Sermons 2017

Sincérité et spiritualité des nouveaux convertis

Dans son sermon du 06 octobre 2017, Sa Sainteté le Calife a évoqué les récits démontrant la sincérité et la fidélité de ceux qui se sont joints à la communauté Ahmadiyya récemment.

Sermon du vendredi 06 octobre 2017, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

De temps à autre, j’évoque des récits qui ravivent la foi, concernant la conversion à l’Ahmadiyya de certains individus, ou des expériences spirituelles et extraordinaires découlant de leur acceptation de l’Ahmadiyya. Ces récits ont aussi trait aux faveurs divines qui pleuvent sur la Jama’at et les progrès qui en résultent au niveau de la foi des membres, ainsi que le renforcement de leur foi.

Nombre de personnes me demandent de relater souvent ces récits, car ils sont intéressants et attirent aussi l’attention de leurs enfants. Ils améliorent la condition religieuse et spirituelle des jeunes. « Et ils améliorent aussi la nôtre, » ajoutent les parents. « Ils nous interpellent concernant notre propre réforme. »

Certains ahmadis de naissance écrivent que la foi de ces nouveaux venus et leur relation avec Allah les embarrassent et les galvanisent pour progresser, eux aussi, dans leur foi.

De même, certains nouveaux convertis relatent que ces récits renforcent leur foi. Or, il est d’aucuns en Occident ou d’autres qui se considèrent très intelligents et avancés : ils sont originaires du Pakistan, mais ont été complètement engloutis par le monde ou se sont tant empêtrés dans le matérialisme qu’ils ne portent aucune attention à l’endroit de la personne de Dieu. Autrement dit, ils n’y portent pas l’attention qu’il incombe à un ahmadi et qui est d’ailleurs le droit d’Allah.

Or, l’acceptation du Messie Promis (a.s.) et le serment d’allégeance qu’on lui a prêté exigent cette attention. En premier lieu, ces gens-là ne s’acquittent pas de leurs devoirs envers Allah et envers la Jama’at qu’Il a établie : d’ailleurs, même s’ils le font, l’attention qu’ils y portent est presque inexistante. Ils négligent leurs devoirs religieux : ils ne réfléchissent pas sur leur condition spirituelle. En entendant ces récits des nouveaux convertis ou qui visent à promouvoir le progrès spirituel, ces gens objectent en disant : « Pourquoi pareils incidents se passent uniquement en Afrique, en Asie ou dans les pays arabes ? Pourquoi n’entend-on pas parler de pareils récits en Europe ? Pourquoi ne sont-ils pas guidés à travers des rêves ou des livres religieux ? Pourquoi [ces choses] n’ attirent-elles pas leur attention ? Pourquoi est-ce qu’ils ne font pas d’expériences spirituelles ?

De prime abord, sachez qu’il existe en Occident des gens qui sont intéressés par la religion : et Allah leur montre aussi des signes. Allah leur ouvre la foi pour leur progrès spirituel. Ici, au Royaume-Uni, il se trouve de nombreux nouveaux convertis, des Britanniques de souche, qui ont fait la bai’at depuis quelques temps et qui progressent dans leur foi tous les jours. Il s’agit des nouveaux convertis ou de ceux qui ont embrassé l’Ahmadiyya depuis quelques temps. Ils passent par des expériences des plus extraordinaires. Cela augmente leur foi et leur conviction en la personne de Dieu. Ils ne cessent de comprendre davantage la véracité de l’Ahmadiyya et ils progressent dans leur sincérité et fidélité à l’égard du Califat. Cela concerne des hommes et des femmes : ils relatent leurs récits lors des Ijtimas des Lajna, des Khuddam et des Ansar. Certains en ont fait mention sur la MTA : ce sont des récits qui ravivent, dans une grande mesure, la foi. En tout cas, Dieu montre des signes à ceux qui habitent en Occident et qui sont intéressés par la religion. Allah leur dévoile la véracité de l’Ahmadiyya.

