Ahmadiyya – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org Découvrez l'Islam Thu, 17 Aug 2023 11:21:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://islam-ahmadiyya.org/wp-content/uploads/2021/03/cropped-favicon-32x32.jpg Ahmadiyya – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org 32 32 L’Ahmadiyya, le défenseur de l’Islam https://islam-ahmadiyya.org/ahmadiyya-defenseur-islam/ Thu, 17 Aug 2023 11:20:20 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=3724
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  • Sermon du vendredi 11 août 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Conformément aux promesses divines, les faveurs de Dieu ne cessent de pleuvoir quotidiennement sur la communauté du serviteur véritable du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). J’en fais [d’habitude] mention lors du discours sur le bilan [annuel] au cours de la Jalsa (conférence). J’avais déclaré [ce jour-là] qu’il me serait impossible de présenter tous ces récits dans un temps limité, notamment comment Allah ne cesse d’accorder Ses faveurs, comment Il ouvre les cœurs des gens afin qu’ils embrassent l’Ahmadiyya, la manière dont Il renforce la foi des uns et des autres et comment Il fait échouer l’ennemi. Les gens envoient d’innombrables rapports sur ces thèmes. Je vais en présenter quelques-uns aujourd’hui car ils renforcent la foi de nombreux ahmadis.

    Allah guide des âmes pieuses vers la Jama’at par diverses méthodes de prédication et établit par ce moyen de nouvelles Jama’ats.

    Nous disposons d’une station FM au Congo-Kinshasa. M. Hamid, un de nos missionnaires, relate : « M. Isa, l’imam d’une mosquée locale, nous a contactés après avoir écouté une de nos émissions à la radio et il est venu à notre centre. Il a compris le message de la Jama’at et a prêté le serment d’allégeance. De surcroît, il est retourné dans son village pour y prêcher notre message. Quatorze personnes ont embrassé l’Ahmadiyya grâce à ses efforts. Quand notre missionnaire central a visité ce lieu 8 personnes de plus ont prêté le serment d’allégeance. C’est ainsi qu’une nouvelle Jama’at a été établie là-bas.

    D’une part, Allah accorde la capacité à des imams de noble caractère de comprendre ce message après l’avoir entendu. D’autre part, la seule vocation des oulémas pakistanais n’est rien d’autre que de s’opposer à l’Ahmadiyya.

    Oumar Munawar, notre Mou’allim, a été envoyé dans la province de Mai-Ndombe au Congo-Kinshasa. Il s’est également rendu dans une mosquée de musulmans wahhabites. Il a distribué des brochures parmi la population. Des jeunes fauteurs de troubles sont sortis de la mosquée pour protester et ont lancé des pierres. On dit qu’en Afrique les gens ne sont pas éduqués, c’est pourquoi ils sont prêts à tout écouter ; [mais] il y a aussi de l’opposition là-bas. Le Mou’allim n’a pas arrêté de prêcher pour autant, tout en se protégeant des pierres. Ceux présents ont été très impressionnés par la patience et le calme de l’audience. Certains de ceux qui étaient partis sont revenus à la mosquée pour écouter les propos du Mou’allim. Ceux présents ont posé des questions sur la Jama’at et présenté des objections. [Le Mou’allim] a répondu à leurs nombreuses interrogations. Un jeune homme, qui parlait fort, a déclaré : « Vous accomplissez le Hajj à Londres et tandis que le Messager d’Allah (s.a.w.) effectuait tout le Hajj à La Mecque ! » Le Mou’allim lui a demandé : « Dis-moi combien de Hajjs le Saint Prophète (s.a.w.) a effectués. » A cela, le jeune homme a répondu que le Saint Prophète (s.a.w.) a effectué le Hajj toute sa vie depuis sa naissance. Le Mou’allim lui a répondu que l’Envoyé d’Allah (s.a.w) n’a effectué qu’un seul Hajj. L’imam et d’autres aînés dans la mosquée ont réprimandé le jeune homme en disant qu’il n’est qu’un fauteur de troubles. En tout cas, ces gens-là ont quitté l’endroit tout embarrassés. L’imam a emmené la délégation de la Jama’at chez lui accompagnés de deux autres imams et d’autres individus. Ainsi, quarante-deux personnes ont prêté le serment d’allégeance après avoir été influencées par la prédication de l’Ahmadiyya. C’est ainsi qu’une nouvelle Jama’at y a été fondée.

    L’imam Tamane de la Guinée-Bissau relate : « Jusqu’à aujourd’hui, on nous a dit que les ahmadis ne croient pas au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), au Coran et aux Hadiths. »

    Il avait en fait suivi la Jalsa Salana.

    Il déclare : « Aujourd’hui, grâce aux bénédictions de la Jalsa, nous avons vu et entendu votre Khalifa. Il a présenté les conseils d’Allah et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) en puisant dans le Coran et les Hadiths. À présent, que je suis convaincu qu’on mène une propagande mensongère contre la Jama’at ; d’ailleurs les communautés divines en sont toujours victimes. »

    L’imam de cette mosquée a déclaré : « J’adhère à l’Ahmadiyya à partir d’aujourd’hui et je prêcherai son message aux miens. »

    Par la grâce d’Allah, il œuvre en ce sens et de nouvelles Jama’ats ont été établies grâce à sa prédication.

    Nos opposants qui sont au Pakistan ne doivent pas s’opposer à nous rien que pour le plaisir. Ils devraient écouter ce que dit notre enseignement, le lire et le comprendre, puis présenter leurs objections. Le Messie Promis (a.s.) avait fait la même requête à maintes reprises.

    L’Amir Sahib du Liberia relate un incident ayant trait au soutien d’Allah malgré l’opposition. Deux ans auparavant, quelques habitants de l’agglomération de Genna Gleh du comté de Nimba ont embrassé l’Ahmadiyya. Ils étaient chrétiens ou athées. Un jour après leur Bai’ah, ils ont organisé la formation et les prières de ces nouveaux convertis dans la véranda d’une maison. Après l’office de la Salât, le missionnaire du nom de Murtaza a encouragé les membres de la congrégation à prier pour qu’Allah leur donne un terrain convenable pour bâtir une mosquée. Cette zone est un bastion du christianisme et des athées : ces gens n’ont pas une bonne opinion des musulmans et il était donc très difficile d’obtenir un terrain pour la mosquée. Lors de la conversation, un certain M. Dahan, qui était athée, s’est levé et a dit : « Depuis que le missionnaire visite notre village, j’ai remarqué son comportement exemplaire. Il rencontre tout le monde et mange dans le même récipient. Il vient s’asseoir près de moi qui ne crois pas en Dieu, alors que je suis un ivrogne et me demande comment je vais. Je n’ai jamais vu pareil comportement auparavant. Je possède un terrain sur lequel j’avais prévu de construire ma maison, mais aujourd’hui je l’offre pour la mosquée. »

    Après quelques jours, il a prêté le serment d’allégeance et a renoncé à l’alcool. Il s’est transformé entièrement et ne cesse de grandir en sincérité. Sa ferveur est telle que les gens ont immédiatement constaté qu’il était une personne changée. La construction de la mosquée a débuté ici. D’aucuns ont demandé au chef d’interdire la construction de la mosquée, mais M. Dahan a insisté en disant : « J’ai offert un emplacement pour une mosquée et une mosquée sera construite ici. » La construction s’est désormais achevée et c’est la première mosquée de cette région : elle se nomme [la mosquée] Nour.

    Les non-musulmans et les athées acceptent donc l’existence de Dieu et encore l’islam comme étant la vraie religion.

    Nyanza-Lac est une ville du Burundi : l’opposition contre la Jama’at y fait rage car il y a aussi des musulmans dans cette zone. L’imam de la mosquée sunnite a tenté par tous les moyens de fermer la mosquée de la Jama’at. Pour ce faire, il a rencontré des responsables gouvernementaux, mais ses complots n’ont pas porté leurs fruits. Notre Mou’allim, Hamza Nduwimana, a été appelé par l’imam de cette mosquée pour une [session de] questions-réponses.

    Les débats ont débuté sur la question de la mort de Jésus. Quand notre Mou’allim a prouvé la mort de Jésus avec les preuves du Saint Coran, ces prétendus imams n’avaient pas de réponse. Ils ont donc commencé à se disputer avec le Mou’allim et ont émis une fatwa de mécréance contre la Jama’at. Sur ce, un chrétien s’est levé et a soutenu la position de la Jama’at et a dit à l’imam : « La communauté Ahmadiyya suit l’islam tandis que votre islam à vous nous est incompréhensible. Mais l’islam des ahmadis est tout à fait compréhensible. »

    Par la suite, une altercation a éclaté entre les imams de cette mosquée et l’Etat a dû intervenir : leur mosquée a été fermée par les autorités pendant trois mois.

    La mosquée de ceux qui voulaient fermer la nôtre a été mise sous scellé.

    Partout les prétendus imams ont recours à la même machination qui est celle de faire fermer les mosquées des ahmadis. À l’instar du Pakistan, s’ils n’arrivent pas à fermer ces mosquées, ils démolissent les minarets et les Mihrabs (niches de prière). La loi du Pakistan ne stipule nulle part que les ahmadis n’ont pas le droit de construire des minarets. Or l’État est contraint de s’agenouiller devant ces soi-disant oulémas. En tout cas, ils font de leur mieux pour nuire à la Jama’at ; mais quand Dieu le voudra, ils mourront tous un jour.

    Au Pakistan, on nous interdit de publier le Saint Coran. Loin de publier sa traduction, publier rien que le texte arabe est un crime impardonnable. Certains ont même été persécutés voire poursuivis pour avoir écouté la récitation du Coran. Tel est l’islam de ces soi-disant musulmans ! Les mollahs ont corrompu la religion.

    Malgré tout, voyez comment Allah nous ouvre la voie, comment nous diffusons le Saint Coran dans différents pays du monde et comment notre Coran est apprécié partout. Notre traduction qu’elle qu’en soit la langue, attire en effet l’attention des gens.

    Un Mou’allim de Dar es Salaam, en Tanzanie, a déclaré qu’il distribuait des brochures et vendait des ouvrages de la Jama’at : cette méthode permet d’ouvrir la voie du Tabligh. Il raconte : « Un jour, j’ai reçu un appel d’un [musulman] non-ahmadi vivant à 30 kilomètres de chez moi. Il voulait acheter une traduction en swahili du Saint Coran. Je lui ai dit qu’il pourra en trouver [d’autres] dans sa zone, mais il a déclaré qu’il apprécie beaucoup la traduction et le Tafsîr de la Jama’at, même s’il en existe d’autres. « Votre traduction m’est plus compréhensible et c’est pourquoi que je souhaite l’acquérir. »

    Bilal est un missionnaire au Mali. Il relate : « La Jama’at Ahmadiyya a organisé une exposition du Saint Coran. Un étudiant est venu au stand et nous lui avons présenté la traduction française du Saint Coran en disant que c’est la meilleure traduction contemporaine. Ce jeune homme a répondu qu’il possède une autre traduction qui est meilleure que celle de la Jama’at Ahmadiyya. En tout cas, il est rentré chez lui et est revenu avec son explaire du Saint Coran. Afin de prouver la supériorité de sa traduction, il a passé plus d’une heure à la comparer à la nôtre. Or il était imbu d’équité ; et finalement, il a été forcé d’admettre que la traduction de la Jama’at est supérieure et qu’en fait, elle facilite la compréhension du Coran. Ensuite, il a acheté une copie du Saint Coran et il est rentré avec. »

    Comment l’enseignement de la Jama’at et les livres du Messie Promis (a.s.) permettent-ils de faire connaître le véritable enseignement de l’islam et comment établissent-ils la foi en Allah chez les musulmans qui sont imbus d’une bonne nature ? Permettez-moi de présenter un incident [pour y répondre]. À l’occasion de la foire aux livres de Jorhat [dans l’Assam, Inde], un certain Guillermos, ingénieur en informatique, a visité notre stand et s’est mis à regarder l’image du Messie Promis (a.s.) et les livres de la Jama’at. Après un certain temps, il s’est adressé au missionnaire sur le stand, les yeux en larmes, et a dit : « Si je suis là en tant que musulman aujourd’hui, c’est uniquement en raison de la Jama’at Ahmadiyya qui m’a accordé une grande faveur. » On lui a demandé s’il était un ahmadi et quelle faveur la Jama’at lui avait accordée. Il a dit : « Je ne suis pas un ahmadi. En fait, je m’étais écarté peu à peu de la religion pour sombrer dans l’athéisme. Or, mon père avait d’anciens livres de la Jama’at Ahmadiyya écrits par Hazrat Mirza Ghulam Ahmad Sahib à la maison. Je les ai étudiés ; et les arguments présentés par Hazrat Mirza Sahib à propos de Dieu dans ces livres m’ont ouvert les yeux. Je n’avais pas de réponse [pour les contrer] et la foi en Dieu s’est épanouie en moi. »

    C’est ainsi que des athées rétablissent la foi en Dieu grâce à la littérature de la Jama’at Ahmadiyya. Il déclare : « J’étudie le matériel du site Web de la Jama’at Ahmadiyya. Les arguments présentés par votre communauté en faveur de l’islam renforcent ma foi et augmentent ma connaissance. Ainsi, je suis musulman aujourd’hui en raison de la Jama’at Ahmadiyya. »

    Dans certains pays du monde occidental, à l’instar de la Suède et du Danemark, on outrage le Saint Coran. Lorsqu’on y présente les beaux enseignements de l’islam, l’attitude de ces opposants change. Aujourd’hui, c’est la Jama’at Ahmadiyya qui soutient le Saint Coran en élevant son statut et en transmettant ses vrais enseignements. Une Allemande avait visité une exposition de littérature et du Saint Coran de la Jama’at. On y avait aussi présenté divers aspects de l’islam en citant des références tirées du Coran et des Hadiths pour démontrer que l’islam n’est pas une religion prônant l’extrémisme. La femme a déclaré : « Votre Jama’at nous a présenté l’islam d’une manière très simple. Il n’y a aucune raison de s’opposer à l’islam et au Coran. »

    Je vous présente un autre incident sur la diffusion du message du Saint Coran et des ouvrages sur les enseignements islamiques, ainsi que l’effet qu’ils ont sur les autres. Mme Shabana Yasmin, une professeure, avait visité la foire du livre de Golaghat. Le rapporteur déclare : « Elle était très heureuse de visiter notre stand et s’est empressée de prendre la traduction [du Coran] en assamais. Cette exposition a eu lieu en Assam. Elle a dit à son collègue professeur : « Aujourd’hui, mon rêve est devenu réalité. Je cherchais depuis longtemps une traduction en assamais du Saint Coran. J’avais un enseignant qui m’a demandé à plusieurs reprises une traduction en assamais du Coran, mais je n’ai pas pu la lui donner car je n’en disposais pas. J’avais de grands regrets à cet égard et je me lamentais de ma condition de musulmane. Aujourd’hui, après le décès de mon professeur, j’ai trouvé cet exemplaire du Saint Coran. Je l’aurais acheté même s’il coûtait des milliers de roupies ! »

    Ce n’est que par la grâce d’Allah qu’en installant ces stands de livre, la communauté Ahmadiyya répond aux besoins religieux et spirituels dans ces régions reculées où les musulmans ne disposent pas du Saint Coran et d’autres livres islamiques élémentaires.

    Une dame qui s’appelle Banti Dubaras a visité la foire du livre de Dhemaji. Elle est en train de construire un temple en hommage à Shiva et prêche l’hindouisme. Elle était surprise de voir notre stand islamique dans une région où la population musulmane est très faible. Elle s’est approchée de notre stand pour entamer une conversation et elle est repartie très contente. Le lendemain, elle est revenue et a apporté des fruits, etc. pour ceux présents sur le stand. Elle était très heureuse de voir le Saint Coran. Elle a dit : « Vous avez réalisé un de mes rêves aujourd’hui. » Elle a acheté une copie du Coran, l’a placée sur sa poitrine et a pris une photo avec. »

    La République tchèque est un pays d’Europe de l’Est. Le missionnaire raconte : « Un jeune homme est venu à notre stand et a dit qu’il avait tiré la conclusion que Dieu existe. Mais il ne comprenait pas quelle religion pouvait le conduire à Dieu. Il relate : « J’ai longuement examiné de nombreuses religions à fond, mais maintenant je suis arrivé à la conclusion que c’est la communauté Ahmadiyya qui a présenté les réponses à toutes mes questions, réponses qui réconfortent mon cœur et mon esprit. Je ressens de la spiritualité. »

    Aux mollahs de répondre : qui inspirent dans les cœurs et les esprits des gens les enseignements du Saint Coran ?

    Voyez comment Allah ouvre les voies de la prédication. Il y a eu encore des événements inspirants pour la foi à cet égard. Au Pakistan, toutes nos activités sont interdites. Or, malgré ces restrictions, Allah nous facilite la tâche ailleurs. Un missionnaire de Guinée-Bissau a communiqué [ce qui suit] : « Nous avons visité le Cap-Vert en décembre dernier. Lors de la visite nous avons ressenti le fort besoin de lancer une émission radio qui aiderait à transmettre plus rapidement le message de la Jama’at. Malgré de nombreux efforts, la Jama’at n’avait pas été officiellement enregistrée et on n’arrivait pas à avoir [un créneau] à la radio pour [nos] émissions. Après la fin de la tournée, nous avons imprimé beaucoup de dépliants de Guinée-Bissau et les avons envoyés au Cap-Vert. Là-bas, ces dépliants ont été distribués en grand nombre. Après avoir lu les dépliants un homme a appelé le centre disant qu’il voulait en savoir plus à propos de la Jama’at. C’est ainsi qu’on l’a rencontré. On lui a parlé davantage de la Jama’at. Il a demandé : « Pourquoi ne présentez-vous pas vos enseignements à la radio ? On lui a dit : « Nous tentons de le faire, mais nous n’obtenons pas [de créneau] à la radio pour nos émissions. » Sur ce, cette personne a dit : « J’ai ma propre station radio. J’en suis le directeur. Vous pouvez y diffuser vos émissions et transmettre le message de la Jama’at. » C’est ainsi qu’Allah a ouvert une nouvelle voie.

    Le missionnaire du Mali rapporte qu’un ami, Ahmed Touré, était venu assister à la Jalsa Salana d’un village de la région de Koulikoro, au Mali. Il relate qu’il existe une école de pensée au Mali qui n’accorde pas d’importance à la Salât et aux pratiques de l’islam, mais ils sont musulmans. Les ahmadis quant à eux ne sont pas musulmans (aux yeux de nos adversaires) ! Il était donc membre de cette communauté, mais son cœur n’était pas satisfait. Il était pieux de nature. Il a déclaré : « Nous nous proclamions musulmans tout en insistant qu’il n’était pas nécessaire d’appliquer les préceptes de l’islam, dont la Salât. Or mon cœur n’est pas satisfait de cela. »

    Un jour, il est tombé sur la station radio de la Jama’at en allumant sa radio. On y enseignait comment accomplir la Salât. Il a suivi cette émission avec beaucoup d’intérêt. Après avoir suivi la radio de la Jama’at plus tard il était convaincu que les ahmadis sont les vrais musulmans. Or les gens de son village lui ont dit que tous les oulémas avaient expulsé les ahmadis du giron de l’islam. Il rapporte : « J’ai vu des gens ici prier et accomplir la prière de Tahajjoud : dès lors, mon cœur était satisfait. Je ne connais pas grand-chose à la religion, mais j’y ai vu de mes propres yeux ce que je sais de l’islam et aujourd’hui je rejoins l’Ahmadiyya. »

    Le Saint Coran est le dernier livre de loi divine. Comme je l’ai dit, il est interdit aux ahmadis du Pakistan de le lire et de l’écouter : c’est un grand crime là-bas. C’est ce même livre à travers lequel la communauté Ahmadiyya transmet le message de l’islam sur tout le globe terrestre et réforme le monde.

    Sharjeel, le missionnaire de la Micronésie, relate : « Quelque temps de cela une personne du nom de Simon Gidéon nous a contactés pour obtenir une copie du Saint Coran. Après un certain temps, un jour, à l’improviste, il m’a dit qu’il souhaitait me rencontrer. Arrivé à la mosquée, il a déclaré : « J’ai lu la Bible en détail toute ma vie, mais malgré mes efforts, ses enseignements n’ont pas eu d’effet sur mon cœur. Je n’en ai rien compris. Mais depuis que je lis le Saint Coran, j’ai l’impression que chaque parole pénètre droit dans mon cœur. J’étais surpris du fait de m’être trompé toute ma vie et d’avoir été privé des enseignements du Saint Coran. Par la suite j’ai informé ma mère que j’allais à la mosquée et que j’embrasserais l’islam. Mes proches qui étaient présents ont tenté de m’en dissuader, en disant que c’était là une grave erreur ; et ils m’ont traité de tous les noms. Je leur ai dit que je suis devenu musulman de tout mon cœur et qu’ils peuvent faire ce qu’ils souhaitent. » Simon avait les yeux en larmes quand il relatait ces faits, dit le missionnaire. Non seulement a-t-il embrassé l’Ahmadiyya, mais il a également prêché le message de l’islam courageusement.

    Voyez comment les âmes pures embrassent l’islam dans différents pays du monde par l’entremise de la communauté Ahmadiyya.

    L’Emir de la Jama’at d’Espagne relate : « Un Espagnol, du nom de Francisco Jesús, est devenu musulman en janvier 2023 après de longues recherches. Il considérait l’islam comme une vraie religion, mais il était préoccupé par la division qui régnait chez les musulmans. Il comprenait que les musulmans ne pourraient pas s’unir après le califat d’Ali. Il était au courant de l’histoire de l’islam et s’était converti à l’islam.

    Il savait également que l’islam serait unifié de nouveau sous l’égide du Califat. Mais où trouver le Califat ? En mars 2023, il est entré en contact avec M. Tariq, un ahmadi. Il lui a conseillé d’entreprendre des recherches sur l’Ahmadiyya. Il l’a fait pendant trois mois et ensuite il a prêté le serment d’allégeance en toute conviction ; et il est présent pour les prières du vendredi.

    Khromov Turgun est originaire du Tadjikistan. Il réside ces jours-ci au Kirghizistan. Il relate : « Il y avait des amis ahmadis là où je travaillais à Kashgar. » Il a cité les noms de certains d’entre eux.

    Il relate : « J’ai eu des conversations avec eux au sujet de la Jama’at pendant environ trois ans. Par la suite, j’ai été convaincu que la communauté Ahmadiyya représente le véritable Islam et Mirza Ghulam Ahmad (a.s.) est bien le Messie promis. Le Messie nazaréen est mort. Ainsi, j’ai rejoint la Jama’at Ahmadiyya. Priez qu’Allah m’accorde l’opportunité de servir [la communauté], qu’Il me rende pieux et m’accorde la possibilité de suivre les dix conditions du serment d’allégeance.

    Ata-ul-Wahid, un missionnaire de la Russie, rapporte qu’Allah a attiré un jeune homme vers l’islam et l’Ahmadiyya. Ils ont été en contact avec lui depuis un an et demi. Ce jeune homme vit dans une petite ville. Son père s’était éloigné de la religion. La femme de Marcel (le jeune homme), quant à elle, appartenait à l’église chrétienne orthodoxe. Le frère aîné de Marcel est lui aussi chrétien ; mais il était, quant à lui, attiré vers l’islam en raison des origines de son père qui était musulman. Il avait accepté l’islam des sunnites, mais de nombreuses questions sur les enseignements islamiques lui traversaient l’esprit et l’imam local ne lui avait pas répondu de manière satisfaisante. Son insatisfaction s’est accrue mais c’est alors qu’Allah l’a mis en relation avec la communauté Ahmadiyya de la Russie à travers Internet. M. Marcel a obtenu des réponses satisfaisantes à ses questions. Il déclare : « J’ai tenté de comprendre l’islam par diverses sources. Mais j’ai trouvé le véritable islam dans Ahmadiyya. » Ainsi, il a prêté le serment d’allégeance.

    Le missionnaire en charge des îles Philippines déclare : « Cent trente-neuf personnes ont prêté allégeance sur une des îles [de l’archipel] dont le directeur d’une école et deux imams. Quatre imams de mosquées ont prêté le serment d’allégeance et sont devenus ahmadis. Haji Isa, l’un des imams, a déclaré que la mosquée dont il était l’imam appartenait désormais à la communauté Ahmadiyya. Une autre personne a fait don à la communauté d’un terrain jouxtant la mosquée, où il est prévu de construire d’une maison au cours de l’année, afin qu’un missionnaire local puisse être affecté en permanence [dans la région]. Cet imam fait également des sacrifices financiers : il ne se contente pas de collecter de l’argent. Il a un magasin et un commerce et consent à des sacrifices financiers. Un jour, il a dit qu’il avait offert cinq cents pesos ; et afin de renforcer sa foi, Allah lui a donné cent mille pesos de façon inattendue le lendemain. C’est ainsi qu’Allah guide lui-même les personnes de nature pure.

    Le missionnaire de la région de Sikasso au Mali écrit : « Marwan Coulibaly est venu à la Mission Ahmadiyya, disant qu’il souhaitait prêter le serment d’allégeance. Il avait écouté avec engouement la Radio Ahmadiyya et il s’était dit d’accord avec la plupart des aspects liés à la Communauté, mais n’était pas enclin à prêter le serment d’allégeance jusque-là.

    Il a dit que la veille, il s’était endormi en écoutant la radio et qu’il avait vu en rêve que la lune brillait dans le ciel et que les images de deux personnes sont apparues dans la lune. L’une des images était grande et l’autre petite, et les enfants à proximité s’écriaient : « Ce sont les images de l’imam Mahdi et de son Khalifah. Ils sont arrivés ! » M. Marwan raconte qu’il a demandé à un ancien qui se trouvait à proximité s’il pouvait également voir les images (dans le rêve), ce à quoi il a répondu que non. Cependant, il dit que son cœur était satisfait du fait que l’Ahmadiyya, qui annonce la venue de l’imam Mahdi, est la vraie Jama’at. Lorsqu’il a vu des images du Messie Promis (a.s.) et des Califes, il a reconnu que la plus grande image était celle du Messie Promis (a.s.) et que l’autre était la mienne et il a dit que c’était les mêmes images qu’il avait vues dans son rêve.

    L’Amir de la communauté en Espagne écrit : « M. Carlos a prêté le serment d’allégeance cette année. Il était devenu musulman plus tôt et s’appelait Abdus Salam. Dans un rêve, il a vu le Messie promis (a.s.) l’invitant à la paix. Après ce rêve, un jour quand sa femme lui montrait quelque chose sur l’internet, il a vu une photo du Messie promis (a.s.). Il a remarqué qu’il s’agissait de la même personne qui l’invitait à la paix dans son rêve. Il a alors commencé à faire des recherches sur l’Ahmadiyya et, quelques jours plus tard, il a fait un autre rêve. Dans ce rêve, le Messie promis (a.s.) lui dit : « Je suis l’imam Mahdi et le Messie. » Après ce songe, bien que son cœur ait accepté l’Ahmadiyya, il n’a pas prêté officiellement allégeance et a poursuivi ses recherches. Il a vu le Messie promis (a.s.) en rêve une troisième fois avec une expression de mécontentement au visage. Il contacta immédiatement la communauté et prêta le serment d’allégeance.

    Malgré les efforts incessants de nos ennemis, les nouveaux convertis expriment la fermeté de leur foi. Un membre âgé de Mahdi Abad, au Burkina Faso, du nom de Seydou Djika, raconte : « Quand la majorité de notre village a accepté l’Ahmadiyya, l’un de mes cousins vivant en Arabie Saoudite nous a appelés et a pris en charge tous nos frais de voyage. Là-bas il nous a fait visiter la sainte Ka’bah et nous a dit : « Ce sont les lieux saints de l’islam. L’islam est né ici, pas au Pakistan. Par conséquent, adhérez aux croyances wahhabites et renoncez à l’Ahmadiyya ! » J’ai dit : « C’est pour nous dire ça que tu nous as fait venir ici ? » Il a fait un signe de la tête en guise d’affirmation. Sur ce, j’ai répondu : « Je me tiens à l’ombre de ce lieu saint et j’implore Dieu pour que je ne répudie jamais l’Ahmadiyya ! » Il ajoute : « Dans l’enceinte de la sainte Ka’bah, j’ai prié qu’Allah préserve ma foi tout au long de ma vie et que je ne me détourne jamais de la foi. Après cela, je suis rapidement retourné au Burkina Faso. Il se trouve que le même cousin était venu au Burkina Faso pour rendre visite à sa famille et à ses proches. Al-Hajj Ibrahim lui a prêché l’Ahmadiyya et il est devenu ahmadi. En conséquence, il est entré dans le giron de l’Ahmadiyya. Ainsi, celui qui cherchait à nous éloigner de l’Ahmadiyya est devenu lui-même un ahmadi. »

    Voici un récit sur la résolution et la détermination face à l’opposition. L’Emir de la Jama’at du Burkina Faso relate : « Le Mou’allim de la région de Dori, Oumar Dicko, a déclaré : « Un jour, un groupe de religieux wahhabites est venu chez moi et m’a demandé de renoncer à l’Ahmadiyya, sinon ils me tueraient. J’ai répondu : « Vous pouvez me tuer, mais il m’est impossible de renoncer à l’Ahmadiyya et je ne cesserai pas de prêcher. » Sur ce, ils sont partis furieux. » Le lendemain, des hommes armés sont venus chez Oumar Dicko et les autres ahmadis lui ont conseillé de se rendre à Dori. Cette nuit-là, le Mou’allim s’est consacré à la prière avec sa famille et a demandé conseil à Allah. Le Mou’allim a ensuite vu en rêve une personne du nom d’Ismail. Il lui dit : « Ô Oumar ! Où vas-tu ? Il répondit : « Dori », ce à quoi l’homme répondit : « D’accord. »

    Le lendemain matin, après ce rêve, il s’est rendu à Dori en compagnie d’un chauffeur de taxi qui a veillé à ce qu’il arrive à bon port. À son arrivée à Dori, sa femme l’a appelé et l’a informé que des terroristes armés étaient venus à sa recherche. C’est ainsi qu’Allah lui a sauvé la vie.

    Un villageois d’Osin, au Nigeria, du nom de Badar Adrimi, a embrassé l’Ahmadiyya. Il est agriculteur ; et avant d’accepter l’Ahmadiyya il était un membre actif d’un groupe qui s’opposait à notre communauté. Il relate : « Le missionnaire du village m’a présenté la communauté et j’ai voulu en savoir plus sur la communauté Ahmadiyya. Après avoir fait des recherches pendant un certain temps, j’ai accepté l’Ahmadiyya. Après mon allégeance, j’ai dû faire face à une forte opposition de la part des autres villageois. Ils m’ont donné un ultimatum de trois mois pour renoncer à l’Ahmadiyya, faute de quoi ils détruiront ma maison. J’étais très inquiet. Un jour, je suis allé travailler dans les champs. Une violente tempête s’est abattue et j’étais certain qu’à mon retour, ma maison serait en ruines. À mon retour, j’ai vu que toutes les maisons situées à droite et à gauche de la mienne avaient été détruites. Environ 50 maisons étaient en ruine. Non seulement les toits des maisons avaient été détruits, mais leurs structures entières avaient été réduites à l’état de décombres. Pendant cette période, je me suis souvenu de ce que les ennemis m’avaient dit : « Étant donné que tu as accepté l’Ahmadiyya, un jour quand tu retourneras chez toi tu verras ta maison en ruines. » Sur ce, j’ai prié : « Ô Allah, si c’est Ta Communauté, et si le Messie promis (a.s.) est le même Mahdi promis prédit par le Saint Prophète (s.a.w.), protège ma maison. » Quand la pluie s’est calmée, je suis entré chez moi. J’ai vu que toutes les pièces étaient intactes et qu’il n’y avait pas de dégâts, bien que de nombreuses maisons voisines aient été détruites. Après cet incident, ma foi en l’Ahmadiyya s’est renforcée et je suis désormais certain que cette communauté est d’origine divine. »

    Dans tous les pays du monde Allah manifeste de tels incidents et Son aide en faveur du Messie Promis (a.s.) – qui nous a présenté les vrais enseignements de l’islam. Ceci est la plus grande preuve de la véracité de la communauté Ahmadiyya. Par la grâce d’Allah, ces incidents renforcent la foi des gens. Qu’Allah permettre au monde d’en prendre conscience ; qu’Il lui permette d’atteindre le seuil de la certitude et de la conviction dans leur foi.

    Je vais maintenant mentionner certains membres qui sont décédés récemment et je dirigerai leurs prières funéraires (en l’absence des dépouilles).

    En passant, je voudrais dire que ces jours-ci, le COVID se propage de nouveau. Les gens doivent prendre des précautions à cet égard.

    Le premier membre décédé que je mentionnerai était Mme Amatul Hadi, épouse de M. Pir Zia Uddin. Elle était la fille de Hazrat Dr Mir Muhammad Ismail Sahib. Elle est décédée récemment à l’âge de 92 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Son fils, Pir Shabbir Ahmad, est l’Emir adjoint de la communauté à Islamabad, et (son autre fils) le brigadier Dabir Ahmad est administrateur à l’hôpital Fazl-e-Umar. Il a consacré sa vie [au service de l’islam Ahmadiyya] à sa retraite. La défunte avait également deux filles.

    Son fils écrit : « Depuis notre enfance, mes frères, mes sœurs et moi-même avons observé notre mère prier et réciter le Saint Coran avec régularité. Elle faisait régulièrement l’aumône et suivait la MTA. Elle participait activement dans divers fonds financiers de la communauté. Elle a fait partie des premiers contributeurs du Daftar Awwal du programme Tahrik-e-Jadid. En 1971, lors de la guerre entre le Pakistan et l’Inde, son mari, le brigadier Zia-ud-din, se trouvait dans l’est du Pakistan, l’actuel Bangladesh. Il y est demeuré pendant une longue période. Son fils, Pir Dabir, raconte : « Ma mère et ma sœur cadette s’y trouvaient également. Au bout d’un certain temps, mon père a renvoyé ma mère et ma sœur. Ma mère était inquiète, mais elle ne nous a jamais fait part de son inquiétude, à nous les enfants. Elle continuait plutôt à nous rassurer. Son mari est revenu six mois plus tard.

    À l’occasion de l’Aïd, elle nous conseillait toujours de nous occuper des pauvres et de leur offrir des sommes en cadeau. Deux fois par an, elle faisait don de sommes importantes à [l’ONG] Humanity First. » (Le Dr Noori en a également fait mention). Elle faisait des dons pour l’installation de puits d’eau, de pompes à main, pour l’éducation des enfants et pour fournir de la nourriture aux pauvres.

    Amatul Kabir Tal’at, sa fille, relate : « Elle récitait le Saint Coran à haute voix et ne médisait jamais. Elle empêchait également les autres de médire. Elle était très dévouée au Califat. Elle regardait la MTA et écoutait régulièrement le sermon du vendredi. Elle nous conseillait toujours de lire la littérature de notre communauté. Elle était également passionnée de lecture et avait toujours un livre à son chevet. Elle était très amicale et sympathique. »

    Sa petite-fille raconte : « Chaque fois que nous mémorisions un nouveau chapitre du Saint Coran, elle nous offrait une récompense pour nous encourager. Je me souviens qu’après la prière du Fajr, elle passait de longues périodes dans la prière et l’évocation d’Allah. Elle me conseillait d’en faire de même. Après s’être préparée le matin, elle étudiait le Saint Coran avec ses commentaires. Elle lisait également le recueil de Hadiths, Hadîqat-us-Sâlihîn et les livres du Rouhâni Khazâ’in ; puis, elle prenait son petit-déjeuner. »

    Qu’Allah accorde Sa miséricorde et Son pardon à la défunte et qu’il élève son rang. Puisse-t-il également inculquer ses vertus à ses enfants.

    Le prochain défunt est le respecté Saqib Kamran : il était un Wâqif-e-Zindagi et servait actuellement en tant que Naib Wakil Sami Basri. Il est décédé à l’âge de 42 ans. Les médecins pensent qu’il a succombé à une intoxication alimentaire. Une autre tragédie est qu’environ 45 minutes avant la mort de M. Saqib, son fils, Arif Kamran, qui avait également consommé le même repas, est décédé. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.

