Jalsa Salana – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org Découvrez l'Islam Thu, 14 Sep 2023 09:42:12 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://islam-ahmadiyya.org/wp-content/uploads/2021/03/cropped-favicon-32x32.jpg Jalsa Salana – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org 32 32 Impressions de la Jalsa Salana d’Allemagne https://islam-ahmadiyya.org/impressions-jalsa-salana-allemagne/ Thu, 14 Sep 2023 09:42:12 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=3749
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  • Sermon du vendredi 08 septembre 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    La semaine dernière la Jalsa Salana de la Jama’at d’Allemagne s’est tenu avec succès : que Dieu en soit grandement loué. De prime abord, nous devons être reconnaissants envers Dieu, qui après un intervalle nous a permis d’organiser la Jalsa sur une grande échelle comme à l’accoutumée.

    Tous les responsables ainsi que les participants doivent en remercier Dieu. Les bénévoles doivent remercier Dieu qui leur a permis de servir les invités du Messie Promis (a.s.). De même les participants doivent remercier ces bénévoles qui ont fait l’effort de les servir durant ces jours de la Jalsa.

    On doit s’attendre à des lacunes lors d’un événement de cette envergure et en raison du fait que ce site est nouveau. Et des lacunes il y en a eu. Certains invités en ont souffert dans une certaine mesure. D’après les rapports que j’ai reçus, cela a en effet été le cas. Or, étant donné qu’ils étaient venus pour un objectif spirituel, en général ces invités ne s’en sont pas plaints. Mais après m’être enquis, j’ai su qu’il y avait eu des lacunes dans certains domaines. Je l’ai ressenti personnellement dans certains cas. Les bénévoles, quant à eux, se sont acquittés de leurs devoirs aux prix de grands efforts, qu’il s’agisse des aides ou des autres bénévoles. Toute carence constatée chez eux ou dans leur département est généralement due aux consignes erronées de leurs supérieurs. Ce sont les hauts responsables qui sont fautifs là où les invités ont souffert. Monsieur l’Amir doit en prendre note car cette responsabilité lui incombe aussi. Ils doivent faire l’Istighfâr et noter leurs lacunes dans leur livre rouge et tenter d’y pallier la prochaine fois.

    Ils doivent aussi analyser s’ils pourront apporter des améliorations sur ce site ou pas ; ou si l’événement doit se tenir ailleurs. Parmi les manquements, quelqu’un m’a écrit que les escaliers mécaniques étaient en panne et qu’ils ont eu des difficultés à descendre et à monter. L’ascenseur était aussi en panne et cela a été source d’ennui. On avait donné une place pour dormir mais il y avait très peu de toilettes ou la fourniture en eau était défectueuse.

    Ils m’avaient fait visiter le site de Karlsruhe quand ils l’avaient pris au tout début. Là-bas je leur ai demandé d’améliorer la fourniture en eau et les toilettes. De même, j’y avais vérifié la sonorisation en me tenant dans différentes parties de la salle. En dépit du fait que la salle était petite, le son ne passait pas et on avait tenté d’y remédier. On avait pu améliorer le son dans une certaine mesure. Or ici ils n’ont pas étudié cette question comme il se doit. Ils ne m’ont pas envoyé les détails au sujet du site cette fois-ci : ils se sont contentés d’envoyer des rapports louant l’emplacement.

    De même, parfois, en raison des instructions malavisées des responsables, ceux assurant la sécurité imposaient des restrictions. En général, ils ont accompli un bon travail. Cependant il y a eu des cas particuliers. L’aile féminine s’est plainte des difficultés quant aux services des repas.

    Ceux assurant la sécurité doivent comprendre que leur tâche ne se limite pas à arrêter les gens : il s’agit aussi de les guider. Une équipe de ce département doit guider aisément les invités dans la bonne direction et leur offrir des services.

    De même, il y eu des problèmes quant à la traduction du côté des dames dès le premier jour. Ce ne sont pas les femmes qui m’en ont informé mais le département de traduction de la MTA. Notamment que [la transmission de l’audio] de la traduction était sporadique. Plus tard, certains invités se sont plaints de n’avoir pas pu suivre le sermon en raison de l’indisponibilité de la traduction.

    Le problème de son se faisait plus sentir dans la salle des hommes et durant la Jalsa j’ai attiré l’attention de la direction. L’officier de la Jalsa Salana, celui de la Jalsa Gah et le chef du département de la sonorisation en sont responsables. Les gens viennent à la Jalsa pour écouter les discours : s’il n’y a pas d’arrangement approprié pour qu’ils écoutent à quoi sert la Jalsa ? On peut tolérer des carences dans d’autres domaines, mais aucune quant au système de sonorisation. Le Messie Promis (a.s.) a déclaré que la Jalsa n’est pas une foire où les gens se rassemblent. « Mon objectif n’est pas non plus de rassembler les gens pour démontrer ma supériorité » a-t-il dit. Mais en raison du fait que le son ne parvenait pas dans certains endroits, à l’arrière de la salle il y avait comme une foire. Certaines personnes en ont fait des vidéos que j’ai vues. Il n’y avait là aucune atmosphère de la Jalsa. Selon mon estimation, il doit y avoir au moins sept à huit mille personnes qui n’ont pas entendu correctement les discours de la Jalsa. La direction rejette la culpabilité sur l’audience en disant que les gens parlaient [à l’arrière]. Mais selon moi, l’officier de la Jalsa Gah, le département de la sonorisation et les préposés de la Tarbiyyah en sont responsables. Ils doivent se pencher sur la question. J’ai honte de voir cette situation ; j’espère qu’ils ont honte [eux aussi]. Si les gens parlaient, c’est qu’il y a manque de formation et le missionnaire en charge et les Mourabbis en sont responsables : pourquoi est-ce qu’ils ne forment pas les membres durant toute l’année et n’inculquent pas le caractère sacré des congrégations aux gens ? Ne blâmez pas les gens. Si l’on attire l’attention d’un ahmadi, il réagit généralement positivement. Ces personnes sont venues à la Jalsa, et il est impossible que si on leur attirait l’attention, ils ne se seraient pas réformés immédiatement. En tout cas, les carences des organisateurs ont entraîné d’autres carences.

    J’ai constaté que là où l’officier est à pied d’œuvre en toute humilité et avec diligence, le département tourne à merveille. Sinon même si un simple subordonné veut faire du bon travail, il ne peut pas le faire en raison de ses supérieurs. Je n’ai donc aucunes doléances à l’endroit des travailleurs. Je remercie chaque Khadim, chaque Nasir et chaque membre de la Lajna pour avoir travaillé dur, mais les responsables doivent se concentrer sur leur réforme. J’ai déjà mentionné que cette fois j’avais constaté une discipline un peu meilleure chez les femmes que chez les hommes, ce qui montre que le département de la Tarbiyyah des hommes doit s’en préoccuper. Les nations qui progressent réussissent quand ils examinent leurs faiblesses. N’entravez pas la voie de votre progrès en disant que tout va bien : d’ailleurs il n’y a aucune honte à cela. Qu’Allah permette aux responsables des départements de se réformer.

    Malgré toutes ces faiblesses, Allah a couvert nos défauts de par Sa grâce et les invités n’appartenant pas à la Jama’at présents à la Jalsa en ont généralement été impressionnés. La Jalsa a été succès comme je l’ai dit parce qu’Allah a couvert nos défauts et ces personnes ont présenté leurs impressions extraordinaires. De même, ceux qui ont suivi la Jalsa dans le monde à travers la MTA ont généralement loué la Jalsa.

    Pour l’instant, je présenterai les impressions de certains invités. En général, ils ont exprimé de bons sentiments. La Jama’at d’Allemagne doit être très reconnaissante envers Allah de l’avoir permise de présenter le véritable enseignement de l’islam aux autres grâce à cette Jalsa.

    Dr Veronika Satoliva, une chrétienne bulgare, avocate et professeure d’université, est titulaire d’un doctorat. Elle déclare : « La Jalsa a été bien organisée. Aucun des visages que j’ai vus ne montrait de la panique ou de la colère. Tous les gens semblaient très sincères et prêts à aider de quelque manière que ce soit à tout moment. Tout le monde était reconnaissant de son état. Sans aucun doute l’événement m’a ravivé spirituellement. Tous les départements, les hommes, les femmes et même les enfants étaient organisés. J’ai appris beaucoup de faits intéressants sur l’Ahmadiyya au cours de ces journées, comme la tolérance et l’acceptation des autres malgré les différences d’opinion. Je suis vraiment impressionnée par le fait que la mosquée de Berlin ait été construite par des femmes avec le don de leurs bijoux et leur argent. J’ai aussi aimé la gestion de la Jalsa chez les femmes. J’ai participé à de nombreuses conférences, mais je peux affirmer que j’ai vu très peu d’exemples pareils. Rares sont ceux qui seront capables de présenter un tel exemple. »

    Ensuite elle a commenté à propos de mes discours : « Ils étaient emplis de spiritualité, d’humanité et de paix et m’ont beaucoup impressionné. Je crois que nous sommes d’abord des êtres humains, puis des citoyens d’un pays et enfin des membres d’une communauté religieuse. Nous devons rechercher ce qui nous unis et non les différences qui nous séparent. »

    Madame Natalia, une chrétienne bulgare, était venue à la Jalsa pour la première fois. Elle relate : « La Jalsa restera gravée dans mon esprit : pour la première fois, j’ai vu des milliers de musulmans prier ensemble. C’était un très beau spectacle. Je suis chrétienne et je participe à une réunion de ce genre pour la première fois. Tous les gens nous traitaient avec beaucoup de politesse et de courtoisie, ce qui suscitait un étrange sentiment de bonheur. J’ai beaucoup aimé la partie finale de la Jalsa dans laquelle le discours du Calife a été très instructif. Ce qui m’a le plus frappé, c’est la politesse avec laquelle tout le monde nous a traités comme si nous étions très spéciaux. Les personnes de service faisaient de leur mieux pour s’assurer qu’aucun invité ne rencontre de difficultés. »

    Ensuite elle raconte que le premier jour nous avons ressenti un petit problème au niveau de la traduction. Elle a formulé cette plainte en termes très voilés, mais c’était parce qu’elles n’ont pas pu écouter le sermon. « Ceci a été réglé plus tard. »

    Une invitée de la Macédoine, nommée Leobanka Ayat Wiska est une journaliste chrétienne. Elle déclare : « L’organisation de la Jalsa Salana est d’un niveau très élevé. C’est un honneur particulier pour moi de faire partie d’un évènement aussi vaste et organisé auquel ont participé des personnes de différentes religions et nationalités. C’est une confirmation de la devise selon laquelle seul l’amour peut rendre le monde meilleur. »

    Sinawar Simov, un journaliste musulman de la Macédoine, a déclaré : « Les discours du Calife sur les thèmes variés m’ont fort touché. En tant que journaliste macédonien, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec de nombreux musulmans ahmadis lors de la Jalsa, qui me parlaient toujours avec le sourire. Je suis très impressionné par la propreté de la Jalsa et par toute l’organisation. Votre devise d’amour pour tous, haine pour personne, était évident. Cette devise sera la seule garante de la paix. »

    Non seulement le comportement de ceux en service, mais également celui des gens ont impressionné les invités.

    Martina, une enseignante slovaque, déclare : « Je suis reconnaissante pour avoir pu participer à la Jalsa pour la première fois. J’ai vu ici une hospitalité qu’on ne retrouve probablement nulle part ailleurs dans le monde. Tout le monde a été accueilli avec une attitude joyeuse et un visage souriant. Toute la Jalsa a eu un impact profond sur mon cœur. Durant le serment d’allégeance et la prière, je n’ai pas pu contrôler mes émotions. J’ai pleuré lors de la cérémonie du serment d’allégeance. Je n’oublierai pas ce moment pour le reste de ma vie, où tous les ahmadis ont rejoint le calife comme une seule âme en signe d’allégeance. De même, je n’oublierai jamais la rencontre avec le Calife des ahmadis et même un jour après la rencontre son impact ne s’est pas estompé sur mon cœur. » Elle déclare : « Je souhaite ardemment le rencontrer une fois de plus et obtenir des informations directement de lui sur l’islam. » Elle n’est pas musulmane mais a été influencée par la Jalsa.

    Indersca, un invité de la Slovaquie, est un homme d’affaires. Il déclare : « Je ne connaissais rien de l’islam avant la Jalsa Salana. J’étais dans un tel état que je pensais que les musulmans considéraient le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) comme leur Dieu. (Que Dieu nous en préserve !) En participant à la Jalsa, on m’a présenté les enseignements de l’islam et la véritable position d’Allah et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). J’ai également découvert que l’islam est en réalité une religion pacifique et que les médias en Occident présentent une mauvaise image de l’islam. Je suis surpris par le fait que toute la Jalsa est gérée par les ahmadis et par leur dévouement et leur enthousiasme à servir les invités. Lorsque j’ai vu le Calife, j’ai ressenti la paix dans mon cœur et un effet positif en mon âme. Je suis convaincu que c’est Dieu qui m’a fait participer à la Jalsa. »

    • Jodar Martin est un invité de la Slovaquie. Il y avait en effet des délégations importantes de différents pays. Cet invité déclare : « J’ai assisté à la Jalsa Salana pour la première fois. La bienséance et l’hospitalité des ahmadis m’ont fort plu. J’ai beaucoup appris lors de la Jalsa Salana. Les musulmans et en particulier les ahmadis sont pacifiques et suivent leurs enseignements. J’ai aimé l’exposition que la Jama’at avait préparée et j’ai appris beaucoup de choses sur l’islam et ses beaux enseignements. J’ai constaté que tout ahmadi aime son Calife et vice versa. Une telle fraternité et un tel amour sont rares dans le monde. »

     

    Je pense que les Serbes avaient des doléances sur la carte de la Serbie et de la Bosnie présentée lors de l’exposition. Ils disaient que leur pays a été mal représenté sur la carte. Les responsables de l’exposition doivent la rectifier.

    Le Dr Jipshukurti de l’Albanie est Professeur à la Faculté des sciences naturelles de l’Université de Tirana. Il était présent avec son épouse. Il déclare : « La Jalsa était merveilleuse. » Il est un musulman. Il ajoute : « Je jeûne depuis dix ans et que je suis également d’autres règles de l’islam, mais pas toutes. J’ai vu l’islam lors de la Jalsa. Une différence claire entre vous et les autres musulmans est le califat ; et c’est pour cette raison que l’unité règne chez vous. »

    Madame Elmira est une invitée albanaise. Elle est infirmière. Elle était présente dans le passé à la Jalsa et elle est revenue de nouveau en raison de sa soif spirituelle. Si l’on vient une fois, l’on s’y habitue : cela s’applique également à ceux qui n’appartiennent pas à la Jama’at. Elle dit : « Cette année, j’ai prié pour la première fois. Une amie était avec moi et je l’a suivais. Pour la première fois, chaque particule de mon âme était émue. Je pleurais et priais en prosternation et il semblait que toute ma haine fondait. Je prie qu’Allah m’accorde la force dans ma foi. Je me souviendrai de ma rencontre avec le Calife. »

    L’atmosphère de la Jalsa affecte également les non-ahmadis. Comment se fait-il que les ahmadis n’en soient pas touchés ? Les responsables qui blâment les ahmadis doivent adopter les bonnes méthodes de réforme. Ils doivent d’abord se réformer et servir d’exemple et ensuite expliquer [les choses] aux autres.

    Dritesh Kurti est une invitée venant d’Albanie. Elle est une enseignante du secondaire. Elle déclare : « L’organisation de la Jalsa était hors pair. Je suis enseignante dans une école et je sais à quel point les enfants sont agressifs de nos jours, mais ici, les enfants étaient calmes et absorbés par leurs tâches. » Les enfants ont également ouvert la voie à la prédication et ont montré de bons exemples. « C’était très surprenant pour moi, dit-elle. La curiosité m’a conduit à la salle à manger commune lors de la Jalsa située avant le marché. Là aussi j’ai vu des milliers d’hommes manger mais pas de disputes et pas de bousculades. C’était comme si tout le monde était des abeilles ne sachant que travailler. Les gens étaient prêts à tout faire et leur bienséance était telle que même s’ils s’étaient bousculés le moindrement, ils s’excusaient immédiatement. »

    Jafar Kuchi, est un invité albanais, titulaire d’une maîtrise en économie. Après quatre années de recherche, il a lui aussi prêté le serment d’allégeance. Il déclare : « La Jalsa m’a beaucoup inspiré et m’a transmis beaucoup d’énergie positive. Je n’ai pas pu contrôler mes larmes pendant les prières derrière le Calife dans la salle ; et la cérémonie de serment d’allégeance était également très émouvante. Je me suis toujours senti en sécurité en présence du Calife et j’ai ressenti que le Calife m’était cher et que je lui devais obéissance. Un comportement de certains m’a cependant déplu. » Les gens doivent en prendre note. « À plusieurs reprises au cours de la Jalsa, certains se levaient et partaient avant la fin de la session. »

    Nous devons donc également veiller à ne pas laisser un impact négatif sur les nouveaux convertis.

    Harith est un professeur d’histoire de la Bosnie. Il déclare : « Avant de venir à la Jalsa, j’ai su que des milliers de personnes seraient présents et que le Calife y prendrait la parole. J’avais un peu peur et j’avais quelques réserves. J’étais sceptique sur tout. Je ne connaissais pas les détails d’un rassemblement aussi important d’ahmadis et leurs rituels religieux. J’étais confus sur ces questions de base, dit-il, mais jamais auparavant je n’ai eu l’occasion de passer du temps avec des personnes aussi agréables. Mes pensées aux préalables étaient différentes et quand je suis arrivé j’ai constaté que je n’avais jamais eu l’occasion de passer du temps avec des personnes aussi agréables auparavant. Tout avait été prévu lors de la Jalsa. »

    Ses opinions antérieures et son vécu de la Jalsa étaient opposés. « Il y avait une bonne planification. Tout le monde était absorbé dans son travail. L’organisation était excellente. Après le premier discours de Calife, je n’avais plus de doutes. Je suivais les gens pour voir comment ils parlaient et ce qu’ils disaient. Quelle était leur relation les uns avec les autres ? » Sa curiosité l’a poussé à suivre les gens. Il relate : « J’entendais et voyais tout cela. Je me suis retrouvé en sécurité chez mes frères musulmans. Je sentais que personne ne me disait du mal ou ne me regardait avec jalousie ou ne me considérait comme un étranger ni ne me critiquait pour quoi que ce soit. Parmi tous ces faits, l’évènement le plus enviable et distingué pour moi et que je n’avais jamais vécu auparavant de ma vie, était ma rencontre avec le Calife. J’ai ressenti un soulagement comme si on avait enlevé une pierre de mon dos. J’étais inquiet ; mais maintenant je ne m’inquiète plus. Je reviens satisfait et sans doute enrichi de nouvelles connaissances et par des individus sympathiques que j’ai rencontrés. »

    Une Bosniaque du nom d’Indira Haider est secrétaire de la Croix-Rouge. Elle m’a rencontré à Francfort. Elle dit : « La rencontre a été très agréable car les propos du Calife sont très plaisants. J’ai eu l’occasion d’écouter directement le Calife. Malgré les difficultés, la Jama’at Ahmadiyya et Humanity First servent en toute sincérité dans notre pays : je suis convaincue en venant ici que l’esprit de service désintéressé envers l’humanité de vos bénévoles ont pour cause le Califat. » Ceci est la réalité.

    Elle explique ensuite comment la communauté Ahmadiyya a inspiré différentes personnes de différentes régions du monde en les unissant tous : « Cette expérience pour unir toute l’humanité et rendre le monde meilleur a approfondi ma compréhension. Cette opportunité a non seulement renforcé ma fierté d’être musulmane, mais m’a également incité à m’impliquer davantage dans les efforts humanitaires et la promotion du dialogue interreligieux. »

    Amina est une invitée bosniaque. Elle déclare : « La gestion par des bénévoles était très bonne. En raison du problème de traduction dans la section féminine, nous n’avons pas pu suivre certains programmes car il n’y avait pas de traduction. » Cela confirme également ce que j’ai dit au début.

    « Le discours du Calife a été traduit par la responsable de notre groupe de femmes. J’ai apprécié le fait que toutes les sessions débutaient par la récitation du Saint Coran et la traduction. J’ai apprécié le conseil du calife que les musulmans doivent s’éduquer davantage et mettre leurs connaissances en pratique. C’est la seule façon de changer la situation actuelle de la Oummah. Le deuxième jour, il y a eu un problème avec la traduction. Nos femmes sont allées dans la section des hommes pour écouter la traduction. Le Calife se trouvait dans la section des femmes et il a cité des exemples de femmes du temps du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Ce discours m’a beaucoup plu. Le discours du dimanche concernait également des principes islamiques fondamentaux et de la protection des droits d’autrui. [Le Calife] a déclaré que nous devons nous améliorer. Cela eu un grand impact sur moi. Il a aussi dit que si nous sommes justes nous progresserons et il y aurait la paix dans la société. Je repars avec tous ces conseils qui pour moi sont une feuille de route. »

    Madame Lia est géorgienne. Elle déclare : « Je complète actuellement ma maîtrise en théologie et en études religieuses aux Pays-Bas. » Elle est originaire de la Géorgie. Elle dit : « J’ai pu assister à la Jalsa pour la première fois. Les petits et les grands présentaient leurs services avec un dévouement particulier. Je ne pouvais maîtriser mes émotions lors du serment d’allégeance. Le dernier jour de la Jalsa, [le Calife] faisait promettre à chacun d’entre nous de façonner notre vie en consonance avec l’islam à l’avenir. »

    Ce sont-là les leçons qu’elle a tirées de la Bai’ah. Elle dit : « Un point important gravé dans mon esprit et que le Calife de l’Ahmadiyya nous a présenté le concept du Jihad par la plume. J’épouse à cent pour cent ce concept. J’apprécie le fait que l’islam encourage également les femmes de diffuser les enseignements de l’islam. Je crois fermement qu’à l’avenir, le monde réfléchira à propos de l’islam ; et qu’à travers lui, les gens reconnaîtront leur Dieu. »

    Wissel, est un érudit sunnite de la Géorgie. Il déclare : « Je vis en Géorgie. À l’âge de quinze ans, j’ai quitté le christianisme et j’ai embrassé l’islam. Ensuite, j’ai passé environ 15 ans à Médine où j’ai appris l’islam et la langue arabe. Au cours de mes études, j’ai entendu des choses négatives à propos de votre communauté, à savoir que les ahmadis nous traitent d’infidèles et que les ahmadis ont une croyance différente. En Géorgie, j’ai rencontré le missionnaire de votre communauté et me suis introduit. Vous avez distribué de la viande sacrificielle dans différents villages, vous nous avez contactés, nous vous avons aidés. »

    Avant de se rendre à la Jalsa, il avait lu les fatwas de l’Université d’Al-Azhar concernant la Jama’at Ahmadiyya.

    Il déclare : « J’ai lu les opinions de toute la Oummah islamique à propos de la Jama’at. Après avoir vu toutes les Fatwas, j’ai décidé que je voulais voir de près la Jama’at Ahmadiyya. Les gens les qualifient de mécréants mais moi je souhaite les voir de plus près. » Il est venu à la Jalsa et après avoir étudié la Jama’at de près, il a déclaré que la Jama’at Ahmadiyya fait définitivement partie de l’islam. Il ajoute : « En outre, j’ai écouté attentivement les discours du Calife et j’ai tiré la conclusion que vous ne méritez certainement pas d’être traités de mécréants. Vous êtes une communauté de l’islam comme les autres communautés. J’ai un grand respect pour le Calife. J’avais beaucoup de questions qui ont été résolues au cours de différentes séances durant les trois jours de la Jalsa. J’ai eu l’occasion de parler en détail de votre communauté et de votre fondateur. Je retournerai en Géorgie et commencerai à étudier les différents livres de votre communauté. Je suis heureux de vous avoir rencontrés. »

    Un invité du Kosovo est le directeur de l’éducation de la municipalité d’Ikan. Il déclare : « J’ai écouté les discours lors de la Jalsa. J’ai appris [de nouvelles choses] : tout cela sera toujours gravé dans ma mémoire. J’ai hâte de parler de cette rencontre à mes amis et collègues du Kosovo. Je suivrai notamment les enseignements présentés par le Calife. De plus, l’hospitalité extraordinaire et aimante dont mes collègues et moi-même avons fait l’expérience restera à jamais gravée dans nos cœurs. Qu’Allah vous bénisse tous en vous accordant beaucoup de bonheur. »

    Uneji Shari, un invité du Kosovo appartient à l’université de Lijan et est le directeur de l’éducation auprès de la municipalité d’Ikon. Il déclare : « C’était une expérience extraordinaire et inspirante pour moi. J’ai écouté les discours du Calife et les autres. J’en ai acquis un trésor d’informations intéressantes qui resteront avec moi pour toujours. Je tiens à souligner que cette expérience m’a laissé une profonde impression. La Jalsa est pour moi un jardin du savoir qui favorise la coopération et la fraternité. De même, c’était l’occasion de montrer le travail exemplaire et les efforts sans relâche de votre communauté, notamment comment la Jama’at Ahmadiyya planifie et prend des initiatives au profit de la société. »

    • Mehmet, maire d’Arizan au Kosovo, déclare : « Cette Jalsa extraordinaire m’a laissé une profonde impression et j’ai été profondément ému par l’esprit d’unité, de paix et de fraternité qui imprégnait tous les aspects de la Jalsa. Les discours étaient très bons. Le discours du Calife était particulièrement étonnant et inspirant pour moi. J’ai maintenant compris l’islam dans son vrai sens. Je dois également apprécier l’hospitalité de la direction et tout le monde était très hospitalier. »

     

    Arzu Karim est un ami du Tadjikistan. Il parle couramment l’arabe et le tadjik et a étudié à la Jamia Al-Azhar. Il a également traduit de nombreux livres arabes en langue tadjike et est en outre l’auteur de nombreux livres tadjiks. Il a déclaré : « J’ai écouté les discours de la Jalsa très attentivement et vu les gens. Je mentionne ici les valeurs de la Jama’at Ahmadiyya qui disparaissent chez les autres communautés religieuses : il s’agit des hautes valeurs morales des ahmadis. »

    Ainsi, tout ahmadi doit faire preuve d’une très haute moralité.

    Il ajoute : « J’ai entrepris des recherches sur de nombreuses communautés islamiques. Si toutes les autres suivent 1 pour cent de l’islam, la Jama’at Ahmadiyya suit 99 pour cent de ses enseignements. La littérature dans différentes langues sur un stand de livres est la preuve de vos efforts de prédication. Je resterai en contact et je veux en savoir plus sur la Jama’at. Je ne crains personne sauf Dieu et ma rencontre avec le Calife était également très agréable. Je suis d’accord avec lui que la véritable faiblesse réside en nous cependant nous ne cessons de maudire le gouvernement et le régime. Je souhaite rencontrer le Calife de nouveau et profiter [de sa présence].

    Un Tadjik qui n’est pas membre de la communauté faisant partie de la délégation du Tadjikistan. Il a déclaré : « Lors de la rencontre avec le Calife, on a longuement discuté sur les problèmes politiques et les restrictions religieuses au Tadjikistan. J’apprécie le fait que le Calife se soucie autant pour toute l’humanité. Avant de venir, j’ai reçu des informations négatives à propos de la Jama’at Ahmadiyya, mais j’ai eu l’opportunité d’apprendre la leçon de fraternité et d’humanité de votre communauté. »

    Le missionnaire du Tadjikistan écrit que la délégation tadjike comprenait une personne qui avait à redire sur tout. Durant les deux premiers jours de la Jalsa, il critiquait tout. Sans écouter la réponse à une objection, il en soulevait une autre. Ses amis lui ont dit : « Nous devons au moins regarder autour de nous et ne pas soulever des objections. » Cependant, le deuxième jour de la Jalsa, les délégations ont eu une audience avec moi. Je lui ai parlé en premier et je lui ai demandé de se présenter. Il portait un masque. Je lui ai dit de l’enlever et de montrer son visage. Nous avons parlé longuement. Après la rencontre, le missionnaire déclare qu’il a exprimé une grande joie au sujet de sa rencontre avec moi. Il n’a cessé de prier pour moi depuis lors. Par la suite, il n’a soulevé aucune objection. Par la grâce d’Allah, il était serein et toutes ses objections avaient disparues.

    Certains invités arabes ont également partagé leurs impressions sur la participation à la Jalsa. Muhammad Ali est originaire de la Syrie. Il déclare : « J’ai découvert l’Ahmadiyya par l’intermédiaire d’un de mes amis. Mon ami m’a emmené à la Jalsa. J’avais l’intention d’y passer la journée et de rentrer chez moi le soir… » (Il n’habite pas très loin) «… car l’endroit n’était pas confortable ici. J’ai vu l’atmosphère et l’organisation : tout le monde était souriant, il y avait une bonne ambiance et tout le monde semblait se connaître. Je n’ai jamais vu pareil environnement de ma vie. J’ai changé d’avis et j’ai pensé que je dormirai par terre ici lors de la Jalsa : ceci n’est pas grave et je dormirai sur un matelas. Le deuxième jour de la réunion, j’ai compris l’authenticité de l’Ahmadiyya. J’ai décidé de prêter allégeance et Allah m’en a accordé l’occasion. Je suis très impressionné par le respect de l’ordre des ahmadis et par leur souci de la discipline. Chacun connaît ses devoirs, qu’il soit hôte ou invité. »

    Abdul Rahman Ismail raconte : « J’ai assisté à Jalsa Salana pour la première fois. Il n’existe aucun groupe au monde qui accomplit une œuvre de ce genre. Les participants venaient du monde entier, mais je n’ai vu aucune querelle. J’ai vu de grands exemples d’amour mutuel et de fraternité. Le nombre était supérieur à ce qui était prévu et que j’ai pu profiter pleinement de la Jalsa. »

    Abdullah Izzat Aqeeli est originaire de l’Égypte et fait actuellement son master de physique en France. Il relate ceci : « Dans le domaine de la physique on remet tout en question. Douter de tout est devenu une partie de ma nature. J’avais prêté allégeance il y a longtemps et j’avais un lien avec la Jama’at et le Califat. Mais peu à peu j’ai eu des doutes sur la Jama’at et j’avais d’autres questions de sorte que j’ai commencé à m’éloigner de la Jama’at. Je suis venu à la Jalsa de l’Allemagne. Il y a eu un certain retard dans l’inscription et les gens en souffraient énormément. » Mais ce retard lui a été avantageux.

    Il déclare : « Quand je suis arrivé, le sermon avait déjà commencé et quand je suis entré dans la salle les paroles du sermon qui me sont tombés à l’oreille étaient « Si l’on doute de tout, l’on ne prendra pas un seul souffle… (Je citais des paroles du Messie Promis (a.s.)). « …l’on ne consommera pas d’eau, de peur qu’elle ne soit empoisonnée. L’on ne consommera aucun aliment acheté à l’extérieur, de peur qu’il ne contienne des produits mortels. En ce cas, comment vivra-t-on ? »

    L’invité égyptien a déclaré : « Ces paroles m’ont ébranlé. Il me semblait que ma venue à la Jalsa en ces moments-là était un décret de Dieu car la première phrase était le remède à ma maladie et c’était comme si elle s’adressait à moi. Ce n’était pas une coïncidence : cela a eu un profond impact sur mon cœur et, par la grâce de Dieu tous mes doutes et les appréhensions ont été dissipées. Al-hamdou lillâh, grâce à ma participation à la Jalsa Salana, Dieu m’a libéré de mes doutes et soupçons. »

    Il m’a relaté cet incident en personne.

    Un imam originaire du Cameroun était présent. Il est l’imam en chef de la ville de Douala au Cameroun et il est également président du conseil des oulémas de deux régions. Il n’appartient pas à la Jama’at. Il déclare : « Je participe à un événement aussi important de la Jama’at pour la première fois. Je suis ravi de voir des gens de teints différents se rencontrer dans la joie lors de la Jalsa. Ils se rencontraient avec amour et affection comme les membres d’une famille. Je n’ai vu aucune querelle durant les trois jours. J’ai beaucoup appris grâce aux expositions et je suis très impressionné par les services de la Jama’at. Les discours du Calife étaient empreints de sagesse et étaient le meilleur reflet des enseignements islamiques. Le discours adressé aux femmes m’a beaucoup impressionné. Si nous commençons tous à vivre selon ces règles d’or, cette vie deviendra un paradis. Le discours du Calife adressé aux invités lors de la Jalsa était empli d’enseignements islamiques. Le Calife a enseigné que tout musulman doit être fier de sa religion. Nous devions tous présenter cet enseignement au monde entier par notre conduite. Allah a suscité le calife de la Jama’at Ahmadiyya pour présenter les meilleurs enseignements islamiques au monde. J’ai également beaucoup appris des discours des autres oulémas. »

    Daniel un professeur à la retraite de la République tchèque était présent pour la première fois. Il déclare : « C’est ma première expérience de la Jalsa. J’ai été impressionné par beaucoup de choses ; la première est qu’au moment de la Salât, j’ai constaté que les membres de la Jama’at respiraient à la même cadence que le Calife. C’est comme s’ils étaient devenus une seule entité. J’ai vu de nombreuses nations, religions et peuples dans le monde. C’est la première fois que j’ai vu pareille unité et cela m’a beaucoup réjoui. J’ai pu visiter de grandes expositions dans le monde. Partout où l’on assurait la sécurité, le comportement du personnel de sécurité était rude : mais lors de cette rencontre, j’ai vu le sourire et la bienveillance sur le visage de tous les bénévoles y compris ceux de la sécurité. Cela a certainement eu un effet positif sur toute la Jalsa. Il y avait une atmosphère paisible : marcher sans entrave dans une si grande foule est un fait des plus étonnants. »

    Certains ahmadis ont des doléances au sujet du personnel de la sécurité, mais heureusement, les étrangers ont apprécié leur attitude.

    Peut-être qu’un membre de la sécurité a été dur ou aurait interdit une zone, mais en général, le personnel s’est bien comporté.

    En évoquant sa rencontre avec moi il a déclaré : « J’ai été très impressionné par le Calife. Je suis vraiment reconnaissant pour cette rencontre. C’est un moment privilégié de ma vie et j’ai beaucoup bénéficié des échanges. »

    Un jeune visiteur de la République tchèque a déclaré : « J’ai vu Dieu à travers les ahmadis lors de cette rencontre. Beaucoup de gens tentent de me faire connaître Dieu, mais le bon comportement discret des gens lors de cette rencontre m’a vraiment fait connaître l’existence de Dieu. »

    Ceci est en effet une autre forme de prédication silencieuse.

    Gintarė Šareikaitė est une professeure d’arabe d’une université de Lituanie qui a assisté à la Jalsa. Elle a bénévolement traduit l’ouvrage « La philosophie des enseignements de l’islam » en lituanien. Elle déclare : « La communauté Ahmadiyya jouit d’un statut unique dans le monde islamique. La Jama’at noue des liens avec les non-ahmadis et les non-musulmans de manière unique. En tant que chercheuse, je m’intéresse à la culture et aux traditions islamiques. Cependant, en Lituanie, il est très difficile de rencontrer ou de rester en contact avec les communautés musulmanes, à l’exception de la communauté Ahmadiyya. La Jalsa Salana m’a donné une excellente occasion d’évaluer la communauté Ahmadiyya sous tous les angles. En effet, la communauté Ahmadiyya applique sa devise : « L’amour pour tous, la haine pour personne ». Parmi les 47 000 personnes présentes, je n’ai pas eu l’impression d’être une étrangère. »

    Joroni Maas, auteur et journaliste lituanien, déclare : « Je suis très inquiet des troubles et de l’extrême pauvreté qui règnent dans le monde. Je me demande toujours ce que peut accomplir un simple individu en pareilles circonstances extrêmes ? J’ai posé cette question au Calife et j’ai reçu une réponse très satisfaisante : l’adoration d’Allah est le but de la création de l’homme selon le Saint Coran. On ne doit pas oublier la vie à venir après la mort. Si les gens ne gardent pas cela à l’esprit, il y aura toujours des troubles dans le monde. Je suis très heureux de savoir que le Calife de l’époque est conscient de ces questions et qu’il explique les solutions à ces problèmes dans ses discours et ses sermons. »

    Kachiyo du Kirghizstan déclare : « Lors de la Jalsa, j’ai beaucoup appris sur ma religion et sur la communauté. J’ai obtenu des réponses à nombre de mes questions. J’ai participé à la Jalsa pour la première fois et c’est en fait la première fois que je suis sorti de mon pays. Je n’imaginais pas qu’il y aurait autant de monde à la Jalsa. J’ai tout écouté lors de la Jalsa et j’ai trouvé cela très intéressant. Tout était remarquable. »

    Ali Baig, un invité ahmadi du Kazakhstan, déclare : « J’ai beaucoup apprécié ma participation à la Jalsa. Participer à la Bai’ah a été une expérience tout à fait unique. Quand j’ai rencontré le Calife de l’époque, tous mes sentiments et mes émotions ont atteint leur apogée. J’ai atteint le but de ma participation à la Jalsa. Ma participation a eu un tel impact sur moi que ma femme et mes enfants m’ont dit que j’avais complètement changé. Si Dieu le veut, l’année prochaine, je participerai à la Jalsa avec ma femme et mes enfants. »

    Madame Yasmin est une Turque vivant en Allemagne. Elle est enseignante de profession ; elle réside en Allemagne et a assisté à la Jalsa. Elle raconte : « Le discours du Calife de l’époque a répondu à toutes mes questions. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère de la Jalsa. En dépit d’un rassemblement aussi important, le fait que tout se soit déroulé dans la paix et sans aucun problème m’a apporté un grand réconfort. Le fait que tant de personnes se rassemblent simplement pour le plaisir d’Allah et qu’elles soient toutes reliées par un fil d’amour est quelque chose d’extraordinaire. »

    Elle ajoute : « En bref, j’étais à la recherche de tout ce qu’on a présenté lors (de la Jalsa) et toutes les idées qu’on y évoquées. Ce jour-là, j’ai vu toutes les pièces d’un puzzle qui s’emboîtaient parfaitement. »

    Setanis, un journaliste serbe, exprime ses sentiments comme suit : « Bien que je sois un chrétien orthodoxe et que j’aie vu beaucoup de choses haineuses contre la Communauté sur l’internet, je suis très impressionné par votre Communauté. Votre organisation et votre système administratif m’ont beaucoup impressionné. Je suis attristé de ne pas pouvoir diffuser largement les véritables enseignements de l’Ahmadiyya dans le monde entier. J’ai vu votre devise partout : L’amour pour tous, la haine pour personne. Je n’ai rien vu de désagréable au sein de l’organisation, ni parmi les 46 000 personnes. La paix régnait partout. Tout le monde se traitait avec respect, comme vous l’enseignez. »

    Il a également déclaré qu’il lui était impossible d’exprimer ses sentiments par des mots.

    Madame Meya est une journaliste venue de la Serbie. Elle a déclaré : « J’ai des sentiments positifs à l’égard des organisateurs, des orateurs et tous les participants. Le discours du Calife adressé aux femmes m’a le plus impressionné. Je suis très reconnaissante à tous les organisateurs. »

    Une ahmadie polonaise de la région relate qu’elle a rêvé qu’elle se trouvait dans une réunion avec moi trois ans de cela et elle souhaitait me poser une question. Elle dit : « Mais je n’ai pas pu poser ma question et cela m’a beaucoup troublée. Ma question était très importante. Cette année, j’ai participé à la Jalsa Salana en Allemagne et j’ai eu l’occasion de rencontrer Sa Sainteté. Cette fois, j’ai eu l’occasion de poser ma question et j’ai reçu une réponse très satisfaite du Calife. Après cela, une tranquillité extraordinaire m’a envahi. Je lui en suis très reconnaissante. »

    Gunther Möwe, un invité allemand, a déclaré : « Je regarde l’islam d’un œil critique. Mais malgré cela, j’ai écouté attentivement les discours du Calife, à tel point que j’ai même vérifié les références que le Calife a utilisées dans ses discours. »

    Certaines personnes vont jusqu’à vérifier si les versets du Saint Coran que j’ai cités sont corrects et que ce n’était pas par ostentation. Il a vérifié le Saint Coran. Il ajoute : « Je suis obligé d’admettre que le discours du Calife m’a laissé stupéfait par le fait qu’il a tant insisté sur la paix et la fraternité. Sans nul doute, le Calife a prononcé un excellent discours et je suis obligé de répéter que vous ne pouvez pas imaginer mon étonnement. En effet, le Calife a présenté une image pacifique de l’islam, que l’on ne trouve généralement pas ici. En effet, aujourd’hui, ma perception de l’islam a beaucoup changé. Auparavant, je ne considérais même pas l’islam comme une religion de paix et j’ignorais tout de ses enseignements. J’ai vu pour la première fois le Calife sur l’écran de la salle des hommes, quand il s’adressait aux femmes. Je ne savais pas qu’il était le Calife, mais j’ai été très impressionné par son discours et je n’ai appris son existence que lorsqu’il est monté sur scène pendant la session avec les invités ; et j’ai été extrêmement heureux de le voir en personne. »

    Un invité allemand du nom de Kevin a déclaré : « J’étais bouche bée en écoutant le discours du Calife. Je n’ai pas les mots pour décrire mes sentiments. Tout ce que je sais est que tout le monde doit suivre les conseils du Calife. Il a évoqué l’importance du sourire : ceci est extrêmement important, car cela fait cruellement défaut en Allemagne. »

    Il avoue que les Allemands doivent être plus souriants car ils ne le sont pas (et que ses concitoyens sont impressionnés par le sourire). « Je suis entièrement d’accord avec son discours concernant le statut des femmes et selon moi tous les propos du Calife sont vrais. »

    Une autre invitée allemande du nom de Christia représentait une chaîne de télévision catholique. Elle a déclaré : « Le discours du Calife était très impressionnant. La portée de son discours correspondait à la compréhension des auditeurs. Le Calife a mentionné des principes fondamentaux tout en affirmant qu’ils émanent de Dieu et n’ont pas des Nations unies ou toute autre organisation. Je pense que les autres chefs religieux doivent également présenter leurs discours avec des explications similaires. Il ne suffit pas d’écouter le discours du Calife, il faut aussi réfléchir aux sens profonds de ce qu’il a dit. J’ai fait beaucoup de recherches sur les véritables enseignements de l’islam et j’ai une vision très positive de l’islam. Les enseignements du Calife concernant les femmes étaient très intéressants et j’aimerais que les gens se souviennent que ces droits n’ont pas été établis par des ONG ou des institutions, mais que c’est Dieu qui les a établis par le biais de la religion. »

    Julian, un autre invité allemand, a commenté sur moi en ces termes : « Le Calife était très ouvert et j’ai ressenti beaucoup de gentillesse dans son assemblée. (Le Calife) a donné de très profondes indications basées sur sa vaste expérience. Il a mentionné qu’on doit servir son pays de résidence. Il a défini le voisin en disant qu’il faut élargir le cercle des voisins à 40 maisons autour de soit : ceci est un point extraordinaire pour moi, car ce n’est que de cette manière que l’on pourra prendre soin d’autrui. Le christianisme enseigne également les droits des voisins, mais il ne mentionne pas qui fait partie des voisins et, par conséquent, seule la personne qui vit à côté est considérée comme un voisin, tandis que l’islam a présenté un enseignement encore meilleur. »

    Tels étaient les commentaires d’un invité chrétien.

    Une dame de la Géorgie a déclaré : « Aujourd’hui, j’ai écouté deux discours du Calife. J’ai été très impressionnée et ces discours m’ont appris que la véritable intégration consiste à servir sa foi, sa nation et l’humanité. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère de la Jalsa Salana qui rassemblait des gens de différentes nations et ethnies dans un esprit d’amour, de coopération et de paix que l’on ne trouve nulle part ailleurs. J’ai écouté le discours adressé aux femmes et j’ai appris pour la première fois les vastes enseignements sur le statut des femmes dans l’islam et le fait que, dans le passé, des femmes musulmanes ont participé à des batailles. C’était un fait très étonnant pour moi. »

    Ali Bakr de l’Autriche est porte-parole du Green Muslim Party. Il a déclaré : « Le discours du Calife était très intéressant et impressionnant. Les points qu’il a mentionnés ne sont pas seulement importants pour les musulmans, mais pour tous les secteurs de la société. Il a également indiqué que nous devons nous évertuer à instaurer la paix dans le monde entier et pas uniquement dans les pays musulmans. J’ai trouvé ce point très intéressant. »

    Une Allemande, Meman Mai, n’est pas musulmane mais portait un foulard par respect quand elle était présente à la Jalsa. Elle a déclaré : « Je suis chrétienne et, lors du discours du Calife j’ai ressenti que la différence entre nous est minime et que nous pouvions vivre ensemble de manière très pacifique. Je suis très impressionnée. J’ai été tellement émue que j’en ai eu les larmes aux yeux. Dans son discours, le Calife a évoqué les préceptes islamiques concernant les femmes. L’islam accorde tous les droits dont d’autres communautés parlent également. À la Jalsa Salana, j’ai personnellement constaté l’application de ces enseignements. »

    Il ne s’agit pas simplement, en effet, d’un enseignement.

    Elle a ajouté : « Les paroles du Calife touchaient mon cœur directement et j’ai vu des gens devenir émus en écoutant son discours. »

    Trente-neuf personnes originaires de sept pays ont eu l’occasion de prendre part à la Bai’ah après avoir été fortement impressionnées (par la Communauté) durant ces [trois] jours.

    Madame Ardus, une invitée de la Serbie, a déclaré : « La Jalsa Salana est un événement international qui réunit les membres de la communauté Ahmadiyya du monde entier. La cérémonie de Bai’ah a eu sur moi l’impact le plus spirituel et le plus émotionnel. Dès le début, nous avons posé nos mains sur nos épaules respectives. Je n’ai pas compris un seul mot, mais ce qui a été dit a traversé mon corps et mon esprit, j’ai commencé à trembler et j’ai senti que je me rapprochais spirituellement de Dieu. En raison de la cérémonie du Bai’ah, j’avais les larmes aux yeux. »

    Un jeune Turc du nom de Jan Murat vit à Hambourg. Il a déclaré : « Après avoir assisté à la Jalsa, j’ai constaté que le Messie Promis (a.s.) a allumé un feu éternel dans les cœurs des ahmadis pour la victoire de l’islam. »

    Jan Murat avait prêté le serment d’allégeance par écrit, mais le dernier jour de la Jalsa, il l’a également fait sur mes mains. C’étaient là quelques-uns des sentiments des gens que j’ai mentionnés.

    Par la grâce d’Allah, la Jalsa Salana a eu une bonne couverture dans les médias en Allemagne, [notamment grâce] à quatre chaînes de télévision dont ARD, RTL, RegioTV, SWR. Selon le rapport, les nouvelles de la Jalsa ont atteint 41 millions de personnes par le biais de ces chaînes de télévision. Onze journaux allemands ont publié des articles et des reportages sur la Jalsa et le message de la Jama’at et les nouvelles de la Jalsa ont été transmises à plus de 50 millions de personnes par ces moyens. Cinq stations de radio ont diffusé des informations sur la Jalsa et 14 millions de personnes ont reçu des informations par ce biais. Deux millions de personnes ont reçu le message de la Jama’at par la couverture médiatique en ligne. La couverture de la Jalsa Salana a atteint plus de 108 millions de personnes a-t-on estimé sur la base de tous les chiffres et statistiques. Qu’Allah permette à ces efforts de porter leurs fruits de manière excellente. C’étaient là de brèves informations et, comme je l’ai dit les commentaires et les impressions des gens sont nombreux et j’en ai sélectionné que quelques-uns. Nous sommes reconnaissants à Allah et c’est une grande bénédiction de sa part qu’Il ne cesse de couvrir nos lacunes. De même, les gens ont exprimé des commentaires très positifs lors des réceptions inaugurales des différentes mosquées. Certains ont même mentionné qu’ils ne connaissaient pas l’Ahmadiyya et les enseignements de l’islam et comment l’islam attire notre attention sur le respect des droits d’Allah et des droits de Sa création. Les gens ont commenté qu’ils avaient appris à propos des enseignements de l’islam lors de ces différentes réceptions et que leur point de vue sur l’islam avait changé. Certaines personnes se sont également plaintes que leurs connaissances ahmadies ne les avaient pas informées des beaux enseignements de l’islam. Il est nécessaire d’élaborer un plan efficace de Tabligh (sensibilisation) à cet égard. Chaque ahmadi doit présenter l’islam et le Messie Promis (a.s.) sans aucun complexe d’infériorité.