Il y a aussi ceux qui, certes, n’ont pas accepté l’Ahmadiyya, mais qui connaissent grâce à elle la grandeur et la supériorité de l’islam. Il existe de nombreux récits que j’évoque après mes tournées ou les Jalsas. Mais le point important qui mérite attention est qu’Allah guide celui qui part dans Sa direction. Si un individu s’empêtre dans ce monde, s’il ignore Dieu entièrement, s’il ne nourrit aucune relation avec Sa personne ou la religion, s’il persiste à vouloir détruire sa vie future, Allah ne Se souciera pas de lui et il sera privé de la direction. D’ailleurs, l’histoire des prophètes nous enseigne que ceux qui se penchent vers la religion et qui l’acceptent sont généralement issus de la couche des pauvres et des faibles [de la société]. Les humbles et les indigents ont généralement ce désir de se tourner vers Allah le Très-Haut et nourrissent la crainte de Sa personne. La réponse que donnent les gens de ce monde, notamment les puissants, [aux prophètes] est consignée dans le Coran : « Tu n’as aucune importance ! Ce sont les plus méprisables parmi nous qui te suivent ! »

Ainsi donc, les gens de ce monde sont bouffis d’orgueil : en raison de leur arrogance et de leur engouement pour le matérialisme, ils n’ont guère l’occasion de se soucier de la spiritualité. D’ailleurs, la majorité des gens en Occident et dans les pays développés sont des athées. Étant donné qu’ils ne s’intéressent guère à la personne de Dieu, pourquoi ce dernier devra-t-Il Se soucier de leur gouverne ?

Le Messie Promis (a.s.) a brossé le tableau de ces gens d’ici-bas en ces termes :

« Dans la sourate Al-‘Asr, Allah l’Exalté a décrit la vie des mécréants et des croyants. Les mécréants mènent une vie d’animaux, se contentant de manger, de boire et d’assouvir leurs passions charnelles. « Ils se contentent de manger et de boire comme le font les bestiaux », dit le verset. Si un bœuf se contente de manger du foin pour ensuite s’asseoir au moment de labourer le champ… »

Dans le passé, les fermiers utilisaient des bœufs pour labourer leurs champs. Ici, [au Royaume-Uni], on utilisait jadis des chevaux.

Le Messie Promis (a.s.) continue : « Si un bœuf se contente de manger du foin pour ensuite s’asseoir au moment de labourer le champ, le fermier l’enverra à l’abattoir. Il en est de même de ceux qui ne se soucient pas des commandements divins. Ils mènent une vie de débauche. Allah affirme à leur propos :

قُلْ مَا يَعْبَأُ بِكُمْ رَبِّي لَوْلَا دُعَاؤُكُمْ

« Mon Seigneur ne Se soucie guère que vous L’adoriez ou pas. »

Ainsi donc, Allah Se soucie de ceux qui se penchent vers Lui et qui cherchent Sa direction.

Le Messie Promis (a.s.) explique davantage : « La sincérité est une vertu des plus nobles : sans elle, les œuvres méritoires ne sont point complètes. Allah l’Exalté n’abandonne jamais Sa pratique et l’homme corrompu jamais la sienne. C’est pour cette raison qu’Allah affirme :

وَالَّذِينَ جَاهَدُوا فِينَا لَنَهْدِيَنَّهُمْ سُبُلَنَا

Allah ouvre Sa voie à ceux qui s’évertuent à Le trouver. »

Ainsi, ceux qui sont à la quête de la vraie religion de Dieu sont guidés dans la bonne direction, et ils progressent dans leur foi. Allah confère Ses faveurs à d’aucuns en raison de leurs bonnes œuvres et leur montre la bonne direction.

Nous rapportons donc les récits exaltants de ceux qui cherchent la vraie voie ; ou tout comme je viens de l’expliquer, de ceux  à qui Allah a conféré Ses faveurs spéciales en raison de leurs vertus, leur montrant la bonne voie.

J’ai réuni [pour] aujourd’hui des récits éminemment spirituels, décrivant l’essor de certains dans leur sincérité.