    Hazrat Chaudhry Maula Bakhsh Sahib (ra) de Talwandi Jhunglan dans la province de Gurdaspur [en Inde], l’arrière-grand-père paternel de M. Saqib Kamran, avait prêté le serment d’allégeance au Messie Promis (a.s.). M. Kamran avait consacré sa vie (au service de l’islam) et s’était enrôlé à la Jamia Ahmadiyya ; et après avoir obtenu son diplôme, il avait été affecté à divers endroits. Allah l’a béni en lui donnant une fille et deux fils : Rumaisah Kashifa est [à présent] âgée de 17 ans et Ghalib Kamran de 13 ans. [Rappelons que] son plus jeune fils est décédé en même temps que lui. Toute la famille est tombée malade. Allah a sauvé les autres.

    Après avoir obtenu son diplôme à la Jamia, il avait été affecté à la Nizarat Islah o Irshad Muqami, puis il fut choisi pour se spécialiser dans le domaine des Hadiths. Il fut ensuite envoyé en Syrie afin d’acquérir une formation plus poussée en langue arabe sous l’égide de la Wakalat-e-Taleem du Tahrik-e-Jadid. Mais en raison des circonstances sur place, ou peut-être pour une autre raison, il dut rentrer. Par la suite, les studios du Tahrike-e-Jadid furent fondés en décembre 2018 et il fut nommé Naib Wakil Sami Basri Tahrik-e-Jadid, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort. Allah lui a donné l’occasion de servir pendant 18 ans.

    Mme Sadiqa Beghum, sa mère, relate que son fils Kamran était né avant le lancement du programme Waqf-e-Nau mais qu’elle avait demandé à feu le quatrième Calife d’accepter ses deux jeunes fils dans ce programme. Le Calife avait accepté sa requête et les y avait inclus.

    Sa femme dit qu’il avait un très noble caractère et qu’il est impossible de le décrire avec des mots. Il accordait une attention particulière à ses prières et avait un énorme amour pour le Califat. Il prenait grand soin des biens de la Jama’at. Il montrait beaucoup d’amour à tous ses proches. Il prenait soin de tous les membres de la Jama’at. Il s’évertuait à impartir une excellente éducation à ses enfants. Sa mère a également déclaré qu’il ne parlait jamais d’une voix élevée devant ses parents, comme le stipule le Saint Coran qui affirme qu’il ne faut prononcer aucun mot exprimant le dégoût à ses parents. Il ne révélait jamais les secrets de ses amis ni les affaires confidentielles de la Jama’at. Sa femme relate que si on entendait parler d’une affaire de l’extérieur et qu’on l’interrogeait à ce sujet, il répondait qu’il s’agissait d’une affaire confidentielle et qu’il ne pourrait rien dévoiler à ce propos. Il accordait une grande attention à l’accomplissement des prières en congrégation et conseillait également ses enfants à ce sujet. Il s’efforçait toujours de prendre soin de ses enfants et de sa femme à la maison et de répondre à tous leurs besoins. Il était extrêmement fidèle à toutes ses relations.

    Sa fille, Rumaisah, raconte : « Mon père était extrêmement humble et pieux. Il s’occupait toujours des pauvres, était sage et perspicace, faisait toujours preuve d’obéissance et accomplissait régulièrement la prière de Tahajjoud. Il avait une façon très particulière de nous former moralement et était capable de nous enseigner d’un simple geste de l’œil. Il se souciait toujours à propos de notre formation morale et nous disait constamment que nous étions des Wâqifîn-e-Nau et que nous devions toujours en tenir compte. Je pouvais lui poser toutes mes questions car il n’était jamais réticent à me répondre, quel que soit son état. »

    Rohan Ahmad, un missionnaire qui est en prison en raison de sa foi, déclare : « J’ai eu l’occasion de travailler sous sa supervision et sa formation. Il m’a toujours guidé comme un ami compatissant. Il était d’une extrême gentillesse et d’une immense bonté, et possédait les grandes qualités d’un leader. Il était un serviteur très sincère de la Jama’at et sa générosité et sa nature compatissante étaient inégalées. »

    Prions également pour ceux qui ont été emprisonnés en raison de leur foi, afin qu’Allah leur accorde la liberté. Qu’Allah accorde au défunt Son pardon et Sa miséricorde et élève son statut. Puisse-t-il également accorder patience et constance à ses enfants, à sa femme et à sa mère et permettre à ses enfants de perpétuer ses bonnes actions.

    Le troisième défunt est le professeur et docteur Muhammad Ishaq Daouda de Cotonou, au Bénin. Il est décédé récemment à l’âge de soixante ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.

    Il appartenait à la famille Daouda du Bénin dont les membres ont été les premiers à accepter l’Ahmadiyya dans ce pays. Le respecté Zikroullah Daoud, le tout premier ahmadi du Bénin, était son oncle paternel. Son père, Issa Daoud, a été l’adjoint de l’Emir national du Bénin jusqu’à sa mort. En 1980, tandis qu’il était encore étudiant, le défunt a accepté l’Ahmadiyya grâce aux efforts de prédication de M. Zikroullah Daoud. Après avoir accepté l’Ahmadiyya, il a prêché à ses propres parents avec le concours de son oncle. Au bout d’un certain temps, ses parents ont également accepté l’Ahmadiyya.

    En 2022, il a obtenu un doctorat en zoologie dans une université sénégalaise. De retour au Bénin, il a été nommé Professeur à l’université de Parakou au Bénin. Grâce à ses capacités intellectuelles, il a participé à de nombreuses conférences dans le pays et à l’étranger. Il a servi au poste de Sadr Khuddam-ul-Ahmadiyya du Bénin pendant une longue période. Il s’est joint au système d’Al-Wasiyyah quand il était encore étudiant et c’est ainsi qu’il a eu l’honneur de devenir le tout premier Moussi du Bénin.

    Son épouse, Mme Rehana Daouda, qui occupe actuellement le poste de secrétaire nationale de la Tarbiyyat pour la Lajna, déclare : « J’ai accepté l’Ahmadiyya après mon mariage grâce à la prédication de mon mari. Il m’a d’abord enseigné le Yassarnal Qur’an, ensuite le Saint Coran. C’était une personne très noble, digne de confiance et compatissante qui s’occupait des pauvres. Il était toujours prêt à faire le travail de la Jama’at et il était régulier dans ses prières de Tahajjoud. Il me conseillait constamment de réciter le Saint Coran à la maison, afin que la miséricorde de Dieu pleuve sur notre demeure.

    Elle ajoute : « Quand il travaillait comme vice-doyen de l’université, une femme est venue le voir en pleurant pour lui dire que sa fille était en train d’échouer et lui a demandé de la faire réussir. Elle lui a dit que si elle ne réussissait pas, son mari ne paierait plus ses frais de scolarité et la frapperait. Elle avait apporté beaucoup d’argent et voulait le lui donner. M. Daouda lui a répondu : « Si les étudiants réussissent en payant de l’argent, les pauvres ne pourront jamais réussir. Vous avez apporté cet argent ici pour me corrompre, mais je suis un ahmadi et je ne ferai pas une telle chose. Vous devriez reprendre cet argent et payer les frais de scolarité. S’il y a un manque, je vous donnerai plus d’argent. Cependant, il est impossible d’accepter un pot-de-vin et de laisser réussir votre fille. » Quoi qu’il en soit, elle lui a laissé le sac d’argent avant de s’en aller. Je lui ai dit que le sac d’argent était toujours là et il l’a ramassé et l’a apporté au comptable (de l’université). (Lorsqu’on lui a rendu l’argent), la dame a demandé comment elle savait où elle vivait, car elle ne la connaissait même pas. La femme (qui rendait l’argent) a répondu que le comptable de l’université le lui avait dit. Bref, il avait pris l’argent et l’avait remis au comptable en lui disant de le rendre [à la dame]. Suite à cela, une réunion a été convoquée à l’université et toute l’affaire a été discutée devant tous les professeurs de l’université et l’exécutif ; la femme avait apporté au total 300 000 francs et il n’y restait plus que 150 000 francs. En fait, c’est le comptable lui-même qui en avait pris. Quoi qu’il en soit, ses adversaires ont voulu l’écarter du poste de vice-doyen en l’accusant d’avoir accepté des pots-de-vin, mais ils ont échoué et par la suite le personnel de l’université et ses collègues ont ouvertement déclaré qu’il était une personne d’une grande intégrité.

    Il s’occupait toujours des veuves pauvres de la région : il aidait à réparer leurs maisons et traitait leurs enfants avec gentillesse. Il montrait de l’amour envers chaque membre [de la Jama’at]. Lors de son décès, de nombreux professeurs du département d’agriculture de l’université de Parakou sont venus exprimer leurs condoléances à Porto-Novo.

    Le professeur et docteur Ibrahim a déclaré : « C’était une personne extrêmement humble et honnête. Il était communément connu à l’université sous le nom de « Papa Bonheur » et qui signifie celui qui était source de bénédictions pour tout le monde. Si quelqu’un était dans le besoin, il lui donnait ce qu’il avait dans sa poche et ne le laissait jamais repartir les mains vides. Le défunt avait une grande confiance en Allah.

    Ishaq Daouda avait un immense amour pour le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), le Messie promis (a.s.) et pour le Califat. Il avait tellement d’amour pour le Saint Prophète (s.a.w.) qu’il priait : « O Allah ! Le Saint Prophète (s.a.w.) est décédé à l’âge de 63 ans. Ne me laisse pas vivre plus longtemps que cela. »

    Il a raconté un jour à un missionnaire que lorsqu’il s’est rendu en France pour une opération du cœur (il était en effet un malade cardiaque), le médecin de l’hôpital a tenté d’enlever sa bague sur laquelle était inscrite « Allah ne suffit-il pas à Son serviteur ? ». Le défunt a dit : « N’enlevez pas cette bague, elle restera avec moi jusqu’à ma mort car ce sont là des bénédictions d’Allah dont je suis toujours conscient. »

    Mian Qamar, qui est l’Emir adjoint et missionnaire en charge raconte : « Lorsque j’étais le missionnaire régional à Parakou, dès que le défunt recevait son salaire, il venait à la mosquée avec une enveloppe contenant sa cotisation dans le fond d’Al-Wasiyyah et d’autres fonds de la Jama’at et demandait son reçu. Il était toujours souriant, et au moment de chaque épreuve et difficulté, il disait : « Je prie et j’ai également écrit au Calife pour des prières. Allah nous facilitera la tâche. »

    Il laisse dans le deuil sa femme, deux filles et deux fils. Sa fille aînée, Aziza Mouqsita Daouda, termine actuellement son doctorat en agronomie. Ses deux fils, Roqib Daouda et Masroor Daouda, étudient l’informatique. Qu’Allah permette à ses enfants de suivre les traces de leur père et accorde au défunt Sa miséricorde et Son pardon ; et qu’Il élève son rang.

    Après la prière du vendredi, je dirigerai les prières funéraires en l’absence des dépouilles.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

    ]]>
    L’Ahmadiyya : l’essor malgré les obstacles https://islam-ahmadiyya.org/islam-ahmadiyya-convertis/ Wed, 24 May 2023 06:49:52 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=3618
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  • Sermon du vendredi 19 mai 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Le Messie Promis (a.s.) évoque les faveurs de Dieu sur la Jama’at ainsi que leur multiplication en ces termes : « Ceci est aussi un autre grand miracle de Dieu, le Très-Haut : en dépit de toutes ces accusations d’imposture et d’apostasie [portées contre moi] et les efforts inlassables de nos opposants matin et soir, cette communauté ne cesse de croître. »

    Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Nos adversaires s’échinent matin et soir et ourdissent des complots au prix de grands efforts et remuent ciel et terre afin d’arrêter ce mouvement. Or Allah ne cesse d’accroître notre communauté. Savez-vous quelle est la logique en cela ? Un envoyé d’Allah, suscité par Lui, ne cesse de progresser au quotidien. Sa communauté ne cesse de fleurir jour après jour et son adversaire, connaît, jour après jour, destruction et humiliation. Ses adversaires et ses négateurs finissent par mourir de regret. »

    Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Personne ne peut arrêter la volonté de Dieu qui émane de Lui. Peu importe les efforts et les milliers de plans, personne ne peut arrêter le mouvement lancé par Dieu et qu’Il veut étendre. Car si ce mouvement est arrêté par leurs efforts, il faudra accepter qu’ils ont vaincu Dieu, alors que personne ne peut vaincre Dieu. »

    Chaque jour nous voyons l’accomplissement des paroles du Messie Promis (a.s.). Les ennemis ont entrepris des efforts individuels et se sont ligués en apparence pour contrer la Jama’at. Or, Allah a accompli sa promesse faite au Messie Promis (a.s.) notamment : « Je diffuserai ton message jusqu’aux confins de la terre » et « Je ferai croître la communauté de tes disciples dévoués et sincères. ». En conformité avec ces promesses, nous voyons la communauté se répandre dans le monde. Les soi-disant savants et opposants pensent qu’ils détruiront la congrégation du Messie Promis (a.s.) avec leur souffle, mais ils ne savent pas qu’ils s’opposent à Allah et qu’on se voue à la destruction quand on se dresse contre Allah.

    Allah, quant à Lui, accorde Son aide et soutien à Son serviteur. Nous voyons des signes du soutien et de l’aide d’Allah même dans les pays lointains du monde. Dans de telles régions qui sont généralement difficiles d’accès : les routes qui y mènent sont très difficiles, mais Allah y offre également des illustrations de Son soutien. Les adversaires font de leur mieux, mais ils échouent. D’aucuns tentent d’effrayer les membres de la Jama’at en causant des pertes de vie et de biens, mais pareilles actions ne font qu’amplifier la foi des membres de la Jama’at.

    Il est impossible de présenter tous les événements du soutien d’Allah dans le monde en accomplissement des promesses qu’Il avait faites au Messie Promis (a.s.). [Pour le sermon d’aujourd’hui] je vais décrire certains événements du progrès de la Jama’at et comment Allah inspire d’aucuns à prêter le serment d’allégeance au Messie Promis et à l’accepter. Certains s’opposent à [notre communauté] mais seulement en raison de leur ignorance. Lorsqu’ils saisissent la vérité, non seulement renoncent-ils à leur opposition, mais ils l’acceptent également.

    L’Amir de la Jama’at du Congo-Kinshasa relate un incident de ce genre en ces termes. « M. Isa, un de nos Mou’allims, s’est rendu dans un village de la province du Congo Central pour une campagne de prédication avec une délégation de la Jama’at. M. Jibril, l’imam de la mosquée, y était très connu pour son opposition contre la Jama’at. La délégation a entamé avec lui un dialogue sur la mort de Jésus et l’apparition de l’Imam Mahdi. Il a compris que la croyance en la vie d’Isa (a.s.) porte atteinte en fait à l’honneur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et toute l’affaire lui est devenue claire. Il n’était pas borné comme les Mollahs pakistanais et il a compris la croyance en l’avènement de l’Imam Al-Mahdi. Il a prêté le serment d’allégeance avec six membres de sa famille et vingt et un de ses suivants. C’est ainsi qu’une Jama’at a été établie ici. »

    En certains lieux, Allah prépare le terrain pour l’acceptation. Le missionnaire de Guinée-Conakry écrit qu’ils s’étaient rendus dans un village dans le but d’y prêcher notre message. Ils y ont présenté le message du Messie Promis (a.s.) en détail : l’aîné du village a déclaré que son grand-père répétait souvent le mot Mahdi. Or il n’avait jamais saisi le sens de ses propos. Son grand-père ne s’était jamais expliqué à ce propos non plus : il avait tout simplement dit que ce terme avait trait à l’islam. L’ainé du village a déclaré : « Aujourd’hui, vu que vous avez expliqué en détail la venue de l’Imam Mahdi, j’accepte de tout cœur l’Ahmadiyya. » S’adressant aux gens de son village il a déclaré : « Acceptez cette communauté car j’ai visité plusieurs pays africains et partout j’ai constaté que c’est la communauté Ahmadiyya qui est en train de servir l’islam tandis les autres groupes musulmans se sont empêtrés en ce monde ou se traitent de mécréants pour étaler leur érudition. Cette communauté est la seule qui sert le Coran et l’islam. » Par la grâce d’Allah, de nombreuses personnes, dont l’Imam, ont prêté le serment d’allégeance et ont formé une grande Jama’at dans le village.

    Le missionnaire en charge de la Gambie présente un récit d’un village du district de Nyamina. Il relate : « Notre équipe de missionnaires s’est rendue là-bas et a transmis le message de l’islam et de l’Ahmadiyya et a présenté les beaux enseignements de l’Imam Mahdi (a.s.). Nous avons également présenté les dix conditions du serment d’allégeance. » Ce sont des habitants de la campagne mais qui sont doués d’intelligence est de sagesse. Ils ont été surpris d’entendre les dix conditions du serment d’allégeance et ont compris qu’il s’agit du message véritable de l’islam telle que prophétisé par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Les gens du village ont déclaré que c’était la première fois qu’ils entendaient de si beaux et merveilleux enseignements sur l’islam. « Nous n’avons pas entendu de si beaux messages de nos soi-disant savants », ont-ils déclaré. Finalement, ils ont dit que l’Ahmadiyya est l’islam véritable et qu’ils se joignent à cette Jama’at. Ils ont tiré la conclusion que c’est l’Ahmadiyya qui protégera l’humanité du courroux divin. Par la grâce d’Allah, après une longue session de questions et réponses, tous, au nombre d’environ deux cents, ont prêté allégeance et ont rejoint le giron de l’Ahmadiyya. »

    Un missionnaire dans un pays africain explique : « Il y a parfois des incidents apparemment anodins qui surviennent lorsqu’on prêche, mais en réalité, c’est le soutien Dieu qui est à l’œuvre en arrière-plan. Notre équipe de Tabligh planifiait un programme de prédication à Bama, une ville importante du comté, qui est le chef-lieu du district. Nous étions assis dans la mosquée quand une délégation de quatre personnes de la même ville est venue à notre rencontre. Parmi elles se trouvait une femme qui était la présidente de l’organisation féminine de la ville. Les membres de la délégation nous ont dit qu’ils étaient venus nous inviter dans leur région et à y transmettre le message de la Jama’at Ahmadiyya car « nous avons constaté que votre Jama’at prêche le message de l’islam et s’évertue à enseigner le Coran aux enfants », ont-ils dit. « Nous avons décidé de nous rendre chez eux dès le lendemain et là-bas nous avons introduit la Jama’at. Nous avons évoqué le but de l’avènement du Messie Promis (a.s.). Par la suite s’est tenue une longue session de questions et de réponses à la fin de laquelle les membres du village ont tous décidé d’embrasser l’Ahmadiyya ce jour-là. C’est ainsi que la Jama’at a été établie en ce lieu. Après cela, ils ont rassemblé tous les enfants de cette région et nous les ont présentés en disant : « À partir d’aujourd’hui ce sont les enfants de la Jama’at : dites-nous comment leur enseigner le Saint Coran. » Le missionnaire a choisi deux d’entre eux pour leur enseigner la lecture du Saint Coran. Après leur formation ils retourneront dans leur mosquée et l’enseigneront aux autres enfants dans leur région. « Nous avions cette intention, dit le missionnaire, quand Allah nous a apporté Son soutien. »

    Au Pakistan, loin de nous interdire de lire le Coran, ils nous empêchent même d’écouter la lecture du Saint Coran. Un ahmadi a été poursuivi parce qu’il écoutait la récitation du Saint Coran. Ceci est l’islam de ces soi-disant musulmans ; alors qu’ailleurs, les gens confient leurs enfants à la Jama’at pour leur enseigner le Saint Coran car seule la Jama’at dispose de la connaissance coranique correcte.

    D’aucuns embrassent l’Ahmadiyya puis sont victimes de quelque tentation ou abandonnent l’Ahmadiyya en raison de quelque peur : ils croient ensuite pouvoir détruire la Jama’at dans leur région. Or, Allah retourne contre eux leurs complots et la Jama’at grandit, telle qu’Il l’a promis. Le missionnaire de la Côte d’Ivoire écrit que la majorité des gens du village de Kirizoki dans la région d’Oumé avait rejoint l’Ahmadiyya en 2008. Il s’y trouvait une petite mosquée que les membres avaient construite par leurs propres moyens, à l’époque. Ils l’ont offerte à la communauté qui en a achevé la construction. L’imam local avait prêté allégeance plus tôt et avait rejoint le giron de l’Ahmadiyya. [Plus tard], il a vacillé dans sa foi et s’est séparé de la Jama’at. Il a aussi pris le contrôle de la mosquée. Ensuite, il a commencé à mener une campagne pour éloigner les membres de la Jama’at. Or, par la grâce d’Allah, ils sont demeurés fidèles à l’Ahmadiyya. Quand les imams obscurantistes ont pris le contrôle de la mosquée, les ahmadis ont construit une mosquée temporaire avec des feuilles de plastique et du bois. Ils ont commencé à y prier et à y accomplir la prière du vendredi. Ils ne se sont pas plaints d’avoir abandonné une mosquée en dur. Allah a gracié la communauté ; et cette année-ci, la Jama’at a pu y construire une belle mosquée à deux étages comprenant un dôme et des minarets. Elle est plusieurs fois plus grande que celle occupée par l’imam non-ahmadi de la région. D’un côté, au Pakistan, ils démolissent nos minarets et les Mihrabs de nos mosquées. De l’autre, Allah nous accorde ailleurs de belles mosquées en abondance.

    Comment Allah nous aide-t-Il contre les efforts des adversaires ? Le Tchad est un pays d’Afrique. Le missionnaire a envoyé un récit de mars 2022, soit de l’année dernière. Si Dieu le veut, je présenterai des récits de l’année en cours. En tout cas, la première mosquée de la Jama’at a été inaugurée au Tchad en mars 2022 dans la capitale du pays. Les adversaires, jaloux, ont mené campagne contre la Jama’at Ahmadiyya en disait qu’elle a introduit une nouvelle religion dans le pays. « Après l’inauguration, nous étions davantage connus, relate le missionnaire. Le nombre d’envieux a augmenté et leurs activités ont pris de l’ampleur. Certains imams de notre région, des soi-disant érudits, prononçaient des discours contre la Jama’at dans les mosquées et réclamaient à cor et à cri la fermeture de la mosquée Ahmadiyya. À cet égard, ils ont réuni une délégation et se sont rendus au Conseil islamique du Tchad pour leur demander pourquoi ils avaient permis à la Jama’at Ahmadiyya de construire une mosquée et pourquoi la mosquée a été ouverte pour la prière du vendredi. [Ils ont dit qu’]elle doit être mise sous scellée immédiatement car elle provoque des troubles dans la région.

    Le Conseil islamique a répondu : « Les ahmadis ont le droit de pratiquer leur culte. Comment pouvons-nous fermer la mosquée qui est la maison d’Allah ? Si vous craignez quelque méfait, allez à la police et signalez-le. » »

    Au moins le Conseil islamique du Tchad est doué de bon sens et est épris d’équité et ne craint personne. Au Pakistan, par contre, les juges rendent des verdicts contre nous par peur des autres. Là-bas, loin de pouvoir appeler nos mosquées comme telles, nous n’y avons même pas le droit d’y prier. En tout cas, par la suite, ces opposants se sont rendus au siège de la police et se sont plaints de la sédition qui couvait dans leur région et ont réclamé qu’on doit arrêter les ahmadis qui ont apporté une nouvelle religion et qui ne croient pas dans le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) (qu’Allah nous préserve d’une telle pensée). Le responsable de la police a convoqué le missionnaire et a réclamé une copie de l’enregistrement de la Jama’at et l’autorisation de construire une mosquée. Tous les documents ont été déposés. Il a déclaré : « Vous pouvez partir. Je vous informerai des résultats de notre enquête. » Par la suite, cet officier de police a convoqué le chef du quartier et lui a dit : « Les ahmadis ont construit une mosquée dans votre quartier et ont apporté une nouvelle religion. Ils ne croient pas au Saint Prophète. » Le chef a répondu : « Il n’y avait rien de tel. J’ai moi-même accompli la prière du vendredi dans leur mosquée et ils prient comme des musulmans. Je connais la Jama’at Ahmadiyya depuis trois ans et ils rendent un grand service aux gens. »

    En tout cas, un jour, le policier a visité notre mosquée et a été surpris de voir Lâ ilâha il-l-Allâh Mouham-madour-rasouloul-lâh inscrit à l’extérieur de la mosquée et a déclaré : « Vous croyez en Muhammad (s.a.w.) ! » Il était encore plus surpris de voir les versets coraniques à l’intérieur de la salle de la mosquée. Ensuite il a déclaré : « Votre Qiblah est également la même et l’alignement dans la mosquée est similaire à celles des mosquées des autres musulmans. On m’a dit qu’ils avaient apporté une nouvelle religion. » La police n’a donc pris aucune mesure. Ils ont mené une enquête de voisinage auprès des non-ahmadis. Les voisins ont également déclaré : « Nous n’avons aucun problème avec les ahmadis. » Quand les adversaires n’ont pas remporté de succès auprès de la police, ils ont visité les voisins de la mosquée et leur ont demandé de réclamer à cor et à cri le départ des ahmadis. Les voisins ont répondu une fois encore que la mosquée est la maison d’Allah et qu’ils ne voient chez eux aucune pratique contraire à l’islam.

    En tout cas, ils ont essuyé l’échec sur tous les fronts.

    Voyez comment Allah inspire d’aucuns à embrasser la Jama’at. Le missionnaire du Belize, un pays d’Amérique centrale, relate ceci : « Une femme très proche de l’Église méthodiste a vu la construction de la mosquée Noor et Dieu a mis dans son cœur qu’elle devait accepter cette religion. Quand la construction de la mosquée a été achevée et qu’elle a été inaugurée, elle a dit à ses amis : « Dieu a mis dans mon cœur que je dois m’y rendre et de faire partie de cette communauté. » Ses amis lui ont dit qu’il y avait une autre mosquée près de chez elle. « Si tu souhaites être musulmane, tu peux t’y rendre. » La femme a répondu : « Non. Dieu m’a insufflé au cœur que les membres de la Jama’at Ahmadiyya sont des gens nobles et que je dois me joindre à eux. »

    Elle s’est rendue à la mosquée Noor et là-bas on lui a présenté la Jama’at. Elle était très émue de la façon dont Dieu l’avait guidé vers cette Jama’at. Le missionnaire lui a dit : « Allah a révélé au Messie Promis (a.s.) : « Je diffuserai ton message jusqu’aux confins de la terre. » C’est ainsi qu’Allah œuvre en faveur de la Jama’at du Messie Promis (a.s.). » Quelques jours après sa visite et après avoir appris davantage sur les enseignements de l’islam Ahmadiyya, elle a prêté allégeance et a rejoint la Jama’at. »

    Parfois, d’aucuns, qui sont de nature noble, s’opposent à la Jama’at en raison d’un malentendu ou des propos d’autrui. Voyez comment Allah les guide. Le missionnaire en charge de la Gambie écrit : « Nous étions en train d’acheter des panneaux de verre pour les portes et les fenêtres de notre nouvelle mosquée située dans le district de Jamara. Abou Bakr Sabali Sahib est expert dans la découpe du verre. Quand on l’a informé que ce verre est destiné à la mosquée, il a en conséquence réduit ses frais. Quand nous sommes arrivés à la mosquée, munis des panneaux de verre, avec l’installateur, celui-ci était très heureux de voir une belle mosquée dans une région aussi éloignée. Mais lorsqu’il a appris qu’il s’agissait d’une mosquée ahmadie, il est devenu furieux et a brisé [un panneau de] verre et se blessant grièvement dans son acte. Mais voyez comment Allah l’a guidé. Il relate : « La nuit, dans un rêve, je me suis vu en train de crier et de me noyer dans la mer. Ne disposant d’aucun moyen de me sauver, j’ai vu un bateau venir à ma rescousse : il s’y trouvait l’émir de la Jama’at et le missionnaire. » Le lendemain matin, qui était un vendredi, il est venu à la mission et est entré dans la communauté Ahmadiyya après avoir prêté le serment d’allégeance. »

    Voici un autre incident eu égard à l’acceptation de l’Ahmadiyya en Tanzanie. Une Jama’at de la région de Semio a pour nom Moabe Ma. Les missionnaires y ont prêché. Quand ils ont voulu acheter un terrain pour construire une mosquée et une mission, le prix proposé par tout le monde était très élevé. Après enquête, ils ont découvert que les prêtres locaux avaient mené une campagne contre la communauté afin que personne ne leur vende des terres pour la construction d’une mosquée car, selon les prêtres, les ahmadis pratiquent la magie, contrôlent des djinns et tuent qui ils veulent par le Coran, à l’insu de tout le monde. Cette crainte empêchait les autres de nous offrir un terrain : il s’agissait d’une région chrétienne.

    Sur ce, les Mou’allimîn ont visité ces gens de porte en porte et ont mis fin à leurs appréhensions ; et ils ont tenté de changer leur opinion. Quelques mois plus tard, un jeune homme a proposé de nous donner son terrain d’une acre. La Jama’at a accepté de prendre le terrain. Le jeune homme a déclaré qu’après avoir vendu le terrain de cette mosquée, il a été amplement béni. Il relate que quelqu’un lui devait de l’argent depuis plusieurs années et ne le remboursait pas. Ceci avait entravé ses travaux. Quelques jours après la vente du terrain, la personne a remboursé toute la somme de son propre chef et le jeune a pu honorer toutes ses dettes. Suite à cet incident il a embrassé l’Ahmadiyya avec les membres de sa famille. Après cet incident, il y a eu une vague d’acceptation de l’Ahmadiyya : des centaines de personnes de cette région ont accepté l’Ahmadiyya et ont rejoint la Jama’at en prêtant allégeance. Allah a également permis à la Jama’at d’y bâtir une grande mosquée et une mission house.

    Quand Allah souhaite guider une personne, Il le fait parfois d’une manière étrange. Le missionnaire en charge de Sao Tomé, un pays d’Afrique, relate : « Un touriste du Maroc a visité Sao Tomé. Il a demandé aux gens s’il y avait une mosquée des musulmans dans la région. Les gens lui ont indiqué l’adresse de notre mission. Il a donc accompli la prière du vendredi avec nous. Par la suite, il a appris qu’il s’agissait du centre de la Jama’at Ahmadiyya. Il a posé quelques questions et a ensuite lu les ouvrages Sirr Al-Khilâfah et « Meurtre au Nom d’Allah » en arabe. Il a aussi suivi les émissions de la MTA Al-Arabiyyah. L’enregistrement de la Bai’ah internationale passait à l’écran. Il l’a suivi et ensuite il est revenu en mars de l’année dernière, il a dit : « Je souhaite voir le formulaire de la Bai’ah. » Nous lui avons présenté le formulaire du serment d’allégeance en langue arabe. Il l’a rempli avant de rentrer. Je lui ai dit de ne pas s’empresser et de prier pendant quelque temps avant de prendre sa décision.

    Il a répondu : « J’ai prié toute la nuit et mon cœur est satisfait. Je ne peux attendre davantage. Si je meurs sans avoir prêté allégeance à l’Imam de l’époque, quelle réponse donnerai-je à Dieu ? J’ai constaté que la Jama’at Ahmadiyya est sur la vérité. » Je lui ai dit que ses concitoyens musulmans et ses parents s’opposeront à lui. Pourra-t-il y faire face ? Il a répondu : « J’ai informé mes parents et ils n’ont pas d’objection. Ils en sont au contraire heureux ! Même s’il y a de l’opposition, cela importe peu car il n’y a rien de plus cher à moi que la mort dans le giron de l’islam véritable. »

    Le missionnaire ajoute : « J’ai également parlé à son père par liaison vidéo : il a exprimé une grande joie et a également conseillé son fils en ces termes : « J’ai tout entendu. Tu as prêté le serment d’allégeance. Tu dois rester attaché à la Jama’at et faire preuve de constance. » »

    En dépit du fait que la Jama’at existe au Maroc, il n’a pas connu l’Ahmadiyya là-bas. Allah l’a envoyé dans un autre pays d’Afrique, dans une région éloignée, et c’est là-bas qu’Allah a créé les moyens pour favoriser sa direction.

    Alam Babayev de l’Ouzbékistan relate : « Je suis né dans une famille musulmane. J’ai trente et un ans. Je suis originaire de Tachkent en Ouzbékistan. Je cherchais quelqu’un pour m’enseigner le Saint Coran quand j’ai rencontré Babour Jan. Il m’a parlé du vrai islam et il m’a appris le Coran. Il m’a aidé à accepter la vérité. Ainsi, j’ai fait la Bai’ah et j’ai rejoint la Jama’at Ahmadiyya. »

    Ce n’est pas une coïncidence si Allah a fait que celui qui lui enseigne le Saint Coran soit un ahmadi. Il existe beaucoup d’incidents de ce genre. Il ne s’agit pas là d’une coïncidence. En effet, il existe de nombreux incidents de ce genre dans différents pays du monde. J’en ai relaté un. Ceci est un signe spécial du soutien d’Allah.

    Azimof de l’Ouzbékistan relate : « Je suis né dans une famille musulmane. Quatre ans de cela, j’ai commencé à prier régulièrement. Puis j’ai commencé à lire la traduction du Saint Coran. Un jour, j’ai reçu un texte dans lequel le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré : « Il y aura, dans mon Oummah, de gens qui suivront toujours la vérité et personne ne pourra leur faire de mal. » M. Azimof déclare : « Ces paroles ont pénétré dans mon cœur. J’ai commencé à implorer Allah pour que je sois de ces gens-là. Par la suite, j’ai fait face à de nombreuses difficultés. J’ai été licencié mais j’ai continué à prier. Ensuite, j’ai ressenti le désir d’apprendre à lire le Coran.

    Allah m’a fait rencontrer M. Babour, l’enseignant précité. Il appartenait à la Jama’at Ahmadiyya, mais je l’ignorais. J’ai d’abord appris à lire le Coran. Un jour, j’ai vu la Ka’bah dans un rêve : je me suis approché d’elle et je l’ai touchée de ma main. Je me suis dit que je n’avais pas fait mes ablutions. Je suis allé aux toilettes pour faire mes ablutions… et aussitôt mes yeux se sont rouverts. En tout cas, ma formation s’est poursuivie avec l’enseignant ahmadi. Un jour, je lui ai posé des questions sur la descente de Jésus, le fils de Marie, du ciel. Il m’a dit qu’Isa Ibn Maryam est décédé et que celui qui devait apparaître en son nom est l’Imam Al-Mahdi.

    J’ai entrepris mes recherches et j’ai dit à mon professeur que cette personne était Hazrat Mirza Ghulam Ahmad. »

    Son enseignant ne lui avait pas prêché le message de l’Ahmadiyya. Il lui a demandé [tout simplement] d’entreprendre ces recherches et qu’il s’agit de l’Imam Al-Mahdi. Ainsi, il a fait ses recherches sur Internet et a découvert que Mirza Ghulam Ahmad Al-Qadiani est l’Imam Mahdi.

    Il ajoute : « Mon enseignant m’a confirmé que Mirza Ghulam Ahmad est bien l’Imam Mahdi que nous attendions. J’ai exprimé des doutes sur l’Imam Mahdi malgré tous les signes accomplis. Ensuite, mon enseignant m’a parlé de la Jama’at Ahmadiyya et m’a informé qu’il y appartient ; et il m’a également dit qu’elle est encore peu nombreuse mais qu’il a d’autres élèves comme moi et me les a fait rencontrer. J’ai entrepris mes recherches et après mes prières j’ai ressenti qu’Allah a exaucée mes suppliques, après quoi j’ai prêté allégeance. »

    Une autre personne originaire de l’Ouzbékistan relate un incident similaire. Elle a également eu l’occasion de prêter allégeance l’année dernière.