    Par exemple, l’un des ahmadis avait amené son ami iranien à la Jalsa. En discutant avec l’un de nos ahmadis, il était très contrarié en venant ici. L’ahmadi lui en a demandé la raison et l’Iranien lui a répondu qu’il n’avait découvert qu’aujourd’hui que les ahmadis croient que Mirza Ghulam Ahmad Qadiani (a.s.) est un prophète. Quoi qu’il en soit, on lui a expliqué en détail la teneur de son statut de prophète, qu’il était subordonné au Saint Prophète (sa), qu’il était venu pour répandre sa religion conformément à ses prophéties et qu’il a accompli la prophétie de l’apparition de Jésus (a.s.) durant les derniers jours. Il a répondu : « Tout cela est très bien et je suis d’accord avec votre concept du Mahdi et de Jésus (a.s.) et c’est également très logique, mais pourquoi mon ami ne m’a-t-il pas informé de cela ? Nous sommes amis depuis de nombreuses années. » En somme nous devons prêcher à nos amis et à nos connaissances sans être victimes de complexe d’infériorité et nous devons le faire de manière très efficace. L’objectif du département du Tabligh ne se limite pas à distribuer des brochures ou des dépliants ou de les déposer dans les boîtes aux lettres des gens. Nous avons présenté l’islam comme une religion de paix. Passons maintenant à l’étape suivante pour savoir comment établir cette paix, c’est-à-dire en acceptant le Messie promis et le Mahdi (a.s.). Nous devrions essayer de tirer profit de chaque opportunité de Tabligh. J’ai remarqué qu’il y a toujours une partie de la société ici (en Allemagne) qui est intéressée par la religion. Nous devrions donc organiser de tels événements, inviter ces personnes et les informer. Quoi qu’il en soit, nous devons nous évaluer dans tous les domaines. Nous devons nous concentrer sur toutes les lacunes dans l’organisation de la Jalsa et dans tout autre département également.

    Tout département doit s’évaluer et pas uniquement l’administration de la Jalsa. Par la grâce d’Allah, le département du Tabligh accomplit un bon travail, mais peut s’améliorer. Nous devrions toujours essayer d’exceller davantage. Il vous faut accomplir votre travail à travers une bonne planification, en recherchant l’aide d’Allah et par des supplications. Comme je l’ai mentionné, certaines personnes ont formulé des doléances, qui devront être prises en compte à l’avenir. Les organisateurs et les participants doivent toujours tenter d’atteindre les objectifs de la Jalsa Salana. Comme je l’ai mentionné précédemment, l’un des invités a indiqué que les participants se levaient et partaient durant la session de la Jalsa et qu’il n’a pas apprécié cela. Le département de la Tarbiyyah doit réfléchir à cette question et mieux remplir ses fonctions. Qu’Allah nous accorde Sa miséricorde et qu’Il permette à chacun de mieux atteindre les objectifs de la Jalsa à l’avenir.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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    Les fruits de la Jalsa Salana https://islam-ahmadiyya.org/fruits-jalsa-salana/ Thu, 10 Aug 2023 17:31:20 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=3714
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  • Sermon du vendredi 04 août 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Bait-ul-Futuh, à Londres au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Al-Hamdou Lillâh, par la grâce d’Allah, la Jalsa Salana de la Jama’at du Royaume-Uni s’est tenu avec succès du vendredi et jusqu’au dimanche, la semaine dernière. En dépit du temps qui était inclément de temps à autre, par la grâce d’Allah tout s’est bien déroulé sans grande inquiétude. D’ailleurs, la présence cette année-ci était bien plus importante que celle de l’année dernière. Nous ne pourrons jamais assez remercier Dieu Qui a amplement béni notre Jalsa. En effet, tout le monde l’a ressenti, qu’il s’agisse des invités ahmadis ou de ceux qui n’appartiennent pas à la Jama’at et qui étaient venus de différents pays. Nous sommes faibles. Tous nos accomplissements dépendent de la grâce d’Allah. Et d’ailleurs il est impossible de compter toutes les faveurs qu’Allah fait pleuvoir sur nous. Nous sommes les témoins constants de cet énoncé divin :

    وَإِنْ تَعُدُّوا نِعْمَةَ اللَّهِ لَا تُحْصُوهَا إِنَّ اللَّهَ لَغَفُورٌ رَحِيمٌ

    « Et si vous essayez de compter les faveurs d’Allah, vous ne pourrez pas les dénombrer. Assurément, Allah est Très-Pardonnant, Miséricordieux. » (Le Saint Coran, chapitre 16, verset 19)

    En fermant les yeux sur nos faiblesses Allah nous bénit tant et par une telle multitude de moyens qu’il nous ne serait impossible de Le remercier comme il se doit. Or Allah nous ordonne de Le remercier et qu’Il nous accordera davantage quand nous prouverons notre reconnaissance envers Lui.

    La gratitude est notre devoir. Se prosterner devant Dieu pour Ses faveurs est notre devoir. Tant que nous respecteront ces devoirs, tant que nous œuvrerons en considérant chaque succès comme une faveur divine, nous ne cesserons d’avancer, Incha Allah. Notre première gratitude face au succès de cette Jalsa revient à Dieu. Nous devons également implorer Son pardon pour toute lacune subsistant dans l’organisation.

    De même les participants doivent être reconnaissants envers Dieu qui leur a permis de participer à la Jalsa et pour apaiser leur soif de spiritualité et de savoir. En général, tout s’est déroulé dans l’aisance. En dépit de la crainte que l’épidémie de la Covid-19 n’ait pas été éradiquée complètement, et malgré le rassemblement d’une telle ampleur, Allah nous a accordé Sa protection à tous. Qu’Allah ne cesse de nous protéger tous ! Certains ont attrapé cette maladie deux trois jours après la Jalsa ; ils n’en ont pas été victimes immédiatement. Allah leur accorde Sa protection et une bonne santé. Il y a très peu de personnes qui en ont été victimes. Selon moi, ce n’est pas en raison de la Jalsa que certains ont attrapé le coronavirus, car l’État annonce que les cas augmentent dans certaines régions. Donc il faut la considérer comme d’autres épidémies dont [le nombre de victimes] croît et décroît. En tout cas, qu’Allah accorde la guérison à tout malade.

    Je souhaite également remercier les bénévoles. Cette année-ci en général tout le monde s’est acquitté de ses devoirs de manière excellente. Dans une très grande mesure, ils ont servi avec le sourire comme je l’avais enjoint au tout début. Qu’Allah les en récompense tous. On voyait cette année-ci en particulier une grande expertise de la part des bénévoles de chaque département du côté des hommes et des femmes. Tous les ans on recevait des doléances sur le service des repas du côté des femmes. Mais cette année ces plaintes étaient presque inexistantes.

    L’emplacement des chapiteaux servant les repas et offrant d’autres services essentiels a été changé : toutes ces aménités étant offertes au même endroit. En général, les dames ont apprécié ce changement. Incha Allah, on tentera de palier les autres lacunes s’il en existe.

    Les divers départements à l’instar de celui responsable d’assurer la circulation, celui de la cuisine, le Roti Plant (l’usine à pain plat), la sécurité, la propreté et – non des moindres – la MTA, qui a connecté le monde à la Jalsa d’une nouvelle manière (ils ont tous travaillé d’arrache-pied). En tout cas, les hommes et les femmes de tous ces départements, dont j’ai évoqué les noms ou pas, accomplissaient leurs devoirs avec une grande diligence. Je les remercie tous. Même les non-ahmadis ont exprimé leur grand émerveillement face au travail acharné et la courtoisie de tous les travailleurs ; ces exemples silencieux et pratiques de nos fonctionnaires sont des moyens de prêcher. Qu’Allah leur accorde à tous la meilleure récompense !

    Je voudrais attirer l’attention du département de la Jalsa Salana sur le fait qu’on coupe l’eau dès que le Jalsa est terminé et l’eau n’est pas fournie dans les toilettes. Ils doivent en fournir pendant au moins douze heures. En dehors de cela, la gestion était généralement meilleure.

    Quels étaient les sentiments des invités non-musulmans et non-ahmadis venus de différents pays ? Comment ils ont été touchés par l’organisation de la Jalsa ? Je vais présenter certains de leurs commentaires. Il me serait impossible de les présenter tous.

    Le professeur Jean Diallo est un ophtalmologiste reconnu au Burkina Faso. Il est Professeur à l’université de médecine et colonel dans l’armée. Il visite souvent notre hôpital d’ophtalmologie. Il a participé à la Jalsa pour la première fois. Il déclare : « J’en suis à ma première participation. Le premier point qui m’a frappé, ce sont ces milliers d’individus rassemblés au même endroit pour une cause commune. Ils s’étaient réunis autour d’un chef religieux. Tout le monde est solidaire, tout le monde avait le même objectif. Mettre en place ces arrangements extraordinaires et réunir des gens de tout horizon au même endroit est en soi un prodige. Je me suis mêlé à ces gens pour voir si c’était la réalité ou un simple artifice. Or je n’ai vu aucun mécontentement sur le visage de quiconque. Réunir des personnes de différentes classes sociales, régions, nations et pays différents dans un but commun est un événement extraordinaire. »

    Ainsi, les ahmadis participant à la Jalsa prêchent simultanément le message aux autres par leurs comportements. Le professeur Diallo ajoute : « Les discours étaient des plus excellents. Ces discours sont utiles pour nous fournir le savoir, un but et une direction. J’ai aussi écouté les discours du Calife. Il expliquait les enseignements à la lumière des versets coraniques. Je ressens ô combien le monde a besoin de comprendre le message de Dieu. On a aussi besoin de quelqu’un pour fournir ce message. Ainsi, le monde peut apprendre du système du Califat de la Jama’at Ahmadiyya. J’ai aussi constaté la loyauté extraordinaire des ahmadis envers Dieu et leur Imam. Tous étaient unis. Tous étaient comme un seul être. Ils avaient confiance que leur Imam leur montrerait le bon chemin. Après ma première visite, j’ai l’intention d’y participer tous les ans, si Allah me le permet. Car au cours de ces trois jours, l’on parle sur la relation avec Dieu et l’humanité. Il est important que j’apprenne cela. »

    Le Dr Bradshaft est un professeur de droit américain bien connu : il avait participé à la Jalsa. Il déclare : « Je suis très heureux de voir cette multitude de gens ici. » Évoquant la coopération entre les gens, il a déclaré : « J’ai moi-même organisé de nombreux événements de ce type dans le monde où il y a un processus d’inscription. Or l’inscription se faisait de manière organisée en quelques minutes lors de la Jalsa Salana : c’était là un spectacle surprenant. Je venais d’arriver et j’étais assis dans le bureau quand tout était prêt en quelques minutes et remis être mes mains. On m’a informé que l’enregistrement des invités et les autres procédures nécessaires se faisaient à l’avance afin que l’invité attende le moins. » Le personnel d’inscription a également accompli du bon travail. Mâchâ Allah. L’invité ajoute : « L’hospitalité était hors pair. Les bénévoles travaillant à l’unisson, malgré la circulation importante, a été une expérience inoubliable. » Il a félicité chaque bénévole avec lequel il est entré en contact.

    Le maire d’une ville du Belize était également présent pour la Jalsa. Il déclare : « Je n’ai jamais rencontré autant de gens aussi paisibles et aimants. J’ignore comment certains assimilent l’islam au terrorisme. L’atmosphère spirituelle, l’amour et la gentillesse des gens que j’ai constatés ici sont vraiment admirables. Je souhaite revenir à la Jalsa Salana l’année prochaine, non pas en tant que maire, mais en tant que bénévole. Je suis tellement inspiré par les bénévoles et les travailleurs que je veux aussi faire partie de la gestion d’un événement aussi merveilleux. Je n’ai jamais vu une si belle rencontre. Certainement l’avenir du monde est l’Ahmadiyya. » Ceci est l’islam véritable que présente la Jama’at et qui touche le cœur des gens.

    Michael Wilson du Ghana travaille comme technologue en chef au Conseil de la recherche scientifique et industrielle, une organisation relevant du ministère des Sciences et des technologies de l’environnement. Il a participé à des conférences dans différents pays. Au cours de la conversation avant la Jalsa, il a déclaré en voyant les arrangements : « Ce que j’ai vu jusqu’à présent n’aurait jamais été possible sans la grâce d’Allah. » Lorsqu’il est arrivé au lieu de la Jalsa le vendredi, il n’a cessé de répéter que « l’engagement de tous les bénévoles ici m’a surpris. En effet, c’est une communauté divine et tout ce travail ne peut se faire sans la grâce d’Allah. Il y a une atmosphère très disciplinée et aimante ici. Tous les volontaires sont instruits. Certains d’entre eux sont des consultants, mais ils effectuaient de simples travaux de menuiserie et de nettoyage lors de la Jalsa. Un tel travail de qualité ne serait jamais possible sans la crainte d’Allah dans le cœur de ces volontaires. » Bienheureux tous ces bénévoles qui prêchent en silence par leurs actions.

    Il a été fort impressionné par la Bay’ah internationale. Il déclare : « Avant la Jalsa j’ignorais ce qu’était l’Ahmadiyya. Mais maintenant je le sais et je pense que je viendrai chaque année. »

    Il a aussi dit que la Jama’at ghanéenne doit se faire connaître davantage là-bas. Il y a encore beaucoup de lacunes à cet égard.

    Joël Turenne est le représentant du ministère haïtien des cultes. Il avait lui aussi participé à la Jalsa Salana du Royaume-Uni. Il déclare : « J’ai participé à la Jalsa pour la première fois. Cette expérience a été très inspirante et joyeuse pour moi. Les arrangements étaient des plus excellents. Malgré le rassemblement de plus de 40 000 personnes, il n’y avait aucun désordre. Tout le monde se rencontrait avec des visages souriants. Tout le monde tentait de ne blesser personne, mais chacun prenait soin du confort de l’autre. Je n’ai vu cela dans aucun rassemblement religieux ou mondain. »

    Ceci est le but de la Jalsa tel que l’avait énoncé le Messie Promis (a.s.).

    Il ajoute : « Malgré les différences de culture, de teint et de race, tout le monde se rencontrait comme s’ils étaient membres de la même famille. Le même type de nourriture était consommé quotidiennement par des personnes de différentes nations comme si c’était leur aliment préféré. »

    Il était curieux. Il a déclaré : « J’ai demandé à un invité d’Afrique quelle est la raison pour laquelle il n’y a pas d’objections ou de réserves en aucune matière. Il a répondu : « Nous venons à la Jalsa uniquement pour la cause d’Allah et pour voir, entendre et rencontrer le Calife. C’est pour cette raison que ces choses du monde n’ont aucune importance à nos yeux. » Ceci m’a beaucoup impressionné. »

    Ensuite il a loué la Jama’at qui tente de répandre la paix dans le monde malgré l’opposition qu’elle subit. Il ajoute qu’il n’y a pas de discrimination entre ahmadis. Tous sont égaux. « Je voyais cela pour la première fois. Des personnes de tout âge faisaient du bénévolat dans divers domaines. Il y avait ceux qui assuraient le contrôle de la circulation, ceux qui géraient le stationnement, la restauration, l’approvisionnement en eau et la discipline. J’ai vu d’innombrables qualités chez les ahmadis que je n’ai vues nulle part ailleurs jusqu’à ce jour. J’ai entendu les discours de nombreux érudits religieux, mais tout le monde parle de sa personne et exige qu’on l’écoute, mais le Calife du Messie quant à lui a présenté les paroles d’Allah et de Muhammad et du Messie Promis et nous recommande de les écouter. C’était très surprenant pour moi. » Pendant trois jours, il s’est assis dans le chapiteau principal et a écouté les discours plus attentivement que de nombreux ahmadis car il prenait des notes sur les différents discours. Il avait son journal et prenait des notes et quand il ne comprenait pas un point il interrogeait la personne à côté de lui. Il ajoute : « Je ne suis certes pas ahmadi après avoir participé à la Jalsa mais maintenant je suis aussi un ambassadeur de l’Ahmadiyya ; et quand on évoquera les musulmans je dirai que les vrais musulmans pratiquants sont des ahmadis et je vous défendrai. »

    Lukman Hakim Saifudin est l’ancien ministre des cultes en Indonésie. Il déclare : « Je me suis senti très fier de participer à la Jalsa. J’ai commencé à voir votre devise « Amour pour tous et haine pour personne » depuis l’aéroport de Londres. J’ai vu la même chose dans l’enceinte de la Jalsa et durant la Jalsa. Partout, j’ai vu une grande hospitalité. Le lien de fraternité est très fort. Partout, je voyais des gens qui se rencontraient, qui se souriaient, qui se saluaient, et priaient les uns pour les autres.

    Lamin Jammeh, ministre de l’Information de la Gambie, était également présent pour la Jalsa. Il a déclaré : « J’ai été très impressionné par tous les préparatifs de la Jalsa Salana 2023. Plus surprenants étaient les bénévoles qui ont accompli leurs tâches de manière désintéressée et ont maintenu la discipline. Malgré l’envergure de ce rassemblement, il n’y a pas eu un seul incident ou une seule altercation. Tout était géré de manière excellente. Je n’ai vu aucune lacune. Un autre fait que j’ai observé était l’amour des membres de la Jama’at pour leur imam, qui est sans précédent. Je dois admettre que l’image vivante de la vraie fraternité sur terre est aujourd’hui présente dans la Jama’at Ahmadiyya : où tous se rencontrent sans distinction de teint ou de caste avec des visages souriants, comme s’ils se connaissaient depuis des siècles. »

    Il a également loué les services de la Jama’at Ahmadiyya en Gambie et les a appréciés.

    Ebrima G. Sankareh de la Gambie est le porte-parole du gouvernement et le conseiller du président sur la diaspora. Il affirme : « L’organisation générale de la Jalsa était un reflet clair de son succès. La discipline, l’esprit de fraternité mutuelle et l’amour de tous impliqués étaient sublimes. Tous les discours étaient emplis de savoir. Les orateurs ont encouragé à établir l’amour mutuel et une société pacifique. Les discours d’ouverture et de clôture du Calife présentaient des directives pour traiter les défavorisés et les pauvres de la société avec bienveillance. J’en suis aussi très impressionné. »

    Il a aussi rencontré les ahmadis personnellement.

    Il déclare : « Personnellement, j’ai repris de l’espoir en rencontrant des personnes âgées et des jeunes de différentes couches de la société qui s’efforcent de faire du monde un endroit pacifique pour toute l’humanité. J’ai été surpris de voir toute cette organisation et comment le Jama’at accueille plus de quarante mille musulmans de différents pays. L’enthousiasme et l’esprit de bénévolat des jeunes étaient des plus impressionnants. Leur discipline, leur respect pour l’autorité et le service désintéressé ont laissé une impression indélébile dans mon esprit et l’avenir du monde est brillant car ces jeunes s’efforcent de rendre le monde meilleur. »

    L’influence de notre jeunesse est aussi une prédication silencieuse auprès de ceux qui n’appartiennent pas à la Jama’at.

    Luis Carlos Da Silva, journaliste du Metrópoles, était venu du Brésil. Il relate qu’il a tout apprécié. Il déclare : « Des individus de cent dix-huit pays vivant ensemble dans un même lieu dans une atmosphère de fraternité n’est pas une mince affaire. C’était très agréable pour moi de rencontrer des gens faisant montre de respect, de courtoisie, de gaieté et de compassion. »

    Ensuite, il a fait l’éloge des programmes de la Jama’at. Il a également parlé des arrangements de transport qui était très bon pour les invités. C’était extraordinaire disait-il. Il ajoute : « Je souhaite souligner que j’ai vu des milliers de personnes a pied d’œuvre dans une si grande rencontre et ils ne faisaient montre d’aucun artifice. » Il a commenté sur le fait que les bénévoles servaient de manière désintéressée. Tout le monde travaillait avec enthousiasme et passion.

    Ensuite, il y a la délégation espagnole qui comprenait un historien et archiviste travaillant à la Bibliothèque d’Al-Andalus de Cordoue. Il déclare : « Vous m’avez invité à la Jalsa Salana et j’en suis très reconnaissant. J’ai beaucoup appris sur l’islam et la culture islamique grâce à vous. Vous avez été aux petits soins et m’avez montré un grand respect. Je ne peux jamais oublier cela. Jamais auparavant je n’ai vu des personnes de religions et de cultures différentes réunies en si grand nombre. Sans nul doute, tous ces gens se sont réunis ici pour l’amour de Dieu. Il ajoute : « Aujourd’hui la Jama’at Ahmadiyya présente un excellent exemple de détermination et d’efforts aujourd’hui. Je garderai cet exemple devant moi tous les jours. C’est une leçon pour moi aussi. »

    Un journaliste italien, Marco Respinti, rédacteur en chef d’un journal, était également présent. Il déclare : « J’ai entendu parler de la Jalsa dans le passé. Mais y participer était une expérience unique. Je suis très impressionné par le travail des bénévoles. L’autre aspect que j’ai constaté était l’excellente discipline qui est très difficile à maintenir compte tenu du nombre. Maintenir une telle discipline, une telle organisation et une telle propreté à si grande échelle n’est pas chose ordinaire. Mais la Salât était à mes yeux l’aspect le plus important de la Jalsa Salana. La Salât avait un statut spécial pour chaque personne. Bien que je ne sois pas musulman, en voyant la manière dont les ahmadis prient j’ai compris que le premier devoir de tout être humain est de rendre culte à Dieu. J’étais très heureux de voir le dévouement et le sérieux de milliers de personnes là-bas. Étant journaliste, j’ai rencontré beaucoup de monde. J’ai appris à connaître de nombreux visages nouveaux et anciens. J’ai également beaucoup appris sur l’histoire de la Jama’at Ahmadiyya. »

    Saër Ndao, le gouverneur de la région de Kolda, au Sénégal, était également présent pour la Jalsa. Il déclare : « Je suis à ma première participation. J’annonce en toute honnêteté que je n’ai vu nulle part ailleurs la discipline que j’ai constatée lors de la Jalsa. Les ahmadis ressentent un amour indescriptible pour le Calife. J’ai beaucoup voyagé en tant que gouverneur mais je n’ai jamais vu pareil amour. Les citations du Messie Promis (a.s.) présentées [par le Calife] sont entrées dans mon cœur. Ils ont eu un grand impact sur mon cœur. L’esprit de sacrifice est un aspect spécial de la Jalsa. »

    En effet, consentir à des sacrifices les uns pour les autres est aussi un des buts de la Jalsa Salana fixés par le Messie Promis (a.s.). C’est ce qu’a constaté cet invité. Il déclare : « J’ai vu que tout le monde préférait l’autre à soi. J’avais entendu parler du Califat pendant mes années d’étudiant, mais je n’ai été témoin du vrai Califat qu’au sein de la Jama’at Ahmadiyya. Si toute la Oummah musulmane suit la Jama’at Ahmadiyya, certainement les musulmans réussiront. »

    Rosa Valencia est une invitée venant de la Colombie. Elle déclare : « Je suis très impressionnée par l’atmosphère paisible, la fraternité, l’amour, les discours du Calife et les membres de la Jama’at. Ce que j’ai vu au sein de la Jalsa Salana m’offre l’espoir et le courage à croire que malgré les temps difficiles, la situation peut s’améliorer. Dieu est avec nous. Le message du Calife a pénétré dans mon âme, car la paix n’est pas seulement une fin mais aussi un moyen pour une vie meilleure. »

    Ensuite, elle a félicité les bénévoles pour l’incroyable arrangement. L’hospitalité était incroyable. Elle dit : « J’ai vu le sourire partout. Les services des bénévoles de la Jalsa Salana sont un exemple pour le monde et une leçon d’amour pour ceux qui cherchent Dieu. »

    Javier Figueroa, ambassadeur de l’Argentine au Royaume-Uni, a assisté au premier jour de la Jalsa. Il a été tellement impressionné par l’organisation et l’atmosphère de la Jalsa qu’il a ensuite invité des délégations d’Argentine et des pays latino-américains voisins, qui étaient venues assister à la Jalsa, à son ambassade pour une réception afin de présenter ce qu’est la Jalsa aux ambassadeurs des autres pays et aux diplomates en poste dans ses propres ambassades. Il se dit très impressionné par les enseignements de la Jama’at et surtout le comportement [des ahmadis] et a exprimé son désir d’apporter son soutien ; et il a dit qu’il tentera de présenter la Jama’at à la classe politique et aux diplomates.

    Trois invités sont venus du Chili et appartiennent à une organisation chrétienne. Parmi eux, le Dr Nestor Soto est un prêtre chrétien et théologien. Il est le fondateur d’une organisation chrétienne au Chili. Il commente : « C’est l’unité et l’amour mutuel de la Jama’at qui m’ont le plus impressionné. Je participe à divers événements chrétiens à travers le monde depuis quarante ans, mais je n’ai jamais vu un événement aussi vaste que celle de la Jalsa de la Jama’at Ahmadiyya qui de surcroît ne se compose que de bénévoles. » Il est un homme d’une grande influence. Il a des relations avec le président des États-Unis et le gouvernement des États-Unis, et il y organise aussi ses rencontres religieuses réunissant les religieux du monde.

    Il ajoute : « À mon avis, le secret du succès de la Jama’at est son unité, qui est établie par l’existence du califat. »

    Il s’agit d’un Califat établi par la grâce d’Allah. Il ajoute : « À mon avis, c’est un miracle qu’au cours de ces cent trente ans depuis l’établissement de la Jama’at il n’y a pas encore eu de grandes divisions ou sectarisme au sein de la Jama’at. La plus grande faiblesse de nos organisations chrétiennes évangéliques et des autres organisations islamiques sont ces dissensions et la lutte pour le pouvoir. En regardant l’organisation de votre Jalsa et vos événements, on en déduit que votre Jama’at est comme un corps. Le Calife en est la tête et le cerveau et le reste de la Jama’at est comme les organes d’un corps se déplaçant sous les signaux du cerveau. » Ainsi, même les non-musulmans comprennent l’importance du Califat.

    Aldo Perez est un Espagnol à qui l’on prêche le message de l’Ahmadiyya. Il déclare : « Dans cette réunion, j’ai été mieux traité qu’un roi. On a été aux petits soins à tout instant. J’ai ressenti une atmosphère chaleureuse à tout moment. C’est un miracle que les volontaires de la Jama’at Ahmadiyya aient servi plus de quarante mille personnes. J’ai beaucoup appris sur la communauté Ahmadiyya en visitant l’exposition de photos. C’était une tranche d’histoire vibrante et vivante. Lors des événements, j’ai ressenti une atmosphère de fraternité. Je vous assure que je suis lié à Allah, bien que je ne sois pas musulman. Allah est commun à différentes religions. Sans nul doute Allah est avec vous et tous les ahmadis lors de la rencontre et j’ai été très ému de voir la communauté ahmadie renouveler sa foi dimanche. La plupart d’entre eux pleuraient d’émotion et de bonheur. J’ai apprécié les discours et j’avais apporté les mêmes messages comme le fait qu’une religion sans compassion n’est pas une religion ; un musulman qui n’a pas de compassion pour l’humanité n’est pas un musulman ou un disciple d’Allah. Il n’y a pas de différence entre les riches et les pauvres dans la mosquée. J’avoue que ce fut ma rencontre avec le Calife qui m’a plu le plus. » Il a ensuite exprimé le désir que je signe son t-shirt. Et je l’ai fait.

    Kyle Seeback est un député du Canada et membre du Parlement. Il déclare : « Ma participation à la Jalsa était quelque chose de merveilleux pour moi. L’on y reçoit une leçon de loyauté envers sa religion et de bénévolat. »

    Ensuite il a commenté que le monde entier doit condamner la persécution que subit la communauté Ahmadiyya et aider la communauté Ahmadiyya ainsi que les avocats ahmadis. « Nous devrions condamner la démolition des mosquées ahmadies. » Il avait apporté un carnet en disant qu’il prendra des notes mais il était si absorbé par les discours qu’il ne s’en est pas souvenu. »

    Aly Bear est la vice-présidente d’une des communautés des premières nations du Canada. Elle déclare : « Ce fut un plaisir pour moi d’assister à la Jalsa avec plusieurs de mes autres dirigeants autochtones cette année. Pour moi, la cérémonie de la Bay’ah internationale a été une occasion très émouvante. Je n’ai jamais vu une telle cérémonie de ma vie qui rapproche tous les êtres humains les uns des autres. Tout le monde était ému et je pleurais aussi. La Bay’ah internationale ressemble à notre manière d’adorer Dieu. Mais malgré cette similarité, je n’ai jamais ressenti une telle spiritualité dans notre culte que lors de la Bay’ah internationale. Je ramène avec moi un message d’amour et de paix. »

    Elle a aussi dit : « Je transmettrai également votre message d’amour pour tous, et de haine pour personne, à mon peuple ; et ce fut un grand honneur et un privilège pour moi de venir ici. »

    Une présentatrice de télévision du Honduras a dit : « J’ai écouté très attentivement les discours du Calife. J’ai assisté à la Jalsa et j’ai écouté les discours des orateurs. » (Il s’agit d’une dame, précise le Calife).

    Elle ajoute : « Je me sentais extrêmement chanceuse d’avoir eu une si belle opportunité. J’ai eu l’occasion de rencontrer tant de gens. J’ai été témoin d’une passion pour le service des autres et l’humilité. Je n’avais jamais vu un tel niveau d’organisation auparavant. »

    Après avoir écouté mon discours prononcé du côté des dames, elle a déclaré : « Il y a un grand besoin de souligner l’importance des droits des femmes au Honduras ». Elle a également mentionné qu’elle préparerait un reportage vidéo à ce sujet afin que les gens puissent facilement comprendre le message.

    Des propriétaires d’une imprimerie en Turquie étaient eux aussi présents. Ils ont imprimé divers livres de notre Jama’at, y compris un très beau volume du Saint Coran et vous devez l’avoir également vu au stand des livres. Les directeurs de cette imprimerie étaient venus à la Jalsa et l’un d’eux a dit : « J’ai été étonné de voir comment vous avez pu organiser un événement d’une telle envergure d’une manière aussi excellente et sans aucun problème malgré le mauvais temps. »

    Il a ensuite mentionné un autre aspect – qui a un impact sur les gens et devient également un moyen pour le Tabligh. Il a dit : « J’étais étonné de ne voir personne fumer dans un événement aussi important. C’était aussi incroyable de voir comment les gens se conformaient aux instructions de ceux en service et le faisaient de manière ordonnée. Les gens écoutaient même les enfants et les jeunes qui étaient de service. »

    Le directeur d’une autre société a déclaré : « Je n’étais pas au courant de l’étendue de la Communauté. En visitant l’exposition et en regardant la galerie de photos des martyrs, j’ai été choqué d’apprendre que même à cette époque, l’on commet pareille cruauté au nom de l’islam et dans un pays musulman. »

    Le père et son fils étaient tous deux présents et ont déclaré : « Nous n’avions pas l’intention d’assister à la Jalsa en raison d’une réunion d’affaires très importante qui allait avoir lieu durant les dates de la Jalsa. Mais la réunion a été annulée pour une raison quelconque et nous avons donc fait le plan pour visiter la Jalsa. C’était formidable que cela se produise car venir ici a été pour nous une expérience inoubliable. »

    Une dame qui travaille comme assistante sociale en Lettonie a participé à la Jalsa et écrit : « Je ne connaissais pas grand-chose de la Communauté auparavant. Cependant, pendant la Jalsa, j’ai eu l’occasion d’en apprendre beaucoup sur l’islam et l’Ahmadiyya. À mon retour, j’étudierai le Saint Coran et j’approfondirai mes connaissances sur l’islam. L’atmosphère de la Jalsa était très paisible et pure. Tout le monde souriait et tous les travailleurs se sont bien occupés de nous. Je suis rempli de grands sentiments pour l’hospitalité et le traitement aimable à mon égard lors de la Jalsa Salana, mais je n’ai pas les mots pour les exprimer. »

    Ceux qui suivaient le déroulement de la Jalsa à la télévision dans différentes parties du monde ont également envoyé leurs commentaires. Un de nos missionnaires du Congo Brazzaville a écrit qu’on avait invité M. Chris, qui est chrétien, à suivre la Jalsa. Après avoir écouté le discours de clôture, il a dit : « Si chaque gouvernement du monde applique ces principes, même si le monde n’est pas entièrement à l’abri de la pauvreté, au moins la nuit, personne ne dormira affamé. Si nos dirigeants d’aujourd’hui devaient prendre soin de leur peuple comme les Califes de l’islam l’ont fait en leur temps, notre monde serait un paradis. Je me suis senti en paix après avoir écouté ce discours. La manière dont notre Calife a présenté les enseignements de l’islam a apporté la paix dans mon cœur. J’ai dit : « Notre Khalifah » car à partir d’aujourd’hui, je suis aussi avec vous et il est aussi mon Khalifah. »

    Mme Ozanne, une assistante sociale de Lettonie, était également présente. Elle a déclaré : « Depuis que nous sommes arrivés, nous vivons dans une atmosphère très belle et paisible. Tout le monde est souriant. C’est une atmosphère paisible des plus sublimes et j’ai peur qu’à mon retour, je ne retourne aux mêmes tensions et aux gens qui se lorgnent les uns les autres. »

    Paul Herman, missionnaire de la Fédération des familles pour la paix mondiale d’Islande a déclaré : « Mon expérience à la Jalsa Salana de la communauté Ahmadiyya ce week-end du début à la fin a été un plaisir. Tous les membres de votre communauté que j’ai rencontrés étaient chaleureux, polis, prévenants, prêts à servir et bienveillants. Les arrangements pour l’hébergement étaient excellents. Tout cela a été des éléments clés durant trois jours mémorables. Compte tenu du grand nombre de personnes présentes, l’organisation a été excellente. Il écrit en outre : « À mon avis tous les bénévoles de service étaient si bien préparés qu’ils ne semblaient pas stressés, quelle que soit la pression qu’ils subissaient. Bien sûr, le fait que la foule ait été si coopérative a beaucoup aidé. Outre une bonne préparation, je suis sûr que cela reflète les qualités acquises par les membres de votre communauté en mettant en pratique les principes que vous prêchez. »

    Par conséquent, cette impression des invités et des hôtes a un impact positif sur les autres. Il ajoute que la traduction des discours était difficile à comprendre, mais il a apprécié ce qu’il avait pu saisir. Un avocat des Pays-Bas a aussi exprimé des sentiments similaires.

    P.R. Emmanuel est un représentant de la police judiciaire de Haïti. Il écrit : « J’ai été honoré d’être l’invité de la communauté musulmane Ahmadiyya Internationale lors de la Jalsa Salana du Royaume-Uni. En tant que chrétien, j’ai non seulement appris sur l’islam, mais j’ai aussi beaucoup appris sur les religions. L’unité entre des personnes appartenant à des croyances, des cultures, des langues et des coutumes différentes était un phénomène extraordinaire. Ceci est sans aucun doute digne d’éloges et un modèle à suivre. »

    Il ajoute plus loin : « Après avoir participé à la Jalsa je me suis demandé si les ahmadis ressentent réellement de la loyauté et du respect pour leur foi ou si c’était de l’hypocrisie ? » (Cette pensée lui a traversé l’esprit.) « Mais ensuite j’ai réalisé que la fraternité mutuelle entre ahmadis enlève le doute sur toute forme d’hypocrisie. »

    Ces sentiments doivent être des moyens pour chaque ahmadi de sauvegarder sa foi.

    Il a ajouté : « Je retourne vers ma patrie et ramène avec moi le message de paix, d’amour, de bienveillance les uns envers les autres, d’obéissance et de gentillesse envers ses proches, tout ce que j’ai trouvé au cours de ces trois jours inoubliables. »

    Bilal, qui est un nouveau converti d’Australie, déclare : « Je ne pourrai jamais oublier ces jours extraordinaires, l’incroyable discipline, l’amour et la fraternité. Participer à la Bay’ah internationale a été une nouvelle expérience pour moi. Cela a augmenté ma spiritualité et m’a également accordé de la sérénité au cœur. »

    Younous de l’île de Mayotte a également participé à la Jalsa. Il dit : « Quand je suis entré sur le site de la Jalsa pour la première fois, il me semblait qu’un pouvoir spécial avait captivé mon cœur et j’ai été stupéfait en voyant l’installation de la Jalsa. Auparavant, j’avais entendu parler de la Jalsa, mais en faire partie en personne était une expérience complètement différente. »

    D’aucuns ont prêté le serment d’allégeance après avoir suivi la Jalsa. Une personne en Guinée-Bissau a prêté allégeance après vu l’organisation Jalsa.

    L’Amir Sahib de la Tanzanie a écrit qu’un Tanzanien a suivi la Jalsa sur la MTA et a prêté allégeance.

    Musa a épousé une femme non-ahmadie en 1970. Il a fait de son mieux et a prié pour qu’elle accepte l’islam et l’Ahmadiyya, mais elle n’était pas d’accord. Cette année, sa famille a suivi la Jalsa Salana sur la MTA. Sa femme était également présente et a participé à la cérémonie internationale de la Bay’ah. Après la Bay’ah, la dame a déclaré : « Cette Jalsa a eu un effet profond sur moi et les sermons du Calife du Messie ont provoqué un changement incroyable en moi. Même avant la cérémonie internationale de la Bay’ah, j’avais décidé d’entrer dans le giron de l’Ahmadiyya. »

    Par conséquent, grâce aux bénédictions de Jalsa, sa femme a elle aussi rejoint le giron de l’Ahmadiyya. Il y a eu de nombreux incidents similaires après Jalsa et on ne cessera d’en recevoir à propos de ceux qui ont prêté allégeance après avoir regardé le déroulement de la Jalsa.

    Comme je l’ai mentionné précédemment, par la grâce d’Allah de nombreux invités ont présenté des commentaires similaires et exprimé leurs sentiments. Il est impossible de tous les citer.

    Qu’Allah fasse que cette Jalsa soit un moyen pour les ahmadis d’établir un lien permanent avec Allah, qu’ils grandissent dans leur foi et leur conviction (en Allah), qu’ils deviennent de ceux qui accomplissent le but de l’avènement du Messie Promis (a.s.). Que l’effet de la Jalsa sur les autres ne soit pas temporaire mais que ce soit un moyen pour leur ouvrir les yeux et de leur faire comprendre que suivre les enseignements de l’islam est le seul moyen du salut en ce monde.

    On a diffusé les déroulements de la Jalsa sur divers réseaux médiatiques. Cette fois, la Jalsa a connu une large couverture. Vingt-quatre chaînes ont diffusé les discours, notamment les miens, sur tout le continent africain. Cela comprenait de nombreux pays et plus de 40 millions de personnes les ont suivis. Un centre média a été mis en place pour les journalistes et les dirigeants des médias : 23 directeurs et journalistes y étaient et y ont préparé des reportages quotidiennement. Au total, il y a eu 72 reportages, qui ont atteint un lectorat de 50 millions de personnes. 41 sites Web ont publié des reportages sur la Jalsa et on dit que ces sites Web ont un lectorat de 19 millions de personnes. 15 articles ont été écrits dans des journaux sur la Jalsa : le lectorat de ces journaux est de 5 millions. Diverses chaînes de télévision ont diffusé 14 reportages, et on dit que leur audience est de 20 millions de personnes. 33 stations de radio ont diffusé 37 reportages sur la Jalsa, on dit que les auditeurs sont au nombre de 8 millions. L’année dernière, il était de 33, mais cette année il est de 37 et le nombre total d’auditeurs est de 8 millions. Les gens ont également exprimé leurs sentiments et le message (de l’islam et l’Ahmadiyya) a atteint un total de 2 millions de personnes.

    Plusieurs chaînes de télévision étaient présentes : dont la BBC et divers autres organes d’information nationaux, ainsi que des chaînes de télévision d’autres pays. Par la grâce d’Allah, la Jalsa a connu une large couverture et a introduit la Jama’at et l’islam à de nombreuses personnes. Allah a béni cette Jalsa sous tous les angles. Qu’Allah nous permette de nous réformer en devenant des serviteurs humbles et reconnaissants ; puissions-nous toujours établir un lien spécial et ferme avec la Jama’at et comprendre le but de l’avènement du Messie Promis.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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    La Jalsa Salana du Royaume-Uni https://islam-ahmadiyya.org/jalsa-salana-royaume-uni-2023/ Tue, 01 Aug 2023 17:43:16 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=3720 Sermon du vendredi 28 juillet 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à Hadiqa-toul-Mahdi, dans le Hampshire au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Aujourd’hui, par la grâce d’Allah le Très-Haut, la conférence annuelle de la communauté Ahmadiyya du Royaume-Uni va commencer. Par la grâce d’Allah, environ quatre décennies de conférences annuelles ont eu lieu en la présence du Califat. Au début, étant donné la grande envergure des préparatifs, il avait fallu apprendre beaucoup de choses à la Jama’at de ce pays. Dans ce cadre, le quatrième Calife (qu’Allah lui fasse miséricorde) s’était personnellement intéressé à diriger [l’organisation] et avait par ailleurs fait venir de [la ville de] Rabwah des individus chevronnés pour assurer une formation dans le travail [organisationnel], dont l’officier de la Jalsa Salana, M. Chaudhry Hameedullah. Il avait lui aussi beaucoup aidé [dans ce sens]. La première conférence annuelle qui avait eu lieu ici en la présence du quatrième Calife, notamment celle de 1985 – à noter qu’il y avait eu une autre avant celle-là, en 1984, mais de plus petite envergure – celle de 1985 avait vu, en tant que première Jalsa Salana formelle, la participation de seulement 5000 personnes. Les organisateurs avaient eu néanmoins bien des inquiétudes. Chacun était inquiet, se demandant comment ils allaient pouvoir gérer le tout. Or, par la grâce d’Allah, de nos jours, les rassemblements des jeunes de l’Ahmadiyya du Royaume-Uni à eux seuls, ou encore ceux des dames, attirent un nombre de participants plus élevé que cela. Et les organisations auxiliaires gèrent ces rassemblements d’une manière excellente.

    Ainsi donc, de ce point de vue-là, la Jama’at du Royaume-Uni a acquis une grande expérience qui leur permet de gérer l’organisation. Mais cette fois-ci, vu qu’une Jalsa a lieu à pleine échelle après une interruption de trois ou quatre ans, les organisateurs sont à nouveau inquiets, ne sachant pas s’ils seront à même de gérer le nombre attendu de participants dépassant les 40 000. Toutefois, j’ai espoir que par la grâce d’Allah, nos travailleurs pourront accomplir leurs devoirs de manière excellente. Mâchâ Allah, les habitants de ce pays, même les enfants qui sont nés et qui ont été élevés ici et qui ont atteint un âge où ils sont capables de remplir leurs devoirs avec conscience et discernement, ont acquis une expérience qui leur permet de s’acquitter de leurs devoirs de la meilleure façon.

    Le dimanche dernier, j’avais inspecté le travail accompli jusque-là ; et par la grâce d’Allah, j’ai trouvé les travailleurs, à tout endroit et dans tout département, fins prêts, chacun conscient de son rôle. Ainsi donc, par la grâce d’Allah, toutes les inquiétudes se sont dissipées : notamment, entre autres, qu’après une longue interruption, une conférence de cette envergure pourrait révéler des faiblesses organisationnelles ; incha Allah, Allah enlèvera ces appréhensions aussi, mais à condition que nous restions focalisés à tout instant sur le désir de s’attirer les bénédictions divines. Aucune de nos œuvres n’est réalisée par notre habileté mentale ou notre expérience ; chacune d’elles est réalisée par la pure grâce de Dieu.

    Dans mon sermon précédent, j’avais dit brièvement aux fonctionnaires qu’en suivant les enseignements d’Allah et de Son Messager (sa), il faudra que chaque travailleur et superviseur travaille dur, avec de hautes qualités morales et des prières pour chercher l’aide de Dieu. Lorsque cela aura lieu, Dieu les inondera de Ses bénédictions. Nous nous sommes présentés de façon désintéressée pour servir les invités du Messie Promis (as) qui se sont réunis ici pour des raisons purement religieuses. Je rappelle donc une fois encore aux travailleurs que la passion avec laquelle vous vous êtes offerts pour le service doit être maintenue quel que soit le nombre de jours que vous serez de service ; et que tout en honorant votre devoir de servir les invités, vous ne devrez pas oublier votre devoir d’adorer Allah le Très-Haut. Nous devons tous sauvegarder nos prières. Et nous devons profiter à tout instant de cette atmosphère pour garder notre être dans un état de pureté. Il ne faut jamais penser que par l’accomplissement de son devoir l’on a atteint son objectif, car sans l’adoration de Dieu, nous ne pourrons pas atteindre notre objectif. De ce fait, les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes qui sont tous de service devront se souvenir d’honorer ce devoir aussi.

    Ensuite, j’aimerais dire certaines choses aux invités qui sont arrivés pour la Jalsa. Chaque participant à la Jalsa doit garder à l’esprit qu’il ne doit pas prendre ce que je vais dire comme étant de simples formalités. Il ne suffit pas de simplement entendre ce que je dis. En effet, il faut aussi le mettre en œuvre.

    Ce qui importe le plus et en premier lieu, c’est que tous ceux qui sont venus participer à la Jalsa doivent se souvenir de ce qu’avait dit le Messie Promis (as), à savoir que cette conférence n’est pas comme les rassemblements mondains. Notre participation à la Jalsa a un objectif. L’objectif est l’amélioration de nos états spirituel, intellectuel et moral ; et l’établissement de l’amour de Dieu et de Son Messager (sa) dans nos cœurs. Lorsque cette pensée sera active, nous ne serons plus focalisés sur les choses mondaines.

    Or s’ils ne se focalisent pas sur les affaires de ce monde, les invités ne ressentiront pas les éventuels manquements au niveau des dispositifs à la conférence. En effet, ils penseront ceci : s’il y a un manquement quelconque de la part des hôtes ou des organisateurs, cela ne nous dérange pas. Notre but et d’améliorer nos états spirituel et intellectuel, ce qui est facilité par le fait de tirer bénéfice des sessions et des allocutions durant la Jalsa.

    La chose primordiale est donc que chaque participant s’engage à éviter d’errer çà et là durant les sessions actives de la Jalsa et à suivre au contraire toutes les sessions en entier ; et à faire en sorte que les intermèdes survenant entre les sessions, qui sont pour les repas, les prières et les rencontres avec les amis, soient utilisés de la façon la plus efficace. Le temps libre ne doit pas être passé uniquement à faire des achats au marché ouvert. Il faudra aussi visiter les stands de livres de la Jama’at organisés par le département de la publication. D’autres départements centraux y auront également des tentes, tels que celui de Makhzan-e-Tasaweer, de la Review of Religions, du Tabligh, et l’exposition des archives. Visitez-les et augmentez vos connaissances de la foi et de l’histoire.

    En d’autres termes, libérez-vous complètement de vos enchevêtrements mondains et œuvrez pour votre progrès religieux et intellectuel. Lorsque vous le ferez, l’amour mutuel et les relations avec autrui seront améliorés. Même s’il y a des carences au niveau de l’administration, des hôtes ou de l’organisation, ou encore des faiblesses, vous ne les remarquerez pas. Une belle atmosphère sera établie qui reflètera la véritable atmosphère des croyants.

    Si nous n’arrivons pas à le faire, nous ne pourrons pas créer cette atmosphère qui est l’objectif de la Jalsa. Si les gens se mettent à chercher des faiblesses et commencent à se plaindre, dans une opération temporaire à si grande échelle il y aura des douzaines de choses dont on pourra se plaindre. La perfection ne peut être atteinte. Des carences vont apparaître et causer une certaine anxiété. Prenons par exemple les services de restauration : on y essaie habituellement d’offrir toutes les facilités possibles aux invités, en veillant à ce que la nourriture ne vienne pas à manquer et que les serveurs l’offrent aux invités d’une manière appropriée, en faisant montre de qualités morales élevées. Malgré cela, il leur arrive parfois de sous-estimer ou a contrario de surestimer les volumes de nourriture, ce qui fait qu’elle n’est pas offerte selon les quantités requises. Au lieu de s’en plaindre, l’on devrait accepter de bon cœur les excuses des fonctionnaires.

    Quelle est l’exemplarité que nous a laissée le Messie Promis (as) lorsque de telles situations se présentent ? A cet égard, je vais citer un incident de sa vie qui a été préservé comme suit. Le Messie Promis (as) était une fois occupé par son travail durant un voyage, ce qui fait qu’il n’a pas mangé lorsque le repas a été offert aux visiteurs. Les serveurs ont sans doute offert la nourriture et ont ensuite repris ce qu’il en restait sans se soucier de savoir si le Messie Promis (as) avait mangé ou pas. Les organisateurs n’ont pas fait attention au fait qu’il n’avait pas dîné, étant occupé par son travail. Quoiqu’il en soit, durant la nuit, le Messie Promis (as) a commencé à avoir faim et il a demandé à manger. Les serveurs sont devenus très inquiets, car la nourriture avait été consommée par les visiteurs et les travailleurs de service, et il n’en restait plus rien. Il était tard dans la nuit ; les magasins étaient fermés. On ne pouvait pas non plus commander à manger d’un restaurant. Bref, le Messie Promis (as) a appris qu’il n’y avait plus de nourriture et que les organisateurs essayaient frénétiquement de préparer quelque chose à la va-vite.

