Sermons 2015

Piété, obéissance et sacrifices financiers – sermon 09 01 2015

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis
Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Sermon du vendredi 09 janvier 2015, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul Futuh à Londres. Après le Tashahud et la Sourate Al-Fatiha, le Calife a cité les versets 17 et 18 du chapitre 64.

فَاتَّقُوا اللَّهَ مَا اسْتَطَعْتُمْ وَاسْمَعُوا وَأَطِيعُوا وَأَنْفِقُوا خَيْرًا لِأَنْفُسِكُمْ وَمَنْ يُوقَ شُحَّ نَفْسِهِ فَأُولَئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ – إِنْ تُقْرِضُوا اللَّهَ قَرْضًا حَسَنًا يُضَاعِفْهُ لَكُمْ وَيَغْفِرْ لَكُمْ وَاللَّهُ شَكُورٌ حَلِيمٌ

« Craignez donc Allāh autant que vous pouvez, et écoutez, et obéissez, et dépensez pour Sa cause ; cela sera plus avantageux pour vos âmes. Et quiconque est débarrassé de sa propre avarice – ce sont ceux-là qui prospéreront. Si vous faites un bon prêt à Allāh, Il vous le multipliera, et Il vous pardonnera ; et Allāh est Très-Appréciateur, Indulgent. » (Saint Coran, chapitre 64, verset 17 et 18)

Dans ce[s] verset[s] Allah enjoint aux croyants d’adopter la Taqwa et suivre les injonctions de Dieu. Dépenser pour la cause de Dieu est un précepte important. Le croyant ne doit point hésiter à le faire étant donné que c’est pour une noble cause.

Aujourd’hui seule la djama’at du Messie Promis (a.s.), contribue à ces nobles objectifs afin de mériter le plaisir de Dieu. [Parmi les tâches à accomplir] il y a la prédication du message de l’Islam, la formation des missionnaires et leur affectation [dans différents pays], la publication des livres et du Saint Coran, la construction des mosquées, de mission houses, d’écoles et d’hôpitaux, l’implantation de différentes stations radios, et bien d’autres services en faveur de l’humanité.

Aujourd’hui, seule la djama’at Ahmadiyya, en accord aux véritables enseignements de l’Islam, œuvre en faveur des droits de Dieu et de ceux des hommes, car ayant accepté l’Imam de l’époque nous avons compris nos responsabilités. Nous devons nous prémunir de notre avarice et nous évertuer à faire partie de ceux prospèrent.

[Le terme] Muflihun [mentionné dans le verset cité] signifie ceux connaissant la félicité, ceux qui ont du succès, ceux qui dont les vœux pieux sont exaucées, ceux qui sont sous la protection de Dieu, ceux dont le bonheur est éternel, ceux qui sont récipiendaires des faveurs divines, en ce monde et dans l’Au-delà.

Le succès que leur réserve Dieu n’est point limité, bien au contraire. Chanceux sont ceux qui en profitent, car Dieu leur accordera le salut suite à leurs sacrifices. Dieu n’est jamais endetté. Il apprécie les sacrifices financiers des croyants comme un bon prêt qu’on Lui fait. Quand vient le moment de rembourser Il multiplie la somme. D’ailleurs Allah déclare qu’Il pardonnera à ceux qui dépensent en Son chemin tout en leur accordant la possibilité d’accomplir plus de bonnes œuvres.

On ne peut imaginer à quel point Dieu apprécie nos œuvres. Aujourd’hui seuls les ahmadis comprennent [l’importance] de dépenser pour la cause de Dieu.

Ce ne sont pas là de simples paroles en l’air : il y a des centaines voire des milliers d’exemples qui prouvent ces faits. Ceux qui consentent à ces sacrifices sont animés d’un grand zèle. Comment faire preuve d’un enthousiasme pareil si l’on ignore l’importance de ces sacrifices ? D’ailleurs d’aucuns reçoivent immédiatement des récompenses multiples de la part de Dieu. Cette expression d’amour de la part d’Allah est telle qu’ils dépensent de nouveau dans Sa voie ces biens qu’Il leur a accordés. Ainsi ils ne cessent de recevoir des faveurs financières et bien d’autres encore. Nombre d’ahmadis rapportent, avec beaucoup d’émotions, des récits de ce genre: ils y évoquent leurs obligations envers Allah, leurs sacrifices financiers, ainsi que les faveurs immenses dont ils ont été les récipiendaires. Ci-dessous sont quelques un de ces récits.