    Le missionnaire d’un pays africain rapporte qu’un Mou’allim local et lui revenaient d’une rencontre de la Jama’at. C’était le soir et ils avaient une longue distance à parcourir. Il relate : « En chemin, nous sommes passés par un village où il y avait beaucoup de gens debout sur le bord de la route. Ils nous ont arrêtés et nous ont dit : « Nous vous avions vu passer ce matin. Nous étions sûrs que vous reviendriez. Nous vous avons attendus depuis longtemps. Nous voulons vous demander si vous êtes en colère contre notre village. Vous avez des membres dans tous les villages environnants, la Jama’at y est établie et il s’y trouve des mosquées. Or vous n’avez pas transmis votre message à notre village ! » »

    Le missionnaire ajoute : « Nous nous sommes donc arrêtés là et nous avons tenu une rencontre pour y prêcher notre message ; et par la grâce d’Allah, plusieurs personnes y ont prêté le serment d’allégeance. » En effet, Dieu inspire d’aucuns à chercher la vérité.

    Le missionnaire en charge de [notre mission en] Centrafrique rapporte : « Un imam non-ahmadi du village de Nagala est venu dans notre village ahmadi. Quand il a vu notre mosquée, il a demandé qui l’avait construite. On lui a répondu qu’elle a été bâtie par des ahmadis. Il a déclaré : « Mâ Châ’Allah ! Il s’agit d’une très belle mosquée ! » Le deuxième jour, cet Imam a visité notre centre à Bangui. Il a posé des questions au missionnaire sur la Jama’at. À la fin, il lui a demandé comment intégrer la Jama’at. Le missionnaire lui a répondu : « La foi est une question de cœur. Si vous êtes d’accord avec nos croyances, cela signifie que vous avez accepté l’Ahmadiyya. Nous disposons également du formulaire d’allégeance dans lequel le Messie Promis (a.s.) a énoncé les dix conditions de la Bai’ah. Veuillez le lire. » Pendant qu’il lisait le formulaire du serment d’allégeance, des larmes lui coulaient des yeux. On lui a demandé pourquoi il pleurait et il a répondu : « Je me considérais comme un érudit et j’avais beaucoup entendu parler de la Jama’at des autres religieux ; j’avais entendu beaucoup de mal à son propos. Après avoir lu les dix conditions sur ce formulaire de la Bai’ah, je suis dégoûté par ma vie passée, en comparant mes malentendus à propos de la Jama’at à vos enseignements. Je ne pouvais pas maîtriser mes émotions. Après avoir lu ce formulaire du serment d’allégeance, j’ai compris que la Jama’at Ahmadiyya est une communauté vraie et authentique et que vos mosquées font également face à la Qiblah. Vous accomplissez la même Salât que la nôtre, lisez le même Coran et aujourd’hui j’accepte de tout cœur la communauté Ahmadiyya. » On lui a offert d’autres ouvrages. Il a déclaré : « Après les avoir lus, je ferai taire les autres imams. » »

    Comment Allah élargit-Il la communauté du Messie Promis (a.s.) et augmente-t-Il le nombre des croyants ? Le missionnaire de la Guyane relate : « La Jama’at de Linden organise régulièrement de stands de livres et la distribution de dépliants parmi les gens. Un jour, quelqu’un m’a appelé pour me dire ceci : « J’ai vu votre dépliant. Je ne savais pas qu’il y avait un centre de prière tout près de chez moi. » En tout cas, il est venu y faire la prière du vendredi. Il a déclaré : « Je suis musulman depuis deux ans. Or je ne sais pas lire le Coran et je ne sais pas accomplir la Salât. S’il vous plaît, enseignez-moi. » Le missionnaire lui a dit de se présenter au centre tout en faisant montre de prudence, car d’aucuns arrivent avec de mauvaises intentions et viennent seulement pour mendier. Le missionnaire l’a invité : s’il veut réellement approfondir sa connaissance religieuse on le saura bientôt. Cet individu est venu régulièrement et a appris la lecture du Saint Coran. Quand il n’a fait aucune requête [d’aide financière] après cette longue période d’apprentissage, j’ai su qu’il était très sérieux au sujet de la religion, dit le missionnaire. On lui a présenté les croyances de la Jama’at et la photo du Messie Promis (a.s.). Il a prêté le serment d’allégeance et a reçu un nom musulman. Puis, après un certain temps, il a exprimé le souhait de devenir un Mou’allim pour servir la Jama’at. » La Jama’at a demandé mon aval : j’ai donné mon approbation. S’il est sérieux, formez-le pour en faire un Mou’allim. Par la grâce d’Allah, désormais il a été formé. Il dirige l’office de la prière du vendredi. Il enseigne le Saint Coran et en présente l’exégèse et prononce également des sermons.

    Le missionnaire relate : « Quelque temps après son serment d’allégeance, nous avons organisé une exposition au centre de prière. Ses parents l’ont visité. Son père était un grand opposant à l’islam, mais sa mère avait exprimé son intérêt pour l’islam dans le passé. Elle disait qu’elle appréciait le port du voile par les femmes : ceci a suscité l’intérêt de sa mère. Nous avons encouragé le Mou’allim à prêcher à ses parents afin qu’ils embrassent l’Ahmadiyya et qu’on leur enseigne l’islam. Il a dit : « Ils sont très stricts en matière de religion : ma mère va à l’église. Elle a été baptisée. » Le missionnaire lui a dit qu’il va prier et qu’il doit également le faire pour sa mère, afin qu’Allah incline son cœur vers l’islam. Un jour, elle a commencé à poser des questions à son fils et a venir pour la prière du vendredi. Puis un jour, tout à coup, elle a dit de son propre chef qu’elle souhaitait prêter le serment d’allégeance ; et ainsi, elle a rejoint la Jama’at. Par la grâce d’Allah, ils participent régulièrement dans les programmes de la Jama’at et à l’office de la prière du vendredi et ils accomplissent la Salât. Elle a dit qu’après s’être jointe à la Jama’at, sa santé ainsi que sa situation financière ont été grandement bénies, alors que ce n’était pas le cas quand elle était chrétienne. Elle suit régulièrement la MTA.

    C’était là quelques incidents sur l’accomplissement des promesses d’Allah faites au Messie Promis (a.s.). Pareils récits sont des plus nombreux. Les opposants font de leur mieux, comme l’a dit le Messie Promis (a.s.). Mais d’autre part, Allah ouvre de nouvelles voies pour le progrès de la Jama’at dans tous les pays du monde. Par conséquent, nous devons être reconnaissants envers Allah, nous devons analyser notre situation, nous évertuer à renforcer notre foi et améliorer notre condition pratique. Nous devrions fermement inculquer ce fait à nos descendants : en dépit des épreuves, la victoire ultime revient à la Communauté établie par Allah et ils ne doivent jamais chanceler dans leur foi. Qu’Allah accorde la constance aux nouveaux venus comme aux anciens et qu’Il les fasse grandir dans leur foi et leur conviction.

    Je vais mentionner à présent certains membres récemment décédés et je dirigerai également leurs prières funéraires par contumace. La première défunte se nomme Mme Parveen Akhtar, épouse du regretté Ghulam Qadir de Sialkot. Elle est décédée récemment à l’âge de 90 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Elle laisse dans le deuil trois fils et quatre filles. L’un de ses fils, M. Arif Mahmood, sert en tant que missionnaire au Bénin. En raison de ses fonctions sur son lieu d’affectation, il n’a pas pu assister aux funérailles de sa mère. Arif Mahmood, missionnaire, explique que sa mère était la petite-fille de Chaudhry Imam Din Chohan Sahib (r.a.), un compagnon du Messie Promis (a.s.). Sa mère était la fille de Ghulam Ahmad Sahib, qui était un Mou’allim de la Jama’at. Elle est née à Qadian et a terminé ses études élémentaires à Qadian. M. Arif écrit : « Ma mère disait que durant son enfance, elle passait la plupart de son temps à Qadian au service d’Ammân Jân (r.a) et que celle-ci avait assuré sa formation morale. Elle avait acquis sa connaissance religieuse d’Ammân Jân (r.a.) et c’est elle qui lui avait appris à lire le Coran. Elle passait la plupart de son temps à servir Ammân Jân (r.a.). Il ajoute : « Avant de s’endormir, elle nous racontait souvent ses incidents. Elle disait que parfois, le Mouslih Maw’oud (r.a.) visitait Ammân Jân (r.a.) le soir et en me voyant la servir, il me disait souvent de prier pour avoir un bon compagnon. Lorsqu’elle s’est mariée en 1953 (c’est-à-dire la mère de M. Arif), le climat dans le village était devenu hostile à l’égard de la Jama’at après quelque temps. Certains membres du village avaient chancelé dans leur foi (et avaient pris peur) mais par la grâce d’Allah, elle était demeurée fidèle à sa foi et avait également soutenu son mari dans la sienne. Après cela, elle avait commencé à réciter le Saint Coran et à accomplir la Salât. Elle avait également commencé à mémoriser des chapitres du Saint Coran. De même, elle avait construit un petit centre de la Jama’at sur sa ferme.

    Son fils aîné, Khalid Mahmood, qui était jadis dans l’armée, écrit : « La foi chez elle l’emportait sur le monde. Elle nous encourageait de même à être toujours attachés à notre foi [en disant qu’alors] nos affaires mondaines seraient résolues. Dès notre enfance, elle nous avait inculqué l’habitude d’accomplir la Salât et nous emmenait à la mosquée, située à une courte distance, pour faire la Salât Al-Fajr. Elle enseignait le Saint Coran aux femmes non ahmadies de son quartier. »

    Actuellement, les ahmadis ne peuvent pas enseigner le Coran (au Pakistan), mais dans le passé les gens étaient assez honorables au point où de nombreux non-ahmadis apprenaient le Coran auprès d’ahmadis. Son fils écrit ensuite – ou peut-être que c’est sa fille qui l’a écrit : « Les filles ne sont pas généralement scolarisées dans les villages. Quand sa fille a grandi, la défunte a voulu l’inscrire à l’école et le grand-père paternel (des enfants) y a objecté. La défunte l’a convaincu dans le plus grand respect qu’il faut que les filles soient scolarisées. Elle disait toujours que les filles doivent recevoir une éducation afin de pouvoir au minimum lire la littérature de la Jama’at et assurer la formation morale des enfants. »

    Rashid Ahmad, chef du village de Manga, raconte : « Ma ferme était assez proche de la sienne. En la voyant, nous sommes devenus ahmadis, mais nous négligions la Salât. Lorsqu’elle visitait ma ferme, elle nous conseillait à tous d’accomplir la Salât. Nous prétextions que la mosquée était loin. En entendant cela, elle ne disait rien. Il ajoute : « Nous l’avons vue transporter de la boue du champ à la ferme. Elle l’a fait pendant une semaine. Puis, à l’ouest de la ferme, elle a construit une plate-forme et un mur de deux empans de hauteur. Elle les a fait blanchir à la chaux et les a rendus propres. Elle a ensuite apporté une natte de chez elle et l’y a posée. Elle a déclaré : « Vous vous êtes plaints qu’il n’y avait pas de mosquée à proximité et que vous deviez aller loin. Maintenant, j’ai construit une mosquée dans ma ferme. Désormais, vous pourrez y venir et accomplir votre Salât en congrégation. Ne soyez plus négligents concernant la Salât.

    • Rashid Ahmad ajoute : « La vérité est qu’elle nous a inculqué l’importance d’accomplir la Salât régulièrement. » C’est là l’excellent exemple de nos aînés qui parvenaient à convaincre par leur pratique ceux qui présentaient des excuses. Ils présentaient leur propre exemple et les autres se sentaient obligés de les suivre.

     

    Sa fille ajoute : « Elle était l’incarnation de la patience et du contentement. Elle nous prodiguait le même conseil et disait : « Souvenez-vous de ce conseil d’Ammân Jân (r.a.), qui a dit : « Ne renoncez jamais à la patience. Contentez-vous de ce que vous recevez de votre belle-famille. Contentez-vous de la volonté de Dieu ; soyez assidus dans votre Salât et veillez à ce que vos enfants le soient également. » »

    Elle disait qu’Allah bénirait grandement vos provisions si vous agissiez de la sorte. Son fils, qui est missionnaire, raconte : « Lorsque j’ai été admis à Jamia, elle m’a dit : « Mon fils, si tu n’obtiens pas la meilleure place dans tes études, il n’y a pas de mal à cela. Mais efforce-toi toujours d’obtenir la meilleure place dans l’obéissance au Calife de l’époque. » Qu’Allah accorde Son pardon et Sa miséricorde à la défunte et élève son statut et qu’Il exauce ses prières en faveur de ses enfants.

    La deuxième défunte est Mme Mumtaz Waseem, épouse de feu Chaudhry Waseem Ahmad Nasir de Ghatialian. Elle est décédée tout récemment. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Son fils est également missionnaire et est en service actuellement en Zambie.

    La défunte appartenait à la famille de Mian Chiragh Din Sahib, un chef de Lahore, compagnon renommé du Messie Promis (a.s.). Elle était la petite-fille maternelle de Mian Abdur Rasheed Sahib, un [autre] compagnon du Messie Promis (a.s.) et l’arrière-petite-fille paternelle de Hakeem Muhammad Hussain aussi connu comme Marham-e-Isa. La défunte avait un tempérament agréable ; elle était gentille et populaire. Elle incarnait l’amour et la tendresse. Tout le monde appréciait ses nobles qualités. La défunte avait le plus grand respect pour le Califat et l’administration de la Jama’at. Elle m’écrivait toujours des lettres pour me demander des prières et encourageait les autres à en faire de même. Elle accomplissait régulièrement sa Salât et récitait le Saint Coran. Jusqu’à son décès, elle a contribué régulièrement dans les fonds de la communauté. Par la grâce d’Allah, elle avait obtenu une licence.

    Le fils de la défunte relate : « Lorsque mon père a pris sa retraite et a quitté Karachi pour s’installer dans le village, ma mère a enseigné le Saint Coran aux garçons et aux filles du village. En outre, elle veillait à ce qu’ils reçoivent une éducation laïque. Elle était souffrante pendant un certain temps, mais elle a enduré cette maladie avec beaucoup de patience et ne s’en est jamais plainte. »

    Le missionnaire (son fils) écrit : « En dépit d’être la plus âgée, si elle commettait une erreur, elle s’excusait. »

    Deux de ses fils ont dédié leur vie et elle les a consacrés au service de la Jama’at de gaîté de cœur. Leur père s’est marié deux fois. Après le décès de sa première femme, leur mère s’est occupée de ses demi-frères et demi-sœurs comme de ses propres enfants. Elle ne leur a jamais fait sentir qu’ils avaient perdu leur mère. Avant que son fils ne parte pour la Zambie, la défunte a longuement prié avant de lui souhaiter adieu.

    Son fils ajoute : « Je lui ai rendu visite quelque temps de cela. Elle m’a dit : « Qu’Allah te protège, peut-être que c’est notre dernière rencontre. » Elle laisse derrière elle cinq fils et une fille. Par la grâce d’Allah, deux de ses fils sont des Wâqifîn-e-Zindagi : M. Naseer Nasir est un Mou’allim au sein du Waqf-e-Jadid et le deuxième sert en tant que missionnaire en Zambie.

    Il n’a pas pu assister aux funérailles parce qu’il était affecté à l’étranger. Qu’Allah accorde Son pardon et Sa miséricorde à la défunte et qu’Il exauce ses prières en faveur de ses enfants.

    Le troisième défunt est le brigadier Munawar Ahmad Rana Sahib. Il était le secrétaire général de la Jama’at du district de Rawalpindi. Il est également décédé récemment. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. L’Ahmadiyya a été introduit dans sa famille par l’entremise de son grand-père, Chaudhry Ghulam Ahmad Sahib (r.a.), qui était un avocat et un compagnon du Messie Promis (a.s.). Il s’est enrôlé dans l’armée pakistanaise en 1971. Pendant ses années de service, il a maintenu de bonnes relations avec la Jama’at. Au cours de son service, partout où il était affecté, il offrait sa maison à la Jama’at. Il avait un immense amour pour la Jama’at et était un officier ahmadi courageux. Après avoir pris sa retraite, il a offert ses services à la Jama’at. Il a eu l’occasion d’exercer diverses fonctions au sein de l’Emirat de Cantt et dans le district de Rawalpindi. Il rendait ses services avec beaucoup de diligence et de dévouement. Il traitait ses compagnons avec le plus grand respect, l’humilité et la gentillesse et était toujours obéissant aux membres du bureau.

    Il avait un lien profond de loyauté et d’obéissance avec le Califat. Il répondrait à chaque appel. Il aidait les pauvres et était toujours prêt à aider ceux qui étaient dans le besoin. Par la grâce d’Allah, il était un Moussi. Il laisse dans le deuil sa mère âgée, Mme Salima Khurshid, deux épouses et cinq enfants : quatre filles et un fils. Qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde.

    Le dernier défunt est le capitaine Abdul Shakoor Malik Sahib, qui résidait à Dallas, aux États-Unis. Il y est décédé dernièrement. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Son grand-père maternel était Ghulam Nabi Shaikh Sahib (r.a.), qui était un compagnon du Messie Promis (a.s.). Il a transmis le message de l’Ahmadiyya dans son village ancestral de Nowshera et y a établi la Jama’at. Le défunt a servi comme ingénieur dans l’armée de l’air pakistanaise, et plus tard comme capitaine de groupe. Il a servi comme émir-adjoint de Rawalpindi pendant 15 ans. À cette époque, il a suivi d’innombrables cas d’ahmadis qui ont été emprisonnés (en raison de leurs convictions religieuses). Il avait un lien solide avec le califat. Pendant son service dans l’armée de l’air, malgré l’opposition de la Jama’at, il a courageusement exprimé qu’il était un ahmadi. Après avoir pris sa retraite, il a consacré sa vie à la Jama’at. Il était un excellent modèle d’obéissance au système de la Jama’at et du Califat. Chaque fois que l’émir de la Jama’at l’appelait, de jour ou de nuit, il répondait immédiatement à l’appel et ne présentait aucune excuse. Il était régulier dans sa Salât et le jeûne. Il traitait tout le monde avec amour et respect. Il avait un effet pieux sur tout le monde.

    Sa fille, Mme Shazia Sohail, dit : « Mon père a passé la plupart de son temps à servir la Jama’at. Où qu’il soit, son meilleur passe-temps a été de prier ou de servir la Jama’at. Il racontait toujours des incidents d’acceptation de prières, ou de comment Allah avait accordé Ses bénédictions. Il faisait asseoir ses enfants et racontait des incidents sur la façon dont Allah avait un lien spécial avec les ahmadis, et comment Allah prenait soin des besoins des ahmadis. Il nous a enseigné que nous devons écrire au Calife pour chaque question importante. Il nous demandait de tout écrire. »

    Elle déclare en outre : « L’un des traits de caractère de mon père était sa confiance parfaite en Allah : il était absolument satisfait de la volonté de Dieu. Dès notre enfance, il nous a appris que chaque fois que nous recevions de l’argent, nous devions en prélever notre cotisation de la Jama’at ; par ce faire nos revenus seraient bénis et purifiés. Cela favoriserait notre purification. » Le défunt était un Moussi et laisse dans le deuil trois filles et un fils. Son fils, le docteur Aamir, travaille comme médecin aux États-Unis et y sert également la Jama’at. Qu’Allah accorde Son pardon et Sa miséricorde au défunt. Qu’Allah exauce ses prières faites en faveur de ses enfants.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

    ]]>
    La véracité du Messie Promis https://islam-ahmadiyya.org/veracite-messie-promis-pdf/ Mon, 14 Feb 2022 12:15:02 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=2904 Téléchargez la version
    PDF du livre “La véracité du Messie Promis”

    Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s.) se proclama être le réformateur des derniers temps (le Messie et Imam Al-Mahdi), dont la venue fut prophétisée par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Selon le Prophète de l’Islam « Jésus, fils de Marie » et de l’Imam Al-Mahdi viendront sauver le monde de la dévastation causée par l’Antéchrist et rétablir la gloire de l’Islam durant les derniers temps.

    Fazl Ilahi Bashir, missionnaire ayant servi à l’île Maurice durant les années cinquante présente dans son ouvrage toute une série d’arguments en faveur du Mahdi et Messie attendu des musulmans.

    ]]>
    L’amour des musulmans https://islam-ahmadiyya.org/amour-musulmans/ Wed, 19 May 2021 11:18:48 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=2543
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  • Sermon du vendredi 14 mai 2021, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Récemment, un mollah disait sur les réseaux sociaux que les « Qadianis » sont responsables des troubles et des conflits qui ont lieu partout dans le monde. Il attribuait même aux « Qadianis » (ahmadis) les affrontements qui ont lieu en Palestine. À leur manière – comme ils le disent en général – ils affirment qu’il faut infliger tel ou tel traitement aux ahmadis, et qu’il est permis de les tuer. En tout cas, ils ont emprunté ce chemin et fait ces déclarations depuis la création de l’Ahmadiyya : c’est là la manière d’agir de ces imams de l’incroyance. Mais il nous incombe de remercier Dieu des centaines de milliers de fois Qui nous a permis d’accepter ce Messie et Mahdi qui nous préconise la patience et la prière en entendant leurs inepties et leurs paroles blessantes et aussi en constatant leurs efforts dirigés en ce sens.

    Ce sont ces imams de l’incroyance qui ont soulevé les musulmans innocents en répandant des mensonges sur la Jama’at Ahmadiyya. En raison de sa méconnaissance, la population musulmane croit peut-être que les ahmadis insultent le Saint Prophète (s.a.w) – qu’Allah nous en préserve – et qu’ils méritent donc amplement ce traitement. Ils pensent que les mollahs disent la vérité. Telle est la condition des musulmans en général. Mais ces mollahs, qui possèdent cette connaissance, savent que leurs déclarations sont sans fondement. Ils tentent uniquement de semer la zizanie pour que leur chaire soit en sécurité et que personne ne les déloge de leur place. Allah sait le mieux comment Il les traitera. Notre tâche est de prier comme je l’ai conseillé. Lors du sermon de l’Aïd, j’avais expliqué que le Messie Promis (a.s.) nous a conseillé de prier pour l’ennemi. Nous sommes de ceux qui prient : nous prions et ne cesserons de le faire. Cette opposition n’est pas nouvelle : elle remonte à l’époque du Messie Promis (a.s.). Il a lui aussi été la cible d’attaques. On attaquait aussi ceux qui venaient l’écouter. Certains assistaient aux Jalsas (conférences annuelles) tout simplement pour entendre ce que le Messie Promis (a.s.) disait : ils n’étaient pas forcément d’accord avec lui. Mais ces mollahs se sentaient en danger, pensant que si ces gens écoutaient les paroles de Mirza Sahib, le Messie Promis (a.s.) et Imam Al-Mahdi, ils lui prêteraient allégeance. Ils savaient que la vérité était avec lui : c’est pour cette raison qu’ils arrêtaient ces visiteurs, voire ils les attaquaient. Mais en dépit de cela, le Messie Promis (a.s.) a prié pour ceux qui entravaient la voie [des visiteurs] et qui commettaient ces exactions.

    C’est suite à ces prières que certains d’entre eux ont se sont joints à l’Ahmadiyya malgré cette opposition ; et il en est de même aujourd’hui. En dépit de ces déclarations des mollahs, nous ne répliquerons pas par des bêtises ni n’userons-nous du même langage. Nous continuerons à prier face à cette situation : et comme nous l’avons toujours constaté, des gouttes d’amour en ont coulé et continueront à couler dans le futur, si Allah le veut. Nous prions pour les musulmans en général, même après avoir entendu leurs paroles blessantes. Leurs souffrances nous attristent et ce sont les préceptes du Messie Promis (a.s.) qui sont à la base de [notre sympathie].

    Telles étaient d’ailleurs les directives de Dieu à ce propos : l’oppression infligée par ces musulmans est due à un malentendu et en raison de leur amour pour le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), qu’ils prétendent aimer, qu’ils le prouvent dans la pratique ou pas. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas les maudire. Le Mouslih Maw’oud (ra) relate un incident à cet égard : « J’étais enfant lorsque le Messie Promis (a.s.) revenait d’une invitation à Lahore. Alors qu’il traversait le marché, les gens se tenaient sur les toits et l’insultaient en disant que « Le Mirza s’est enfui ! Le Mirza s’est enfui ! » Le Mouslih Maw’oud (ra) déclare : « Je n’ai pas compris ce qui s’était passé. Il y avait peut-être une émeute lors de la conférence et qu’il revenait de là. En tout cas, j’ai vu un vieux dont la main avait été amputée. Elle était recouverte de curcuma et semblait avoir été récemment tranchée. Le vieil homme frappait sa main amputée avec sa main saine et disait en pendjabi : « Le Mirza a perdu ! Le Mirza a perdu ! »

    Étant donné que j’étais tout jeune, je me demandais pourquoi il disait que le Mirza avait perdu. Que s’était-il passé ? Je ne comprenais pas. Les Mollahs avaient tout simplement incité le peuple en raison de leur hostilité et ces gens disaient ce qui leur passait par la tête, qu’ils sachent ou non ce qui s’était passé. Ils se contentaient de répéter ces slogans.

    Il raconte de même que le Messie Promis (a.s.) se rendait à Lahore quand quelqu’un l’a attaqué par-derrière et il est tombé. Selon certains récits, il a trébuché mais n’est pas tombé. De même, les gens lapidaient le Messie Promis (a.s.). L’opposition était forte à l’époque ; et naturellement, certains membres de la communauté se mettaient en colère en raison des actions incongrues de ces gens. À cette époque, le Messie Promis (a.s.) avait reçu une révélation à cet égard. »

    Selon les informations disponibles à ce jour, on n’a pas trouvé cette révélation dans d’autres récits. Mais selon le Mouslih Maw’oud (ra) il s’agit d’une révélation divine. En tout cas, il y a un vers de poésie du Messie Promis (a.s.).

    Il déclare : « Ô cœur ! Souviens-toi de ceci : ils déclarent aimer Ton Prophète ! »

    Si c’est une révélation divine, Allah lui disait : « Ô Notre envoyé, ces musulmans te maltraitent certes mais tu dois montrer de la considération à leur égard. Pourquoi est-ce qu’ils t’insultent ? Pourquoi est-ce qu’ils t’attaquent ? Ces gens t’insultent et te maltraitent en raison du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). C’est pour cette raison qu’il est très important de montrer de la considération à leur égard. C’est à cause de leur amour pour le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) – qu’Allah aime beaucoup – qu’ils t’attaquent… »

    En raison de ce malentendu ou pour quelque [autre] raison, vous devez montrer de la considération à leur égard. Il ne faut pas les maudire. En faity, nous devons connaître la raison derrière cette hostilité. Ces personnes nous maltraitent et disent que notre thé est pire que l’alcool. Selon eux il est peut-être permis de consommer de l’alcool mais pas le thé d’un ahmadi. Le Mouslih Maw’oud (ra) explique : « S’ils découvraient qu’il n’existe pas en eux un cent millionième de cette flamme d’amour du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) qui brûle en moi, ils tomberaient immédiatement aux pieds des ahmadis. Ils s’opposent à vous parce qu’ils pensent que nous sommes hostiles au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Cette opposition est le résultat de certains malentendus. »

    Ensuite, après avoir expliqué ce sujet, le Mouslih Maw’oud (ra) déclare : « Si les gens s’opposent aux ahmadis, s’ils insultent le Messie Promis (a.s.), moi-même ou vous les ahmadis, vous devez comprendre qu’il s’agit de vos frères et qu’ils souffrent d’un malentendu. Alors, au lieu d’être en colère, priez et faites connaître la vérité à ceux qui s’opposent à vous. Lorsque vous leur présenterez la vérité, ils sauront que nous ne sommes pas les ennemis du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) mais ses véritables amoureux : ceux qui sont prêts à nous tuer seront prêts à mourir pour nous.

    En tout cas, nous devons prier pour nos adversaires : comme je l’ai déjà dit le Messie Promis (a.s.) nous recommande la même chose. Des gouttes d’amour en coulent ; et de leurs rangs sortiront ceux qui accepteront le Messie Promis (a.s.).

    Le Mouslih Maw’oud (ra) relate une histoire de Maulvi Abdul Karim Sahib. Celui-ci avait l’habitude de raconter ce qui suit : « J’habitais à l’étage au-dessus de la demeure du Messie Promis (a.s.). Une nuit, j’ai entendu un cri venant d’en bas ressemblant à celui d’une femme ressentant les douleurs de l’enfantement. Tout étonné, j’ai tendu l’oreille pour entendre le Messie Promis (a.s.) en train de prier en ces termes : « Ô Seigneur ! La peste sévit et des gens en meurent. Ô Seigneur ! Si tous en meurent, qui croira en Toi ? »

    Selon un autre récit du même incident, Maulvi Abdul Karim se trouvait dans une pièce voisine et ce bruit provenait de la porte. Quoi qu’il en soit, il s’agit du même incident. Le Messie Promis (a.s.) priait : « Si ces gens meurent, qui va croire en Toi ? » La peste était le signe prédit par le Saint Prophète (s.a.w.). Les prophéties du Messie Promis (a.s.) évoquent également les signes de la peste. Mais celui-là même en faveur duquel la peste a témoigné a prié, le cœur en émoi : « Ô Allah ! Si ces gens meurent, qui croira en Toi ? » Ainsi, le croyant ne doit pas maudire les gens ordinaires car il a été suscité pour les sauver. Il incombe au croyant de sauver les gens ordinaires. S’il les maudit, qui les sauvera ? Ils seront tous morts si sa prière est exaucée. L’Ahmadiyya a été fondée pour sauver l’islam. L’Ahmadiyya a été fondée pour sauver les musulmans et afin de rétablir la grandeur de l’homme. Comment pouvons-nous maudire ceux que nous sommes censés élever à des niveaux supérieurs ? Le Mouslih Maw’oud (ra) déclare en fin de compte : Dieu possède un plus grand sens de l’honneur que vous. Dieu avait dit au Messie Promis (a.s.) dans cette révélation : « Ô cœur ! Souviens-toi de ceci : ils prétendent aimer Ton Prophète! »

    Dieu s’adresse au cœur du Messie Promis (a.s.) et parle par sa bouche. Le Mouslih Maw’oud (ra) avait peut-être prononcé ce discours à Bhera. La première mention concerne un événement à Lahore et la deuxième concerne Bhera. Il déclare que Dieu s’adresse au cœur du Messie Promis et parle par sa bouche : « Ô mon cœur, respecte les pensées, les sentiments et les émotions de ces personnes afin que leurs cœurs ne soient pas souillés. Même exaspéré, ne les maudis pas. Après tout, ils aiment ton Messager et ils te maltraitent à cause de l’amour qu’ils ont pour le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Cet amour en est la raison. Nous savons qu’une partie de nos détracteurs s’oppose à nous sans raison : mais une autre partie est prise au piège dans leur filet. La majorité est prise dans leur filet, soit au Pakistan, soit ailleurs. C’est pour cette raison qu’ils s’opposent à nous. En somme, leur hostilité a pour cause leur amour pour notre maître. Quand ils comprendront que nous aimons le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), ils témoigneront que les ahmadis défendent l’honneur du Saint Prophète (s.a.w) et qu’ils doivent nous aider. Ce jour viendra sûrement. Si Dieu le veut.

    Combien de temps dureront les malentendus ? Le Mouslih Maw’oud (ra) cite un écrivain anglais qui déclare : « Vous pouvez tromper le monde entier pendant quelques jours ou vous pouvez tromper certaines personnes pour toujours. » Ceci est tout à fait vrai. « Mais vous ne pouvez pas tromper le monde entier pour toujours. » Autrement dit, il est possible que cent pour cent des gens s’égarent pendant quelques jours ou que dix personnes s’égarent pour toujours. Mais il n’est pas possible pour le monde entier de s’égarer pour toujours. » Telle est la réalité. La vérité se dévoile lentement. Nous constatons que ceux qui ont été trompés par [les opposants] sont devenus ahmadis en fin de compte. D’où vient le nombre croissant d’ahmadis ? Il augmente grâce à ces gens qui étaient naguère des opposants. Incha Allah, cette opposition prendra fin un jour et des gens parmi eux prêteront le serment d’allégeance au Messie Promis (a.s.). Beaucoup de gens m’écrivent, et même ces jours-ci, pour m’informer que quand on leur a demandé de prier ou de lire de la littérature suite à leur hostilité et qu’ils ont suivi ces conseils, la vérité s’est dévoilée et qu’ils étaient prêts à faire le serment d’allégeance et à se joindre à la Jama’at Ahmadiyya. Pareils événements ont lieu jusqu’à présent.

    Le Mouslih Maw’oud (ra) a également écrit à ce sujet ainsi que d’autres Califes. Beaucoup de gens écrivaient des lettres comme celles-ci ; et le même phénomène se produit aujourd’hui.

    Si ces mollahs font des déclarations contre nous, ils sont en train de transmettre le message de l’Ahmadiyya là où il aurait été difficile pour nous de le faire : ils sont en train de faire notre travail et c’est dans notre avantage. Nous prions également pour eux : qu’Allah accorde sagesse et compréhension à ceux des leurs doués de noblesse. Mais nous devons prier davantage pour les musulmans en général afin qu’Allah les libèrent de leurs griffes.

    En somme leur opposition sert notre cause. Le message de l’Ahmadiyya est parvenu là où il n’était pas parvenu auparavant ou à des personnes hors de notre portée ; et certaines d’entre elles nous ont contactés. Notre travail consiste à prier et à être patients : c’est la meilleure façon par laquelle Allah nous accordera le succès. Notre travail est de garder nos pensées et nos sentiments clairs pour tout musulman. Continuez à prier pour eux afin qu’Allah leur ouvre les yeux et qu’ils puissent croire dans l’Imam de l’époque et le reconnaître.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

    ]]>
    Faveurs divines et progrès de l’Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org/faveurs-divines-et-progres-de-l-ahmadiyya/ Wed, 12 Aug 2020 09:19:29 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/faveurs-divines-et-progres-de-l-ahmadiyya/ Dans son sermon du 07 août 2020, Sa Sainteté le Calife a les faveurs qu'Allah l'Exalté a conférées à la communauté Ahmadiyya au cours de l'année 2019-2020.

    ]]>
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  • Sermon du vendredi 07 août 2020, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a cité les versets 10 et 11 du chapitre 61 du Coran et a déclaré :

    La traduction de ces versets est comme suit : « Ils désirent éteindre la lumière d’Allah par le souffle de leurs bouches, mais Allah rendra parfaite Sa lumière, même si les mécréants le haïssent. C’est Lui Qui a envoyé Son Messager avec la direction et la Religion de la Vérité, afin de la faire prévaloir sur toutes les autres religions, même si ceux qui attribuent des associés à Allah le haïssent. » (61 : 10-11)

    Aujourd’hui nous sommes le 7 août et selon le calendrier de la Jama’at du Royaume-Uni, c’est le premier jour de la Jalsa Salana (conférence annuelle). Cependant, en raison de la pandémie qui affecte le monde entier, il est impossible d’organiser la Jalsa cette année-ci. Qu’Allah fasse que la situation se rétablisse dans les plus brefs délais afin que nous puissions organiser de nouveau la Jalsa conformément à toutes nos traditions comme dans le passé ; et que nous puissions nous rencontrer de nouveau pour accroitre notre amour et notre fraternité mutuelle. Que nous puissions suivre les discours de la Jalsa en vue d’accroitre notre savoir et d’améliorer notre condition spirituelle, comme auparavant.

    La MTA tente de combler ce vide un tant soit peu, en diffusant les discours que j’ai prononcés lors de différentes Jalsas de l’année dernière dans différents pays. De même, ils diffuseront quelques émissions en direct : j’espère que cela pourra apaiser la soif du spirituel et de la connaissance des membres de la Jama’at. Je vous encourage à suivre les diffusions de ces trois jours à la maison.

    Au lieu de rediffuser sur la MTA le rapport de l’année dernière sur les grâces divines reçues par la Jama’at au cours de l’année, je me suis dit que je présenterai le dernier rapport de cette année-ci, afin que cela puisse accroitre la foi des membres de la Jama’at.

    Même si l’on n’a pas pu accomplir certaines activités à l’extérieur, en raison de la situation qui a perduré au cours de ces six ou sept derniers mois, par la grâce d’Allah, la Jama’at Ahmadiyya n’a cessé de progresser. Beaucoup de gens m’informent à propos des changements qui se sont opérés en leur personne, notamment dans le domaine de la Tarbiyyah (réforme morale et spirituelle) et leur relation avec la Jama’at. La majorité des gens ont écrit que leur relation et celle de leurs enfants avec la Jama’at se sont améliorées.