    Le Messie Promis (as) a dit : « Il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Il doit bien rester quelques morceaux de pain plat sur la table. Apportez-les-moi. » C’est ainsi qu’il a mangé les quelques morceaux de pain restants et a réconforté les serveurs. Le rapporteur ajoute : « Si le Messie Promis (as) nous avait commandé de préparer à manger, cela eût été pour nous source d’honneur, et nous l’aurions fait avec fierté car cela eût été une nouvelle opportunité de le servir et d’obtenir des bénédictions. Mais ressentant notre peine, il nous en a empêchés en disant qu’il n’y avait aucun besoin de le faire. »

    Voilà l’exemple que nous ne devons jamais perdre de vue. Si nous n’arrivons pas durant les heures des repas, nous ne devrions pas nous en plaindre et devrions être prêts à manger ce qui est disponible. Parfois, lorsque le ragoût vient à manquer, on prépare vite fait des lentilles car elles sont à préparation rapide, afin qu’aucun invité ne reste sur sa faim. Les invités devront en manger avec gaieté de cœur. En parallèle, le Messie Promis (as) nous a donné la leçon qu’il ne faut pas gaspiller le pain. Il savait que les gens laissaient des morceaux de pain, et c’est pour cela il avait demandé qu’on les lui apporte afin qu’il puisse les consommer. À cet égard, j’aimerais rappeler aux invités que les boulangers font tous les efforts possibles de préparer les meilleurs pains plats. Toutefois, il arrive de temps à autre que les pains ne soient pas complètement cuits, ou qu’ils soient un peu brûlés. On peut les laisser de côté dans des circonstances extrêmes mais en général on ne devrait pas le faire. Même lorsque le pain comporte des imperfections, on ne doit pas le gaspiller. Il y a toute une usine produisant le pain où les personnes de service travaillent longuement et assidûment. Chaque année, ils améliorent la production. Les invités doivent se souvenir du fait que les cuisiniers et les boulangers ne sont pas des professionnels dans ces domaines ; ils sont des bénévoles qui ont de différentes professions dans la vie. On devrait donc toujours apprécier la sincérité et la passion avec lesquelles ils offrent ces services.

    La politesse, la gentillesse, rencontrer les gens avec le sourire, avoir l’esprit du sacrifice pour autrui ne sont pas la responsabilité exclusive des organisateurs. Les visiteurs devraient aussi veiller à en faire montre de façon spéciale. Sans les bonnes manières, il n’y a rien qui vaille. L’on ne peut établir une atmosphère paisible par la politesse des travailleurs seulement. Au contraire, tous les participants doivent faire montre de bonnes manières. Que les femmes et les hommes également en tiennent compte.

    J’avais fait référence dans le passé à un hadith qui dit que le sourire fait partie de la foi ; le sourire est une forme de charité. Il nous incombe de toujours nous en souvenir. Quant à la politesse de haut niveau envers les invités, à laquelle le Messie Promis (as) s’attendait dans le cadre de la Jalsa, quelle en est la nature ? Il a dit : « Je le dis en vérité : la foi d’un homme ne peut être saine tant qu’il ne donne pas la priorité autant que possible au confort de son frère sur le sien. Si mon frère doit, malgré sa faiblesse ou sa maladie, dormir par terre, tandis que je me réserve un lit malgré ma bonne santé, ne le laissant pas ne serait-ce que s’asseoir dessus, ma condition sera vraiment pitoyable si je ne me lève pas et ne lui offre pas le lit par amour et compassion, préférant le sol pour ma propre personne. Si mon frère est malade et souffrant, ma condition sera lamentable si je dors impassiblement, sans essayer de lui offrir autant que possible aisance ou confort. De même, si mon frère dans la foi m’adresse des paroles dures par dédain, ma condition sera navrante (et cela est très important pour l’atmosphère de la Jalsa) si je lui réponds par des paroles intentionnellement dures. Il m’incombe plutôt de supporter ses paroles avec patience, et que je prie pour lui en pleurant dans ma Salât, car il est mon frère qui est spirituellement malade. Si mon frère est naïf, ou plutôt inculte, ou commet une erreur parce qu’il est simple, je ne dois pas le ridiculiser ou froncer les sourcils par colère, ou encore exposer ses manquements devant autrui, par malveillance. Toutes ces voies sont celles menant à la destruction. Personne ne peut devenir un véritable croyant tant qu’il n’a pas le cœur tendre, tant qu’il ne se considère pas comme le plus infime d’entre tous et qu’il ne s’est pas débarrassé de tout son mépris. Être le serviteur du peuple est le signe de ceux destinés à en devenir les leaders. Parler de façon douce aux pauvres, en s’inclinant humblement devant eux, est la marque de ceux qui sont agréés par Dieu. Répondre au mal par le bien porte le cachet de la bonne fortune. Supprimer la colère et tolérer des mots durs sont des actes de courage extrême. »

    C’étaient là des directives générales que le Messie Promis (a.s.) avait données à ses suivants. Voilà donc les qualités morales de base qui doivent être manifestées à tout instant, et encore plus durant les jours de la Jalsa. Si nous mettons ces choses en œuvre durant ces trois jours, nous développerons l’habitude de les mettre en pratique, au moins jusqu’à un certain point, dans la vie quotidienne. À condition de venir avec la pensée : « Je suis allé à la Jalsa pour réformer ma spiritualité et mes qualités morales. » C’est uniquement cette attitude qui peut établir à perpétuité une belle société où le respect des droits de tout un chacun sera promu. [L’on doit se demander :] « Que suis-je allé apprendre à la Jalsa ? » Accorder la primauté à son frère sur soi-même n’est pas une tâche facile ; cela requiert une lutte soutenue. C’est pour cette raison que le Messie Promis (as) avait dit que cela a trait à la foi. La foi de celui-là n’est pas saine qui ne possède pas les ingrédients de la vertu requise pour le sacrifice et pour honorer les droits des autres. Allah ne décrète pas que celui qui n’accomplira que de petites choses méritera de grandes récompenses. En fait, Il accorde une abondance de récompenses à celui qui est aux devants dans la lutte [pour atteindre l’excellence].

    Accomplir les droits des autres est en effet une tâche très difficile. C’est pour cette raison que le Messie Promis (as) déclare :

    « Parfois, d’aucuns arrivent à accomplir leurs devoirs envers Allah, mais l’accomplissement des devoirs envers Ses créatures est une tâche on ne peut plus difficile. »

    Chacun doit donc entretenir la mentalité altruiste d’accorder la priorité à ses frères sur soi-même. Si cette mentalité est cultivée par chacun et chacune d’entre nous, à savoir celle de chercher à s’attirer le plaisir d’Allah le Tout-Puissant par l’accomplissement des droits d’autrui, la société en deviendra une d’amour et d’affection. Alors, il ne s’agira plus de seulement trois jours de la Jalsa où cet amour sera manifesté : toute la vie deviendra un exemple d’amour et d’affection. Que les conseils du Messie Promis (as) sont beaux eu égard à l’établissement d’une société pure ! Il a dit que ce serait navrant si l’on rendait la pareille à celui qui profère des paroles dures ; au lieu de répondre par des paroles sévères, l’on devrait prier pour lui.

    Voilà la société que l’islam vise à créer. Voilà la société dans laquelle le Messie Promis (as) désirait voir ses suivants. Combien belle est cette parole du Messie Promis (as) : « Si une personne exhibe des qualités mauvaises, c’est qu’elle est spirituellement malade. Il en va de mon devoir de la guérir, ou de la faire guérir [par quelqu’un d’autre]. » Cela n’a pas trait uniquement à la réforme d’autrui, mais aussi à notre propre réforme. En fait, cela s’applique davantage à soi-même qu’aux autres ; car le pouvoir de guérir autrui de sa maladie spirituelle exige que le guérisseur n’en souffre pas lui-même. Ainsi donc, pour se prémunir de ces maladies, nous devons cesser de chercher des défauts chez les autres. Il nous faudra avoir le cœur tendre pour les autres et éradiquer toute forme d’arrogance en nous. Les hôtes aussi bien que les participants à la Jalsa doivent beaucoup réfléchir à ce propos. Si nous essayons d’ignorer les erreurs des autres et tentons de créer une atmosphère de paix et de compassion, ces trois jours nous permettrons d’atteindre le but de notre rassemblement ici.

    Il arrive parfois que des ressentiments naissent de choses les plus banales. Cela crée un environnement où les uns réprimandent les autres, et le tout risque d’escalader vers la violence physique. Si c’est cela l’environnement que l’on veut créer et que l’on n’a aucun contrôle sur ses émotions, il vaudrait mieux ne pas venir à la Jalsa. De même, si les fonctionnaires ne sont pas à même de se contrôler, il vaudrait mieux ne pas leur confier de fonction.

    On se plaint notamment de la circulation des véhicules. La place pour le stationnement est limitée ; elle est disponible en principe en fonction du nombre de voitures, mais cette fois-ci il se peut que le nombre dépasse la place disponible. Si certains sont redirigés vers d’autres lieux de stationnement, il leur incombe d’offrir leur coopération. Par la grâce d’Allah, les gens sont coopératifs, car en tant que membres de la Jama’at, c’est ainsi qu’ils ont été éduqués. Toutefois, certains ont la mèche courte ; ou peut-être pensent-ils que s’ils garent leur véhicule sur un site différent ils rateront une partie du programme, craignant une arrivée retardée sur le site de la Jalsa. De telles personnes devraient prendre conscience des contraintes qu’ont les organisateurs. D’ailleurs, s’ils s’en font à ce point, ils devraient essayer d’arriver bien à l’avance. Quant aux fonctionnaires concernés, au lieu de se chamailler avec ces personnes, ils devraient leur expliquer les choses gentiment. Qu’Allah fasse qu’il n’y ait pas un seul incident de dureté entre les gens ! Qu’Allah permette aux invités de ne pas éprouver les fonctionnaires de service et qu’Il rehausse le niveau de tolérance chez les fonctionnaires. Qu’Allah fasse que ces trois jours ne se limitent pas aux chansons et aux poèmes d’amour et d’amitié mais que la formation reçue durant ces trois jours stimule l’établissement d’une société avec une atmosphère d’amour et de tendresse qui est la marque distinctive d’une société vraiment islamique.

    Le Messie Promis (as) a attiré notre attention à maintes reprises sur le besoin de développer des pensées pures de vertu et de piété. Une fois, tandis qu’il prodiguait des conseils aux invités eu égard à leurs responsabilités et attirait leur attention sur l’importance de la pureté de la pensée, il dit :

    « L’on devrait accomplir des actes de vertu uniquement pour faire plaisir à Dieu et pour agir selon Ses commandements, sans se soucier de savoir si l’on en sera récompensé ou non. La foi ne peut être perfectionnée que lorsque cette illusion et cette tentation sont éliminées. »

    En d’autres termes, il ne faut pas que ces actions soient motivées par le désir d’une récompense. Non ! Il faut qu’elles soient faites pour s’attirer le plaisir d’Allah. Le Messie Promis (as) déclare :

    « Bien qu’il soit vrai qu’Allah ne permet pas aux actes vertueux de qui que ce soit d’aller en vain, comme Il le dit ici : « Assurément, Allah ne laisse pas la récompense de ceux qui font le bien être perdue », il ne faut pas pour autant que la récompense soit la motivation de ceux qui font de bonnes œuvres. Voyez donc : si un invité vient ici seulement parce qu’il pourra s’y reposer et qu’on lui offrira des jus refroidis ou des mets fabuleux, ce sont là les seules choses pour lesquelles il est ici. Or cela fait déjà partie de la responsabilité de l’hôte que de se montrer aussi hospitalier que possible, de ne pas y manquer d’aucune façon et de lui offrir tout le confort possible. Et en effet, l’hôte assure tout cela. Le fait d’avoir de telles attentes est nocif pour l’invités. Voilà la mentalité à propos de laquelle les invités doivent rester vigilants.

    Certains invités n’ont pas de proches ici, et ils sont donc logés par la Jama’at. Il leur arrive parfois de faire des demandes par rapport au logement qu’il est difficile de satisfaire. Il y a en outre d’autres commodités que l’on ne saurait pas leur offrir, car l’organisation de la Jalsa est si vaste qu’il serait impossible de fournir de telles choses. En général, les gens comprennent la situation.

    Il y a seulement deux jours de cela, une famille est venue me voir. Bien qu’ayant informé l’administration bien à l’avance, leur logement n’a pas pu être arrangé à cause d’un malentendu quelconque. La famille a donc fait d’autres arrangements chez un proche parent, bien que la maison de ce dernier soit assez petit. Ils devront mettre des matelas par terre pour dormir. L’hôte et les invités devront également faire face à des encombrements. Néanmoins, ils sont heureux de pouvoir participer à la Jalsa. Ils m’ont dit ces choses de façon joviale, et seulement lorsque je leur ai posé des questions. Ils ne s’en sont pas plaints, comme c’est le cas pour la majorité des invités. Toutefois, il y en a d’autres qui viennent me rencontrer, et connaissant leur tempérament, il me semble que les logements offerts par la Jama’at seront difficiles pour eux. Mais pourtant ils les acceptent de bon cœur, contrairement à ce que j’avais pensé. À première vue, ils semblent ne pas pouvoir tolérer ces logements, mais en fait ils les acceptent avec plaisir ; et les gens sont majoritairement comme eux.

    Il y a par contre d’autres personnes qui se plaignent beaucoup. S’ils passent ces quelques jours joyeusement, pour l’amour d’Allah, Il le leur rendra de différentes façons.

    Je pense que les sites qui ont été arrangés pour le logement, que ce soit les tentes ou les espaces de logement communal, sont à présent pleins, étant donné le grand nombre de personnes présentes. Il se peut donc qu’il y ait des difficultés à ce niveau, mais les invités devraient endurer cette situation avec bonne humeur.

    En tout cas, comme le Messie Promis (as) l’a dit, les hôtes ont pour devoir d’assurer le confort des invités autant que possible. Qu’Allah offre la meilleure des récompenses aux invités qui supportent ces petites difficultés. Il leur faudra garder tout cela à l’esprit et essayer d’obtenir cette [grâce] d’Allah le Très-haut.

    Pour vivre en paix et en sécurité dans la société, pour créer une atmosphère de paix et de sécurité et pour répandre la paix et la sécurité, quels enseignements le Prophète (sa) a-t-il donné ? Un jour, une personne est allée voir le Saint Prophète (sa) et lui a dit : « Ô Messager d’Allah ! Quelle est la meilleure chose en islam ? » Celui-ci de répondre : « Nourrir les nécessiteux, offrir la salutation de paix à toute personne, que tu la connaisses ou non. » Soubhân Allah ! Voilà le beau principe à utiliser pour établir l’amour, la fraternité, la paix et la sécurité dans la société. Si l’on utilise ce principe, l’on pourra créer une société qui promeut la paix et la sécurité.

    L’agitation dans le monde est due en grande partie à l’appauvrissement croissant des pauvres. Aujourd’hui encore, il y a des dizaines de millions de personnes qui n’ont même pas deux repas par jour. S’ils ont à manger, ils sont sans domicile. On constate cela même ici, dans les pays considérés riches comme le Royaume-Uni, bien qu’ils ne connaissent désormais plus la richesse qu’ils avaient jadis. Ils sont tout de même mieux lotis que beaucoup d’autres. Des milliers d’adultes et d’enfants gisent dans la rue. L’inflation les empêche de trouver soit à manger soit un logement. En islam, par contre, nourrir les affamés est un enseignement de base. Si seulement les musulmans pouvaient comprendre ce principe et si seulement leurs leaders pouvaient honorer les droits de leur peuple, sans se limiter à remplir leurs coffres personnels, satisfaisant les besoins des pauvres et des indigents afin d’enlever l’agitation et les injustices de la société. Cette agitation se répand surtout pour cette raison.

    Ensuite le Prophète (sa) a parlé du Salâm, la salutation de paix. (Je précise que ce que je venais de dire plus haut était simplement un point supplémentaire.) Il faut populariser la salutation de paix dans notre société. Dire le Salâm n’est pas un simple mot articulé par la bouche ; en effet, lorsqu’une personne dit un Salâm émanant du cœur, elle pense aussi à transmettre et à répandre la paix. De telles personnes ont des sentiments positifs les uns pour les autres et ils font des efforts pour éliminer les difficultés des autres et prient pour eux.

    Ainsi donc, durant ces jours, chaque ahmadi doit œuvrer pour répandre le message de paix, populariser la salutation de paix, et établir des sentiments positifs mutuels. Les gens se rencontrent joyeusement et saluent poliment avec le Salâm ceux qui leur apportent des bénéfices quelconques, ou bien ils rencontrent jovialement ceux avec lesquels ils ont une relation. Mais la vraie sécurité et la vraie paix ne sont établies que lorsque les gens qui ont de la rancœur les uns envers les autres éliminent leur inimitié et lorsque la prière pour la paix émane de leur cœur. Durant cette Jalsa, il faudra que ces personnes fassent l’effort d’en finir avec leurs rancunes et de transmettre la paix et la répandre de façon généralisée à travers toute l’atmosphère. Qu’Allah accorde à chacun la possibilité d’agir ainsi. Que l’environnement de la Jalsa en soit un de paix et de sécurité. Que les qualités morales élevées et l’accomplissement des droits d’autrui deviennent un aspect intégral et permanent de notre vie.

    Par rapport aux arrangements de la Jalsa, j’aimerais attirer l’attention sur quelques points de façon générale ; ce sont des points que chacun doit garder à l’esprit. En premier lieu, il faut que vous fassiez l’effort de suivre attentivement et en silence les sessions de la Jalsa. Il ne faudra pas écouter certains discours tout en ignorant d’autres. Je l’avais déjà dit auparavant aussi : il faut vous asseoir et être attentifs à la Jalsa.

    Le Messie Promis (as) avait exprimé son déplaisir eu égard au fait que d’aucuns écoutaient des discours d’orateurs dont l’éloquence leur plaisait, mais en ignoraient d’autres.

    Les orateurs préparent leur discours au prix de grands efforts. Tous les participants à la Jalsa devraient assister au programme en entier et essayer d’en profiter spirituellement et intellectuellement.

    Ensuite, il faut porter une attention particulière au souvenir d’Allah et à la prière, d’autant que ces jours-ci nous passons par le mois de Mouharram. Durant ces jours, surtout le 10 du mois de Mouharram, nous devons nous concentrer sur la prière pour le Prophète (sa). Il faut l’offrir avec le désir qu’Allah continue d’élever le statut et le rang du Saint Prophète (sa), qu’Il continue de donner succès et victoire à son message, qu’Il donne pérennité et grandeur à sa Charia, que nous puissions bénéficier des prières qu’il avait faites pour Son Oummah (sa nation), et qu’Allah sauve cette Oummah de toutes sortes de détériorations. Aujourd’hui que ne font-ils pas, ces musulmans, au nom d’Allah et de Son Messager ? Ils ont donné une mauvaise réputation à l’islam. Qu’Allah leur fasse comprendre et leur accorde la chance d’accepter l’Imam de l’Époque.

    Les prières sont exaucées spécialement les vendredis ; ayez donc cela à l’esprit en priant. Ce fut en ce jour qu’au nom d’Allah et de Son Messager (sa), des soi-disant musulmans avaient infligé des cruautés aux enfants spirituels et physiques du Prophète (sa). À présent, ils infligent ces cruautés à la progéniture spirituelle du Prophète (sa), à savoir la communauté du Messie Promis (as). La situation au Pakistan est très pénible en ce moment. Les adversaires essaient de s’en prendre à la Jama’at de toutes les façons possibles. Ils disent qu’ils le font par amour pour le Messager (sa) et que les ahmadis sont coupables de blasphème envers lui ; alors que notre foi est ancrée dans le fait que le Prophète (sa) est le Sceau de tous les prophètes et qu’il est nécessaire de croire en la loi qu’il a apportée. En réalité, nous sommes ceux qui, répondant à l’appel du Saint Prophète (sa), ont cru en le Messie Promis et Imam Mahdi qui devait venir. L’amour qu’éprouvait le Messie Promis (as) pour le Prophète (sa) était à un tel niveau qu’Allah lui a accordé ce qu’il a mentionné ici :

    « Une fois j’étais si complètement absorbé par la récitation de la prière pour le Prophète (sa) que j’ai continué à envoyer des salutations sur lui pendant une longue période. J’avais la conviction que les voies d’Allah sont extrêmement fines et que l’on ne peut les trouver sans l’intermédiaire qu’est le Prophète (sa). C’est ce qu’Allah déclare ici :


    وَابْتَغُوا إِلَيْهِ الْوَسِيلَةَ

    « Cherchez le moyen de vous approcher de Lui » (Al-Mâ’idah : v. 36)

    Puis, après un certain temps, j’ai observé dans une vision que deux porteurs d’eau sont venus : l’un est entré dans ma maison par un chemin intérieur et l’autre par un chemin extérieur, portant des outres remplies de lumière. » Non pas d’eau mais de lumière. « Ils ont dit : هذا بما صليت على محمد (C’est-à-dire, cette récompense de lumière est à cause de tes prières pour Muhammad). »

    Voilà la condition de son amour pour le Prophète (sa). Et c’est de cette façon qu’Allah l’avait récompensé. Le Messie Promis (as) a dit à maintes reprises que tout ce qu’il a obtenu est venu par l’entremise du Saint Prophète (sa) et par les salutations qu’il avait envoyées sur lui et en étant éperdu en son amour. Comment peut-on le considérer séparé du Prophète (sa) ?

    Quoi qu’il en soit, durant ces jours, tout en vous souvenant d’Allah, il faudra vous concentrer tout spécialement sur les prières pour le Prophète (sa). Qu’Allah répande ces bénédictions au plus vite à travers le monde selon la promesse qu’Il avait faite au Prophète (sa).

    Dans le chapiteau de la Jalsa, les dames en particulier devront s’assurer qu’elles sont en train d’inculquer aux enfants qui ont [atteint l’âge de la compréhension] l’importance de s’asseoir silencieusement durant les sessions de la Jalsa. C’est la formation durant l’enfance qui reste ancrée dans l’esprit. Quant aux dames qui vont s’asseoir dans le chapiteau des enfants, elles devraient essayer de ne pas trop bavarder et se concentrer sur le programme. Parfois, d’aucunes se plaignent du fait que les enfants ne font pas autant de bruit que les femmes qui les utilisent comme prétexte pour converser les unes avec les autres. Il faudra y porter votre attention.

    De même, il y a la question de la sécurité. Chaque participant et participante doit garder un œil sur ce qui se passe autour d’eux. Il s’agit là d’une importante façon d’assurer la sécurité. Aussi, il faut lire les directives imprimées sur vos programmes. Lisez-les attentivement et agissez dessus.

    Qu’Allah permette à tous de bénéficier de la Jalsa de la meilleure façon et nous prémunisse contre tout mal ; et qu’Il nous inonde continuellement des pluies de Sa miséricorde et Ses bénédictions.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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    La Jalsa Salana du Royaume-Uni https://islam-ahmadiyya.org/jalsa-salana-royaume-uni-2-2/ Thu, 11 Aug 2022 12:45:35 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=3279
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  • Sermon du vendredi 05 août 2022, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à Hadiqat-Oul-Mahdi au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Par la grâce d’Allah, cette année la Jalsa Salana du Royaume-Uni se déroule à nouveau à plus grande échelle après 2019. L’année dernière, la Jalsa a eu lieu mais avec un nombre limité [de participants]. Cette année, la Jalsa est organisée uniquement pour la Jama’at du Royaume-Uni et le nombre d’invités de l’étranger est très limité ; cependant, les trois jours, tous les membres de la Jama’at du Royaume-Uni sont autorisés à y participer, si Dieu le veut. Espérons qu’il y aura une bonne participation, Incha Allah. Comme nous le savons tous, en raison de l’épidémie de la Covid-19, la continuité de la Jalsa a dû être interrompue et pour une année nous avons été privés de ses bénédictions. Cette année, l’intensité de l’épidémie a fluctué et même aujourd’hui elle n’a pas complètement disparu, voire dans certains endroits, ici et dans d’autres pays, elle a pris de l’ampleur. Or, les restrictions imposées par l’état sur les rassemblements ont été enlevées. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à toutes les précautions. Tous les participants doivent avoir à l’esprit les mesures de précaution et les respecter. L’une des mesures de précaution est que tous les participants et les bénévoles doivent porter des masques lorsqu’ils sont assis dans le chapiteau, lorsqu’ils sont en train de servir ou même lorsqu’ils marchent à l’extérieur. Cette année, les organisateurs ont décidé d’offrir des médicaments homéopathiques, qu’ils pensent être appropriés pour combattre cette maladie, aux participants, le matin, à leur arrivée, et le soir, au moment de leur départ. Qu’Allah y place la guérison. Accorder la guérison par l’entremise d’un médicament est l’œuvre d’Allah : or, il nous incombe d’entreprendre les efforts nécessaires. À cet égard, je demande à tous les participants de coopérer avec les organisateurs.

    Concernant la Jalsa, généralement une semaine avant la Jalsa Salana, j’attire l’attention des bénévoles qui sacrifient leur temps pour servir les invités du Messie Promis (a.s.). Je n’ai pas pu le faire durant le dernier sermon : c’est pour cette raison que vais en parler aujourd’hui. [Ceci est important] afin de conscientiser les enfants, les adolescents et les nouveaux bénévoles. Au cours des trois dernières années, de nombreux ahmadis sont venus ici du Pakistan : ils n’ont aucune expérience des services rendus lors de la Jalsa étant donné que celle-ci n’a pas été organisée là-bas, au Pakistan, depuis longtemps. Grace à cette conscientisation, ils prendront eux aussi connaissance de leurs devoirs.

    De même, ceci servira de rappel aux anciens bénévoles, comme je l’ai dit. Je m’adresserai brièvement à ce sujet et je ferai aussi certains rappels aux invités. Si nous gardons ces choses à l’esprit, nous profiterons de l’esprit véritable de la Jalsa, si Dieu le veut. Le Messie Promis (a.s.) a déclaré que cette rencontre n’est pas une foire mondaine : nous nous réunissons ici pour écouter les paroles d’Allah et de Son Messager et nous pour nous y conformer. Quand nous appliquons les conseils d’Allah et de Son Messager, nous serons de ceux qui respectent au mieux leurs devoirs envers Allah et envers autrui. Or, comme je l’ai dit, je souhaite de prime abord prodiguer quelques conseils aux travailleurs.

    J’ai évoqué le port du masque et la prise de médicament : suivez ces consignes. Par la grâce d’Allah, nos jeunes, nos enfants, nos aînés, ainsi que nos femmes, sont animés de cette passion de servir les invités du Messie Promis (a.s.) et en ont saisi l’esprit. Ils savent qu’ils doivent servir aux mieux de leurs aptitudes, quelle que soit leur profession ou leur appartenance familiale, qu’ils soient riches ou pauvres : ils viennent tous servir avec cet esprit. Le travail de Jalsa ne se limite pas uniquement à ces trois jours de la rencontre mais commence plusieurs semaines en amont. À travers ses diffusions et ses clips vidéos, la MTA montre comment ces travaux sont effectués. Certes, certains travaux sont accomplis par des entreprises et des compagnies extérieures, mais il y a aussi beaucoup de travaux qui nécessitent de la main-d’œuvre : celle-ci est fournie par des bénévoles qui offrent leur temps et leurs services. Comme je l’ai dit, il y a des gens de toutes les couches de la société parmi ces bénévoles.

    Dans le monde, on tente de trouver des gens qui font du bénévolat. Mais l’histoire de la Jama’at Ahmadiyya présente une situation très opposée : il y a tant de bénévoles que les organisateurs ont du mal à les gérer ! Les organisateurs préparent les tableaux des tâches et ils tentent de fournir des travailleurs à chaque département selon leurs besoins. Mais les travaux d’avant ou d’après la Jalsa attirent parfois plus de monde que prévu en raison de l’appel général. Pas plus tard que dimanche dernier, plus de travailleurs que ne prévoyaient les organisateurs se sont rassemblés à Hadiqatul-Mahdi. J’ai même appris qu’il n’y avait pas assez de repas préparés pour eux, même si les organisateurs auraient dû faire le nécessaire en amont eu égard au nombre de gens présents. Cette tâche incombait aux responsables du département de l’hospitalité. Ces bénévoles ne se réunissaient pour aucun repas : après tout, ils travaillaient depuis le matin ou étaient du moins présents là-bas. À la fin de mon précédent sermon du vendredi, j’ai fait une requête de prière [pour la réussite] de la Jalsa et pour ceux qui vont travailler et tout de suite les gens ont offert leurs services avec passion. Mais en tout cas, les organisateurs doivent prendre des dispositions particulières, surtout le week-end. Le service de l’hospitalité doit en prendre note pour le futur. De même, le service de l’hospitalité doit préparer de la nourriture en abondance durant les jours de la Jalsa. L’estimation n’est pas correcte pour la Jalsa de cette année : certains se demandent si les gens viendront en grand nombre ou pas en raison entre autre de la peur [occasionné par l’épidémie]. D’autres pensent que les gens viendront certainement [en grand nombre] en raison [d’une longue absence]. Lorsqu’il est question des dépenses, en particulier dans le domaine de l’alimentation, nos organisateurs vont généralement la direction opposée. Au lieu de préparer de la nourriture en abondance, ils espèrent que moins de nourriture incitera les gens à venir moins souvent. C’est absolument incorrect. Le département Diafat doit restaurer comme il se doit tout invité qui se présente.

    De même, dans le même contexte de la préparation des repas, étant donné que c’est l’été, le département des repas doit s’assurer que la viande soit placée dans le réfrigérateur immédiatement au fur et à mesure qu’elle est coupée : elle ne doit pas reposer à l’air libre toute la journée et se gâter, puis rendre les gens malades. On doit prendre les précautions nécessaires dans d’autres domaines également. En tout cas, ces volontaires s’étaient présentés pour servir. Qu’ils aient eu un repas ou non, ils sont partis tranquillement. Mais cela a mis en évidence la mauvaise gestion des organisateurs. Je conseille aussi les bénévoles de servir les invités du Messie Promis (a.s.) durant ces trois jours avec le sentiment que nous n’exigeons aucune récompense de la part de nos officiers ou de nos invités pour ces services. Nous ne voulons aucune récompense : nous devons servir ces invités mais pour l’agrément d’Allah et suivre l’exemple de ce compagnon et de sa femme qui avaient fait dormir leurs enfants affamés et qui étaient restés sur leur faim afin de s’acquitter de leur devoir d’hôte. En éteignant leur lampe, ils ont fait croire à leur invité qu’ils partageaient le repas avec lui. Dieu a tellement loué leur acte qu’Il en a informé Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et le lendemain, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a dit à ce compagnon qu’Allah a ri du plan que vous aviez conçu la nuit pour nourrir cet invité. Allah en a été très heureux et en a ri. Allah a évoqué dans le Saint Coran ceux qui consentent à pareils sacrifices de manière désintéressée. Ce sont ces gens qui auront le salut.

    Telle était la manière d’agir des compagnons eu égard à leur devoir d’hôte et service à leurs invités. Chanceuses sont ces personnes qui tentent de servir leurs invités pour mériter l’agrément d’Allah, des invités qui sont venus suite à l’invitation de l’Imam de l’époque, qui sont venus écouter les paroles d’Allah et de Son Messager afin de gagner l’agrément d’Allah. Chanceux sont tous ces bénévoles qui servent les invités qui viennent pour la religion afin de plaire à Allah le Très-Haut. Quand un grand nombre d’individus se réunissent, il y a aussi des personnes de tempéraments différents. Certains sont colériques et parfois ils s’adressent rudement aux bénévoles ou exigent quelque chose durement. Or, les bénévoles, hommes ou femmes, ne doivent pas être durs envers qui que ce soit. Il ne faut pas répondre durement à quelqu’un qui parle durement, mais répondre avec le sourire au visage. Si vous pouvez répondre à son besoin, faites-le, sinon veuillez vous excuser avec courtoisie ou confier cet individu à votre officier supérieur qui résoudra le problème de l’invité. Parfois, ce travail devient très difficile, mais il faut le faire pour obtenir le plaisir de Dieu. Il faut maîtriser ses émotions et sa langue. De même, les bénévoles doivent se parler courtoisement. Les officiers et les responsables doivent parler à leurs assistants dans un langage doux. Si quelqu’un commet une erreur, il faut le conseiller avec amour. Les officiers doivent également être conscients du fait que ces bénévoles sont venus servir les invités du Messie Promis pour l’amour d’Allah. Bien qu’ils n’aient pas été formés pour un domaine particulier, ils sont imbus de l’esprit de service et servent en toute abnégation. Ils doivent donc être respectés. Qu’Allah aider tout le monde à travailler ensemble ; et cet esprit surgira lorsque les officiers et leurs assistants réaliseront qu’ils doivent rendre ce service avec l’esprit de sacrifice.

    Quelle était la norme de sacrifice du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) même après le mauvais comportement d’un invité ? Selon un récit, un invité qui n’était pas musulman a été bien restauré. On lui a offert un lit pour dormir la nuit. Il a souillé son lit la nuit en raison d’une indigestion pour avoir trop mangé, ou pour quelque autre raison ou encore par mesquinerie. Et il est reparti le matin. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) n’a pas condamné cet acte, mais a demandé qu’on apporte de l’eau et a commencé à laver lui-même l’emplacement. Les Compagnons disaient : « En dépit de notre insistance et d’avoir demandé au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) pourquoi il se donnait tant de peine, que nous étions ses serviteurs et de nous laisser cette tâche, il a répondu : « Il était mon invité. Je vais le faire moi-même. » Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a dit : « Quiconque croit en Allah et au Jour dernier respecte son invité. »

    Par conséquent, il incombe à tous nos bénévoles hommes et femmes, travailleurs, officiers ou assistants, de servir, en offrant tout sacrifice, ces invités qui sont venus pour la cause de la religion, qui sont invités du Messie Promis et qui ont répondu à son appel. Il faudra également faire montre d’une grande tolérance à tout instant et les servir gaiement sans montrer de mécontentement sur le visage. Par la grâce d’Allah cet esprit est présent chez tous nos bénévoles : j’espère que tous nos bénévoles travailleront avec cet esprit. Les officiers ont été nommés dans différents départements : ils doivent également toujours se rappeler qu’ils ont l’occasion de servir par la grâce d’Allah. Ils doivent accomplir leurs devoirs en tant que serviteurs et non en tant qu’officiers. Ils doivent faire montre d’une conduite excellente et leurs assistants en feront également de même. Qu’Allah permette à tous d’agir en ce sens.

    Le Messie Promis (a.s.) a prodigué des conseils sur le bon traitement des invités à nombreuses reprises. Il a dit à une occasion : « Écoutez ! De nombreux invités sont venus. Vous connaissez certains d’entre eux et vous ne connaissez pas les autres. Il est donc approprié de les traiter tous avec respect. »

    Tout bénévole, en particulier ceux qui sont en contact direct avec les gens, notamment dans le domaine de l’accueil et de la restauration, doivent avoir à l’esprit ce principe et le suivre à la lettre. Cette année, une grande prudence est de mise en raison de l’épidémie de la Covid. Je pense que le département concerné à tenter de faire en sorte que les gens ne restent pas assis longtemps au cours du repas et qu’ils partent tôt après avoir mangé. Les invités doivent en être conscients et coopérer avec les responsables. On est obligé d’enlever son masque au moment du repas, sinon comme je l’ai dit il faut porter le masque [à tout moment] et parler le moins possible en mangeant. Il faut manger dans le silence et repartir le plus tôt. Il ne faut pas se mettre en difficulté soi-même ni mettre en difficulté les organisateurs.

    J’ai prodigué quelques conseils de base aux bénévoles et j’ai attiré leur attention sur le service des invités. Les invités doivent aussi écouter quelques conseils. Si les invités comprennent ces points et les respectent, points qui ne sont rien d’autre que les enseignements de l’islam, notamment que l’invité ne doit pas être un fardeau pour son hôte, l’on pourra en ce cas maintenir une atmosphère d’amour et d’affection. Les problèmes surviennent quand les invités placent des attentes fausses ou excessives sur l’hôte. Par conséquent, les invités ne doivent pas placer des attentes excessives. Si cela est le cas, les membres de la famille seront à l’aise et les responsables de l’accueil des invités seront également à l’aise ainsi que les invités. Il faut toujours avoir cela à l’esprit. Les invités qui sont accueillis par la Jama’at doivent également être reconnaissants envers ces bénévoles car leurs frères et sœurs ahmadis se sont offerts pour servir les invités malgré leur situation excellente.

    Parfois le repas ne pas du goût des invités, même si tout ahmadi connaît la tradition de la Jama’at selon laquelle les jours de Jalsa, nous cuisinons habituellement des pommes de terre, de la viande et des lentilles. Si les invités n’ont pas reçu de nourriture à leur goût, il faudrait qu’ils la mangent avec joie. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré que l’invité doit manger avec plaisir tout ce qui est servi par l’hôte. Au cours des dernières années, si quelqu’un ne mangeait pas la nourriture de la cuisine communale ou ne voulait pas en consommer, il se rendait au marché, qui est temporairement installé sur le site zone de Jalsa, et y mangeait quelque chose. Cette année-ci, il n’y aura pas marché : donc ceux qui ont des habitudes alimentaires différentes doivent manger de bon cœur ce qui est disponible pour l’amour d’Allah. Mais je demande encore une fois aux responsables de la cuisine de préparer de bons plats. Bien qu’il y ait peu de personnes de ce tempérament, ces quelques individus deviennent parfois une source de problèmes. Faire preuve de bonne conduite n’incombe pas uniquement aux bénévoles mais à tous ceux présent. Le Messie Promis (a.s.) a également demandé aux participants de la Jalsa de faire preuve de bonnes manières et de se respecter mutuellement. Tout participant doit toujours garder à l’esprit qu’il est venu à cette rencontre pour étancher sa soif religieuse, intellectuelle et spirituelle. Pour y parvenir, il doit toujours se souvenir de ce point mentionné par le Messie Promis (a.s.) notamment que cette Jalsa a été organisée uniquement pour le plaisir d’Allah. Il ne faut donc jamais exprimer aucune sorte de frustration ou de ressentiment pour de petites choses. Les bénévoles sont aussi des êtres humain : s’ils ont commis une faute, il faut faire preuve d’indulgence. Ceci est un grand moyen pour rectifier sa conduite. C’est vrai que parfois une action quelconque peut provoquer la colère de l’autre entre les invités et aussi entre les travailleurs : mais la bienséance exige que l’on quitte cet endroit en faisant montre d’indulgence et ne pas attiser la querelle. Parfois, de tels incidents éclatent parmi les jeunes : il ne faut jamais oublier que le but pour lequel nous nous sommes réunis ici est très noble. Le but est d’étancher sa soif spirituelle, d’augmenter sa connaissance religieuse, d’apprendre les moyens pour respecter ses devoirs envers Dieu et envers autrui. Pour atteindre ces buts, tout au moins, il faut sacrifier ses sentiments et demander de l’aide à Allah par le biais de la prière. Quand on sera animé de ces sentiments, quand les langues se consacreront au souvenir de Dieu, quand l’on se tournera vers la repentance et la recherche du pardon divin, même si autrui vous blesse, vous allez faire preuve d’indulgence.

    Durant ces jours, n’oubliez pas que nous avons quitté nos maisons et voyagé jusqu’ici pour mériter l’amour d’Allah. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a enseigné la prière suivante à accomplir durant les voyages : « Ô Allah, nous recherchons la bonté et la Taqwa de Ta part durant ce voyage ! Accorde-nous l’opportunité d’accomplir des actes vertueux qui Te plaisent ! » Quand nous prierons de cette manière, Allah remplira notre séjour ici et notre voyage de bénédictions.

    Tentez donc de remplir ces journées de prières et du souvenir de Dieu. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) nous a appris des prières pour chaque occasion. Certaines personnes ont quitté leurs maisons et sont venues chercher les bénédictions de ce rassemblement. Elles seront également inquiètes pour leurs familles. En pareille situation, l’Envoyé d’Allah (s.a.w) nous a enseigné cette prière : « Ô notre Dieu ! Je cherche refuge en toi contre les difficultés du voyage ; et contre toute scène déplaisante et inquiétante ; et contre les mauvaises conséquences résultant de la richesse et de la famille ; et contre les changements désagréables. » Il s’agit d’une prière complète pour se protéger de tout durant le voyage et aussi pour que les membres de sa famille jouissent de la protection de Dieu.

    Quand chaque homme et chaque femme marchera ici en nourrissant de telles pensées et en récitant de telles prières, toute l’atmosphère sera calme, leurs cœurs seront sereins et Allah les protégera de toute mauvaise scène.

    De nos jours, l’épidémie de la Covid-19 suscite de l’inquiétude : d’où l’importance de consacrer plus d’attention aux prières afin qu’Allah protège les participants ainsi que ceux qui sont assis à la maison. En sus des prières générales, envoyez aussi des bénédictions sur le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ces jours-ci. De même, venez accomplir la Salât quand c’est l’heure, et ne perdez pas de temps à l’extérieur. Par ailleurs, les travailleurs qui ne sont pas en service doivent également essayer de prier en congrégation. De même, tous les participants doivent tenter de s’asseoir dans le chapiteau et d’écouter les discours pendant les programmes de la Jalsa. Les orateurs ont travaillé dur pour préparer leurs discours qui leur profitent intellectuellement et spirituellement. De ce fait, ne vous contentez pas de regarder qui prononce un bon discours et qui est un bon orateur. Tentez de saisir le sujet et à quel point il est utile. Généralement, les discours portent sur des sujets contemporains. Si on les écoute attentivement, on y trouvera des réponses à de nombreuses questions.

    Donc, asseyez-vous et écoutez très attentivement ces discours. Comme je l’ai dit, il n’y a pas de marché cette fois-ci, mais il y a diverses expositions qui se tiennent entre les pauses même si c’est sur une petite échelle : profitez-en. Incha Allah, quand la situation sera rétablie, les expositions seront organisées sur une grande échelle et tout fonctionnera comme à l’accoutumée.

    Le temps est sec : il faudra être vigilant à cet égard. Il n’a pas plu. Par conséquent, j’espère qu’on n’aura pas à faire face à autant de difficultés pour se garer comme l’année dernière, si Dieu le veut. L’année dernière, il y avait beaucoup de difficultés à cause des pluies. Cette année, la gestion est bien meilleure et on a amélioré les pistes, etc. D’importants travaux de drainage des eaux ont été effectués le mois dernier avec l’aide d’experts. L’eau des pluies du mois derniers ont été drainés et il semble que cette méthode se révélera également très bénéfique à l’avenir, si Dieu le veut.

    Cependant, cette année, un temps sec est prévu ces jours-ci. Mais en raison d’un plus grand nombre de voitures sur le parking, les organisateurs seront confrontés à des difficultés. Toutefois, si ceux qui viennent en voiture coopèrent, tout cela sera facilement contrôlé. Ainsi, coopérez avec le système de circulation avec patience et afin qu’il n’y ait pas de problème.

    De même, comme je le dis chaque année, ceux qui utilisent les toilettes et ceux qui utilisent les bains doivent aussi veiller à la propreté et ne pas gaspiller l’eau, surtout cette année. En raison des faibles précipitations, l’Etat demande qu’on en utilise moins. Utilisez l’eau avec précaution. De même, l’herbe sèche s’enflamme facilement ici, alors soyez prudents. Toute négligence peut créer des difficultés et peut nous nuire ou nuire les voisins. Tout le monde doit également être prudent du point de vue de la sécurité. Gardez un œil attentif sur vos alentours. Si vous voyez un sac ou quelque chose de suspect, signalez-le immédiatement aux responsables. L’administration et les personnes chargées du contrôle d’identité doivent demander aux visiteurs d’enlever leurs masques pour vérifier si leur visage est conforme à l’image de la carte. Qu’Allah protège tout le monde de tout mal et qu’Il ne cesse de déverser Ses bénédictions spéciales.

    Durant ces jours, consacrez une attention particulière au souvenir de Dieu et à Son culte. Priez beaucoup pour le progrès de la Jama’at et pour être à l’abri des ennemis. Priez pour les ahmadis emprisonnés pour la cause de Dieu : qu’Allah crée les moyens de leur libération rapide. Continuez à prier spécialement en ce sens lors de la prière du vendredi et durant les jours suivants.

    À la fin, je présente les prières du Messie Promis (a.s.) en faveur des participants à la Jalsa : « Je conclus par cette prière en faveur de tous ceux qui voyagent pour [assister] à cette conférence consacrée à l’amour d’Allah : qu’Allah, le Très-Haut, soit avec lui, qu’Il le récompense abondamment, qu’Il ait pitié de lui, qu’Il enlève ses épreuves et son anxiété, qu’il élimine son angoisse et son chagrin. Qu’Il le libère de toutes les difficultés et qu’Il lui permette d’atteindre ses objectifs chéris, et qu’Il l’élève, le Jour du Jugement, parmi Ses serviteurs ayant mérité Ses bénédictions et Ses faveurs. Qu’Il soit leur Gardien en leur absence jusqu’à la fin de leur voyage. Ô Allah ! Ô Sublime Octroyeur de faveurs, Miséricordieux, Celui qui résout tous les problèmes, exauce toutes ces prières et accorde-nous la victoire sur nos adversaires avec des signes éclatants, car Toi seul possède tout pouvoir. Amine ! »

    Qu’Allah fasse que tout homme et toute femme participant à la conférence puisse mériter les prières du Messie Promis (a.s.). Certains sont venus de pays étrangers avec l’intention de se joindre à la Jalsa mais sont tombés malades ici ; d’autres voulaient se joindre avec un grand engouement mais n’ont pas pu y participer. Qu’Allah les récompense pour leurs intentions et fasse d’eux les héritiers de ces prières.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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    Les bénédictions de la Jalsa Salana https://islam-ahmadiyya.org/benedictions-jalsa-salana-2021/ Thu, 19 Aug 2021 21:06:13 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=2633
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  • Sermon du vendredi 13 août 2021, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Alhamdoulillah, après un laps de temps d’un an – ou deux, plus précisément – la Jalsa Salana du Royaume-Uni avait débuté vendredi dernier : durant les trois jours elle a présenté [au monde] son atmosphère spirituelle avant de prendre fin dimanche dernier.

    On n’avait pas pu organiser la Jalsa en 2020, en raison de l’épidémie du coronavirus. Les organisateurs pensaient qu’étant donné que la situation avait peu changé, la Jalsa ne serait pas tenue cette année-ci : et à cause de ce doute, ils ne s’étaient pas préparés. J’en avais fait mention dans mon précédent sermon. Mais en tout cas, quand on les a informés que la Jalsa aura Incha Allah lieu, ils s’y sont préparés : mais on aurait pu dire qu’ils ne le faisaient pas de tout cœur. Or, si les organisateurs étaient aussi indolents, j’avais eu peur que les bénévoles ne le fussent aussi. Mais j’avais aussi confiance en Allah que tout se déroulerait bien, Incha Allah, et que nous auriont des bénévoles. C’est pour cette raison que j’ai dû, à une occasion, remontrer sévèrement les organisateurs en leur disant : « Si vous allez faire preuve d’un tel désintérêt à la tâche en vous demandant s’il y aura ou non la Jalsa et si vous faites preuve d’un plus grand désespoir encore, je vais choisir de nouveaux organisateurs. » Cette parole de ma part les a secoués et ils ont commencé à travailler, quoique tardivement.

    Les bénévoles, qui travaillent au bas de l’échelle et qui sont la main-d’œuvre principale, étaient impatients. Alors, immédiatement, ces bénévoles sont venus de toutes parts pour servir lors de la Jalsa.

    Il y a eu en effet des files de gens qui se sont présentées pour servir lors de la Jalsa ; mais étant donné que la Jalsa était organisée sur une petite échelle, il était difficile de les sélectionner. En tout cas, les hommes et les femmes ont choisi les bénévoles. Les [membres de la] Lajna ont peut-être pris un cinquième de leur main-d’œuvre [habituelle] et les hommes ont diminué la leur d’un tiers.

    Ceux dont les services ont été refusés étaient déçus car ils n’ont pas eu l’occasion de servir. De prime abord, je m’adresse à tous ces hommes, ces femmes, ces garçons et ces filles ainsi qu’aux enfants, qui eux aussi avaient l’occasion de servir ; et je leur dis qu’Allah est Celui Qui récompense les intentions. Vos intentions de servir les invités du Messie Promis (a.s.) se sont accomplies même si vous n’avez pas eu l’occasion de servir. Allah ne vous privera pas de vos récompenses, en raison de vos intentions. En tout cas, je prie qu’Allah accorde la meilleure des récompenses à toutes ces personnes pour leurs sentiments.

