Sermons 2015

Signes en faveur du Messie et du Mahdi – sermon du 08-05-2015

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis
Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Sermon du vendredi 8 mai 2015, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul Futuh à Londres.

Dans mon précédent sermon j’avais évoqué la description que faisait le Mousleh Maw’oud (r.a) des environs de Qadian à l’époque du Messie Promis (a.s.). Il racontait qu’une ou deux personnes accompagnaient celui-ci pour sa marche, au cours desquels il était contraint d’emprunter des sentiers et de traverser entre des roseaux. Le deuxième Calife a comparé cette situation avec l’expansion de Qadian à l’époque où il relatait ces faits : cette croissance, promise par Dieu au Messie Promis (a.s.), n’est pas similaire à celles des autres localités.

Les agglomérations sises en bordure des autoroutes et de grands axes routiers s’étendent. Or, Qadian était difficile d’accès : aucune route n’y menait. Allah avait toutefois promis qu’il s’étendra. Aujourd’hui des visiteurs viennent de très loin pour s’y rendre. La djama’at y possède de grands et de beaux édifices que des départements de l’État [indien] utilisent pour des réceptions.

Le deuxième Calife et Réformateur Promis (a.s.) affirme : « Dieu a manifesté d’innombrables signes en la personne du Messie Promis (a.s.). Vous n’avez pas connu son époque, or moi j’y étais. Toutefois il ne vous est pas impossible d’imaginer les signes apparus dans un passé aussi proche. Oubliez les autres et contentez-vous d’étudier la mosquée Mubarak. La superficie de la mosquée se limitait au nord du pilier s’étend d’est en ouest. Pour les prières il n’y avait qu’une ou deux rangées de fidèles. Trois murs composaient cette enceinte : l’un comprenait deux fenêtres et c’est là que se tenait l’Imam. Un autre mur comprenait une porte. Pas plus de deux rangées comprenant 5 à 7 fidèles pouvaient s’y tenir. Grand était notre étonnement quand il y avait une troisième : quinze à seize fidèles pour la Salat étaient pour nous beaucoup de monde. Peut-être que vous ignorez ce coin [de la mosquée] et que vous n’y avez pas prêté attention. Or, elle est toujours existante. »

Les résidents de Qadian, ceux qui participent à la Jalsa et les visiteurs qui passent durant l’année doivent réfléchir à ce propos. Qu’ils se tiennent dans cette partie de la mosquée et qu’ils imaginent la situation de l’époque : cet exercice ranimera certainement leur foi.

Le Mousleh Maw’oud (r.a) observe : « Les compagnons du Messie Promis (a.s.) réitéraient des faits et gestes du passé afin de se rappeler [de l’époque]. Faites-en l’expérience. Oubliez, pour un instant, l’endroit où se tenait l’Imam, imaginez la présence de ces murs et les rangées. Imaginez notre surprise quand une troisième rangée s’y tenait. Sachez que pareils prodiges résultent des faveurs divines. »

Le Mousleh Maw’oud (r.a) a aussi évoqué la transformation de ses proches qui, naguère hostiles envers la djama’at, se sont joints à l’Ahmadiyya par la suite. Il relate : « Il existait un palier que nous utilisions comme aire de jeux durant notre enfance. L’escalier qui y menait jouxtait la maison de Mirza Sultan Ahmad Saheb. [Quand je passais par là] notre tante – qui accepta l’Ahmadiyya par la suite – me lançait une remarque désobligeante en langue panjabi. J’en ignorais le sens étant donné que ma mère était d’origine hindoustani et que je ne maîtrisais pas encore cette langue. Ma mère m’expliqua que la tante comparait le Messie Promis (a.s.) à un corbeau (qu’Allah nous en préserve !) et qu’elle disait « tel père, tel fils ».

