  Ces personnes qui dépensent dans la voie de Dieu sont celles qui, conformément aux enseignements du Saint Prophète (s.a.w.) méritent d’être admirées et enviées.

Je vais maintenant présenter le rapport des sacrifices ayant eu lieu au cours de l’année dernière et j’annoncerai le début de la nouvelle année.

Par la grâce d’Allah l’Exalté, la soixante-deuxième année du Waqf-e-Jadid vient de se terminer, et la nouvelle année [financière] a commencé le 1er janvier. Les membres de la Jama’at ont eu l’opportunité de contribuer la somme de 9 643 000 livres sterling, soit une augmentation de 500 000 livres sterling par rapport à l’année précédente.

Cette année la Jama’at du Royame-Uni est en première position en ce qui concerne les récoltes totales. Je vais présenter le classement détaillé : Le Royaume-Uni est en première place suivi du Pakistan, de l’Allemagne, des États-Unis, du Canada, de l’Inde, de l’Australie, de l’Indonésie et de deux Jama’ats du Moyen-Orient. L’Amir [du Royaume-Uni] avait dit que les récoltes du Waqf-f-i-Jadid augmenteraient. Il a eu raison.

Les dix grandes Jama’ats qui ont augmenté de manière significative leurs récoltes en monnaie locale par rapport à l’année dernière sont : L’Indonésie en première position, ensuite l’Allemagne, les États-Unis et d’autres Jama’ats. J’ai énuméré les trois premières Jama’ats.

L’Inde a également significativement augmenté ses recettes. Comparé au Royaume-Uni, aux pays du Moyen-Orient, au Pakistan et à l’Australie, l’Inde a augmenté de façon remarquable ses récoltes dans sa monnaie locale. Elle a fait plus de sacrifices que ces pays-ci ; ainsi l’Inde se trouve-t-elle en cinquième position.

En Afrique, le Ghana arrive en tête en ce qui concerne les récoltes globales, suivi du Nigeria, du Burkina Faso, de la Tanzanie, du Bénin, de la Gambie, du Kenya, du Mali, de la Sierra Leone et du Congo-Kinshasa.

Par la grâce d’Allah, cette année, 1 821 000 personnes ont participé dans les fonds du Waqf-i-Jadid, soit 89 000 de plus que l’année précédente. Parmi les pays ayant le plus augmenté le nombre de contributeurs le Cameroun est en première position, suivi du Sénégal, de la Sierra Leone, du Nigeria, du Burkina Faso, de l’Indonésie, et d’autres Jama’ats.

Dans la catégorie des récoltes globales, les dix premières Jama’ats de la Grande-Bretagne sont : Islamabad, Aldershot, Worcester Park, Birmingham Sud, Masjid Fazal, Putney, Gillingham, New Malden, Birmingham Ouest, et Hounslow Nord.

Les cinq premières régions de la Grande-Bretagne en termes de récoltes sont : Bait-ul-Futuh, Masjid Fazal, Midlands, Islamabad et Bait-ul-Ehsan.

En ce qui concerne les contributions des enfants, les dix premières Jama’ats sont : Aldershot, Roehampton, Putney, Islamabad, Mitcham Park, Cheam, Lemigton Spa, Worcester Park, Raynes Park et Surbiton.

Dans la catégorie des contributeurs adultes, les trois premières Jama’ats du Pakistan sont : Lahore, Rabwah et ensuite Karachi.

Le Pakistan a reculé au classement en raison de la dévaluation de sa monnaie. Si elle avait gardé la même valeur que l’année précédente, le Pakistan aurait conservé sa première place. Le Royaume-Uni n’a pas ainsi réalisé une prouesse extraordinaire.

En ce qui concerne les contributeurs adultes, les premiers districts du Pakistan sont : Islamabad, Sialkot, Rawalpindi, Gujranwala, Faisalabad, Multan, Umarkot, Hyderabad, Dera Ghazi Khan, Mirpur Khas, et Peshawar.

Dans la catégorie des récoltes globales, les dix premières Jama’ats sont : Islamabad Ville, Township Lahore, Defense Lahore, Darur Zikr Lahore, Gulshan Iqbal Karachi, Saman Abaad Lahore, Rawalpindi Ville, Aziz Abaad Karachi, Gulashan Jami Karachi et Delhi Gate Lahore. La situation est très instable au Pakistan : en dépit de cela les gens font beaucoup de sacrifices.

Les premières villes dans la catégorie des enfants sont : Lahore, Karachi, Rabwah, et en ce qui concerne le classement des districts : Sialkot, Gujranwala, Sargodha, Hyderabad, Dera Ghazi Khan, Sheikhupura, Mirpur Khas, Umarkot, Okara et Peshawar.

En ce qui concerne les récoltes, les cinq premiers émirats locaux en Allemagne sont : Hambourg, Francfort, Dietzenbach, Gross-Gerau, et Wiesbaden.

Les dix premières Jama’ats pour les contributions d’adultes sont : Neuss, Rodermark, Nida, « Mahdi Abad », Florsheim, Fribourg, Bensheim, Langen, Coblence, Hanau, et Pinneburg.

Les cinq premières régions dans la catégorie des contributions des enfants sont : Hessen Sud-Est, Hessen Mitte, Towinz, Rhin Sud, Lancorz. Les Allemands pourront corriger les noms eux-mêmes [si la prononciation n’est pas correcte].

En ce qui concerne les récoltes globales, les dix premières Jama’ats des États-Unis sont : Maryland, Sillicon Valley, Los Angeles, Houston, Virginie Centrale, Seattle, Detroit, Virginie Sud, Chicago, et Virginie Nord.