    Comme à l’accoutumée, le vendredi d’après la Jalsa, je remercie les bénévoles qui ont servi dans différents départements. On m’écrit à ce sujet ; et du monde entier on est en train de remercier tous ces bénévoles qui ont servi en différentes capacités et qui ont tenté de s’acquitter au mieux de leurs devoirs. En raison de la pluie, il était difficile de faire sortir des voitures [qui s’étaient embourbées] dans le parking. Les bénévoles [dans le parking] ont aussi oeuvré là-bas. Ils ont extirpé des voitures de la boue pour les garer ailleurs. Les bénévoles des autres départements, dans leurs moments libres, leur venaient aussi prêter main-forte. Certains m’ont informé qu’ils se joignaient à eux. Vu la situation du parking, on a fait des arrangements pour garer les voitures ailleurs. Mais en tout cas, le premier jour et durant une partie de la deuxième journée, il était difficile de faire sortir les voitures de là-bas. Les caméras ont capturé cette difficulté et la MTA l’a montré au monde, aux ahmadis et au non-ahmadis, qui ont fait preuve de leur grande surprise. Les non-ahmadis et les non-musulmans ont déclaré que pareils scènes sont inouïes dans le monde d’aujourd’hui. Officiers supérieurs ou simples travailleurs pataugeaient dans la boue pour faire sortir des voitures embourbées. Ces gens qu’Allah a accordés à la Jama’at du Messie Promis (a.s.), travaillent comme des Jinns.

    Il en est de même des autres départements, comme ceux de l’hygiène, de la restauration, de la cuisine et de la préparation des pains plats. Le travail le plus important avant la Jalsa concernait l’installation des chapiteaux et des voies temporaires et les travaux initiaux. Les bénévoles ont travaillé pendant plusieurs semaines d’affilée. Ils sont maintenant à pied d’œuvre pour tout ramasser ces jours-ci.

    Ainsi, il existe différents départements : le monde entier suivait tout cela à travers la MTA et les diffusions en ligne. Les gens en ont été fort impressionnés. Les invités qui étaient sur place exprimaient leur reconnaissance. La MTA a aussi fait de grands efforts pour préparer différentes émissions. La MTA s’est acquittée de son devoir. Et non seulement a-t-elle montré la Jalsa Salana au monde, mais elle nous a montré, à l’intérieur du chapiteau principal et également au monde entier, [des images de] ceux qui suivaient le déroulement de la Jalsa Salana collectivement dans différents pays. Ainsi donc, la MTA a montré le processus de la Jalsa Salana : du travail initial des bénévoles à ceux qui ont travaillé pendant la Jalsa Salana et aussi les discours prononcés dans la Jalsa Gah et visant à l’éducation et la formation morale des membres. La MTA a accompli un travail qui laisse bouche-bée les ahmadis du monde entier et les autres. Toutes ces personnes expriment aussi leur gratitude [à la MTA] pour leur avoir montré ces scènes.

    [La MTA] nous a fait voir des scènes extraordinaires d’un foyer international. Je remercie tous les travailleurs, hommes et femmes, qui ont besogné sans relâche et se sont acquittés de leurs devoirs lors de la Jalsa dans ces circonstances défavorables, malgré la rigueur du temps et suite à une décision, qui dans un sens et dans leur cas, à été prise à la dernière minute.

    Malgré tout cela, tout le monde a travaillé en toute abnégation, s’acquittant de leur devoir lors de la Jalsa. Je présente aussi mes remerciements de la part de ceux qui ont suivi la Jalsa du monde entier. J’ai reçu de nombreuses lettres de remerciement.

    Je pensais qu’après avoir remercié les travailleurs, je me tournerais de nouveau vers le sujet habituel de mes sermons aujourd’hui. Mais j’ai reçu tant de lettres sur les impressions laissées par la Jalsa et les effets positifs [qu’elle a eu] sur son auditoire, ainsi que les sentiments extraordinaires des ahmadis et des autres que j’ai pensé mentionner ces impressions dans le sermon d’aujourd’hui, comme d’habitude. Il n’est pas possible de toutes les présenter : je vous en donnerai donc quelques échantillons.

    L’arrangement unique de la Jalsa Salana de cette année a ouvert de telles portes de la grâce de Dieu que l’on doit s’incliner devant Lui en signe de gratitude. Allah accorde tant de grâces à la Jama’at malgré toutes ces circonstances. L’absence du serment d’allégeance international est l’un des manquements évoqués en général par la communauté : les gens attendaient impatiemment cet événement. Cependant, dans ces circonstances, il était difficile de prêter le serment d’allégeance [à l’Ahmadiyya].

    Je présente brièvement certains rapports et quelques-unes des impressions. Pour la première fois cette année, les différentes Jama’ats ont rejoint la Jalsa par diffusion en direct : les ahmadis étaient assis chez eux en train d’écouter le discours et on pouvait les voir sur l’écran dans la salle. Cet arrangement a été fait au niveau collectif sur cinq sites au Royaume-Uni et dans certains autres pays, malgré le décalage horaire de plusieurs heures, dont l’Australie, l’Indonésie, le Guatemala et le Bangladesh.

    En plus du Royaume-Uni, des ahmadis ont assisté à la Jalsa Salana par le biais de la diffusion en direct à 37 endroits dans 22 pays. Pour la première fois, les discours prononcés par les femmes lors de leur session ont été diffusés en direct et ceci a été source de grande joie pour les femmes de différents pays. Selon une estimation, environ trente-cinq mille femmes ont également regardé et écouté cette session et les discours prononcés par les femmes. Parmi les pays participants se trouvent les États-Unis, le Canada et le Guatemala. Dans certains de ces pays on suivait collectivement dans deux, trois ou quatre centres différents. Il y a aussi la Guyane, l’Australie, l’Indonésie, le Bangladesh, l’Ile Maurice, Kababir (en Terre Sainte), l’Inde, le Burkina Faso, le Ghana, le Nigeria, la Gambie, la Tanzanie, la France, la Suisse, l’Allemagne, la Suède, la Belgique, la Finlande, les Pays-Bas, etc.

    Isa, un non ahmadi du Niger, est venu écouter mes discours à la Mission House pendant les trois jours de la Jalsa. Il a dit : « Auparavant j’avais entendu dire que la Jama’at Ahmadiyya était anti-islam et que les ahmadis avaient une télévision dans la mosquée, ce qui n’est pas permis. Mais après avoir suivi la Jalsa Salana, il était clair que si tout le monde musulman devenait comme l’Ahmadiyya qui vit dans l’unité et qui est en train de transmettre le message de l’islam, les musulmans deviendraient si forts qu’aucune puissance au monde ne pourrait se soulever contre l’islam. L’unité et la solidarité dans la Jama’at Ahmadiyya que j’ai constatées lors de la Jalsa Salana est une preuve de sa véridicité. »

    Des ahmadis de la Zambie – dont des nouveaux convertis – et des non-ahmadis ont également assisté à la Jalsa Salana : trente-cinq non-ahmadis s’étaient rassemblés (à un centre de l’Ahmadiyya). Un enseignant chrétien a commenté sur le déroulement de la Jalsa Salana en disant : « Je suis très heureux de suivre le déroulement de la Jalsa Salana aujourd’hui. J’ai appris à connaître les enseignements de l’islam. J’ai su à présent que l’islam est la vraie religion et il n’y a aucune religion au monde qui aide à ce point les nécessiteux. J’ai beaucoup appris. »

    Le missionnaire en charge de la Jama’at du Gabon écrit qu’un officier de police non musulman est venu à la mission avec sa femme pour suivre le déroulement de la Jalsa Salana. Auparavant, il n’était pas très intéressé par la Jama’at ; mais lorsqu’il a entendu parler de l’acceptation de l’Ahmadiyya par un Libanais lors de la Jalsa, il a demandé comment il pouvait suivre cette conférence. On lui a dit qu’il pouvait suivre la MTA sur YouTube. Il a immédiatement sorti YouTube sur son portable et a lancé la chaîne française MTA et il a ainsi commencé à suivre la Jalsa Salana. Il a déclaré qu’à présent il tenterait d’en apprendre plus sur la Jama’at Ahmadiyya à travers cette chaîne.

    Après avoir suivi le déroulement de la Jalsa Salana, un Nigérian n’appartenant pas à la Jama’at a déclaré : « Cette Jalsa m’a convaincu que s’il existe une vraie communauté [au sein de l’islam] dans le monde, il s’agit bien de la Jama’at Ahmadiyya. Je la rejoindrai bientôt. »

    Commentant la Jalsa Salana, un non-ahmadi a déclaré : « Sans nul doute, il s’agit d’une Jama’at de véridiques. Il s’agit d’une Jama’at de croyants. En dépit de la pluie diluvienne, les bénévoles travaillaient d’arrache-pied et tentaient de faciliter la vie des invités. » Il déclare aussi qu’il était très impressionné par le discours que j’avais prononcé chez les femmes.

    Le missionnaire en charge de la Jama’at du Japon écrit que M. Mashima Osamo, un ami japonais non-ahmadi, est originaire d’Hiroshima. Il était également présent quand j’étais parti à Hiroshima, au Japon, où il m’avait accueilli. En outre, il était présent pour la Conférence de paix de 2017. Il déclare : « Je suis la Jalsa Salana et j’ai également entendu le sermon du 6 août. Cela m’a rappelé les services rendus au Japon par la Jama’at. Le vendredi 10 août 1945, le deuxième Calife de la communauté a vivement condamné l’attaque atomique contre Hiroshima. Ce fut l’une des premières voix à s’élever en faveur d’Hiroshima. Ensuite le Calife actuel a visité Hiroshima, et son message de paix et de sécurité à cette occasion est très spécial pour moi. En suivant la MTA aujourd’hui à l’occasion de la journée d’Hiroshima, l’un de mes souhaits est que MTA Japon, comme MTA Afrique, soit établi bientôt. En voyant l’atmosphère de Jalsa Salana et tous ces gens réunis dans le monde entier, je comprends le rôle important de la Jama’at Ahmadiyya visant à réunir le monde sur une seule plate-forme pour établir la paix et la sécurité sur Terre. »

    Un enseignant non-ahmadi de Lusaka, en Zambie, déclare : « Aujourd’hui, nous avons appris de votre Calife que dans l’islam, les femmes ont pleinement droit à la liberté d’expression et que l’islam donne aux femmes le droit de choisir le compagnon qu’elles préfèrent dans le mariage. Mais dans certaines sociétés, les mariages forcés sont autorisés et on ne respecte pas les libertés. L’islam est la seule religion qui a mis l’accent sur les droits des femmes. Si l’islam permet à un homme d’avoir plus d’une épouse, l’homme est également invité à faire preuve de justice à l’égard de toutes ses femmes : si l’on ne peut être juste il faudra se contenter d’une seule épouse. C’est un très bel enseignement que présente l’islam ; et l’Ahmadiyya en est le porte-drapeau. »

    Maman Ghali, un non-ahmadi de la région de Tsawa du Niger, déclare : « C’était ma première participation [à la Jalsa] et je suis très impressionné. Si les autres communautés musulmanes suivent cet exemple, certainement les musulmans feront des progrès dans le monde. »

    Oussama, un ingénieur non ahmadi du Niger, déclare : « Le point le plus impressionnant, c’est la représentation de tant de pays : malgré les différences linguistiques et culturelles de ces différents peuples, ils faisaient preuve d’obéissance parfaite et l’organisation était tout aussi parfaite malgré le fait que sévissait une maladie aussi mortelle que le coronavirus. »

    L’Amir Sahib du Niger écrit que Madame Maryam, une invitée non ahmadi, a déclaré : « Après avoir écouté le discours de l’imam de la Jama’at Ahmadiyya aujourd’hui, j’ai une réelle compréhension à la fois des droits des femmes et des responsabilités des femmes. Sinon, ici en Afrique, la vie de la plupart des femmes est des plus déplorables, un fait que l’on ne peut même pas imaginer dans les pays développés. Vos actions sont conformes à vos paroles… » Elle ajoute que «… si les actions des ahmadis sont conformes à leurs paroles, en ce cas je n’ai vu personne de mieux que vous. »

    Ainsi, tout ahmadi devra montrer l’exemple de ces préceptes au sein de son foyer : il ne suffit pas uniquement de prononcer des discours à ce sujet. [Il faut traduire ces préceptes dans la pratique] afin de maintenir l’effet de ce véritable enseignement de l’islam sur le peuple.

    Farid Moussa, un ami non-ahmadi du Niger, a loué lui aussi le discours que j’ai prononcé à l’endroit des dames. Madame Maryam Ilyas, une non-ahmadie, a déclaré : « L’Imam de la Jama’at Ahmadiyya a présenté le véritable enseignement de l’islam sur les droits des femmes et je suis fière d’être une femme. Je souhaite que tout le monde comprenne cela car le monde se transformera en paradis. »

    Nafisa Adamous, une non-ahmadi du Niger, déclare : « Pour la première fois, j’ai entendu le discours de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya et il est devenu clair pour moi que seule la Jama’at Ahmadiyya accorde aujourd’hui dans le monde l’honneur et le respect que le Prophète Muhammad (s.a.w.) a accordés aux femmes. »

    Je le répète que tout homme ahmadi doit réfléchir à ce sujet et avoir un bon comportement à la maison – et il ne faut pas tromper le monde.

    L’Amir Sahib du Niger écrit qu’Alhaj Houssain, un ami non-ahmadi, est un homme d’affaires et est très occupé, mais il a accepté l’invitation pour la Jalsa Salana. Après la Jalsa Salana, il a déclaré : « J’étais venu à votre réunion par formalité croyant qu’il s’agirait d’un événement mondain. Mais quand j’ai commencé à écouter les discours, j’ai formulé l’intention de venir tous les trois jours. C’est l’atmosphère de la Jalsa Salana qui m’a le plus impressionné. En voyant les volontaires travailler, il m’a semblé qu’une passion au cœur leur donnait du courage. Un homme de ce monde ne pourra accomplir pareille œuvre. »

    Le missionnaire en charge de la Jama’at de la Guinée-Conakry déclare : « Les missionnaires locaux de la région de Kanyari disent qu’ils avaient invité le maire de la région et il avait répondu qu’il était malade mais qu’il enverrait son fils. Quand celui-ci est venu, mon discours adressé aux femmes était sur le point de commencer. Il y avait eu beaucoup de coupures d’électricité dans la région. C’est la saison des pluies de nos jours et s’il y a une coupure d’électricité, elle dure des heures. Quand le discours était sur le point de commencer, le courant s’est coupé alors que les invités étaient déjà sur place – et il n’y avait pas de générateur. Le missionnaire a dit : « Nous avons prié qu’Allah montre un miracle pour prouver la vérité de la Jama’at et qu’Il rétablisse l’électricité. Il déclare : « Nous avons prié ardemment. » Je n’étais pas encore venu sur la chaire pour le discours quand l’électricité est retournée ; et il a déclaré : « Allah a entendu la prière des serviteurs impuissants du Messie et a montré le signe pour le Messie Promis et la vérité de l’islam. Ceci a eu un grand impact sur le cœur de notre invité, et, étonnamment, dès la fin du discours, le courant a de nouveau été coupé. » L’invité a en outre déclaré que jamais il n’avait entendu un discours aussi complet ; et que tout ce que les musulmans avaient dit sur la Jama’at était faux.

    Le Mou’allim du Cameroun déclare que Haji Ousman, le chef d’un village près de la ville de Marwa dans le nord du Cameroun, et qui n’est pas un ahmadi, a suivi le déroulement de la Jalsa à travers la MTA Africa et a déclaré : « Nous entendons depuis notre enfance que lorsque l’Imam Mahdi viendra, le monde entier le verra. En voyant le déroulement de la Jalsa Salana d’aujourd’hui, je suis à présent convaincu que cette Jama’at est celle de l’Imam Mahdi que le monde entier regarde en ce moment. Des personnes de nombreux pays ont également rejoint la Jalsa Salana par le biais de la MTA de leurs pays et ont regardé et écouté l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya. Aujourd’hui, j’ai vu les paroles du Prophète de Dieu s’accomplir. »

    L’Amir Sahib du Mali relate ceci à propos des conversions qui ont eu lieu par l’entremise de la Jalsa Salana. Un enseignant de la ville de Kita, Omar Bari, a appelé et a dit : « Bien que je ne sois pas un ahmadi, moi et tous les membres ma famille ont assisté à la Jalsa Salana avec un grand enthousiasme. Quand nous avons entendu les slogans lancés lors de la Jalsa nous les avons tous répétés avec enthousiasme. Incha Allah, nous viendrons bientôt à la mission pour nous joindre à la Jama’at. »

    Le missionnaire en chef du Cameroun déclare que le chef imam du Cameroun, Dwala Farouq, a déclaré qu’il avait écouté les discours de la Jalsa Salana par l’intermédiaire de la MTA Africa. Il dit : « Les gens disent que les ahmadis sont des mécréants et que c’est une organisation terroriste. Or, le verset Khâtam al-Nabiyyîn, écrite en grosses lettres sur le fond de scène, en est la réponse. Maintenant, inchallah, je vais me débarrasser de mes nombreux malentendus grâce à la MTA. »

    L’Amir Sahib de la Tanzanie écrit que Madame Jabo, une non-ahmadie de la région d’Arusha, a déclaré : « C’était la première fois que je suivais la Jalsa Salana. Je n’ai jamais vu un rassemblement aussi paisible de ma vie. Habituellement, les gens font du bruit dans pareils rassemblements et proposent divers programmes pour divertir les gens, mais il n’y avait rien de tel dans cette rencontre. Chaque programme présentait les véritables enseignements de l’islam. Sans aucun doute, l’exemple de l’amour des ahmadis pour leur Calife est unique dans le monde. »

    Puis un chef local de Marwa, au Cameroun, a déclaré après avoir suivi la Jalsa : « C’était un miracle de la Jama’at : que les discours de la Jalsa Salana annuelle soient traduits dans autant de langues et que les gens en profitent. J’ai profité de la rencontre et mes connaissances ont augmenté. Le MTA est une bénédiction. Je vais maintenant installer une connexion par câble, m’asseoir à la maison et utiliser le MTA pour approfondir mes connaissances. »

    Les non-musulmans sont eux aussi touchés par la MTA et ceux qui veulent bénéficier de ce repas religieux en bénéficient ; et c’est là que gît le secret du progrès, si l’on veut progresser spirituellement. Les ahmadis devraient aussi profiter pleinement de la MTA.

    Le missionnaire en charge du Gabon, un nouveau converti a écrit : « En fait, il s’agit d’une Jalsa pour le monde entier, qui nous inclut, nous, ainsi que des gens d’innombrables autres pays. Cela renforce notre foi. Malgré le décalage horaire, des gens du monde entier étaient là pour suivre la Jalsa Salana. Seule l’Ahmadiyya peut présenter cette scène. Les autres musulmans sont incapables de le faire. »

    Ali, un nouvel ahmadi de la ville de Lusangazi dans la province orientale de la Zambie, est le chef de sa région. Il déclare : « Nous étions chrétiens avant d’embrasser l’Ahmadiyya. La communauté Ahmadiyya a été implantée officiellement en février 2021. Par la suite, de nombreux oulémas non-ahmadis sont venus dans notre région et ont tenté d’instiller dans nos cœurs toutes sortes de soupçons contre l’Ahmadiyya. »

    Tant qu’ils étaient chrétiens, personne ne se souciait d’eux ! Quand ils sont devenus ahmadis, des oulémas non-ahmadis sont venus « corriger » leur religion.

    Il déclare : « Nous avons eu la possibilité de suivre la Jalsa Salana en direct du Royaume-Uni. Pour la première fois de notre vie, nous avons assisté à une réunion organisée où, malgré l’épidémie, un si grand nombre de personnes était présent ; et des représentants de gouvernements de différents pays ont envoyé leurs messages vidéo. Par la grâce du Dieu Tout-Puissant, après avoir suivi la Jalsa Salana annuelle, tous nos doutes et soupçons ont été dissipés et [nous avons compris] que l’Ahmadiyya n’est pas le nom d’un petit groupe mais d’une communauté internationale. La manière dont le Calife de l’époque présentait les enseignements islamiques sur les droits des femmes et des autres nous a surpris et nous avons su que les femmes ont aussi des droits ; sinon, nous n’accordions aucun droit à nos femmes. Incha Allah, nous allons informer nos amis à propos de ce que nous avons vu et entendu ici, afin de renforcer leur foi et qu’ils tentent de mettre ces préceptes en pratique. »

    Rusli bin Mopasoli, un nouveau converti de la Malaisie, déclare : « Je suis très reconnaissant envers Dieu pour avoir pu assister à la Jalsa Salana du Royaume-Uni et d’avoir pu rejoindre la Jama’at Ahmadiyya et reconnaître l’Imam de l’époque. Je n’étais pas au Royaume-Uni, mais j’ai quand même eu l’occasion de voir le Calife et d’écouter ses discours. Si je n’avais pas rejoint l’Ahmadiyya, j’aurais été privé de ces bénédictions. Maintenant, je promets que je serai toujours loyal et obéissant au Califat. »

    Priscilla Marilyn, une Brésilienne, avait fait la bai’ah quelques mois de cela. Elle déclare : « J’ai eu la chance de voir la Jalsa Salana pour la première fois et j’ai beaucoup appris malgré ma méconnaissance de la langue. Je remercie Dieu de m’avoir permis d’accepter l’Ahmadiyya. »

    Le missionnaire en charge de la Guinée-Bissau écrit : « Quatre femmes nouvellement converties de Cassini, une zone reculée de la Jama’at de Guinée-Bissau, ont marché huit kilomètres pour se rendre à Misra, leur Jama’at la plus proche, pour entendre les discours de la Jalsa Salana du Royaume-Uni. Quand elles ont entendu mon discours, elles ont dit : « Par la grâce d’Allah nous avions accepté l’Ahmadiyya, mais aujourd’hui après avoir écouté le discours du Calife, nous avons compris à quel point nous étions loin de la grande bénédiction. Aujourd’hui, notre foi en l’Ahmadiyya est à cent pour cent complète et aujourd’hui nous avons promis que nous viendrons toujours écouter le sermon du Calife de l’époque. » C’est ainsi qu’Allah Tout-Puissant crée des changements.

    Des ahmadis de la Guyane ont également assisté à la Jalsa Salana à travers la diffusion en direct. M. Muzaffar, un nouveau converti, relate : « J’ai assisté à ma première Jalsa Salana et l’expérience a été merveilleuse pour moi, surtout quand je me suis assis avec mes frères ahmadis pour suivre la Jalsa Salana et regarder le Calife et écouter son discours. Je n’ai jamais entendu une femme musulmane réciter le Saint Coran aussi bien auparavant. » Il a également fait l’éloge de la récitation. Il ajoute : « Les membres de notre Jama’at se sont réunis en un seul endroit de différentes villes et villages pour écouter la Jalsa Salana. Ce sont toutes les bénédictions du Califat et de l’Ahmadiyya qu’Allah (swt) a accordées à cette Jama’at. C’était formidable de voir toute la Jama’at du monde entier inclus virtuellement dans la Jalsa Salana. J’ai vu de nombreux pays à propos desquels j’ignorais que l’Ahmadiyya y était déjà implantée. J’ai également vu comment les membres de la Jama’at travaillaient ensemble pour la Jalsa Salana. Au Royaume-Uni, un banquier qui a pris congé s’est porté volontaire pour servir lors de la Jalsa et dormait dans sa voiture. Tout cela prouve que les gens de la Jama’at sont emplis de sincérité et font des sacrifices. J’ai aussi découvert l’importance des droits des uns et des autres grâce à ces discours. » C’est ainsi qu’il a exprimé ses sentiments.

    Safwan Naik, un nouveau converti de l’ile Maurice, a eu sa première expérience de la Jalsa Salana à travers la diffusion en direct.

    Il déclare : « Sans nul doute, une telle participation m’a rapproché du Califat. Chaque mot du Calife me pénétrait le cœur. Je suis très heureux de la décision de rejoindre la Jama’at. J’apprends beaucoup sur le Messie Promis (a.s.) grâce aux émissions de la MTA. »

    Ashraf Zia, de l’Autriche, a déclaré que Madame Donatella avait prêté le serment d’allégeance plus tôt cette année. Elle déclare : « Tout ce que le Calife de l’époque disait était émouvant. Mes larmes n’arrêtaient pas de couler pendant ses discours. L’islam accorde la vie et c’est la voie de la vérité. Ma vie change petit à petit. Je suis très reconnaissante à Allah de m’avoir permis d’accepter l’Ahmadiyya. » Il s’agit d’une Autrichienne.

    Il y a aussi eu plusieurs conversions à l’Ahmadiyya [par des gens] après qu’ils aient assisté à la Jalsa Salana. Hassan, un ami non-ahmadi de Côte d’Ivoire, déclare : « J’ai eu l’occasion de suivre le programme de la Jalsa Salana durant les trois jours. Ceci a accru ma foi au centuple. Le mensonge ne dure pas longtemps et meurt de lui-même alors que la vérité demeure pour toujours. Le progrès quotidien de l’Ahmadiyya selon ce principe est en soi une preuve de son authenticité. Après la fin de la Jalsa Salana, certains d’entre nous parlaient dans un restaurant, lorsqu’un étranger nous a entendus et a dit que s’il y a une communauté aujourd’hui qui suit les vrais enseignements de l’islam, c’est la communauté Ahmadiyya. L’étranger est parti en disant cela mais il a confirmé nos paroles selon lesquelles l’Ahmadiyya pratique le véritable islam non seulement verbalement mais aussi dans la pratique. » Par la suite Hassan a rencontré notre Mou’allim et il a dit qu’il souhaitait faire la Bai’ah et entrer dans l’Ahmadiyya et qu’il ne veut pas se priver de cette vérité pendant encore longtemps.

    Un missionnaire en charge du Congo-Brazzaville a déclaré que la Jama’at de Gamboma a pu diffuser toute la programmation en direct de la Jalsa Salana à la télévision et à la radio pendant trois jours. Il n’y a qu’une seule chaîne de télévision dans la région et nos discours de la Jalsa y ont été diffusés. On estime que 4 000 personnes ont regardé et écouté la Jalsa. Trente Jama’ats dans les villages autour de Gamboma ont également assisté à la Jalsa Salana via la radio. Il n’y a pas d’électricité dans ces zones donc les gens écoutent la radio. »

    Tous mes discours ont été traduits en lingala, la langue locale. Il déclare : « Alhamdoulillah le programme était très réussi : tout le monde, ahmadi et non-ahmadi en ont fait mention. L’atmosphère de la Jalsa Salana était omniprésente pendant les trois jours et les repas étaient organisés de la même manière que lors de la Jalsa Salana. Au cours de la Jalsa Salana, par la grâce d’Allah, douze personnes ont pu rejoindre la Jama’at Ahmadiyya. »

    Le missionnaire de la Guinée-Bissau écrit : « Par la grâce de Dieu, la plupart des nouveaux convertis, après avoir accepté l’Ahmadiyya, prêchent maintenant son message dans leur propre région et parmi leurs proches. À l’occasion de la Jalsa Salana du Royaume-Uni, lorsqu’on a encouragé les membres à regarder les émissions de la Jalsa Salana, tous les nouveaux convertis ont invité leurs proches, parents et amis, pour écouter mes discours. Il relate que des gens ont parcouru 30 kilomètres et d’autres 18 kilomètres, à vélo ou à pied. La plupart des gens ne sont venus que pour entendre le discours du premier jour, mais quand ils ont entendu mon discours du premier jour, leur intention a changé et ils ont décidé de rester les trois jours ; et après avoir entendu le discours de clôture le troisième jour, ils ont dit : « Votre Calife a conquis nos cœurs et l’islam qu’il a présenté est l’islam véritable. » A cette occasion, 127 hommes et femmes ont accepté l’Ahmadiyya. » Il y a eu des Bai’ats collectifs également.

    Ibrahim, un Mou’allim du Congo relate : « Un ami chrétien, Mok Nga Chibi, a été invité à la Jalsa Salana avec sa femme. Après avoir suivi la Jalsa Salana, il a dit à sa femme : « Je ne pense pas que nous puissions trouver de tels enseignements et conseils nulle part ailleurs. Nous avons perdu une longue partie de notre vie dans le christianisme. Ce que nous avons appris ici en trois jours ne peut pas être appris en une vie dans le christianisme. Notre bonheur réside maintenant dans le fait de nous joindre à cette Jama’at. » Ainsi, le couple et leurs enfants ont prêté le serment d’allégeance et ont rejoint la Jama’at.

    Le missionnaire en charge de la Guinée-Bissau écrit : « M. Kumbajao, un ami non-ahmadi de la région de Bafta en Guinée-Bissau, a suivi les discours des trois jours de la Jalsa Salana du Royaume-Uni et a écouté mes discours ; il a déclaré : « L’islam a besoin d’un leader en ce moment, et celui-ci est présent au sein de la Jama’at Ahmadiyya sous la forme d’un Calife ; et tout le monde islamique peut se rassembler [autour de lui]. » Ainsi, dès que la Jalsa Salana fut terminée, il prêta le serment d’allégeance et rejoignit l’Ahmadiyya. »

    Angoutani, un chrétien, du Congo-Brazaville, déclare : « Je ne me suis jamais intéressé à aucune religion, parce qu’en regardant le christianisme, il semble que les gens religieux ne sont pas sincères. Mon frère avait déjà rejoint la Jama’at et il m’a invité à le faire moi aussi. Je suis venu suite à son invitation. Autant je suivais la Jalsa, autant je ressentais des changements en moi. Je devenais de plus en plus intéressé par la religion. En écoutant le discours du Calife pour la première fois, mon cœur a témoigné que la religion était une réalité. La vraie religion a le pouvoir de faire tourner les cœurs. Pour la première fois de ma vie, j’accepte l’islam comme religion. »

    Un ami non-ahmadi du Niger a écouté la Jalsa Salana et a pu prêter serment d’allégeance. Il déclare : « J’ai été très impressionné par le programme de la Jalsa Salana et j’ai trouvé la vérité que je cherchais. Maintenant, je veux faire la Bai’at. »

    Muzaffar Iqbal du Sénégal relate : « Les discours du Calife lors de la Jalsa Salana ont été diffusés en direct sur quatre radios et une télévision dans la région d’M’bour. Après avoir écouté ces discours, un présentateur de la radio a accepté Ahmadiyya. Cet animateur est très éduqué et populaire parmi les gens. Il a déclaré : « J’avais entendu beaucoup de choses à propos de la Jama’at. Aujourd’hui, après avoir écouté l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya, j’ai compris la vérité et j’entre dans la Jama’at Ahmadiyya. » Il a prêté le serment d’allégeance avec sa famille le même jour.

    Un imam local du Cameroun déclare : « Le point culminant de la Jalsa Salana sont les discours de l’Imam de la Jama’at : tous ses propos sont basés sur le Coran et les hadiths. Cela a beaucoup touché mon cœur. Sans nul doute, cette Jama’at et le Calife sont de la part de Dieu. Mon cœur est satisfait. » Lui et ses amis ont prêté le serment allégeance et ont rejoint la Jama’at.

    Il existe parmi les Oulémas des gens qui font montre de justice et par la grâce d’Allah ils acceptent la vérité. Des non-ahmadis du Mali avaient suivi la Jalsa Salana. Avant la Jalsa Salana, la Jama’at diffusait des annonces sur ses radios concernant la Jalsa Salana quotidiennement. On invitait tout le monde à venir à la mission pour suivre la Jalsa Salana. Par conséquent, pendant les jours de la Jalsa Salana, en plus des ahmadis, des non-ahmadis sont également venus regarder la retransmission de la Jalsa Salana. Le dernier jour de la Jalsa Salana, quatre personnes ont prêté le serment allégeance et sont entrées dans l’Ahmadiyya. Ces personnes sont éduquées et elles ont dit que nous écoutions la radio dans la ville de Kai depuis longtemps et que nous étions intéressés par l’Ahmadiyya. Lorsque nous avons entendu parler de la Jalsa Salana à la radio, nous étions curieux de voir leur réunion. Après avoir regardé suivi la Jalsa Salana, nous avons compris que le bien-être et le développement de l’islam n’est lié qu’à l’Ahmadiyya. L’islam que l’Ahmadiyya présente au monde est le vrai islam ; et la chose la plus importante est que les musulmans ont besoin d’un Calife qui peut les guider. Et à l’heure actuelle, le Califat existe dans l’islam à travers le Califat Ahmadiyya. Il a également dit que maintenant nous sommes des fervents ahmadis et nous allons contribuer mensuellement dans les fonds de la Jama’at pour servir la foi comme cela incombe à tout ahmadi. »

    L’Amir Sahib du Mali écrit que des non-ahmadis sont venus regarder la retransmission de la Jalsa Salana à la Mission House dans la région de Kai. Le troisième jour de la Jalsa Salana, un documentaire très inspirant sur les précédentes sessions du serment d’allégeance a été diffusé : un non-ahmadi présent, qui était intellectuel, a demandé quelles étaient les conditions d’allégeance. Pendant la pause, le Mou’allim a traduit les termes d’allégeance dans la langue locale. Cet invité non-ahmadi a déclaré que c’était le résumé de l’islam et qu’il contient les meilleurs conseils sur la façon de mener une vie sociale. Il est très important et nécessaire que tout le monde le suive. Ainsi, après la Jalsa Salana, il a prêté serment d’allégeance.

    Au Ghana, les gens ont aussi participé à la diffusion en direct. La Jalsa Salana s’est tenue dans l’enceinte verte de Bustan-e-Ahmad à Accra. L’ambiance était très positive : il y régnait une grande ferveur. A deux endroits, hommes et les femmes suivaient la Jalsa en direct sur deux grands écrans vidéo. Au cours des trois jours, plus de 2500 hommes et femmes y ont assisté. Des dispositions importantes ont été prises à la mosquée du centre de Kumasi. Plus de 2000 personnes ont participé durant les trois jours. Des dispositions ont été prises par ailleurs pour suivre les discours de la Jalsa Salana dans douze mosquées de l’Upper West à Wah, en quatorze endroits, ainsi que dans le reste des régions. Dans la ville de Wah on l’avait organisé en douze endroits et quatorze endroits dans le reste de la région. Plus de 2000 personnes ont suivi la Jalsa collectivement.

    Outre la MTA Africa et la MTA Ghana, les déroulements de la Jalsa Salana ont pu être visionnés sur trois autres chaînes de télévision ghanéennes. M. Ali Al-Kahlani Akram du Yémen déclare : « Aujourd’hui le Calife de l’époque a insufflé une nouvelle vie dans nos cœurs et nos âmes à travers cette réunion et ces discours. Nos larmes qui s’étaient séchées dans nos yeux sont maintenant revenues et nos cœurs se sont adoucis après s’être endurcis. Si toute la société écoute le discours du Calife prononcé chez les dames et s’y conforme régulièrement, tous les problèmes de la société seront réglés à cent pour cent. De même, le dernier discours du Calife a mis en exergue toute la Jalsa. Il n’y a aucun précédent dans le monde pour tout ce système. Tous les visages étaient souriants. C’est la grâce de Dieu qui a créé cette Jama’at. »

    Yamar Ali du Yémen déclare : « Les trois jours de la Jalsa Salana étaient pour nous l’Aïd au cours duquel nous avons vu les faveurs de Dieu le Tout-Puissant descendre et Ses promesses faites au Messie Promis s’accomplir. Grâce à la Jalsa Salana, notre foi dans le califat Ahmadiyya a augmenté de jour en jour parce que nous avons vu comment Allah soutient le Califat Ahmadiyya. Sans le Califat, il n’y a que les ténèbres. Bien que nous n’étions pas physiquement présents à la Jalsa Salana, nos cœurs étaient avec vous et nous ressentions la pure atmosphère spirituelle de la Jalsa Salana comme si nous y étions. Nous ne pouvons décrire nos émotions quand nous vous avons vu et avons entendu vos conseils. Cela a eu un profond effet sur mon cœur. J’ai beaucoup profité des discours parce que j’ai pris conscience de mes responsabilités et j’ai réalisé de nombreuses erreurs que j’ignorais. La vue d’ahmadis se réunissant dans différents pays pour se joindre à la Jalsa Salana a profondément ému mon cœur et j’ai prié qu’Allah le Tout-Puissant nous accorde à nous aussi une place au Yémen où nous puissions nous réunir et nous joindre à la Jalsa Salana. »

    Hamid de la Jordanie déclare : « Chaque année, des ahmadis du monde entier assistent à la Jalsa Salana et servent de témoins de la véridicité de la prophétie du Messie Promis (a.s.). La Jalsa de cette année était particulière, car les ahmadis du monde entier y ont participé en grand nombre via Internet et la MTA. Qu’Allah aide la Jama’at car il s’agit d’une vraie Jama’at. Je compare la présence du Calife à la Jalsa Salana de cette année à une vision spirituelle ou à un paradis dans le monde, dont nous avons mangé les fruits pendant ces trois jours. C’était comme une tente céleste qui a été dressée dans le royaume spirituel pour prêcher le véritable islam. »

    de la Syrie déclare : « Les musulmans ahmadis lors de la Jalsa Salana étaient unis sous la bannière de la Jama’at sous la direction du Calife de l’époque malgré les différences de couleur, de race et de culture. La parole de Dieu que « même si vous dépensez les trésors de toute la terre, vous ne pourrez pas unir leurs cœurs, mais c’est Allah qui a uni leurs cœurs » nous vient à l’esprit. » Il s’agit en effet d’un verset du Saint Coran. « C’est là une grande grâce que Dieu nous a accordée. Les émotions étaient visibles sur les visages des participants de la Jalsa. On peut dire qu’il y avait un fort sentiment de contentement et de sécurité au sein de la Jalsa Salana. Il semblait que nous tous les ahmadis étions dans une oasis spirituelle au milieu du désert, devant notre chef spirituel, dans laquelle il n’y a que sérénité et paix. J’ai ressenti que j’ai en moi de grandes faiblesses et que je dois faire de grands efforts pour apporter en moi des changements purs et atteindre les niveaux élevés de la Taqwa. La foi doit primer sur le monde. Pour améliorer la vie de famille, les femmes doivent être traitées avec amour et gentillesse. »

    Abdul Rahman d’Allemagne est un Libanais. Il déclare : « J’ai suivi les déroulements de la Jalsa durant les trois jours avec les frères ahmadis dans la mosquée de Berlin. Nous avons ressenti l’ambiance spirituelle de la Jalsa et nous avons beaucoup profité de la Jalsa. La spiritualité qui nous manquait est revenue. »

    Omar est de la Cisjordanie. Il déclare : « Je souhaite que la Jalsa ait lieu tous les jours afin que nous devenions comme des prophètes et des saints. C’était un sentiment unique. Je me suis assis avec tous les frères et j’ai écouté la Jalsa Salana. Il y avait une atmosphère d’amour et de fraternité. »

    Rizwan Shahid écrit de la Côte d’Ivoire : « M. André, président de la Jama’at de Ma, a déclaré : « Le spectacle le plus impressionnant lors de la Jalsa Salana était que le monde de l’Ahmadiyya était uni sous la bannière du Califat et de l’obéissance au Califat. Quelque part, il fait jour et quelque part il est minuit. Tous écoutent le discours du Calife de l’époque et rafraîchissent leur foi. » »

    Ilyas Kurbatov, président national du Kirghizistan, a déclaré : « Les discours prononcés lors la Jalsa m’avaient profondément ému : je ne pouvais pas me contrôler et j’avais des larmes aux yeux. J’ai suivi la Jalsa Salana sur YouTube et j’ai été ravi quand j’ai vu les commentaires de mes frères et sœurs sur YouTube qui se félicitaient et s’envoyaient des salutations. Tous mes frères et sœurs appartiennent à différentes nations, il y avait des Russes, des Ukrainiens, des Arméniens, des Tatars, des Kazakhs et des Kirghizes. Cette scène était très émouvante. »

    Souleiman, un ahmadi du Niger, déclare : « C’était un honneur pour moi d’entendre le sermon du Calife en direct dans sa langue maternelle, le haoussa. L’addition de la langue haoussa sur MTA 5 a embelli pour nous la Jalsa : la Jalsa Salana et l’Aïd se sont réunis ! Ecouter le Calife de l’époque en langue haoussa est un luxe que seul un Haoussa peut comprendre. » C’était la première fois que les discours étaient traduits dans la langue haoussa directement.

    Suitono, l’ami d’un ahmadi indonésien, déclare : « Après avoir assisté à la Jalsa Salana et écouté les discours du Calife, un nouvel esprit d’amour pour le Califat est né dans notre famille. Nous avons vu le plus grand exemple de fraternité humaine que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. Le Califat s’avère être la personnification de l’amour et de la paix entre les êtres humains au-delà de l’origine ethnique et de la couleur. »

    Atif Zahid de l’Australie déclare que la diffusion en direct du discours inaugural a commencé à 00h55. Malgré cela, les gens collectivement ont écouté le discours en paix. Un frère était venu avec son fils en bas âge : après le sermon qui s’est terminé à 22h30 il a dit à son fils qu’il valait mieux rentrer chez eux. Son fils a répondu : « Non ! Je vais m’asseoir ici et écouter les discours. » Il est resté assis toute la nuit. Le discours de clôture de la Jalsa Salana devait commencer tard le dimanche soir et que le lendemain était un jour ouvrable donc il y avait une inquiétude que les gens ne viendraient pas à la mosquée ; mais par la grâce d’Allah le Tout-Puissant, un grand nombre d’ahmadis sont venus écouter le discours de clôture. En fait, ils étaient plus nombreux que les participants à la session d’ouverture. »

    Ibrahim, originaire de Guinée-Bissau, étudie au Brésil. Il déclare : « L’une des choses qui a particulièrement attiré mon attention était le système du califat. Sous son égide des personnes de différents pays se sont réunies pour écouter les discours et des déroulements en même temps. C’est la preuve que la Jama’at Ahmadiyya est le véritable représentant de l’islam et si l’Imam Mahdi n’était pas venu, nous n’aurions pas eu cette unité. Je suis reconnaissant que cette Jalsa ait accru mes connaissances et je remercie Dieu d’être membre de cette Jama’at. »

    Madame Atakhanov Liara du Kirghizistan déclare : « Il était intéressant de suivre les discours des orateurs. En écoutant les discours du Calife, l’on s’enfonce dans un monde où l’islam est en train de renaître. Nous avons écouté tous les discours du Calife en famille, en particulier le discours dans lequel il s’est appesanti sur les droits des femmes dans l’islam. En écoutant ce discours, nous devrions remercier Allah pour nous avoir protégés, nous les femmes. Ces discours m’ont profondément émue. »

    Byron du Guatemala relate : « Le jour de la Jalsa Salana est un jour spécial et pas moins d’un miracle, car peu de temps avant la Jalsa Salana, plusieurs membres de la Jama’at guatémaltèque sont tombés malades du coronavirus et certains étaient dans un état critique. Aujourd’hui, tous les ahmadis du Guatemala sont assis ici et écoutent la Jalsa Salana ensemble et aucun membre n’est malade. Quand j’étais chrétien, j’avais une idée étrange des miracles. En rejoignant l’Ahmadiyya Jama’at, j’ai compris la réalité des miracles. Le vrai miracle est de créer un changement pur chez l’homme. Un an de cela, je venais seul à la mosquée, il semblait impossible que ma famille vienne à la mosquée et se convertisse à l’islam. Aujourd’hui, j’ai emmené ma femme et mes enfants, ma mère ainsi qu’un beau-frère et sa famille. Je suis assis et je regarde cette réunion ; et je la considère définitivement comme un miracle. » Il s’agit d’un ahmadi sincère et de revenu modeste, mais il a une grande passion pour la prédication. Il prêche le message de l’Ahmadiyya là où il se rend et invite ses amis à visiter la mosquée à ses frais.

    Ramiro Martinez du Guatemala déclare : « Aujourd’hui a été un jour très spécial pour moi. Après avoir regardé la vidéo de la Jalsa Salana au Royaume-Uni et ailleurs via MTA, je suis convaincu que ce système universel est bien un système divin. Le Calife est certainement nommé par Dieu, qui nous enseigne quelle image des musulmans présenter dans la société. J’en suis ravi et dorénavant j’écouterai toujours les sermons du Calife. »

    Cet homme a enseigné la Bible pendant 35 ans, et il était membre de différentes branches du christianism :, en raison de divergences il passait d’une branche à l’autre. Il a accepté l’islam Ahmadiyya après avoir effectué des recherches. Il habite à 20 km de la mosquée, et depuis qu’il a accepté l’Ahmadiyya il a participé à toutes les prières du vendredi à l’exception d’une seule en raison d’une panne de voiture. Il participe régulièrement à la prière du vendredi et fait habituellement les cinq prières quotidiennes chez lui.

    Evelyn Gonzales a écrit du Guatemala : « En participant en direct à la Jalsa Salana du Royaume-Uni, je me suis rendue compte que la communauté Ahmadiyya possède une organisation, tout le monde apparaissait lié telles les perles d’un collier. Je remercie Allah l’Exalté de m’avoir permise de faire partie de cette organisation. C’est dommage qu’une grande partie des habitants de ce monde soit privée des paroles du Calife. C’est pour cette raison que le monde est en proie aux difficultés et qu’il y a tant de guerres. En acceptant l’Ahmadiyya j’ai appris que tout est possible par la force des supplications, et nombre de nos soucis peuvent être réglés. Mon foyer, qui était sur le point d’être détruit, a été sauvé grâce aux supplications du Calife. Je n’ai pas les mots pour le remercier. »

    Elle ajoute : « Comme c’est la première fois que je participe je peux dire que cette année est une année de réussite et de succès pour moi. Je ne me sens pas encore complète, mais j’ai débuté un nouveau voyage spirituel. Je participerai dorénavant chaque année à la Jalsa Salana. »

    Issa Baba, un ahmadi du Nigéria, a relaté : « Lors du sermon j’ai appris comment l’Imam Mahdi (a.s.) donnait préséance au confort de ses invités sur son propre confort. Le Calife avait relaté des récits du Messie Promis (a.s.) comme celle où il avait mis son propre lit à disposition des invités, et avait lui-même passé la nuit dans l’inconfort. J’ai été témoin de cela lors de la Jalsa Salana où régnait une atmosphère de fraternité. Les khouddam aidaient à sortir les voitures qui étaient embourbées sans se soucier d’eux-mêmes. C’est peut-être en raison de l’absence d’une telle fraternité que les musulmans sont aujourd’hui en proie à l’humiliation dans le monde entier, et c’est le Calife du Messie qui nous a enseigné cette solution. »

    Samad Ghori écrit depuis l’Albanie : « Le Dr Biar a partagé ceci : « En plus des discours du Calife, j’ai également suivi différentes émissions de la Jalsa Salana du Royaume-Uni. En cette époque, la Jalsa Salana est cruciale pour que les ahmadis puissent obtenir des conseils précieux. Les discours du Calife comportaient des paroles simples mais ont délivré un message très important au regard de l’époque actuelle, où toutes les lois morales ont été réduites à néant, ou sont en voie de l’être. Ces gens prétendent défendre les droits de l’homme et de sauver le monde, alors qu’ils oublient que ces lois ont été établies par le Saint Prophète (sa) il y a quinze siècles de cela, dont la Jama’at Ahmadiyya est la personnification. Parmi les scènes que j’ai vues durant cette Jalsa Salana celles qui m’ont le plus marqué sont les services rendus en Afrique par la Communauté et [l’ONG] Humanity First. Les yeux de ces enfants qui brillaient ont permis de mettre en évidence que les mensonges et la propagande des leaders de ce monde n’ont aucune valeur à leurs yeux, leurs yeux ne dégageaient que l’envie de vivre, et l’eau est la vie, qu’ils goûtaient pour la première fois en prenant du plaisir. »

    A l’occasion de la Jalsa Salana, en plus du Royaume-Uni, nous avons reçu 109 messages de dignitaires provenant de 9 pays. Ces messages étaient sous formes audio, vidéo et écrite. Parmi les pays d’où provenaient ces messages, en dehors du Royaume-Uni, il y a les États-Unis, la Sierra Leone, la Gambie, le Sénégal, le Kenya, l’Espagne, les Pays-Bas, et l’Allemagne. Nous avons reçu des messages du Premier Ministre du Royaume-Uni et du Premier Ministre canadien, des leaders du parti Travailliste du Royaume-Uni et du parti des Libéraux-Démocrates, ainsi que de nombreuses autres personnalités politiques, et aussi de 8 ministres, 11 ministres-fantômes de l’opposition, 4 ex-Secrétaires d’État de Londres, des commissaires de police, 6 personnalités religieuses nationales, et de 13 maires. Et nous avons reçu d’autres messages de personnalités de différentes sphères.