Or quand, bien plus tard, je la rendais visite, la tante en question me traitait avec grande déférence. Quand je la priai de ne pas se donner de la peine étant donné sa fragilité, elle répondait : « Vous êtes mon maître spirituel. » Ainsi j’ai connu l’époque où j’étais, à ses yeux, « le petit d’un corbeau » et celle où je suis devenu son maître spirituel. Lorsque Dieu désire transformer le monde, Il y apporte de grands changements. Étudiez [la vie] de ces individus et profitez d’eux. Réformez-vous afin de mériter l’amour divin et de faire partie de la communauté d’Allah. »

Ces récits nous invitent à revivifier et à accroître notre foi : ils doivent nous rapprocher de Dieu, nous rappelant qu’Il accorde Son soutien au Messie Promis (a.s.) et que nous devons en profiter. Les ahmadis de Qadian en particulier se doivent d’être très attentifs à cet égard.

Suite à un de ses rêves le Messie Promis (a.s.) avait prophétisé que Qadian s’étendra jusqu’à la rivière Beas [qui se situe sur son flanc Est]. Le Mousleh Maw’oud (r.a) avait décrit la superficie de la mosquée Mubarak et le nombre de fidèles qui y priaient. L’on en déduit que la mosquée faisait la taille d’une chambre ordinaire. Il est aussi des prophéties sur l’augmentation du nombre d’ahmadis ainsi que l’élargissement des mosquées. Celles du Messie Promis (a.s.) sur l’élargissement de Qadian et son progrès sont autant de signes.

Certes Qadian ne s’est pas encore étendu à la taille évoquée plus haut, mais vu l’accomplissement de plusieurs de ces prophéties il est certain qu’un jour le monde en sera témoin. Le Qadian d’aujourd’hui a, d’ores et déjà, connu un essor considérable.

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Faisant référence à la croissance de Qadian, le Mousleh Maw’oud (r.a) attire l’attention de tous les ahmadis quant à leurs responsabilités eu égard à la Salat. La relation entre une population qui augmente et la prière peut sembler fort étrange, mais c’est en cela que réside la beauté des conseils du Mousleh Maw’oud (r.a) : en évoquant plusieurs aspects d’un point particulier il accentue davantage son importance.

Il raconte : « Dans un rêve, le Messie Promis (a.s.) vit que l’agglomération de Qadian s’était étendu jusqu’à la rivière Beas. J’en déduis que sa population avoisinerait un million d’habitants ou plus. » Ce chiffre pourra être encore plus important. Environs 400 000 personnes seraient présentes pour la prière de Jummah. Pour accueillir ce nombre de fidèles, il faudra élargir la mosquée Aqsa. Or, même si on rase les maisons des alentours, elle ne sera pas assez grande. »

Il était essentiel de préserver les édifices historiques, datant de l’époque du Messie Promis (a.s.), situées dans le quartier Dar-oul-Masih. La mosquée Aqsa étant trop exiguë l’on pourra, avec l’accroissement de la population de Qadian, y bâtir une immense mosquée, pouvant accueillir trois à quatre cents milles fidèles.

Le Mousleh Maw’oud (r.a) ajoute : «… il faudra élargir la superficie de la mosquée dans les quatre directions. L’endroit où je prononce ce sermon n’était pas dans la mosquée de l’époque du Messie Promis (a.s.) : celle-ci faisait un dixième de sa superficie actuelle. Appréciez cette faveur divine : les mosquées des autres sont vides tandis que nous agrandissons les nôtres. Elles ne cessent d’être de plus en plus exiguës ne pouvant plus contenir tous les fidèles. »

Le Mousleh Maw’oud (r.a) relate ci-dessous une mésaventure évoquée auparavant. Il était fort inquiet d’un impair de sa part : quoiqu’il a été attrapé sur-le-champ Dieu l’avait promptement innocenté. En voici les faits : « J’avais environs quinze ou seize ans, raconte-t-il. En cours de route à la prière du vendredi je rencontrai un ahmadi qui faisait demi-tour : il m’informa que la mosquée était bondée, qu’il n’y avait pas de place pour prier. Sur ce je rebroussai chemin et j’accomplis la prière de Zuhr à la maison. C’était là une erreur de ma part : j’aurais dû vérifier en personne si la mosquée était remplie ou pas, s’il n’y avait pas un coin pour s’asseoir ou se tenir debout. Dès mon jeune âge j’étais régulier dans mes prières et c’en était là une faveur divine : je n’ai manqué aucune prière jusqu’aujourd’hui. D’ailleurs jamais le Messie Promis (a.s.) ne m’avait questionné à ce propos.