L’Amir Saheb de la Jama’at du Burkina Faso relate : « Notre missionnaire local est parti dans un village afin d’y prêcher notre message. Après sa prédication, une vieille femme était la seule à faire la bai’at. Le missionnaire a informé les habitants du village que notre mosquée est située à une quinzaine de kilomètres et qu’ils peuvent s’y renseigner au sujet de la jama’at Ahmadiyya ; et aussi que la prière du vendredi y est organisée. En tout cas, la vieille femme était la seule à faire la bai’at. Le mou‘allim relate qu’il se trouve entre la mosquée et le village un canal qui est inondé au cours de la saison pluvieuse. Après avoir prêté le serment d’allégeance, cette vieille femme partait tous les vendredis à la mosquée avec son tapis de prière. En voyant le canal inondé, elle posait là son tapis de prière et disait qu’elle avait accompli la salat de Jumu’ah avec les ahmadis, car telle était son intention. Après un mois et lorsque l’eau avait décru, la vieille femme est venue tout raconter au siège de la Jama’at. » C’en était là un reflet de sa sincérité. En entendant ce récit, le mou‘allim est reparti dans le village pour leur dire ceci : « Cette vieille femme était à la recherche de la vérité. Elle l’a acceptée et Allah lui a conféré tant de faveurs et elle a consenti à tant de sacrifices pour Sa cause. Elle partait tous les vendredis et s’asseyait à l’extérieur, ne pouvant se rendre à la mosquée en raison de l’eau : ceci démontre sa sincérité. »

En entendant le récit de cette femme, plusieurs de ses proches, au nombre d’une trentaine de personnes, ont fait la bai’at. C’est ainsi qu’Allah leur a accordé la direction.

Il y a aussi les récits de ceux qui deviennent ahmadis grâce à des rêves.

Madame Assia de France a fait la bai’at. Elle écrit : « Je vous raconte le récit de ma conversion, dans l’espoir que vous serez content de moi et que vous m’accepterez dans votre jama’at bénie. J’étais en train de chercher de nouvelles chaînes sur Internet comme d’habitude quand je suis tombée sur le lien de l’émission Al-Hiwar Al-Mubashir, où l’on discutait sur le sujet de la mort de Jésus. J’étais complètement stupéfaite par les arguments irréfutables que l’on y présentait de manière aussi cultivée. Quelques jours auparavant, j’avais vu dans un rêve que je tombais dans un puits obscur et que je me cramponnais de toutes mes forces aux rebords du puits, mes pieds pendant vers le fonds. Soudainement, j’ai regardé vers le haut pour y voir trois ou quatre oiseux d’un blanc éclatant. J’ignorais qui ils étaient. Or, ils ont tenté de me sauver. Je ne comprenais pas le sens du rêve au début : j’ai su par la suite qu’il s’agissait des panélistes de l’émission Al-Hiwar. J’ignorai aussi que le fondateur de cette communauté s’était proclamé messie et mahdi. J’avais eu des doutes à ce propos : par la suite j’ai étudié les ouvrages de la Jama’at et en particulier les livres du Messie Promis (a.s.), dans lesquels je n’ai découvert rien qui était contraire aux préceptes de l’islam. Au contraire, j’en ai déduit que le Messie Promis (a.s.) était l’ardent défenseur de l’islam, des musulmans et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). À travers ses ouvrages, il démontrait aux ennemis de l’islam la gloire de cette religion. J’ai accompli, par la suite, la prière Istikharah. Deux jours après, une de mes amies m’a dit qu’elle nous avait vues toutes deux dans un rêve visitant la maison de ma belle-mère. J’y cherchais une chambre spéciale : et j’en ai trouvé une qui était éclairée et confortable. J’ai dit qu’elle me plaisait et que j’y allais résider. J’ai déduit de ce rêve que je devais me joindre à la Jama’at et ainsi j’ai fait la bai’at. »