    En tout cas, tout comme je l’ai dit, généralement je présente un rapport le deuxième jour de la Jalsa. Mais en raison du manque de temps, je ne pouvais pas en présenter une grande partie ou l’intégralité les années précédentes. Cette année-ci, étant donné que l’occasion s’est présentée c’est pour cette raison que j’ai décidé de présenter une partie du rapport lors du sermon du vendredi. Je présenterai une autre partie dimanche après-midi lors d’une diffusion spéciale en direct. Je ne pourrai peut-être pas présenter le rapport complet lors du sermon d’aujourd’hui et le discours d’après-demain, mais je citerai quand même quelques événements aptes à raviver notre foi, Incha Allah.

    Avant de présenter ce rapport, je vais proposer quelques dires du Messie Promis (a.s.) qui expliquent, dans une certaine mesure, ces versets que j’ai récités. On y découvre cette annonce claire du Messie Promis (a.s.) notamment que la diffusion du message de l’islam est liée à sa personne en cette période de renaissance de l’islam. En dépit de toute opposition, sa communauté grandira, fleurira et se répandra, selon la promesse de Dieu, Incha Allah.

    Le rapport que je présenterai démontrera que ces paroles du Messie Promis (a.s.) ne sont pas des déclarations en l’air, mais qu’il jouit, lui et sa Jama’at, du soutien de Dieu. Aucune force au monde ne pourra arrêter ce progrès.

    Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Environ vingt ans de cela, j’ai reçu ce verset en révélation :

    هُوَ الَّذِي أَرْسَلَ رَسُولَهُ بِالْهُدَى وَدِينِ الْحَقِّ لِيُظْهِرَهُ عَلَى الدِّينِ كُلِّهِ

    Dieu a suscité son prophète avec la religion de la vérité, afin de faire primer Sa religion dans le monde entier. Dieu m’a expliqué cette révélation, notamment que j’ai été suscité par Dieu, afin qu’Il accorde la primauté à l’islam sur toutes les religions par mon entremise. Sachez qu’il s’agit là d’une prophétie grandiose du Coran ; et les oulémas en quête de la vérité sont unanimes qu’elle s’accomplira par l’entremise du Messie Promis (a.s.). Ainsi, aucun des Awliya’ou des Saints qui m’ont précédé n’ont affirmé que cette prophétie s’appliquait à leur personne. Aucun d’entre eux n’a dit qu’il a reçu une révélation annonçant que ce verset avait été révélé à son propos. Mais en mon temps, Dieu m’a révélé que ce verset s’applique à ma personne et que l’islam aura la prééminence sur les autres religions par mon entremise et à mon époque. »

    Ensuite, le Messie Promis (a.s.) explique que l’islam est la vraie religion dont le printemps revient toujours : ses arbres sont verdoyants et offrent des fruits succulents. Aucune autre religion ne détient ces vertus. Si on enlève ces vertus en islam, lui aussi mourra. Mais il n’en est pas ainsi. L’islam est une religion vivante. Allah a prouvé sa véridicité en toute période. Ainsi, en cette époque, Il a établi cette communauté de par sa grâce afin de porter témoignage que cette religion est vivante et afin que la connaissance de Dieu augmente, pour faire naître une certitude à même d’annihiler le péché et l’immoralité et répandre la vertu et la piété. »

    Je vais maintenant présenter quelques parties du rapport. Par la grâce d’Allah, en-dehors du Pakistan, 288 nouvelles Jama’ats ont été établies et l’Ahmadiyya a été implanté pour la première fois dans 1040 nouveaux endroits. La Sierra Leone est en tête de liste dans l’établissement de ces nouvelles Jama’ats : 40 nouvelles Jama’ats y ont été implantées. Ensuite vient le Congo-Kinshasa avec 31 ; en troisième position vient le Ghana avec 23 nouvelles Jama’ats. Et il y a toute une liste de pays où l’on a établi 10, 12, 8, 2 ou 3 nouvelles Jama’at dont la Gambie, le Libéria, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Tanzanie, la Guinée-Conakry, le Nigéria, le Togo, Sao-Tomé, le Cameroun, la Turquie, Congo-Brazzaville, l’Ouganda et d’autres pays.

    Hamid Ahmad, un Mou’allim de Congo-Kinshasa, déclare : « M. Ousmane, l’imam sunnite d’un village, a entendu notre message sur la radio FM et il est venu nous rencontrer à la mosquée. Il a posé plusieurs questions et nous lui avons offert des réponses satisfaisantes. Nous lui avons aussi offert la traduction en langue swahilie du Coran et d’autres ouvrages de la Jama’at. Après avoir lu ses ouvrages, il a fait la bai’ah et a promis qu’il transmettra le message de la Jama’at dans son village. Par la grâce d’Allah, une Jama’at de vingt personnes sincères a été établie dans son village. »

    L’Amir de la Gambie explique : « Au cours du Ramadan, un Mou’allim et le président de la Jama’at avaient organisé un programme de Tabligh (prédication). Pour ce faire, ils se sont rendus dans un village. A la fin du programme, un ancien a déclaré : « Je suis très content de votre arrivée. Car ce travail que vous accomplissez est conforme à la Sounnah du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il avait quitté La Mecque pour se rendre à Médine pour cette cause. » Il s’agit là d’un style africain d’expliquer ces choses.

    Il déclare : « Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) s’est rendu à Médine afin de diffuser le message de l’islam. De même, vous êtes sortis et vous prêchez partout le message de l’islam. Ceci est conforme à la Sounnah. C’est là la [bonne] manière de prêcher le message de l’islam. Nous vous accueillons à bras ouverts. Le message de l’Imam Mahdi que vous avez présenté est l’islam véritable. Nous y croyons tous et acceptons Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s.) en tant qu’Imam Mahdi dont l’avènement avait été prophétisé par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

    Par la grâce d’Allah, deux familles, comprenant 19 personnes ont embrassé l’Ahmadiyya dans ce village.

    L’Amir du Libéria explique : « Notre missionnaire avait évoqué l’importance des sacrifices financiers dans le cadre du fonds Tahrik-i-Jadid, dans un de ses sermons. Certains musulmans non-ahmadis étaient aussi présents pour la prière. Quand les ahmadis consignaient leurs noms, un individu a présenté 50 dollars libériens et il est parti sans donner plus de détails. On a su [par la suite] qu’il est un habitant du village avoisinant. Lorsqu’il a entendu des incidents sur les sacrifices financiers ainsi que son importance, il a été touché et il a contribué une certaine somme. Notre Mou’allim est parti à sa rencontre et l’en a remercié. Les autres habitants du village se sont réunis autour d’eux. Ils ont été touchés par les explications [du Mou’allim] : l’imam aussi, d’ailleurs. Celui-ci a demandé au Mou’allim de revenir après quelques jours. Il allait réunir deux ou trois villages, afin qu’il puisse leur présenter le message. Notre délégation est partie là-bas le jour convenu : les habitants des trois villages étaient présents. On leur a présenté la doctrine de la Jama’at, son objectif et d’autres détails. Ensuite, il y a eu une longue session de questions et de réponses qui a duré toute la journée. Quand ils ont été satisfaits des réponses, les imams des trois villages et leurs habitants ont embrassé l’Ahmadiyya. Par la grâce d’Allah, des Jama’ats ont été établis dans ces trois villages. »

    Le missionnaire du Libéria relate : « Un vendredi nous sommes partis prêcher dans un village. J’étais sur place deux heures avant la prière de Joumou’ah. Après la conversation initiale, nous avons compris que les habitants n’accomplissaient pas la prière de Joumou’ah dans leur mosquée mais se rendaient dans le grand village d’à côté ; deux ou trois membres s’y rendaient. En dépit d’être musulmans, tous les autres habitants du village étaient privés de la prière de Joumou’ah. Quand on leur en a demandé la raison, ils ont déclaré que le grand imam du village principal a dit qu’ils doivent sacrifier trois chèvres avant de pouvoir accomplir la prière de Joumou’ah. Lorsqu’il recevra la viande de ces chèvres, le grand imam pourra choisir un individu pour diriger la prière de Joumou’ah. On a tenté de le convaincre du contraire, en disant qu’il n’y a pas pareille condition en islam. Nous avons expliqué aux habitants du village les bénédictions de la prière de Joumou’ah et que nous leur en ferons profiter sans qu’ils n’aient à sacrifier des chèvres. Étant des gens de village quelque peu superstitieux et manquant de connaissance, ils avaient peur de désobéir au mollah et d’être des pécheurs, et victimes d’un châtiment divin ; c’est ainsi que les mollahs les effraient. En tout cas, lorsque nous avons insisté, ils ont accepté et nous avons accompli la prière de Joumou’ah. Tous les habitants y ont participé. Après la prière, nous avons présenté la Jama’at en détail. Il y a eu une session de questions et de réponses. Étant donné que les gens avaient peur des réprimandes du grand imam, le missionnaire leur a dit : « Si on vous demande pourquoi vous avez accompli la prière de Joumou’ah, demandez à cette personne où il est écrit qu’il faut sacrifier des chèvres avant d’accomplir la prière de Joumou’ah. » Lorsque le mollah a su à ce propos, il a été très fâché. Les membres du village lui ont posé la question : « Où est-il dit qu’il faut sacrifier trois chèvres avant de pouvoir accomplir la prière de Joumou’ah ? » Par la suite, notre missionnaire a enseigné à un des membres du village comment accomplir la prière de Joumou’ah. L’office de la prière du vendredi a désormais lieu régulièrement là-bas et les gens de ce village ont abandonné ce mollah. Ils ont compris que l’islam véritable est celui enseigné par la Jama’at Ahmadiyya et pas celui présenté par les mollahs. La majorité d’entre eux se sont joints à la Jama’at. »

    Ces gens-là ont mis en place des innovations étranges au nom de la religion. C’est ainsi qu’ils égarent ceux qui n’ont pas grand connaissance.

    Le missionnaire des Philippines relate : « Les musulmans de la région de Saroping sont connus pour leur extrémisme. La Tablighi Jama’at est très active dans la région. Les beaux-parents d’un Mou’allim habitent la région. Lorsqu’il leur a prêché le message de l’Ahmadiyya, ils ont répondu à l’affirmative. Nous avons organisé un programme de Tabligh au niveau national et avons envoyé une équipe de trois Mou’allimines et trois prédicateurs dans la région pour une semaine. Ils ont dû faire face à une certaine opposition de la part des musulmans, comme c’est toujours le cas. Mais en dépit de cela, par la grâce d’Allah, 23 personnes se sont jointes à la Jama’at. »

    L’Amir du Sénégal relate : « Notre délégation de prédicateurs est partie dans un village [du pays]. Là-bas, ils ont su qu’il y avait une dispute entre les tidjanes et les mourides. L’imam du village a dit à notre représentant : « Aucun des deux ne suit la vérité. Nous sommes en train d’attendre le véritable Imam. Quand il viendra nous l’accepterons. » Notre délégation a présenté notre message et nous avons répondu à leurs questions. Nous disposions du livre Al-Qawl Al-Sarih de Mawlana Nazir Saheb et la Qa’idah. L’imam a acheté ces deux ouvrages : nous leur avons présenté le message et nous sommes retournés. Deux jours après, l’imam nous a téléphoné et a déclaré : « Nous avons besoin de la traduction du Coran en mandingue. » Nous lui avons envoyé cela. Lorsque notre délégation est partie la deuxième fois, l’imam a déclaré : « L’Ahmadiyya est la religion que nous attendions, car j’ai lu votre ouvrage et votre traduction du Coran dans ma langue. » C’est ainsi que tous les membres du village ont accepté l’Ahmadiyya et qu’on y a établi une Jama’at. On leur a offert la Qa’idah et le Coran afin qu’ils puissent l’apprendre. »

    L’Amir du Guatemala relate : « Nous avons présenté le message de l’Ahmadiyya, la toute première fois dans une région située à dix kilomètres de Cobán. Nous y avons fait deux visites pour y transmettre le message aux gens et nous les avons invités pour la Jalsa Salana du Guatemala. Une famille de trois personnes est venue et a participé à la Jalsa. Ils ont embrassé l’Ahmadiyya. C’est ainsi que nous avons établi une Jama’at ici. Cette famille est en train de prêcher le message de l’Ahmadiyya aux autres. »

    L’Amir du Sénégal relate : « Nos Mou’allims et Missionnaires animent des émissions radio hebdomadaires d’une heure dans dix localités. On diffuse aussi le sermon du Calife pendant une heure. C’est un très bon moyen pour accomplir le Tabligh. Nous recevons des appels [téléphoniques] et répondons aux questions. C’est ainsi que nous avons pu implanter la Jama’at dans vingt endroits cette année-ci. Les gens se tournent vers l’Ahmadiyya et nous invitent chez eux. »

    L’Amir de Kababir écrit : « Par la grâce d’Allah, il y a des ahmadis parmi les habitants du sud de la Palestine cette année-ci. Mais la Jama’at n’y était pas organisée. Par la grâce de Dieu, cela est chose faite cette année-ci. Dans la région d’Al-Khalil [Hébron] se trouvent les tombeaux des Prophètes Abraham, Isaac et Jacob et ceux de leurs épouses. Il s’agit d’une ville historique, et 27 ahmadis y habitent. Nous avons pu y établir la Jama’at. Un ahmadi y a offert une partie de sa maison pour qu’on l’utilise comme mosquée. »

    Je vais maintenant vous présenter les détails concernant la construction de nouvelles mosquées et celles que nous avons reçues : elles sont du nombre de 217 par la grâce d’Allah. Nous avons construit 124 nouvelles mosquées et reçu 93 déjà construites, dans les pays suivants : Royaume-Uni, France, Allemagne, Inde, Indonésie, Ghana, Nigéria, Sierra Leone, Bénin, Burkina-Faso, Libéria, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Tanzanie, Ouganda, Mali, Congo-Kinshasa, Cameroun, Sénégal, Guinée-Conakry, Togo, Chad, Zambie, Australie, et d’autres pays encore. Par la grâce d’Allah, nous avons des mosquées dans nombre de pays sur les quatre grands continents.

    Nous avons pu bâtir la deuxième mosquée du Guatemala après une période de 31 ans. La première se nomme Bait ul Awwal et avait été construite en 1989. La deuxième, construite après 31 ans dans la région de Cahabon, se nomme la mosquée Nur. Le message de la Jama’at est arrivé dans la région en 2015 : elle est située à 328 kilomètres de notre centre. 70 kilomètres de la route est montagneuse et en terre battue. Elle est vraiment étroite et très dangereuse. La pose de la première pierre de la mosquée a eu lieu décembre 2019. Par la grâce d’Allah et son décret on a goudronné la route et ces soixante-dix kilomètres sont en très bonne condition. D’ailleurs on est en train de l’élargir. Cette mosquée peut accueillir 170 fidèles : elle comprend un minaret de huit mètres et demi. Il s’y trouve un bâtiment de deux étages : au rez-de-chaussée se trouve une bibliothèque et un bureau et au premier étage une résidence. Il s’y trouve aussi une cuisine communale et des sanitaires pour les hommes et les femmes, comme c’est [toujours] le cas pour nos mosquées. Le site est sur un lieu élevé et est visible de loin.

    La Jama’at de Kristiansen de la Norvège a acheté une église pour la convertir en mosquée. On avait acheté, en juillet 2017, un bâtiment qui servait de bureau. On y avait commencé à faire la prière et à y tenir des réunions. On avait aussi entamé le projet et dressé le plan pour la construction. Or, quand on a entrepris les démarches auprès des autorités, la population locale s’y est opposée ; les journaux ont relayé cette opposition. Cette situation a duré deux ans. Dans le voisinage se trouvait une église, dont les membres ont tout fait pour empêcher la construction de la mosquée. Mais le décret de Dieu a fait en sorte que les responsables de cette église qui s’opposaient à nous n’arrivent plus à gérer leur lieu de culte ; et ils ont donc décidé de vendre l’église. Ils en ont informé la mairie qui leur a conseillé de contacter la Jama’at Ahmadiyya, qui sera peut-être intéressée. Sur ce, ils ont contacté notre missionnaire, qui m’a envoyé un rapport complet. Suite à mon aval, ils ont acheté l’église pour la convertir en mosquée. Nous avons reçu les clés de l’église le 25 février de cette année-ci par la grâce d’Allah. La mosquée Maryam a été bâtie dans cette même église qui s’opposait à sa construction. Tous, frais administratifs compris on a dépensé dix millions de couronnes norvégiennes sur ce projet.

    Nous avons bâti notre première mosquée du Malawi dans le district de Mwala. L’Amir de la Tanzanie explique : « Nous avons gagné la confiance de la population de la région avant la construction de la mosquée et de la résidence du missionnaire. Ils étaient tous très contents de la construction de la mosquée dans leur village. Mais certains fauteurs de trouble ont volé les matériaux de construction ; et suite à l’ordre de la police nous avons cessé les travaux durant quelques jours. Quand ils ont débuté de nouveau, nous avons informé les gens du village à propos de la sévérité de la situation et qu’ils devaient s’unir pour la protection. Nous les avons interpellés afin qu’il n’y ait pas d’autres incidents fâcheux. Ils ont tous accepté le fait que cette mosquée est une bénédiction et qu’ils doivent tous travailler de concert pour sa construction et afin qu’il n’y ait plus d’évènement fâcheux. Par la grâce d’Allah, les membres de la Jama’at ont accru leur contact avec les gens et leur ont présenté le message véritable de l’islam, celui de paix et d’amour. Après la construction de la mosquée environ 450 à 500 personnes étaient présent pour l’ouverture, dont 13 chefs de différentes zones, l’inspecteur de police ainsi que les imams de plusieurs mosquées. Les musulmans non-ahmadis ont déclaré ouvertement qu’on les avait trompés en disant que les ahmadis ne sont pas musulmans et que leurs actes d’adorations sont différents de ceux des musulmans. « En venant ici, non seulement avons-nous compris que vous êtes des musulmans mais que vous encouragez les autres à vivre en paix avec les autres musulmans. » Grâce aux campagnes menées dans la région, plus de mille personnes habitant trois villages ont embrassé l’Ahmadiyya, dont les chefs de plusieurs zones.

    Voici les détails concernant la mosquée Bait ul Afiyat du Mexique. Quelques années de cela, on a acheté un bâtiment à Mexico City, la capitale du Mexique. Il s’agit du premier édifice acheté par la Jama’at. Il comprend trois étages. Au rez-de-chaussée se trouve la mosquée, avec des salles de prière pour les hommes et les femmes, une bibliothèque et les bureaux de la Jama’at ; et il y a aussi quelques chambres que l’on peut utiliser comme salles de classe. Au deuxième étage se trouve la résidence du missionnaire. Le troisième étage sera utilisé selon les besoins futurs.

    Au Belize et dans d’autres pays des mosquées sont en voie de construction. Les travaux se termineront rapidement, Incha Allah. Celles en voie de construction sont presque complètes. Je n’en ferai pas mention ici.

    L’Amir du Mali relate : « La Jama’at de Dima se trouve à trois kilomètres de notre centre à Bamako. Quatre ans de cela, nous avions entamé les travaux de construction d’une mosquée. Vers la fin des travaux, avant la finition et l’érection du minaret, le chef du village nous a demandé de cesser les travaux. En raison de leur hostilité, certaines personnes avaient en fait colporté des mensonges à propos de la Jama’at auprès du maire et du chef. Les travaux ont cessé et pendant trois ans ont a tenté de les compléter. Après trois ans donc, à travers divers contacts et par différents moyens, on a tenté de convaincre le chef. Il en a donné la permission et a loué la Jama’at pour avoir fait montre de patience durant trois ans durant l’arrêt des travaux. Il a déclaré : « Vous auriez pu user de vos contacts pour construire cette mosquée. On avait aussi stoppé les wahhabites mais ils ont eu recours à leurs contacts et ont construit leur mosquée. Vous auriez pu en faire de même. Mais vous avez fait montre d’une grande patience et nous vous en félicitons. » Le chef du village et ses adjoints se sont beaucoup excusés auprès de la Jama’at en disant : « Nous vous accordons cette permission tardivement. À l’unanimité, nous vous demandons de compléter la construction de la mosquée et de commencer à y prier. » Par la grâce d’Allah, on y fait désormais les prières.

    L’Amir de la Tanzanie relate : « Par la grâce d’Allah, nous avons construit des mosquées dans deux Jama’ats d’une région. Avant la construction de la mosquée, les oulémas sunnites des villages avoisinants tentaient d’égarer les gens en disant « La Jama’at Ahmadiyya est toute petite et n’a pas les moyens de construire une mosquée ; ils ont construit deux mosquées dans les villages voisins et ne pourront pas en faire davantage. »

    Lorsque nous avons entamé la construction de la mosquée dans ce village, ils ont été étonnés et ont dit : « On dirait que ces gens jouissent d’un pouvoir particulier ce qui fait qu’ils ont pu construire une si belle mosquée en si peu de temps. Nous n’avons même pas pu ériger, quant à nous, une tente ici ! »

    Ensuite, ils ont commencé à utiliser d’autres subterfuges et à semer la peur des ahmadis, disant notamment : « On doit les éviter, car ils veulent prendre le contrôle de toute la région et bâtir encore plus de mosquées. » Mais les gens ne se sont pas souciés de ces campagnes [mensongères].

    Le missionnaire du Burkina-Faso relate : « La mosquée de Kari était en voie de construction et tous les membres de la Jama’at y participaient avec passion. On les avait encouragés à y contribuer financièrement. Un jour, deux femmes âgées sont venues en apportant deux poulets et quelques œufs. Elles ont dit qu’elles n’avaient rien d’autre à offrir comme contribution pour la construction de la mosquée, en vue de participer à cette œuvre louable. Le Mou’allim leur a donné leur reçu. » Ainsi après cent ans, [nous constatons que] les pauvres d’Afrique sont en train de préserver cette tradition établie depuis environ cent ans par les habitants de Qadian. Si l’on observe cela avec l’œil de l’intelligence et qu’on est béni [par Dieu] l’on constatera qu’il ne s’agit que de la vérité. C’est Allah qui inspire les gens à consentir à ces sacrifices.

    Ahmad Saheb, le Mou’allim, de la région d’Iringa de la Tanzanie relate : « En avril 2020, j’ai accompagné quelques Khouddam dans un village avoisinant. Nous avons pris la permission des autorités avant d’organiser une conférence sur le Tabligh en public de 13 heures jusqu’à 18 heures. Après la conférence, nous avons invité les questions de l’audience et y avons répondu. Après l’événement une femme de soixante-douze ans nommé Halima est venue nous voir avec un dossier dans la main. Elle a dit : « Je suis musulmane et j’habite ici depuis fort longtemps. Jamais personne n’est venu prêcher le message de l’islam dans ces paragesu’. » En offrant le dossier au Mou’allim elle dit : « Il s’y trouve les titres fonciers de mon terrain de résidence. Quand votre Jama’at sera prête à construire la mosquée vous pourrez le faire sur mon terrain que je vous offre. »

    Grâce aux travaux volontaires des membres de la Jama’at, on a entamé les travaux. On a commencé à fabriquer les briques ; et les fils de cette vieille femme participent eux aussi aux travaux. C’est ainsi qu’Allah pousse les gens de bonne nature à venir offrir leur aide.

    Madame Zaynab, membre de la Jama’at de Kari du Burkina Faso, relate : « Deux ans après avoir complété ma licence j’ai tenté en vain de passer le concours d’infirmière. Mon mari et moi avons commencé à économiser de l’argent pour que je fasse mes études dans une école privée pour infirmiers. J’ai fait plusieurs concours mais je n’avais pas d’espoir de réussir. Durant ces jours, la Jama’at nous a encouragés à contribuer à la construction de la mosquée de Kari. Nous avons contribué la somme économisée pour mes études et j’ai laissé tomber l’intention de faire mes études pour quelque temps. À peine deux semaines plus tard, j’ai reçu un appel du département de la santé m’informant que j’ai été sélectionnée directement et que l’Etat paiera tous mes frais d’études ! » C’est ainsi qu’Allah accroît la foi des gens.

    Par la grâce d’Allah, cette année-ci nous avons 97 missions ou centres de prédication de plus. En tête de liste se trouve le Ghana, suivi des pays suivants : Indonésie, Inde, Sierra Leone, Congo-Kinshasa, Congo-Brazzaville, Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, Mali, l’Australie, Bangladesh, Belize, Canada, Gambie, Guatemala, Guinée-Bissau, Macédoine, Malawi, Norvège, Sao-Tomé, Tonga et Turquie.

    Le Mou’allim de la région de Simiyu de la Tanzanie raconte : « Nous avons bâti une mosquée et une résidence cette année-ci dans une Jama’at fondée l’année dernière. Lors de la construction, un prêtre chrétien a demandé : « Pour qui construisez-vous cette maison ? » Quand on lui a expliqué qu’il s’agit de la résidence du Mou’allim, tout étonné il a déclaré : « Il y a six églises chrétiennes dans ce village. La plupart de ces communautés sont présentes ici depuis fort longtemps. Aucune d’entre elles n’a eu la possibilité de bâtir une résidence pour leur prêtre. Vous devez certainement respecter vos leaders religieux et vous appliquez votre devise « Amour pour tous, haine pour personne ». Les autres aussi doivent suivre votre exemple. »

    Le Waqar-e-Amal (le travail bénévole) est une des distinctions de la Jama’at Ahmadiyya. Cette année-ci, selon les rapports reçus de 148 pays à propos de la construction des mosquées et des missions, dans 114 pays il y a eu 41,111 sessions de Waqar-e-Amal, grâce auxquels la Jama’at a économisé la somme de 5 213 000 dollars américains. Au vu des dépenses encourues pour la construction d’une mosquée en Afrique, grâce aux économies faites par le bénévolat, Dieu a permis à la Jama’at de bâtir dix mosquées de plus. C’est ainsi qu’Allah béni nos biens.

    Les représentants centraux ont entrepris plusieurs tournées dans d’innombrables pays. Les détails sont nombreux à ce sujet. Je laisse cela de côté. Ces tournées ont eu des retombées positives par la grâce d’Allah.

    La Raqeem Press est à pied d’œuvre en Afrique sous l’égide de la Raqeem Press du Royaume-Uni. De notre imprimerie de Farnham nous avons imprimé 360 240 ouvrages. Les magazines Mawazanah Al-Mazahib, Al-Nusrat, Maryam et Ismael, deux journaux des Waqafin e Nao, des dépliants, et des fournitures des bureaux de la Jama’at y sont imprimés. Cette année-ci [la Jama’at] a imprimé le Saint Coran avec la police d’écriture dite Manzur ou celle du Yassarnal Qur’an. Ce travail, confié à la Jama’at de Qadian, a duré six ou sept ans, afin qu’on dispose de cette police d’écriture. La Nazarat Isha’at de Qadian a travaillé dessus. Par la grâce d’Allah une édition très belle du Coran a été imprimée avec cette police d’écriture. Les [pages] comportent des bordures coloriées et le volume est très beau. Cette édition est disponible au Royaume-Uni et sa vente est rapide. Je pense que nous allons devoir imprimer la deuxième édition très bientôt. Le volume, le texte, le papier et la reliure sont très beaux. Comme je l’ai dit la police d’écriture utilisée est celle du Yassarnal Qur’an, qu’on a nommé le Khatt-e-Manzur. Il s’agit d’une police d’écriture propre à la Jama’at Ahmadiyya, qui n’est pas disponible ailleurs. Sa lecture est aisée. La Nazarat-e-Isha’at de la Jama’at de l’Inde a beaucoup travaillé dessus. De même, M. Mehmet, un ahmadi de la Turquie, a aidé la Raqeem Press dans le cadre de la publication. On utilisera la même police d’écriture pour les traductions futures du Saint Coran. On est en train de préparer la traduction du Coran du Maulvi Sher Ali Saheb en utilisant la même police d’écriture. Insha Allah on va l’envoyer à l’imprimerie bientôt. On utilisera aussi cette même police pour la traduction littérale de Mir Ishaq Saheb : ce travail est en cours.

    Autant qu’on nous a empêchés au Pakistan de publier ou de lire le Coran, autant Allah est en train de nous ouvrir de nouvelles voies. Huit imprimeries africaines, au Ghana, au Nigéria, au Tanzanie, en Sierra Leone, en Côte d’Ivoire, en Gambie, au Burkina-Faso et au Bénin travaillent sous l’égide de la Raqeem Press du Royaume-Uni. On a fourni à ces imprimeries les équipements nécessaires. Elles ont imprimé plus de 612 000 livres. En sus de cela, elles impriment des magazines, des journaux et des dépliants au nombre de 9 450 000. Au cours de cette période, notre imprimerie en Gambie a imprimé pour le département de la santé gambienne des dépliants et des affiches sur la prévention contre l’épidémie Covid-19 en sus des travaux privés. Ce travail a été confié par l’état gambien. Étant donné que les autres imprimeries étaient fermées, l’Etat nous a contactés et demandé de les imprimer. Nous lui avons fourni l’aide nécessaire. D’après la Wakalat-e-Isha’at, selon les rapports reçus de 93 pays, 407 livres, dépliants ont été imprimés en 42 langues au nombre de 4 256 659. La liste de ces pays est très longue. Quatre-vingt-quatorze journaux et magazines d’information et d’éducation ont été imprimés en 29 langues dans le monde. La liste est en effet longue.

    Selon le rapport de la Wakalat-e-Isha’at-Tarsil, un autre département, plus de 199 000 livres en 24 langues ont été envoyés dans différents pays. En sus de cela 6 387 000 copies de 709 différents livres et dépliants ont été distribués gratuitement. Des centaines de milliers de personnes ont reçu le message par leur entremise.

    Selon la Wakalat-e-Tasnif du Royaume-Uni, la révision de la traduction du Coran en langue italienne a été complétée cette année-ci. Elle a été envoyée à l’imprimerie. Onze volumes du Sahih d’Al-Boukhari accompagné de sa traduction et de commentaires ont été préparés. La traduction anglaise d’I’jaz-e-Ahmadi, un livre du Messie Promis (a.s.) a été imprimée. La traduction des ouvrages Itmam-e-Hujjat et Jang-e-Muqaddas a été complétée. Incha Allah, ces ouvrages seront envoyés à l’imprimerie bientôt.

    En sus du dixième volume du Ruhani Khazain, les autres 22 volumes seront bientôt imprimés au Royaume-Uni. Le dixième volume sera donc bientôt imprimé et nous espérons que tous les vingt-trois volumes le seront aussi. Selon les rapports reçus de 36 pays, entre l’an 2019 et 2020, 154 livres et dépliants en 33 langues ont été publiés. Ces langues sont : l’anglais, l’espagnol, le letton, le luganda, le persan, l’allemand, le birman, le français, l’osa, l’arabe, le swahili, l’indonésien, l’ourdou, le chinois, le burundais, le mandingue, le macédonien, le tongien, le portugais, l’hébreu, le néerlandais, le croate, le peul, le bemba, le lusi, l’Albanais, le russe, le bengali, le yoruba, le wolof, le nyanja, le thaï et le norvégien.

    Sergei Dimitri de l’Ukraine était présent pour la Jalsa Salana l’année dernière. Il n’était pas ahmadi mais avait participé à la Bai’ah Internationale et avait prêté allégeance. Il est commentateur et un expert en religion. Lors de notre rencontre, je l’avais encouragé à lire l’ouvrage « La philosophie des enseignements de l’islam » et d’envoyer ses commentaires à ce propos. Il déclare : « De retour chez moi, j’ai lu ce livre. J’ai complété sa lecture. J’en ai déduit que Mirza Ghulam de Qadian n’était pas uniquement un leader spirituel mais un grand érudit du savoir religieux. J’ai commenté sur de nombreux ouvrages au cours de ma vie, cependant je n’ai jamais ressenti que j’avais découvert de nouveaux points grâce à ces livres. Or, j’ai beaucoup appris de l’ouvrage « La philosophie des enseignements de l’islam ». Je ne commente pas sur ce livre du point de vue intellectuel mais de tout mon cœur et mon âme. Le Messie Promis (a.s.) a mis beaucoup d’accent sur le renouveau de l’islam et du peuple de l’islam. Sans nul doute, la réforme d’une religion est une tâche très importante. Le Moyen-âge nous apprend qu’avant la réforme en Europe, la foi et la conviction chrétiennes y faisaient face à une crise majeure. Tant que le Messie Promis (a.s.) n’avait pas été suscité, l’islam était dans le même état. J’ai apprécié la partie où il a expliqué l’état naturel et moral. Il est très important pour nous de comprendre les principes de notre création et son importance, et de les respecter. De même, nous devons comprendre les principes de notre moralité et ses fondamentaux. Nous oublions souvent que les moyens visant à éloigner l’homme de la vérité ont pris de l’ampleur durant ces jours. C’est pour cette raison qu’il faut nous soucier davantage de la création divine. Quand j’ai lu ce livre, je me suis rappelé des paroles du Calife qui a dissipé dans son discours les malentendus à propos de l’islam et qui a aussi réformé sa Jama’at. Quand chacun des nôtres réformera les membres de sa famille, son environnement et son pays, c’est là que nous pourrons réformer l’état spirituel du monde. En commentant sur l’état naturel et moral de l’homme, Mirza Ghulam Ahmad de Qadian a ouvert un nouveau chapitre dans le domaine du savoir religieux. Selon moi, il est le premier à avoir utilisé ces termes et il l’a expliqué d’une très belle manière. J’ai tiré grand plaisir de la lecture de cet ouvrage en tant qu’expert en connaissance religieuse et en tant que philosophe. Je propose à la Jama’at Ahmadiyya de publier cet ouvrage en grand nombre et de le faire traduire en différentes langues afin qu’un plus grand nombre de personnes puisse connaître davantage à propos de la religion, de la foi et de la vérité. »

    Un professeur du Népal a reçu en cadeau mon recueil de discours nommé « La crise mondiale et la voie vers la paix ». Il a commenté : « Cet ouvrage décrit bien la situation contemporaine. » Il avait surligné plusieurs paragraphes de cet ouvrage et il a déclaré à ce propos : « Je souhaitais mettre l’accent sur ces paragraphes, car il est très important de faire connaître ces points au monde entier. Il s’y trouve des principes d’or pour le monde entier dans ce livre. Ce livre est très bon et je l’offrirai aussi à mes amis. »

    Le docteur Govinda du Népal relate : « J’ai lu ce livre. Vu que les médias font mauvaise presse des musulmans, le fait qu’un leader musulman fasse des efforts pour établir la paix dans le monde, est, pour un non-musulman, un fait des plus étonnants. Il existe 73 communautés au sein de l’islam et il existe de l’inimitié politique et religieuse contre Israël : il est courageux de la part d’un leader musulman d’écrire au premier ministre de ce pays et au premier ministre de l’Iran. Cela m’a profondément touché. Il déclare : « Ce livre, « La crise mondiale et la voie vers la paix », permettra aux non-musulmans de comprendre le message de paix de l’islam. La Jama’at Ahmadiya, comparée aux autres communautés islamiques, présente ses points de vue sur la paix. Selon l’Ahmadiyya, c’est en suivant les préceptes du Saint Coran que l’on pourra établir la paix dans le monde. C’est là une certitude. »

    Une personne est venue visiter le stand d’exposition de livres au Népal. Lorsqu’elle a vu ce livre, elle a dit : « Cette question, Pourquoi et quand l’Islam autorise-t-il la guerre ?, est une question cruciale, à laquelle je recherchais une réponse depuis très longtemps, et aujourd’hui j’ai enfin obtenu une réponse. »

    À Jharkhand, en Inde, lors d’un salon du livre, un visiteur qui avait une opinion très négative sur l’islam, est venu visiter notre stand. Dès qu’il est venu, il a commencé à soulever diverses objections à l’encontre de l’islam et du Saint Prophète (s.a.w.). Il avait lu l’ensemble des livres des opposants de l’islam, et c’est pour cette raison qu’il soulevait toutes ces objections. Lorsqu’on lui a présenté le véritable message de l’islam, il a été très impressionné, et a dit : « Jusqu’à ce jour, je ne connaissais pas le véritable Islam, maintenant je vais lire l’ensemble de vos ouvrages. » On lui a offert des livres, dont « La crise mondiale ». Le lendemain, cet homme est revenu et a dit : « J’ai lu une partie du livre Pathway to peace (Le chemin de la paix), que j’ai très appréciée, et cela a répondu à bon nombre de mes objections. » Cet homme est maintenant continuellement en contact [avec la Jama’at].