Un jour, quand j’avais environs onze ans, je me préparai [le matin] à accomplir la Salat-ud-Duha ou Ishraaq : j’accomplis mes ablutions, je portai un manteau du Messie Promis (a.s.) et j’implorai Dieu les yeux en larmes, faisant la promesse de ne jamais abandonner la Salat, promesse que j’ai tenue jusqu’à présent. Certes, étant enfant et passant mon temps à jouer il m’arrivait de manquer la prière en congrégation. Quelqu’un en fit la remarque au Messie Promis (a.s.), lui demandant de me conseiller d’être vigilant à cet égard. Mir Mohammad Ishaq était de deux ans mon cadet et nous jouions ensemble. Notre grand-père maternel, Mir Nasir Nawab Saheb était de tempérament coléreux : il grondait souvent Mir Mohammad Ishaq pour avoir manqué ses Salat. Le Messie Promis (a.s.) en était au courant et quand on m’accusa [de manquer les prières en commun] il répondit : « Mir Mohammad Ishaq prie en raison de son père. Je ne désire pas qu’on prie pour me plaire, mais pour Dieu. » Ainsi, jamais le Messie Promis (a.s.) ne me questionna au sujet de mes prières. »

Que les enfants n’en concluent pas que leurs parents n’ont pas de conseil à leur donner au sujet de la Salat. Que les parents n’en déduisent pas qu’ils n’ont pas la responsabilité de conseiller leurs enfants à ce propos. Le Messie Promis (a.s.) avait de grands espoirs au sujet du deuxième Calife : d’ailleurs il n’ignorait pas qu’il serait le Réformateur Promis. Il était convaincu que son fils accomplissait la Salat pour plaire à Allah et que Celui-ci en personne le réformera. La ferveur exprimée par le Mousleh Maw’oud (r.a) lors de sa salat [quand il n’avait que onze ans] prouve qu’il était vigilant à ce sujet.

Il raconte : « Peut-être que ce jour-là Dieu voulait mettre fin à mes négligences eu égard à la prière en commun. Quand je retournai à la maison sans accomplir la prière de Jummah le Messie Promis (a.s.) me lança : « Mahmud ! Viens ici ! Pourquoi n’es-tu pas parti pour la prière? » «J’y suis parti mais j’ai su que la mosquée était bondée. Il n’y avait pas de place pour prier », était la réponse qui m’est venue à l’esprit. Or, j’étais fort inquiet et je me lamentais de m’être fier à l’autre car j’ignorais s’il mentait ou pas. S’il avait dit la vérité je n’avais aucun souci. Mais s’il avait menti, le Messie Promis (a.s.) sera vivement mécontent contre moi pour l’avoir trompé. En tout cas je tremblai de peur en mon for intérieur : « Que dira le Messie Promis (a.s.) aujourd’hui », je me demandais.

Maulvi Abdul Karim Saheb visita le Messie Promis (a.s.) qui, souffrant de ses reins, n’avait pu se rendre à la prière de Jummah. Je restais dans le coin pour entendre ce qu’il en découlerait. Dès son arrivée le Messie Promis (a.s.) lui demanda : « Y avait-il beaucoup de monde à la mosquée aujourd’hui ? N’y avait-il pas de place pour prier ? ». Mon cœur battait à la chamade en entendant ces questions, car j’ignorais ce qu’il en était. Or, Allah préserva mon honneur. Maulvi Abdul Karim Saheb, exprimant sa gratitude habituelle envers Dieu, répondit : « Par la grâce d’Allah la mosquée était bondée ! Il n’y avait pas un endroit pour s’asseoir ! » Sur ce je me dis que l’ahmadi disait vrai.