Madame Mira de la Turquie relate en ces termes sa conversion grâce à la MTA : « J’ai connu la Jama’at en 2010 et je m’y suis jointe. J’avais constaté que mon mari suivait la MTA Al-Arabiyya avec beaucoup d’intérêt. J’en ai fait de même et souvent je suivais la chaîne en son absence. Mon mari m’a conseillé de faire la bai’at le cœur tranquille : je lui ai répondu que je ne pouvais assumer pareille responsabilité et que ma famille était grande. J’ai aussi regardé le documentaire sur le dajjal préparé par la Jama’at. L’exégèse était très logique et rationnelle : je n’en n’avais pas eu connaissance dans le passé. J’ai suivi la MTA davantage ainsi que les émissions de Hiwar et à accomplir régulièrement la prière de tahajjud. Un jour, M. Abdel Qadir Odeh est venu en tournée et j’ai fait la bai’at. Mes brus ainsi que mes filles en ont fait de même. Nous discutons sur la Jama’at et affirmons que c’est l’islam véritable. Le jour où j’ai prêté le serment d’allégeance, j’ai vu en rêve que je récitais la sourate Al-Kahf. J’étais certaine qu’Allah me protégerait du mal de l’antéchrist et que je serais de ceux qui aident la cause de l’Imam Al-Mahdi. Je remercie Dieu d’avoir protégé ma foi et je prie qu’Il me permette d’honorer cette responsabilité. »

Ceci est le récit de sa conversion ainsi que sa requête de prière.

D’autres récits démontrent comment Allah établit de nouvelles Jama’ats. M. Abdul Quddus est un missionnaire travaillant au Bénin. Il relate : « Le mou‘allim Zakaria a visité un village pour y prêcher notre message. Quelqu’un l’a informé que les gens étaient sortis du village pour partir travailler, [lui conseillant] de revenir le vendredi car ils seraient tous présents ce jour-là. Quand le mou‘allim est revenu le vendredi, il a accompli deux raka’at (unités) de prière nawafil (surérogatoire) à la mosquée et a présenté notre message après avoir reçu l’aval de l’imam et les membres du conseil de village. Dans son discours, le mou‘allim a commenté sur la sourate Al-Fatiha et l’avènement de l’Imam Al-Mahdi. Lors de son discours les gens lançaient le slogan « Allahou Akbar ! ». Après le discours, le président du conseil de la mosquée a déclaré : « Je suis né musulman. Or, jamais je n’ai entendu pareils commentaires de la sourate Al-Fatiha ! Si c’est ce qu’enseigne la Jama’at Ahmadiyya, je vous félicite tous de l’avoir acceptée. »

Ainsi, l’imam de la mosquée ainsi que tous les membres de cette organisation islamique du village ont embrassé l’Ahmadiyya. » C’est ainsi qu’on a pu y établir une nouvelle Jama’at

Or, le mollah du village a montré une vive opposition. Quand le mou‘allim est rentré chez lui, le mollah lui a dit au téléphone de ne plus visiter le village et la mosquée. Le mou‘allim y est retourné avant la tenue de l’ijtima’ national des Khuddam du Bénin afin d’encourager les jeunes d’y participer. Le mollah l’a empêché de venir et de prendre avec lui les Khuddam. Or, les jeunes ne l’ont pas écouté et ont tous participé à l’ijtima’. »

C’est ainsi qu’Allah humilie les mollahs hostiles et établit de nouvelles Jama’ats.