    Le missionnaire de Kiribati écrit : « Les autochtones pensent que les musulmans sont toujours prêts à tuer les autres, bien que désormais de nombreuses personnes savent que c’est une croyance erronée ; au point qu’on a reproché au président de la république d’avoir laissé entrer des musulmans dans le pays, et on lui a demandé de les expulser. Il a répondu qu’il avait lu le Coran, que l’islam est une religion de paix, et qu’il ne va jamais les expulser. Alhamdoulillah, au cours de quelques rencontres avec le président de la république, on lui a présenté le véritable message de l’islam. Aujourd’hui, il n’y a que la communauté Ahmadiyya qui propage les enseignements de l’islam dans ce pays. »

    Lors d’une tournée dans la région de Shiyanga (Tanzanie), le missionnaire régional a rencontré le dirigeant local qui était une personne raisonnée et intelligente, mais athée. Il écrit : « Je lui ai présenté l’importance de reconnaître Dieu et de la nécessité de la religion. Au cours de la discussion, il m’a dit : « J’occupe un poste honorable dans la société, j’ai deux femmes, des enfants, j’ai une belle vie, et ce sans croire en Dieu… pourquoi aurais-je donc besoin de croire en Dieu ou en une religion ? » » Le missionnaire lui a donné des arguments présentés par le Mousleh Maw’oud au sujet de l’existence de Dieu. Ces deux livres du Mousleh Maw’oud sont excellents, il faut que tout ahmadi les lise également. Après avoir entendu les arguments, il a dit : « Je souhaite accepter l’islam Ahmadiyya. » Le missionnaire a répondu : « Il y a quelques instants vous niiez la nécessité d’une religion, et maintenant vous êtes prêt à accepter l’islam Ahmadiyya ? » Il a répondu : « Après vous avoir écouté, mon cœur est convaincu. Si une religion présente une telle image de Dieu, alors il faut absolument qu’on l’accepte. » On lui a présenté les conditions de la Bai’ah, et suite à cela il a rejoint la communauté Ahmadiyya avec ses huit enfants. Par la grâce d’Allah, il vient régulièrement à la prière du vendredi et il est régulièrement en contact avec la communauté.

    Un plan a été lancé pour la distribution de tracts dans 111 pays. En tout, 9 357 000 ont été distribués, ce qui a permis de transmettre le message à près de 22 700 000 personnes. L’Allemagne est le pays où le plus de tracts ont été distribués, avec un total de 2 500 000, ensuite il y a le Royaume-Uni avec 1 300 000, l’Australie avec 800 000, les Pays-Bas avec 400 000, la France avec 300 000, le Canada avec 300 000, de même il y a d’autres pays où plusieurs centaines de milliers de tracts ont été distribués.

    En Afrique, c’est en Tanzanie que le plus de tracts ont été distribués avec un total d’environ 2 000 000, ensuite il y a le Bénin avec un total similaire, puis il y a le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria, Congo-Kinshasa et d’autres pays. En Inde, plus de 446 000 tracts ont été distribués.

    Le Mou’allim de la région de Mara en Tanzanie écrit : « Trois jeunes hommes d’un village ont téléphoné après avoir lu un tract de la communauté, et ont fait part de leur volonté d’en apprendre davantage au sujet de la communauté. Après avoir discuté à plusieurs reprises, ils ont fait la Bai’ah avec leur famille, et ont commencé à prêcher dans leur village. L’un des jeunes est également le chef du village. Par la grâce d’Allah, le message de l’Ahmadiyya s’y répand très rapidement, et jusqu’à maintenant 82 personnes ont fait la Bai’ah dans ce village. Au cours des prêches il y a également de l’opposition. Un jour un Maulvi de la Jama’at Ansar As-Souna est venu et il a commencé à tenir des propos indécents à l’égard de la communauté devant les gens. Mais ces derniers l’ont eux-mêmes fait taire en lui disant que faire autant de bruit n’est pas digne d’un représentant religieux. Ensuite, il a été invité à débattre et à entendre les enseignements de l’Ahmadiyya. Lorsqu’il n’avait aucune réponse aux arguments il en est venu aux injures. Impressionné par les enseignements pacifiques de la communauté Ahmadiyya, et par cette scène, une personne âgée a offert un terrain à la communauté pour faire la prière du vendredi et pour les prières en congrégation. De plus, de nombreux enfants non-ahmadis participent à nos cours d’éducation. » L’opposition ouvre en effet des portes pour le Tabligh.

    Un président d’une communauté locale de France écrit : « Nous étions en train de distribuer des tracts dans le centre-ville de Toulouse. Une femme d’âge moyenne et souriante est venue et a dit : « Vous m’avez donné des dépliants au sujet de l’amour pour la patrie et le voile, je les ai lus, et je les ai beaucoup appréciés. Aujourd’hui nous avons grandement besoin de ces enseignements. » Elle nous a également demandé combien nous étions rémunérés ; lorsque nous l’avons informé que nous faisons cela bénévolement dans la voie d’Allah, elle a été grandement impressionnée. »

    Voici le rapport sur les expositions et salons du livre.

    Des expositions sur le Saint Coran et des livres de la communauté ont été organisées. Selon les rapports reçus, à travers 7540 expositions, le message de l’islam a été transmis à près de 343 000 personnes. Cette année 1580 Coran traduits dans diverses langues ont été offerts à des invités. De plus, à travers ces plus de 5000 expositions et salons du livre, le message a été transmis à plus de 734 000 personnes.

    Le missionnaire de la Lettonie écrit : « Une personne très âgée est venue visiter notre exposition, où il y avait un écran où des messages défilaient avec la photo du Calife. Il y avait entre autres des messages islamiques ; sur l’un d’eux elle a lu certains de mes messages, et à chaque message, en le pointant du doigt elle nous disait en russe que ce message est sublime, et tout à fait véridique. Deux autres femmes sont venues ; elles ont acheté des livres traduits, dont l’Introduction à l’étude du Saint Coran et d’autres livres, et elles ont grandement apprécié le travail que nous faisions. »

    En décembre 2019, le département Nour-ul-Islam de l’Inde avait participé à un salon du livre, auquel un grand savant religieux hindou, Monsieur Jahria, avait participé. Il a une très grande connaissance religieuse et dirige également une école. Il est venu (au stand), il est resté quelques instants et après quelques minutes il a soulevé des objections contre l’islam, et a dit que le Coran et l’islam ordonnent de tuer tous les non-musulmans. On lui a répondu que le Saint Coran se trouvait devant lui, et il lui a été demandé de montrer à quel endroit ce commandement figurait. Il a répondu : « J’ai lu le Saint Coran dans son intégralité, et à un endroit on trouve ce commandement, mais je ne sais pas où précisément. » Les enseignements du Saint Coran, l’enseignement de bienveillance de l’islam à l’égard des non-musulmans, et ainsi que la pratique du Saint Prophète (s.a.w.) lui ont été présentés. Après avoir écouté les enseignements de l’islam pendant quelques instants, il a dit : « Je souhaite m’asseoir dans l’enceinte du stand afin d’avoir plus de renseignements au sujet de l’islam et du Saint Coran. Pendant près de deux heures, nous lui avons fourni des réponses convaincantes à l’ensemble de ses questions et objections. Il a ensuite dit : « Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais entendu de réponses aussi convaincantes. Je suis parti à la rencontre de nombreux savants afin d’apprendre au sujet de l’islam, et j’ai beaucoup voyagé, mais les réponses que j’obtenais de ces érudits ajoutaient encore plus à la haine que j’avais pour l’islam et le Coran, au lieu de faire naître des sentiments d’acceptation. Tant de haine s’était accumulée en moi que j’ai décidé de lancer une chaîne de télévision contre l’islam. J’ai donc commencé à œuvrer dans cette voie, et j’enregistrais régulièrement des émissions. Mais vous avez totalement changé mon opinion. » Il a été grandement impressionné, et en partant il a promis qu’il ne dirait plus un mot contre l’islam ou le Coran, et qu’il ne diffuserait pas les émissions qu’il avait enregistrées jusqu’à ce jour contre l’islam et le Coran. Il a ajouté : « Au contraire, je présenterai les enseignements de l’islam. »

    En présentant le véritable Islam, la communauté Ahmadiyya convainc même les ennemis que les enseignements de l’islam sont merveilleux. Elle présente le véritable statut du Saint Prophète (s.a.w.) et sa véritable pratique. Tandis que ces soi-disant savants, qui se considèrent comme les représentants de l’islam, éloignent les autres de l’islam et du Coran et ensuite ils s’opposent à nous.

    Durant le salon du livre d’Agra, le journal local Agar Bharat a publié un article au sujet de notre stand. Nous avons discuté avec [le journaliste] et il a fait part de l’état de l’Oummah (le peuple de l’islam). Lorsqu’on lui a présenté les services rendus à l’islam par la communauté Ahmadiyya, il a été très impressionné, et il a promis qu’il nous aidera de son mieux dans cette voie. Grâce à ses contacts, il nous a également aidé à diffuser notre message sur trois chaînes d’information, ce qui a permis de transmettre le message à des centaines de milliers de personnes.

    Lors du salon de livres d’Assam, on a présenté la communauté à Aftab Ahmad Chaudhary, qui détient un doctorat et qui est également Hafiz-e-Qur’an (personne ayant mémorisée le Saint Coran dans son intégralité). On a eu une longue discussion avec lui lors de laquelle on lui a présenté la croyance de la communauté au sujet de la mort de Jésus (a.s.) et on lui a prouvé le décès de Jésus (a.s.) à partir du Saint Coran. Il a répondu : « Certes, je suis Hafiz-e-Qur’an, mais je n’avais jamais fait attention à cela. Vous m’avez ouvert les yeux. J’écris également des articles dans les journaux : je vais maintenant Incha Allah publier tous ces versets avec les références dans les journaux, même si tous les musulmans d’Assam s’opposent à moi. »

    Lors du symposium pour la paix, organisé en Suisse, un prêtre prénommé Michel Fischer, qui dirige une association caritative, a été récompensé par la communauté. Il a dit : « Je remercie la communauté Ahmadiyya de tout cœur. Je suis étonné de voir qu’une communauté musulmane récompense une organisation chrétienne pour ses œuvres caritatives. Cela montre que vous ne vous contentez pas uniquement de parler que de paix, mais vous montrez en pratique comment établir la paix. On reconnaît un arbre à ses fruits, et vos fruits sont ces conférences pour la paix. »

    Le missionnaire en chef de la Zambie écrit : « Des personnes occupant différents postes ont participé au symposium pour la paix, parmi lesquelles il y avait des policiers, des juges de tribunaux locaux, des prêtres et représentants de différentes églises. Il y avait également des enseignants, des représentants des médias locaux, des représentants des membres parlementaires, et des représentants des mosquées non-ahmadies locales. Le pasteur d’une église a partagé : « Nous pensions organiser un événement semblable depuis un long moment, mais la communauté Ahmadiyya nous a devancés en organisant celui-ci. »

    Lors du symposium pour la paix organisée à Chandigarh, on a présenté l’Ahmadiyya à un Afghan prénommé Obaidullah. On l’a informé au sujet du Messie Promis (a.s.), et sur le fait qu’il s’était proclamé Messie Promis et Mahdi, et dont la venue a été prophétisée par le Saint Prophète (s.a.w.). On lui a également enjoint de réfléchir sur tout cela et de se demander si la situation actuelle ne nécessitait pas la venue d’un Mahdi. Il a rougi et a commencé à trembler, et il a demandé à plusieurs reprises : Est-ce vrai que le Messie est arrivé ? Par la suite, on lui a présenté la considération que le Messie Promis (a.s.) a démontré pour le Saint Prophète (s.a.w.) dans ses paroles. En les entendant, il fut pris d’émotion, et il a embrassé le front de notre ami ahmadi, en disant : « Ceci est vraiment le véritable enseignement de l’islam que vous présentez au monde. »

    Le président national de la communauté de Finlande écrit : « Un ambassadeur et diplomate des affaires étrangères a participé à notre symposium pour la paix. Il avait également servi comme ambassadeur de la Finlande au Pakistan. Il a dit : « Je suis véritablement ravi de participer à ce noble événement. Je suis resté au Pakistan, à Islamabad, de 1995 à 1998. J’y ai dirigé l’ambassade de la Finlande. J’ai de très bons souvenirs de cette période. Moi-même et les membres de ma famille comptons parmi nos amis très proches des membres distingués appartenant à la communauté Ahmadiyya. Les ahmadis ont joué un rôle clé dans ce pays et même au-delà de ses frontières dans le domaine éducationnel ainsi que pour le bien de la société. Lorsque les Britanniques ont colonisé le sous-continent indien, de nombreux citoyens célèbres et soldats du Royaume étaient des membres de la communauté Ahmadiyya. » Il a ajouté : « J’ai également voyagé en Italie, j’ai visité l’académie mondiale des sciences de Trieste fondée par le scientifique pakistanais Abdus Salam, et qui était le premier scientifique musulman à obtenir le prix Nobel. Cette nouvelle a été largement partagée dans les journaux, à la radio et à la télévision, il a obtenu un grand honneur, mais très rapidement lorsque les gens ont appris qu’il était ahmadi, tous les compliments et diffusions se sont arrêtés. En 1996, lorsqu’il est décédé, il a été enterré à Rabwah une ville du Pendjab. De façon honteuse, le mot « musulman » a été effacé de sa pierre tombale. »

    Il a ensuite parlé de la persécution. Aujourd’hui les livres d’histoire au Pakistan sont en train d’être modifiés. La véritable histoire est effacée de la mémoire des enfants. Peu importe nos réactions, les personnes éduquées de ce monde connaissent les services que la communauté Ahmadiyya a rendus au Pakistan, et les persécutions dont elle est la cible aujourd’hui. Les personnes qui s’opposaient à la création du Pakistan, sont en train d’essayer d’en devenir ses soi-disant fondateurs. Tous les ahmadis du Pakistan sont fidèles envers leur pays ; ils l’étaient et le seront toujours, Incha Allah. Nous avons espoir que ces tentatives des opposants seront, Incha Allah, vaines, et l’aide divine nous accompagnera, Incha Allah ; et elle nous accompagne aussi aujourd’hui.

    Les opposants pensaient que tous ces efforts qu’ils ont entrepris auraient été suffisants pour anéantir la communauté. Mais Allah le Très-Haut a protégé la communauté.

    Ces récits que j’ai relatés dans ce rapport ne représentent qu’une partie de celui-ci. Comme je l’ai mentionné, ce rapport est habituellement présenté lors de la deuxième journée de la Jalsa Salana. Comme cette année la Jalsa Salana ne peut avoir lieu, j’ai donc pensé à présenter ce rapport en deux parties. Incha Allah, le dimanche après-midi à 16h, je présenterai le reste du rapport devant un petit rassemblement, de quelques personnes, à l’image de la Jalsa Salana, depuis la salle ici. Le monde entier pourra l’écouter à travers la MTA. Je présenterai les grâces qu’Allah le Très-Haut a répandues sur la communauté au cours de l’année qui vient de s’écouler. J’ai dû enlever de nombreux récits et points de ce rapport : je présenterai le reste dimanche, Incha Allah.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

    ]]>
    Dévoués musulmans contemporains https://islam-ahmadiyya.org/devoues-musulmans-contemporains/ Thu, 07 May 2020 09:17:27 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/devoues-musulmans-contemporains/ Dans son sermon du 01 mai 2020, Sa Sainteté le Calife a mentionné trois musulmans ahmadis qui sont décédés récemments.

    ]]>
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  •  Sermon du vendredi 01 mai 2020, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    [Pour le sermon d’aujourd’hui] j’évoquerai quelques personnes décédées récemment. Chacun d’entre ces individus appartenait à une différente profession ; ils avaient différentes occupations et leurs niveaux d’éducation étaient différents. Mais le point commun entre eux étaient qu’ils avaient respecté, à la hauteur de leurs moyens, le serment de donner préséance à la foi sur ce monde. Ils avaient respecté l’allégeance qu’ils avaient prêté au Messie Promis (a.s.), ils étaient d’une fidélité et d’une sincérité parfaites à l’égard du Califat et s’acquittaient pleinement de leurs devoirs envers autrui. Allah avait envoyé le Messie Promis (a.s.), le serviteur parfait du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), afin d’encourager les gens à suivre les beaux enseignements de l’islam : ces personnes en étaient les preuves et les exemples pratiques.

    J’ai parlé d’un point commun. En fait il n’y en a pas qu’un seul : ils possédaient en effet de nombreuses qualités communes. En entendant les récits de leur vie, on comprend avec certitude que c’est en se liant au Messie Promis (a.s.) qu’on pourra savoir comment établir un lien véritable entre Dieu et l’homme à notre époque. C’est grâce à lui qu’on aura la certitude parfaite que Dieu est vivant et qu’on pourra se soumettre à Son plaisir comme il se doit.

    Le premier des défunts était un de nos missionnaires. Il se nommait Zulfikar Ahmad Damanik et servait comme missionnaire régional en Indonésie. Il est décédé le 21 avril à l’âge de quarante-deux ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Le défunt est né le 24 mai 1978 dans la région nord de Sumatra. Son père se nommait Syahrol Damanik et son grand-père paternel se nommait Syahnur Damanik. Ce dernier était le premier ahmadi de la famille. Il avait fait la bai’ah par l’entremise du Maulana Zaini Dalan, en 1944.

    Zulfikar Saheb, le défunt, avait étudié à la Jamia Ahmadiyya d’Indonésie de 1997 jusqu’en 2002. À l’époque la formation était de courte durée. Pendant dix-huit ans il a servi comme missionnaire dans différentes régions. Il laisse derrière lui son épouse, Mme Maryam Siddika et quatre enfants : Jazib, Aisya Khawla, Khaira Fatimah et Khairasyah Nasira. Le fils aîné a 15 ans et sa fille cadette a 8 mois. Ils sont tous des Waqifin-e-Nao.

    Le missionnaire Miraj ud Din d’Indonésie relate : « Zulfikar Saheb était un missionnaire accompli et assidu. Là où il était affecté, il a accompli avec excellence toute tâche relevant de l’éducation [des membres], de prises de contact et de prédication. Le défunt s’adressait avec bienveillance à tout un chacun et il avait des relations amicales avec tout le monde. Il était toujours souriant et ne faisait jamais de requêtes. Au contraire, il demandait tout le temps aux autres de prier pour lui. »

    Ce sont là les qualités que doivent posséder un Waqif-e-Zindagi. C’est à Dieu qu’il doit faire ses requêtes et non pas aux autres. Ceci est une qualité très importante que tout Waqif-e-Zindagi doit posséder.

    Le défunt, par la grâce d’Allah, a eu l’occasion de faire de nombreux convertis. C’est ainsi qu’il a pu participer à la Jalsa Salana [du Royaume-Uni] en 2018 sous l’égide de la Jama’at. Sur le terrain, il complétait ses tâches après avoir fait un bon planning et c’est pour cette raison qu’il réussissait partout. »

    Asif Muin, un autre missionnaire, évoque les qualités du défunt en disant : « Il possédait de nombreuses qualités. Il était très pieux et obéissant. »

    Il était malade depuis un certain temps. Mais même au cours de sa maladie il accordait priorité aux œuvres de la Jama’at.

    Le missionnaire relate : « J’ai eu l’occasion de travailler avec le défunt lorsqu’il était affecté comme missionnaire régional de Riau. Il faisait preuve d’un grand sens de leadership. Il avait établi des liens fermes avec les autorités centrales et de la province. Ceci lui a permis de faire plusieurs conférences dans des universités. En sus de cela, il a pu rétablir des liens avec des générations perdues de la province et leur faire connaître la Jama’at. Il a fait ces campagnes dans toute la province. Il a pu rétablir la Jama’at de Senggigi après vingt-ans [d’inactivité]. »

    Pour contacter ces « générations perdues », il faut atteindre de petites îles par bateau. Les voyages entre deux îles durent environs deux heures ou deux heures et demie. En dépit d’être malade, le défunt disait que tant qu’il aura la force de servir, il le fera, et ce jusqu’à son dernier souffle. Suite à ses voyages, quatre familles, par la grâce d’Allah, ont embrassé l’Ahmadiyya.

    Le défunt subissait des dialyses à l’hôpital. Même malade, il était venu pour une rencontre de la Jama’at locale. Lorsqu’un Khadim lui a demandé pourquoi il s’était mis en difficulté il a répondu : « Tant que je serai en vie je participerai dans tous les programmes de la Jama’at. Même si je suis malade je souhaite toujours servir la religion. »

    Ceci est l’esprit qui doit animer tout Waqif-e-Zindagi : il ne doit pas s’inquiéter pour un rien et s’en plaindre [aux autres].

    Muzaffar Ahmad, un autre missionnaire d’Indonésie, raconte : « J’ai eu l’occasion d’étudier avec le défunt à la Jamia. On s’est rencontré pour la dernière fois à Qadian. C’était peut-être cette année-ci. Avant de s’y rendre et quand il était très malade, le défunt priait pour qu’Allah lui accorde encore un peu plus de temps afin de pouvoir se rendre à Qadian. Il a pu aussi accomplir la ’Oumrah à La Mecque, et rencontrer le Calife et il souhaitait se rendre à Qadian. Allah a exaucé ce dernier vœu et il a pu visiter Qadian. La Jalsa avait été annulée l’année dernière mais les visiteurs étaient déjà sur place. Il a eu l’occasion de prier librement. »

    Le missionnaire ajoute : « En raison du climat dur et du froid, la santé du défunt s’était détériorée. Et il a dû retourner en Indonésie dans les plus brefs délais. Mais même dans cet état précaire, ses souhaits ont été exaucés : il a pu prier dans la Bait-ud-Dua et à la mosquée Moubarak. Je l’ai placé sur une chaise roulante et nous avons visité la Bahishti Maqbarah, où il a pu prier. »

    « Le défunt était un missionnaire très assidu. En dépit de la gravité de sa maladie il n’a jamais baissé les bras et terminait toute tâche de la Jama’at qu’on lui confiait. »  

    Sajid Saheb, un autre missionnaire relate : « En dépit d’être notre supérieur, le défunt prenait, sans hésiter, l’opinion de ses subalternes dans le domaine de la prédication. Il faisait montre d’une grande humilité. Le défunt était très déterminé. Il était tombé malade l’année dernière, mais dès qu’il a recouvré sa santé, il a parcouru une longue distance pour participer à l’Ijtima’ du Khouddam oul Ahmadiyya. »

    Basuki Saheb écrit : « Durant les trois dernières années, j’ai été affecté comme missionnaire en charge au siège de la mission et lorsque j’ai pris contact avec les missionnaires sur le terrain, j’ai constaté que le défunt faisait un très bon planning pour son travail. Afin de favoriser l’essor de la prédication, il gérait très bien le travail des prédicateurs et des missionnaires locaux. Il me disait qu’il fallait mettre à jour le nombre des convertis afin d’encourager les prédicateurs de la région qui travaillent sur le terrain. »

    C’est là la méthode appropriée. Il faudra prendre en compte le nombre de convertis et en informer les prédicateurs et leur demander des rapports. C’est ainsi que les prédicateurs seront actifs et qu’on pourra intégrer les nouveaux convertis dans le système de la Jama’at.

    Sarmad Saheb, un autre missionnaire, relate : « Le défunt était passionné de prédication. Nous avons préparé une campagne de prédication pour la région de Bantu Pane, au nord du Sumatra, jusqu’à la région de Sosa sur la frontière de l’Etat. Le défunt a préparé des programmes avec beaucoup de détermination et d’espoir dans ce cadre et par la grâce d’Allah cette campagne a duré longtemps. Par la suite en raison de manque de fonds, cette campagne a ralenti ; cependant elle a porté ses fruits et la majorité des nouveaux convertis étaient de cette région.

    Il disait souvent : « Il ne faut pas désespérer. La prédication et mettre en terre les semences est notre tâche. Il se peut que quelqu’un d’autre fasse la récolte. »

    En tout cas, il était très déterminé et il a assumé pleinement les responsabilités de son Waqf. Qu’Allah exalte son rang. Il a respecté son serment d’allégeance ainsi que son engagement de Waqf avec excellence. Qu’Allah ne cesse de rehausser son rang. Qu’Il protège sa femme et ses enfants, et qu’Il soit aussi leur Soutien.

    La deuxième personne décédée que j’évoquerai est le Docteur Pir Mohammad Naqi-ud-Din Saheb d’Islamabad, au Pakistan. Il est décédé le 18 avril dernier. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Une semaine ou dix jours avant son décès il a montré les symptômes du Coronavirus. Il a été hospitalisé. Son état s’était stabilisé dans un premier temps. Mais le 18 avril son état s’est dégradé et a été transféré aux soins intensifs où il a rendu l’âme dans la soirée. Il laisse derrière lui son épouse, un fils et quatre filles. Ils sont tous mariés et vivent dans leurs foyers respectifs. 

    Les aïeuls paternels et maternels de Pir Mohammad Naqi-ud-Din Saheb sont tous des enfants des compagnons du Messie Promis (a.s.). Dans son arbre généalogique on rencontre Sufi Ahmad Jan. Son grand-père paternel, Hazrat Pir Mazhar ul Haq Saheb, et grand-père maternel, Master Nazir Hussain Saheb, étaient tous deux d’éminents compagnons du Messie Promis (a.s.).

    Hazrat Pir Mazhar ul Haq Saheb avait étudié dans la même classe que le Mouslih Maw’oud à la Madrassa Ahmadiyya de Qadian.

    Durant son enfance, Hazrat Pir Mazhar ul Haq Saheb avait émigré de Ludhiana pour s’établir à Qadian. Et pendant six mois il avait eu l’honneur de vivre dans la maison du Messie Promis (a.s.). La mère du défunt était la petite-fille de Hakim Mohammad Hussain Saheb, Marham-e-Isa.

    Dr Pir Mohamad Naqi-ud-Din Saheb, le défunt, avait environ un an en 1947, lors de la partition de l’Inde. C’est-à-dire qu’il serait né en 1946. Il était âgé de 74 ans [au moment de son décès]. Il a accompagné sa famille qui a quitté Qadian pour s’établir à Lahore dans un premier temps. Ensuite la famille s’est établie à Mailsi dans le district de Vehari. Il a complété ses études de médecine en 1970 au Nishtar Medical College. Ensuite il s’est établi à Islamabad en 1976-1975. Il a été employé dans une polyclinique d’un hôpital de l’Etat. Après y avoir servi pendant quelque temps, il s’est rendu en Iran où il a travaillé pendant quelques années. Ensuite il est retourné au Pakistan et a ouvert sa clinique à Islamabad où il a travaillé pendant les 25 ou 30 dernières années. Par la grâce d’Allah, cette clinique marchait très bien et il a rendu de grands services aux pauvres.

    Le docteur Abdul Bari Saheb, l’Amir de la Jama’at d’Islamabad, relate : « Le Dr Pir Mohamad Naqi-ud-Din Saheb a servi comme Qadi (médiateur) au sein de la Jama’at d’Islamabad depuis plus de douze ans. Tous ses verdicts étaient basés sur le Coran et la Sounnah et étaient très appréciés par les parties concernées. Il était d’une grande courtoisie, humble, emplie d’affection, bienveillant envers les pauvres et apprécié de tous. Il rencontrait tout le monde le sourire au visage. Il était médecin de profession et servait la création d’Allah matin et soir avec une grande passion. Sa clinique était toujours ouverte pour les démunis de la Jama’at et les autres malades dans le besoin. Il les traitait le plus souvent gratuitement. Ses services n’étaient pas limités aux membres de la Jama’at. Son cœur et sa clinique étaient toujours ouverts pour les autres aussi. Il était un bienfaiteur pour tout le monde. Il avait un grand cercle de connaissances dont un nombre important de non-ahmadis. Allah l’avait doué d’une grande éloquence : il profitait de toute occasion pour transmettre le message de la vérité aux autres. » En dépit de la situation [qui sévit au Pakistan] il y prêchait le message [de l’Ahmadiyya].

    Le défunt raconta à [l’Amir d’Islamabad] : « Quand j’ai passé mes examens de médecine en 1970, je suis allé à Rabwah pour rencontrer mon grand-père, Hazrat Pir Mazhar ul Haq Saheb. Je lui ai donné la bonne nouvelle que je suis le tout premier médecin de la famille. Mon grand-père en a été très content et m’a prodigué plusieurs conseils dont celui-ci : « En sus de prescrire des médicaments à tes malades, prie pour eux, car le Messie Promis (a.s.) disait que le médecin qui ne prie pas pour ses malades et qui se fie uniquement à ses soins est coupable de polythéisme. » »

    Le Dr Pir Mohamad Naqi-ud-Din Saheb, le défunt, a dit : « Cela fait cinquante-ans que je suis médecin. Durant toutes ces années, j’ai suivi le conseil de mon grand-père. Je ne me suis pas contenté de traiter à faible coût mes malades et à agir envers eux avec courtoisie, mais j’accomplissais tous les jours, sans les rater, deux Raka’at de Nawafil pour mes malades et je priais pour eux. »

    C’est là la méthode que doit adopter tous nos médecins. Ils ne doivent pas se fier uniquement à leurs aptitudes professionnelles et à l’efficacité des médicaments. Tout en soignant les malades, ils doivent les traiter avec gentillesse et doivent absolument prier pour eux. Il serait encore mieux s’ils pouvaient accomplir des prières Nawafil (facultatives) [en leur faveur].

    Uzma Naqi Saheba, l’épouse du défunt, partage ceci : « Mon mari était un ahmadi très sincère et fidèle. Il était passionné fou de prédication. Il a pu faire plusieurs convertis au cours de sa vie. Et il a pu convaincre de nombreuses personnes quant à la véridicité de l’Ahmadiyya. »

    Il existe de nombreuses personnes qui n’embrassent pas l’Ahmadiyya par peur ou pour d’autres raisons. Mais il les a convaincus tout au moins quant à la véracité de l’Ahmadiyya et les a réduits au silence. Par la suite il a maintenu de bonnes relations avec ces personnes.

    Son épouse ajoute : « Il accomplissait deux Raka’at de prière en leur faveur. En raison de son affection pour eux, il se rendait à sa clinique en dépit de l’épidémie afin que ses patients ne s’inquiètent pas. Il a pris congé uniquement lorsqu’il a attrapé une fièvre. Il était très attentif à l’égard de ses patients et il priait pour eux. De même, il était un fils très obéissant, un mari exemplaire, un père bienveillant et aimant, empli d’affection pour ses sœurs, frères et amis et bienveillant à l’endroit de l’humanité [entière]. Il avait une relation profonde avec le Dieu vivant : il priait abondamment et le Dieu Vivant et Eternel répondait à ses prières. »

    Son épouse ajoute : « Une de nos filles n’avait pas eu d’enfant après quelques années de mariage. Il priait beaucoup pour elle. Nous avions passé une nuit chez notre fille. Le matin lorsque mon mari est sorti des toilettes, peut-être après ses ablutions à l’heure du Tahajjoud ou de la Salat [du matin], il s’est penché légèrement. Quand je lui en ai demandé la raison, il m’a répondu qu’il y avait un enfant sur le lit. Selon un autre récit, il avait fait une vision. Il avait vu un enfant qui était sur le lit et était sur le point de tomber. C’est pour cette raison qu’il s’était penché pour tenter de l’attraper. Quelques temps après cet incident, Allah a gracié sa fille en lui accordant un fils, tandis que les médecins avaient perdu tout espoir. »

    Qu’Allah fasse que cet enfant soit pieux et un serviteur de la religion. Arshad Ejaz, son neveu, qui est aussi son gendre, a déclaré : « Le défunt était l’aîné parmi mes oncles maternels. Depuis que j’ai atteint l’âge de la raison j’ai entendu et vu beaucoup de choses à son propos. Il priait beaucoup et avait une grande sympathie pour les pauvres. Empli d’abnégation, très pur, même dans des situations des plus difficiles, il accordait priorité aux commandements de Dieu et de Son Prophète. Lorsqu’on devait prendre conseil avec quelqu’un sur une affaire familiale, concernant la Jama’at ou le monde, la première personne qui venait à l’esprit était notre défunt oncle. Il avait fait une autre vision [à propos d’une chose] que personne ne savait à propos de la MTA. C’était peut-être en 2010. Les téléphones à écran tactiles n’étaient pas encore communs (au Pakistan, du moins). J’étais avec mon oncle et il m’a raconté ceci : « Quelques temps de cela j’ai vu qu’on a fait une annonce ou qu’on a fait un appel à la prière. Les gens ont fait sortir un objet de leurs poches et l’ont placé à l’oreille. On m’a fait savoir que c’était l’heure du sermon du Calife et tout le monde était en train d’écouter le sermon en direct. » Aujourd’hui nous sommes témoins de l’accomplissement de cette parole toutes les semaines. »

    Il ajoute : « L’affiliation à la famille de Sufi Ahmad Jan était source d’honneur pour le défunt. À cet égard, il disait aussi aux autres membres de la famille qu’il fallait établir un lien personnel avec Dieu. Appartenir à la famille d’un illustre personnage n’est pas en soi une excellence. Il est essentiel d’avoir une relation personnelle avec Dieu. Il était toujours passionné de prédication. » « Il en était presque fou, » écrit son gendre.

    Les autres aussi ont écrit à propos de la même chose : je ne pourrai faire mention de tout cela ici. Il était passionné de prédication et il puisait ses arguments du Coran de manière efficace pour prêcher le message de l’Ahmadiyya.

    « Lors des Jalsas il invitait des non-ahmadis à la maison, leur offrait un repas exquis et les faisaient suivre la Jalsa. Ceci lui ouvrait la voie pour le Tabligh. »

    Son gendre ajoute : « Lorsque l’épidémie de Coronavirus a frappé, mon oncle n’a pas fermé sa clinique. Au téléphone j’ai tenté de le convaincre à maintes reprises de ne pas s’y rendre. Il répondait tout simplement : « Que fera le malade si le médecin reste à la maison ? » Il présentait d’autres réponses qui me laissaient sans réponses. Même lorsqu’il était très malade, il partait à la clinique. Il disait tout le temps : « Je viens servir ici. Je suis en train d’accomplir mon devoir ici. Je n’ai pas pour objectif de me remplir les poches. »

    Sa fille, Aisha Nur-ud-Din, relate : « Mon père était très bienveillant et il priait beaucoup. Il nous encourageait tout le temps à prier et à établir une relation avec Dieu. Lorsqu’on lui demandait de prier pour nous, il nous répondait : « Priez, vous aussi, et je vais prier pour vous. » Après avoir demandé la direction de Dieu, il nous racontait ses rêves. Dans sa profession il avait guéri des milliers de personnes, et il en avait traité gratuitement des milliers d’autres et les a soutenus. Ses honoraires étaient bas, puisque la majorité de ses malades étaient des pauvres. Mon père était un Coran ambulant. Lorsqu’on souhaitait quelque directive du Coran, il citait le verset de mémoire et en présentait ensuite la traduction et nous l’expliquait. Il avait un tel amour pour le Califat que dès que le sermon avait commencé à être diffusé en directe, il avait fait installer une antenne parabolique afin que les gens pussent venir suivre la MTA à la maison. En raison de son amour pour le Califat, il invitait des non-ahmadis à venir écouter le discours de clôture de la Jalsa Salana. Il leur faisait suivre la session de la bai’ah et leur présentait un repas copieux en disant qu’il s’agissait des invités du Messie Promis (a.s.). »

    Sa fille, Wardah, relate : « Depuis l’enfance, il a insufflé en nous l’habitude d’accomplir la Salat, de jeûner, de payer nos contributions à l’heure, de faire de l’aumône. Pour notre mariage il a pris en considération uniquement la foi. Il ne s’est jamais soucié des choses de ce monde. Depuis notre enfance il nous a enseigné que tout désir n’est pas assouvi immédiatement. C’est pour cette raison qu’il faut toujours avoir recours à la prière et à la patience. »

    Abdul Quddus, son gendre, raconte : « Mon beau-père était comme un père pour moi. Je souhaitais tout le temps le rencontrer afin d’apprendre de nouveaux points sur le commentaire d’un verset ou sur une question de controverse. Au début après mon mariage, je n’étais pas très à l’aise avec mes beaux-parents. Mais il a fait montre d’une telle affection que tout embarras a disparu. Le défunt n’était point intéressé par les affaires de ce monde, par la politique, la mode ou les tendances de l’époque. Ces sujets préférés étaient le culte de Dieu, le Coran, la connaissance religieuse et la moralité. Il était un roc inébranlable contre les innovations. Lors des mariages il interdisait fermement toute coutume malséante. Si les filles chantaient une chanson qui avait le moindre relent du polythéisme, il l’interdisait immédiatement et sévèrement. »

    Quratul-‘Ayn Hadiya, sa fille, dit, quant à elle : « Il m’a toujours conseillée de ne pas nourrir de mauvaises pensées à l’égard d’autrui, de considérer mes beaux-parents comme mes proches, de ne nuire à personne par mes actions ou mes propos. Il m’a aussi dit qu’être bienveillant envers un de ses proches n’est pas en soi une excellence. Bien traiter celui qui vous maltraite est une excellence. »

    Ceci est l’enseignement de l’islam. Le Messie Promis (a.s.) explique, à notre époque, que ce sont ces excellences qui vont tourner l’attention des autres et les attirer vers nous.