Pour accentuer notre progrès, Dieu préconise que nous augmentions le nombre de fidèles dans nos mosquées et que ces dernières soient toujours remplies. Tant qu’elles seront bondées nous profiterons de Ses bénédictions. Dès que nous les abandonnerons, Dieu nous abandonnera. L’expansion de Qadian ou le progrès de la djama’at ne se mesurent pas uniquement en dimension ou en nombre. L’agrandissement de nos demeures ainsi que le nombre croissant de fidèles dans la maison d’Allah prouveront l’étendue de cette croissance. Tout ahmadi – qu’il soit de Qadian ou de Rabwah et désirant voir l’essor de sa ville, ou d’ailleurs et désirant profiter progrès de la djama’at – doit accroître son effectif ainsi que le nombre de fidèles dans sa mosquée. C’est là un exercice primordial : ces progrès sont tributaires des faveurs d’Allah et celles-ci augmentent en remplissant Sa maison de fidèles.

Faisons en sorte que nos mosquées soient exiguës. Nouons avec Dieu une relation sincère afin qu’Il ne nous abandonne jamais et que nous soyons témoins de la réalisation grandiose des prophéties du Messie Promis (a.s.).

Le Mousleh Maw’oud (r.a) déclare : « Dieu informa le Messie Promis (a.s.) que de la taille d’un hameau, Qadian se transformera en mégapole, à l’instar de Bombay ou de Calcutta et comptera entre 900 000 à un million d’habitants. Son agglomération s’étendra vers le nord et l’est, atteignant la rivière Beas située à 14 kilomètres. Qadian ne comptait que 2000 habitants à l’annonce du Messie Promis (a.s.). Hormis quelques maisons en briques, toutes les autres étaient de terre battue. Le prix du loyer était dérisoire : 4 à 5 annas (soit environs un quart d’une roupie) par mois.

On pouvait y acheter un terrain pour la modique somme de 10 ou 12 roupies (soit bien moins que 14 centimes d’euros) pour bâtir une maison. Au marché on ne pouvait acheter, en une fois, deux ou trois roupies de farine : la population étant composée en majorité d’agriculteurs, chacun moulait son blé au lieu de stocker de la farine. Une seule école d’Etat y fonctionnait : elle était de niveau primaire et son instituteur travaillait à la poste pour arrondir ses fins de mois. Le courrier, quant à lui, ne venait qu’une fois par mois. Toutes les bâtisses se trouvaient à l’intérieur des murs d’enceinte du village. Qadian se trouvant à 17 kilomètres du chemin de fer et n’étant

accessible que par une route en terre battue, cette prophétie paraissait irréalisable. Seules les villes en bordure du chemin de fer ou sur de grands axes routiers connaissent un accroissement de population. Il n’y avait aucune usine, dont les ouvriers s’y seraient établis pour accentuer son progrès.

Il n’y avait aucun département de l’État, de bureaux provinciaux ou des impôts, de station de police ou de grands marchés. Le Messie Promis (a.s.) avait, tout au plus, une centaine de disciples qu’il n’aurait pu ordonner de venir s’établir à Qadian. Certes Qadian ne s’est pas encore étendu jusqu’à la rivière Beas : mais son expansion, suite à cette prophétie, suffit comme signe à celui qui fait preuve d’intelligence et d’équité.

Ceci renforce la foi d’un ahmadi. Or, même les non ahmadis sont conscients de ces faits. Un éminent islamologue – parmi tant de chercheurs occidentaux qui visitent Qadian – y a mené des recherches sur l’Ahmadiyya, afin de connaître l’Islam véritable. Ses impressions à ce propos sont fort surprenantes : il est étonnant qu’un non-musulman a pu présenter des points aussi subtils.

Le Mousleh Maw’oud (r.a) explique que le Messie Promis (a.s.) n’avait vu qu’une partie de l’expansion que connaîtra Qadian. Il est essentiel que le progrès ne soit pas en deçà de ses prophéties. Si le développement réel excédait le progrès qu’il avait anticipé, cela n’affectera pas la prophétie. Bien au contraire, elle sera d’autant plus glorieuse. L’on ne peut déduire du rêve du Messie Promis (a.s.) que Qadian ne s’étendra pas au-delà de la rivière Beas : il est fort probable que celle-ci ne soit qu’un simple ruisseau dans son agglomération qui s’étendra jusqu’au district de Hoshiarpur.

En sus de ses bureaux, la djama’at y bâtit des résidences pour ses employés et des appartements. Dieu a permis, de surcroît, aux ahmadis de Qadian de rénover leurs maisons et d’en bâtir de grandes. Des ahmadis aisés de l’Inde et d’ailleurs y bâtissent leurs maisons.