Voici un autre récit venant des environs d’Arousha (en Tanzanie) concernant l’établissement de nouvelles Jama’ats. Le missionnaire relate : « Par la grâce de Dieu, [nous avons] pu implanter la Jama’at dans une nouvelle région. Il n’y avait aucun ahmadi dans le village de Kiswani dans le district de Samé. Nous y avons pu distribuer des dépliants grâce à des visites successives. On y a aussi distribué des livres et des journaux de la Jama’at. Par la grâce de Dieu, d’aucuns ont fait la bai’at et nous y avons établi une nouvelle Jama’at. Nous achèterons bientôt un terrain pour bâtir une mosquée et les membres locaux de la Jama’at sont en train d’en préparer les briques. L’hostilité des autres musulmans a aussi commencé [à se faire sentir]. Ils sont en train de provoquer [les masses] et de mener de viles campagnes contre la Jama’at. Avec l’aval des autorités, nous avons organisé un débat dans le village. Nous l’avons annoncé et invité les mollahs d’y participer s’ils croient avoir raison et de parler au grand jour. Le débat a été organisé selon le programme convenu et nombre de non-ahmadis y ont participé. Or, aucun mollah sunnite ne s’est présenté. Les gens du village ont compris que les mollahs ne savent rien faire d’autre que de faire du bruit. »

Allah guide par différents moyens ceux qui sont réellement intéressés par la foi.

L’Amir Saheb du Burkina Faso relate : « Nous sommes allés présenter notre message dans un village et, par la grâce d’Allah, nombre de personnes ont fait le serment d’allégeance. Nous avons affecté un mou‘allim dans une mosquée de terre battue. On y organise régulièrement la prière du vendredi, mais le mollah non-ahmadi y sème le trouble. Il entre dans la mosquée à l’heure de la prière pour disperser les fidèles afin que les gens s’éloignent de l’Ahmadiyya. Or, la Jama’at ne cesse de grandir. Le mollah, ayant échoué, a fini par bâtir une mosquée devant la nôtre en annonçant que cette dernière sera utilisée uniquement pour ranger les tapis de prière et que personne n’y priera. Or la situation fut tout autre. Les membres de sa famille sont les seuls à prier dans sa mosquée. Les fidèles ne cessent de remplir la nôtre par la grâce d’Allah et environs deux cent cinquante sont présents pour la prière du vendredi dans ce tout petit lieu.

Allah le Très-Haut montre aussi des signes de l’exaucement des prières. M. Ansar, missionnaire au Bénin, relate : « Deux cents personnes ont embrassé l’Ahmadiyya dans un village nommé Assiou. Nous y organisons des classes de formations tous les vendredis et tous les mardis. La fille du président de la Jama’at, qui habite dans un village voisin, était tombée gravement malade et son corps était sans vie. Quand j’ai visité le village, son père m’a demandé de prier pour elle et d’écrire au Calife pour qu’il en fasse de même. »

Il m’a écrit et envoyé la lettre.

Le missionnaire relate : « Quand je l’ai visité le lendemain, on m’a appris que la fille avait cessé de parler et de bouger. On l’avait emmenée à l’hôpital mais les traitements furent inefficaces et on l’avait retournée à la maison tout désespéré. Un mollah est venu faire des incantations sur la fille pour une somme de 40 000 francs et une chèvre. Mais la fille ne s’est pas rétablie. Un autre mollah a pris une grosse somme sans que cela ne fasse de différence. Ayant perdu tout espoir et croyant qu’elle était sur le point de mourir on l’a ramenée chez son père. Celui-ci a demandé à la Jama’at d’envoyer une lettre au Calife pour requérir ses prières. Un jour après la fille a commencé à bouger et le jour d’après toute trace de maladie avait complètement disparu. Personne ne pouvait croire qu’elle allait survivre. Or, à présent, personne ne peut dire qu’elle était malade. »

C’en est là une preuve de la véracité du Messie Promis (a.s.).

Karim, un mou‘allim du Burkina Faso raconte : « Nous sommes partis dans un village prêcher le message de l’Ahmadiyya. Quand nous avons approché l’imam du village pour lui demander la permission d’y prêcher notre message, il a commenté : « Votre missionnaire nous avait visités dans le passé et beaucoup parmi nous avaient fait la bai’at. Or, tout le monde ne l’avait pas fait. Vous pouvez présenter votre message : ceux qui ne sont pas encore ahmadis se joindront peut-être à la Jama’at. »