    Selon le rapport de la MTA Afrique, comme les années précédentes, les déroulements de la Jalsa ont été diffusés dans toute l’Afrique : nous avons entendu les impressions des gens à ce propos. Par la grâce d’Allah, mis à part MTA Afrique, la Jalsa Salana a également été diffusée sur différentes chaînes de télévision locales. Mes discours ont été diffusés en direct sur quatorze différentes chaînes locales de la Gambie, de la Sierra Leone, du Libéria, du Ghana, du Canada, du Mali, du Rwanda, du Burundi, du Sénégal et du Burkina Faso. Selon une estimation, le message de l’islam a été ainsi transmis à plus de 55 millions de personnes. En raison du coronavirus, les invités étrangers d’Afrique n’ont pas pu participer, bien qu’ils souhaitaient le faire. Pour la première fois, la traduction a été faite en langue haoussa : cette langue est parlée par plus de 50 millions de personnes en Afrique. 16 chaînes de télévision africaines ont couvert l’actualité de la Jalsa Salana du Royaume-Uni. Le nombre cumulé d’auditeurs de ces chaînes est de plus de 60 millions.

    Le missionnaire Zaki écrit depuis l’Ouganda : « Avant la Jalsa Salana, les opposants avaient débuté la propagande contre la Communauté sur différents réseaux sociaux. Ils invitaient les gens à ne pas suivre la Jalsa en leur disant par exemple que nous avions notre propre Coran, etc. » Lorsque la publicité pour la Jalsa a été lancée, les opposants ont en effet commencé une propagande invitant les gens à ne pas la regarder en disant que les ahmadis avaient un Coran différent. « En conséquence de cette propagande, un grand nombre de gens se sont intéressés à la Jalsa en Ouganda. C’est l’effet contraire qui s’est produit. De nombreuses personnes non-ahmadies ont dit que leur intérêt a été suscité suite à la propagande faite à l’encontre de la Communauté, et qu’après avoir suivi la Jalsa leurs cœurs ont été transformés, et qu’ils savent désormais que les ahmadis ont le même Coran et qu’ils ont même un amour plus grand pour le Coran que les autres. Un catholique de l’Ouganda a partagé qu’elle avait vu l’annonce de la Jalsa sur la télévision nationale d’Ouganda, et qu’il avait ainsi appris qu’une conférence islamique se tenait au Royaume-Uni. Il a relaté : « J’ai souhaité la suivre afin de savoir de quel type de conférence il s’agissait. Ainsi, lorsque j’ai allumé ma télévision le samedi, j’ai vu un homme portant un turban blanc faire un discours. Dès que j’ai commencé à l’écouter, je n’ai pu le quitter du regard, et j’ai écouté le discours dans son entièreté du début à la fin. » Cette personne a ajouté : « Je n’ai trouvé les enseignements islamiques au sujet des femmes nulle part ailleurs, et je n’ai jamais vu personne défendre ainsi les droits des femmes. » Il a aussitôt appelé le numéro qui apparaissait sur l’écran, et il a demandé le script du discours portant sur les femmes. » Ce discours lui sera envoyé incha Allah.

    Un prénommé Abdullah Koi, originaire du Libéria, a relaté : « J’avais suivi la Jalsa afin de connaître la différence entre les musulmans ahmadis et les autres musulmans, et de vérifier si ce que les oulémas non-ahmadis disaient au sujet de la Communauté Ahmadiyya était vrai ou pas. Après avoir suivi la Jalsa je me suis rendu compte que la propagande faite contre la Communauté était infondée et mensongère. En réalité, le message de l’islam est propagé dans le monde à travers la Communauté Ahmadiyya, et je considère que cela relève de ma responsabilité que d’informer les autres au sujet de cette vérité, à savoir que la Communauté Ahmadiyya est la seule qui propage véritablement l’islam.

    Une autre personne non-ahmadie du Libéria a également déclaré : « J’ai participé à la Jalsa au nom de la tolérance religieuse. Lorsque j’ai vu le verset coranique écrit sur le podium, j’ai été très étonné, car les oulémas non-ahmadis disent que les ahmadis n’acceptent pas le Saint Prophète (sa) comme le Khâtam-an-Nabiyyîn, et qu’ils ne le respectent pas. Mais aux antipodes de ces accusations, les ahmadis scandent leur amour pour le Saint Prophète (sa) dans le monde entier. De plus, le fait que le Calife de la Communauté Ahmadiyya ait mentionné les enseignements coraniques et le Saint Prophète (sa) à de nombreuses reprises dans son discours, est une preuve évidente de son amour pour le Saint Prophète (sa). »

    Je vais maintenant présenter le rapport du département Presse & Médias. J’avais mentionné d’autres points en passant. Par la grâce d’Allah, il y a eu une couverture médiatique par les efforts du département Presse et Médias. La BBC a montré un documentaire sur sa chaîne régionale BBC South, qui a également été montré par BBC World, qui est suivi dans 200 pays. La chaîne nationale BBC News a également couvert cette actualité, qui a été montrée plusieurs fois. Il est mentionné qu’il est difficile d’estimer le nombre exact de personnes qui ont visionné cela, mais selon une estimation, 92 millions de personnes ont pu le voir. L’actualité de cette Jalsa a été couverte par quarante sites internet, dont le nombre cumulé de lecteurs est estimé à 27 millions. Des articles au sujet de la Jalsa ont été publiés dans vingt journaux, dont le nombre cumulé de lecteurs est estimé à 6 035 000. 16 émissions radio ont été diffusées et ont permis d’apporter le message jusqu’à 16 millions de personnes. De même 12 chaînes de télévision nationales ont couvert l’actualité de la Jalsa, dont le nombre cumulé d’auditeurs est estimé à 2 200 000. En plus de ces canaux, à travers les réseaux sociaux le message a également été transmis à environ 6 300 000 personnes.

    L’Amir du Bangladesh écrit : « Des personnes ont participé par le biais du streaming en direct dans la mosquée centrale de Dhaka, et dans le district de Brahmanbaria et la division de Chittagong. » Il ajoute : « Selon le rapport, plus de 800 invités non-ahmadis ont suivi et profité des programmes de la Jalsa. » Il ajoute : « Des articles au sujet de la Jalsa ont été publiés avec des photos sur dix sites internet du Bangladesh ainsi que dans des journaux, dont trois sont très connus. Selon une estimation, la nouvelle de la Jalsa a été lue par au moins 5 400 000 personnes à travers les sites internet et journaux.

    En ce qui concerne la couverture par la MTA, plus de 15 millions de personnes ont visité la page YouTube. La MTA a été visionnée pendant près de 500 000 heures, sur Instagram la page de la MTA a été visitée par 35 000 personnes, et elle a touché 1,97 millions de personnes. Sur Twitter, plus de 100 000 personnes ont visité la page de la MTA, plus de 35 000 personnes ont aimé la page, et l’ont partagé aux autres. Le message a été également transmis à 550 000 personnes à travers Facebook. De même, le site internet de la MTA a été visité par 100 000 fois. Plus de 200 000 personnes ont suivi la Jalsa à travers MTA On Demand.

    Je vous ai présenté un résumé de ces rapports qui a déjà pris beaucoup de temps. Qu’Allah fasse qu’il y ait encore d’autres impacts de cette Jalsa, et qu’Il fasse que les âmes pures se tournent davantage vers l’Ahmadiyya et le véritable islam ; et qu’Il préserve la Communauté ainsi que toutes les âmes pures de la mauvaise influence des soi-disant oulémas.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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    La Jalsa Salana du Royaume-Uni https://islam-ahmadiyya.org/jalsa-salana-royaume-uni-2/ Wed, 11 Aug 2021 08:48:08 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=2624
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  • Sermon du vendredi 06 août 2021, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Incha Allah, aujourd’hui débutera la Jalsa Salana (conférence annuelle de l’Ahmadiyya) du Royaume-Uni. Tout d’abord, je voudrais dire que l’on doit beaucoup prier pour le bon déroulement de la Jalsa en ces jours-ci. Qu’Allah Tout-Puissant y maintienne une atmosphère religieuse et qu’Il augmente la vertu et la Taqwa dans les cœurs des participants. Bien que le nombre de participants soit très limité en raison de l’épidémie qui sévit, à la maison et, selon mes informations, dans certains endroits, il existe un arrangement au niveau de la Jama’at pour suivre la Jalsa, dans les mosquées ou dans des salles, là où c’est disponible. Cependant, tous ceux qui assistent à la Jalsa doivent se joindre à la Jalsa comme s’ils étaient sur place et passer ces trois jours à écouter les discours et à prier. Organiser la Jalsa [dans ces conditions] est cette année une nouvelle expérience pour les organisateurs ainsi que pour les participants. Certaines des installations fournies [dans le passé] par les organisateurs pour le confort des invités ne seront pas disponibles cette année. Ils pensaient qu’elles seraient disponibles mais cela n’a pas été les cas. Vue cette situation, les invités participant à la Jalsa devront faire preuve de compréhension et fermer les yeux sur les lacunes dans l’organisation et prier qu’Allah le Tout-Puissant améliore la situation bientôt et que l’on puisse organiser la Jalsa dans toute sa splendeur d’antan. Certaines personnes se plaignent du fait que nous n’ayons pas été autorisés à participer à la Jalsa en raison de certaines conditions ou que le choix des participants à certains endroits n’était pas approprié. En tout cas, l’administration ont leurs raisons à cet égard. Les administrations de certaines Jama’ats locales ont leurs raisons. Que ces raisons soient valables ou pas, je demande aux membres de la Jama’at de fermer les yeux et de comprendre que certaines erreurs auront été commises en raison de la nouveauté de expérience : il vaut mieux leur pardonner cela et de ne nourrir aucun ressentiment. Après [ces éclaircissements], je souhaite parler à propos de la Jalsa et de l’hospitalité.

    Généralement dans le sermon du jour de la Jalsa, j’attire l’attention des invités sur leurs responsabilités ou j’évoque certaines questions administratives ; et dans le sermon du vendredi précédent la Jalsa, j’évoque les devoirs et les responsabilités des hôtes et des bénévoles. Mais étant donné que cette fois je n’ai rien dit sur les responsabilités des bénévoles, c’est pour cette raison qu’aujourd’hui je dirai quelque chose à ces deux groupes [d’individus].

    Tout d’abord, je voudrais dire aux hôtes que l’hospitalité ne doit pas pâtir en raison des circonstances. Cette année-ci, les six ou sept mille invités qui venaient de pays étrangers ne seront pas présents. Il y aura des invités venant de différentes villes du pays – et ils seront très peu nombreux. Ainsi, ne baissez pas la garde en pensant que la tâche sera facile. S’il y a quelque lacune, les invités proches [et] avec qui [vous] êtes en relation, se plaindront davantage. Donc, servez tout le monde en étant très vigilants. Il ne faut pas qu’il y ait un quelconque manquement.

    Tout comme je l’avais dit hier lors de l’inspection la Jalsa, par la grâce d’Allah, tous les bénévoles de la JalsaSalana du Royaume-Uni au niveau des Nasirat, des Lajna, des Atfal et des Khouddam, ainsi que des Ansar, sont devenus très habiles dans l’accomplissement de leurs tâches et leur travail. Ils sont capables d’abattre un travail énorme. Ils peuvent aisément former les nouveaux [arrivants parmi] les jeunes hommes et les jeunes femmes. Donc, il n’y pas lieu de s’inquiéter qu’on ne sait pas comment accomplir le travail. Dans chaque département de la Jalsa, il existe des personnes accomplissant leur travail avec le plus grand sérieux et qui pourront le faire. Allah ordonne toutefois que l’on fasse des rappels aux croyants car cela leur est bénéfique. D’ailleurs, comme je l’ai dit, l’organisation de la Jalsa a été réduite. Parfois, il y a un excès de confiance [dans la pensée] que la Jalsa se tient sur une petite échelle et qu’on pourra s’en occuper facilement : cela [risque de] causer des négligences et des lacunes. Et les nouveaux bénévoles [qui servent pour la première fois] peuvent en tirer de mauvaises conclusions.

    Ainsi, pour le confort des invités et pour former les nouveaux [bénévoles], même si [cette fois] l’organisation n’est pas aussi importante, toute tâche et tout département demeurent importants. De surcroît, de nos jours, le temps est également très mauvais : c’est pour cette raison que certains départements devront être davantage vigilants. Toute personne qui sert au cours de la Jalsa devra garder à l’esprit que quel que soit le nombre d’invités, ils sont tous les invités du Messie Promis (a.s.) et nous devons les servir dans la mesure du possible. L’hospitalité est un trait particulier des prophètes et de leurs communautés. Par conséquent, en tant que communauté religieuse, il nous incombe de s’assurer que notre sens de l’hospitalité soit particulier. Cette qualité doit être évidente.

    À l’époque du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), lorsque le nombre d’invités augmentait, il les distribuait parmi ses compagnons et ces derniers emmenait volontiers les invités chez eux. Le matin venu, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) demandait à ces invités comment ils avaient passé la nuit et s’ils avaient été bien servis par les Compagnons. Chacun de ces invités répondait : « Nous n’avons jamais vu pareils hôtes [eu égard à la façon dont] ils se sont acquittés de leurs devoirs. »

    Ceci est la norme que les Compagnons ont établie pour nous en raison de la formation qu’ils ont reçue du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). À notre époque, le Messie Promis (a.s.) nous recommande de suivre ces exemples qu’ont laissés les compagnons.

    Une fois, le Messie Promis (a.s.) a déclaré : « En accord à mon principe, même si un invité se comporte de la pire manière… » (Autrement dit, si l’invité utilise des mots durs et se comporte durement et a une mauvaise attitude) « …il faudra faire preuve d’indulgence à son égard.

    Bien qu’ici le Messie Promis (a.s.) ait offert ce conseil à propos d’invités [étrangers à la communauté], nous devons nous rappeler que peu importe l’invité, qu’il soit ahmadi ou pas, l’hôte doit faire preuve de courtoisie et ne pas répondre durement.

    Nous trouvons des exemples extraordinaires de l’hospitalité du Messie Promis (sur lui la paix) à l’égard des membres de sa communauté et des étrangers. Le Messie Promis (a.s.) a fait preuve d’une extraordinaire hospitalité envers les siens. D’ailleurs pourquoi n’en serait-il pas ainsi ?

    A notre époque, c’est bien le Messie Promis (a.s.) qui devait établir cette haute moralité qui présente une belle image de l’Islam afin que nous puissions [à notre tour] la présenter au monde.

    Hazrat Mufti Muhammad Sadiq Sahib relate : « Une fois, je suis arrivé à Qadian depuis Lahore. Le Messie Promis m’a fait asseoir dans la mosquée Moubarak qui était exiguë à l’époque. » Elle l’est toujours ; mais à l’époque elle n’était pas plus grande qu’une pièce. « Ensuite il a déclaré : « Restez assis. Je vous apporterai à manger. » Prononçant ces mots, il est rentré à l’intérieur. Mufti Sahib déclare : « Je pensais qu’il enverrait le repas entre les mains d’un serviteur, mais après quelques minutes lorsque la fenêtre s’est ouverte, j’ai constaté qu’il m’apportait le repas lui-même sur un plateau. » Il m’a dit : « Mangez-en. Je vous apporte de l’eau. » Mufti Sahib déclare : « Des larmes sont sorties de mes yeux spontanément. » Bien qu’étant notre leader, le Messie Promis nous rend pareils services : ô combien important nous est-il de nous servir les uns les autres ! »

    Une fois, il manquait de lits et le Messie Promis (a.s.) a donné le sien aux invités. En fait il a offert tous les lits de sa maison et a passé toute la nuit sans lit. Mais il n’a laissé personne entrevoir qu’il en souffrait. C’est là le vrai sens du sacrifice pour les invités. Parfois, certaines personnes font des sacrifices mais elles en font aussi l’étalage, disant : « J’ai beaucoup souffert en raison de ce sacrifice. »

    Une fois, le Messie Promis (a.s.) a déclaré : « Je ne souhaite jamais qu’un invité souffre pour quelque raison que ce soit. J’insiste sur la nécessité de fournir aux invités tout le confort dont ils ont besoin. Le cœur de l’invité est aussi fragile qu’un miroir : il peut se briser à la moindre secousse. »

    Il déclare : « Auparavant, j’avais pris des dispositions pour manger avec les invités… » afin d’être au courant du service, de voir s’il y avait assez de nourriture et si tout le monde avait à manger ou pas. « …mais depuis que je dois suivre un régime spécial pour cause de maladie, je n’arrive plus à le faire, et d’ailleurs le nombre d’invités a augmenté tant et si bien qu’il n’y a plus assez de places. » Il était difficile de s’asseoir au même endroit et de manger avec les autres. La nourriture était servie à différents endroits ou offert à tour de rôle. « Ainsi la séparation a été forcée. »

    Lorsqu’il y a eu une augmentation importante dans le nombre des invités, le Messie Promis (a.s.) a conseillé ceci au responsable de la cuisine : « Nous recevons beaucoup d’invités dont vous reconnaissez certains et pas d’autres. Il est important de leur accorder à tous un très bon accueil. »

    Donc, tout le monde est un invité pour l’hôte. Ne discriminez personne. On ne peut dire qu’untel est un titulaire de poste ou « Je connais untel et je dois le servir davantage et mieux le traiter. » Traitez tout le monde sur un pied d’égalité en tant qu’invité. Chaque invité doit être servi avec respect et dignité. Ceci est l’essence de l’hospitalité.

    Le Messie Promis (a.s.) conseilla : « J’ai une bonne opinion à votre propos, ayant espoir que vous offrirez tout le confort nécessaire aux invités et que vous les servirez bien. »

    Aujourd’hui, on nourrit les mêmes espoirs en tous ceux qui servent les invités. Et par la grâce d’Allah, la majorité de ceux qui servent sont à la hauteur de cette bonne opinion. Ceux qui sont coupables de quelque lacune doivent effectuer leur propre évaluation et voir comment surmonter leurs défauts et améliorer la qualité de l’accueil en les éliminant.

    Je suis conscient du fait que des bénévoles de certains départements aient à faire face à des situations délicates provoquées par certains invités ; mais notre devoir est de ne jamais mettre de côté notre bienveillance et de toujours la manifester. Peu importe le comportement de l’invité, tout bénévole ne doit manifester que ses nobles qualités. Cette fois-ci, en raison du nombre limité de participants, les bénévoles devront peut-être faire face à quelques difficultés. D’aucuns pourraient penser que cela ne serait pas le cas. Mais lorsque les bénévoles rappelleront aux invités de respecter certaines restrictions, il est possible que certains se sentent vexés, par exemple, lorsqu’on leur rappela de porter constamment leur masque, de respecter les distanciations sociales – des règles qui généralement ne sont pas respectés. Lors des repas, il y a également des règles à faire respecter. Si en dépit des rappels, une personne a un comportement excessif, et refuse de respecter les consignes, essayez alors de lui expliquer avec amour. La grande majorité des invités est consciente du fait qu’il y a des règles à respecter, mais certains ont une tendance à se vexer plus rapidement. D’aucuns causent des troubles ; et si les bénévoles répliquent sur un ton ferme, il y a risque d’escalade. Pour cette raison, si vous devez expliquer quelque chose à quelqu’un, ou dire quoi que ce soit, il faut le faire avec une grande patience et douceur.

    Le Saint Prophète (s.a.w.) avait dit que l’une des qualités du croyant est qu’il respecte l’invité. L’une des marques du croyant est qu’il s’adresse à l’invité avec respect. Nous devons donc tous manifester cette marque distinctive des croyants. En raison de la pluie, à Hadiqat-ul-Mahdi il y aura un nombre limité de places pour le parking. Il y a suffisamment de place sur le terrain, mais en raison de la pluie celui-ci est humide, il y a ainsi un risque que les voitures glissent ou qu’elles s’embourbent. Pour cette raison, les voitures seront garées à un autre endroit, et les invités seront acheminés par des navettes. Les bénévoles devront expliquer cela aux invités de façon très calme et avec amour. Certaines personnes se rendent directement (sur le lieu de la Jalsa), et insistent pour qu’on les laisse entrer vu qu’elles sont déjà sur place. Il faut leur expliquer avec amour : les invités doivent également faire preuve de compréhension à l’égard des bénévoles. La situation ne sera facilitée et fluide que grâce à la coopération, qui doit être mutuelle. Les invités doivent toujours garder à l’esprit que si d’un côté l’islam enjoint à l’hôte de faire preuve de respect à l’égard de son invité, de l’autre, il a attiré l’attention de l’invité vers le fait qu’il a lui aussi des devoirs. L’islam a clairement mentionné que lorsqu’un invité se présente chez quelqu’un, il doit prendre en compte la disponibilité de son hôte ; il doit s’y rendre lorsque celui-ci l’y invite et le prévenir en avance. D’un côté, l’hôte doit faire preuve de considération à l’égard de l’invité qui le visite, peu importe le moment ; et d’autre part, l’invité doit prévenir l’hôte avant son arrivée. Si l’invité se rend chez l’hôte sans le prévenir et que celui-ci ne l’autorise pas à entrer chez lui, l’invité doit repartir sans aucun reproche. Ceci ne s’applique pas normalement aux invités qui arrivent à la Jalsa Salana ; mais cette année, comme je l’ai mentionné, en raison des circonstances actuelles, il y a une restriction liée à l’âge : seules les personnes qui sont dans une certaine tranche d’âge peuvent venir. Il y a également des critères en lien avec la santé, et les différentes Jama’ats ont reçu la consigne de choisir des membres qui remplissent ces critères. Il est possible qu’à certains endroits, il y ait eu des manquements quant à ce choix, et que certaines personnes aient des reproches à faire. De même, certaines personnes sont récemment venues dans ce pays et ne remplissent pas les critères, mais insistent pour qu’elles soient invitées à la Jalsa Salana. Certaines personnes venues de l’étranger vont peut-être essayer de venir quand même, en accompagnant leurs proches, ou en insistant auprès de l’équipe organisatrice de leur quartier pour obtenir une autorisation d’entrée. Ces personnes doivent garder à l’esprit qu’en dérogeant aux règles elles peuvent causer des problèmes. Allah le Très Haut a enjoint et ordonné au croyant, en l’éclairant sur les fondements de la morale, de ne pas entrer chez quelqu’un sans sa permission, et si on lui demande de repartir, il faut alors qu’il reparte sans aucun reproche. Allah l’Exalté a déclaré :

    وَإِنْ قِيلَ لَكُمُ ارْجِعُوا فَارْجِعُوا هُوَ أَزْكَى لَكُمْ

    « S’il vous est demandé de repartir, alors partez. Cela est plus pur pour vous. »

    L’un des grands objectifs de la participation à la Jalsa est de se réformer et de purifier sa personne. Ainsi, au lieu de forcer sa participation, il est plus pur de respecter les règles qui ont été fixées. Certaines personnes n’ont cessé de m’écrire [à ce propos] ou ont formulé des demandes auprès de l’équipe organisatrice : elles doivent respecter les consignes, car cela sera mieux pour elles. Il ne faut pas non plus le prendre en mal ou faire des reproches. Il faut implorer Dieu et, dans ces circonstances, avec une plus grande effervescence, afin qu’Allah le Très Haut normalise la situation, afin que les gens puissent participer librement à la Jalsa Salana en accord à leurs désirs. Les compagnons suivaient les enseignements coraniques d’une façon fabuleuse. Un compagnon a relaté : « Pendant des années je me rendais exprès chez les gens à n’importe quelle heure, afin que les gens me répondent que ce n’est pas une heure convenable et que je ne suis donc pas autorisé à entrer chez eux et qu’ils me demandent de repartir. » Il a ajouté : « Je souhaitais que quelqu’un me dise de partir afin qu’en mettant le commandement coranique en application je puisse en obtenir les bénédictions. Mais cela n’est jamais arrivé que je me présente chez quelqu’un et qu’on s’excuse de ne pouvoir me laisser entrer ! » Ainsi, l’hôte et l’invité, doivent tous les deux essayer de remplir leurs devoirs afin d’obtenir la satisfaction divine. J’ai mentionné ce récit pour illustrer les qualités morales et la volonté de mettre en application avec envie et enthousiasme les injonctions coraniques : il s’agit d’une injonction de principe. Mais certaines personnes, afin qu’on les accepte, vont dire ou pourraient dire, que dans ce cas, l’équipe organisatrice ne doit pas refuser [de les accueillir]. En temps normal, l’équipe organisatrice ne refuse [l’entrée à] personne, ni ne faut-il d’ailleurs qu’elle le fasse. Si jamais elle le fait, en effet elle ne remplirait pas ses devoirs à l’égard des invités, et elle irait à l’encontre des enseignements islamiques que le Messie Promis (as) nous a enjoints de mettre en application avec insistance, et qu’il a établis à travers sa pratique personnelle. Même si des invités se présentaient la nuit chez lui, il faisait preuve d’une grande hospitalité. Mais comme je l’ai mentionné, cette JalsaSalana se déroule dans des circonstances exceptionnelles, et nous sommes contraints de refuser la participation aux invités ; il faut donc l’accepter sans faire aucun reproche.

    Je souhaite également dire aux gens qui ont reçu des invitations et des autorisations pour participer à la Jalsa Salana, de participer sauf motif impérieux. Sinon, leur non-participation portera préjudice à ceux qui n’ont pas obtenu d’autorisation. Il ne faut pas prendre la mauvaise météo comme prétexte. En ce qui concerne la mauvaise météo, les participants doivent garder à l’esprit qu’à Rabwah et Qadian les Jalsas ont lieu en plein air. A Rabwah ils n’ont plus lieu en raison des interdictions, et ce depuis des années. Mais ils avaient lieu, et lorsque la Jalsa se déroulait en hiver, alors par temps de pluie, les gens se couvraient d’une manière ou d’une autre et continuaient à écouter calmement les sessions. Ici, lorsque les Jalsas avaient lieu à Islamabad, en raison de la pluie, en dépit de la [protection qu’offrait] la tente principale, les conditions étaient très mauvaises. Du gazon était posé afin que les gens puissent s’asseoir, aucun sol en bois n’était posé, comme il l’est aujourd’hui. Je me souviens une fois j’avais participé à la Jalsa et en raison de la pluie une partie de l’eau avait pénétré à l’intérieur, et avait rendu le sol humide. L’eau stagnait sur les côtés, et les genoux et front des gens qui priaient sur les côtés se retrouvaient dans l’eau, ou dans la boue. J’ai personnellement expérimenté cela, et lorsque nous nous relevions de la prosternation, nous devions nous essuyer d’abord le front afin de ne pas avoir de l’eau ou de la boue dans les yeux.

    Ou bien il y avait le gazon. Mais en dépit de cela, j’ai remarqué que les gens participaient avec enthousiasme à la Jalsa. Par la grâce d’Allah, cet enthousiasme est toujours présen ; et il est présent chez la grande majorité des ahmadis. Mais certaines personnes sont de nature plus sensible, ou en raison des circonstances ou de l’éloignement de l’époque initiale, certaines sont plus frileuses. Je leur dis que si elles ont obtenu des autorisations, elles doivent participer sans chercher un quelconque prétexte. Comme je l’ai mentionné avant, certaines personnes ont une tendance à se quereller, à faire des reproches, à critiquer l’équipe organisatrice en leur disant que ceci n’aurait pas dû être ainsi mais [aurait dû être] autrement, ou avanceront des prétextes pour justifier leur non-participation. Il faut faire attention à cela. Aujourd’hui, demain et après-demain, les personnes qui ont reçu des invitations, ou on devrait plutôt dire des autorisations, doivent participer.

    Je souhaite également rappeler des consignes. Respectez les distanciations qui ont été fixées par l’équipe en charge de l’organisation dans l’espace de restauration [quand vous faites] la queue et durant la prise des repas. A chaque endroit, la consigne de distanciation sociale est rappelée, mais certaines personnes n’ont pas l’habitude de lire les consignes et y prêter attention. En général, nous avons pu observer qu’en situation habituelle, la distanciation sociale n’est pas respectée. Pour cette raison, lors des repas, lorsque vous êtes servis, il faut veiller à la distanciation. Quand nous mangeons, nous sommes contraints d’enlever les masques ; mais lorsque vous vous trouvez dans la queue pour vous servir, veillez alors à garder vos masques.

    De même, les bénévoles doivent veiller à porter strictement leurs masques tout le temps. Si les bénévoles montrent une quelconque négligence à cet égard, les invités ne respecteront pas non plus cette consigne. Les bénévoles et les invités doivent donc veiller strictement à porter leurs masques, que ce soit dans le parking, dans les sanitaires, lorsqu’ils marchent au long des chemins, dans la Jalsa Gah, ou dans l’espace de restauration. Il faut également porter le masque dans la Jalsa Gah. Si parfois l’équipe organisatrice vous invite à retirer votre masque afin de vous identifier, vous devez le faire. De même, si une personne est affectée par l’équipe organisatrice pour lancer les slogans au cours des discours veillez à ce que votre masque demeure en place quand vous lancez ces slogans ou lorsque vous y répondez. Certains font preuve de négligence. Il s’agit d’une toute nouvelle situation : pour cette raison, il faut prendre des précautions et être très attentif ; il faut donc se couvrir le nez et la bouche afin de se protéger et de protéger les autres.

    Lors de l’entrée par le portail, il y aura deux vérifications. Premièrement, les cartes AIMS seront vérifiées, et peut-être les certificats de vaccination aussi, et deuxièmement, les autorisations d’accès. De ce fait, facilitez la tâche des personnes qui vont procéder aux vérifications, et ne laissez jamais transparaître que vous avez été importuné par autant de vérifications. Toutes ces précautions sont prises pour le bien des participants. Au regard du nombre limité de participants et de toutes ces précautions, je souhaite également attirer l’attention vers le fait de ne pas être moins vigilants en ce qui concerne la sécurité. Les bénévoles ainsi que les participants doivent être très vigilants à cet égard, tout comme vous l’étiez par le passé. En ce qui concerne la restauration, je souhaite également mentionner que l’après-midi le repas sera incha Allah servi dans l’espace de restauration, et il faut veiller aux consignes que j’ai rappelées. En ce qui concerne le repas du soir, il sera emballé et distribué : vous pourrez ainsi l’emporter avec vous chez vous. On essaiera de distribuer le repas le plus rapidement possible, mais si cela prend du temps, alors ne vous inquiétez pas.

    De même, je vais rappeler les consignes qui sont données tous les ans sur le fait de suivre les sessions. Il faut veiller à suivre les discours, et de ne pas passer son temps à discuter ici et là avec vos proches ou amis que vous n’avez pas vu depuis longtemps. Si vous êtes venus pour participer à la Jalsa, vous devez donc participer aux différentes sessions. En raison de cette épidémie, de nombreuses personnes rencontreront leurs proches ou amis après une longue période du fait qu’ils étaient dans des régions différentes. D’autant plus qu’il n’y a pas eu d’événements d’organisés par la Jama’at ces derniers temps. De ce fait, ces retrouvailles après une longue période ne doivent pas les priver de suivre les sessions de la Jalsa, ou de l’opportunité de faire des supplications. Si vous êtes venus participer à la Jalsa, vous devez en profiter au maximum. Le Mousleh Ma’aoud (ra) avait souligné un point en attirant l’attention vers le fait de se consacrer au Dhikr pendant les jours de la Jalsa. Il a déclaré : « Je me souviens qu’Allah le Très Haut a déclaré : « Faites le Dhikr de Dieu pendant les jours de la Jalsa, et lorsque vous êtes assis dans des assemblées, il faut se consacrer au souvenir d’Allah. » Allah a mentionné ses bienfaits comme suit : « Si vous vous souvenez d’Allah, Allah se souviendra de vous. » Qui est plus chanceuse que la personne dont le Maître se souvient d’elle ? » »

    Ainsi, se consacrer au souvenir d’Allah durant ces jours-ci va attirer d’avantage les grâces divines. Pour cette raison, il faut accorder une attention particulière au souvenir d’Allah au cours de ces jours. Dans le monde, là où les ahmadis se réunissent pour suivre la Jalsa, ou s’ils suivent la Jalsa avec les membres de leur foyer, ils doivent également accorder une attention particulière au Dhikr de Dieu afin que nous puissions attirer les grâces divines le plus possible, afin que nous puissions améliorer notre état spirituel, et qu’en bénéficiant des grâces divines nous puissions être préservés des fléaux de ce monde. Il faut essayer de profiter au maximum de l’ambiance de cette Jalsa, en écoutant les discours pleins de connaissances, et en tournant notre attention vers les supplications. Cette fois-ci, en raison du faible nombre de participants, chacun aura sa chaise à sa disposition, et ainsi le fait de rester trop longtemps assis ne sera plus un prétexte valable. De plus, les sessions de la Jalsa ne durent pas très longtemps : elles durent 2h, 2h30, ou au maximum 3h ou presque. Ainsi le fait de rester assis n’est pas du tout difficile, même sur le sol. Je vais à la fin présenter un extrait du Messie Promis (as), il a déclaré :

    « Que toute personne écoute attentivement : je souhaite pour ma communauté, ainsi que pour ma propre personne, de ne pas simplement apprécier les paroles des différents discours, et que toute considération ne s’arrête pas à la magie du discours d’un orateur, et à l’impact de ses paroles. Je ne me satisfais pas de cela. Je souhaite, et pas qu’en apparence car ma nature s’accorde également sur ce fait : tout ce qui est fait doit l’être pour Allah. » Ensuite il a ajouté : « C’est une très grande raison du déclin des musulmans, car il y a déjà tellement de conférences, de forums, d’assemblées où de grands orateurs ont l’opportunité de prononcer des discours, et où des poètes déplorent l’état de la nation. Pourquoi alors tout cela n’a-t-il eu aucun impact ? La nation décline de jour en jour au lieu de progresser. La raison en est que ceux qui viennent à ces rassemblements sont dépourvus de sincérité. »

    Ecoutez tous les discours, ne regardez pas avant si l’orateur est bon ou pas et [ne décidez pas] que vous allez ou non écouter son discours. Il faut écouter tous les discours en vous asseyant dans la Jalsa Gah, et il faut les écouter avec sincérité et attentivement. Cette sincérité ne proviendra que du désir ardent d’obtenir la satisfaction divine. C’est ce désir ardent qui conduira à notre réforme, ainsi que celle de nos progénitures, et qui les guidera sur le droit chemin. Nous devons œuvrer continuellement dans ce sens. Qu’Allah permette à tous ceux qui participent à cette Jalsa, ou qui la suivent virtuellement, de faire naître en eux une véritable sincérité et fidélité. Priez également ces jours-ci que la météo ne compromette aucune de nos activités mais qu’Allah fasse qu’elle nous soit bénéfique.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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    La Jalsa Salana du Royaume-Uni https://islam-ahmadiyya.org/la-jalsa-salana-du-royaume-uni/ Thu, 15 Aug 2019 15:16:45 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/la-jalsa-salana-du-royaume-uni/ Dans son sermon du 09 août 2019, Sa Sainteté le Calife a mentionné les impressions des invités présents lors de la Jalsa Salana du Royaume-Uni et des bénédictions de cette grande rencontre.

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  • Sermon du vendredi 09 août 2019, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Par la grâce d’Allah, les trois jours de la Jalsa Salana du Royaume-Uni ont pris fin dimanche dernier. D’innombrables bénédictions d’Allah sont liées à ces Jalsas ; et par la grâce d’Allah nous en tirons profit. Dans mon sermon du vendredi suivant la Jalsa, en général, je parle de l’effet de cette conférence sur non seulement les membres de la Jama’at, mais aussi sur ceux qui en sont étrangers, comment ils perçoivent l’atmosphère de la Jalsa, quelles sont les nouvelles choses qu’ils découvrent, et à quel point leurs appréhensions qu’ils avaient par rapport à l’islam disparaissent. D’habitude j’évoque ces faits, et dans ce sermon aussi j’en dirai un peu plus ; mais avant cela j’aimerai remercier tous ceux et celles qui ont travaillé dans tout département, quel qu’il soit, peu importe le poste occupé. Des simples aides jusqu’aux officiers, hommes, femmes et enfants, jeunes et vieux, tous ont rempli leurs obligations et leurs devoirs en toute abnégation. Et face aux invités étrangers, ils ont montré par leur pratique l’image véritable de l’islam.

    Les simples bénévoles méritent tout particulièrement ma reconnaissance car ils se sont proposés en grand nombre afin de servir les invités du Messie Promis (a.s.). En réalité, le véritable travail est bien celui de ces ouvriers ; qu’Allah les récompense. Mis à part les bénévoles de la Jalsa, il y a aussi les travailleurs permanents des fonctions du centre, comme ceux de la MTA ; on y trouve aussi des bénévoles, aussi bien des ouvriers du Royaume-Uni que d’autres venus des pays étrangers. Certains documentaires et programmes qui ont été préparés par des travailleurs des studios d’autres pays ont été diffusés. Ainsi, lors de la Jalsa, chaque département joue un rôle très important dans sa fonction. Puis il y a l’exposition de la Review of Religions qui a beaucoup d’effet, l’exposition du département des Archives et celle des photos. Tous ces départements sont à pied d’œuvre et tous les ouvriers qui ont travaillé avant la Jalsa ou après, occupent une fonction très importante. De ce fait, ces gens méritent des remerciements.

    Maintenant, je vais parler des impressions de certaines personnes dans la mesure du temps imparti.   

    Monsieur Malehossou Yacoubou est le deuxième haut dignitaire de la Communauté Musulmane du Bénin. Il a participé à la Jalsa cette année. Il déclare avoir fait plus de 20 fois le pèlerinage à La Mecque ; mais en voyant la conférence de la Jama’at Ahmadiyya, il affirme y avoir trouvé une bien meilleure organisation. L’atmosphère était telle qu’il n’avait jamais rien vu de semblable. « J’ai participé à beaucoup de conférences et de rassemblements religieux », dit-il. « Mais je n’ai jamais vu une atmosphère semblable à celle-ci. Depuis l’aéroport jusqu’au logement, l’organisation était telle qu’on se croirait chez soi. J’ai vu toutes sortes de personnes à la Jalsa : des ingénieurs, des médecins, des professeurs, des intellectuels, des personnes aux grandes connaissances, et tous nous ont servi avec beaucoup d’humilité, et ils en étaient tout heureux. » Puis il dit à propos de mes discours : « J’ai entendu le bon message de l’islam dans ces discours, et c’est ce message dont le monde islamique et les musulmans ont besoin, afin de faire disparaitre les idées reçus qu’il y a sur l’islam. J’ai beaucoup appris en venant ici ; l’Ahmadiyya est bien le seul et véritable islam. » Il ajoute : « A mon retour au Bénin, je dirai aux gens de ne pas écouter les autres, et d’apprendre de l’Ahmadiyya – et qu’il n’y a que les ahmadis qui présentent au monde la véritable grandeur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

    Ensuite, Monsieur Siméon Sawadogo, qui est Ministre des affaires religieuses, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale du Burkina Faso, a fait part de ses impressions. Il déclare : « En tant que Ministres des affaires religieuses, je respecte toutes les religions. En participant à la Jalsa Salana, j’ai eu des réponses à beaucoup de mes questions. Même celles que je n’ai pas posées. Cela m’aide beaucoup. C’est la première fois que je participe à la Jalsa, et l’ambiance sainte de la conférence m’a beaucoup aidé spirituellement. Nous pouvons cohabiter en suivant des principes, des valeurs morales et l’amour ». Puis il dit à propos des ouvriers de la Jalsa : « Ceux qui travaillaient à la Jalsa lavaient les toilettes de leur propre gré, ils essuyaient les assiettes, les enfants servaient de l’eau ; tout cela est impossible sans un sentiment du sacrifice. Leur service pour autrui est une passion extraordinaire. » Il dit ensuite : « J’ai aussi visité la Mosquée Fazl : il s’agit d’une petite mosquée, la première [à Londres]. Elle a une attirance, une simplicité et une beauté. » Il dit à propos de la Bai’ah (serment d’allégeance) : « C’est une chaîne de sincérité, de loyauté et d’obéissance, c’est un exemple pour le monde ; or, les gens ne comprennent pas la voix du Calife. Le monde d’aujourd’hui est matérialiste et cette adoration du matériel amène l’homme à la perte. » Puis il dit à mon propos que mes discours permettent d’établir une meilleure société. Les droits des parents, les droits des enfants et ces choses qui ont été mentionnées dans le dernier discours ont eu beaucoup d’effet sur les gens ; la plupart des gens ont fait cette remarque.   

    Monsieur Sayoba Ouedraogo, membre du parlement du Burkina Faso affirme que la Jalsa était merveilleuse, tout était bien organisé, tout le monde était actif. « Jeunes, vieux, hommes et femmes venant du monde entier étaient prêts à tous genres de services pour la cause de l’islam. J’estime qu’aujourd’hui l’islam se répand grâce à l’Ahmadiyya. Les ahmadis s’entraident et sont toujours prêts à servir les autres ». Puis il ajoute à mon propos : « Vous avez prié pour nos gouvernants et pour l’établissement de la paix – ceci est un capital pour nous. A la Jalsa, nous avons été très bien accueillis ; et les autres discours aussi étaient formidables. »

    Puis, Gabriel Negrin, Grand Rabbin de la Grèce, déclare : « Je remercie Dieu d’avoir eu l’occasion de participer à cette conférence internationale. L’ambiance de la Jalsa, les organisateurs et les participants, chaque aspect de leur générosité fait ressortir l’objectif de la communauté Ahmadiyya qui est « L’amour pour tous, la haine pour personne ». En tant que rabbin, j’ai ressenti ici de l’acceptation, de l’ouverture et du respect à l’égard des autres religions et croyances. » Il dit ensuite : « Tous ces honorables Imams que j’ai rencontrés et avec lesquels j’ai pu m’entretenir m’ont respecté avec sincérité. » Il dit : « J’étais vraiment heureux de constater qu’aucun signe menaçant, aucun regard furieux, ou que Dieu nous en préserve, aucune réaction violente ne m’ont été adressés alors que je portais ma kippa sur la tête et que je me baladais parmi ces milliers de frères musulmans ; or, ceci est tout à fait à l’opposé de ce que j’ai pu voir ailleurs. » Il dit : « On a pris soin de moi dans chaque aspect. Même la nourriture a été spécialement préparée pour moi. Je devais prier selon ma religion, et même cela a été ajusté à mon égard. Ce n’est pas facile, mais les organisateurs de la Jalsa et mes hôtes on fait tout cela pour moi. »

    Le chef d’un temple bouddhiste du Japon nommé Yoshida Nichiko a participé à la Jalsa – et selon lui la mère du roi Meiji était une suivante de son lieu de culte, et les cendres de cette dernière se trouvent dans son temple situé à Tokyo. Il affirme qu’en participant à la Jalsa, on y trouve un réel confort pour l’âme. Il dit : « Pour la sécurité de tous, chacun passe par des vérifications, mais malgré cela, je n’ai été témoin d’aucune altercation, je n’ai vu personne se plaindre. Des repas aux discours, tous les programmes étaient formidablement bien organisés. » Puis il ajoute concernant mon discours qu’il est tombé à point. Il déclare : « Il est vrai que le monde d’aujourd’hui a besoin de savoir qu’on peut s’entraider grâce aux éminentes valeurs morales de la religion. » Il dit ensuite : « La société japonaise est également confrontée à la distance entre les parents et leurs enfants. Malgré tous nos efforts, nous ne parvenons pas à confronter ce phénomène. » Il dit ensuite qu’en mettant à l’œuvre ce que j’ai dit dans mes discours, sa société peut tirer profit de mes conseils et qu’il fera de son mieux pour que cela arrive. Il déclare : « Je n’ai jamais eu de préjugé contre l’islam et en apercevant l’atmosphère de la Jalsa lorsque la Bai’ah (le serment d’allégeance) a eu lieu, je n’ai pas pu me contrôler. J’ai décidé que pour l’établissement de la paix mondiale et pour la création d’une société basée sur l’amour et la fraternité, il est de mon devoir de joindre ma main à la vôtre et c’est pourquoi j’ai pris part au serment d’allégeance. Je crois en votre leadership et je promets de vous aider dans votre effort d’établir la paix dans le monde. »

    Cela ne signifie pas qu’il a prêté allégeance au Messie Promis (a.s.) mais plutôt qu’il déclare qu’il fera tout son possible pour nous aider à établir la paix dans le monde.

    Madame Judith, une femme chrétienne venant d’Argentine dont le mari avait accepté le Messie Promis 10 mois auparavant, dit : « Je suis avocate de profession et l’allocution que j’ai le plus appréciée était le discours de clôture du Calife dans lequel il a élaboré, merveilleusement et avec précision, l’établissement des droits des êtres humains selon les enseignements islamiques. Avant de participer à la Jalsa, j’étais un peu inquiète et j’avais quelques préjugés : je me disais que si un aussi grand nombre de personnes se rassemble c’est qu’il y aura sûrement des incidents fâcheux et des altercations. Mais votre rassemblement était bien différent des nôtres. Malgré la foule et un si grand nombre de personnes, à chaque instant l’ambiance est restée conviviale et très amicale. Les gens étaient toujours souriants. » Puis elle ajoute : « Je me souciais également du fait que pour participer à la Jalsa on m’imposerait de porter le voile islamique. Mais du début à la fin, je me suis sentie très à l’aise parmi vous bien que je ne portais pas de voile. Vos femmes et vos hommes se sont comportés avec beaucoup de respect à mon égard et j’avais même l’impression que vous preniez plus soin de moi que d’autrui. »

    Cooper W. Kruah, ministre de la Poste et des communications du Liberia, était également présent. Il dit : « Les différents programmes de la Jalsa étaient merveilleusement bien organisés tant et si bien que je n’ai rien trouvé à redire. Au point où certains secteurs de l’organisation de la Jalsa, tels que la fonction des relations publiques et la cuisine, étaient en étroite collaboration. De surcroit, toute l’organisation était assurée par des équipes de bénévoles qui travaillaient ensemble dans un esprit de fraternité. Au cours de ma vie, je n’ai jamais vu des travailleurs faire montre de pareils engagements dans l’accomplissement de leurs tâches. Les participants de la Jalsa se respectaient et étaient fraternels. Le fait que 39 000 personnes participent à cet événement sans qu’il n’y ait de problèmes au niveau de l’organisation est pour moi un miracle. »

    Une professeure d’études orientales dans une université était venue de l’Uruguay. Elle déclare : « J’étudie depuis plus de trente ans des pays et des organisations islamiques. En participant dans votre Jalsa, j’ai constaté deux choses distinctives. Premièrement je n’ai vu nulle part ailleurs l’unité de la communauté et le fait qu’elle soit unie sous un seul leader. Il y avait un point commun entre tout le monde : des missionnaires en passant par les bénévoles, à ceux qui servaient de la nourriture et les chauffeurs des véhicules ; ils faisaient tous montre d’une grande obéissance et de sincérité à l’égard de leur Calife. »

    Ceci est la norme que constatent nos amis et aussi les jaloux qui, quant à eux, tentent de fomenter des troubles. C’est aussi ces valeurs que nous devons protéger aujourd’hui, par nos actions et nos prières.

    L’invitée ajoute : « D’autre part, il n’existe au sein de la communauté aucune forme de racisme, entre les ahmadis de naissance et les nouveaux, entre les Arabes et les non-Arabes, entre les Pakistanais et les non-Pakistanais. Votre communauté est exempte de toute forme de racisme et de xénophobie. »

    Nous ne devons pas faire montre de ces valeurs que pendant quelques jours. Elles doivent être présentes en nous en permanence. D’ailleurs, c’était là le message final que nous avait donné le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), notamment que le blanc n’est pas supérieur au noir, le noir n’est pas supérieur au blanc, l’Arabe n’est pas supérieur au non-Arabe et le non-Arabe n’est pas supérieur à l’Arabe. Tous sont égaux en tant qu’êtres humains.

