Dajjal – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org Découvrez l'Islam Tue, 11 Jul 2023 18:00:23 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://islam-ahmadiyya.org/wp-content/uploads/2021/03/cropped-favicon-32x32.jpg Dajjal – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org 32 32 Le Dajjal et la tromperie du système bancaire moderne https://islam-ahmadiyya.org/dajjal-tromperie-systeme-bancaire-moderne/ Tue, 11 Jul 2023 17:49:21 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=3670 Par Ahmed Danyal Arif

Chez la majorité des musulmans, le concept du Dajjal (Antéchrist) reste un phénomène obscur et aux proportions mythiques si les interprétations de la prophétie s’y rapportant sont appréhendées au sens littéral. En effet, dans certaines prophéties, le Dajjal est décrit comme un homme immense sur un âne[1], dont l’œil droit est aveugle[2] et possédant un œil gauche protubérant[3].

Cependant, comme toutes les prophéties, celle sur le Dajjal est sujette à interprétation, et Hazrat Mirza Ghulam Ahmadas, le Messie Promis et Mahdi, a brillamment élucidé le concept à la lumière du Saint Coran et des traditions du Saint Prophète Muhammadsa. Il a notamment expliqué que le mot « Dajjal » est dérivé du la racine arabe « D-J-L » qui renvoie à une « tromperie » et a précisé que le concept de Dajjal est intangible, décrivant plutôt “un groupe soutenant le mensonge et œuvrant avec ruse et tromperie.[4]

En creusant un peu plus, un autre sens de cette racine du terme Dajjal est « dajl » qui fait référence à l’or et plus précisément à « la dorure »[5], à l’action de dorer ou de recouvrir la surface d’une chose ou d’un objet avec une substance qui s’apparente à de l’or.

Confirmant cela, le Messie Promisas a également déclaré : “En arabe, dajlun fait référence à une chose qui est artificielle de l’intérieur mais d’apparence pure de l’extérieur. Le cuivre doré à l’or en est un exemple. Cette forme de tromperie existe dans le monde depuis la nuit des temps. Aucune époque n’a été exempte de telles fraudes et tromperies. Qu’observons-nous des orfèvres ?[6]

En effet, qu’observons-nous des orfèvres sinon qu’ils sont les véritables instigateurs et l’incarnation du système bancaire moderne tel qu’il existe aujourd’hui ?

Pour le comprendre, il faut remonter quelque trois siècles et demi à Londres. A cette époque, la monnaie est frappée en métal précieux (principalement l’or et l’argent). Cependant, l’or a rapidement montré ses limites en raison de son poids et du fait qu’il était risqué de le transporter publiquement. Les orfèvres proposeront alors de garder l’or en sécurité dans leurs coffres. En retour, les déposants recevaient un reçu où l’orfèvre s’engageait à restituer le montant inscrit en or sur demande. Or, tout le monde va se rendre compte que ces morceaux de papier étaient bien pratiques et ils finiront par être utilisés à la place de l’or pour les achats quotidiens.

Mais les orfèvres firent une découverte qui allait affecter l’humanité pour les siècles à venir. Ils apprirent, par expérience, que presque tout l’or qui leur était confié demeurait intact dans leurs coffres. Étant donné que les propriétaires de cet or ont commencé à utiliser les reçus dans leurs échanges commerciaux, c’est à peine si un sur dix venait quérir du métal précieux.

C’est à cette moment critique de l’histoire que les orfèvres vont changer de modèle économique. En effet, ils se rendront compte que la chose la plus évidente à faire avec ces énormes réserves d’or inutilisée est de les prêter à des personnes de bonne réputation qui souhaitaient emprunter. En facturant des intérêts sur ces prêts (les règles sur l’usure avaient été considérablement libéralisées en Angleterre avec un taux d’intérêt plafonné à 5%), les orfèvres ont pu tirer un excellent rendement de ce service sans avoir à faire le moindre effort. Dans le même temps, ils garderont des quantités suffisantes en réserve pour faire face aux demandes importantes et/ou imprévisibles des déposants pour récupérer leur or.

Au fur et à mesure que le processus du prêt sera envisagé, il deviendra évident pour les orfèvres qu’il n’était en fait pas nécessaire de prêter l’or physique dans leurs coffres puisque leurs propres reçus étaient également considérés comme de la monnaie par le grand public. En conséquence, ils commenceront à produire plus de reçus qu’il n’y avait d’or dans leurs voûtes et ceux-ci seront prêtés comme substitut de l’or (cf., ‘dajlun’ – dorure).

En prêtant des sommes supérieures à leurs réserves d’or tout en prélevant des intérêts sur les reçus, les orfèvres se transforment de facto en banquiers au sens moderne du terme : ils acquièrent le pouvoir de changer l’or en papier en créant de l’argent d’un trait de plume et à partir de rien.