    Elle ajoute : « Il disait que semer le désordre est un plus grand péché que le meurtre. C’est pour cette raison qu’il faut s’humilier et avouer que vous avez tort, bien que vous ayez raison. » C’est aussi un des excellents conseils que le Messie Promis (a.s.) nous a prodigués. Si les parents enseignent cela à leurs enfants, nous pourrons établir une très belle société.

    Pir Mohy-ud-din, le fils du défunt relate : « J’ai vu dans un songe que feu le quatrième Calife faisait un Dars dans notre salon. J’y étais assis. Il m’a dit : « Il ne s’agit pas d’une maison mais d’un portail. Et tu vas en tirer des bénédictions. N’abandonne jamais ce portail. Ton père est un ami d’Allah. Sois certain que ton père est un ami d’Allah. » Il avait une grande compassion à l’égard des pauvres. Il fournissait les denrées mensuelles à de nombreuses familles, payait l’écolage de leurs enfants, fournissait leurs médicaments et s’occupait de leurs soins. Quotidiennement il traitait gratuitement cinquante pour cent de ses malades. »

    Abdus Samad, son gendre, relate : « Le défunt avait un grand amour pour le Coran. Lorsqu’il devait citer une référence il récitait le verset et présentait sa traduction. Quand un non-ahmadi lui demandait de lui montrer un signe ou un miracle de Hazrat Mirza Ghulam Ahmad de Qadian, il répondait : « Je suis moi-même un miracle ! » Il était un ahmadi complet. Il était à l’image de l’espoir que nourrissait le Messie Promis (a.s.) à l’égard des membres de sa Jama’at. Sa personnalité était telle qu’il influençait toute personne qui le rencontrait à la vertu. Telle est l’aptitude d’une personne pieuse. Celui qui partage sa compagnie devient lui aussi vertueux. Il ne s’est pas contenté de dire qu’il est un signe [de la véracité du Messie Promis (a.s.)]. Lorsque les non-ahmadis croyaient qu’il plaisantait, il leur assurait qu’il ne le faisait pas et qu’il s’agissait d’une réalité. Il présentait des preuves pour convaincre les autres qu’en tant qu’ahmadis, comme tant d’autres qui appliquent les préceptes [du Messie Promis (a.s.)] comme il se doit, ils sont autant de signes de la véracité du Messie Promis (a.s.). Ceci est la norme que tout ahmadi doit tenter d’atteindre. Au lieu de chercher des signes anciens ils doivent se transformer eux-mêmes en signes.

    Abdur Ra’uf Saheb, l’Amir adjoint de la Jama’at d’Islamabad, commente : « De nombreux malades ont dit qu’ils ne connaissent pas d’autres médecins hormis le défunt et ne savent pas quoi faire. Il y a de nombreux ahmadis pauvres qui n’ont jamais eu de soucis pour leurs traitements : ils partaient directement chez le docteur Naqi et se faisaient traiter par lui. Nombre de non-ahmadis ont déclaré que le défunt était considéré l’aîné de leurs familles : ils ne faisaient rien sans lui demander conseil. »

    Ainsi des non-ahmadis aussi lui demandaient conseil. Il réglait notamment les disputes et les conflits familiaux de nombreuses familles non-ahmadis, car sa clinique existe dans la région depuis plus de quarante ans. Les pères l’ont consulté, et plus tard leurs enfants. Certains non-ahmadis conseillaient à leurs enfants avant de rendre l’âme de demander conseil au docteur Naqi en cas de conflits. »

    Il ajoute : « L’année dernière, en 2019, lors du dernier vendredi du mois de juin, le docteur Naqi est venu dans mon bureau après la prière de Joumou’ah. Il a fermé la porte derrière lui et m’a dit : « J’ai quelque chose à te dire. Seule m’a femme en est au courant. Quatre jours auparavant, je me suis vu sur un champ de bataille recouvert de cadavres. J’étais en train de me demander pourquoi je ne faisais pas partie de ces martyrs. J’ai entendu la voix du Messie Promis (a.s.) qui disait que celui qui recevra cinq blessures sera un martyr. Je me suis retourné et j’ai vu que le Messie Promis (a.s.) était debout sur un promontoire tel le commandant d’une armée. J’ai commencé à compter mes blessures : il y en avait trois qui étaient très profondes et une légère égratignure sur la jambe. J’ai commencé à faire l’Istighfar à foison. Mes yeux se sont alors ouverts. Je me demandais ce que pouvait bien dire ce rêve. C’est là que la pensée de mes contributions m’a envahi le cœur et je me suis dit que je dois faire mes comptes. J’ai été un peu négligent. Le lendemain quand je me suis réveillé pour la prière la pensée m’a secoué que je n’avais pas encore fait mes comptes. Quand je les ai faits j’ai constaté que je devais encore faire des paiements. Aujourd’hui, j’ai fait un chèque d’un million et je l’ai donné au secrétaire aux finances. Je fais l’Istighfar à foison depuis ce jour. »

    Aziz-ur-Rahman, le neveu du défunt et qui est le fils de Mujeeb-ur-Rahman, écrit : « À maintes reprises, il nous a raconté des événements de son enfance et de sa vie. En dépit des situations difficiles, par la grâce d’Allah et les prières de ses parents il est devenu médecin. Il racontait que parfois il n’avait pas d’argent pour s’acheter du papier. Il ramassait des enveloppes usagées qu’il ouvrait pour faire ses notes. Quand il étudiait il n’y avait pas d’enseignant en mathématique dans l’école de son village. Il se rendait dans un autre village pour apprendre les maths de l’enseignant et il retournait dans son village pour enseigner à ses élèves. 

    Il a raconté sa régularité dans la Salat. Lorsqu’il était petit, sa sœur et lui ont un jour passé leur temps à jouer et se sont endormis sans accomplir la prière d’Icha. Ceci est un récit intéressant démontrant comment il est devenu régulier dans ses prières. Lorsque sa mère lui a demandé s’il avait accompli sa Salat, il a répondu qu’il l’avait faite. Au milieu de la nuit, sa mère l’a réveillé et elle était en larmes en lui disant : « Tu m’as menti en disant que tu avais prié ! Allah m’a montré dans une vision que tu ne l’avais pas faite. » Depuis ce jour, ils n’ont jamais raté la prière. »

    Tel doit être le niveau des mères ahmadies. Elle s’inquiétait de l’état moral de ses enfants, à propos de leur Salat et elle priait pour eux. Lorsqu’elle a prié le cœur en émoi, Allah lui a montré que ses enfants n’avaient pas prié et qu’elle devait les réveiller. Elle les a réveillés les yeux en larmes. Cela a eu un tel effet qu’ils n’ont jamais de leur vie abandonné la prière.

    Il appuyait toujours ses propos par des références du Coran. Il disait que sans une relation vivante avec Dieu, on ne s’est pas acquitté des exigences du serment d’allégeance envers le Messie Promis (a.s.), car le but de son avènement était d’établir ce lien vivant avec le divin. »

    Le docteur Ata ur Rahman, le gendre du défunt, raconte : « Il méditait souvent sur le Coran et avait une connaissance profonde du Livre Saint. Il avait mémorisé de nombreux longs versets. En dépit de la situation au Pakistan, il invitait des opposants endurcis de l’Ahmadiyya à la maison, et leur faisait suivre les discours de la Jalsa et les sermons. Beaucoup de personnes ont été touchées par sa prédication et par la grâce d’Allah plusieurs personnes se sont converties par son entremise. »

    Qu’Allah exalte le rang du défunt.

    La troisième personne que j’évoquerai est le très-respecté Ghulam Mustafa, qui habitait à Londres et qui s’est établi par la suite à Tilford. Il était un bénévole travaillant dans le bureau du secrétaire privé ici au Royaume-Uni. Il est décédé le 25 avril dernier à l’âge de 69 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.

    Il avait fait la bai’ah en 1983, à l’époque du troisième Calife. Ensuite il est venu à Londres en 1986 : il y a logé dans la mosquée. Dès son arrivé, il a fait une demande pour se dédier. Son Waqf n’a pas été accepté, peut-être parce qu’il n’avait pas fait de grandes études. Cependant, il n’a pas cessé de travailler comme un Waqif-e-Zindagi : tout d’abord dans la cuisine et ensuite dans le bureau. Il avait son business personnel qui s’était élargi par la grâce d’Allah. Il était venu les mains vides, ensuite Allah l’a béni et il a pu acheter des immeubles et en acquérir d’autres. C’est ainsi qu’Allah a béni ses biens. Il en a dépensé sur les pauvres et sur la Jama’at. Mais il vivait tel un Waqif-e-Zindagi. Il le faisait sans doute aussi à l’époque du quatrième Calife, mais en tout cas en mon temps, à chaque fois qu’il devait partir quelque part pour ses affaires à l’étranger ou quand il devait prendre de long congé, il m’en demandait la permission. Il travaillait vraiment comme un Waqif-e-Zindagi. Il disait souvent qu’il n’était pas un Waqif-e-Zindagi mais il se considérait comme tel. En tout cas, il a fidèlement respecté la promesse qu’il s’était faite et qu’il avait faite à Dieu, même s’il ne s’était pas dédié officiellement.

    Quand il logeait à la mosquée, quelqu’un lui a proposé de travailler dans un restaurant comme serveur. Il n’a pas aimé le travail et il l’a quitté le lendemain. Il a dit : « À la place de cet emploi rémunéré, je préfère laver les marmites de la cuisine du Messie Promis (a.s.) sans recevoir de salaire. » Il a commencé à travailler dans la cuisine de la mosquée Fazl avec [le Dr] Wali Shah. Il a aussi travaillé dans la Hifazat-e-Khas pendant quelques temps.

    En 1993, le quatrième Calife l’avait affecté au bureau du secrétaire privé et il y a travaillé de manière excellente jusqu’à maintenant. Le défunt était un Moussi. Il laisse derrière lui son épouse, deux filles et un fils.

    Mme Mahmouda Mustafa, son épouse relate : « Nous avons vécu ensemble environs 34 ans. Je peux témoigner au cours de ces années que toutes ses œuvres étaient uniquement pour la cause d’Allah. Il possédait d’innombrables qualités. Il était un mari, un père et un ami sincère. Il a rendu des services en toute abnégation ; il était brave. Il était prêt à tout donner pour le Califat. Il racontait que lorsqu’il avait fait la bai’ah au Pakistan il s’était promis de toujours vivre dans la proximité du Califat. Il ne possédait rien à l’époque. Mais il a respecté cette promesse par la grâce d’Allah. (Allah lui en a aussi fourni les moyens.) Il était passionné de sacrifices financiers. Après la naissance de notre fils, je lui ai dit que je souhaite offrir la moitié de mes bijoux à la Jama’at. Il m’a répondu immédiatement : « Donne le tout. Pourquoi offrir juste la moitié ? » Au tout début, on a lancé des campagnes pour la construction de mosquées en Afrique. Il n’avait même pas de maison à l’époque, mais il contribuait ses économies dans les fonds pour la construction des mosquées. Il ne dépensait pas sur sa personne au point de faire preuve d’avarice. Mais il dépensait sans réfléchir sur les autres. Il a toujours accordé préférence à la religion et à l’instar d’un véritable croyant il a récolté les fruits de la foi et du monde. Il m’informait de toute chose, afin que j’aie connaissance de tout et il avait toujours confiance en moi. Il était l’unique ahmadi de sa famille. Lorsqu’il a fait la bai’ah, il s’est fait la promesse de ne rien prendre de l’héritage de son père. Il a prié : « O Allah ! Si ton Messie est véridique et que je l’ai accepté comme tel, accorde-moi des biens de Ta part et fais que je ne dépende de personne. »

    Allah a exaucé son désir. Et il a prouvé qu’il avait bien fait de prêter allégeance [au Messie Promis (a.s.)]. Allah lui a accordé Son soutien de différentes manières. Il a bâti une grande mosquée dans son village, en se disant qu’un jour ces gens y embrasseront l’Ahmadiyya. En sus de cela, il venait en aide à ses frères et sœurs de différentes manières. »

    Il avait aussi une certitude parfaite dans l’exaucement de ses prières, ajoute son épouse. Elle en a raconté d’innombrables incidents.

    Sa fille, Sabeeha Mustafa, écrit : « L’objectif de la vie de mon père était la personne de Dieu et de prouver son amour à l’égard du système du Califat qu’Allah a établi. Il avait une confiance parfaite en Dieu. Il nous racontait souvent qu’il avait fait telle prière en telle occasion et celle-ci a été exaucée. Il souhaitait toujours recevoir quelque Tabarrouk du Calife. Quand il en recevait, il gardait sa part et en distribuait aux autres afin qu’ils en profitent. Il en gardait chez lui afin d’en offrir aux invités de la Jalsa. »

    Sa fille ajoute : « De nombreuses connaissances de mon père mon dit au téléphone qu’ils sont devenus orphelins de nouveau. »

    Il aidait beaucoup les pauvres.

    Elle ajoute : « Lorsque nous étions à Londres, nous avons déménagé de Tooting à la rue Gressenhall. Notre père souhaitait rapidement trouver une grande maison, afin de pouvoir recevoir de la meilleure façon possible les invités du Messie Promis (a.s.). Il disait toujours : « Si vous achetez une maison, achetez-la à proximité de la demeure du Calife (a.b.a.) ; il ne faut jamais partir loin d’ici. » Elle continue : « Il aidait tout le monde avec une grande sincérité. Si une personne rencontrait des difficultés, mon père essayait de son mieux pour l’aider. Avant qu’il ne tombe malade, le dernier conseil qu’il m’avait donné, était le suivant : « Reste toujours attachée à la communauté, fais la prière, et récite régulièrement le Saint Coran ; ainsi Allah sera toujours à tes côtés. »

    Je viens de mentionner les propos de sa fille cadette, sa fille aînée Madeeha Mustafa, écrit : « Mon père était certes originaire d’un village et il n’avait pas fait de grandes études, mais ses avis, sa vision, et ses principes ont fait qu’il a devancé des personnes très éduquées. Dans le monde d’aujourd’hui, j’ai vu très peu de personnes qui confèrent à proprement parler un statut égal à un homme et à une femme. Il n’a jamais considéré que ses filles représentaient un fardeau ; au contraire il disait souvent : « Celui qui a une fille est riche, ses jours de labeurs prennent fin, et ses jours de repos commencent. » » Elle ajoute : « Il a rempli de façon équitable ses devoirs d’éducation à l’égard de son fils et de ses filles : il n’y a eu aucun manquement. Mais malgré l’amour qu’il avait pour ses enfants, il s’est toujours acquitté de ses devoirs envers Allah l’Exalté et envers Ses créatures. Que ce soit le jour de l’Aïd, le jour du mariage de sa fille ou une autre occasion, il n’a jamais raté la prière. Il faisait confiance à Dieu, il savait que cela (sa prière) n’impactera en rien ses affaires, il était toujours soucieux de ses actes d’adoration pour ne pas encourir la colère divine. »

    Son fils Sarfaraz Mahmood écrit : « Même lorsque nous habitions à Tooting, nous nous rendions régulièrement à la mosquée Fazl pour prier. Si nous ne pouvions nous rendre à la mosquée pour la prière, nous nous assurions de faire cette prière en congrégation à la maison. » Il ajoute : « Il me disait : « Si tu souhaites obtenir quelque chose dans la vie, seul Allah peut te l’accorder. » Lorsque c’était l’heure de la prière, il arrêtait ce qu’il était en train de faire pour prier. » Son fils continue : « Jusqu’à mes quinze ans, il m’emmenait régulièrement avec lui pour la prière de Fajr. Les bénédictions que nous obtenons aujourd’hui sont le résultat de ses supplications. Lorsqu’il revenait de la mosquée après la prière de Fajr, il vérifiait si je m’étais bien rendu à la prière. Lorsque parfois je faisais montre de paresse, il me disait : « Si tu fais preuve d’infidélité envers Allah le Très-Haut, tu en subiras les conséquences néfastes. Allah n’a guère besoin de tes prières ; chaque personne fait la Salat pour elle-même. » » Il ajoute : « Lorsqu’il est tombé malade, j’ai appelé l’ambulance, il respirait très difficilement, mais même dans cet état il n’a pas fait la prière en s’allongeant ou en s’asseyant, il l’a faite debout. Lorsqu’il descendait les marches pour se rendre à l’hôpital, il me disait à répétition : « Fais toujours la prière en congrégation et à l’heure. » »

    Au sujet de son hospitalité envers les invités du Messie Promis (a.s.), il ajoute : « Nous avions une maison assez grande, et nous accueillions donc une quarantaine d’invités ; mais lorsque nous avons déménagé aux alentours de la mosquée, notre maison était plus petite, nous recevions vingt-cinq invités. » Il était très difficile d’héberger vingt-cinq invités dans une telle maison, mais il le faisait avec joie. Je lui ai également déjà demandé plusieurs fois (comment il s’en sortait), il me répondait : « Je me débrouille comme je peux, et je laisse la maison aux invités. » Il disait toujours : « Il faut avancer dans la vie à la fois en spiritualité et dans les affaires mondaines, mais il faut garder à l’esprit que ce n’est pas une chose facile : dès qu’une affaire mondaine se présente, il faut toujours donner préséance à la religion sur le monde. » Il a toujours donné ce conseil à ses enfants. Il ajoute : « Il m’a toujours dit : « Tout ce que nous possédons nous a été confié pour la communauté – il faut donc que l’on en prenne soin, et nous devons étendre ces biens avec cette intention qu’ils puissent être bénéfiques pour la communauté. » Il nous enjoignait toujours de ne pas retarder le paiement des cotisations ; il avait pour habitude de payer ses cotisations le premier du mois, et il disait : « Ne pense jamais que la communauté a besoin de nos cotisations. En payant les cotisations, nous pouvons attirer les bénédictions divines. » Il ajoute : « Lors de ces derniers jours de maladie, lorsqu’il a été mis sous respiration artificielle, avant de tomber dans le coma, ses derniers mots pour moi étaient : « Sarfaraz, je sais que le premier du mois est passé, regarde dans mon armoire, tu y trouveras tous mes classeurs, ainsi que la comptabilité au sujet de mes cotisations, paie mes cotisations restantes. Garde toujours à l’esprit mon conseil : Procède au paiement de tes cotisations le premier jour du mois, et ne le retarde jamais. »

    Son beau-père, Karamatullah, écrit : « Mustafa s’est acquitté avec sincérité de ses devoirs envers la famille de son épouse, et il m’a véritablement conféré le statut de son père. Mustafa a consacré toute sa vie à l’adoration de Dieu, et à servir le Califat. » De même, son beau-fils, Bilal, écrit : « Il faisait des photocopies de diverses prières coraniques et des paroles du Messie Promis (a.s.) et il me les donnait ainsi qu’à ses autres enfants, amis et membres de la famille, en nous enjoignant de les lire et d’apprendre les prières coraniques. » Il ajoute : « J’ai remarqué qu’il acquérait une copie du transcrit du Dars qui était fait à la mosquée Fazl, et le lisait de nouveau en rentrant chez lui, et le partageait avec tout le monde, et en faisait une photo qu’il partageait avec ses frères et sœurs non-ahmadis, ainsi qu’avec leurs enfants, ensuite il leur téléphonait pour leur demander s’ils l’avaient bien lu : il faisait ainsi le Tabligh. Il était très tourné vers l’hospitalité. Habituellement, il invitait quasiment tous les jours quelqu’un à la maison, et pendant les jours de Jalsa, il y avait un va-et-vient des invités 24h/24. Il disait à tout le monde de ne pas demander la permission, de considérer la maison comme la leur et de venir.

    Il réservait un accueil très spécial pour les invités du Messie Promis (a.s.), il disait que les portes de sa demeure étaient toujours ouvertes. Lorsque quelqu’un hébergeait chez lui pour la Jalsa, et que l’année d’après il hébergeait ailleurs, il était très inquiet à l’idée qu’il ne s’était peut-être pas bien occupé de lui et que c’est pour cette raison qu’il n’est pas revenu. Lorsqu’il en avait l’occasion, il forçait la personne en question à héberger chez lui ! Il gérait ses affaires mondaines, et son business de façon qu’il n’y ait aucun frein pour faire la prière à l’heure. Il laissait de côté ses affaires et venait à la mosquée. »

    Son beau-frère, Sohail Ahmad Chaudhary, écrit : « Il était une personne qui avait une passion folle pour trois choses : L’adoration, la relation avec le Califat et l’hospitalité. La maison du frère Mustafa était remplie d’invités du Messie Promis (a.s.) lors des journées de la Jalsa et ressemblait à une résidence pour les invités.

    Aslam Khalid, qui travaille dans le bureau du secrétaire privé écrit : « Nous le côtoyions tous les jours au bureau. Il possédait de nombreuses qualités. Il était courageux et dépassait les autres dans les bonnes œuvres. Il prenait soin des pauvres, il était très hospitalier, il était exemplaire dans les cotisations, il cherchait constamment à faire une action pieuse. Au bureau, il cherchait continuellement à faire chaque tâche à la place de ses collègues telle une personne jalouse. Il disait que dorénavant c’était cela son gagne-pain, c’était ça son véritable travail ; et il était ravi quand il le faisait. »

    Fahim Ahmad Bhatti, qui est également bénévole dans le bureau du secrétaire privé, écrit : « Il a commencé à travailler au bureau vers 1992, et à l’époque nous étions en sous-effectif. Il faisait preuve d’une grande régularité dans son travail, tel un travailleur fidèle et dévoué. Il possédait de très nombreuses qualités, dont celle qui était la plus évidente, belle et digne d’être jalousée : son amour sincère, son obéissance et sa fidélité envers le Califat, et le fait de demander des conseils (au Calife) pour toute petite chose. Allah le Très-Haut lui a accordé une aisance financière ; à chaque fois qu’il en faisait mention il disait : « J’ai obtenu tout cela grâce au travail (bénévole) que j’ai fait ici, et aux bénédictions qui y sont liées. »

    Le Dr Tariq Bajwa écrit : « Nous sommes amis depuis 1980 ou 1981. J’ai eu l’occasion de le contempler de très près, depuis qu’il a accepté l’Ahmadiyya jusqu’à son décès. Il possédait de très nombreuses qualités ; il avait une énorme confiance en Allah, et un grand amour envers le Califat. Lorsqu’il est arrivé dans le Sindh, il a logé chez une relation lointaine, car un procès avait été fait à son égard dans le cadre des terres qu’il possédait au Pendjab. Il avait réussi à fuir la police. C’est là qu’il a appris au sujet de l’Ahmadiyya, et je lui ai fait le Tabligh continuellement pendant trois ans. Durant cette période, il faisait toujours l’Adhan (Appel à la prière) dans la mosquée des ahmadis, ce qu’il a toujours apprécié depuis le début. Il avait fait la bai’ah après avoir fait un rêve, dans lequel il a vu que le troisième Calife (r.h.a.) s’est rendu chez lui, et lui a dit en souriant : « Nous avons besoin de deux Khouddam (serviteurs). » Et en montrant du doigt Salim et lui, Mustafa, il ajouta : « Toi, et toi, venez. » Suite à ce rêve il avait fait la bai’ah.

    Même avant la bai’ah, il participait aux Ijtemas et aux autres programmes de la communauté. Après la bai’ah, il a fait preuve de davantage de sincérité. Il avait tellement gagné en confiance en écoutant les sermons avec grande attention, ainsi que les sessions de Question-Réponse, qu’il disait : « Je suffis contre les Maulvis non-ahmadis. Aucun d’entre eux ne peut me défier. » Il a eu l’opportunité de faire la ‘Oumrah de très nombreuses fois ; et en 2010, Allah lui a accordé également l’opportunité de faire le Hajj. Il avait également un amour pour Qadian. Il s’y rendait souvent là-bas, au Centre, et il souhaitait y construire une maison. Il y a donc fait bâtir une maison qu’il a offerte à la communauté. »

    Le Dr Ibrahim Nasir Bhatti, qui le soignait, écrit : « Je ne connais Ghulam Mustafa que depuis peu. Lors de ses derniers jours de maladie, j’ai eu l’opportunité de m’occuper de lui en tant que médecin spécialiste. » Il est médecin hospitalier, et par coïncidence il exerçait dans le même hôpital et Mustafa était son patient. Il ajoute : « J’ai eu l’opportunité de le côtoyer durant ses derniers jours, au cours desquels j’ai noté des choses importantes qui méritent d’être mentionnées. » Il continue : « En dépit de la sévérité de ses symptômes suite à l’infection par le coronavirus, il était complètement satisfait de la volonté divine. Je me souviens, je suis venu près de lui, et je lui ai dit : « En raison de la sévérité des symptômes, il est possible que nous ne puissions pas vous sauver. » En entendant cela, Mustafa est resté silencieux quelques instants, et ensuite il a ajouté : « Je suis complètement satisfait de la volonté d’Allah. » On ne pouvait lire aucun signe de tristesse ou d’inquiétude sur son visage, il est resté très serein. » Il continue : « L’autre chose qui m’avait également beaucoup impressionné était son amour pour le Califat. En raison de la sévérité des symptômes, il était nécessaire de le mettre sous ventilation en PPC : il s’agit d’un appareillage lourd qui permet un apport en oxygène au patient, qui peut créer une anxiété chez le patient, et en raison de la douleur cela peut conduire à un ressenti terrifiant. Lorsqu’il ressentait une douleur en raison de l’appareillage, les membres de sa famille lui disait que le Calife a dit (en transmettant mon message) de suivre les recommandations des médecins. » Lorsqu’il recevait le message de ma part, le médecin ajoute : « Il se détendait aussitôt, et supportait calmement l’appareillage, et j’avais l’impression que son courage augmentait, et qu’il y avait un regain d’énergie dans son corps. » Il ajoute : « J’ai également remarqué qu’il ne prenait pas son traitement homéopathique en pensant que ça allait le guérir, mais uniquement parce que le Calife le lui avait conseillé. Il faisait preuve d’un amour et d’une fidélité exemplaires envers le Califat qui ne m’ont pas laissé indifférent. »

    Qu’Allah exalte le rang de tous ces défunts. Qu’Il les embrasse pleinement dans Son amour, suite à la fidélité dont ils ont fait preuve envers Dieu et Sa religion, et de la manière dont ils ont essayé de remplir les promesses faites lorsqu’ils ont prêté allégeance. Comme le Messie Promis (a.s.) l’avait mentionné, ces personnes font partie des martyrs. Qu’Allah protège également leurs enfants, et qu’Il leur accorde l’opportunité d’émuler et de perpétuer leurs actions pieuses. Qu’ils puissent créer une relation avec Allah, et faire toujours preuve de fidélité envers la communauté et le Califat, et qu’Allah accepte les supplications que leurs parents avaient faites pour eux.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

    ]]>
    Qu’est-ce qui fera de moi un musulman ? https://islam-ahmadiyya.org/qu-est-ce-qui-fera-de-moi-un-musulman/ Sun, 26 Apr 2020 14:57:58 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/qu-est-ce-qui-fera-de-moi-un-musulman/ Question à un ami musulman non-ahmadi

    Cher ami, je suis perplexe devant vos réponses à mes questions. Permettez-moi de vous rafraîchir la mémoire.

    D’après ce que vous m’avez dit:

    La récitation de la Chahadah (déclarer qu’il n’y a aucun Dieu excepté Allah et que Muhammad s.a. est Son Messager) fait-elle des ahmadis des musulmans? NON.

    L’observance de la Salah (cinq prières quotidiennes) fait-elle des ahmadis des musulmans? NON.

    Est-ce que payer la Zakat (l’impôt islamique) fait des ahmadis des musulmans? NON.

    Est-ce que le jeûne pendant le Ramadan fait des ahmadis des musulmans? NON.

    Le fait de se tourner vers la Qiblah (la Sainte Mosquée à La Mecque) pendant la Salah fait-il des ahmadis des musulmans? NON.

    Manger halal fait-il des ahmadis des musulmans? NON.

    La lecture du Coran fait-elle des ahmadis des musulmans? NON.

    La construction de mosquées fait-elle des ahmadis des musulmans? NON.

    Le fait d’appeler leurs enfants par des noms musulmans fait-il des ahmadis des musulmans? NON.

    L’observance des prières de Tahajjoud et de Tarawih fait-elle des ahmadis des musulmans? NON.

    Donner la Sadaqah (l’aumône) fait-il des ahmadis des musulmans? NON.

    Est-ce que le sacrifice de bétail fait des ahmadis des musulmans? NON.

    La célébration de l’Aqiqah (sacrifice lors de la naissance d’un enfant) fait-elle des ahmadis des musulmans? NON.

    La célébration des deux Aïds fait-elle des ahmadis des musulmans? NON.

    L’observance de la prière du vendredi fait-elle des ahmadis des musulmans? NON.

    Lancer l’Adhan (l’appel à la prière) fait-il des ahmadis des musulmans? NON.

    Croire en Allah, en Ses anges, en Ses livres, en Ses Messagers, au Dernier Jour, au bon et au mauvais destin et à la résurrection après la mort fait-il des ahmadis des musulmans? NON.

    La croyance en Allah et en tous Ses noms et attributs, et l’acceptation de tous Ses commandements et de Sa charia font-elles que les ahmadis deviennent musulmans? NON.

    Voilà ce que vous m’avez dit.

    Or, Allah est notre témoin que TOUTES CES CHOSES font partie intégrante de notre foi et notre religion. Je vous ai demandé: chacun des éléments mentionnés ci-dessus, ou tous ces éléments dans leur ensemble, sont-ils suffisants pour que les ahmadis soient musulmans? Vous avez dit: NON, NON, NON, CE N’EST PAS ASSEZ POUR ÊTRE MUSULMAN !!!

    Alors, ai-je demandé, qu’est-ce qui fera des ahmadis des musulmans?

    Vous m’avez dit ceci:

    S’ils croient que le Khatm al-Noubouwwah (la finalité du prophétat) signifie «aucun prophète, d’aucune sorte, ne peut venir après Muhammad s.a. à l’exception de Jésus a.s., le prophète israélite vieux de 2000 ans», cela permettra aux ahmadis de devenir musulmans!

    Quand je vous ai ensuite demandé: à quelle secte ou groupe de l’islam dois-je adhérer? Vous m’avez dit: les musulmans sont plus ou moins les mêmes, et ils ne sont divisés que pour des raisons politiques et sociales.

    Encore une fois, votre réponse m’a intrigué. Les musulmans sont-ils vraiment plus ou moins les mêmes?

    Cela veut-il dire que les musulmans d’Asie qui prient à toutes sortes de saints dans leurs mausolées sont plus ou moins les mêmes que les musulmans d’Arabie Saoudite qui battent les gens s’ils prient sur la tombe de Muhammad, le Messager d’Allah s.a., parce qu’ils croient que c’est du Chirk (de l’idolâtrie)?

    Les musulmans qui disent que leur Salah quotidienne est nécessaire seraient-ils plus ou moins comme les musulmans qui méditent au son de la musique et qui pensent qu’ils ne nécessitent plus la Salah?

    Les musulmans qui croient que le Prophète Muhammad s.a. est mort et ne peut pas les entendre sont-ils plus ou moins les mêmes que les musulmans qui croient que le Prophète s.a. est omniprésent et qu’il peut tout voir?

    S’agit-il là de simples différences sociales ou politiques? J’avoue que cela me laisse dans la confusion.

    Par ailleurs, vous m’avez dit que, selon le jugement des érudits sunnites, des chiites et des soufis du Pakistan, LES 72 SECTES AUXQUELLES ILS APPARTIENNENT ONT LE DROIT DE SE REVENDIQUER DE L’ISLAM.

    Mais vous avez dit que moi, je n’ai pas ce droit.

    Je vous ai donc demandé une fois de plus : que dois-je faire pour être accepté en tant que musulman?

    Et vous avez alors réitéré ce que vous aviez dit auparavant: Croyez qu’il n’y a aucun prophète, d’aucune sorte, après Muhammad s.a. à l’exception de l’Israélite Jésus (psl) qui a été physiquement élevé au ciel et qui reviendra. Si vous croyez cela, cela suffira de vous rendre musulman aux yeux de l’Oummah (la nation entière de l’islam) !

    Sur ce, je vous ai demandé: Même si je prie aux saints dans leurs mausolées? Vous avez dit: OUI, cela n’invalidera pas votre statut de musulman.

    Même si je crois en la possession par les djinns? Vous avez répondu: Oui, cela ne nuira pas à votre affirmation d’être musulman.

    Même si je fais un « mariage » Mout’a (mariage temporaire) pour la durée d’une heure ? Vous avez dit: ce n’est qu’un point mineur. Cela n’annulera pas votre droit de vous appeler musulman.

    Même si je fais le dhikr (évocation de Dieu) au lieu de Salah, sur un air de musique et avec des gens qui dansent comme des fous? Vous avez dit: OUI, pas de problème, vous pouvez faire tout cela ; et nous, des autres sectes de l’islam, dirons TOUJOURS que vous avez le droit de vous appeler musulman…

    Mais tout cela me laisse désorienté, mon ami. Comparons ce que vous avez dit à la définition simple du musulman selon le Saint Prophète Muhammad s.a.. Je me demande si vous le suivez vraiment. Il ne me semble pas que vous préfériez ce qu’il a dit à ce que vos « ‘oulama » (érudits) vous ont enseigné, car vous et vos dirigeants ne présentez jamais les définitions émises par le Prophète s.a. quand on vous demande de définir ce qui est suffisant pour rendre une personne musulmane.

    Le Prophète s.a. a dit:

    اكْتُبُوا لِي مَنْ تَلَفَّظَ بِالإِسْلاَمِ مِنَ النَّاسِ

    « Écrivez pour moi [les noms de] tous ceux qui se disent musulmans parmi les gens. » (Sahih al-Boukhari, Kitab al-Jihad w’al-Sayr, hadith 3060)

    مَنْ صَلَّى صَلاَتَنَا، وَاسْتَقْبَلَ قِبْلَتَنَا، وَأَكَلَ ذَبِيحَتَنَا، فَذَلِكَ الْمُسْلِمُ الَّذِي لَهُ ذِمَّةُ اللَّهِ وَذِمَّةُ رَسُولِهِ، فَلاَ تُخْفِرُوا اللَّهَ فِي ذِمَّتِهِ

    « Quiconque prie notre Salah, fait face à notre Qiblah et mange ce que nous abattons est un musulman sous la protection d’Allah et de Son Messager. Ne trahissez donc pas Allah dans Sa protection. » (Sahih al-Boukhari, Kitab al-Salah, hadith 391)

    Or, vous savez bien, mon ami, que nous, les ahmadis, remplissons toutes les exigences de ces définitions données par le Prophète s.a.

    Mon ami, je vous mets au défi d’apporter une définition du musulman, tirée du Coran ou de la Sounnah (pratique du Prophète s.a.), où il est clairement indiqué que le facteur déterminant est de croire que Jésus est physiquement vivant et qu’il va redescendre sur terre, et qu’à défaut d’y croire l’on perdra le droit de se dire musulman.