    Un professeur de philosophie du Maroc relate : « La Jalsa a laissé sur nous de très bonnes impressions. Ce fut là une très bonne occasion d’étudier la Jama’at de près. Cette rencontre internationale nous a permis de voir l’organisation et l’accueil hors pair de la Jama’at. De même, nous avons connu les hautes valeurs de la Jama’at qui reflètent en fait les préceptes de l’islam et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Grâce à cette Jalsa nous avons aussi compris la propagande mensongère des adversaires de la Jama’at. Ces gens-là nourrissent, sans aucune raison, de la rancune et de la haine contre cette Jama’at divine. Qu’Allah vous permette de servir l’humanité. »

    Al-Hajj Mohamed Ouattara, inspecteur général des affaires religieuses de la Guinée-Conakry, déclare : « La chose qui m’a le plus touché lors de la Jalsa est que l’éducation impartie aux ahmadis est tout à fait conforme aux préceptes de l’islam. Tous les ahmadis réunis présentaient un grand exemple de fraternité islamique. Ils étaient comme les enfants d’une même mère et appartenant à la même famille. La discipline était hors pair et les bénévoles avaient le visage souriant. Les gens allaient et venaient dans le chapiteau de la Jalsa sans nuire à quiconque. On dirait qu’ils étaient tous des créatures célestes. En voyant tout cela, l’on peut conclure que la Jama’at Ahmadiyya est la seule que l’on peut qualifier d’islamique. J’ai visité d’autres pays islamiques dont l’Arabie Saoudite à maintes reprises. Or, je n’ai vu nulle part ailleurs pareille fraternité islamique. Je n’hésiterai pas à annoncer que seule la Jama’at Ahmadiyya pourra réunir 40 000 personnes en un seul endroit pour favoriser continuellement les enseignements de l’islam, sans qu’il n’y ait de heurts ou de disputes, et ce dans l’amour d’Allah et de son Prophète. »

    Madame Fanta Fofana Oumarou, lieutenant au sein des services des douanes de l’aéroport de la Guinée, a fait la Bai’ah. Elle déclare : « Je suis devenue ahmadie, ayant été touchée par les enseignements de la Jama’at Ahmadiyya. Mais j’avais toujours la crainte d’avoir pris une mauvaise décision car l’opposition contre la Jama’at en Guinée et la propagande anti-Ahmadiyya m’avaient fort inquiétée. Or, ayant participé à la Jalsa Salana du Royaume-Uni, je peux annoncer en jurant au nom d’Allah que tous mes doutes ont disparu. En participant à la Jalsa, j’ai été convaincue que c’est bel et bien la Jama’at Ahmadiyya qui aujourd’hui représente l’islam dans le monde. Si on me donne les vidéos de la Jalsa je pourrai informer tous les membres de ma famille à propos de la véracité de cette Jama’at. Je vous demande de prier que tous les membres de ma famille puissent embrasser de tout cœur l’Ahmadiyya et l’islam véritable. »

    Madame Chantal Marthe Etali, Consule Générale du Gabon au Bénin, déclare : « J’avais participé à la cinquantième Jalsa et je participe à la cinquante-troisième, étant très joyeuse et en vous remerciant du fond de mon cœur. J’avais ressenti l’atmosphère spirituelle dans le passé ; elle demeure la même, et les sentiments à l’égard d’autrui demeurent les mêmes. Petits et grands, jeunes et vieux, femmes et enfants, tout le monde fait preuve de la même affection. Je ne peux décrire mes sentiments concernant l’organisation de la Jalsa et du système des volontaires. Tout se trouvait au bon endroit, tout était de niveau excellent et tous les bénévoles faisaient montre de la même humilité. Ils servaient en toute abnégation et tous les services étaient disponibles. Je me considère partie intégrante de cette atmosphère et je m’y sentais à l’aise. Les discours étaient de haut niveau et emplis de conseils. L’hospitalité était hors pair ainsi que les expositions. Ceci m’a permis de comprendre davantage l’histoire de l’Ahmadiyya. Les expositions étaient très intéressantes et j’ai pu aussi découvrir les services humanitaires de la communauté. »

    Un membre du parlement béninois et chef de la commission des finances, Patrice Comlan, déclare : « Je participe pour la première fois à la Jalsa Salana. J’ai été très impressionné. Avant d’entreprendre mon voyage du Bénin, je n’imaginais pas que je participerais à une si grande rencontre. Des gens de tout horizon et de tout niveau ont assisté à la Jalsa ; mais en dépit de cela, je n’ai vu aucun mécontentement sur le visage de quiconque. On s’est bien occupé de moi. Dès l’aéroport, grands et petits ont fait preuve d’un grand sens de l’hospitalité. Tout le monde avait sacrifié son confort afin de servir les invités. Il y avait de la discipline entre des gens de différentes cultures, parlant différentes langues et d’origines différentes et cela sans la présence de la police ou de l’armée. Il n’y avait aucun heurt, aucune dispute. L’absence de toute dispute entre des gens d’origines diverses m’a étonné. Selon moi tout cela a été possible grâce à l’effort de la comunauté Ahmadiyya et du soutien divin. Les discours du Calife sont très importants pour la paix mondiale. Les expositions sur l’histoire de la Jama’at Ahmadiyya étaient très intéressantes et les récits sur les martyrs de la communauté m’ont beaucoup touché. J’ai appris beaucoup de choses. »

    Paul Biyoghe Mba, ancien Premier ministre du Gabon et membre du Parlement, était aussi présent. Il dit : « La rencontre de milliers de gens issus de plus de cent pays était pour moi une expérience unique. Un grand nombre de bénévoles ont travaillé nuit et jour afin de combler les besoins des invités. Tout le monde, grands et petits, jeunes et vieux, femmes et enfants, étaient au service d’autrui à tout instant. Il n’y a pas eu d’incident fâcheux. J’ai beaucoup appris à propos de l’islam et en particulier sur la communauté Ahmadiyya grâce aux discours. La communauté a été nouvellement implantée au Gabon. Je croyais que les ahmadis étaient comme les autres musulmans et quand on m’a invité pour la Jalsa je me suis dit que je partirais en personne pour les connaître et voir si l’islam que présente l’Ahmadiyya est en train de détruire la paix du monde tout comme nous le constatons à la télé. Or, en venant ici, j’ai été fort impressionné par vos œuvres. Vous travaillez d’arrache-pied et votre islam est l’islam véritable dont a besoin le monde aujourd’hui. Mon pays a besoin de cet islam. »

    Pascal Houagni [Ambouroue], le directeur de cabinet d’un ministère du Gabon, déclare : « L’atmosphère de la Jalsa était hors pair et emplie de spiritualité. C’est un fait que je ne pourrai jamais oublier. J’ai été fort impressionné par l’organisation de la Jalsa. Grands et petits étaient liés par une chaîne et travaillaient tous ensemble. En participant à la Jalsa, j’ai vu l’exemple pratique des préceptes de la Bible et du Coran. Tout le monde vivait comme les membres d’une seule famille et j’ai été très ému par le discours du Calife. J’ai beaucoup appris grâce à ma participation à la Jalsa ; j’ai pu apprendre bien des choses sur l’islam. Je ne suis pas musulman, mais je me considère comme tel à partir d’aujourd’hui. J’ai beaucoup appris en visitant les expositions et les stands. »

    Hedi Ali Gonissa, conseiller du Président de la République Centrafricaine, déclare : « L’organisation de la Jalsa était hors pair. Les bénévoles de la Jama’at, jeunes et vieux, appartenant à toutes les couches de la société étaient présents pour la Jalsa. En démontrant leur obéissance à l’égard du Calife, ils ont prouvé leur sens de l’organisation. La Jama’at Ahmadiyya travaille pour un but : à savoir l’établissement de la fraternité dans le monde. Elle travaille nuit et jour dans ce sens tandis que les autres organisations manquent de sincérité. Les enseignements de l’islam que vous présentez sont hors pair et touchent le cœur. Ces préceptes et cet amour sont contraires à ce que les autres colportent sur la Jama’at Ahmadiyya en raison de leur manque de compréhension et de connaissance. Je vous présente, au nom de ma nation et en mon nom personnel, mes félicitations pour la réussite de la Jalsa. J’invite la Jama’at Ahmadiyya à diffuser ces enseignements et cet amour dans mon pays. Mon pays sort de plusieurs années de guerre et retrouve la paix. Ces enseignements y établiront une paix durable. L’atmosphère de la Jalsa sera pour moi inoubliable. Je tenterai de participer tous les ans à la Jalsa afin de retrouver la quiétude intérieure. Et je prie aussi en ce sens. De retour chez moi, je présenterai le message de la Jama’at Ahmadiyya, le message de l’islam véritable. La Bai’ah internationale a laissé sur moi de profonds effets. Je ne suis pas ahmadi, mais lorsque le Calife acceptait l’allégeance je m’étais promis d’aider la Jama’at Ahmadiyya dans la mesure du possible. »

    Je l’ai rencontré et il m’a dit de le considérer comme mon ambassadeur en République Centrafricaine.

    Fernando Griffin, le ministre-adjoint des affaires religieuses du Paraguay, était aussi présent lors de la Jalsa. Il déclare : « J’étais très content de connaître la communauté Ahmadiyya. J’étais vraiment heureux de voir des gens servir de manière bénévole et pour une cause commune. Le Paraguay peut beaucoup apprendre de vous. Le Calife a mis beaucoup d’accent sur l’éducation des enfants et sur le maintien de bonnes relations avec les proches. J’ai beaucoup apprécié ses conseils sur les femmes et les enfants en accord aux préceptes de l’islam. En dépit d’être temporaire, l’organisation était sublime. »

    Un invité de Moscou, Ildar Safin, a commenté après sa participation à la Jalsa : « Notre famille a participé pour la toute première fois à la Jalsa Salana. Nous l’avons fort apprécié et nous nous en souviendrons pour une longue durée. Nous en parlerons aussi à nos amis. Toute l’organisation était parfaite : le travail des bénévoles était beau à voir et ils se comportaient avec une grande courtoisie. Ils étaient toujours prêts à offrir leur service le sourire aux lèvres. Nous étions très contents de voir de petits enfants travailler de manière bénévole. Partout, on était aux petits soins pour nous et on nous a fait nous sentir à l’aise. »

    Un invité du Brésil, Mauro Henrique [Ribeiro de Oliveira], qui est le président du conseil de la ville de Pétropolis, déclare : « J’étais très content de représenter mon pays à cette grande rencontre islamique. Les discours du Calife présentaient l’islam véritable. Ses propos descendaient directement dans mon cœur.

    J’ai passé trois jours dans l’atmosphère spirituelle de la Jalsa et je n’ai ressenti aucune fatigue ou lassitude. La scène de la Salat lors de la Jalsa était pour moi extraordinaire : tout le monde se levait et s’asseyait en suivant un seul ordre. »

    Cet invité n’était pas musulman, mais il a suivi tous les déroulements de la Jalsa.

    Il relate : « Un autre événement a laissé sur moi une profonde impression que je dois évoquer ici : dès que le Calife passait quelque part, des milliers de gens se réunissait tout silencieusement. Ce n’était pas la peine de donner des instructions. Cela démontre que non seulement les organisateurs mais en fait tous les ahmadis avaient un grand respect pour leur Calife. Je retourne avec ces souvenirs et j’informerai mon centre et mon conseil que [l’Ahmadiyya] est l’islam véritable. »

    Un évêque de l’Equateur, Mgr Orli Masias [Haro Carranza], relate : « L’organisation de la Jalsa était parfaite. Quoique la nourriture était pour moi différente, je l’ai appréciée. L’atmosphère de la Jalsa ressemblait à celle d’un grand dîner familial et je m’y sentais tout à fait à l’aise. Sans connaître quiconque, je me sentais chez moi et j’étais dans une grande sérénité. Les discours du Calife regorgeaient de ces points nécessaires pour changer notre point de vue. J’ai apprécié le fait qu’il n’a pas, dans ses discours, critiqué une nation ou un peuple. Il a tout simplement mis l’accent sur les enseignements véritables et positifs de l’islam. Le Calife avait cité un hadith dans lequel Dieu dira au jour de la résurrection : « J’avais faim et on ne m’a rien donné à manger, j’avais soif et on ne m’a rien donné à boire, j’étais nu et on ne m’a pas vêtu. » La Bible aussi dit la même chose et cela m’a touché. J’ai compris que tous ces enseignements venaient d’un seul Dieu. »

    Qu’Allah fasse qu’il comprenne aussi que ces enseignements sont de la part du même Dieu qui a suscité le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et qu’il puisse accepter les véritables enseignements de l’islam.

    Il ajoute : « Quand j’ai quitté ma maison pour me rendre à la Jalsa, l’islam n’était pour moi pas plus qu’une religion. Or, lorsque je suis arrivé ici, j’ai constaté que l’islam n’est pas seulement une religion mais une grande fraternité, une famille. J’ai été très impressionné par la fraternité établie par l’islam, votre fidélité à l’égard de votre religion et votre sens du sacrifice. »

    Il déclare à propos de la Bai’ah internationale : « J’avais ressenti que cet événement avait une importance particulière pour tous les participants. Mais dès que l’événement a débuté quelqu’un a placé sa main sur mon épaule et j’ai placé la mienne sur la personne d’en face et j’ai ressenti qu’il y avait un courant électrique qui traversait tous les membres de l’assistance. J’ai aussi ressenti que les ahmadis se sentaient renaître par la suite. C’est comme s’ils avaient obtenu une nouvelle vie. Je remercie tous ceux qui m’ont permis de participer à la Jalsa et qui m’ont fait connaître les véritables enseignements de l’islam. J’ai compris que nous ne devons pas condamner l’islam en raison des mauvaises actions de quelques individus. »

    Il a aussi commenté sur le département d’interprétation et a mis en lumière une lacune que nous devons combler. Les responsables du département d’interprétation de la MTA doivent faire le nécessaire. Il déclare que la traduction espagnole était limitée uniquement à la section où se trouvent les chaises. Si quelqu’un souhaitait s’asseoir ailleurs il n’était plus dans le rayon [de transmission] et n’entendait plus la traduction.

    Il faudra étendre le rayon de transmission pour l’espagnol, voire il faudra aussi vérifier les autres langues. C’est ainsi que grâce à ces invités nous arrivons à connaître certaines de nos lacunes.

    Madame Barbara Hočevar de la Slovénie, professeure de christianisme, était là, elle aussi. Elle déclare : « Je n’ai jamais vu un islam tel que celui présenté par la communauté Ahmadiyya. En participant à la Jalsa, j’ai eu l’impression de voir un nouvel islam. L’organisation de votre Jalsa était parfaite, il n’y avait aucun problème, aucune bagarre et aucune saleté. Cela m’a fort impressionnée. Le point de vue de la communauté Ahmadiyya sur la crucifixion de Jésus, son exil et sa mort est plus logique et repose sur la réalité. »

    Un invité bosniaque, Senaid Begić, ancien haut fonctionnaire et membre du parlement, était présent avec sa famille. Il déclare : « De prime abord, je remercie la communauté Ahmadiyya qui a permis à ma famille de passer quelques jours dans un environnement empreint de sérénité, de paix et d’amour. L’expérience de la Jalsa Salana était, pour nous, toute nouvelle. Je n’ai pas de mots pour décrire la beauté et l’organisation de la Jalsa. Les organisateurs ont pris en compte les moindres aspects de la Jalsa et tous les bénévoles ont assumé leurs responsabilités le sourire au visage. Grâce à l’exposition de Humanity First, j’ai compris que ces œuvres charitables avaient débuté en raison de la guerre en Bosnie où la Jama’at Ahmadiyya a servi en toute abnégation. En sus de cela il y eu quelque chose d’autre qui m’a impressionné ainsi que les membres de ma famille. »

    C’est ici qu’il a évoqué l’audience qu’il a eue avec moi, en commentant qu’elle a été très positive.

    Ensuite, il déclare : « J’annonce à partir d’aujourd’hui que j’ai établi un lien d’amitié qui durera jusqu’à la fin des temps et je respecterai ce lien en toute sincérité. En Bosnie et ailleurs, dans la mesure du possible, je ferai de mon mieux pour offrir toute ma coopération à cette communauté. »

    Muanis Sinanović, un journaliste de la Slovénie était là lui aussi. Il est musulman de naissance mais n’avait jamais montré un quelconque intérêt pour l’islam. Il était uniquement musulman de nom. Il déclare : « J’ai commencé à étudier l’islam depuis les deux dernières années. Ensuite je me suis mis à faire la prière, mais pas derrière un imam. Or, le plaisir que j’ai tiré en accomplissant la Salat ici avec la communauté Ahmadiya est tout autre. Depuis les deux dernières années que j’ai montré de l’intérêt pour l’islam, je n’ai pas suivi de communauté ou une interprétation particulière de l’islam. J’ai tenté de comprendre l’islam avec mon intelligence et mon cœur. Lorsque je suis tombé sur la Jama’at Ahmadiyya, j’ai eu l’impression que ces enseignements s’accordent à ma compréhension. C’est-à-dire, tout était en accord avec la nature humaine. J’ai aussi apprécié le fait que les ahmadis pratiquent ce qu’ils prêchent. »

    Ainsi, c’est pour nous un grand défi : nous devons conformer nos paroles à nos actions.

    Un invité russophone, un prénommé Azat, était présent à la Jalsa pour la première fois. Il déclare : « Mon grand-père m’a poussé à participer à la Jalsa, lorsque les ahmadis m’y ont invité. En toute justice, je dois dire que les ahmadis m’ont étonné. Les ahmadis participant à la Jalsa ont fait montre de courtoisie et ont toujours été prêts à offrir leur aide et de bons conseils face à chaque difficulté. »

    Un groupe était présent des Pays-Bas. Un ancien parlementaire, M. Van Bommel, et une psychologue en faisaient partie. L’ancien parlementaire déclare : « Je connais la communauté Ahmadiyya très bien et j’avais participé à la Jalsa dans le passé. Mais cette fois-ci j’ai été très impressionné par l’organisation de la Jalsa. Je n’arrive pas à comprendre comment les bénévoles ont pu accomplir leur tâches d’une si belle manière. »

    Mademoiselle Nikita, qui est d’origine iranienne, a été très impressionnée par les arrangements, par l’acquisition d’un si grand terrain et par l’organisation. On lui a présenté la Jama’at en référence à Salman le Persan, et on lui a parlé de l’avènement du Messie Promis (a.s.). Il y a eu des sessions de prédication également. Tout cela a laissé une bonne impression sur elle.

    Un invité venu d’Italie, M. Vasco [Fronzoni], est Professeur de jurisprudence et de Charia islamique à l’université de Naples. Il déclare : « La Jalsa a été un grand succès pour moi et je l’ai beaucoup appréciée ; j’ai écouté le discours de clôture de l’Imam de la communauté, et je l’ai beaucoup aimé, en particulier les points sur les droits de la famille, des enfants et de la femme. 

    J’ai participé à la Bai’ah internationale et j’en ai été très ému. »

    Une invitée, Maddalena [di Prima], a complété son doctorat sur l’islam et la langue arabe à l’université catholique pontificale, [PISAI]. Elle déclare : « La Jalsa était très positive, intéressante, emplie de paix et d’amour. L’organisation était unique et les discours étaient très bons : ils ont accru les connaissances non-seulement des ahmadis mais de tous les invités. J’ai fort apprécié les introductions de l’Ahmadiyya et en particulier de l’islam. »

    Jawed Boulaamayl travaille pour le ministère de la justice française. Il déclare : « J’ai été très ravi de ma première participation à la Jalsa et j’ai eu l’occasion de voir votre Jama’at de très près. J’ai visité les expositions de IAAAE et de Humanity First et j’ai été impressionné par vos œuvres caritatives. La vraie religion c’est de servir l’humanité sans distinction d’origine ou d’ethnie. J’ai été fort impressionné par l’organisation de la sécurité et de tout en général. Tout a été fait avec un grand sens du professionnalisme. »

    Madame Susana Morales, une invitée de la délégation espagnole, avocate de son état, déclare : « Selon moi la devise « amour pour tous et haine pour personne » a été personnifiée par cette grande rencontre. J’ai vu des gens de différentes origines se rencontrer. Cette religion est en train d’œuvrer en faveur de la paix et de l’égalité et combat l’injustice. Ces quelques jours seront gravés à jamais dans ma mémoire et je ne pourrai jamais les oublier. »

    Don Fransisco, du Brésil, est un catholique, propriétaire d’un journal et d’une radio. Il appartient à une famille royale. Il déclare : « J’ai eu l’occasion d’apprendre beaucoup de choses. Je ressens comme un changement en moi. » Il ajoute : « J’ai eu l’occasion de visiter une mosquée en Inde avec mon épouse, et le comportement des musulmans y était déplorable. Mais au cours de la Jalsa Salana, et par la suite également, j’ai été très respecté en comparaison à ce que j’avais reçu comme traitement là-bas. On s’est bien occupé de moi. »

    Un ancien membre du parti socialiste et membre du parlement d’Espagne, M. Eustaquio [Giménez Molero] a partagé : « Je me considère loin des enseignements religieux, mais la communauté Ahmadiyya transmet en pratique le message de l’amour ; et pour cette raison je me suis rapproché de cette communauté. La Bai’ah qui a eu lieu hier a fait naître de nouveaux sentiments en moi.  Je suis ravi d’avoir vécu cette expérience qui a eu un grand impact sur ma personne. Ces jours ont eu une signification importante pour moi. J’ai ressenti durant ces jours que j’étais moi aussi ahmadi, que je faisais partie de ceux qui veulent la paix et l’amour dans le monde, et le mettent en pratique. »

    Nizam-ud-din Saheb, un magistrat à la retraite, était venu du Bangladesh. Il a déclaré : « Je ne suis pas ahmadi, mais il y a des ahmadis dans différents pays qui sont persécutés de longue date. Etant un activiste des droits de l’homme et ayant de l’empathie, je supporte les ahmadis. Par ailleurs, j’ai eu l’occasion de voyager dans plusieurs pays. Toute personne dispose du droit de suivre les enseignements de son choix. J’ai été témoin de la discipline et j’ai été impressionné par l’amour et le respect que les ahmadis ont pour leur Calife, et par leur soif de connaissance. J’ai écouté tous les discours avec grande attention, et cela a contribué à corriger certains de mes préjugés. Les ahmadis doivent davantage se faire entendre afin d’effacer les préjugés que les gens peuvent avoir à leur égard. Avant, je pensais également que les ahmadis ne considéraient pas le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) comme étant le Khatam An-Nabiyyin (Sceau des Prophètes), mais en venant ici je me suis rendu compte que ce n’était pas le cas. En résumé, j’ai appris beaucoup de choses en participant à cette Jalsa, et je souhaite remercier tout le monde et particulièrement l’Imam de la communauté Ahmadiyya. »

    Hugh Farey, qui est catholique, un scientifique qui est l’ancien éditeur de la société britannique du Linceul de Turin, a fait part de ceci : « Cela fait cinq ans que je viens régulièrement à la Jalsa ; et je dois reconnaître qu’en raison des prières, l’atmosphère de cette Jalsa est toujours aussi attractive que lorsque j’étais venu la première fois. Je suis un expert du Linceul de Turin : c’est un tissu auquel s’intéresse beaucoup la communauté Ahmadiyya car elle considère que c’est une preuve démontrant que le Messie n’est pas décédé sur La Croix ; mais pour autant, cela ne l’empêche pas d’inviter des experts qui, pour la plupart, considèrent qu’il s’agit de la photo d’une personne décédée, et ce indépendamment de la religion à laquelle ils appartiennent. Mon avis personnel est qu’il a été fabriqué au cours du Moyen-Age. Je ne rejette pas le point de vue des ahmadis qui croient que Jésus a survécu à la crucifixion et qu’il a ensuite émigré vers le Cachemire. » Il mentionne son point de vue qui est similaire à celui des ahmadis. 

    Il ajoute : « L’exposition de la Review of Religions démontre l’ouverture d’esprit des ahmadis, leur nature pacifique et leur libéralité. » Il continue :

    « Nous avons eu diverses discussions ici, et également des discussions avec le panel. Un médecin venu des Etats-Unis était membre du panel : il est chirurgien en traumatologie et fait partie des premiers experts ahmadis. Cette année, il faisait partie du panel. La connaissance qui émane de son expérience personnelle a consolidé son argument qui est que l’homme qui était enveloppé dans ce linceul a survécu. » Il a été très impressionné.

    Peter Williams, qui est Professeur à l’Université de Cambridge, et membre du comité du Linceul de Turin, a participé pour la première fois à la Jalsa. Il partage ceci : « Malheureusement, je n’ai pu y participer avant. Je souhaite assister à d’autres Jalsas de cette sorte, et j’assisterai certainement aux prochaines éditions. J’ai été grandement impressionné par cet événement. Il y avait beaucoup de gens ; beaucoup d’efforts ont été consacrés à l’organisation de cette conférence, et il y a sans doute eu de nombreuses dépenses. Tout a été fait avec beaucoup d’amour. Le fait d’entreprendre autant d’efforts pour l’exposition sur le Linceul de Turin, le fait de tenir cette exposition avec autant de sérieux, démontre clairement que ces gens souhaitent en savoir davantage à ce sujet, alors que nous-mêmes nous n’en avons qu’une compréhension partielle. »

    La communauté aborigène du Canada a également été représentée. Un chef des aborigènes, Myeengun Henry, déclare : « La participation à cette Jalsa relève d’une grande importance pour moi car cela a changé ma vie : je connais beaucoup mieux l’islam qu’auparavant, et je me suis rendu compte qu’il y a beaucoup de similitudes entre l’islam et l’ancienne religion du Canada. J’ai été très étonné d’apprendre que l’islam accorde des droits aux femmes. Au départ je ne voyais que des hommes partout, mais après j’ai appris que les femmes avaient la même organisation de leur côté. C’est une chose qu’ignorent les non-musulmans, et je les informerai donc du fait qu’en islam il n’y a pas de discrimination en ce qui concerne les droits entre les hommes et femmes. » Il m’avait également rencontré ; il a fait part de ses impressions à ce sujet en ces termes : « Cette rencontre m’a grandement impacté. ».

    Le Chef René Chaboyer dit au sujet de sa participation à la Jalsa : « Je suis ravi d’avoir eu l’opportunité de m’adresser à cette large assemblée. Je ne pensais pas que l’islam était une religion pacifique, qui enseignait d’aimer les créatures de Dieu. Je souhaitais donner à l’Imam de la communauté Ahmadiyya la plus grande distinction honorifique de la communauté indigène ; j’avais donc fait part de mon souhait à mon hôte. Nous portons un couvre-chef qui est fait de plumes d’aigles ; ces plumes sont très précieuses pour nous, et je souhaite offrir l’une de ces plumes à l’Imam de la Communauté Ahmadiyya. Il s’agit d’une distinction honorifique que je n’ai accordée à aucun dirigeant jusqu’à ce jour. J’ai un grand respect pour la communauté Ahmadiyya ainsi que pour leurs croyances. » Il a également mentionné qu’il avait grandement apprécié le fait de passer du temps en ma compagnie. Il m’avait en effet remis cette plume lors d’une rencontre. 

    Une invitée de Belize prénommée Renée Trujillo, qui est directrice des informations de la chaîne LOVE FM, dit : « L’unité que j’ai observée chez les ahmadis a introduit un nouveau souffle dans mon être. En contemplant cette communauté, le désir d’avoir la paix surgit. Nous avons pu bénéficier d’une bonne hospitalité ; l’organisation était optimale. Les discours de l’Imam de la communauté Ahmadiyya sont complètement en phase avec les besoins de cette époque. J’ai été le plus grandement impressionné par le discours qu’il avait fait chez les femmes. Cette expérience m’a permis d’apprendre davantage sur l’islam. Le fait de participer à cette Jalsa m’a permis de poser des questions au sujet de l’Ahmadiyya et de ses croyances, et cela a été profitable pour moi. »

    Chester Williams, qui est Commissaire de Police de l’état de Belize, a partagé ceci : « J’ai beaucoup appris au sujet de l’islam. Avant de participer à cette Jalsa, je pensais que tous les musulmans étaient similaires, mais maintenant j’ai compris qu’il y a des différences. Il est louable de voir que les musulmans ahmadis donnent préséance à la paix, et consacrent beaucoup de temps à réformer les jeunes. »

    Des membres du congrès des Etats-Unis et des membres de la commission américaine pour la liberté religieuse ont également participé à cette Jalsa. Il y avait en outre la représentante des musulmans Ouïgours de Chine, qui dit : « J’ai eu l’opportunité de participer à la Jalsa du Royaume-Uni et des États-Unis. Il est surprenant de voir que tout le monde travaille en synergie. Il est impressionnant de voir le travail sans relâche effectué par les bénévoles. Cette Jalsa a amené les jeunes vers l’unité, et a permis de créer un environnement d’unité. »

    Telles étaient ses impressions générales. Je laisse de côté ses autres impressions.

    Je vais faire mention d’un invité journaliste argentin. Il a fait part de ceci : « En tant que journaliste j’ai eu l’occasion de participer à plusieurs événements, mais une chose notable que j’ai observée dans votre Jalsa est le fait que les participants soient les mêmes que ceux qui organisent l’événement, ils sont à la fois participants et organisateurs. Alors que dans les autres événements on peut clairement voir la différence entre les organisateurs et les invités. De plus, habituellement pour organiser un événement d’une telle envergure, des personnes sont recrutées. Mais dans cette Jalsa il apparaît que les participants étaient également les hôtes. Dès que la nécessité se faisait ressentir, les invités devenaient des hôtes. »

    Cette beauté doit être présente dans toutes nos Jalsas.

    Un avocat colombien, Jesús Gabalán [Rodríguez] partagea ceci : « J’ai grandement apprécié le discours de l’Imam de la communauté au sujet des droits de l’homme. En tant que journaliste j’ai l’occasion de rencontrer de grandes personnalités politiques, de la société religieuse ; j’ai eu l’opportunité de rencontrer l’Imam de la communauté, et j’ai beaucoup apprécié cette rencontre. Je souhaite que des missionnaires ahmadis soient envoyés en Colombie afin d’informer ses habitants des merveilleux enseignements de l’islam ; mon pays en a grandement besoin. »

    Le PDG de BBST Uganda dit : « J’ai été impressionné par la discipline qui régnait dans cette grande assemblée : il n’y avait aucun soldat, aucun policier. Je suis chrétien et j’ai vu l’exposition de la Jalsa Jésus en Inde ; j’ai eu l’opportunité de discuter au sujet de Jésus avec un membre de l’organisation qui m’a fait part de choses très intéressantes avec des versets bibliques à l’appui, dont je n’avais jamais entendu parler par le passé. J’ai été étonné de voir que les ahmadis ont une meilleure connaissance de la bible que les chrétiens ! »

    Il y avait un invité venu de la Bolivie, qui est animateur de télévision ; il a fait part du fait que cette Jalsa était une expérience pleine de succès. Il s’appelle [John] Arandia. Il dit : « J’avais eu également l’opportunité de participer à la Jalsa Salana du Canada, et en assistant à ces Jalsas j’ai pu apprendre des choses sur les véritables enseignements de l’islam. » Il ajoute : « L’atmosphère de la Jalsa et les discours qui y ont eu lieu, ont effacé tous les doutes et préjugés que j’avais au sujet de l’islam. »

    Un prénommé Igor était venu de l’Ukraine pour participer à la Jalsa. C’est un expert des questions religieuses ; il a fait un doctorat, et Il est auteur de deux livres. Il a lu avec attention et en profondeur la littérature de la communauté Ahmadiyya. Il a participé à la Jalsa et a également fait la Bai’ah. Il est le premier ahmadi ukrainien. En faisant part de ses impressions, il dit : « Au cours de ma vie j’ai eu l’opportunité de participer à des conférences et événements internationaux sur différents thèmes, mais la participation à la Jalsa Salana a eu un tel impact sur mon cœur et mon âme que cet effet restera dans cette vie et même jusque dans l’Au-Delà. » Il ajoute : « Dans la langue arabe, il y a un très joli mot, « Nour », qui signifie « lumière » ; la Jalsa est cette lumière de la foi et de l’amour qui illumine l’humanité entière par son intensité. » Il ajoute : « Les discours du Calife du Messie m’ont aidé à comprendre quel était le réel objectif de ma présence sur Terre. » Il a également fait les éloges du travail fait par les organisateurs disant : « Ils œuvrent avec beaucoup d’efforts dans chacune de leurs tâches. »

    Je vais partager maintenant les impressions du Mexique – dont celles d’une invitée venue de là-bas, prénommée Maria. 

    Elle dit : « J’ai accepté l’islam il y a deux mois seulement. J’avais plusieurs questions au sujet de l’islam, mais en participant à cette Jalsa j’ai beaucoup appris au sujet de l’islam ; j’ai obtenu une réponse à toutes mes questions et désormais je n’ai plus aucune interrogation. La participation à cette Jalsa a eu un grand impact sur moi. Après avoir participé à cette Jalsa, je suis désormais fière d’être musulmane et je me suis promis de porter fièrement le voile à partir d’aujourd’hui, et ce à chaque moment. »

    Une nouvelle convertie du Paraguay partagea : « C’était formidable, j’ai bien écouté les discours. J’ai obtenu une réponse à toutes mes questions. J’avais l’impression que vous aviez préparé vos discours en ayant en tête mes questions. Je repars avec beaucoup de connaissances spirituelles. »

    C’est le pouvoir d’Allah qu’Il permet de préparer des discours qui ont un impact sur les gens.

    Je laisse de côté le reste et je vais à présent faire part du rapport de la Presse et des Médias. Jusqu’à présent au total 183 articles ont été publiés selon le rapport du bureau central de la Presse et des Médias. La couverture médiatique est toujours en cours ; selon ce rapport le message a été transmis à plus de 173 millions de personnes. Parmi les médias qui ont couvert l’événement il y a : BBC Radio 4, BBC World Service, BBC Asian Network, The Telegraph, un journal national néerlandais, Sky News, ITV, Express, Huffington Post, Press Association News Agency, AFA Agence de Presse Espagnole, et Yahoo News. La couverture médiatique a été faite dans de nombreux pays : Au Royaume-Uni, au Brésil, aux Pays-Bas, en Argentine, au Panama, en Colombie, au Chili, au Pérou, au Venezuela, au Cameroun, au Nigeria, en Belgique, au Ghana, et en Italie.

    Grâce à MTA Afrique l’événement a été diffusé sur dix-neuf chaînes, Alhamdoulillah. Par la grâce d’Allah, en plus des membres de la communauté, nous avons reçu des impressions de nombreuses personnes qui ne sont pas ahmadies, qui ont suivi les programmes de la Jalsa et qui ont été grandement impressionnées.

    Qu’Allah fasse que cette Jalsa permette également aux ahmadis qui ont participé à cette Jalsa de consolider leur foi, et qu’ils puissent mettre en pratique ce qu’ils ont entendu et vu ; qu’Allah fasse que le message qui a été transmis au monde avec l’aide de la presse et des médias puisse impacter le cœur des gens et qu’Il fasse que ce soit un moyen qui leur permette d’accepter l’Ahmadiyya et le véritable islam. 

    Après la prière je vais diriger une prière funéraire, celle de l’avocat Mujeeb ur Rahman. Il est décédé le 30 Juillet 2019 à Rabwah au Tahir Heart Institute à l’âge de 85 ans. Par la grâce d’Allah, Mujeeb-ur-Rahman avait fait la Wassiyyat (testament à la communauté). Son père, Maulana Jalal-ur-Rahman, était missionnaire et il l’avait envoyé durant son enfance à Qadian avec ses autres enfants et leur mère. Il avait envoyé la mère de Mujeeb-ur-Rahman et ses autres frères et sœurs à Qadian depuis le Bengladesh ou le Bengale, afin qu’ils puissent avoir une bonne éducation. Son père faisait partie des premiers élèves de Hazrat Hafiz Roshan Ali. Maulana Jalal-ud-Din Shams et Ghulam Ahmad Baddomalhi ainsi que d’autres personnes éclairées avaient étudié avec lui. Il a servi pendant 36 ans au Bengale.

    Mujeeb-ur-Rahman était avocat de profession, et par la grâce d’Allah c’était un avocat qui a rencontré beaucoup de succès. Il a grandement servi la Jama’at. En 1980, le troisième Calife l’avait nommé Amir de Rawalpindi ; il occupa cette fonction jusqu’en 1998. Il a également beaucoup contribué pour le procès en 1974 de la mosquée à Murree Road, Rawalpindi. En 1978, il a supervisé à la Haute Court le procès de la mosquée à Dera Ghazi Khan. Il a supervisé de nombreux procès de la Jama’at, et il était à la hauteur de cette tâche. En 1978, il était membre du comité de la Majlis-e-Shura (assemblée consultative). Il a également contribué à la formulation écrite des règles du Sadar Anjuman Ahmadiyya (corps administratif de l’Ahmadiyya) . En tant que membre du comité de Fiqh (jurisprudence), il a eu l’opportunité de participer à l’écriture de la première partie du Fiqh Ahmadiyya. Il eut l’opportunité de faire des discours lors des Jalsa Salana de 1977-78. De 1979 à 1983 il eut l’opportunité de faire des discours à la Jalsa sur les thèmes suivants : « L’islam et la liberté religieuse », « Le début des conflits en islam », « Un ahmadi selon le fondateur de la communauté », « La forteresse de la chasteté », « Les fruits exquis de l’arbre de l’Ahmadiyya ». Il a eu l’opportunité de participer à de nombreux programmes de la MTA ; il répondait aux objections faites par les non-ahmadis. Il était une personne qui avait beaucoup de connaissances religieuses et séculières ; par la grâce d’Allah il était également éloquent. Allah lui avait accordé ce don particulier, dont il a profité au mieux et Allah lui a accordé l’opportunité de servir la communauté. Il a participé à différents programmes de la MTA. Il a commenté la décision de l’assemblée pakistanaise, notamment la décision rendue en 1974 ; il a eu l’opportunité d’interviewer de grandes personnalités et historiens. Parmi les émissions il y avait aussi celles parlant des beautés de l’ouvrage Barahin-é-Ahmadiyya.

    En 1984, il a supervisé le procès qu’il y a eu au sujet de l’ordonnance contre la communauté dans un tribunal de la Charia ; et il l’a très bien supervisé. 

    Il a aussi eu l’occasion de superviser de nombreux procès faits contre les ahmadis dans les tribunaux militaires. Il eut l’opportunité de servir les prisonniers. 

    En 1993, il a eu la chance de faire partie de l’équipe qui défendait les droits fondamentaux à la Cour Suprême. 

    En 1976, à Karachi, il eut l’occasion de présenter sa thèse lors du conseil des juristes. 

    Il a eu l’opportunité d’échanger sur le sujet des droits de l’homme avec des savants et des experts en droit et de participer à des séminaires au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, aux Etats-Unis, au Canada, et au Japon.

    Il a eu en outre l’opportunité de donner un cours aux étudiants en droit de l’Université d’Etat du Minnesota. Et il put enregistrer son témoignage d’une durée de 18h en tant qu’expert dans un tribunal allemand. En 2014, il a donné des cours aux Etats-Unis dans différentes universités ; ceci a été organisé par la Jama’at. Il a fait des conférences sur la religion et la liberté. En 2017, il avait participé à la conférence sur le Saint Coran qui s’était tenue à l’université RICE où la communauté Ahmadiyya avait également été invitée. Je l’avais envoyé là-bas et il a très bien représenté la communauté. Il a eu l’occasion de présenter les beautés du Saint Coran à la lumière des enseignements du Messie Promis. 

    Il a eu l’opportunité de s’exprimer sur des problèmes de droit devant des panels immigration au Canada et en Suisse. Le défunt a eu la chance de servir énormément. Par la grâce d’Allah il s’est occupé de toutes les tâches qui lui ont été confiées avec l’esprit d’une personne qui s’est dédiée pour ce travail, et il était vraiment à la hauteur des missions qui lui étaient confiées. Il s’est marié avec la fille de son oncle paternel. Son épouse est décédée en 1999. Il a trois fils. Waqas-ur-Rahman, qui est avocat au Rawalpindi ; il aide lui aussi la Jama’at pour les procès. Dr Ata-ur-Rahman Mu’az est actuellement au Qatar. Et Khalil-ur-Rahman Hammad ; il se trouve également au Pakistan. Qu’Allah fasse preuve de pardon et de miséricorde à l’égard du défunt, et qu’Il le compte parmi ses bien-aimés. Comme je l’ai mentionné, après la prière je vais diriger sa prière funéraire. 


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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    Devoirs des hôtes et des invités de la Jalsa https://islam-ahmadiyya.org/devoirs-des-hotes-et-des-invites-de-la-jalsa/ Thu, 08 Aug 2019 17:08:12 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/devoirs-des-hotes-et-des-invites-de-la-jalsa/ Dans son sermon du 2 août 2019, Sa Sainteté le Calife a évoqué les responsabilités des invités et des hôtes lors de la Jalsa.

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    Sermon du vendredi 02 août 2019, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à Hadiqat-oul-Mahdi, dans le Hampshire au Royaume-Uni. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Allah le Très-Haut nous a encore une fois donné la possibilité de participer à la Jalsa Salana de la Grande-Bretagne. La Jalsa Salana d’Allemagne a eu lieu le mois dernier et les conférences annuelles d’autres grandes Jama’ats occidentales comme le Canada se sont tenues aux mêmes dates que la Jalsa d’Allemagne. Puis, le mois dernier, la Jalsa des Etats-Unis a également eu lieu. De nombreux autres congrès annuels ont par ailleurs eu lieu dans le monde entier. L’accomplissement des promesses de l’aide et du soutien d’Allah au Messie Promis (as) a été observé partout avec une magnificence et une gloire immenses. Néanmoins, le statut de la Jalsa Salana du Royaume-Uni est devenu tel que les gens du monde entier ont à cœur de s’intéresser particulièrement à cet événement. Cela inclut les membres de la communauté et les étrangers également. Au lieu d’être uniquement la Jalsa du Royaume-Uni, cette convention est considérée comme un événement international sous tous ses aspects. Au sujet de la Jalsa Salana, en Allemagne, j’avais déjà mentionné que cette convention avait atteint les rangs d’une Jalsa internationale. La raison en est que de nombreux pays y sont représentés. En outre, la présence à la Jalsa Allemagne est peut-être supérieure à celle de la Jalsa britannique. Cependant, la Jalsa Salana centrale reste celle du Royaume-Uni, car des personnes de pays extérieurs tentent beaucoup plus d’assister à cette convention que toute autre Jalsa, étant donné que c’est ici qu’est le siège du Califat. À cet égard, que ce soit les membres de la Jama’at ou les autres, tout le monde s’efforce de participer à cette Jalsa de divers pays du monde. Par conséquent, les responsabilités des travailleurs augmentent également considérablement ici. De plus, les aménagements de Hadeeqatul Mahdi, la ville temporaire construite ici pour cet événement, nécessitent une attention particulière. Donc, à ce stade, je vais tout d’abord attirer l’attention des travailleurs sur leurs devoirs et leurs responsabilités comme je le fais habituellement.

    Par la grâce d’Allah le Tout-Puissant, les ahmadis résidant au Royaume-Uni, y compris les personnes âgées, les enfants, les dames et les filles, ont participé aux arrangements de la Jalsa et se sont bien acquittés de leurs fonctions au cours des trente-cinq dernières années. Cela s’est passé en la présence du Khalifatoul Massih depuis que le siège du Califat a été transféré dans ce pays. L’histoire de la Jalsa Salana est bien plus vieille que trente-cinq ans. Cependant, la participation aux congrès annuels tenus durant ces années était probablement inférieure à celle des réunions mensuelles d’une simple agglomération de nos jours. J’ai fait référence aux trente-cinq dernières années de [notre] histoire pour cette raison. C’est l’époque des congrès annuels tenus en la présence du Califat de l’Ahmadiyya.

    Sa Sainteté le 4ème Calife (rh) offrait de nombreux conseils et consacrait beaucoup d’efforts à l’organisation des Jalsas au tout début. On avait dû obtenir l’aide de certains responsables pakistanais qui sont venus travailler aux côtés de l’administration ici. La gestion du Langar (la cuisine publique) est une tâche énorme. Les ressources et les possibilités sont différentes ici de celles disponibles au Pakistan, compte tenu de ce que nous voulons accomplir. Il était donc difficile pour eux au début de prendre des dispositions pour quatre à cinq mille personnes. Si l’on met tout en perspective, la situation à cette époque équivalait à prendre des dispositions pour accueillir deux cent mille à deux cent cinquante mille personnes. Après que le Califat eût émigré au Royaume-Uni, la première Jalsa britannique à laquelle j’ai assisté était en 1988. À l’époque, après avoir observé la situation des responsables, on pouvait constater à quel point il était inquiétant pour eux de prendre des dispositions pour 5000 à 6000 personnes.

    Quoi qu’il en soit, nous pouvons constater aujourd’hui qu’en ce qui concerne les arrangements de la Jalsa, les travailleurs de ce pays-ci sont peut-être compétents au point de pouvoir aider ceux qui travaillent à Rabwah. La semaine dernière, il y a eu un dîner avec les travailleurs bénévoles de la Jalsa après l’inspection de la Jalsa. Le Nazir Oumour-e-Kharijah, qui est également l’officier adjoint de la Jalsa Salana, en visite de Rabwah, était assis à proximité. Après le dîner, je l’ai vu appeler un représentant de Rabwah et commencer à converser avec lui. Je me suis enquis de ce qui semblait être le problème. Il a répondu: « Le pain plat que nous mangeons ici est de grande qualité. Des essais ont été effectués à Rabwah pour réaliser ces pains… » Par la grâce d’Allah le Très-Haut, ils organisent régulièrement des tests sur le pain, quelques jours à la fois pour entretenir les machines et rester habitués à accomplir leurs tâches. En tout cas, il a déclaré: « Notre ‘roti’ (pain plat indo-pakistanais) n’est pas à la hauteur du pain [que l’on trouve] ici. Je demandais donc à ce travailleur de s’informer des détails du pain préparé ici par la direction de la boulangerie mécanisée. Découvrez comment il est fabriqué, combien d’eau et de farine sont utilisées. Ces détails sont très importants. Nous devrions obtenir leur recette. » Par la grâce de Dieu, nos ouvriers sont devenus de tels experts après de nombreuses expériences que leur pain est apprécié même par les responsables de Rabwah.

    Cette année, les jeunes ingénieurs travaillant à la boulangerie mécanisée ont apporté des améliorations spécifiques au malaxeur de farine, ce qui a rendu le processus d’ajout de la farine plus fluide. Le jeune ingénieur waqif-é-nau, responsable de l’usine à pain, travaille dessus. Son équipe aussi s’emploie maintenant à améliorer encore davantage cette fonctionnalité et à faire en sorte que la farine passe directement du pétrin à la machine de cuisson au lieu de la pratique actuelle qui consiste à faire les travailleurs transporter la farine dans des seaux et de la livrer physiquement. Cette amélioration mettra fin à cette pratique mais ne signifie pas que nous priverons les travailleurs de servir à cause de cette machine automatique. Si Dieu le veut, ces travailleurs auront de meilleures opportunités de servir. C’est l’un des traits distinctifs de la Jama’at: de l’enfance au troisième âge, nos travailleurs s’efforcent d’accomplir leurs tâches avec la plus grande joie et utilisant leurs meilleures capacités.

    Quoi qu’il en soit, la raison pour laquelle j’ai mentionné cela est qu’il fut un temps où c’était un défi pour l’administration de fournir de la nourriture à 4 à 5 000 personnes. Durant ces périodes, 90% des pains étaient achetés à un fournisseur extérieur. Une petite usine à pain d’occasion avait été installée, mais cette dernière s’effondrait systématiquement après une courte période [d’opération]. Cela nécessitait une attention constante de la part des ingénieurs, des ingénieurs chevronnés de la Jama’at qui étaient très âgés. Ils travaillaient avec acharnement sur cette usine à pain. L’ancienne usine ne produisait que quelques milliers de pains ; or, ces pains n’étaient pas de forme ronde mais prenaient la forme de pains pitas. Maintenant, par la grâce d’Allah, des centaines de milliers de pains sont préparés pour quarante mille participants, et la qualité est telle qu’ils sont appréciés par la communauté. J’ai vérifié cela ; et je continue à vérifier ce pain de temps à autre. La qualité en est bien meilleure qu’avant. Qu’Allah augmente encore les compétences des jeunes qui effectuent ce travail. Qu’Il leur accorde aussi la sagesse et augmente encore leur capacité de faire ce travail afin qu’ils puissent servir les invités de la Jalsa encore plus qu’auparavant.

    De même, il y a les équipes du Langar qui travaillent sans relâche et passionnément avec leurs responsables dans la cuisine. La qualité de la nourriture s’est également améliorée de manière significative. Qu’Allah leur permette de maintenir ce niveau pendant les trois jours de la Jalsa. Dans le département du Langar Khana, une équipe lave les grandes marmites en métal. Ce travail est également formidable. Il y a quelques années, ils avaient reçu des machines conçues en Allemagne par des ingénieurs ahmadis pour laver ces gros pots. Les Allemands adorent ces machines qui fonctionnent bien. Ils sont convaincus que ces machines lavent rapidement les gros pots de manière à les libérer très vite. Ici, au Royaume-Uni, notre équipe les a utilisées pendant quelques années et a continué [en parallèle] à laver les pots manuellement, de sorte que le travail s’est poursuivi de cette façon. Ils ont continué à utiliser les machines sur mes instructions ; mais l’année dernière, ils m’ont très humblement demandé de leur permettre de laver les pots à la main. Ils ont déclaré qu’il leur faudrait moins de temps pour le faire; en fait, ils ont dit qu’ils pourraient les laver dans le tiers du temps. Cela signifie que le temps que met la machine pour laver un pot, ils peuvent en laver trois ; et ils font de surcroît un travail bien meilleur dans le nettoyage des pots que la machine. J’ai dit au responsable par plaisanterie: il me semble que vous ayez des djinns dans votre équipe qui maintiennent un tel niveau de propreté ! Les Allemands ne sont pas prêts à admettre que quelqu’un peut laver ces gros pots en si peu de temps. Quoi qu’il en soit, ils travaillent dur dans ce département. Leur tâche n’est pas seulement laborieuse et longue; elle est en fait vraiment pénible. A Qadian et au Pakistan, ce type de travail est assuré par l’embauche d’ouvriers, mais dans ce pays-ci, ce sont des bénévoles qui font ce travail avec la plus grande sincérité et la plus grande passion.