Au fil des années, le secteur bancaire est devenu de plus en plus sophistiqué sur le plan technologique et la confiance dans les banquiers est devenue absolue. Pourtant, le progrès technologique n’est qu’un autre visage du système bancaire originel des orfèvres et du processus de création monétaire qui, pour l’essentiel, reste le même aujourd’hui.

La seule différence est que l’or a été remplacé par ce qu’on appelle la « monnaie centrale ». Cette monnaie est créée que par les banques centrales. Les reçus ont été remplacés par la « monnaie scripturale » et celle-ci est créée uniquement par les banques commerciales (Société Générale, BNP Paribas, etc.). La monnaie centrale est hiérarchiquement supérieure à la monnaie scripturale et le chiffre s’affichant sur nos comptes bancaires correspond à une simple reconnaissance de dette de la banque commerciale envers le titulaire du compte.

En fait, dans nos économies modernes, la plupart de la monnaie prend la forme de dépôts bancaires. Cependant, la façon dont les dépôts de ces banques commerciales sont créés est souvent mal comprise : le principal moyen consiste aux banques commerciales à accorder des prêts. En d’autres termes, chaque fois qu’une banque accorde un prêt, elle crée simultanément un dépôt correspondant sur le compte bancaire de l’emprunteur, créant ainsi de l’argent frais. Ce tour de passe-passe se matérialise par une simple écriture comptable où la banque crédite le compte du client qui se retrouve en possession d’une quantité de monnaie supplémentaire.

L’idée courante (et fausse) consiste à dire que les banques commerciales agissent simplement en tant qu’intermédiaires, prêtant les dépôts que les épargnants placent auprès d’elles. Au contraire, ce sont les crédits qui font les dépôts. La réglementation limite théoriquement la quantité de monnaie que les banques commerciales peuvent créer ; cependant, l’argent prêté aux clients est créé à partir de rien et nécessite seulement de tapoter sur un clavier d’ordinateur.

Aujourd’hui, la monnaie centrale (sous la forme de pièces et de billets) ne représente qu’une très faible fraction de la monnaie en circulation. La masse monétaire est à 97% de monnaie scripturale[7] — une simple inscription sur un compte bancaire, qui circule par divers moyens de paiement (cartes bancaires, virements, prélèvements automatiques ou chèques). Et encore une fois, les premiers créateurs de monnaie scripturale sont les banques commerciales. Cela signifie que tout l’argent en circulation a initialement vu le jour en tant que dette portant des intérêts en faveur du système bancaire. Autrement dit, la monnaie est le pouvoir d’un seul (la banque) sur tous et la dette de tous envers un seul, et il est impossible, pour le moment, d’échapper à la calamité de l’usure comme l’avait annoncé notre Bien-Aimé Prophète Muhammadsa.[8]

Sachant que la logique du système bancaire moderne est née d’une trahison de la confiance des déposants en or par les orfèvres, cette tromperie ne correspond-elle pas à une manifestation du Dajjal ? L’islam ne propose-t-il pas la meilleure alternative à cette calamité en prohibant l’usure (la raison d’être des banques) sous toutes ses formes et en chassant, une bonne fois pour toutes, les impitoyables Shylocks du temple ?


[1] Mousnad Ahmad, vol. 3 et Moustadrak Al-Hakim, vol. 4

[2] Sahih Al-Boukhari, Livre 97, hadith 36

[3] Sounan Abi Dawoud, Livre 11, hadith 185

[4] Hazrat Mirza Ghulam Ahmadas, Haqiqatul-Wahi (The Philosophy of Divine Revelation), Islam International Publications, 2018, p. 393

[5] Edward William Lane, An Arabic-English Lexicon – دجل: http://www.perseus.tufts.edu/hopper/text?doc=Perseus%3Atext%3A2002.02.0022%3Aroot%3Ddjl

[6] Hazrat Mirza Ghulam Ahmadas, Malfuzat, Volume II, Islam International Publications, 2019, p. 161

[7] Bank of England, “Money creation in the modern economy”, Quarterly Bulletin, 2014: https://www.bankofengland.co.uk/-/media/boe/files/quarterly-bulletin/2014/money-creation-in-the-modern-economy.pdf?la=en&hash=9A8788FD44A62D8BB927123544205CE476E01654

[8] Sounan Abi Dawoud, Kitab Al-Bouyou’, Hadith 3331

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Le matérialisme : le défi majeur de la jeunesse contemporaine https://islam-ahmadiyya.org/materialisme-interet-jeunesse-spiritualite/ Sun, 27 Dec 2009 00:00:00 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/materialisme-interet-jeunesse-spiritualite/ L’homme sage fait des préparatifs avant d’entamer un voyage. Or, le plus important et dangereux voyage que nous devons tous accomplir est justement notre passage de cette vie vers la vie après la mort.