Notre missionnaire du Bénin relate que M. Salman, un ahmadi de Cotonou, n’avait pas de quoi se payer le voyage pour assister à la Jalsa Salana du Bénin en décembre. Il a trouvé un peu d’argent pour s’y rendre mais rien pour payer les frais du voyage retour. Quelques jours après être rentré chez lui les collecteurs du fonds Waqf-e-jadid lui ont demandé ses contributions. M. Salman les a accueillis à bras ouverts leur offrant la somme de 6000 francs CFA, une somme importante compte tenu de sa situation financière. Il a raconté qu’à son retour de la Jalsa, Allah l’avait béni à tel point qu’il offrait, de gaîté de cœur ce montant pour Sa cause. Après deux jours il a offert 2000 francs CFA de plus.

Le missionnaire de la Tanzanie rapporte l’histoire d’un certain M. Ahmad Manupe qui avait embrassé l’Ahmadiyya deux ans auparavant. Ce dernier raconte : « A chaque fois que je contribue dans le fonds Waqf-e-Jadid ou Tahrik-i-Jadid Allah m’octroi davantage de biens. Avant d’embrasser l’Ahmadiyya je ne savais pas où partait mon argent. Depuis que je suis dans la djama’at et que je contribue pour la cause de Dieu je ressens une grande paix et ma situation économique est bien meilleure. »

Notre missionnaire du Burundi rapporte le cas d’un ahmadi du nom de M. Abu Bakr qui, de son salaire modeste, subvient au besoin de ses parents. « Quand je lui ai demandé de contribuer dans le fonds Waqf-e-Jadid il l’a fait sur le champ, » dit le missionnaire. Son père souffrait d’une blessure au pied : après trois mois d’hospitalisation et des traitements traditionnels les médecins ont décidé de l’amputer. Deux semaines après M. Abu Bakr a payé ce qu’il devait. Quelques jours après le paiement de la première tranche de sa promesse son employeur a augmenté son salaire et que son père a commencé à recouvrer sa santé, d’ailleurs il n’a plus besoin de canne pour marcher. C’était là les bénédictions de ses contributions. M. Abu Bakr a demandé au missionnaire de lui dire ce qu’il devait comme contribution pour la « chanda aam » afin qu’il puisse y contribuer régulièrement.

M. Souleimani de la Tanzanie raconte : « J’ai deux épiceries. L’année dernière j’ai subi des pertes, mais j’ai contribué beaucoup plus que ce j’avais promis pour le Tahrik-i-Jadid et le Waqf-e-Jadid au cours du Ramadan, afin que je puisse profiter des prières du Calife et sortir ainsi de mes difficultés financières. Par la grâce de Dieu mon commerce est florissant et mes épiceries marchent bien. Tout cela est le fruit mes contributions pour la cause de Dieu. »

Allah dit d’ailleurs qu’Il n’est jamais endetté. Il retourne à ceux qui sacrifient leurs biens pour Sa cause en multipliant leurs récompenses.

M. Zubeiri Shangué, un nouveau ahmadi de la Tanzanie raconte : « Je me suis écarté de la djama’at quelque temps après avoir embrassé l’Ahmadiyya. Je suis retourné de nouveau au sein de la djama’at grâce aux efforts d’un moallim. Hors de la djama’at j’arrivais difficilement à joindre les deux bouts. Je subissais des pertes tous les jours. Je vendais des produits à bicyclette et des fois je ne trouvais pas de clients des journées entières. Mais depuis que je suis retourné dans le giron de la djama’at j’ai commencé à contribuer dans les différents fonds : après quelques temps m’a situation économique s’est rétabli. Allah m’a tellement béni que j’ai acheté une moto. »