    Ensuite, il y a le département des services alimentaires. Ils se sont efforcés d’y améliorer les choses en augmentant la taille des chapiteaux où est servi la nourriture à plus d’invités, aisément et en moins de temps cette année.

    Ensuite, il y a d’autres départements : entre autres, les départements de l’assainissement, du parking, de la circulation. Il y a en outre divers départements dans la Jalsa Gah. La sécurité est un département critique et important. Il existe de nombreux autres départements. Chacun d’entre eux est essentiel et des milliers de travailleurs y ont la chance d’effectuer leur travail. Les bénévoles du côté des femmes ont elles aussi la chance de travailler. Qu’Allah le Très-Haut leur donne la possibilité de faire leur travail de la meilleure manière possible. Et comme je le dis toujours, je conseille ceci à tous les travailleurs : L’engouement et la passion avec lesquels vous vous êtes offerts pour servir les invités du Messie Promis doivent être maintenus jusqu’à la fin de la Jalsa. Il y a un département de déblaiement après la conclusion de la Jalsa qui prend environ une semaine de travail.

    Vos expressions faciales, vos sourires et votre interaction respectueuse avec les invités montrent que vous avez maintenu cette passion. Les ouvriers et ouvrières qui servent les invités de Jalsa dans divers départements doivent toujours garder à l’esprit qu’ils obtiennent deux fois plus de récompense et de bénédictions [lorsqu’ils le font]. Premièrement, la récompense d’assister à la Jalsa afin d’obtenir ses bénédictions. Deuxièmement, les bénédictions obtenues par l’entremise du service des invités du Messie Promis (as). Allah le Très-Haut apprécie l’hospitalité.

    En fait, Il l’aime tellement qu’Il l’a mentionnée à deux reprises dans le Saint Coran en faisant référence à Abraham (as). Si l’offre de nourriture aux invités était une affaire légère, cela n’aurait pas été mentionné chaque fois que l’arrivée des invités était racontée. Après avoir échangé des salutations et des prières, il a tout de suite offert de la viande de veau grillée. Allah déclare :

    « Puis il apporta la viande de veau grillée en grande hâte. »

    Il s’est arrangé pour que l’hospitalité soit offerte telle qu’elle était possible à cette époque; en effet, le fait d’abattre ses animaux et de les présenter devant son invité était un sentiment très hospitalier. Et [à cette époque], cela pourrait être procuré rapidement. Le niveau le plus élevé de l’hospitalité à cette époque a donc été observé. Aujourd’hui, nous devrions offrir l’hospitalité selon les normes de notre temps. Voilà comment un invité devrait être pris en charge ici aussi. Il n’est pas nécessaire que cela soit fait avec grand effort et qu’on doive endurer de grandes douleurs pour trouver un veau. Plutôt, il s’agira de tout ce qui peut être procuré facilement et rapidement. Pour eux, cela était à la fois facile et rapide à obtenir et conforme au plus haut standard d’hospitalité de l’époque – et c’est ce que nous devrions également faire.

    À cet égard, l’excellent modèle du Saint Prophète (saw) est devant nous. Si des dattes étaient facilement disponibles, il les offrait; si de la viande ou un autre aliment convenable était disponible, il l’offrait; si du lait de chèvre était disponible, il l’offrait. Et s’il n’avait aucune nourriture [chez lui], il demandait alors à ses compagnons d’emmener les invités pour leur offrir l’hospitalité chez eux.

    Les trois choses que le Saint Prophète Muhammad (saw) a enjointes à ceux qui croient en Allah et au Jour dernier sont également liées au respect des droits de chacun et au maintien d’une société pacifique.

    La première chose à faire est de dire un mot juste ou sinon de rester silencieux. Ne créez pas le désaccord en énonçant des choses insignifiantes. Ne créez pas de conflit entre les uns et les autres. Un croyant ne prononce pas un discours inconvenant ou inutile.

    La deuxième chose à faire est d’honorer son voisin, car celui-ci a un droit important sur vous ; et il a droit au respect et à la sollicitude. Ceux qui participent à la Jalsa d’aujourd’hui sont également des voisins les uns pour les autres – les invités qui arrivent, les ouvriers et les bénévoles qui servent les invités. Dans ce contexte, les invités doivent également traiter ceux qui les servent avec dignité et respect, et les travailleurs doivent veiller à ne pas les traiter sans honneur et estime. Ainsi donc, quand ils se rencontreront, ils devront le faire dans le respect mutuel.

    La troisième chose que le prophète Muhammad (saw) nous a dite est d’honorer son invité. Ceci est particulièrement important pour les hôtes. C’est en fait fondamental pour l’édification d’une société belle et pacifique. C’est l’un des commandements de Dieu et un des signes du vrai croyant. Quand le Saint Prophète (saw) avait une multitude d’invités, il les distribuait parmi les compagnons, puis demandait plus tard aux invités: « Vos frères vous ont-ils montré l’hospitalité de manière convenable? »

    Bien entendu, les compagnons avaient reçu leur formation spirituelle et morale directement de la compagnie du Saint Prophète (saw); ils puisaient directement de sa grâce spirituelle. Ils prenaient tellement soin de ces invités que ceux-ci répondaient au Prophète (saw) en disant: « Nos hôtes se sont davantage occupés de nous que d’eux-mêmes et nous ont donné une meilleure nourriture que celle qu’ils avaient eux-mêmes mangée. » Voilà la manière excellente de montrer l’hospitalité qu’avaient les compagnons du Prophète.

    Nous avons été mis au service [de tels invités] – car les invités de cette époque viennent également à la recherche de la compréhension et du savoir religieux, et ceux qui arrivent ici viennent dans le même but – nous avons été commissionnés pour offrir une hospitalité particulière à ceux qui sont venus purement et simplement participer à ce rassemblement spirituel sur l’invitation du Messie Promis (as). Par sa grâce, Dieu le Très-Haut a grandement béni et augmenté les moyens de la Jama’at par rapport au passé, de sorte que l’hospitalité est également organisée aux frais de l’administration de la Jama’at. En fait, il existe même l’autorisation et un système en place permettant à certaines personnes habitant chez elles de venir chercher de la nourriture des Langars du Messie Promis (as), si elles le souhaitent. Cependant, les circonstances des compagnons du [prophète Mahomet] n’étaient pas telles qu’il aurait pu y avoir une structure centralisée en place – cela n’existait pas à l’époque. En sus de cela, la situation personnelle de beaucoup de ces compagnons n’était pas très bonne non plus. En fait, nous trouvons l’exemple de ceux qui mettent leurs propres enfants au lit [pour dormir] sur leur faim et où ils restent, mari et femme, également affamés, de sorte que, quelle que soit la maigre nourriture qu’ils ont à manger, ils la servent aux invités ; et Dieu Tout-Puissant loue alors grandement leur action et en est très content. Et on trouve dans les récits que Dieu a informé le Saint Prophète (saw) de cet incident particulier.

    Par conséquent, les personnes dont on nous commande de suivre l’exemple avaient l’habitude d’offrir l’hospitalité en faisant des sacrifices. Et aujourd’hui, de nombreux membres de la Jama’at du Messie Promis accueillent les invités avec un esprit de sacrifice ; et c’est exactement ce que nous devrions faire. Malgré les ressources disponibles à la Jama’at, certaines personnes cherchent encore à accueillir personnellement des invités. Quel que soit le service assigné aux travailleurs de service – pas seulement certains, mais chacun d’entre eux – l’hospitalité doit être embrassée avec un esprit de sacrifice à 100% tout en respectant les niveaux les plus élevés de la politesse.

    Comme je l’ai dit – [aujourd’hui] le sacrifice qui nous est demandé n’est pas celui de la faim. De nos jours, le sacrifice qui nous est demandé, et celui que font les bénévoles, est plutôt celui du temps. Cependant, dans le même esprit, le sacrifice d’émotions personnelles est également requis. Parfois, les invités se comportent de manière inappropriée. Dans un tel cas, il faut sacrifier ses émotions, être patient et rester silencieux. La raison de garder le silence est que nous pensons du bien de ces invités, nous pensons qu’ils sont venus étancher sincèrement leur soif religieuse et spirituelle. Peut-être ont-ils eu un comportement excessif à la suite d’un malentendu. C’est la raison pour laquelle nous nous excusons simplement et, même si nous ne sommes pas en faute, nous répondons à leurs besoins. C’est là l’étiquette noble que nous devrions montrer à nos invités de cette époque – et c’est ce que le Messie Promis (as) désire de nous à l’époque présente. Il y a de nombreux incidents [dans la vie] du Messie Promis (as) qui démontrent l’excellent niveau de ses soins sincères et de son hospitalité envers les invités.

    Un jour, lorsque des invités arrivés d’un endroit éloigné se sont énervés et ont fait demi-tour à cause du refus de certains travailleurs de Langar de retirer leurs bagages et que le Messie promis (as) en a eu vent, son état est devenu tel, dit-on, qu’il pouvait à peine enfiler ses chaussures – comme s’il était dans une situation de bouleversement – et il les a suivis à la hâte. Ces personnes voyageaient en calèche. Quoi qu’il en soit, quand ils ont vu que le Messie Promis (as) s’approchait, qu’il était arrivé, ils ont arrêté la voiture et en sont descendus. Le Messie Promis (as) leur a présenté ses excuses et leur a demandé de revenir avec lui. Il a ensuite fait demi-tour. Il a insisté qu’ils montent dans la calèche et qu’il marche à ses côtés. Or, les invités se sont sentis gênés (d’avancer en calèche pendant que le Messie Promis (as) marchait) et ils ont donc marché eux aussi à côté de la voiture.

    Quand ils sont finalement rentrés au Langar, le Messie Promis (as) a personnellement tendu la main vers leurs bagages et a commencé à les faire descendre ; et alors les Khouddam, qui était déjà embarrassés, sont immédiatement passés à l’action et ont fait descendre les bagages des invités. Le Messie Promis (as) y est resté jusqu’à ce que des dispositions satisfaisantes aient été prises pour leur hébergement et leur nourriture.

    Il a dit à ses ouvriers: « Voyez-vous, beaucoup de gens viendront. Certains d’entre eux sont connus, d’autres non. C’est pourquoi il est approprié que vous les serviez et preniez soin d’eux, en les considérant tous dignes de respect. » Il a ensuite ajouté:

    « Vous avez ma pieuse confiance que vous facilitez la vie des invités. »

    Par conséquent, nous devons maintenir cette pensée positive aujourd’hui.

    Cela dit, je souhaite également dire quelque chose aux visiteurs. Tout d’abord, comme je l’ai déjà dit, faire très attention aux émotions des uns et des autres est le devoir de tout un chacun – qu’il s’agisse des invités ou des hôtes. Là où l’islam nous commande de respecter et d’honorer notre invité, il demande également à l’invité de ne pas être un fardeau trop lourd pour l’hôte.

    Le prophète Muhammad (saw) a déclaré que prolonger sa visite chez quelqu’un et devenir ainsi un fardeau pour lui équivaut à accepter de la charité. Tout le monde ne bénéficie pas de circonstances qui lui permettent d’offrir le même niveau d’hospitalité du début à la fin. Le visiteur doit également penser à ses hôtes. Si le séjour est prolongé, habitez dans la maison comme le font les [autres] résidents de la maison. S’il s’avère nécessaire d’aider les habitants de la maison à effectuer leurs tâches ménagères et domestiques, cela devrait être fait – en particulier dans ces pays-ci.

    Généralement, les gens le font, et c’est ce qui est essentiel pour l’émergence d’une belle société. Là où on finit par sentir que l’invité est un fardeau, les sentiments d’amour et de sincérité s’affaiblissent. Et lorsque ces sentiments s’atténuent, la situation ne reste pas paisible. Par conséquent, le visiteur doit également garder à l’esprit qu’il est de son devoir de s’acquitter de toutes ses obligations. Si l’hospitalité constitue un droit pour l’invité, l’hôte a également un droit que l’invité doit honorer : ce dernier doit éviter de devenir un fardeau pour l’hôte. Le droit du visiteur a été limité à quelques jours par le Saint Prophète (saw).

    Ici, je voudrais également signaler aux administrateurs par rapport aux invités qui sont venus à notre Jalsa : même s’ils restent pendant un mois, ils devront bénéficier d’une hospitalité accrue. Ne pensez pas que pendant trois ou quatre jours seulement, nous allons nous occuper des invités. Le Messie Promis (pssl) a considéré l’établissement du Langar comme l’une des cinq branches de son travail central. C’est pourquoi, chaque fois que les invités du Messie Promis (as) arrivent – pas seulement en période de Jalsa, mais en fait tous les autres jours aussi – il faudra avoir un comportement moral des plus élevés.

    Ensuite, un commandement eu égard à la création d’une belle société et une action que les invités doivent avoir en particulier, surtout dans l’environnement de la Jalsa : c’est celui ayant trait à la salutation de paix. Le Saint Prophète (saw) a, tout en énumérant les caractéristiques de ceux qui seraient admis au paradis, indiqué qu’ils sont de ceux qui transmettaient des salutations de paix. Ensuite, il a dit ceci : que vous connaissiez quelqu’un ou pas, envoyez-lui la salutation de paix. Le Messie Promis (as) a quant à lui inclus parmi les objectifs de cette Jalsa que les gens devraient se rassembler pour établir une relation d’amour et apprendre à mieux se connaître. Par conséquent, le Salam est un excellent moyen d’augmenter cet amour fraternel et de faire connaissance. Cela comporte en outre un avantage supplémentaire pour ceux qui, pour quelque raison que ce soit, nourrissent des rancœurs les uns contre les autres; car ce sera un moyen de les enlever. Ceux qui sont venus ici l’ont fait exclusivement pour l’amour d’Allah, et c’est en effet la mentalité avec laquelle on devrait venir. Leur but est pour Allah seul. Ils sont venus étancher leur soif de connaissances religieuses, séculières et spirituelles ; et comme je l’ai dit plus haut, c’est là le véritable objectif. Par conséquent, chacun d’entre eux doit renforcer les liens mutuels et faire des efforts considérables pour éliminer toute malice et toute aversion qu’il pourrait nourrir pour les autres.

    Le Messie Promis (psl) a déclaré qu’en participant à la Jalsa, il fallait également essayer d’atteindre le but qui était d’éteindre l’amour pour le monde et de donner préséance à sa place à l’amour du Seigneur et du Saint Prophète. Par conséquent, pour atteindre cet amour, vous devez accorder une attention particulière durant le programme de la Jalsa, en écoutant [les discours], en méditant dessus durant la Jalsa, en restant occupés dans le souvenir d’Allah lors de vos déplacements, en prêtant une attention particulière au fait d’accomplir les prières quotidiennes en congrégation et à l’observance des prières volontaires et celle du Tahajjoud.

    Ceux qui vont passer la nuit ici doivent poursuivre leurs efforts de créer une atmosphère encore plus pure et de s’améliorer. Ceux qui viennent [participer] du matin au soir ont également le devoir de réaliser cet objectif et but de la Jalsa, qui est de s’efforcer d’atteindre la proximité de Dieu l’Exalté et d’augmenter dans son cœur son amour pour le Saint Prophète (sa). C’est une tâche ardue que le Messie Promis (as) nous a confiée, c’est-à-dire de faire en sorte que l’amour de Dieu Tout-Puissant et de Son messager (sa) aient la victoire sur nos cœurs.

    Si les participants du Jalsa ont cet objectif en tête et font tout ce qui est en leur pouvoir pour le réaliser, on peut alors affirmer qu’ils ont vraiment atteint leur objectif et le but d’assister à la Jalsa, et que d’autres questions, telles que l’hébergement et la nourriture, seront dès lors d’importance secondaire. Ils estimeront que le but véritable est d’améliorer leur état spirituel autant que possible et de le faire progresser. Une fois cet objectif atteint, ils auront vraiment accompli le but de la participation à la Jalsa, comme je l’ai déjà mentionné.

    De même, en termes d’administration, les invités doivent garder à l’esprit qu’il y aura toujours des lacunes dans la gestion temporaire à grande échelle. Si quelqu’un se rend compte de telles lacunes, il doit les ignorer. J’ai demandé aux travailleurs que s’ils devaient faire face à une quelconque hostilité, ils devraient la tolérer. Mais il est également du devoir des invités et des participants de négliger les faiblesses ; et s’ils en sont témoins, ils devraient aider les travailleurs. J’ai vu certains invités agir passionnément en tant qu’hôtes et apporter leur aide en cas de besoin. Par exemple, en ce qui concerne la propreté des toilettes, les préposés au service ne sont pas toujours en mesure de s’organiser parfaitement pour l’assainissement en raison de la foule, et alors certains invités aident eux-mêmes ces ouvriers ; voilà le zèle qui devrait exister dans chaque ahmadi. C’est là le véritable esprit qui établira une atmosphère pure entre les gens. Les invités ne doivent pas perdre leur temps à simplement mettre à l’épreuve les travailleurs et, comme je l’ai dit plus tôt, ils doivent apporter leur aide dans tous les services, si besoin est.

    Par ailleurs, il peut parfois y avoir une certaine confusion au niveau du service de stationnement, etc., en raison de l’affluence. Dans de telles circonstances, ceux qui montent dans leurs voitures doivent coopérer pleinement avec les travailleurs avec beaucoup de patience et de courage. Il arrive que des femmes et des hommes se plaignent que certains participants et participantes ne coopèrent pas pleinement. De même, il y a souvent des files d’attente sur les routes internes où se trouvent les départements de scan de sécurité, etc., où il faut faire preuve de patience et de tolérance. Mais parfois, l’atmosphère est perturbée par une petite poignée de personnes. Dans de telles circonstances, chaque personne doit faire preuve d’une patience totale. Il n’y a pas de mal si cela prend un peu plus longtemps que d’habitude, car cette file d’attente permet un meilleur flux de circulation.

    Je dis toujours que ceux qui sont assis dans la Jalsa Gah (les chapiteaux principaux) durant le programme doivent toujours garder un œil sur leur entourage. De même, lorsque vous êtes debout, vous devez être conscients de votre environnement. En termes de sécurité, vous devriez faire de votre mieux pour suivre les instructions de l’administration ; et ce qui est le plus important c’est de continuer à prier pour le succès de la Jalsa, pour réaliser son objectif et pour rester à l’abri du mal de tous ceux qui le causent. La jalousie de ceux qui envient les progrès de la Jama’at est de plus en plus importante ; il est donc d’autant plus nécessaire de tourner notre attention vers les prières. Durant ces jours, vous devriez également prier pour l’état des ahmadis au Pakistan. Il semble que la situation se tourne à nouveau vers l’hostilité. Puisse Allah le Tout-puissant leur accorder à eux aussi une vie de paix et de sécurité, les protéger de toutes sortes de maux et rendre vains les complots – nouveaux et anciens – des ennemis.

    Je rappellerai également aux participants de la Jalsa que cette année encore, plusieurs départements centraux, tels que le centre des archives et de la recherche, The Review of Religions, Makhzan-e-Tasaweer et d’autres départements similaires, organisent des expositions qui sont très éducatives et pleines d’informations. Vous devriez essayer de les visiter pendant votre temps libre.

    La [chaîne] MTA a également annoncé qu’une nouvelle application, qui est une application de télévision, sera lancée aujourd’hui par MTA International. Celle-ci peut être téléchargée dans tous les pays sur les téléviseurs LG, Phillips, Amazon Fire, Sony et Android. Toutes les chaînes MTA peuvent être regardées sans avoir besoin d’antennes paraboliques, telles que MTA 1, MTA 2, MTA 3, MTA Al-Arabiyyah, et MTA Africa. De même, MTA est déjà disponible sur la plate-forme Samsung aux États-Unis par la grâce d’Allah. C’était donc une annonce, par la grâce d’Allah, pour que ceux qui habitent à l’étranger puissent bénéficier de cette application. Après la prière de Joumou’ah, je lancerai ladite application.

    Qu’Allah bénisse cette Jalsa à tous les égards et vous permette d’en tirer le maximum d’avantages.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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    Bénédictions de la Jalsa Salana https://islam-ahmadiyya.org/benedictions-de-la-jalsa-salana/ Tue, 16 Jul 2019 09:38:29 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/benedictions-de-la-jalsa-salana/ Dans son sermon du 12 juillet 2019, Sa Sainteté le Calife a évoqué les faveurs découlant de la dernière Jalsa Salana de la Jama'at de l'Allemagne en citant, entre autres, les impressions des invités.

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  • Sermon du vendredi 12 juillet 2019, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak à Islamabad. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Quelques jours de cela, par la grâce d’Allah, s’est tenue la Jalsa Salana d’Allemagne ; elle s’est terminée avec les bénédictions d’Allah. Comme je l’avais annoncé le dernier jour, par la grâce d’Allah, plus de quarante mille personnes y étaient présentes cette année-ci.

    Nous constatons ces progrès tous les ans : cela est uniquement la grâce d’Allah. Il nous accorde plus que [le résultat de] nos efforts et nos œuvres. Ainsi, nous devons accroître notre gratitude et nous devons tenter d’accroître nos efforts afin que nous puissions recevoir davantage de faveurs divines. 

    Des centaines d’invités non-ahmadis et non-musulmans ayant participé à la Jalsa ont déclaré qu’ils y ont été témoins d’une atmosphère et d’un effet extraordinaires. En effet, ils en font mention. Ils ont loué les bénévoles, les jeunes hommes et jeunes femmes qui sont à pied d’œuvre. Ils ont loué le fait qu’un si grand nombre d’individus cohabitent sans aucun heurt. Selon les invités non-ahmadis, c’est là un fait extraordinaire. Certains disent même que c’est un miracle. Ainsi, nos Jalsas favorisent notre réforme morale et spirituelle tout en servant de moyen formidable pour prêcher notre message.

    Or, cela exige que nous soyons davantage reconnaissants envers Dieu. Cette ambiance ne doit pas être temporaire ; chaque instant de notre vie doit refléter les beaux enseignements de l’islam. Nous devons respecter à tout instant le but pour lequel le Messie Promis (a.s.) a été suscité.

    Généralement après la Jalsa, j’évoque les impressions des invités et je présente certains faits sur la Jalsa. J’en ferai mention après avoir remercié tout d’abord les bénévoles qui ont travaillé d’arrache-pied matin et soir pour le succès de la Jalsa. À présent, ils y poursuivent le travail de démontage et de nettoyage. Ils sont encore à pied d’œuvre. Ici [au Royaume-Uni], et dans toute grande Jama’at organisée dans le monde, les bénévoles mettent de côté leurs intérêts personnels et leurs tâches professionnelles pour se consacrer uniquement à la Jalsa et à servir les invités du Messie Promis (a.s.). Par la grâce d’Allah, les membres de la Jama’at d’Allemagne débordent de sincérité et de fidélité. Voire certains de leurs sacrifices dépassent ceux d’autres Jama’ats. Toute lacune, si elle existe, a pour cause la méthode de travail des responsables, des lacunes dans l’usage de leur main-d’œuvre ou parce qu’ils ne l’ont pas utilisée. Mais par la grâce d’Allah, les membres de la Jama’at quant à eux font de grands sacrifices. Ils sont prêts à sacrifier leur vie, leur temps et leurs biens. Qu’Allah fasse qu’ils grandissent encore et toujours dans leur sincérité et leur fidélité.

    L’augmentation du nombre de participants a ouvert les yeux des organisateurs et de l’Amir Saheb. Ils en avaient pris conscience l’année dernière et je leur disais la même chose d’ailleurs depuis quelques années. Mais on dirait que cette année-ci ils ont pris cela plus sérieusement. Amir Saheb et les membres de l’Amila national ont pris davantage conscience que [la Jama’at d’Allemagne] doit à présent disposer de son propre terrain. Cette année-ci ils ont eu des problèmes de parking : cela a causé des entraves au niveau de la circulation. D’ailleurs certains ont eu des difficultés pour se rendre sur le site de la Jalsa lors d’une session. Ceci est inévitable lorsqu’il y a foule et lorsqu’il y a des lacunes dans l’organisation. Cela a aussi causé des désagréments ; ceci est tout à fait naturel. D’aucuns, qui n’ont pas pu participer à la session ou qui étaient en retard, ont exprimé leur colère. Les bénévoles qui étaient de service dans le parking ou ceux qui contrôlaient la circulation étaient inquiets. En tout cas, par la grâce d’Allah, à travers leur téléphone, en raison de la MTA, les gens ont pu suivre les discours ou la session. Cela attire l’attention sur le fait que l’on doit disposer de son propre terrain. D’ailleurs, les dates de la Jalsa dépendent des responsables du site : la Jama’at ne peut pas les choisir à sa guise. Cette année-ci d’ailleurs ils n’ont donné le site qu’au dernier moment. Tout cela a fait comprendre aux responsables qu’ils doivent trouver leur propre terrain pour tenir la Jalsa.

    L’Amir Saheb m’a informé qu’ils ont trouvé un terrain qu’ils tenteront d’acheter. Le terrain leur a plu. Qu’Allah facilite l’acquisition de ce site s’il est adéquat pour la Jama’at à Ses yeux. J’espère, Insha Allah, vu la sincérité et la fidélité des membres de la Jama’at de l’Allemagne, qu’ils consentiront à des sacrifices financiers si nécessaire. Qu’Allah leur en accorde les moyens.

    Comme je l’ai mentionné le dernier jour de la Jalsa d’Allemagne que celle-ci est à présent d’envergure internationale. Il est d’ailleurs plus facile de participer d’Europe. Il est facile de s’y rendre des anciens états de l’union soviétique et d’Afrique : ils arrivent à avoir le visa facilement. C’est pour cette raison que l’on doit accroître la capacité de la Jalsa Gah et des autres départements en Allemagne aussi.

    Après avoir remercié les bénévoles et après avoir mentionné ces quelques points sur la Jalsa, je souhaite vous présenter les impressions de certains des invités. L’on en déduit que les bénévoles, et même tous les ahmadis qui participent à la Jalsa, accomplissent un Tabligh silencieux grâce à leur courtoisie et leur comportement. Durant la Jalsa on organise une session spéciale le samedi après-midi pour les invités non-ahmadis. J’y prononce un discours. Je présente en premier les impressions de ceux qui y avaient participé. Les organisateurs organisent aussi d’autres sessions de Tabligh pour les invités. Cette année-ci, 1179 invités étaient présents. Il y avait 502 invités allemands, 341 invités venant d’autres pays européens, 157 invités de pays arabes, 104 de pays asiatiques et 75 de pays d’Afrique. En tout, 67 nationalités y étaient représentées.

    Un invité, M. Hans Oliver, un associé principal dans un cabinet d’avocats de Francfort, et qui est donc avocat de son état, a présenté ses impressions. Il était présent pour la session de Tabligh, et après m’avoir écouté il a déclaré : « Le discours de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya était passionné et exaltant. » Il ajoute : « Dans une situation où l’on vit un quotidien apparemment paisible, arriver à déceler les dangers à venir et à prévoir la guerre est quelque chose de remarquable. L’Imam de la Jama’at Ahmadiyya a ressenti les dangers réels de l’avenir tout en avertissant le monde. Il a aussi lié l’immigration aux avantages sociaux et économiques de l’État. Cette analyse était très pertinente. » Puis, il dit : « En tant que juriste j’en ferai mention à mes partenaires. Je voudrais mettre en valeur ces deux opinions, car ici généralement l’on n’évoque que les aspects négatifs des demandeurs d’asile et l’on n’évoque pas les avantages qu’en tirent le pays et la nation. Ceci est un point important.

    Madame Merina Pulbeck est une experte en informatique travaillant pour la compagnie Lufthansa. Elle a déclaré : « Pendant que j’écoutais le discours, je me disais sans arrêt que les autres leaders initient eux aussi le dialogue et avertissent aussi sur les dangers à venir. » Puis elle dit : « Les leaders aiment parler sur la paix mondiale, mais il y avait dans les propos de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya une force que je n’avais vue nulle part ailleurs. Il a mené une recherche détaillée qui démontre aussi sa profonde inquiétude. S’il n’avait pas ressenti cette inquiétude il n’aurait pas fait cette analyse aussi complète. En sus des aspects sociétaux et économiques, le Calife a expliqué au leadership mondial que la paix mondiale est liée à la crainte de Dieu. Si nous ne prenons pas des mesures appropriées en nous plaçant au-dessus de nos intérêts personnels nous serons responsables de la destruction catastrophique résultant de la guerre nucléaire. Ce message était si clair qu’il suffisait pour dresser les cheveux sur la tête, si l’on n’est pas aveuglé par ses préjugés. Il faudra transmettre ce message aux décideurs car il doit être connu au niveau mondial pour le bien-être de l’humanité. »

    Klause et Mme Heidi, un couple d’Allemands, y était aussi présents. Ils ont dit : « Nous avions beaucoup d’appréhensions avant de venir ici, même si nous connaissions la Jama’at depuis fort longtemps. Notre peur avait pour cause les informations relayées dans les médias sur l’islam et les musulmans. Nous étions très nerveux en venant ici car nous ne savions rien de la foule qui nous y attendait. Mais par la suite nous étions à l’aise et nous nous étions sentis chez nous, à tel point qu’on eût dit que nous étions dans notre propre environnement. »

    L’épouse a déclaré sur mon discours : « Je voudrais dire que j’ai vu les ravages de la deuxième guerre mondiale de mes propres yeux. Les avertissements du Calife sur les destructions et les ravages de la guerre et sa profonde inquiétude à ce propos ont un effet tout autre sur nous qui avons vécu la deuxième guerre mondiale. C’est pour cette raison que nous sommes d’accord avec chaque mot de ce discours et souhaitons que la génération présente en soit au courant sans tarder. »

    Le mari a commenté : « Le Calife a mis en exergue les dangers mais il n’a pas cité le nom de quiconque ni n’a-t-il fait preuve de partialité. Il a prodigué des conseils empreints d’une grande inquiétude et n’a pas exprimé ses choix personnels. Il n’y avait pas la moindre trace de partialité ; et c’est ce qui sied à tout leader religieux. Après ce discours je rentre convaincu que la Jama’at Ahmadiyya s’inquiète profondément de l’état du monde. »

    Ensuite, il y a Norbert Wagner – un avocat spécialisé en droit de l’immigration – déclare : « Je n’en suis pas à ma première participation à la Jalsa. En tant qu’avocat des ahmadis, je suis au courant de nombreux points. (Il traite en effet les demandes d’asile des ahmadis). Or le discours du Calife m’a présenté des points nouveaux. Ces impressions sont ma réaction à vive de ce discours qui contient des points importants pour ma profession et sur lesquels je réfléchirai de nouveau une fois à la maison. Les points présentés par le Calife sur les émigrants et les demandeurs d’asile peuvent améliorer les relations entre ces derniers et leurs pays d’accueil. Il a présenté les chiffres ainsi que la nécessité de la main-d’œuvre en Allemagne eu égard au troisième âge et à l’âge de la retraite. Cette analyse rehausse la dignité des réfugiés et accroît leur importance aux yeux des institutions qui les accueillent. Je voudrais réitérer que les points mentionnés par le Calife sont très pertinents pour moi et mes collègues les avocats qui traitent ces questions d’immigration. »

    Ainsi, ces points aident également les gens dans leur vie de tous les jours.

    Mme Lisa, une Suisse, déclare : « Je travaille pour un organisme œuvrant en faveur de la paix. Je n’ai ressenti que la paix dans chaque mot du discours prononcé aujourd’hui ; je n’y ai vu que la tolérance et les valeurs humaines. Si vous œuvrez en faveur de la paix, la tolérance et l’humanité, vous donnez naissance à une belle société. Tous les points que vous avez mentionnés sont avantageux pour la société. Le point le plus touchant est que le Calife a lié la solution à tous les problèmes contemporains à la religion et à la reconnaissance de Dieu. Le Calife a prouvé que la religion n’est pas le problème mais la solution. »

    Une jeune allemande a déclaré : « Le discours d’aujourd’hui couvrait les problèmes contemporains. Des politiques avaient pris la parole avant le Calife mais leurs propos n’avaient aucun poids : ils ressassaient la même chose. Mais le discours du Calife était tout autre. Il a évoqué les problèmes réels, le danger nucléaire, les changements climatiques, l’immigration. Ce sont autant de problèmes d’ordre général pour lesquels des solutions sont nécessaires. Au lieu de critiquer la religion, il faudra la mettre en exergue. On doit inviter les gens vers Dieu. Le Calife a expliqué clairement que les guerres d’aujourd’hui n’ont aucun lien avec la religion. Il a aussi expliqué en détail les points d’ordre politique soulignant que les pays puissants sont en train d’exploiter les pays pauvres : des fois ils le font ouvertement et des fois secrètement. Ils sont contraints de protéger les intérêts des pays riches. »

    Cette étudiante a fait une très bonne analyse. Cela signifie que les gens écoutent attentivement et réfléchissent là-dessus.

    Un prêtre allemand, Andreas Weissbrod, a commenté : « J’ai été très impressionné par la Jalsa Salana. J’ai vu des visages amicaux dans une atmosphère respirant l’unité et l’amour. Le discours du Calife m’a laissé bouche-bée. Je n’étais pas aussi conscient du danger nucléaire. Je suis du même avis que le progrès dépend uniquement du respect des valeurs de la société et de la paix et de notre quête mutuelle de cette dernière. Nous avons besoin d’une société solide pour ce faire dans laquelle nous favoriseront la tolérance et la pluralité des croyances et où le dialogue interreligieux aura une place importante. »

    Pour ce qui est des impressions sur la Jalsa – et j’en ai présenté quelques-unes parmi les nombreuses impressions recueillies – je vais mentionner quelques impressions générales. Une délégation de dix-sept personnes était présente de la Macédoine. Huit journalistes y étaient, de deux chaînes de télévision régionale, six chaînes de télévision nationale et d’autres agences de presse. Certains ont fait des interviews en sus de leur couverture de la Jalsa. Outre les journalistes, il y avait quinze chrétiens, vingt-trois musulmans non-ahmadis et vingt-quatre musulmans ahmadis. Cinq de ces invités, à qui l’on avait déjà présenté le message de l’Ahmadiyya, ont fait la bai’ah après avoir suivi les programmes de la Jalsa.

    Une invitée macédonienne a exprimé ses sentiments dans son propre style philosophique et poétique que je présente ici. Elle déclare : « L’on ne peut imaginer de foyer sans famille, ni de hautes valeurs sans humanité, ni de réalité humaine sans religion ou croyance, ni d’humanité sans amour. L’homme pourra se purifier l’âme uniquement en vivant en paix et en répandant la paix. L’on pourra se purifier l’âme uniquement en favorisant la tolérance et en se respectant [les uns les autres]. L’homme doit croire en Dieu et œuvrer pour le meilleur de l’humanité. C’est par ce moyen que nous pourrons protéger l’humanité – or, la Jama’at Ahmadiyya est en train d’accomplir ces œuvres. Les ahmadis sont en train de répandre la paix et d’inculquer ses enseignements. Ils favorisent les valeurs morales et œuvrent en faveur de l’humanité. Ils réunissent les gens pour leur inculquer l’importance de culte de Dieu. L’Ahmadiyya souhaite que les gens progressent dans la spiritualité et l’unité et qu’ils se rapprochent de Dieu. Lors de cette Jalsa, j’ai vu beaucoup de visages souriants qui nous ont honorés. Ils sont certains que de nobles valeurs humaines sont les garants d’une bonne vie. Tout en vous remerciant, je témoigne que j’ai vu des gens qui sont convaincus de l’existence de Dieu et qui sont fermes dans leur foi. J’ai espoir que vous allez perpétuer ces bonnes œuvres et que vous allez préserver l’amour. Un jour viendra quand les gens comprendront le but de la vie et ses véritables valeurs. »

    C’était là les sentiments d’une personne n’appartenant pas à la communauté. Celui doit nous pousser à reconnaître le but de notre vie et de tenter de l’atteindre.

    Un journaliste d’une chaîne de télévision macédonienne déclare : « Je suis à ma deuxième participation à la Jalsa et c’est là un grand honneur pour moi. L’organisation de la Jalsa était hors pair et selon moi elle était meilleure que l’année dernière. J’ai tiré grand plaisir du discours du Calife et chacune de ses paroles recelait une leçon. « Amour pour tous et haine pour personne » est un message universel. Croire en Dieu et venir en aide à l’humanité sont des œuvres qui mettront fin à toute dissension. La Jama’at Ahmadiyya inculque des valeurs positives. »

    Ce journaliste a aussi commenté sur la conférence de presse que j’ai donnée en disant que « les réponses du Calife mettaient en exergue les valeurs humaines essentielles. »

    « Je suis moi-même journaliste et j’interviewerai un jour le Calife, a-t-il ajouté. Le Calife a prodigué de bons conseils et je suis sûr qu’un plus grand nombre de gens embrasseront l’Ahmadiyya. »

    Ainsi le monde est en train de voir que l’islam se répandra Incha Allah grâce à l’Ahmadiyya. 

    Un autre invité de déclarer : « J’ai compris le message des musulmans ahmadis en profondeur. En tant que journaliste, j’ai analysé les enseignements communs entre toutes les religions. La base de la religion est l’amour pour Allah et pour l’humanité. Ce message est des plus importants aujourd’hui. La solution aux problèmes majeurs auxquels le monde est confronté aujourd’hui se trouve dans l’amour. La montée de l’extrême droite est aujourd’hui le problème majeur de l’Europe : la solution réside uniquement dans le dialogue entre les différentes religions, cultures et civilisations. Si nous nous mettons tous en quête de Dieu nous constaterons qu’il n’y a pas de grande différence entre nous. Autant nous nous éloignerons de Dieu autant nous nous éloignerons de l’humanité et des gens. Le matérialisme a détruit la vie spirituelle et les relations mutuelles. C’est pour cette raison que nous devons protéger nos amis et nos relations. »

    Un autre invité a déclaré : « Je suis venu à la Jalsa avec ma famille. La Jalsa était une belle expérience. Quand j’ai entendu le message de l’Ahmadiyya pour la toute première fois en Macédoine, j’ai compris que l’Ahmadiyya guidera les gens dans la bonne direction. Les membres de ma famille ont embrassé le message avant moi pour ensuite me guider. Je vous remercie de m’avoir permis de participer à la Jalsa. »

    Une certaine Tania déclare : « Je participe pour la première fois à la Jalsa. Tout est nouveau pour moi et tout est parfait. L’organisation était hors pair et les bénévoles étaient très amicaux. Ils se présentaient le visage souriant et faisaient montre d’une grande courtoisie. »

    Un étudiant d’université venant de la Bulgarie relate : « Les [ahmadis] étaient emplis de sympathie, d’où ma présence ici aujourd’hui. Je regarde la cérémonie de la Bai’ah sous un autre angle. Je n’ai pas de mots pour décrire mes sentiments. La rencontre de tous ces gens était quelque chose de sublime. »

    Une délégation de 49 personnes étaient venues de la Bulgarie, dont 15 ahmadis, ainsi que 34 non-ahmadis et chrétiens. Madame Julia, qui est une chrétienne, a déclaré : « J’étais très émue d’être en compagnie de ces milliers de personnes présentes pour la Jalsa. Je suis certes chrétienne, mais le discours du Calife m’a beaucoup plu. Les prières du Calife m’ont profondément touchée. La récitation du Coran et sa traduction m’ont beaucoup plue. La remise de prix aux étudiants par le Calife était quelque chose de fort louable. Je prie que vos prières soient exaucées. »

    Une invitée de la Bulgarie relate : « Je participe à la Jalsa Salana d’Allemagne pour la troisième fois et chaque année j’apprends de nouvelles choses. J’ai écouté les discours attentivement. Je suis une physiothérapeute et une psychologue. Grâce à ces discours et les enseignements de la Jama’at Ahmadiyya je pourrai trouver de meilleures solutions aux problèmes de mes malades. Je repars en ayant collecté de nombreux conseils avantageux. »

    Une [autre] chrétienne de la délégation bulgare déclare : « Je suis présente à la Jalsa Salana d’Allemagne pour la toute première fois. Tout ce que j’ai vu m’a étonnée, en particulier les enfants qui servent de l’eau [aux invités]. »

    Une autre invitée a déclaré : « J’étais présente les trois jours de la Jalsa. J’ai été très impressionnée par l’hospitalité et l’organisation de la Jalsa, ainsi que par ces personnes courtoises et de bonnes intentions que j’ai rencontrées lors de la Jalsa. »

    La délégation de la Hongrie comprenait huit invités et onze ahmadis. Un invité appartenant à la communauté Rom déclare : « Nous avons mis sur pied un organisme œuvrant pour le bien-être de notre peuple et pour lui venir en aide légalement. Cet organisme réunit plus de 16 000 membres. Je participe à la Jalsa pour la toute première fois. Mon travail me permet de rencontrer beaucoup de gens et de participer à de nombreux événements. J’ai participé à des événements organisés par des juifs, des musulmans et des chrétiens, mais je n’ai vu nulle part ailleurs l’amour, l’humanité, le respect et la fraternité que j’ai constatés ici. » Je remercie la Jama’at de m’avoir invité et de m’avoir fait voir l’exemple pratique de la devise « Amour pour tous, haine pour personne. » C’était l’expérience d’une vie que je n’oublierai jamais et qui m’a ému. Je vais défendre davantage les musulmans compte tenu des problèmes auxquels ils sont confrontés en raison de l’afflux de migrants musulmans dans notre pays. J’expliquerai que les médias brossent une image erronée des musulmans. »

    Wafa Hassan Sharmani du Yémen, s’est installée en Hongrie avec ses fils et sa mère. Elle était présente l’année dernière à la Jalsa. Cette année-ci et l’année dernière, elle est restée dans la salle des dames comme elle s’y sentait plus à l’aise. Cette année-ci, elle a passé tout son temps chez les femmes et elle disait que l’atmosphère était emplie de spiritualité.

    Un autre invité du nom de Basin Jozi a embrassé l’Ahmadiyya [récemment]. Il déclare : « Je suis infiniment reconnaissant envers Allah l’Exalté. Je me suis joint à la Jama’at en raison de la rencontre que j’ai eue avec le Calife quelques années de cela. Cela m’a touché et c’est pour cette raison que je participe à la Jalsa tous les ans. »

    Un autre Ahmadi, quant à lui, a fait la bai’ah en 2004. Ayant complété ses études en journalisme, il avait reçu sa médaille en 2016. Par la suite, il a travaillé pour des journaux en ligne albanais. L’année dernière il n’a pas eu la permission de se rendre à la Jalsa lorsqu’il en a fait la demande. Il relate : « J’ai donné ma démission suite à ce refus, car je ne pouvais pas manquer la Jalsa. Le même jour Allah m’a accordé un autre emploi dans une autre compagnie avec la condition que je commencerai à travailler après avoir participé à la Jalsa. Cette année-ci j’ai travaillé pour un autre journal en ligne durant quatre mois. Selon les règles de la compagnie, je ne pouvais faire une requête pour un congé qu’après les six premiers mois. J’ai quand même fait une requête, qui a été rejetée. J’ai démissionné et le même jour j’ai eu trois offres de travail ! J’ai accepté une de ces offres avec la condition que je ne commencerai à travailler qu’après avoir participé à la Jalsa. Cette condition a été acceptée. »

    Ceci démontre la foi de ces nouveaux venus et leur exemple de préférence de la foi sur les choses mondaines.

    Un autre ahmadi appartenait à une société d’agnostiques quelques années de cela. Il avait contacté la Jama’at il y a quelques années. Les arguments présentés par la Jama’at sur la religion et l’islam en particulier l’avaient convaincu. [Précédemment,] il s’était détourné de la religion en raison des histoires des mollahs. Il a fait la bai’ah quelques années de cela et petit à petit il a commencé à respecter les préceptes de l’islam. Il relate : « La Jalsa Salana est pour moi très spéciale. L’organisation et l’hospitalité y sont hors pairs. Le discours du Calife chez les dames et le discours de clôture m’ont profondément touché. Ce sont des discours que nous ne devons jamais oublier. »

    Un invité Albanais résidant en Allemagne relate : « La Jalsa Salana est une rencontre éminemment spirituelle pour tous les musulmans ahmadis dans laquelle participent les adeptes des autres religions ainsi que les autres nations en grand nombre. La Jalsa Salana leur présente les préceptes de base de l’islam ; et le Califat institué dans la Jama’at Ahmadiyya leur montre l’exemple pratique de ces enseignements. Durant ces trois jours, il y a des sessions chez les hommes et les femmes et on y présente les enseignements de l’islam face aux changements et aux défis contemporains. En tant que musulman ahmadi, j’attends avec impatience tout au long de l’année cette rencontre spirituelle, car j’y constate une véritable fraternité que je ne peux décrire. Tous les membres de la Jama’at expriment un amour sincère et naturel. En participant à la Jalsa, je me sens comme au paradis et comme la personne la plus chanceuse au monde. J’attendrai la prochaine Jalsa avec beaucoup d’impatience. »

    La délégation de la Géorgie comprenait 85 personnes. C’était la plus grande délégation d’un des états de l’ancien bloc soviétique. Le président d’un organisme de bienfaisance déclare : « J’ai eu l’occasion de parler avec de nombreuses personnes. Lors de nos conversations, j’ai tenté de connaître jusqu’à quel point la Jama’at Ahmadiyya fait preuve de tolérance religieuse. À cet effet lors d’une conversation avec deux ahmadis j’ai soudainement déclaré que je ne suis pas musulman mais chrétien. Je croyais que leur comportement allait changer mais j’étais très étonné de constater que les ahmadis faisaient montre de la même courtoisie et il n’y avait pas une trace d’antipathie à mon égard. »

    C’est ainsi que les autres nous éprouvent.

    Une étudiante en religion était aussi venue de la Géorgie. Elle a commenté : « La cérémonie de la bai’ah était empreinte d’émotion. J’ai pu voir l’unité religieuse et constater que des gens de différentes origines peuvent cohabiter. J’étudie la religion et je suis à ma première Jalsa. Je suis convaincue que cette rencontre est le meilleur moyen de favoriser la paix. »

    Une autre invitée a déclaré : « Je ne suis ni musulmane ni chrétienne. Mais après avoir participé à la Jalsa, je me penche vers l’islam et je suis contrainte à présent de prendre une décision sur ma foi. »

    Un étudiant de la Géorgie, qui est aussi le neveu d’un imam, a commenté : « Je suis musulman de nom. Or, après avoir participé à la Jalsa et constaté l’affection de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya, je vais à présent étudier davantage la Jama’at Ahmadiyya. »

    La délégation du Kosovo comprenait 45 individus dont 30 ahmadis et 15 invités. L’un d’entre eux participait à la Jalsa pour la deuxième fois. Il a déclaré : « J’étais ravi de recevoir l’invitation à participer à la Jalsa mais j’étais indécis quant aux frais du voyage. Or je souhaitais ardemment rencontrer le Calife et participer à la Jalsa. J’ai donc vendu ma vache afin de payer les frais de voyage pour participer à la Jalsa. »

    Ainsi des gens consentent à des sacrifices pour participer à la Jalsa après avoir accepté l’Ahmadiyya, à l’instar des exemples du passé.