    Pourquoi le Saint Prophète Muhammad s.a. n’avait-il pas précisé que cette croyance de vos érudits est la caractéristique déterminante du musulman? Était-il – à Dieu ne plaise – moins éclairé que les savants de l’islam?

    Pour ajouter à ma confusion, vous m’avez également dit: Dès lors que vous croyez que le Khatm al-Noubouwwah signifie qu’après Muhammad al-Moustafa s.a., le prophétat (même celui qui n’apporte pas de nouvelle charia) ne peut plus exister mais qu’un prophète vieux de 2000 ans peut, quant à lui, venir, alors

    …si vous pensez que le Coran contient 5, 10, 50 ou 500 versets abrogés, vous serez quand même considéré musulman

    …ou si vous pensez que c’est une vertu que d’insulter les trois premiers Califes et les saintes épouses du Prophète s.a., (qu’Allah soit satisfait d’eux), vous serez quand même considéré musulman

    …ou si vous croyez que l’Imam al-Mahdi est déjà apparu il y a des centaines d’années et qu’il reste en cachette, vous serez quand même considéré musulman

    …ou si vous croyez que le Coran dit la vérité lorsqu’il fait dire à Muhammad s.a. qu’il ne peut pas monter au ciel et en redescendre parce qu’il n’est qu’un homme et un messager, tout en affirmant simultanément que le Prophète s.a. est tout de même allé au ciel physiquement pendant son Mi’raj (ascension) et qu’il est ensuite redescendu sur terre, vous serez quand même considéré musulman

    …ou si vous croyez qu’Ali r.a. partagé le prophétat avec Muhammad s.a., vous serez quand même considéré musulman

    …ou si vous pensez que cela ne vous nuit pas de suivre des imams qui injurient, maudissent et font le Takfir (l’anathème, ou l’acte d’excommunier les musulmans) à tort et à travers, vous serez quand même considéré musulman !

    Je suis donc très confus, mon ami. Vous m’avez dit que nous, les ahmadis, pouvons intégrer N’IMPORTE QUEL GROUPE AU SEIN DE L’ISLAM, aussi étranges soient-ils dans leurs croyances et leurs pratiques, du moment que nous cessons de croire en un prophète qui n’a pas de nouvelle charia après Muhammad s.a.

    Et pour renforcer votre discours, vous avez cité le journal Nawa-i-Waqt (publié au Pakistan) publié le 10 octobre 1974, dans lequel il fut déclaré, concernant la décision unanime d’excommunier la Jama’at Islamique Ahmadiyya de l’islam, que …

    « …l’un des aspects particuliers de cette décision a été que le consensus de l’Oummah a été atteint de manière sensiblement correcte. Tout au long de l’histoire de l’islam, un consensus aussi écrasant et complet n’a jamais été atteint sur un sujet important. Hormis les grands érudits religieux, détenteurs de la Charia, tous les leaders politiques et dirigeants de chaque groupe ont accepté ce consensus. En sus de ceux-ci, tous les nobles soufis, gnostiques d’Allah, et dirigeants du Tassawouf (soufisme) et des pratiques similaires, ont signifié leur accord complet. À l’exception des Qadianis (terme péjoratif pour désigner les ahmadis), les 72 autres sectes qui sont [quant à elles] considérées musulmanes, ont convenu et sont heureuses de la solution de cette affaire. Parmi les dirigeants et piliers de la nation, il ne semble pas y avoir de groupe qui n’ait pas une attitude joyeuse à l’égard de cette décision. La nation se doit d’en tenir compte. »

    … Ce qui signifie que TOUS ont convenu que toutes les sectes en-dehors de l’Ahmadiyya, quelles que soient leurs croyances et pratiques ignobles, ont PARFAITEMENT LE DROIT DE SE CONSIDÉRER MUSULMANES. Mais pour la seule raison que les ahmadis croient que le Messie, dont la venue est prophétisée dans les Hadiths, est né en tant que musulman, les AHMADIS NE PEUVENT PLUS ÊTRE DES MUSULMANS.

    En somme, mon ami, vous m’avez dit de dire: AUCUN PROPHÈTE NE PEUT JAMAIS VENIR EXCEPTÉ JÉSUS, L’ISRAÉLITE a.s.

    Cette seule croyance me gagnera la tolérance des musulmans d’aujourd’hui à l’égard de toutes les croyances, superstitions, idolâtries et pratiques perverses et donc indicibles que je choisirai d’adopter ; je pourrai à juste titre m’appeler musulman et tous les autres m’appelleront également à juste titre musulman!

    Mon ami, selon moi, c’est ainsi que vous et votre peuple fermez les yeux sur toutes sortes de péchés et de transgressions odieuses dans votre poursuite folle et enragée contre la communauté Ahmadiyya.

    La prophétie a été accomplie: 72 sectes se sont alignées d’un côté et une seule a été expulsée de l’autre.

    Le Prophète s.a. l’avait dit: Des 73, 72 seront dans le FEU et une seule sera sauvée.

    « ‏افْتَرَقَتِ الْيَهُودُ عَلَى إِحْدَى وَسَبْعِينَ فِرْقَةً فَوَاحِدَةٌ فِي الْجَنَّةِ وَسَبْعُونَ فِي النَّارِ وَافْتَرَقَتِ النَّصَارَى عَلَى ثِنْتَيْنِ وَسَبْعِينَ فِرْقَةً فَإِحْدَى وَسَبْعُونَ فِي النَّارِ وَوَاحِدَةٌ فِي الْجَنَّةِ وَالَّذِي نَفْسُ مُحَمَّدٍ بِيَدِهِ لَتَفْتَرِقَنَّ أُمَّتِي عَلَى ثَلاَثٍ وَسَبْعِينَ فِرْقَةً فَوَاحِدَةٌ فِي الْجَنَّةِ وَثِنْتَانِ وَسَبْعُونَ فِي النَّارِ ‏ »‏ ‏.‏ قِيلَ يَا رَسُولَ اللَّهِ مَنْ هُمْ قَالَ ‏ »‏ الْجَمَاعَةُ »‏ 

    « Les Juifs se sont divisés en soixante-et-onze sectes et les Chrétiens se sont divisés en soixante-douze sectes. Ma communauté se divisera en soixante-treize sectes ; toutes iront en Enfer à l’exception d’une seule. » Ils (les compagnons) demandèrent: « Qui sont-ils, ô Messager d’Allâh ? » Il dit : « Ils sont la Jama’at (Communauté). »

    (Sounan Ibn Majah, Bab Iftiraq il-Oumam, hadith 3992)

    Maintenant, montrez-moi quand la Jama’at Islamique Ahmadiyya s’est jointe à 71 autres sectes se disant être de l’islam, contre une secte qui prétend elle aussi être de l’islam. Montrez-moi quand l’Ahmadiyya était une parmi 72.

    Si cela a eu lieu, j’abandonnerai la communauté Ahmadiyya sur-le-champ. Je ne voudrais surtout pas être parmi les 72 vouées au Feu.

    Car moi je crains la prophétie faite par le plus perspicace des Prophètes, Muhammad – paix et bénédictions d’Allah soient sur lui.

    Et vous?

    ]]>
    Conversions des Arabes à l’Ahmadiyya, la renaissance de l’Islam https://islam-ahmadiyya.org/conversions-des-arabes-a-l-ahmadiyya-la-renaissance-de-l-islam/ Tue, 19 Mar 2019 09:47:19 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/conversions-des-arabes-a-l-ahmadiyya-la-renaissance-de-l-islam/ Conformément aux prophéties faites par le Saint Prophète Mohammad (s.a.), l’Imam al-Mahdi (a.s.) est apparu parmi les Persans. Or, Allah a révélé à l’Imam al-Mahdi (a.s.) qu’Il allait transmettre son message jusqu’aux confins de la terre. Allah lui a aussi promis que certains peuples allaient l’accepter.

    ]]>
    L’Imam al-Mahdi était venu en tant que serviteur du Prophète d’Arabie (s.a.) et il était donc tout à fait approprié qu’il ait un grand nombre de suivants parmi les Arabes.

    C’est ainsi que le 6 avril 1885, Allah révéla au Messie Promis (a.s.) :

    يدعون لك أبدال الشام وعباد الله من العرب

    C’est à dire : «Les saints du Levant et les serviteurs d’Allah de parmi les Arabes prient pour toi. »  

    Puis, en août 1888, il reçut la révélation suivante :

    يصلون عليك صلحاء العرب وأبدال الشام

    Traduction : « Les justes parmi les Arabes et les saints du Levant envoient des bénédictions sur toi. »

    Cela était à un moment où la Jama’at Islamique Ahmadiyya n’avait pas encore été fondée. Même dans son pays, c’est-à-dire l’Inde, personne ne croyait en lui. Cet homme seul faisait donc des prophéties très risquées. Si personne ne l’acceptait parmi les Arabes, on le penserait menteur et imposteur.

    En 1891, l’Imam al Mahdi (a.s.) n’avait pas encore écrit un seul livre en arabe, et il n’existait aucun moyen de prêcher parmi les Arabes. Malgré cela, un homme vint le rencontrer et l’accepta. C’était le Cheikh Mohammad bin Ahmad de La Mecque, la ville natale du Saint Prophète Mohammad (s.a.). Ce premier ahmadi arabe est resté dans la compagnie de l’Imam al Mahdi (a.s.) pendant quelques années et ensuite il est allé faire le Hajj. De là-bas, il a écrit à l’Imam al Mahdi (a.s.) pour lui demander d’envoyer des livres en arabe pour la prédication de son message parmi les Arabes. C’est alors que l’Imam al Mahdi (a.s.) a écrit son livre Hamamat al Bouchra. Dans ce livre, il s’est adressé aux Arabes dans un langage intensément puissant et envoûtant, les invitant avec une grande sincérité et un amour profond à l’accepter.

    Des Arabes ont rejoint la Jama’at de l’Imam al Mahdi (a.s.) en petits nombres durant les premiers trois califats de l’Ahmadiyya. Le nombre de convertis arabes a commencé à croître durant l’époque du quatrième Calife (r.h.) avec l’arrivée de la chaîne MTA (Muslim Television Ahmadiyya). Mais c’est durant le califat actuel de la Jama’at Islamique Ahmadiyya que les Arabes ont commencé à entrer dans la Jama’at en grand nombre. Les livres en arabe sont à présent nombreux, la chaîne arabe MTA3 a vu les jour, ainsi que le site web officiel en arabe. Aujourd’hui sur notre chaîne MTA3, les justes de parmi les Arabes et les saints du Levant prient quotidiennement pour l’Imam al Mahdi (a.s.) et envoient des bénédictions sur lui.

    Parmi les enseignements de l’Imam al Mahdi (a.s.), ceux-ci ont particulièrement attiré les Arabes :

    • La mort de Seyyidna Aïssa (Jésus) (a.s.) prouvée par le Coran et les Ahadith
    • La négation du Naskh ou l’abrogation intra-coranique
    • La négation de la peine de mort pour l’apostasie
    • La défense de l’islam contre les attaques des prêtres chrétiens

    Mais beaucoup d’Arabes ont accepté l’Imam al Mahdi (a.s.) par l’entremise de rêves. C’est ainsi qu’Allah guide qui Il veut vers la vérité. En voici quelques exemples.

    Madame Zeïnab écrit d’Egypte :

    « En l’an 2005, j’ai vu en rêve que j’étais dans un vieille mosquée. Sur l’un de ses murs il y avait trois photos d’un saint homme. Je me suis demandé qui il était. Les photos se sont rapprochées de moi petit à petit. La beauté du saint homme m’enchantait.

    Durant des années j’ai cherché ce saint personnage dans différentes mosquées. Finalement, en 2009, je suis tombée sur la chaîne MTA C’est là que j’ai vu la photo du Messie Promis (a.s.) et je l’ai reconnu tout de suite comme étant le saint homme de mon rêve. J’ai accepté l’Ahmadiyya peu de temps après. »

    Monsieur Abdallah Mehdi écrit d’Arabie Saoudite :

    « Trente ans de cela, j’avais vu un homme dans une grotte en rêve. La grotte était illuminée de toutes parts. L’homme s’est approché de moi et m’a dit deux ou trois fois : Je suis le serviteur d’Allah, le Mahdi.

    Il portait un turban vert. J’ai cru alors qu’il était le Prophète Mohammad (s.a.) en personne. Il m’a dit : Ta femme est ma fille. Sois doux envers elle et ne l’opprime pas.

    Depuis ce rêve, j’ai changé mon comportement envers mon épouse. Je ne connaissais pas du tout le Calife de la Jama’at Ahmadiyya. Puis, quelques années de cela, j’ai eu connaissance de la Jama’at. J’ai commencé à regarder la chaîne MTA, et un jour, on y a montré le cinquième Calife (qu’Allah le soutienne). J’ai été très surpris de voir que c’était bien lui que j’avais vu en rêve. C’est ainsi qu’Allah a mis l’amour du Calife dans mon cœur. J’ai prié dans toutes mes Salats qu’Allah m’accorde le bonheur de faire allégeance à l’Imam al Mahdi (a.s.). Finalement j’ai pu faire la bai’at accompagné de ma femme. »

    Le dentiste, monsieur Ali Ziadnah, écrit de la Jordanie :

    « J’ai fait la prière istikhara à propos de l’Ahmadiyya et j’ai été satisfait. J’ai dit à mon épouse : Je vais bientôt faire la Bai’at et ensuite je porterai au doigt une bague portant l’inscription suivante :

    أليس الله بكاف عبده

    C’est-à-dire : Dieu ne suffit-il pas à Son serviteur ?

    En entendant cela, ma femme m’a demandé de façon insistante : « Quoi ?! Que viens-tu de dire ?! »

    J’ai réitéré ce que je venais de dire. Elle s’est alors mise à pleurer à chaudes larmes. Elle m’a demandé de lui expliquer le contexte de cette bague. Je lui ai expliqué qu’une fois, alors que le Messie Promis (a.s.) passait par un moment de grande détresse, Allah lui avait révélé la phrase : Dieu ne suffit-il pas à Son serviteur ? En guise de remerciement envers Allah, et afin de se remémorer cette promesse divine, le Messie Promis (a.s.) fit inscrire la phrase sur une bague. Après son décès, les ahmadis ont commencé à porter des bagues portant la même inscription.

    Puis, j’ai demandé à ma femme pourquoi cela l’avait fait pleurer. Elle m’a dit : « Lorsque j’étais en première année d’université, en 2001, j’avais fait un rêve durant le mois du Ramadan. J’avais vu que je portais une bague portant l’inscription :

    أليس الله بكاف عبده

    C’est-à-dire : Dieu ne suffit-il pas à Son serviteur ? »

    Sur ce, je suis devenu très ému et je me suis mis à pleurer moi aussi. J’ai dit à mon épouse : « Allah t’a donc montré la vérité. Ton rêve est une preuve pour nous de la véracité de l’Ahmadiyya. »

    Ma femme a alors appelé ses amies de l’université, et leur a demandé : « Vous souvenez-vous du rêve que j’avais fait et que je vous avais raconté ? » Elles ont toutes répondu à l’affirmative. Puis, elle leur a dit : « Eh bien, mon rêve s’est accompli ! »

    Monsieur Abdel Qadir El Qitari écrit de la Tunisie :

    « Un ami ahmadi m’a fait l’introduction de l’Ahmadiyya et m’a conseillé de faire la prière istikhara à ce sujet. J’ai donc commencé à ce faire. Une semaine plus tard, j’ai fait un rêve dans lequel je me suis vu dans un vieux bâtiment sombre et en piteux état. Je m’agrippais à une corde suspendue faite de toile afin de ne pas tomber dans le vide qui entourait le bâtiment. Tout à coup, j’ai entendu la voix d’un homme qui s’appelait Fethi m’interpeller en disant : Que fais-tu dans cette obscurité ? Suis-moi et je t’emmènerai à la Ville des Lumières.

    J’ai décidé de le suivre, et j’ai alors vu que la corde que j’avais dans la main étais devenue un câble de fibre de verre. Ce câble m’a transporté à la vitesse de l’éclair à la Ville des Lumières. De ma bouche sont sortis les mots suivants d’une voix extrêmement belle : Allahou Akbar ! Dieu est Grand ! La ilaha ill Allah ! Il n’y a aucun dieu à part Allah !

    Soudain, le même câble m’a fait voler à une vitesse inouïe jusqu’au ciel et je me suis retrouvé au milieu des étoiles. Devant cette scène, je me suis mis à envoyer des salutations sur le Prophète (s.a.) en pleurant. C’est alors que j’ai ouvert les yeux.

    J’ai su alors que la Jama’at était vraie. Bien qu’ayant fait un rêve aussi clair, je me suis obstiné à penser que tant que je n’aurai pas fait un rêve limpide sur Hadrat Mirza Ghulam Ahmad, je ne ferai pas le serment d’allégeance. La même nuit, j’ai vu en rêve les mots suivants :

    وإني لناصرك يا أحمد

    C’est-à-dire, En vérité, Je t’aiderai ô Ahmad.

    Après cela, je n’ai eu besoin d’aucune autre preuve. Le lendemain matin, j’ai apposé ma signature sur le formulaire de la Bai’at. »

    Madame Jamila Ahmad écrit du Yémen :

    « Lorsque j’ai eu connaissance de l’Ahmadiyya, j’ai regardé une émission d’al-Hiwar al-Moubachir, dans laquelle on a expliqué comment accomplir la prière d’istikhara. Suivant cette méthode, j’ai fait deux unités de prière et je me suis mise au lit pour dormir. J’ai fait un rêve dans lequel je me suis vue parmi une grande foule de gens. Ils se tenaient tous sur la pointe des pieds, tendant le cou pour voir quelqu’un. Quelqu’un a annoncé d’une voix forte : Ô gens, votre Imam est arrivé, ô gens, l’Imam al-Mahdi est là !

    Moi aussi je me suis mise à regarder dans sa direction. Soudain, l’Imam al-Mahdi (a.s.) est apparu sur un endroit élevé, son visage resplendissant comme la pleine lune. Je me suis rendu compte qu’il s’agissait du visage de celui que j’avais vu sur la chaîne MTA. Je me suis mise à pleurer. C’est alors que mon mari m’a réveillée en disant : Tu pleurais avec beaucoup de peine. En effet, à mon réveil, j’ai constaté que j’avais les larmes aux yeux.

    Après ce rêve, j’ai eu la certitude que cet homme était bien l’Imam de l’Epoque. Je lui ai donc prêté allégeance. »

    Nous avons vu quelques exemples de personnes qui ont reçu des signes clairs de la véracité de l’Ahmadiyya. Ces personnes ont été chanceuses d’avoir pu profiter de ces signes.

    Notre devoir est de continuellement montrer un bel exemple au niveau de notre comportement et nos manières dans nos interactions avec les gens. Nous devons porter le message du Messie Promis (a.s.) à tout le monde autour de nous, qu’ils l’acceptent ou non.

    Si nous le faisons sincèrement, si nous prions pour les gens et écrivons à Sa Sainteté le Calife pour ses prières, incha Allah des millions de personnes rejoindront cette Jama’at bénie dans ce pays. Tel était le souhait du plus grand des prophètes, Muhammad al-Moustafa (s.a.), qui a ordonné à tous les musulmans :

    فإذا رأيتموه فبايعوه ولو حبواً على الثلج، فإنه خليفة الله المهدي

    « Lorsque vous le verrez, jurez-lui allégeance, même s’il faut pour cela ramper sur la neige, car c’est le Calife d’Allah, le Mahdi.» Rapporté par Ibn Majah 

    Qu’Allah permette à tous les musulmans d’obéir à ce commandement du Messager d’Allah (s.a.), sans faire attention aux fatwas d’hérésie et les attaques incessantes lancées par les soi-disant oulémas, ennemis acharnés de l’Imam al-Mahdi (a.s.). Amine.

    ]]>
    Mirza Ghulam Ahmad : dévoué serviteur de la communauté https://islam-ahmadiyya.org/mirza-ghulam-ahmad-devoue-serviteur-de-la-communaute-2/ Thu, 15 Feb 2018 10:38:56 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/mirza-ghulam-ahmad-devoue-serviteur-de-la-communaute-2/ Dans son sermon du 09 février 2018, Sa Sainteté le Calife a évoqué le décès de Mirza Ghulam Ahmad, un dévoué serviteur de la communauté.

    ]]>
  •   Audio
  •   MP3
  •   YouTube
  •  Sermon du vendredi 09 février 2018, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

    Aisha (r.a.) relate dans un hadith que lorsque cent musulmans participent à la prière funéraire d’une personne et qu’ils prient tous pour son pardon, leur intercession sera agréée en sa faveur. Selon un autre récit, quand, devant un convoi mortuaire, les gens ont loué le défunt, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré qu’il méritera le paradis.

    Je compte diriger deux prières funéraires et dans ce cadre j’avais l’intention de présenter quelques hadiths et des dires du Messie Promis (a.s.) traitant sur des aspects jurisprudentiels des funérailles et de l’enterrement pour ensuite évoquer les personnes décédées. Or, cela s’avérera impossible étant donné tout le matériel que j’ai reçu à propos de ce serviteur de la communauté, qui était respectueux de son engagement et fidèle envers le Califat. Présenter tous les points que j’ai reçus sera impossible : j’en ai apporté peut-être un cinquième et je ne pourrais probablement pas tout mentionner. Ces récits sont autant de directives pour les Waqifîn-e-Zindagi (personnes dédiées au service de la foi), les membres de la famille du Messie Promis (a.s.), les responsables et les ahmadis en général. Ils sont autant d’exemples dignes d’être imités.

    Comme vous le savez déjà, Moukarram Sahibzada Mirza Ghulam Ahmad Saheb, fils de Hazrat Sahibzada Mirza Aziz Ahmad (r.h.) est décédé quelques jours de cela à l’âge de soixante-dix-huit ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Il souffrait du cœur et un arrêt cardiaque soudain lui a pris la vie à la maison.

    Moukarram Mirza Ghulam Ahmad Saheb était l’arrière-petit-fils du Messie Promis (a.s.) et petit-fils du fils ainé du Messie Promis (a.s.), Hazrat Mirza Sultan Ahmad. Le défunt était le fils de Hazrat Mirza ‘Aziz Ahmad, le petit-fils maternel de Hazrat Mir Muhammad Ishaq Saheb et mon beau-frère. Sahibzadi Nasira Begum, la mère du défunt, était la fille aînée de Hazrat Mir Muhammad Ishaq Saheb. Or, tous ces liens de parenté en soi ne méritent pas mention. Ce sont plutôt les qualités du défunt, que j’évoquerai, qui rendent ces liens dignes d’être mentionnés. Le défunt était un serviteur de la religion et un Waqif-e-Zindagi. En dépit de sa faiblesse, de sa maladie et de la tristesse causée par le décès de son frère aîné, quand je l’ai nommé au poste de Nazir-e-Ala, il a assumé toutes ses responsabilités avec élégance en étant présent au bureau. La veille de son décès, il a participé dans la remise de diplômes des Huffaz de la Madrasat-ul-Hifz et le soir il était présent à un événement de la Khuddam-ul-Ahmadiyya. Le matin du jour de son décès, il a visité plusieurs personnes dont des malades. Il accomplissait les cinq prières quotidiennes à la mosquée.

    Sa vie, en tant que Waqif-e-Zindagi, a débuté en mai 1962. Ayant complété sa maîtrise en sciences politiques au Government College de Lahore, il a passé le concours du service civil avec succès. « Les gens, » m’a-t-il raconté, « disaient que c’est un concours très difficile à décrocher. Je l’ai passé pour ensuite me dédier afin que personne ne dise que je n’ai trouvé d’emploi nulle part et que c’est pour cette raison que j’ai offert mes services à la Jama’at. » En dépit de son succès au concours, il n’a pas rejoint la fonction publique et a dédié sa vie en 1962. Ensuite, le deuxième Calife lui a confié le poste de directeur de la Review of Religions et l’a encouragé à accroître sa connaissance de la religion tout comme il l’avait fait pour celle du monde. Hazrat Sayyed Mir Dawoud Saheb lui a enseigné les hadiths et d’autres faits religieux : il était quant à lui l’éditeur de la Review of Religions et l’oncle maternel de Moukarram Mirza Ghulam Ahmad Saheb.

    Le défunt portait auparavant le nom de Mirza Sa‘eed Ahmad et Hazrat Mousleh Maw‘oud le changea en Mirza Ahmad, suite à une requête de sa mère qui ayant lu un récit dans Sirat-ul-Mahdi ne souhaitait pas qu’il porte le premier nom. Le demi-frère du défunt portait le nom de Mirza Sa‘eed Ahmad. Il était le fils de la première épouse du père du défunt et décéda jeune. Il était venu étudier au Royaume-Uni et était dans la même classe que Mirza Muzaffar Ahmad. La mère du défunt a expliqué à Hazrat Mousleh Maw‘oud (r.a.) que Hazrat Mirza ‘Aziz Ahmad (r.a.) serait triste s’il devait changer le nom et que si Hazrat Mousley Ma’wood (r.a.) le faisait à sa place il serait réconforté. Sur ce, le deuxième Calife lui donna le nom de Mirza Ghulam Ahmad, afin de dissiper toute peine de son père.

    Le deuxième Calife expliqua, par contre, qu’étant donné le récent décès du Messie Promis (a.s.), il lui serait difficile de prononcer le nom « Mirza Ghulam Ahmad » et se contenterait d’Ahmad quand il l’appellerait. 

    Maulana Jalal-ud-Din Shams célébra le mariage du défunt et de ma sœur en 1964, le deuxième Calife étant malade durant ces jours. Ils ont eu trois fils et deux filles. Deux fils sont Waqifîn-e-Zindagi, dont Mirza Afzal Ahmad, le Nazir Ta‘lim de Rabwah et Mirza Nasir In‘am, le principal de la Jami‘a du Royaume-Uni. Le troisième est Mirza Ahsan Ahmad et vit aux Etats-Unis ; bien qu’il soit employé à l’extérieur, il est en train de servir la Jama’at au sein du comité central, en tant que secrétaire des finances et officier de la Jalsa Gah. Ses filles sont Amat-ul-Aliyy Zubda et l’autre est Zahra. Elle est l’épouse de Mir Mahmoud Ahmad, le fils de Mir Mas‘oud Ahmad : il est lui aussi Waqif-e-Zindagi et sert en tant que Nazir-e-Sihhat.

    Mirza Ghulam Ahmad a servi en tant que Nazir Ta‘lim et adjoint du Nazir Islah-o-Irshad Muqami, pour plusieurs années. De 1996 jusqu’en 2018, il a servi en tant Nazir Diwan, afin qu’il soit nommé Nazir-e-A‘la. De 2012 jusqu’en 2018, il a servi en tant que président du Majlis Karpardaz. Après le décès de Mirza Khurshid Ahmad, je l’ai nommé Nazir-e- A‘la, Amir Muqami et Sadr de l’Anjuman Ahmadiyya. À plusieurs reprises il a servi en tant qu’adjoint du Nazir-e- A‘la et adjoint à l’Amir Muqami lors du 4e califat.

    Le défunt était aussi membre du comité du Waqf-e-Jadid de 2016 à 2018. Il a servi en différentes capacités au sein de l’Ansarullah, dont Naib Sadr Saf Dom, l’adjoint du Sadr, et Sadr de l’Ansarullah du Pakistan de 2004 à 2009. Il a aussi servi en tant que Muhtamim du Khuddam-ul-Ahmadiyya pendant plusieurs années, l’adjoint du Sadr du Khuddam-ul-Ahmadiyya centrale, Sadr du Khuddam-ul-Ahmadiyya de 1975 à 1979 et éditeur de la Review of Religions après Mir Dawoud Saheb.

    Mirza Ghulam Ahmad a aussi servi en tant que secrétaire privé du troisième Calife, président du comité de la Bibliothèque du Califat, président de la Buyut-ul-Hamd Society de Rabwah, directeur de la Fazl Umar Foundation. Tant que la Jalsa Salana était organisée à Rabwah il a servi pendant plusieurs années en la capacité de Naib Afsar Jalsa Salana et Nazim Mehnat entre autres. La tâche du Nazim Mehnat exige beaucoup d’efforts car il doit gérer des employés qui ne sont pas ahmadis, qui viennent préparer le pain : d’aucuns sont des fourbes. Les garder sous contrôle lors de la Jalsa est une tâche difficile. Par la grâce de Dieu, le défunt a pu servir au mieux de ses aptitudes.

    Il était par ailleurs président du comité sur les reliques de la Jama’at. Il a aussi siégé au sein de différents comités dont celui des récits sur les compagnons du Messie Promis (a.s.), du Majlis-e-Iftah et de l’histoire de l’Ahmadiyya.

    Il a également servi en tant que secrétaire du comité sur le Califat et directeur de la Shirkat-ul-Islamiyya. Donc en sus de son poste de Nazir, il a aussi siégé dans différents comités. En 1989, le défunt ainsi que Mirza Khurshid Ahmad et deux employés de l’Anjuman ont été emprisonnés sous l’article 298c [du Code pénal du Pakistan].

    En mai 2010, après des attentats de Lahore où plusieurs ahmadis sont tombés en martyrs, le défunt faisait partie de la délégation du Nazir-e-A‘la qui a été dépêché sur les lieux, afin de rassurer les membres de la Jama’at, de rencontrer les familles des martyrs et de rencontrer les blessés. Mirza Ghulam Ahmad était le chef de cette délégation. Il est arrivé à Lahore quand on transportait les martyrs à l’hôpital ; il y est resté pendant deux semaines. Il était responsable de la gestion de la situation.

    La délégation s’est arrêtée à Dar-uz-Zikr, où il a fait preuve d’une grande clairvoyance, et — au prix de grands efforts — a complété sa tâche, géré le traitement des blessés et visité les familles des martyrs. Le défunt a organisé une réunion du comité du quartier Dar-uz-Zikr le même jour et annoncé la nomination du nouvel Amir. Il a dirigé les prières de Maghrib et d’Isha là-bas afin d’encourager les membres, pour qu’ils ne vident pas la mosquée après les attentats.

    Quand il était parti visiter les blessés à l’hôpital, il y a rencontré M. Salman Taseer, le gouverneur de la province qui lui a présenté ses condoléances. Mirza Ghulam Ahmad lui a fait comprendre que cette attaque était le résultat de la campagne de haine menée contre la Jama’at et qu’il devrait remédier à la situation en tant que gouverneur. Javed Michael, ministre provincial pour les minorités était lui aussi venu présenter ses condoléances. Bravement, le défunt lui a dit : « Nous vous remercions pour vos sentiments. Mais sachez que nous n’acceptons point que nous soyons une minorité : nous sommes des musulmans. » Le ministre a ajouté qu’il avait aussi le portefeuille des droits de l’homme et qu’il était venu en cette capacité. Le défunt lui a demandé de soulever cette question dans son cabinet et de mettre fin aux campagnes de l’Etat contre la Jama’at. Il a tout simplement attiré son attention sur ses responsabilités, sans plus, car c’est vers Allah l’Exalté que nous nous tournons toujours, et c’est Lui seul qui rétablira la situation, Insha Allah.

    Le 29 et le 30 mai, il a donné des interviews et a participé dans l’émission Point Blank en direct de la chaîne Express News entre 23.00 et minuit. Il a aussi donné des interviews à différentes chaînes dont la Swiss TV, BBC, VOA, Sahara TV, Channel 5 et Dunya TV. Cette délégation est restée là-bas jusqu’au 12 juin. Lors de toutes ces interviews, il a souligné le fait que nous soyons musulmans en disant « Personne ne pourra nous priver de cette identité. »

    Lors d’un de ses sermons du vendredi, le quatrième Calife a relaté le rêve suivant qu’il avait fait. « Je me disais que je devais accroître mes activités ; et la nuit en songe j’ai vu Mian Ahmad (le défunt), qui donne toujours de bons conseils. Il me conseilla de travailler sur ma propre traduction du Coran, au lieu de mettre des notes à l’arrière du Tafsir-e-Saghir du deuxième Calife. Al-hamdou lillah, Dieu m’a permis de travailler sur cette traduction et cela a résolu nombre de problèmes. » Dans le long rêve, le défunt a en outre promis d’aider le Calife par rapport aux mariages et l’emploi des jeunes hommes.

    Dans une lettre le quatrième Calife lui a écrit : « Cher Ahmad, Assalamou ‘alaikoum. J’ai reçu votre lettre dans laquelle vous m’avez fait part de vos soucis. Je prie humblement pour vous. Allah a mis dans votre nature ces deux qualités que sont la vérité et l’obéissance : et Allah l’Exalté n’abandonne pas celui qui possède ces deux vertus. Qu’Allah vous accorde de grand progrès spirituels et la sérénité au cœur. »

    Dans une autre lettre le Calife lui a dit : « Je ne vous oublie pas dans mes prières. Vous devez être mon aide dans la voie du service à la religion. Qu’Allah vous accorde Sa protection et éloigne tous vos soucis. Ne m’oubliez pas aussi dans vos prières. Je souhaite que le plus grand nombre de gens acceptent l’Ahmadiyya au plus vite. L’arme de la MTA est en action dans le monde entier ; Dieu est en train de réaliser mes vœux.  Envoyez de bonnes émissions afin que nous puissions répandre la lumière et que Satan soit enchaîné au cours du Ramadan. »

    Amatul-Quddus, l’épouse du défunt, relate : « Quand le deuxième Calife était malade, mon mari était au quotidien à son service la nuit. » Cela datait d’avant le mariage. Le défunt était attaché au troisième Calife et celui-ci avait en lui une grande confiance. Lui et Mirza Khurshid Saheb étaient tous les deux de service matin et soir auprès du 3e Calife en 1974 et ils n’avaient pas la permission de rentrer chez eux.

    Il travaillait avec le Calife en 1973 et en 1974 en particulier, et quand il a été nommé Sadr du Khuddam ul Ahmadiyya. Il ne rentrait pas chez lui pendant de longs moments. Quand il partait le matin, il ne retournait que vers 22.00 hrs. Le troisième Calife lui a conféré un honneur lors d’un Ijtima’. Le défunt avait demandé au Calife de dicter le serment des Khuddam. Or, le Calife lui a ordonné de le faire lui-même : le Calife, à l’instar des autres Khuddam, a répété le serment après lui.

    Lors du décès de Mirza Khurshid Ahmad Saheb, j’avais relaté que le 4e Calife avait dit que ces deux frères lui sont très loyaux et qu’ils l’ont été aussi aux précédents Califes. Le défunt m’avait rapporté cela en écrit et je m’en souvenais aussi. Étant donné qu’il hésitait à ce propos, il n’avait pas mentionné son nom et c’est pour cette raison que moi aussi je n’ai mentionné que celui de Mirza Khurshid Ahmad. Or, le quatrième Calife avait déclaré que Mirza Ghulam Ahmad et Mirza Khurshid Ahmad étaient tous deux loyaux envers lui. Quand il avait perdu son anneau, le 4e Calife avait évoqué le nom d’Ahmad en premier, ajoutant que ces deux frères avaient été fidèles envers tous les Califes.

    Son épouse relate qu’il pleurait tellement lors de ses prières Nawafil que l’écho s’en répandait dans la maison toute entière : il priait pour le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), pour le Messie Promis (a.s.), le Calife, la Jama’at, ses parents, ses frères et sœurs, sa femme et ses enfants et pour tous ses proches. Il répétait à maintes reprises certains versets de la sourate Al-Fatiha lors de ses Nawafil. Il était très proche de ses parents et de ses frères et sœurs. Or, il n’y avait aucune injustice de sa part. Il avait suscité dans le cœur de ses proches le respect envers son épouse et il avait maintenu un équilibre entre les deux familles.