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L’homme sage fait des préparatifs avant d’entamer un voyage. Or, le plus important et dangereux voyage que nous devons tous accomplir est justement notre passage de cette vie vers la vie après la mort.

Dans les versets 104 à 106 de la sourate 18, Al-Kahf, nous lisons :

« Dis: Voulez-vous que Nous vous parlions de ceux qui sont les plus grands perdants en ce qui concerne leurs œuvres ?

Ceux dont les efforts sont complètement perdus à la poursuite des choses de ce monde, et qui s’imaginent malgré tout qu’ils font de bonnes œuvres.

Ce sont ceux-là qui refusent de croire aux Signes de leur Seigneur et à la rencontre avec Lui. C’est pourquoi leurs œuvres sont vaines, et au Jour de la Résurrection Nous ne leur donnerons pas de poids. »

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Ces versets font partie des dix derniers de la sourate Al-Kahf. Ces dix versets ont un rapport spécial avec les gens des Derniers Temps. En effet, le Saint Prophète Mohammad (s.a.w) de déclarer que celui qui récitera ces dix versets serait à l’abri du mal causé par le Dajjal ou l’Antéchrist.

Or, nous vivons justement à l’époque du Dajjal, de l’archi-trompeur, ce mode de vie qui attire toutes les nations vers la poursuite effrénée des choses matérielles, les faisant oublier Dieu et la préparation nécessaire de leur âme pour la vie éternelle après la mort.

Aujourd’hui, conformément aux prophéties faites par les prophètes du passé, toutes les nations et tous les peuples dépensent leur énergie à la poursuite des biens de ce monde.

Chacun veut une belle maison, une belle voiture, un grand téléviseur, un énorme réfrigérateur, et quand on a réussi à les obtenir, voici qu’on veut à présent DEUX maisons, DEUX voitures, DEUX téléviseurs, et ainsi de suite. La soif des choses matérielles n’est jamais étanchée, et le désir d’accumuler toujours plus ne fait que croître de plus en plus.

Non seulement les gens veulent-ils obtenir tous les conforts de la vie – le nécessaire aussi bien que des choses dont ils n’ont aucun besoin – ah, mais c’est qu’ils veulent les avoir TOUT DE SUITE ! Finie, la patience. Terminés les jours où l’on économiserait petit à petit ses sous pour s’acheter des choses nécessaires. Aujourd’hui, il suffit de faire un emprunt à la banque, et hop ! on achète tout de suite. Nul ne pense aux conséquences de ces emprunts et de l’intérêt y relatif que l’on devra payer inévitablement plus tard. Les banques prêtent, et prêtent encore et encore jusqu’au jour où la bulle éclate, et c’est la crise financière. Nous l’avons tous vu de nos propres yeux, et nous en subissons encore les effets aujourd’hui.

Afin d’accumuler toujours plus de richesses, les gens en finissent par dévorer sans scrupules les biens d’autrui. Les nations riches pillent les richesses des pays en voie de développement. Beaucoup des dirigeants des pays faibles dévorent eux aussi ce qu’ils peuvent des richesses de leur peuple, sans penser à la misère et à la douleur des habitants de leur pays.

Pour l’argent et les biens de ce monde, la famille est souvent déchirée : un homme n’hésite plus à traîner son propre frère ou sa propre sœur en justice pour dévorer leur héritage, sans penser à leur souffrance. De telles disputes finissent souvent par le déchirement des liens de parenté.

Puis, il y a ceux qui ne recherchent pas que les objets matériels ; ils veulent aussi toutes sortes de plaisirs, et les cherche dans l’alcool et la drogue. Or, un drogué accroché doit bien financer sa passion pour les intoxicants ; et il finit donc souvent par tomber dans le crime. La personne n’hésite plus à se vendre, ou à voler ou même à tuer son prochain pour avoir un peu d’argent pour s’acheter de la drogue.

C’est ainsi que là ou le peuple est complètement absorbé par la recherche des choses mondaines et matérielles, la société entière s’enfonce dans le crime, la souffrance et le désespoir.

Or, Allah dit : « En vérité, Allah est avec ceux qui sont patients. » Et Allah nous met en garde, disant que LES PLUS GRANDS PERDANTS sont ceux dont tous les efforts sont perdus à la poursuite des choses de la vie de ce monde, et qui pensent malgré tout qu’ils font de bonnes œuvres.

En ces temps de grande détresse, Allah a, dans Sa grande miséricorde pour l’humanité, envoyé le Messie Promis Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) afin de rappeler le monde à Dieu, de rappeler à tous que la vie de ce monde n’est que temporaire et que tous devront quitter ce monde et entamer une vie éternelle dans l’Au-delà.