Un Ahmadi aux revenus modeste du Congo Brazzaville a relaté ceci : « Je contribue tous les mois dans les fonds de la djama’at. Quand on a fait l’annonce pour le plan Waqf-e-Jadid je n’avais que 2000 francs CFA et je ne travaillais pas à l’époque. J’ai accompli deux rakaat de nawafil à la mosquée et j’ai offert cette somme dans son intégralité. Dans la soirée quelqu’un m’a envoyé 20 000 francs CFA, somme qu’il me devait pour un travail que j’avais fait. C’était les bénédictions de ces contributions qui l’avaient contraints à me rembourser. C’est ainsi qu’Allah m’a retourné cette somme que j’avais contribuée en la multipliant par dix. »

[Un de nos] missionnaires du Bénin rapporte qu’un certain M. Kandé avait embrassé l’Ahmadiyya récemment et qu’il contribuait dans les fonds de la djama’at. Il disait ressentir en lui un très grand changement. Il a raconté ceci : « Depuis que je participe dans ces fonds de la djama’at mon business a fleuri. Tout cela est le fruit de mon appartenance à la djama’at Ahmadiyya et le résultat de mes contributions. »

Haji Sheikhu de la région de Kinama de la Sierra Leone contribuait au nom de ses enfants dans le fond Waqf-e-Jadid. Mais une fois il a demandé à sa fille de promettre la somme qu’elle voulait contribuer et de la payer de son argent de poche. Celle-ci a promis la somme de 10 000 leone (la monnaie locale), dépassant l’espérance de son père qui croyait qu’elle n’allait promettre que 3000. Sa mère a voulu lui en dissuader, mais le père lui a dit de la laisser faire. Quelques jours après ils ont reçu la visite de quelques proches qui ont offert à la fille la somme de 15 000 leone. Celle-ci a confié à son père les 10 000 leone qu’elle avait promis.

Voilà comment Allah a empli d’une sincérité sans bornes les cœurs de ces ahmadis de ces contrées éloignées, voire dans les cœurs de leurs enfants. Qui a pu insuffler pareils sentiments en eux ? Certainement c’est Dieu et personne d’autre. Cependant les aveugles disent que le Messie Promis (a.s.) n’a pas été envoyé par Dieu.

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Sachez aussi que la sincérité et la fidélité des nouveaux venus ne cessent de grandir. Les anciens ahmadis doivent, eux aussi, être très attentifs, voire se préoccuper, dans l’accomplissement de bonnes œuvres.

Notre missionnaire de Kinshasa rapporte le cas d’un ahmadi qui a un commerce de petit bétail. Avant d’embrasser l’Ahmadiyya il ne faisait point de profit. S’étant converti à l’Ahmadiyya il a commencé à contribuer dans les fonds de la djama’at selon ses moyens. Grâce aux bénédictions de ses contributions sa situation financière s’est améliorée. Il atteste que tout cela est le fruit de ses sacrifices et de son appartenance à l’Ahmadiyya.

Un certain Mohammad Mustapha de la région du Bas Congo avait embrassé l’Ahmadiyya au cours du Ramadan de l’année précédente. Il avait dépensé des sommes considérables sur les soins de sa sœur qui était malade. Avant de contribuer dans les fonds de la djama’at il avait demandé des prières à cette dernière. Celle-ci a recouvré sa santé par la suite. Mohammad Mustapha est convaincu que c’était là les fruits des sacrifices consentis pour la cause de Dieu.

L’Amir Saheb du Mali rapporte qu’un certain Mohammad Jarrah était très pauvre avant de contribuer dans les fonds de la djama’at mais que sa situation s’est améliorée peu à peu. Au Mali plusieurs ahmadis consentent, par la grâce d’Allah, à de grands sacrifices. Un certain Daoud Salif, simple ouvrier, contribuait 1000 francs CFA par semaine. Allah l’a béni tant et si bien qu’il avait offert quelques jours auparavant la somme 153 000 francs CFA (soit environs 230 euros) à la djama’at.

Un certain M. Fofana verse quant à lui 125 000 francs CFA tous les mois, soit environs 190 euros. Ce sont là des sommes très importantes dans ces pays. D’ailleurs M. Fofana a contribué 250 000 francs CFA (environs 380 euros) pour la Zakaat.