Dans la catégorie des récoltes globales, les premiers émirats du Canada sont : Vaughan, Calgary, Peace Village, Vancouver, et Mississauga.

Les dix premières Jama’ats du Canada sont : Durham, Bradford, Edmonton Ouest, Hamilton Ouest, Hamilton Mountain, Ottawa Est, Ottawa Ouest, Airedrie, Winnipeg et Abbotsford.

Les cinq premiers émirats du Canada dans la catégorie des enfants sont : Vaughan (ils l’ont mal écrit en ourdou), Calgary, Peace Village, Western, et Brampton Ouest.

Les cinqs premières Jama’ats du Canada dans la catégorie des enfants sont : Durham, Bradford, Milton Ouest, Airedrie, Hamilton Mountain.

Les premières provinces de l’Inde sont : Kerala en première position, Jammu Cachemire en deuxième, et ce malgré la situation qui y règne ; ensuite arrivent dans le classement Karnataka, Tamil Nadu, Telangana, Orissa, Pendjab, Bengale Ouest, Delhi, et Uttar Pradesh.

Dans la catégorie des récoltes totales, les premières Jama’ats de l’Inde sont : Pathappiriyam arrive en première position, ensuite il y a Qadian, Hyderabad, Calicut, Bengalore, Coimbatore, Calcutta, Karolay, Pengadi.

Les dix premières Jama’ats de l’Australie sont : Melbourne Long Warren, Castle Hill, Melbourne Berwick, Marsden Park, Adélaïde Sud, Mount Druitt, Penrith, Black Town, Canberra, et Perth.

Dans la catégorie des enfants, les premières Jama’ats d’Australie sont : Melbourne Long Warren, Adélaïde Sud, Melbourne Berwick, Mount Druitt, Penrith, Logan Est, Perth, Marsden Park, Castle Hill, et Logan Ouest.

Dans la catégorie des adultes, les dix premières Jama’ats de l’Australie sont : Castle Hill, Melbourne Long Warren, Marsden Park, Melbourne Berwick, Mount Druitt, Black Town, Adélaïde Sud, Penrith, Canberra et Perth.

Ces jours-ci le feu est en train de ravager l’Australie. Qu’Allah l’Exalté fasse preuve de miséricorde à leur égard, et qu’Il leur permette de reconnaître leur créateur. Malgré cela, les ahmadis présents là-bas font de nombreux sacrifices.

Qu’Allah bénisse les biens et les personnes des contributeurs de tous les pays.

Comme je l’ai mentionné, la situation économique se dégrade au Pakistan, c’est pour cette raison que sa monnaie a été dévaluée et qu’il a reculé au classement. En dépit de cela, [les ahmadis du Pakistan] font toujours autant de sacrifices. La situation politique se détériore, ce qui affecte également la situation économique. De plus, dans cette région du monde, les tensions entre l’Inde et le Pakistan augmentent. Selon les informations, la situation interne de l’Inde est également critique.

La situation internationale est telle qu’on a l’impression que tout le monde est en train d’inviter sa propre destruction. La situation se détériore également au Moyen-Orient. Le risque qu’une guerre éclate entre l’Iran, les États-Unis et Israël, s’accroît. Il n’y a aucune unité entre les pays musulmans. Nous devons donc faire beaucoup de supplications afin d’être protégés de la destruction de ce monde, et afin de se rapprocher de Dieu. Qu’Allah répande Sa grâce, et qu’Il les raisonne.

Avec le commencement de cette nouvelle année, nous nous présentons mutuellement nos meilleurs vœux, tandis que l’obscurité se répand davantage. Afin que cette année soit bénie, il est important que nous priions davantage afin qu’Allah le Très-Haut bénisse cette année de sorte que les gouvernements ne poussent pas le monde vers sa destruction dans leur quête du pouvoir, mais qu’ils puissent contribuer à l’établissement de la paix et de la justice dans le monde. Qu’Il fasse qu’ils ne détruisent pas l’humanité pour défendre leur ego, pour les bénéfices de leur pays. Qu’Allah l’Exalté leur accorde la raison.

Qu’Allah fasse que les pays musulmans puissent accepter et se cramponner au serviteur véridique du Saint Prophète (s.a.w.) qui est le Messie Promis (a.s.) et le Mahdi, et qu’ils puissent brandir l’étendard du Saint Prophète (s.a.w.) dans le monde entier, et qu’ils contribuent à établir l’unicité de Dieu dans le monde, au lieu de s’opposer bec et ongles contre Messie Promis (a.s.). Qu’Allah nous permettent également de nous acquitter davantage de nos devoirs liés à l’acceptation de l’Imam de l’époque, et qu’en agissant de cette sorte nous puissions faire flotter l’étendard de l’unicité divine dans le monde, et que nous puissions amener le monde sous la bannière du Saint Prophète (s.a.w.), et qu’à cette fin nous utilisions toutes nos facultés et moyens. Si nous ne sommes pas animés de ces sentiments et si nous ne prions pas en ce sens et que nous n’avons pas débuté l’année en faisant des supplications, en ce cas nos meilleurs vœux pour le nouvel an ne sont que superficielles et ne servent à rien.

Chaque ahmadi, petit ou grand, homme ou femme, doit être conscient des responsabilités qui lui incombent avec les vœux de la nouvelle année que nous présentons. Nous devons pour ce faire user de toutes nos facultés. Nous devons tenter créer un ressenti spécial dans nos supplications et dans notre relation avec Dieu. C’est uniquement à cette condition que nous pourrons être récipiendaires des véritables bénédictions de cette année. Qu’Allah nous permette d’agir en ce sens.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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