L’homme sage fait des préparatifs avant d’entamer un voyage. Or, le plus important et dangereux voyage que nous devons tous accomplir est justement notre passage de cette vie vers la vie après la mort.

Mais si l’on ne croit pas à la vie après la mort ? Et si nous n’avons en fait qu’une seule vie, celle sur terre ? Ne devrait-on pas alors plutôt essayer d’en profiter au maximum, quelles qu’en soient les conséquences pour les autres ?

Les jeunes doivent comprendre que Dieu existe bel et bien.

Mais supposons que Dieu n’existe pas… Eh bien, justement, le Quatrième Calife, Hadrat Mirza Tahir Ahmad (r.h) avait répondu à cette question posée par un jeune athée. Et le Calife avait dit : « Soit Dieu existe, soit Il n’existe pas. S’Il n’existe pas, qu’aurez-vous gagné ? Rien que quelques courtes années d’amusement sur terre. Et nous, qu’aurons-nous perdu ? Rien que quelques mois de prières et de sacrifices. Mais en fin de compte, nous serons tous dans la même condition : nous allons tous disparaître complètement, car comme vous le dites il n’y aura pas de vie après la mort, n’est-ce pas ? Donc, vous les athées n’aurez profité que très peu, et nous les croyants n’aurons perdu que très peu, mais cela n’aura aucune importance car ensuite de toute façon notre conscience s’éteindra à jamais, ce sera le néant. Le résultat pour les deux sera le même.

Mais si Dieu existe ? Dans ce cas, nous, les croyants, serons dans une situation très heureuse, et nous profiterons de nos prières et sacrifices. Mais vous ? Vous n’aurez fait aucune préparation. Que vous arrivera-t-il ?

Vous êtes assis sur un volcan qui risque à tout moment d’entrer en éruption ! Vous devez admettre que des deux stratégies, notre stratégie à nous, les croyants, et celle qui est la plus sûre, que Dieu existe ou non. »

Il ne nous est pas défendu de profiter des choses utiles et saines de ce monde. Mais nous devons être patients, et nous ne devons pas chercher à obtenir ces choses au prix du bonheur des autres, au prix de la destruction de la planète, au prix de notre préparation pour la vie après la mort.

Nous devons choisir la deuxième stratégie ! Nous devons nous préparer par la prière, le sacrifice et la patience avec une puissante foi et confiance en Allah, afin que lorsque la mort nous attrape, notre âme soit dans une bonne condition qui l’amènera au paradis ; et nul ne sait quand la mort frappera. Elle peut survenir n’importe quand. Il se peut que l’année prochaine certains d’entre nous ne soient plus de ce monde. Seul Allah sait combien de temps il nous reste. Donc, soyons prêts et ne laissons pas la vie moderne et les sortilèges du Dajjal nous faire oublier de faire des efforts pour la vie éternelle qui peut commencer n’importe quand.

Mais également, nous ne pouvons laisser le reste de l’humanité s’enliser dans leur poursuite des plaisirs de ce monde. Si nous aimons vraiment tous les peuples et toute l’humanité, nous nous devons de les appeler et de les implorer à revenir vers Dieu. Car, c’est dans le souvenir de Dieu et en se rapprochant de Lui que les cœurs trouvent le VRAI BONHEUR, un bonheur qui perdure et qui nous accompagnera dans l’Au-delà.

Nous devons commencer à agir aujourd’hui. Ne laissons pas notre jeunesse ou notre adolescence nous leurrer et nous laisser croire que nous avons « toute la vie devant nous ». Nul ne sait combien d’heures il lui reste à vivre. Donc commençons à agir maintenant ! Réalisons les dangers d’un amour obsessionnel pour les choses de ce monde. Apprenons à aimer les sacrifices faits pour aider les autres ; apprenons à aimer le bien ; apprenons à apaiser nos désirs ; apprenons aux autres le vrai plaisir qui se trouve dans la proximité d’Allah, Celui dont nous venons et vers Qui nous devrons tous retourner. Répondons toujours présents lorsqu’on nous appelle pour servir la Jama’at d’Allah. Chaque occasion que la Jama’at nous offre à servir la cause de la vérité est une aubaine pour nous ; nous ne devons jamais la refuser, car qui sait ? C’est peut-être la dernière chance que nous aurons à servir Allah sur cette terre.

Qu’Allah nous aide tous à garder nos désirs en Lui, et à garder notre attention sur la préparation de notre âme pour la vie à venir. Qu’Allah fasse que le monde réponde à notre appel et délaisse le matériel pour revenir à Allah, leur Créateur. Amine !

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