    Le défunt remerciait celui qui lui offrait le moindre cadeau ; il lui en envoyait un ou partait chez lui pour l’en remercier ou lui envoyait une lettre de remerciement. Il ne s’asseyait jamais tranquille, tant qu’il n’avait pas terminé la tâche qu’on lui avait confiée. Il avait une bonne connaissance ainsi qu’une bonne mémoire. Il se rappelait des anciennes anecdotes et des liens de parenté. « J’aimais faire des randonnées, » dit son épouse. « Que notre situation financière fût bonne ou pas, qu’il fût malade ou en bonne santé, il s’acquittait de son devoir envers moi, son épouse, et nous partions nous promener à coup sûr. »

    Son épouse ajoute : « La femme d’Abdur Rahman Anwar a relaté que celui-ci a vu en rêve deux beaux rosiers qui grimpaient sur la porte de la maison de sa mère. De très belles roses en sortaient. Par la grâce d’Allah ce rêve s’est réalisé. »

    Sa femme raconte : « Dès qu’il recevait une somme, il payait ses cotisations à la Jama’at pour ensuite dépenser sur sa personne. »

    Le défunt avait déjà contribué dans le fonds d’Al-Wassiyyah la somme à déduire des biens que ma sœur — c’est-à-dire son épouse — a reçus en héritage de notre mère ou de notre père. Il prélevait aussi de toutes rentes, les cotisations à verser dans le fond d’Al-Wassiyyah.

    Son épouse relate : « Après avoir tout contribué, il m’informait à ce propos et c’est ainsi qu’il a allégé tous mes fardeaux eu égard à mes cotisations. Il a fait construire des maisons pour ses filles et ses fils et a versé leurs cotisations dans le fond d’Al-Wassiyyah. »

    Les deux frères étaient toujours ensemble : beaucoup de gens m’ont informé à ce propos et j’en suis moi-même témoin. L’épouse de Mirza Dawoud Ahmad relate que quand ils les voyaient tous deux se mettre en route ensemble, c’est qu’il était certainement question de la Jama’at. Lors de chaque crise, il a fait preuve d’une grande patience, de persévérance et de perspicacité. Son obéissance à l’égard du Califat ne fait pas de doute : il était très faible quand il était venu pour la (dernière) Jalsa. Je lui a conseillé de prendre une canne et il l’a fait immédiatement. Étant donné que c’est un ordre, il n’y avait pas d’autre issue, se disait-il.

    Quelques années de cela j’ai demandé aux Nazirs de visiter différentes Jama’ats et de partir transmettre mes salutations dans chaque foyer. La province du Sindh était assignée au défunt. Son épouse raconte qu’il boitait lorsqu’il est rentré de sa tournée.  Il a relaté qu’il était tombé des escaliers : lors d’un examen à la Fazl Umar Hospital, l’on a constaté qu’il y avait une fêlure dans l’os d’un de ses petits orteils. En outre, la cheville de l’autre pied était légèrement fêlée, ou blessée. Son épouse lui a demandé s’il n’en souffrait pas. Il a répondu qu’il avait certes mal, mais étant donné l’ordre du Calife de visiter chaque maison, c’est pour cette raison qu’il ne s’en est pas soucié au cours de ces onze jours [de visites] et qu’il a achevé sa mission.

    Son fils aîné relate que le défunt recevait en premier les cassettes des sermons du 4e Calife après l’émigration. Il faisait réunir tout le monde afin qu’on puisse écouter le sermon. Après l’avènement de la MTA, il faisait des efforts spéciaux afin que l’on puisse suivre le sermon. Il faisait en sorte que tous les membres du foyer, voire les employés à l’intérieur et à l’extérieur, écoutent le sermon, en installant des haut-parleurs ou des téléviseurs. Lors des événements à Lahore, il était à l’hôpital et il y avait grand foule. Les ambulanciers demandaient qu’on leur paye ce qu’ils demandaient. Le défunt a annoncé à haute voix que la Sadr Anjuman Ahmadiyya allait tout organiser et que tous les martyrs seraient enterrés à Rabwah. Les parents souhaitant enterrer leurs proches dans leurs cimetières familiaux en avaient la permission. Ceci avait réconforté les proches dans une grande mesure. Le défunt a visité les maisons de tous les blessés et de tous les martyrs ; il a organisé leur repas et arrangé les fonds nécessaires pour ceux qui ne travaillaient pas. On avait reçu des informations que certaines personnes étaient à sa poursuite et certaines agences ont informé que sa vie était en danger et il a été appelé à quitter les lieux. Mais il était présent à la mosquée Dar-uz-Zikr le vendredi d’ensuite où il a dirigé la prière de Jumu’ah et réconforté les membres de la Jama’at.

    Le défunt était très prévenant à l’égard des pauvres et de ses anciens amis. Il était aussi très attentionné à l’égard d’un de ses anciens camarades de classe qui n’avait pas pu compléter ses études et qui étaient peintre en bâtiment. Après son décès, il s’est occupé de ses enfants après son décès. Son arrestation en 1989 avait pour raison l’organisation de l’Ijtima’ du Khuddam ul Ahmadiyya. Mirza Khurshid Ahmad était à l’époque le Nazir Oumour é ‘Ammah et il était en déplacement. Le défunt assurait sa suppléance ; le juge lui a ordonné d’annuler l’organisation de l’Ijtima’. Il lui a répondu qu’il avait reçu de la part du juge une autorisation écrite et qu’il devait en émettre une autre en écrit pour l’annulation de l’événement : l’on ne pourra l’annuler sur une simple déclaration verbale. Mirza Khurshid Saheb est retourné le soir et il a offert la même réponse au juge. C’est ainsi qu’ils ont été arrêtés et ils ont passé quelques jours en prison.

    Sa fille relate : « Notre père s’est évertué à être fidèle envers le Califat et il nous a conseillé d’en faire de même. Un jour, tout ému, il m’a demandé de prier pour lui. Voire, il a répété cette requête pendant plusieurs jours. J’en ignorais la raison ; j’avais l’impression que le Calife était un tant soit peu en colère contre lui, d’où ses vives émotions dans ses prières. Cela m’a aussi touchée et j’étais moi aussi dans la même condition. Lors de l’émigration du quatrième Calife, Sahibzadi Sayyeda Naseera Begum Saheba, la mère du défunt, était gravement malade et la nuit du départ du Calife avait tout l’air d’être sa dernière en ce monde. Etant occupé avec l’émigration du Calife et les affaires de la Jama’at, le défunt n’a même pas pu visiter sa mère. »

    Il a fait preuve de la même obéissance à mon égard. Il demandait à son fils souvent s’il n’était pas témoin du soutien divin à l’égard du Calife.

    Un autre de ses fils relate : « Notre père nous réveillait pour la Salat. Il était généralement sévère à cet égard ; or durant ses derniers jours, il nous réveillait avec tant de peine, qu’on y pouvait ressentir sa compassion à notre égard. Il faisait une copie de toutes les lettres que lui ou son épouse recevaient des Califes et les plaçait dans un dossier et nous le confiait en disant que c’était là notre capital pour toute notre vie entière. »

    Mirza Anas Saheb relate : « Après son décès, j’ai vu en rêve Bhai Khurshid et Mian Ahmad auprès d’Allah. Ils rencontraient le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et le Messie Promis (a.s.). J’ai souhaité pouvoir, moi aussi, les rencontrer et j’ai prié en ces termes : « O Allah ! Accorde-moi Ta proximité. » Allah m’a répondu : « Viens toi aussi ! » J’étais proche de Mian Ahmad depuis fort longtemps. Nous avions tout deux le même âge. J’étais embarrassé de voir ses bonnes œuvres, souhaitant que Dieu m’accorde à moi aussi l’occasion d’en accomplir. Si jamais il était en colère contre moi pour quelque raison, il était le premier à me pardonner. Les prières du défunt étaient empreintes d’une telle contrition que j’en étais envieux. Il était un responsable très intelligent, visitait la mosquée cinq fois par jour, et aidait les pauvres ; il a eu la possibilité d’user de ses aptitudes dans la voie de Dieu. »

    Selon Chaudhry Hamidullah, le défunt était très intelligent et un bon conseiller. Lors des conseils, ses avis étaient les plus décisifs. Il avait une connaissance profonde des ouvrages de la Jama’at et de son histoire. Il était toujours le premier à servir la communauté. Lors des troubles de 1974, il a offert son entière coopération au troisième Calife et l’avait accompagné lors de ses visites à l’étranger ; il l’avait accompagné dans une délégation en tant que représentant du Majlis Khuddam ul Ahmadiyya central. »

    Akram Saheb, un de ses auxiliaires à Qadian, relate : « Je lui ai présenté mes condoléances lors du décès de Mirza Khurshid Ahmad Saheb. Tout peiné, il m’a demandé de prier pour lui à Qadian et de demander aux autres aînés d’en faire de même. « Je me sens tout seul après le décès de Mian Khurshid. Qu’Allah me permette d’assumer pleinement mes nouvelles responsabilités », a-t-il ajouté.

    Il n’a cessé de solliciter des prières pour sa personne. Quand il visitait Qadian, il se rendait chez les darweshs et tentait d’aider les veuves et les orphelins de ces derniers. Il avait une grande connaissance des lieux saints de Qadian. « Dès qu’il y mettait les pieds, » raconte M. Akram, « il accomplissait des prières Nawafil là où le Messie Promis (a.s.) avait l’habitude de prier. » Il lui disait que les Ahmadis de Qadian étaient chanceux de vivre en ces lieux saints et qu’ils devaient prier en ces endroits. 

    Il a aussi rendu de fiers services en tant que Sadr du Khuddam ul Ahmadiyya et était en contact avec les Khuddam en tout lieu. M. Gondal relate qu’ils étaient partis en tournée dans la région du Sindh. Certaines régions étaient inaccessibles en voiture et ils devaient traverser à pied des terrains sauvages et accidentés pour partir à la rencontre des Khuddam. Cela a eu un profond effet sur ces derniers et ils s’en souviennent jusqu’à ce jour.

    Asfandyar Munib, le responsable du département de l’histoire, relate : « Le défunt nous était très utile concernant l’histoire de l’Ahmadiyya. Il était membre du conseil et épluchait à la loupe les documents historiques. Il donnait des conseils très précieux et avisés. Il était pleinement au courant de l’arrière-plan, des détails et de la psychologie des faits historiques au sein de la Jama’at. »

    Mohammad Din Naz Saheb, Nazir Islah-o-Irshad, relate : « Je suis parti dans son bureau quand il a été nommé Nazir-e-A‘la. Il était assis sur sa chaise. Ses yeux étaient remplis de larmes et son visage était ému en raison de ses prières. Il était perdu dans ses pensées et en toute humilité m’a demandé de prier pour lui. »

    Zahid Qureishi Saheb relate : « Quand le défunt était le Sadr du Khuddam ul Ahmadiyya, le Qaïd des Khuddam de Lahore m’a envoyé chez lui pour lui remettre un papier. Je l’ai rencontré à la Aiwan-e-Mahmoud : c’était dans l’après-midi par un jour d’été. Après avoir pris le papier, il m’a demandé si j’avais déjà mangé. Je lui ai dit que je le ferai au Dar-uz-Ziafat après avoir accompli ma tâche. Mais il a insisté que je mange avec lui. Je croyais qu’il avait fait les arrangements à la Aiwan-e-Mahmoud. Or, il est sorti après quelques instants, a pris sa bicyclette et m’a demandé de m’asseoir derrière. Je lui ai demandé de me déposer au Dar-uz-Ziafat que nous allions croiser en cours de route, mais il a insisté que je l’accompagne. Dans cette chaleur, il m’a emmené chez lui à bicyclette. Nous y avons mangé et j’ai pris congé de lui. Il connaissait personnellement tous les Khuddam lorsqu’il était Sadr. »

    Nombre de personnes ont écrit qu’ils ont appris comment travailler grâce à lui. Le Dr Sultan Mubashir relate : « J’ai appris de nombreux principes grâce au défunt. Il accomplissait toute tâche en profondeur. Mian Ahmad était responsable d’organiser l’appel au tribunal de loi islamique, après la promulgation de la loi anti-ahmadie en 1984. Il est venu soudainement à la Aiwan-e-Mahmoud où je jouais au badminton. « On a besoin de certains livres au tribunal de Lahore qui se trouvent à la bibliothèque, m’a-t-il dit. Vous avez pour responsabilité de les amener là-bas. » On transmettait par téléphone de Lahore la liste de livres dont ils avaient besoin. Mirza Ghulam Ahmad assistait personnellement l’équipe en charge de ce travail. » Ce n’était pas quelqu’un qui demandait uniquement qu’un travail soit fait mais une personne qui avait l’habitude de travailler elle-même. C’était quelqu’un qui prenait soin des veuves et des orphelins. Le docteur écrit qu’aujourd’hui même une femme de nom Bushra est venue me voir à l’extérieur ; elle était atteinte du diabète et présentait aussi une hypertension artérielle. En examinant ses résultats je lui ai dit qu’ils sont négatifs. Or, en entendant cela elle a commencé a pleurer, à mon grand étonnement ; elle me dit alors, sa voix pleine d’émotion : « Oui, il est vrai que mon diabète est à présent normal. Mais les deux hommes, Mirza Khurshid Sahib et Mirza Ghulam Ahmad grâce auxquels mon traitement était gratuit, ont quitté ce monde. »

    Je l’ai consolée en l’informant que le traitement continuerait grâce aux dispositifs de la Jama’at, par la clémence de Dieu. Mais elle resta en larmes.

    Ata-ul-Mujeeb Rashid Sahib rapporte : « Vers la fin de l’année 1973, lorsque le troisième Calife (rha) m’avait nommé en tant Sadr Khuddam-ul-Ahmadiyya du centre, sur l’avis du Khuddam-ul-Ahmadiyya présenté dans la Shoura Mirza Ghulam Ahmad était le Naib Sadr. J’avais suggéré son nom en tant que Naib Sadr, car il était très expérimenté. Mirza Ghulam Ahmad était bien plus âgé que moi et supérieur en connaissance et en expérience ainsi qu’en statut. Mais lorsqu’il a été choisi en tant que Naib Sadr, il m’a assisté en toute chose dans un esprit de grande humilité et ne m’a jamais fait sentir qu’il m’était supérieur. »

    Shahid Abbas de la Malaisie rapporte : « J’ai prêté le serment d’allégeance en 2005. Je suis parti visiter le centre. J’ai observé Mirza Ghulam Ahmad Sahib dans les bureaux de la Jama’at et mon compagnon, le Mou‘allim Daniyal Sahib, m’a fait savoir qu’il était apparenté au Calife et qu’il fallait lui faire une requête de prière. Je suis allé le voir, l’informant que j’avais été un chiite avant d’être ahmadi et je lui ai sollicité des prières pour ma personne. Il m’a serré contre lui et m’a dit avec beaucoup de passion : « Ne voudrais-tu pas que je t’informe à propos d’une personne à qui je fais mes demandes de prières ? Je lui ai demandé : « Qui est cette personne ? » Il m’a répondu : « Le Calife de l’époque ! » Et il m’a conseillé d’écrire au Calife régulièrement. » Ce nouveau converti dit que l’amour qu’il a observé dans ses yeux envers le califat était très touchant et ces moments sont à jamais gravés dans sa mémoire.

    Anjum Pervez, missionnaire travaillant dans le bureau arabophone, rapporte : « Un jour Chaudhary Muhammad Ali m’a dit qu’un après-midi, alors qu’il faisait très chaud, Mian Ahmad Sahib cherchait à vélo un certain peintre de bâtiment. Il lui a donc demandé pourquoi il le recherchait. Il lui a répondu : « Je ne lui ai pas prescrit le bon médicament et c’est pour cela que je suis venu à sa recherche moi-même afin qu’il n’en prenne pas et afin que je lui donne le bon médicament. » »

    Ainsi, il accomplissait à merveille toutes les responsabilités qu’il avait. Beaucoup d’autres incidents ont été relatés par les gens. Ses employés de bureau relatent qu’il les faisait travailler tout en faisant montre d’une grande affection.

    Il essayait au mieux d’aider les personnes qui souffraient ou qui faisaient face à des difficultés. Il était très perspicace et avait comme qualité d’identifier la source des problèmes et ensuite de prendre tout de suite les mesures requises. (Comme je l’ai mentionné précédemment il avait pour habitude de tout faire tout de suite).

    Quelques jours avant son décès des garçons vinrent se plaindre dans son bureau, car des employés en charge de la sécurité du Centre les avaient maltraités. Certains présentaient d’importantes blessures, il leur dit donc : « Êtes-vous allés vous faire ausculter à l’hôpital ?» Ils répondirent par la négative, et il dit donc : « Allez d’abord vous faire soigner. Aujourd’hui est jour férié ; lorsque le bureau ouvrira je m’occuperai Incha Allah de toute l’affaire, et celui qui sera en tort, bien que ce soit une personne occupant un poste élevé, sera punie. » Il s’est chargé tout de suite de l’affaire et envoya les garçons se faire soigner.

    Iqbal Bashir Saheb écrit : « Lorsque Mian Ahmad Saheb fut nommé Nazir-e-A‘la du Diwan, il y avait peu d’employés dans son bureau ; il avait en effet seulement deux employés et un assistant. Lorsque la quantité de travail devenait trop importante, souvent Mian Ahmad Saheb venait s’asseoir auprès de nous et nous aidait pour le traitement des courriers. »

    Riaz Mahmood Bajwah Saheb, qui a servi en tant que Missionnaire, et qui est désormais retraité, écrit ceci : « Un jour j’étais assis dans son bureau, et au cours de la conversation Mian Saheb a monté le ton, ce qui peut arriver ; je ne l’avais pas mal pris, et cela ne m’avait pas étonné. Plus tard, lorsque j’étais rentré chez moi, quelqu’un frappa à ma porte le soir. Lorsque j’ouvris la porte je vis que c’était Mian Ahmad Saheb ; j’en fus tout étonné. Il me dit : « Aujourd’hui au bureau j’ai monté le ton au cours de notre conversation, et je viens m’en excuser. » Il ajoute : « Je ne pouvais jamais imaginer qu’il allait agir de cette sorte. Depuis cet instant je lui suis voué. »

    Un de ses assistants a écrit : « Lorsqu’il me réprimandait, il s’en excusait par la suite. » Une autre personne a écrit : « J’avais fait une erreur au travail, et il avait monté un peu le ton. J’étais en train de faire l’Istighfar chez moi, lorsque quelqu’un frappa à ma porte. Quand j’ouvris, je vis Mian Ahmad Saheb qui me dit : « J’ai employé des propos durs aujourd’hui devant toi, et je viens m’en excuser. » Ensuite il est remonté en voiture et s’est remis en route. »

    Mubashir Ayaz Saheb écrit : « J’étais l’éditeur de la revue Khalid. Feu Mahmood Bengali Saheb était venu d’Australie pour un entretien. Il nous relata l’anecdote suivante : lorsque Mian Ahmad Saheb était Sadr, il était responsable des classes de Tarbiyyat. Lorsque l’une de ces classes se termina, il présenta le budget, et les dépenses dépassaient le budget initial de quelques sous. (C’est-à-dire légèrement). La facture a été rejetée par le Sadr, elle ne pouvait pas être prise en compte. » Il dit : « Je suis donc allé le voir en personne, et lui ai dit : « Il ne s’agit pas d’une grande différence, le budget a été juste légèrement dépassé, il ne s’agit pas d’une grande somme, si vous ne voulez pas donner l’argent, je le ferai volontiers de ma poche. » Il répondit : « Il n’est pas question de dépenser de sa poche. Je veux vous faire comprendre c’est qu’il faut être vigilant quant aux dépenses en ce qui concerne les évènements de la Jama’at. Il faut suivre les règles établies par la Jama’at, et son organisation. Si vous aviez besoin de plus d’argent il fallait en demander l’autorisation en amont, et vous auriez pu ensuite les dépenser. » »

    Bengali Saheb avait l’habitude de dire que l’emprise du défunt sur sa personne l’a grandement servi pour le reste de sa vie. Il ajoute : « Il avait une relation très étroite avec le Califat. Un jour lors d’une réunion du comité d’Ifta’, il était question de discuter de la zakaat ; le comité avait préparé un rapport stipulant, il me semble, que la zakaat ne s’appliquait pas sur les chevaux. »

    Je pense que je n’avais pas accepté la proposition, et je leur ai demandé de reconsidérer ce point, et de l’étudier davantage.

    « Plusieurs comités ont été formés, cela a donné lieu à de nombreux longs débats, mais ils n’arrivaient pas à arriver à une conclusion. Finalement, le Président l’a nommé en tant que président du comité en charge de la question. Les savants étaient venus bien préparés, afin de contredire ce que j’avais dit. Il écouta pendant un instant ce qu’ils avaient à dire. » Mubashir Ayaaz Saheb ajoute : « Ensuite il a dit sur un ton très imposant, si le Calife a statué sur ce point, comment alors peut-on penser qu’il est possible que cela soit autrement. Il a ensuite réfuté tous les arguments, sans tenir compte du fait qu’un tel est un grand savant, et sans tenir compte de ce qu’ils disaient. »

    Il ajoute : « Il était une véritable encyclopédie de l’histoire de l’Ahmadiyya, des anecdotes et des traditions de la Jama’at.  Je suis en train d’écrire la biographie du Messie Promis (a.s.) et dès que je rencontrais des difficultés je me tournais vers lui ; il avait des connaissances profondes à ce sujet. Il avait également une connaissance profonde au sujet des endroits emblématiques de Qadian. Si quelqu’un lui demandait de lui présenter les endroits historiques de Qadian il le faisait avec grand plaisir. Une fois alors qu’il était malade — il avait une entorse — il n’a pas souhaité nous le révéler, et en dépit de [sa douleur] il nous a fait faire la visite. »

    Mubashir Ayyaz Saheb ajoute : « C’est au moment de monter des escaliers que nous nous en sommes rendus compte, et il nous a finalement avoué qu’il avait cette douleur. Nous avons été très embarrassés de l’avoir dérangé. »

    Il y a de nombreuses anecdotes similaires. À chaque fois qu’il était envoyé pour servir quelque part, il ne se préoccupait jamais des difficultés qu’il pouvait rencontrer pendant le voyage. Une fois, deux camps se sont opposés au sujet d’une affaire de la Jama’at. Il fut envoyé pour les réconcilier, mais la route était impraticable. La voiture ne pouvait pas avancer ; Mirza Khurshid Ahmed Saheb, Mirza Ahmad Saheb et des missionnaires se sont assis sur la benne d’un tracteur et ont ainsi continué la route. Mais plus loin une portion de route était dangereuse même pour un tracteur, il descendit donc et continua à pied. Lorsqu’il arriva finalement dans le village, il invita tout le monde à la mosquée, il statua sur l’affaire, et fit des supplications. Les gens se rendaient compte qu’il était venu de si loin et qu’il avait fait un voyage difficile. La dispute qui avait duré des années fut résolut par la grâce d’Allah grâce à ses sacrifices et à ses supplications.  

    Il y a de nombreuses anecdotes, certaines se ressemblent, d’autres sont différentes, mais je n’ai pas le temps de les mentionner. Il s’adressait avec amour à ses collègues, ils en ont tous fait part. Il se préoccupait de leurs moindres besoins. Le Naib-Nazir Talim écrit : « Lorsque la demande de bourse d’un étudiant se voyait être refusée par le Calife pour certaines raisons, il disait que lorsqu’une bonne nouvelle telle que l’acceptation d’une demande de bourse ou une autre bonne nouvelle provenait du Calife alors il fallait l’en informer. Mais si le Calife est fâché ou s’il refuse une demande de bourse, alors nous devions de notre côté informer le concerné. »

    Zafar Ahmad Zafar Saheb est missionnaire ; il a relaté l’anecdote de la fracture du pied, et écrit : « J’étais également en sa compagnie, son pied s’enflait, mais il ne s’en est pas soucié. »

    Salim Saheb écrit également : « Lorsqu’il était le secrétaire privé du troisième Calife, quand une quantité importante de courrier s’accumulait, il disait alors à toute l’équipe de rassembler tous les courriers au même endroit, et ensuite de tout répartir, et il en prenait également une partie pour lui. » Il ajoute : « En tant que secrétaire privé, il prenait beaucoup plus de courriers que nous qui étions employés, et il finissait de répondre aux courriers bien avant nous. » C’était un grand expert de la rédaction, et il avait un beau style d’écriture. Comme je viens de le mentionner il était un expert en rédaction.

    Un bénévole travaillant au Wakalat-e-Mal Sani écrit : « Nous étions en train d’écrire l’histoire du Tahrik-e-Jadid, au sujet des sacrifices financiers et il y avait plusieurs erreurs. Finalement, après l’avoir complété, le Wakil-ul-Mal demanda d’envoyer cette version finale à Mian Ahmad afin qu’il puisse la lire, et nous dire s’il y avait des fautes. » Il ajoute : « J’ai répondu que très bien, allons remettre cela à Mian Ahmad, il y a 150-200 pages, cela nous donnera ainsi 4 à 5 jours de répit. » Il ajoute : « Le matin quand je suis venu au bureau, j’ai vu le manuscrit avec des notes, et des marques, il l’avait revu pendant la nuit et le matin même il l’avait rendu. Telle était son efficacité dans son travail, et c’est un exemple pour tous les travailleurs.

    Il a également servi en tant que président du Majlis Karpardaz ; il investiguait également toute chose dans le moindre détail. Lorsqu’il servait en tant que Nazir Islah-o-Irshad Muqami, Sami‘ullah Zahid Saheb écrit : « Un jour il me demanda de préparer une liste des familles des missionnaires qui résident ici. Lorsque je lui ai remis la liste, il est parti visiter chacune des familles accompagné de sa femme, et il leur dit : « Vos maris sont en train de servir sur le terrain ; pour cette raison si vous rencontrez des problèmes, et si vous avez besoin de quelque chose, ne leur en faites pas part, mais plutôt demandez-moi. » »

    Khalil-ur-Rahman Saheb qui travaille ici dans le département de Ta‘mil-o-Tanfidh, écrit : « J’ai fait la mise en page du livre de Chaudhary Mohammad Ali Saheb, et il m’envoya auprès du défunt afin de lui montrer la version numérique finale. Je lui en remis donc une copie et patientai un instant. Il me demanda s’il y avait un problème ; je lui dis donc avec de l’appréhension que ma mère allait subir une intervention chirurgicale, et j’avais à peine terminé ma phrase qu’il me demanda : De quelle somme avez-vous besoin ? Il sortit le chéquier de la trésorerie de son tiroir le posa sur la table. Je lui répondis que j’ai besoin de 7000 roupies, et de les déduire de la somme de mon salaire. Mais il me remit un chèque de son compte personnel, et il me dit : « Je prierai également, et ne te préoccupe pas de la déduction de cette somme, prends cet argent et si tu as besoin de plus reviens me voir et n’aie pas peur. »

    Hafiz Saheb a également écrit : « Il avait une relation très spéciale avec le Califat, qui se manifestait à chaque occasion. Lorsqu’il fut nommé Nazir-e-A‘la de l’Anjuman, la première chose qu’il a dit aux membres de l’assemblée de l’Anjuman est : « Je n’ai pas besoin de vous demander de me supporter ; vous tous qui êtes au service du mouvement allez le faire car c’est le Calife qui m’a nommé. Mais j’ai grandement besoin de vos prières, car il est très difficile d’être aux pieds de certaines grandes personnalités. »

    Lorsqu’il a été relevé de ses fonctions de la Nazarat-e-Diwan, et a été nommé Nazir-e-A‘la, l’un de ses collègues a dit : « Avant d’aller dans son bureau, il est venu nous dire qu’il vient nous dire au revoir ; nous avons été très ému en entendant cela, et nous lui avons répondu : « Mian Saheb, restez ici ou emmenez-nous avec vous. », ce à quoi il répondit en souriant : « Comment puis-je vous emmener avec moi ? Je pars moi-même sur ordre du Calife. » Quelques jours plus tard il rejoignit son Seigneur. » Qu’Allah exalte son rang. Il est parti dans un endroit où nous devons tous aller chacun à son tour ; mais chanceuses sont ces personnes qui passent leur vie en accord avec le souhait de Dieu. Qu’Allah exalte son rang et qu’Allah permette à ses enfants de perpétuer ses bonnes actions et d’en faire également.  Qu’Allah permette à toutes les personnes qui ont dédié leur vie ainsi qu’à tous les responsables de remplir leur Waqf avec fidélité, ainsi que de remplir les responsabilités qu’ils ont à leur charge tout comme il l’avait fait. Il faut que vous essayiez tous de le faire.

    Qu’Allah le leur permette. Qu’Allah accorde aussi dans le futur à la Jama’at des travailleurs pieux, fidèles et qui servent avec dévouement.

    Je vais diriger une deuxième prière funéraire, celle de Madame Dipannot Farah, qui est décédée le 26 janvier, à l’âge de 47 ans, Inna lillahi wa inna ilaihi raji‘oun. Elle est décédée en raison d’une haute tension artérielle, et d’une infection des intestins. Elle s’était fait opérer mais elle est décédée une semaine plus tard. Elle était malade depuis une longue période, dès l’âge de 15 ans ses deux reins présentaient une insuffisance. Malgré cela depuis qu’elle avait accepté l’Ahmadiyya, elle faisait la prière régulièrement, elle essayait également de faire la prière de Tahajjud, elle récitait également le Saint Coran, alors qu’elle s’était convertie à l’Ahmadiyya du christianisme. Elle a accepté l’Islam en 2004, et depuis elle est régulière dans les prières, dans la récitation du Saint Coran et dans le Tahajjud.

    La défunte était consciente qu’il y avait un problème dans l’état actuel des musulmans. Elle a d’abord accepté l’islam, et ensuite elle a accepté l’Ahmadiyya. Elle a commencé à rechercher la vérité se référant aux prophéties du Saint Prophètesa au sujet des Derniers Temps, et c’est ainsi qu’elle a rejoint l’Ahmadiyya. Elle disait qu’elle ressentait qu’elle progressait lentement vers la mort, au point où lorsqu’elle a accepté l’islam elle se sentait déjà sous l’emprise de la mort. Son médecin qui n’était pas musulman disait que depuis qu’elle a rencontré Allah c’est comme si un nouveau souffle a été mis en elle. Avant qu’elle eût accepté l’Ahmadiyya elle avait eu l’hépatite C, mais après avoir prêté le serment d’allégeance elle en fut guérie miraculeusement. Elle parlait souvent de sa guérison miraculeuse à ses proches ; elle m’a rencontré à deux reprises, elle m’a toujours fait part de sa sincérité et de sa fidélité.

    Amir Saheb écrit : « Lorsque je suis parti la rencontrer il y a quelques jours de cela, elle avait préparé à manger. Lorsque je lui ai dit que cela n’était pas nécessaire, elle m’a dit que c’est la première fois que je venais chez elle, et que je venais en tant que représentant du Calife. Elle regardait toujours la MTA. Qu’Allah exalte son rang, qu’il fasse preuve de pardon et de miséricorde à son égard, et que conformément à son souhait sa famille puisse également accepter l’Ahmadiyya. Qu’Allah concrétise son souhait et accepte ses supplications.


    (Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

    ]]>
    Jésus, sa mort et son retour : le verdict du Coran https://islam-ahmadiyya.org/jesus-sa-mort-et-son-retour-le-verdict-du-coran/ Tue, 23 Jan 2018 11:11:28 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/jesus-sa-mort-et-son-retour-le-verdict-du-coran/ La croyance en la mort naturelle de ‘Isā Ibn Maryam(a.s.) est, sans nul doute, ce qui distingue la Communauté Islamique Ahmadiyya des autres musulmans. S’il est avéré que le Saint Prophète Muhammad(s.a.w.) avait prophétisé l’avènement d’un Messie durant les Derniers Temps, s’agit-il de celui envoyé aux enfants d’Israël plus de 2000 ans de cela ? Le Saint Coran, la source principale de la doctrine islamique, soutient-il la thèse de l’ascension physique de Jésus(a.s.) au Ciel ?

    ]]>
    Téléchargez la version
    PDF du livre « Jésus, sa mort et son retour : le verdict du Coran »

    Les quatre croyances concernant ‘Īsā ibn Maryam(a.s.)

    Avant de présenter les arguments puisés du Saint Coran prouvant que ‘Īsā ibn Maryam(a.s.) (Jésus, le fils de Marie) est décédé, à l’instar de tous les Prophètes qui l’ont précédé, il convient de rappeler les quatre opinions doctrinales qui existent à son sujet.

    La croyance des juifs

    Les juifs affirment que Jésus(a.s.), un homme âgé d’une trentaine d’années, s’était proclamé Messie, affirmant qu’il allait rétablir le Royaume de David sur Terre. Ils tenaient cet homme pour un imposteur, basant leur position sur les raisons suivantes :

    Premièrement, le Prophète Élie, qui était vivant au ciel et qui devait en descendre avant l’arrivée du Messie n’est toujours pas réapparu.

    Deuxièmement, l’Ancien Testament stipule que tout faux prophète doit périr et que celui qui est mis à mort sur le bois est maudit[1]. Étant donné que les juifs contemporains de Jésus(a.s.) croient qu’il périt sur la croix, Jésus(a.s.) était, selon eux, un imposteur et donc maudit par Dieu. (Qu’Allah nous préserve d’entretenir une telle opinion !)

    La croyance chrétienne

    Les chrétiens croient qu’Adam(a.s.) commit une transgression et que par conséquent toute la race humaine hérita de son péché originel. Cependant, Dieu étant Juste, il était nécessaire que les pécheurs soient punis ; mais puisque l’obéissance totale à la Loi est chose impossible, l’homme demeure à tout jamais pécheur et éloigné du salut. D’autre part, Dieu est Bon et Sa Bonté exige que l’homme ne soit pas châtié. Dieu envoya sur terre Son Fils unique, Jésus(a.s.) Fils de Marie, pour souffrir entre les mains des hommes et mourir sur la croix afin de racheter les péchés de l’humanité.

    Ainsi chrétiens et juifs, disent que le Christ connut une mort maudite (qu’Allah nous en préserve !). Le sens de cette malédiction réside, pour les chrétiens, dans le fait qu’ils considèrent sa mort maudite afin d’obtenir le rachat des péchés de l’humanité, tandis que pour les juifs, Jésus(a.s.) était maudit en raison de sa qualité de faux prophète. Les chrétiens croient aussi que trois jours après sa mort sur la croix, Jésus(a.s.) monta au ciel pour s’asseoir à la droite de Dieu.

    La croyance de l’orthodoxie musulmane

    Les musulmans n’acceptent ni la thèse juive, ni celle des chrétiens. Ils ont, cependant, adopté la croyance chrétienne qui considère Jésus(a.s.) vivant au ciel.

    Puisqu’ils ne pouvaient pas complètement rejeter la croyance juive, ils disent que celui qui fut crucifié n’était pas Jésus(a.s.) mais quelqu’un qui lui ressemblait. D’après leur compréhension des textes, Jésus(a.s.) fut élevé physiquement au ciel, et doit en descendre avant la fin du monde pour tuer le Dajjal (l’Antéchrist), briser la croix, et exterminer la race porcine. Ces musulmans avancent deux arguments pour soutenir leur thèse :

    Premièrement : il est dit dans le Saint Coran que les juifs ne l’ont ni tué ni crucifié ; mais que Dieu l’a élevé à Lui, c’est-à-dire « au ciel » selon leur interprétation. (Chapitre 4, versets 158 à 160)

    Deuxièmement : les Hadiths affirment que Jésus(a.s.) reviendra dans les Derniers Temps.

    Or, ni le Coran ni les Hadiths ne mentionnent le mot « ciel », mais en raison de la présence des termes رفع (raf‘ – élévation) et  نزول (nuzūl – descente), ils croient, à tort, que le mot « ciel » est sous-entendu, et attendent l’avènement physique du Prophète israélite.

    La croyance des musulmans ahmadis

    D’après Mirza Ghulam Ahmad(a.s.), le Messie Promis et Imam Al-Mahdi, les thèses juives, chrétiennes et musulmanes sont dénuées de tout fondement. Jésus(a.s.) fils de Marie, fut sauvé par Allah de la mort maudite. La vérité est que Jésus(a.s.) n’a pas été tué par les juifs, ni n’est-il mort sur la croix, ni encore n’est-il monté physiquement au ciel. Cette interprétation des musulmans ahmadis est attestée par le Saint Coran et les Hadiths, comme nous allons le démontrer dans le présent ouvrage.


    [1] Voir Deutéronome chapitre 18 verset 20 et chapitre 21 versets 22 à 23

    ]]>