Un nouveau converti du Bénin relate ceci : « J’ai vu en rêve que toute ma famille a embrassé l’Ahmadiyya suite aux bénédictions de mes sacrifices financiers. Ce rêve m’a poussé à leur prêcher le message de l’Ahmadiyya et j’ai contribué, cette intention au cœur, pour la cause de Dieu. Aujourd’hui je suis fier d’annoncer que toute ma famille s’est jointe à la Communauté. »

Mme Shabila de Morogo du Bénin relate ceci : « L’année dernière tout ce que j’entreprenais tombait à l’eau. Un jour le Moallim m’a demandé de contribuer en toute honnêteté et régulièrement pour la cause de Dieu. J’ai suivi son conseil et peu de temps après mes affaires allaient mieux. Notre situation financière s’est améliorée. Dieu tient toujours Ses promesses : Il multiplie les récompense de ceux qui contribuent pour Sa cause. »

L’Amir Saheb de France rapporte qu’un ahmadi avait offert tout l’argent qu’il possédait dans le fonds Waqf-e-Jadid. Ayant d’autres dépenses à encourir les membres de sa famille lui ont demandé de ne pas tout donné. « J’ai fait une promesse et je dois la respecter, a-t-il dit, c’est Dieu en personne qui s’occupera de tout. » Le mois suivant la sécurité sociale lui a informé que l’état prévoyait de couvrir ses dépenses pour deux ans, compte tenu de son état de santé. La somme qu’il a reçue était cent fois supérieure à celle qu’il avait versé dans le fonds Waqf-e-Jadid. Allah, de part Sa grâce, lui a accordé les fruits de ses sacrifices financiers en moins d’un mois.

L’Amir Saheb du Bénin rapporte qu’il y a eu un nombre important de convertis appartenant à la tribu Fulani qui peuple la région nordique et centrale du Bénin. Suite à une campagne acharnée des mollahs, les habitants de trois villages ont abandonné l’Ahmadiyya. La Jama’at a fait venir un moalim de la même tribu du Burkina Faso appartenant : grâce à ses efforts ils sont retourné de nouveau dans le giron de l’Ahmadiyya. Les ahmadis de ces trois villages avaient dépensé une somme considérable comme frais de voyage pour assister à la Jalsa. Peu de temps après le moallim leur a transmis le message du Calife qui disant que les nouveaux convertis devaient contribuer dans le fond Waqf-e-Jadid même si c’était une somme modique. En dépit des dépenses encourues pour le voyage et de leur situation précaire, tous les ahmadis de ces trois villages ont contribué dans ce fonds. Environs 1000 individus appartenant à cette tribu ont embrassé l’Ahmadiyya.

Quatre-vingt pour cent de l’argent récolté dans le fonds Waqf-e-Jadid en Occident est dépensé en Afrique. Par la grâce de Dieu 95 mosquées sont en construction dans 18 pays africains. En raison du nombre croissant d’ahmadis certaines de ces mosquées sont très grandes. D’ailleurs le Messie Promis (a.s.) nous recommande d’en construire si nous voulons faire connaître l’Islam.

Au cours de l’année écoulée la djama’at a bâti 204 nouvelles mosquées et 184 mission house dans 32 pays dont 25 du continent africain. Certes il est vrai que les ahmadis africains consentent à de grands sacrifices : mais les sommes récoltées là-bas ne suffisent pas pour combler les besoins grandissants de ce continent.

Il est aussi très important de maintenir le contact avec les nouveaux ahmadis. Le manque de missionnaires et de moallimine et l’inaccessibilité de certaines régions ont rendu difficile le contact avec les nouveaux ahmadis. Nombre d’entre eux se sont écartés de la djama’at.