Or le secret du progrès est lié aux mosquées : il faudra les remplir. C’est là un point fondamental que doit retenir tout ahmadi qui désire profiter de ce progrès. Celui qui abandonne Allah sera abandonné par Lui.

Le progrès de Qadian n’est pas le seul concerné, celui de la djama’at en dépend aussi : pour ce faire nous devons réduire la taille de nos mosquées [en augmentant le nombre de fidèles] et espérer le soutien de Dieu.

Les promesses de Dieu eu égard au progrès ne se limitent pas à Qadian : elles concernent aussi la djama’at en général. Suite à la manifestation d’un signe notre conviction quant à l’apparition des autres se renforce davantage.

D’aucuns sont bouleversés par les circonstances : ils prédisent, après leurs analyses personnelles, que tel événement aura lieu suite à telle prophétie. La précarité et les tourments inquiètent d’aucuns. Aujourd’hui le gouvernement de l’État du Pendjab a, dans le but de mettre fin au sectarisme, interdit plusieurs ouvrages, dont le journal Al-Fazal de la djama’at et le recueil des écrits du Messie Promis (a.s.), le Rouhani Khazain, autant d’écrits qui n’ont aucun lien avec le sectarisme. L’État se soumet aveuglément au diktat des mollahs. Ils ne prennent pas la peine d’étudier les ouvrages du Messie Promis (a.s.) pour voir la manière dont il y présente et défend les beaux enseignements de l’Islam, ainsi que la direction qu’il accorde aux autres.

En tout cas quelle que soit la situation nous ne devons point désespérer. Dieu avait, à maintes reprises, révélé au Messie Promis (a.s.) que son soutien se manifestera soudainement. D’où l’importance de renforcer sa foi, de se lier à Dieu et prier en faveur de sa foi. Le soleil [de la victoire] se lèvera certainement et l’aide divine viendra.

Au cours d’une récente classe avec les Waqf-e-Naw une jeune fille me posa la question s’il était permis de placer des fleurs sur la tombe des défunts. J’avais répondu que cette pratique est puérile, c’est une innovation à éviter. D’aucuns le faisaient sur la sépulture du Messie Promis (a.s.) : celle-ci a été clôturée pour y mettre fin.

Le deuxième Calife dit à ce propos : « D’aucuns, pour s’attirer des bénédictions, prélèvent un peu de terre de la tombe du Messie Promis (a.s.) ou y placent des fleurs. Ces pratiques sont inutiles et nuisent à la foi. Quel avantage tirera le défunt de ces fleurs : son âme se trouve ailleurs et pas dans cette tombe. Certes il existe un lien entre la sépulture physique et l’âme du défunt. Un jour le Messie Promis (a.s.) priait pour un sage devant sa tombe quand [dans une vision] il vit ce dernier en sortir pour s’asseoir devant lui. Cela ne signifie guère que son âme se trouvait à l’intérieur et qu’elle en est sortie. Étant donné la relation qui existe entre les deux quand le Messie Promis (a.s.) pria pour le défunt Allah permit à son âme de sortir de l’endroit où elle se trouvait.

En somme il existe entre le défunt et sa tombe physique une affinité qui pousse autrui à prier pour lui. Cependant les fleurs ne lui seront d’aucun avantage. C’est en raison des ferventes prières du Messie Promis (a.s.) que Dieu a permis, dans une vision, à l’âme du défunt de se présenter devant lui.

Quand le Messie Promis (a.s.) demanda aux anciens de décrire la physionomie du défunt de son vivant, celle-ci était conforme à celle qu’il avait vue dans sa vision. Les prières seront utiles pour les défunts et non le parfum des fleurs. Il ne faut point commettre des actes polythéistes sur les sépultures et par la grâce de Dieu les ahmadis évitent pareilles pratiques.

À la fin de son sermon du vendredi Sa Sainteté le Calife dirigea la prière funéraire de Haji Manzoor Ahmad Sahib, darwesh de Qadian, qui a rendu l’âme le premier mai dernier à l’âge de 85 ans.


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