    Un invité kosovar, qui est un enseignant en langue et en littérature albanaise, a fait la bai’ah cette année-ci. Il a dit : « J’ai tenté en vain de découvrir des lacunes dans l’organisation de la Jalsa. Les discours étaient d’un haut niveau et celui du Calife m’a touché. Faire la bai’ah est une faveur en soi qu’il faudra respecter car se réunir sous une seule main dans cette atmosphère est la clé du succès. Trois femmes de Malte étaient parties dans la salle réservée aux dames. Elles ont déclaré : « On s’est bien occupé de nous et l’atmosphère y était très familiale. Malgré notre première rencontre c’était comme si l’on se connaissait depuis fort longtemps. Nous étions plus à l’aise chez les femmes ; nous avons tenté l’expérience des deux côtés et nous avons pu saisir la profonde sagesse et la philosophie des enseignements de l’islam préconisant la séparation entre les hommes et les femmes. Suite à notre expérience, nous pouvons annoncer que les enseignements de l’islam sont très profonds et emplis de sagesse. Quand les femmes sont dans un lieu qui leur est réservé, elles se sentent plus à l’aise et sereines. Elles ont ainsi l’occasion de s’occuper de leur propre organisation et de montrer leurs aptitudes. »

    Ainsi les non-musulmans admettent cette réalité : à savoir que la séparation entre femmes et hommes et une organisation séparée sont essentielles. Certaines jeunes femmes de la nouvelle génération demandent pourquoi séparer les hommes et les femmes et ne pas accorder la liberté. Elles doivent réfléchir à ce propos. Une invitée de Malte qui s’est mariée récemment a déclaré : « Le discours du Calife chez les dames était très profond. Le Calife a attiré l’attention des hommes et des femmes sur leurs responsabilités. Il y a toujours des problèmes au foyer et les conseils du Calife seront continuellement avantageux. L’islam préconise la pudeur et la chasteté avant le mariage : ces préceptes sont empreints de sagesse et complets. Ceci est très important. Le Calife a attiré notre attention vers la pureté spirituelle et physique, ainsi que la crainte de Dieu et la pureté. Si j’ai l’occasion de participer à la Jalsa une prochaine fois, je passerai tout mon temps chez les femmes car l’atmosphère y est vraiment spirituelle et religieuse. »

    Un invité du Kirghizstan a commenté : « Ma participation à la Jalsa a fait naître en moi des sentiments extraordinaires. Avant d’être ahmadi je ne pleurais pas : [mais] je l’ai fait à Qadian et en Allemagne. J’ai ressenti que mon cœur s’adoucissait et changeait. Chaque personne qui fait la bai’ah accroît ma foi. J’étais naguère un mollah. Quand j’ai lu les livres de la Jama’at Ahmadiyya, j’ai compris tout ce que le Coran a dit à propos du Dajjal et du Messie Promis (a.s.). La bai’ah était pour moi comme consommer de l’eau fraîche. Je suis à présent devenu un véritable musulman. »

    Abdus Sattar, un invité du Tadjikistan, a déclaré : « J’avais entendu dire que les ahmadis ne sont pas musulmans et qu’ils considèrent que la consommation de l’alcool est permise. Avant de participer à la Jalsa j’ai visité la mosquée Soubhan en Allemagne où j’ai prié. J’ai compris que les ahmadis sont des musulmans et qu’ils respectent les cinq piliers de l’islam. En participant à la Jalsa j’ai su qu’ils acceptent l’Imam Al-Mahdi, qu’ils ne consomment pas l’alcool et qu’ils suivent les commandements du Coran. J’ai beaucoup appris à propos des ahmadis après ma participation à la Jalsa et je vous considère musulmans : vous avez les mêmes piliers de l’islam que les autres musulmans. Après le Hajj, c’est la deuxième plus grande rencontre de musulmans que j’aie vue. »

    Une délégation de cinquante-huit personnes était venue de la Lituanie. Il y avait quarante-six non-ahmadis et douze ahmadis. Un invité a déclaré : « Je n’avais pas une bonne opinion de l’islam avant ma participation à la Jalsa ; mais après la Jalsa mes sentiments étaient plus positifs. Avec la Jalsa, j’ai compris que les musulmans sont sérieux dans leurs croyances, voire plus que les chrétiens. »

    Une invitée de la Lituanie déclare : « Avant de participer à la Jalsa j’avais des sentiments ambivalents concernant les musulmans, car certains d’entre eux étaient très colériques et intolérants à l’égard des autres religions. Mais après avoir participé à la Jalsa j’ai su que les musulmans ahmadis respectent les sentiments et les religions des autres et qu’ils favorisent la paix et l’affection. »

    Le directeur d’une firme légale de la Lituanie déclare : « La Jalsa Salana est très importante, car on y découvre les enseignements empreints de paix de l’islam et elle dissipe les malentendus à son propos. »

    Un invité syrien qui a fait la bai’ah en 2019 a raconté : « Mon père a fait la bai’ah en 2008 et ensuite mon frère. J’ai participé à la Jalsa à trois reprises et j’étais étonné de voir les gens tout émus et en larmes. Je riais de voir les gens pleurer ; je n’ai pas accepté l’Ahmadiyya et je n’ai pas fait la bai’ah. Ensuite j’ai prié pour qu’Allah me guide si cette Jama’at est vraie. Dans un rêve j’ai vu que je rencontrais le Calife. J’étais assis au premier rang avec des gens qui étaient tous contents. Ensuite le Calife est venu et j’ai commencé à pleurer involontairement. Ensuite le Calife m’a demandé de m’asseoir à côté de lui avec beaucoup d’amour. Par la suite, je me suis réveillé et j’étais prêt à faire la bai’ah. »

    Cet homme m’a raconté son rêve et il était très ému. Il l’était à chaque fois que je l’ai vu.

    Un jeune invité de la Belgique relate : « J’ai fait la bai’ah quelques mois de cela. Je participe à la Jalsa pour la toute première fois. Lors de la Jalsa, j’ai vu dans la réalité cette belle fraternité à propos de laquelle j’avais entendu. Je suis très chanceux d’avoir pu profiter de cette atmosphère spirituelle. »

    Un invité du Sénégal est commissaire de sa région. Il déclare qu’il était très content d’avoir rencontré le Calife. Il a été touché par le discours que j’ai prononcé sur l’unicité et l’affection.

    Il ajoute : « Si je n’avais pas participé à cette Jalsa, et si je ne vous avais pas rencontré, j’aurais senti alors comme un vide dans ma vie ; et aujourd’hui je considère que j’ai atteint l’objectif de ma vie. »

    Il avait apporté un bateau miniature qui était posé sur ses genoux ; lorsque je lui ai demandé de quoi il s’agissait, il me répondit : « C’est un cadeau que j’ai apporté pour vous et qui représente un bateau de paix et représente la devise : Amour pour Tous, Haine pour Personne, et celui qui montera à son bord trouvera la paix ; il s’agit du bateau de l’Ahmadiyya. Je vous apporte également ce cadeau car notre économie repose sur ces bateaux et sur la pêche. Je sollicite vos prières spéciales pour notre pays. » 

    Il était accompagné d’un autre invité, qui est Directeur du département de la santé. Il m’a remercié pour l’hôpital, et a ajouté qu’il a appris beaucoup de choses au sujet de l’islam. Il ajouta : « J’ai eu l’opportunité de visiter de nombreux pays à travers le monde et de participer à des assemblées religieuses et politiques. J’ai visité les États-Unis, et toute l’Europe, mais je n’ai jamais vu une telle organisation, un tel islam véritable, une telle image de l’islam. Je n’ai jamais été témoin d’un niveau d’obéissance tel que je l’ai observé chez les gens ici présents ; et je n’ai jamais vu d’amour semblable à celui que portent les gens au Calife. Je peux donc dire avec certitude que personne n’aime autant son dirigeant politique ou religieux que les gens ici présents aiment leur Calife. Je suis convaincu de cette vérité. »

    Ce même invité, le Dr Mojao, ajoute : « J’accepte de tout cœur cette vérité dont j’ai été témoin ; il s’agit d’une telle vérité que nul ne peut la contredire. Aujourd’hui, vous nous avez conquis, nous et nos cœurs. Nous avons été impactés par ce que nous avons regardé. Nous allons essayer de mettre en pratique ce que nous avons écouté venant de vous. »

    Une délégation bosnienne composée de 74 personnes a également participé à la Jalsa. Le président d’une ONG, Jasmin Spahić, a relaté : « L’amour que vous portez à l’islam, et à son fondateur, et la diffusion de cet amour se manifeste par vos paroles pleines d’amour. Les conseils que vous avez prodigués, tirés de la vie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), ont impacté mon cœur. C’est ce même travail que faisait le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). » Il ajouta : « Je prie Dieu que la prochaine Jalsa soit encore meilleure, et qu’elle permette d’apporter une force et une unité dans la communauté du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

    Une autre invitée, Jamina Jusović a déclaré : « En participant à cette Jalsa je me suis rendu compte que dans l’atmosphère de cette Jalsa se trouve le pouvoir et l’effet qui permettent de redonner vie à une personne spirituellement morte. »  

    Ilma Kremić a déclaré : « Profitant de ce moment, je souhaite remercier la communauté Ahamdiyya de m’avoir invitée à cette merveilleuse Jalsa. J’ai été très étonnamment impressionnée par votre hospitalité et toutes les préparations liées à cette Jalsa, et particulièrement par le fait que j’aie passé ce week-end parmi des gens qui étaient toujours souriants. »

    Lors de la cérémonie de bai’ah, 37 personnes venant de 16 pays ont eu l’opportunité de prêter le serment d’allégeance, elles venaient de l’Albanie, la Serbie, les Pays-Bas, l’Allemagne, de la Tchétchénie, de la Roumanie, du Kosovo, de la Belgique, de la Syrie, de la Turquie, de l’Ouzbékistan, du Liban, du Sénégal, du Ghana, de la Gambie, et de Guinée-Conakry. 

    Monsieur Lebenok, proviseur d’un lycée au Kosovo, relate : « Cette Jalsa a eu un effet très émouvant sur moi, et surtout ce moment où vous avez ordonné à tout le monde de s’asseoir et alors l’intégralité de cette grande assemblée s’était aussitôt assise. On ne peut voir de scènes semblables ailleurs dans le monde. Après avoir participé à cette Jalsa, je considère qu’elle ne devrait pas durer que trois jours, mais trente jours. » Il ajoute : « Je ne souhaitais pas faire la bai’ah, mais j’ai été si impressionné par chaque chose, et la cérémonie de la bai’ah a eu un tel impact sur moi, qu’aussitôt, j’ai levé ma main et j’ai répété les paroles, et voilà que j’ai fait la bai’ah. Je ne l’ai pas faite que dans les gestes, mais de tout cœur. »

    Un autre invité venu d’Azerbaïdjan, du nom d’Aghasif, déclare : « Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour je serai témoin d’un si haut niveau de spiritualité. Le missionnaire Mahmood avait commencé à m’introduire la communauté et ses préceptes. J’avais considéré tout cela comme quelque chose de fabriqué et mensonger. J’avais donc refusé le message aussitôt que je l’avais écouté. Mais je ne savais pas que le pouvoir de la vérité serait tel qu’il m’attirerait rapidement vers elle. La véracité de la communauté et les arguments qu’elle présente sont très solides. J’ai eu l’opportunité de voir de mes propres yeux les scènes que j’avais visionnées en vidéo. J’ai eu l’occasion de rencontrer de très nombreuses personnes en participant à cette Jalsa, et à chaque fois que je rencontrais quelqu’un cela me procurait la même joie, qui est une preuve qu’il s’agit d’une vraie communauté. Allah l’Exalté m’a accordé l’opportunité de faire la bai’ah sur votre main. Lorsque je l’ai appris je n’y croyais pas. J’ai demandé à quatre ou cinq reprises si j’allais véritablement faire la bai’ah en posant ma main sur la main du Calife. » Il ajoute : « Des larmes coulèrent de mes yeux, et aussitôt un sentiment d’inquiétude me prit car je ne me considérais pas comme étant à la hauteur de ce mérite. J’ai donc commencé à faire le Daroud (la prière pour le Prophète s.a.) et l’Istighfar. Jusqu’au moment de la bai’ah, je n’ai rien pu manger, ni faire autre chose. Par la grâce d’Allah, le moment de faire la bai’ah arriva. Allah l’Exalté m’a accordé une force et une telle opportunité spirituelle, qu’après avoir fait la bai’ah je suis tombé en prosternation, et j’ai remercié l’Être qui a permis à une personne aussi insignifiante et pécheresse que moi de faire la bai’ah sur votre main. Après la Jalsa j’ai appris qu’il y aurait une possibilité de vous rencontrer. J’avais réfléchi à plusieurs questions que je souhaitais vous poser, mais lorsque je vous ai rencontré je les ai oubliées, et je n’ai pu me souvenir que d’une question qui me préoccupait le plus : « Pourrais-je maintenir cet état spirituel lorsque je repartirai dans mon pays ? » Pour le maintenir vous m’avez conseillé de réciter régulièrement la sourate Al-Fatiha, notamment la prière « guide-nous sur le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de Tes faveurs » et de faire régulièrement l’Istighfar. » Il ajoute : « Je pars de cette Jalsa en faisant la promesse de suivre ce conseil à la lettre jusqu’à la prochaine Jalsa ; et je viendrai vous confirmer à la prochaine Jalsa que j’ai bien mis votre conseil en application. »

    Qu’Allah augmente continuellement sa sincérité et sa fidélité. 

    Parmi la délégation du Kosovo, un homme participait la première fois à cette Jalsa. Il a déclaré : « Je ne peux décrire mon ressenti et mon état émotionnel. J’avais ce désir de longue date de rencontrer une personne qui s’inquiète pour ce monde et en rencontrant laquelle tous mes problèmes et difficultés seront résolus. Ma participation à cette Jalsa était décrétée par Dieu, et lorsque je faisais la bai’ah j’avais l’impression d’être proche de Dieu. »

    Un autre invité d’Albanie, M. Iplom, a relaté : « J’ai eu l’opportunité de faire la bai’ah sur votre main, et de faire désormais partie de la communauté Ahmadiyya. Je suis extrêmement reconnaissant envers Allah de m’avoir permis de faire partie de la communauté Ahmadiyya. » Il ajoute : « Je suis extrêmement reconnaissant envers Allah. Il y a un an de cela j’étais dépourvu de foi ; mais cette année-ci, Allah l’Exalté m’a accordé cette richesse de la foi. Je suis né et j’ai grandi dans un environnement marqué par une absence totale de foi. Mais en m’ayant permis de participer à cette Jalsa Salana, et de vous rencontrer, Allah le Très-Haut m’a accordé la foi. »

    Le Dr Mahmud Mohammad a déclaré : « Il y a deux ans de cela, lorsque j’avais participé pour la première fois à la Jalsa, cela m’avait paru étrange ; c’était tout nouveau pour moi de voir que les ahmadis croient que le Mahdi et Messie sont arrivés, et que je n’étais pas au courant de cela. De nombreuses questions me traversaient l’esprit ; je me disais que j’ai toujours entendu que le Mahdi serait un Arabe, et qu’il s’appellerait Mohammad bin ‘Abdillah. Je me demandais s’il s’agissait d’une communauté spirituelle ou politique. De nombreuses questions similaires me rongeaient. Afin d’obtenir des réponses à ces interrogations, l’année d’après, j’ai participé de nouveau à la Jalsa, et j’ai eu l’opportunité de discuter sur des sujets différents avec les frères ahmadis. Après la Jalsa, je suis resté en contact avec les ahmadis, et petit à petit j’ai pu obtenir des réponses à toutes mes questions, jusqu’à avoir la certitude que ce sont seulement les ahmadis qui possèdent toutes les qualités que doit posséder un véritable musulman. L’amour et l’affection que je portais à la communauté m’ont poussé à vouloir faire la bai’ah. » Il ajoute : « Cet amour que l’on trouve chez les membres de la communauté, n’aurait jamais vu le jour si Dieu Lui-même n’avait ensemencé la graine de l’amour dans leurs cœurs. » Il continue : « De par Sa grâce, Allah m’a accordé l’opportunité de faire la bai’ah sur la main du Calife. Il est extrêmement difficile de décrire par des mots ce que je ressentais lorsque je répétais les paroles de la bai’ah. Je suis très chanceux d’avoir eu l’opportunité de faire la bai’ah sur la main du Calife. » Il ajoute : « Si la cérémonie de la bai’ah avait même duré cinq heures, je n’aurai pu m’ennuyer, ni n’aurais-je vu le temps passer. » 

    Un autre invité de la délégation du Kosovo participait pour la première fois à la Jalsa, et avec sa famille de cinq personnes il eut l’opportunité de faire la bai’ah ; il déclare : « Au début j’avais une appréhension liée à la cérémonie de la bai’ah, je ne savais pas comment ça allait se passer : mon corps tremblait d’inquiétude, mais après avoir fait la bai’ah j’ai ressenti une sérénité complète : tout était redevenu normal. »

    Kamal Lawan du Liban relate : « J’étais le propriétaire d’un restaurant, où un ami ahmadi venait régulièrement. Un jour il me dit qu’il souhaitait me faire part de quelque chose, il m’annonça que le Mahdi était déjà arrivé et qu’il est même décédé. Après qu’il soit parti je me suis demandé : De qui s’agit-il ? Après une période, cet ahmadi revint et me dit de nouveau que l’Imam Mahdi était arrivé. Un jour il détailla certains points et parla du Dajjal et du décès du Messie. Ces informations étaient très étonnantes pour moi et avaient grandement impacté mon cœur, et j’ai eu envie de connaître davantage au sujet de cette communauté. Par la suite, il m’invita à participer à la Jalsa, et j’ai accepté avec plaisir. » Il ajoute : « Arrivant à la Jalsa, le premier signe de la véracité de la communauté à mes yeux était la grande participation et la merveilleuse organisation. Lors de la Jalsa, une personne me dit (en vous montrant) qu’il s’agissait du Calife des musulmans. Ensuite j’ai posé différentes questions aux ahmadis, auxquelles ils ont répondu avec beaucoup d’amour. J’étais de plus en plus convaincu de la véracité de la communauté. Je me suis dit que je n’ai aucune certitude d’être encore en vie d’ici l’année prochaine, je devrais donc faire la bai’ah, et je l’ai donc faite. De même, deux de mes rêves m’ont permis de me rendre compte de la véracité de la communauté. Par la grâce d’Allah, l’un de mes fils a également fait la bai’ah, je souhaite que le reste de mes enfants la fassent également. Aujourd’hui je suis avec attention [l’émission] Al-Hiwarul Mubashir et vos sermons. Je considère que les dix conditions de la bai’ah ne sont pas que quelques simples conditions posées par le Messie Promis mais des directives divines pour la vie. Avant de faire la bai’ah, je priais qu’Allah l’Exalté me permette de voir le Mahdi. Je ressens des remords pour ma précédente vie que j’ai vécue en l’absence de la communauté. C’est pour cette raison que j’ai une grande considération pour les ahmadis, car ils servent la religion du Moustafasa. Je suis moins soucieux dorénavant de ma femme, de mes enfants et de mon travail ; le seul souci qui me préoccupe est d’avoir assez d’argent pour contribuer au progrès de la communauté, et la servir ; qu’Allah l’Exalté puisse accepter mon désir. » 

    Un autre invité du nom de Fawad a déclaré : « Avant de connaître la communauté, je m’interrogeais sur la grandeur d’Allah, et sur la situation des musulmans qui s’empirait de jour en jour, et je me demandais quand ils allaient emprunter la voie de la réforme. Lorsque par la suite je suis venu m’installer en Allemagne, en voyant les amis arabes je me demandais si l’islam allait vraiment se propager en Europe par l’intermédiaire de ces gens, comme il est mentionné dans les hadiths que vers la fin des temps l’islam se propagera en Europe. Entre-temps, j’ai rencontré un ami, Maher Almadini, qui m’a présenté la communauté. Au début je me suis opposé à ce qu’il me présentait, mais après avoir lu les livres de la communauté j’ai pris la décision de venir participer à la Jalsa. Après avoir observé l’environnement, je me suis demandé comment autant de personnes pouvaient être réunies sur une même main et s’aimaient les unes les autres. J’ai longuement prié au cours de la prière de Tahajjoud que : « Ô Allah si cette communauté est véridique alors accorde moi l’opportunité de faire la bai’ah lors de cette Jalsa (c’était en 2018). Lors de la Jalsa, j’étais intérieurement convaincu, j’avais donc fait la bai’ah mais ma femme avait refusé de la faire ; je lui ai donc proposé de lire des livres et de faire l’Istikhara auprès de Dieu. Ma femme fit l’Istikhara sur trois mois, et elle vit en rêve que de nombreux gens étaient réunis et que parmi eux se trouvait un pigeon blanc ; ma femme demanda : « Qu’est-ce que ce pigeon ? » Une personne se trouvant parmi eux répondit : « Ce pigeon est venu dans la région de Jérusalem pour propager l’islam. » Suite à ce rêve le cœur de ma femme s’ouvrit davantage, et elle a participé à cette Jalsa (c’est à dire en 2019) et a fait la bai’ah. » Il ajoute : « Je suis très ravi de voir qu’Allah a permis à toute ma famille de faire la bai’ah du Messie Promis (a.s.), et je vais dorénavant transmettre le message à l’ensemble des membres de ma famille. »

    Une invitée venant d’Autriche, Mme Samir, a partagé ceci : « J’ai fait la bai’ah le 7 Juillet à l’occasion de la Jalsa d’Allemagne, et je sollicite vos prières pour que ma bai’ah soit bénie, et qu’aucune de mes erreurs ne porte atteinte au serment que j’ai fait lors de la bai’ah. Qu’Allah fasse que je puisse opérer en moi les changements dont le Messie Promis (a.s.) a fait mention dans La Philosophie des Enseignements de l’islam. » Elle ajoute : « Je suis ahmadie depuis 2011 avec ma famille. J’étais ahmadie depuis deux mois mais je n’avais toujours pas rempli le formulaire de bai’ah, bien que me considérant ahmadie. » Elle ajoute : « Je vais avoir 18 ans ; depuis mon enfance je souhaitais faire moi-même la bai’ah. Depuis 2011, j’ai précieusement gardé mon formulaire de bai’ah, afin de venir moi-même faire la bai’ah sur votre main. Cette année, j’ai eu l’opportunité d’accomplir ce souhait. »

    Maintenant elle s’occupe de transmettre le message aux invités et ce avant de signer le formulaire. Allah l’Exalté est également en train d’ouvrir le cœur des jeunes. 

    Une fille kurde a fait part de son ressenti en ces termes : « Ma mère avait accepté l’Ahmadiyya, mais à ce moment-là je ne me sentais pas prête. Depuis quelques mois maintenant je me sens convaincue, car j’ai observé un amour universel chez les ahmadis ; et aujourd’hui après avoir écouté vos sermons, toutes mes appréhensions ont disparu. J’avais également participé l’année précédente, mais je n’avais pas ressenti ce que j’ai ressenti aujourd’hui. Ma mère va être ravie, car maintenant je me rends compte avec force que je devrais accepter l’Ahmadiyya. »

    Un avocat et conférencier dans une université de Géorgie qui n’est pas ahmadi, a partagé ceci : « J’ai assisté à la cérémonie de la bai’ah ; j’ai été grandement impressionné, il s’agit d’un miracle. » Il a répété cela à plusieurs reprises. Il s’agit effectivement d’un miracle. Il ajoute : « J’ai un grand amour pour la communauté, j’ai remarqué qu’il y a toujours un sourire sur vos visages. » 

    Qu’Allah le Très-Haut permettent à ces personnes qui ont fait la bai’ah de faire de plus en plus preuve de sincérité et de fidélité ; qu’Il les consolide dans leur croyance, et qu’Il permette à chacun de nous de profiter des bénédictions liées à cette Jalsa, et d’être les héritiers des supplications du Messie Promis (a.s.). Cette année en Allemagne, 13 médias ont couvert la Jalsa, et également des sites internet. De même, il y a eu des articles publiés en ligne sur les sites de journaux italien, chinois et de la Slovaquie. Selon leur estimation, le message a été transmis à 20 260 000 personnes. Il y a également eu différents programmes proposés par The Review of Religions, et qui vont continuer pendant une semaine encore, et dont on estime que l’audience atteindra 1 million de personnes. Des activités de The Review of Religions sont aussi en cours sur les réseaux sociaux. Des émissions de la Jalsa ont en sus de cela été regardées en Afrique par l’intermédiaire de MTA Afrique. Des résumés vidéo de la Jalsa d’Allemagne ont été envoyés en Afrique, et ont été montrés par la télévision nationale du Ghana, de la Gambie, du Rwanda, du Sierra Leone, et de l’Ouganda. 

    Par la grâce d’Allah, la communauté a été ainsi très largement introduite dans le monde par l’intermédiaire de cette Jalsa. Qu’Allah bénisse tous ces efforts.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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    Vertus essentielles du croyant https://islam-ahmadiyya.org/vertus-essentielles-du-croyant/ Thu, 11 Jul 2019 09:13:05 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/vertus-essentielles-du-croyant/ Dans son sermon du 05 juillet 2019 prononcé dans le cadre de la Jalsa Salana de l'Allemagne, Sa Sainteté le Calife a évoqué l'importance de la Taqwa et d'autres vertus qui sied aux véritables croyants.

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  •  Sermon du vendredi 05 juillet 2019, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à Karlsruhe en Allemagne. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Cette Jalsa Salana fait partie des grâces et faveurs divines que nous avons obtenues par l’intermédiaire de la Bai’at faite sur la main du Messie Promis (a.s.). Cette rencontre nous permet d’améliorer notre état spirituel ainsi que notre conduite et d’accroître notre connaissance, afin que nous puissions gagner l’amour divin et avancer sur le chemin de la Taqwa. C’est également un moyen de nous acquitter de nos devoirs envers autrui en effaçant toute rancune et en essayant de remplir l’objectif que lequel le Messie Promis avait fixé pour ces Jalsas. C’est une occasion pour effacer toute rancune et supprimer toute distance entre nous, et de les remplacer par la réconciliation et l’amour. Cette rencontre nous permet aussi de nous débarrasser de toute habitude futile. Le Messie Promis (a.s.) a énuméré tous ces points comme faisant partie des objectifs de la Jalsa.

    De nombreux ahmadis attendent avec impatience la tenue de cette Jalsa tout au long de l’année. Dès le début de l’année calendaire, il y a encore plus d’attente et d’enthousiasme à l’égard de cette Jalsa. Les gens qui résident ici, ou qui habitent ici depuis que quelque temps, l’attendent avec impatience ; et encore plus ceux qui sont arrivés récemment du Pakistan, et qui en raison de leur situation ont formulé une demande d’asile. En raison des contraintes liées à la loi en vigueur, ils ne peuvent organiser des Jalsas là-bas, et depuis un long moment ils ne savent plus ce que sont que les Jalsas. De plus, à présent le nombre de participants est passé de quelques centaines à plusieurs milliers, et ce nombre est en augmentation constante.

    De même, le nombre de personnes qui viennent de l’étranger pour participer à cette Jalsa augmente constamment. Cette année il y a aussi des participants d’Afrique. Nous sommes enthousiastes et impatients à l’idée de participer à ces Jalsas, et nous devons l’être, pour essayer de remplir les objectifs liés à leur tenue. L’impatience de ceux qui ne pensent pas ainsi et qui ne viennent pas avec cette intention est futile. Il en est de même de leur présence à cette Jalsa. Toute personne qui participe à cette Jalsa, homme ou femme, doit avoir en tête la quête du plaisir d’Allah l’Exalté et de participer à cette Jalsa avec cette intention. Essayons-nous d’avancer sur le chemin de la Taqwa en faisant preuve d’excellence dans nos mœurs ? Essayons-nous de nous acquitter des devoirs mutuels ? Sommes-nous venus avec cette intention ? Si ce n’est pas le cas, notre venue à cette Jalsa est futile et ne nous sera nullement profitable. Certes, l’ambiance ne laisse personne indifférent, mais afin d’y être réceptif nous devons également faire des efforts. Nous devons faire des efforts en ce sens afin que nous puissions atteindre ces objectifs, être récipiendaires des grâces divines et mériter les prières faites par le Messie Promis (a.s.) en faveur des participants à la Jalsa.

    Le Messie Promis (a.s.) a exprimé son déplaisir à l’égard de ceux qui viennent avec une autre intention à ces Jalsas et dont les actes n’en sont pas à la hauteur. Il dit à ce sujet : « Je ne souhaite pas, comme le font les prétendus saints et dévots d’aujourd’hui, réunir mes suivants pour faire montre de ma splendeur. L’objectif premier de mes efforts est la réforme de la création d’Allah. »

    Il a clairement mentionné que le but de réunir les gens n’est pas d’étaler son faste à l’instar de ces prétendus héritiers des saints qui réunissent les gens pour les anniversaires des saints et d’autres foires.

    Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Mais l’objectif pour lequel j’ai lancé ces Jalsas est de réformer les créatures d’Allah l’Exalté, afin qu’ils s’acquittent de leurs devoirs envers Allah et de leurs devoirs mutuels. »

    Il n’a pas fait uniquement part de son déplaisir envers les personnes qui ne veulent se réformer, mais également de son dégoût.

    Si, en accord avec le souhait du Messie Promis (a.s.), après lui avoir prêté allégeance nous sommes toujours épris pour ce monde et si l’amour pour Allah et pour Son Prophète (s.a.w.) n’est pas plus fort que celui de ce monde, et si nous ne conformons pas nos faits et gestes aux enseignements d’Allah le Très-Haut et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), et que même durant ces trois jours nous restons orientés vers les choses mondaines, que cela importera-t-il alors s’il y a 30 000, 35 000 ou 40 000 participants ? Nous devons avoir cela à l’esprit. 

    Le mois du Ramadan s’est terminé quelques jours de cela. C’était un mois de réforme et de progrès spirituels, durant lequel tout croyant a eu l’opportunité de faire des adorations personnelles, de jeûner, et de s’adonner au souvenir de Dieu. Maintenant nous avons un camp d’entraînement durant trois jours, propice au progrès spirituel et à l’augmentation des connaissances, aux actes d’adoration et au souvenir divin. C’est un excellent moment pour pratiquer tout cela en congrégation. Tout le monde se tourne vers les adorations en s’unissant ; les gens font des Nawafil, la prière du Tahajjoud, et peu importe leur langue : chacun fait les supplications de son choix et s’adonne au souvenir de Dieu dans sa propre langue. Et si toute personne s’adonne au souvenir divin, celui-ci prend alors une dimension collective. Si nous n’en profitons pas de cette façon, comment pourrions-nous en profiter autrement ?

    Le Messie Promis (a.s.) nous a confié une très grande responsabilité, et il avait de grandes attentes vis-à-vis de ses suivants. Nous pourrons véritablement profiter de cette ambiance lorsque l’amour pour ce monde s’éteindra face à l’amour pour Allah l’Exalté et Son Prophète (s.a.w.) ; il ne faut pas prendre cela à la légère.

    Tout en restant dans ce monde, le fait de donner préséance à l’amour pour Allah et Son Prophète (s.a.w.) sur l’amour de ce monde est quelque chose de très louable, et c’est ce qui permet de devenir un véritable croyant. 

    Nous devons également nous acquitter des tâches mondaines après ces trois jours de Jalsa, mais nous ne pourrons tirer profit de cette formation et de notre participation que si, malgré nos tâches mondaines, nous accordons préséance à notre foi sur les affaires mondaines. Durant ces jours, nous allons devoir éteindre complètement l’amour pour ce monde.

    Dans l’enceinte de la Jalsa, il y a un emplacement pour des commerces et des stands ; les gens peuvent y acheter des choses matérielles. Mais les participants et les commerçants doivent avoir à l’esprit que le fait d’y faire ses courses ou de générer des profits sur les produits sont autant de pratiques mondaines. Les acheteurs et les vendeurs doivent être vigilants. Tous doivent écouter attentivement les sessions de discours de la Jalsa ; et ensuite lors de la pause, chacun aura le droit d’aller aux stands des commerçants. Toutefois, il faudra s’acquitter de ses devoirs envers cet espace de commerce. Ces devoirs sont : le fait de se saluer mutuellement, de se consacrer au souvenir de Dieu ou de ne pas se bousculer pour voir des produits. Les commerçants doivent, quant à eux, vendre leurs produits avec des marges raisonnables ; il ne faudra faire des profits outranciers en raison de la contrainte d’autrui. Comme je l’ai mentionné, même dans cet espace de commerces, il faut perpétuellement s’adonner au souvenir divin ; cela s’applique également aux commerçants. Si nous le faisons en pratique, cela impactera également nos cœurs. Cela aura également pour conséquence de faire naître la Taqwa et l’amour de Dieu dans nos cœurs.

    Le Messie Promis (a.s.) déclare à cet effet : « Dieu a voulu créer cette Jama’at afin d’établir de nouveau dans ce monde la connaissance du divin qui avait disparu, ainsi que cette véritable Taqwa et cette purification qu’on ne trouve plus à cette époque. »

    A un autre endroit, nous enjoignant de rehausser le niveau de notre Taqwa, le Messie Promis (a.s.) déclare : « Ô vous tous qui vous estimez membres de ma Jama’at ! Au Ciel vous ne serez comptés parmi les gens de ma Jama’at que lorsque vous emprunterez véritablement la voie de la Taqwa. »

    À un autre endroit, attirant notre attention vers le fait de faire naître dans nos cœurs la grandeur et l’amour pour Allah l’Exalté, il déclare :

    « Établissez la grandeur d’Allah dans vos cœurs, et manifestez Son unicité par vos paroles, et également par vos actes, afin que Dieu aussi manifeste en pratique sur vous le plaisir lié à Son adoration et Ses faveurs. »

    Voici le niveau d’adoration que nous devons toujours avoir à l’esprit afin de pouvoir atteindre la véritable Taqwa. Le fait de faire une seule bonne action ne suffit pas pour atteindre la Taqwa. Le Messie Promis (a.s.) a déclaré que la véritable Taqwa consiste dans l’accomplissement de toutes sortes de bonnes actions, le fait de s’acquitter de tous les devoirs que nous avons envers Dieu et notre prochain. Si nous accomplissons notre introspection en regard de cela, notre situation sera claire à nos yeux.

    Certains travaillent bien pour la Jama’at, mais ils n’ont pas un bon comportement à l’égard de leurs épouses et enfants. Certains ont un bon comportement dans leur foyer mais ne s’acquittent pas de leurs devoirs envers Allah l’Exalté et Son adoration. C’est le genre de reproches que nous entendons. Certains font des actions pieuses en apparence, mais usurpent les droits d’autrui dans la société. Certains font des actions pieuses devant autrui mais par ostentation, et oublient qu’Allah le Très-Haut est au courant de nos intentions, et qu’Il nous regarde en toute situation. 

    Le Messie Promis (a.s.) a déclaré : « Pour faire partie de ma Jama’at, pour gagner l’amour d’Allah l’Exalté, pour être héritier de Ses grâces, pour obtenir Son plaisir et Ses faveurs, il est important d’entreprendre tous les efforts possibles pour rectifier ses pratiques ; ces Jalsas ont été organisées dans ce but, afin que notre attention soit tournée vers les actions pieuses, et pour que les orateurs rappellent également cet objectif pendant leurs discours. »

    Vivant dans cette atmosphère, notre attention est attirée vers le fait que chacun de nos actes reflète la volonté de gagner le plaisir d’Allah. Afin d’atteindre cet objectif, le Messie Promis (a.s.) a déclaré : « Les personnes accomplies aux yeux d’Allah l’Exalté sont celles au sujet desquelles il dit :

    رِجَالٌ لَا تُلْهِيهِمْ تِجَارَةٌ وَلَا بَيْعٌ عَنْ ذِكْرِ اللَّهِ

    c’est-à-dire, ceux qu’aucune transaction commerciale ne détourne du souvenir d’Allah. » Il ajoute : « Lorsque le cœur établit une relation sincère empreinte d’amour avec Dieu, il ne se détache jamais de Lui. On peut le comprendre par cet exemple : lorsque l’enfant de quelqu’un est malade, peut importe où il va et ce qu’il fait, l’attention du parent restera toujours accaparée par cet enfant. De même, ceux qui établissent une véritable relation d’amour avec Dieu ne L’oublient en aucune situation. »

    Ceci est l’état que le Messie Promis (a.s.) souhaitait voir en nous et nous sommes réunis pour l’engendrer en nous. Chacun d’entre nous doit œuvrer dans cette voie et supplier Allah pour atteindre cet objectif ; et lorsque nous créerons cet état en nous, et que nous ferons des efforts dans cette voie, Allah l’Exalté s’intéressera également à nous, comme Il l’a mentionné Lui-même : « Souvenez-vous d’Allah et Il se souviendra de vous. »

    Combien chanceux sont ceux dont Allah fait mention, et à qui Il S’intéresse. Notre Seigneur nous récompense grandement uniquement pour le fait ne pas L’avoir oublié dans nos occupations quotidiennes. Nous devons particulièrement œuvrer pour nous consacrer véritablement au souvenir d’Allah durant ces jours, afin que, S’intéressant à nous, Allah puisse répandre Ses grâces sur nous.

    Les participants à cette Jalsa et les bénévoles aussi doivent se souvenir constamment d’Allah et tenter de gagner Son plaisir. Existe-t-il de chose plus importante que le fait qu’Allah S’intéresse à nous ?  Nous devons faire des efforts pour atteindre cet objectif, et c’est à cette condition uniquement que nous pourrions, selon les paroles du Messie Promis (a.s.), être comptés au Ciel parmi les membres de sa Jama’at. C’est en empruntant véritablement la voie de la Taqwa que nous en ferons partie : ces paroles doivent être source d’inquiétude pour nous.

    Après avoir fait la Bai’at, plusieurs d’entre nous se font rejeter par leurs proches. De nombreuses personnes ont immigré ici ; en effet, vous avez dû faire face à l’inimitié des opposants en raison de votre appartenance à l’Ahmadiyya. Les lois de notre pays avaient restreint nos libertés religieuses. Et si en dépit de tout cela, et de toutes ces souffrances que les ahmadis endurent au Pakistan ou dans d’autres pays, ou du moins que certains d’entre vous ont endurées, nous ne sommes pas comptés parmi les membres de la Jama’at du Messie Promis (a.s.) en raison de nos manquements, et que nous ne faisons pas non plus partie de ces gens chanceux dont Allah a fait mention, nous serons les plus grands perdants dans cette transaction. Il faut que nous priions beaucoup durant ces jours pour ne pas faire partie de ceux qui s’attirent la colère divine mais de ceux auxquels Allah le Très-Haut S’intéresse.

    Nous devons établir une relation solide avec Allah ; nous devons éloigner l’obscurité de nos cœurs. Lors des sessions de cette Jalsa, ainsi que durant les pauses, et le soir, tout en nous adonnant au souvenir d’Allah, nous devons faire cette supplication et cette promesse : « Ô notre Dieu, nous sommes venus participer à cette Jalsa, instaurée par ton Messie, avec une intention pure. C’est une rencontre qui a été organisée par Ton soutien spécial et Ta connaissance. Nous y participons pour que Tu sois content de nous, pour nous adonner davantage à Ton souvenir, et pour obtenir Ton amour. Accorde-nous toutes les bénédictions que tu as liées à cette Jalsa, et fait naître en nous les changements purs que Tu désires voir, et pour lesquels Tu as envoyé à cette époque le véritable serviteur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), pour qu’ainsi nous puissions être véritablement à la hauteur de sa Bai’at

    Ainsi lorsque nous allons quémander l’aide d’Allah, tout en envoyant des salutations sur le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et en accomplissant l’Istighfar durant ces jours, la norme de nos adorations s’élèvera et en raison de notre relation avec Allah, nous nous acquitterons aussi de nos devoirs envers les créatures d’Allah. Un des objectifs de la Jalsa était d’accroître l’affection et l’affinité entre les membres de la Jama’at. Les nouveaux venus établiront des liens d’amour et feront connaissance [avec les autres] grâce à leur affiliation à l’Ahmadiyya. D’autre part, il est aussi important de renforcer davantage les liens d’amour entre les anciens. Allah récompensera énormément celui qui aime son frère pour la cause d’Allah. Ceux qui nourrissent de vieilles rancœurs doivent profiter de ces jours pour y mettre fin au lieu de les transformer en colère quand ils se croisent et d’accroître leur haine et leur hostilité, pour ensuite polluer l’atmosphère de la Jalsa. Au lieu d’attirer les faveurs divines, ils s’attireront les malédictions et la colère d’Allah.

    Le Messie Promis (a.s.) a inclus la Jalsa dans les signes d’Allah. Ceux qui profanent les signes d’Allah s’attirent Sa colère : ceci est une situation très inquiétante. Ceux qui se querellent doivent se réconcilier immédiatement. Au lieu de s’enfermer dans son ego, de brûler dans le feu de sa jalousie, faites naître l’atmosphère de la paix et de la réconciliation. N’oubliez jamais ce dire du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) : un musulman est celui qui ne lèse pas un autre musulman, ni par sa main, ni par sa langue. Demandons-nous si ce dire du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) reflète notre condition et si nos actions y sont conformes. Pouvons-nous annoncer avec certitude que nous appliquons cette directive à cent pour cent ? Si quelqu’un annonce que c’est vrai, en ce cas l’on ne devra présenter aucun litige à la Qada (l’instance de médiation) et on ne devra pas avoir recours aux tribunaux du pays pour réclamer ses droits. Je dois annoncer que, malheureusement, certains se bagarrent même durant les jours de la Jalsa pour des broutilles et en raison de leur animosité et de rancunes anciennes. Des fois, on doit même faire venir la police. Pareille action sied-elle à un croyant ? Un membre de la Jama’at du Messie Promis (a.s.) peut-il agir ainsi ? Certainement non. Que le Nizam expulse ces individus de la Jama’at ou non, aux yeux d’Allah ils n’en sont pas des membres en raison de leurs actions. En accord aux dires du Messie Promis (a.s.), ils ne seront pas comptés parmi ses disciples au ciel.

    Ainsi, vous devez analyser votre conduite et ne pas être coupables de dualité dans vos actions. Les gens qui en sont coupables doivent se purifier le cœur et se pardonner et se réconcilier afin d’attirer le plaisir d’Allah. Ils doivent informer le monde qu’ils ont opéré en leur personne une révolution spirituelle et morale, ayant prêté allégeance au Messie Promis (a.s.). Les responsables et les bénévoles de la Jalsa doivent être particulièrement vigilants et rehausser très haut la norme de leur moralité. Si jamais ils nourrissaient de la rancœur à l’endroit d’autrui durant les jours ordinaires, au cours de la Jalsa, ils devront faire le premier pas pour se réconcilier et se débarrasser le cœur de leur rancune d’antan, au lieu de se venger. Toute personne présente à la Jalsa est une invitée : tout responsable et tout bénévole doit se débarrasser de ses rancunes pour les remplacer par de hautes vertus et faire montre d’un grand sens de l’hospitalité. Les responsables doivent être plus tolérants. Ils doivent, à tout instant, se considérer comme des serviteurs. Les membres de la Jama’at ainsi que les participants de la Jalsa doivent, quant à eux, considérer les responsables comme des représentants de la Jama’at ; c’est à ce prix que l’on pourra mettre fin aux querelles et aux rancunes.

    Je dois aussi annoncer que, malheureusement, certains titulaires de postes n’ont pas assumé leurs responsabilités. Je ne parle pas ici de la Jalsa : même durant les jours ordinaires, ils ne se sont pas acquittés de leurs devoirs. Au lieu de considérer le service à la religion comme une faveur divine, ils l’ont pris pour un poste mondain. C’est pour cette raison qu’on a dû les remplacer.

    Si des personnes de cette catégorie sont présentes à la Jalsa, ils devront croître dans l’adoration et le souvenir d’Allah ainsi qu’en humilité. Même s’ils croient que la décision prise à leur encontre est injuste, ils doivent faire preuve d’humilité et se prosterner devant Dieu et se débarrasser de toute rancœur contre la Jama’at. Si la décision est mauvaise, sachez que Dieu est Omniscient : Il connaît le visible et l’invisible. Si l’on se prosterne en toute humilité devant Lui Il exaucera les prières et enlèvera les difficultés. N’oubliez pas que le poste en soi n’est pas la chose essentielle : l’action essentielle est de respecter les exigences du serment d’allégeance, que l’on soit un responsable ou un simple membre de la Jama’at. Le Messie Promis (a.s.) nous conseille ceci à ce propos : « Chers membres de ma Jama’at, qu’Allah soit avec vous ! Que le Très Puissant et Gracieux vous prépare pour le voyage vers l’Au-delà, tout comme Il l’a fait en faveur des compagnons du Saint Prophète Muhammad(s.a.w.). Sachez que le monde ne vaut rien ; maudite est cette vie vécue uniquement pour ce monde éphémère. Malchanceux est celui dont toute la tristesse et le chagrin sont pour ce monde. L’affiliation à ma Jama’at de celui qui est animé de ces sentiments est complètement futile ; car il est à l’instar de cette branche sèche qui ne portera pas de fruits.

    Ô bienheureux ! Pratiquez avec ardeur ces préceptes qui m’ont été transmis et dont dépend votre salut. Considérez Dieu comme Unique et Sans Partenaire ; ne Lui associez personne, ni sur Terre ni au Ciel. Dieu ne vous interdit pas l’emploi des moyens [matériels] ; mais il est polythéiste celui qui abandonne Dieu pour placer toute sa confiance en ces moyens.

    Dieu a annoncé, depuis les temps immémoriaux, que sans purification du cœur il n’y aura point de salut. Soyez purs de cœur, débarrassez-vous de toute inimitié et d’animosité qu’engendre l’égocentrisme. La Nafs Ammarah [l’âme qui incite au mal] de l’homme charrie d’innombrables immondices, la plus impure étant l’arrogance. S’il n’y a point d’arrogance, il n’y aura point de mécréant. Soyez humbles de cœur. Ayez de la sympathie pour l’humanité, puisque vous l’exhortez à prendre la voie du paradis. Vos conseils auront-ils d’effet si durant ces quelques jours sur terre vous leur souhaitez du mal ?

    Observez les préceptes de Dieu la crainte au cœur, car vous aurez des comptes à rendre à cet effet. Suppliez Dieu au cours de la Salat afin qu’Il vous mène vers Lui et vous purifie le cœur. Car l’homme est faible ; et ce n’est que par la force de Dieu qu’il arrivera à se débarrasser du mal. Sans la force divine, il ne pourra se défaire d’aucun vice. L’islam ne signifie pas déclamer la kalimah [profession de foi] par tradition ; l’islam exige que l’on pose son âme sur le seuil de Dieu et qu’on Le préfère Lui ainsi que Ses préceptes à chaque aspect de ce monde. » 

    Voilà la norme que nous devons tous tenter d’atteindre, que nous soyons des responsables, des bénévoles ou des membres de la Jama’at. Le Messie Promis (a.s.) nous a qualifiés de bienheureux, nous qui lui avons prêté allégeance. En s’attirant le plaisir d’Allah, nous nous sommes joints à la Jama’at du Messie Promis (a.s.). Vous qui êtes devant moi êtes considérés bienheureux par Dieu et vous avez été graciés par Lui pour avoir pu accepter le Messie Promis (a.s.). Vous avez prouvé votre mérite en acceptant le Messie Promis (a.s.) ; ceci est le premier pas et n’est pas la fin. Pour atteindre le but, il est important de mettre en pratique les enseignements offerts par le Messie Promis (a.s.). Tout en s’affairant dans son commerce et ses occupations, il faudra se souvenir de Dieu tout comme je l’ai dit. Allah ne nous interdit pas les emplois de ce monde ou le commerce : cela a son importance. Voire Allah interdit le monachisme et le fait de se couper de ce monde. Allah nous demande de vivre en ce monde, mais nous interdit de le préférer à la foi. La spiritualité doit en toute situation primer.

    Tout ahmadi doit se souvenir que derrière son visage se trouve celui du Messie Promis (a.s.), de l’islam et de la Jama’at. Il incombe à tout ahmadi de protéger ces visages. Cette responsabilité incombe davantage à ceux à qui Allah a permis de servir la religion. N’oublions jamais cet avertissement du Messie Promis (a.s.) de ne pas ternir sa réputation après lui avoir prêté allégeance. Tout le monde doit se souvenir de cette injonction : il ne s’applique pas uniquement aux responsables. Les autres n’en sont pas exemptés. Le Messie Promis (a.s.) y a inclus tous ceux qui lui ont prêté allégeance : c’est pour cette raison qu’il ne doit pas y avoir de contradiction entre nos paroles et nos actions, sinon notre Bai’ah ne sera qu’une simple déclaration verbale et notre participation à la Jalsa ne sera qu’une activité mondaine. Je présente ici une prière du Messie Promis (a.s.) qui révèle son inquiétude à l’égard de ses disciples. Il déclare : « Ceci est la prière que je ferai tant que je vivrai : « Ô Allah purifie les cœurs des membres de ma Jama’at, accorde-leur Ta grâce et débarrasse leurs cœurs de toute méchanceté ou rancœur, les remplaçant par l’amour mutuel. » Je suis certain que cette prière sera exaucée et qu’Allah ne la laissera pas partir en vain. »

     Nous devons prier qu’Allah fasse que cette prière soit exaucée en notre faveur et en faveur de nos descendants et qu’ils en profitent jusqu’à la fin des temps. Nous allons aussi devoir agir pour que cette prière soit exaucée en notre faveur. Nous allons aussi devoir rectifier notre conduite et prier avec une grande ferveur. Qu’Allah nous en accorde à tous la possibilité.

    Nous devons aussi prier que la deuxième partie de la prière du Messie Promis (a.s.) ne soit pas exaucée en notre faveur. Il déclare : « J’ai aussi prié en ces termes : « Si Allah sait qu’untel est un damné éternel et n’est pas destiné à se purifier et à acquérir la crainte de Dieu, en ce cas ô mon Seigneur, détourne-lui de moi tout comme il s’est détourné de Toi et replace-le par quelqu’un d’autre. Apporte quelqu’un d’autre dont le cœur est doux et qui souhaite Te rencontrer. »

    Qu’Allah nous protège de toute situation qui pourrait nous détourner d’Allah et de Son envoyé. Qu’Il protège notre foi, voire qu’Il la renforce davantage et que nous profitions de toutes les prières faites par le Messie Promis (a.s.) en faveur de ses suivants. Priez aussi que la Jalsa soit bénie et que [les participants] soient à l’abri de tout mal. Il faudra aussi être vigilant durant ces jours et surveiller ses alentours. Qu’Allah nous protège des animosités de tout méchant et de la jalousie de tout envieux.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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