Au cours de la première année de son Califat Sa Sainteté le Calife a demandé aux différentes djama’at de rétablir le contact avec 70 % des nouveaux convertis. Par la grâce de Dieu le Ghana et le Nigeria ont fait des efforts conséquents dans ce domaine. La Tanzanie est, quant à elle, très loin derrière. Durant la guerre dans les Balkans on dit qu’environs une centaine de milliers de Bosniaques avaient embrassé l’Ahmadiyya en Allemagne, mais on les a perdus de vue après leur retour dans leur pays. De même il y a eu un nombre important de convertis dans la région du Bengale en Inde. Toutes ces djama’at doivent s’activer et retrouver ces ahmadis.

Si les nouveaux convertis participent dans les fonds financiers leur lien avec la djama’at ainsi que leur foi vont se renforcer. D’où la nécessité d’inclure les nouveaux venus dans le Tahrik-e-Jadid et le Waqf-e-Jadid. Certaines djama’at sont très actives dans ce domaine, d’autres le sont moins. Les nouveaux venus doivent consentir à ces sacrifices dans la voie de Dieu même s’ils n’ont que 10 centimes à offrir. Par la grâce de Dieu le nombre de contributeurs ne cesse d’augmenter : cette année-ci il y en avait 85 000 de plus. Mais si 20 % des adultes qui se sont joints à la djama’at en 2014 avaient contribué dans ce fonds il y auraient eu 110 000 nouveaux contributeurs. Certes il y a du progrès, mais on peut faire mieux.

La Communauté Islamique Ahmadiyya a contribué la somme de 8 034 625 euros au cours de la 57e année du plan Waqf-e-Jadid soit une augmentation de 945 935 euros par rapport à l’année précédente.

Les dix premiers pays après le Pakistan, qui est en tête de liste, sont : le Royaume-Uni, le Etats-Unis, l’Allemagne, le Canada, l’Inde, l’Australie, l’Indonésie, Dubaï, la Belgique et un pays du Moyen-Orient. Les trois premiers pays d’Afrique sont : le Ghana, le Nigeria et l’Ile Maurice.

1 129 000 ahmadis ont contribué dans le Waqf-e-Jadid au cours de cette 57e année. Le Mali, le Bénin, le Nigeria, le Burkina Faso et la Gambie ont fait des efforts conséquents pour augmenter le nombre de contributeurs.

A la fin de son sermon Sa Sainteté le Calife a sollicité des prières pour les ahmadis de Rabwah, où des adversaires de la communauté ont tenté de fomenter des troubles. Qu’Allah protège tous les ahmadis de leurs complots. Que les autorités fassent preuve de bons sens et qu’elles puissent rétablir l’ordre.

Evoquant les récents évènements en France Sa Sainteté le Calife a dit : « …de même je vous enjoins de prier pour le monde islamique et pour les musulmans qui résident en Europe. On a commis en France un acte barbare au nom de l’Islam et au nom du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), un acte qui est aux antipodes des préceptes de l’Islam. Nous avons dit et répété que l’Islam nous interdit de tuer autrui en prenant la loi entre nos mains. Nous avons prouvé que pareils actes sont contraires aux enseignements de l’Islam. Cependant ces prétendus musulmans et groupes musulmans ne cessent de perpétrer ces actes de barbarie et ces atrocités.

En conséquence les musulmans qui résident en Europe ou en Occident pourront être la cible des représailles des populations locales. D’ailleurs le journal qui a été attaqué et dont l’éditeur et les employés ont été sauvagement abattus, ce journal en question, les populations d’ici, ainsi bien que la presse pourraient bien, par représailles s’en prendre à la personne du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Qu’Allah permette aux Etats européens de prévenir ces réactions déplorables. Qu’ils attrapent les coupables et qu’ils soient punis selon la loi. Mais s’il y a des réactions déplorables, des musulmans égarés pourraient fort bien commettre d’autres actes condamnables et ces agitations et conflits ne cesseront de prendre de l’ampleur La situation pourrait s’aggraver davantage. Il incombe aujourd’hui aux membres de la djama’at Ahmadiyya de prier que ces deux groupes concernés se prémunissent de toute infamie ou injustice. Aussi invoquez abondamment durant ces jours des bénédictions et des salutations en faveur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et tentez, dans la mesure du possible, de répandre la paix autour de vous. Qu’Allah protège le monde de ces troubles et que cet état de conflit se transforme au plus vite en état de paix.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)