Il y a eu de longues sessions de questions et de réponses. En fin de compte un des aînés a déclaré : « Nous avions certes embrassé l’Ahmadiyya, mais nous n’avions pas encore saisi certains points. Or, j’ai compris aujourd’hui que vous êtes les seuls à rendre de vrais services à l’islam, car vous accomplissez ce travail avec constance et sans vous lasser. Nous sommes avec vous. »

L’imam du village a demandé à ceux qui n’étaient pas encore ahmadis de faire la bai’at. Ainsi soixante-treize personnes de plus ont embrassé l’Ahmadiyya. »

C’est Allah qui de par Sa grâce, permet à ces personnes d’embrasser l’islam véritable en ouvrant leurs cœurs. C’est parce qu’ils se soucient de leur spiritualité que cela se passe là-bas. Ils ont passé toute la nuit à suivre ces rencontres religieuses. Ici (en Occident), personne n’a autant de temps à consacrer à la spiritualité et à suivre des sessions de questions et de réponses sur la religion.

L’adjoint du responsable de la prédication en Inde écrit : « Nous avons rétabli le contact avec un certain Abdus Sattar de la ville de Lakhimpour. Quand nous l’avons rencontré, il pleurait à chaudes larmes. » Il a raconté ceci : « Nous habitions le village de Kiranpour et nous y avions beaucoup de terres et notre business était florissant. Nous nous sommes joints à la Jama’at douze ans de cela. La persécution, après notre conversion, fut très âpre. Les ennemis ont caillassé notre maison et nous en ont chassés.  Ils ont tellement frappé mon fils qu’ils l’ont gravement blessé. Ils ont fracturé le bras de ma femme : il y avait tellement d’opposition que nous avons dû quitter les lieux en vendant notre maison et nos terres à prix réduit. Tout notre business s’est effondré.

De là-bas nous avons déménagé dans une petite maison située dans la ville de Lakhimpour. Mais les opposants nous ont poursuivis jusqu’ici et ont retourné contre nous tous les musulmans de la ville. Il n’y avait pas un seul musulman de la ville qui nous parlait. On nous embêtait à chaque fois qu’on sortait. À cette époque nous avons aussi perdu contact avec la Jama’at mais Dieu nous a montré un grand signe de la véracité de la Jama’at : ceux qui étaient la raison même de cette opposition ont été anéantis alors qu’ils étaient en train de partir pour un mariage dans un bus. Le bus s’est coincé au milieu des rails et un train l’a percuté. Vingt-huit personnes au total sont mortes sur le coup. Ceux qui sont sortis vivants étaient grièvement blessés. Les cadavres étaient déformés à tel point que l’on ne pouvait les reconnaître. Des parties des cadavres étaient éparpillées au loin. Un des opposants y avait 9 membres de sa famille.

Lorsque nous avons appris à propos de l’accident nous sommes partis visiter les blessés à l’hôpital. Les membres de la famille des opposants en ont été très embarrassés et ont préféré ne pas venir devant nous. Après cet accident, l’imam de la grande mosquée de Lakhimpour a appelé les blessés parmi les opposants ainsi que la famille d’Abdul Sattar. L’imam a demandé aux opposants de présenter leurs excuses aux ahmadis et de mettre fin à leur opposition et leur boycott. Par conséquent, l’opposition s’est calmée. »

Nous n’étions plus en contact avec la Jama’at mais nous étions ahmadis de cœur. Nous étions très ravis après avoir recontacté la Jama’at et avons renouvelé notre bai’at. »

Dieu renforce aussi la foi de ceux qui deviennent ahmadi sincèrement.

Le missionnaire du Kosovo écrit que Shefqet Krasniqi est un savant renommé depuis fort longtemps ; il officiait comme l’imam de la mosquée principale dans la capitale du pays. Il était aussi Professeur d’université : il enseignait l’islam et était très apprécié dans le pays. Or, il avait commencé depuis quelques années à critiquer la Jama’at à travers la radio et a aussi lancé une propagande contre elle sur Internet. Dieu S’est vengé de sa personne comme suit : dans un premier temps il s’est fait expulser de son université parce qu’on avait commencé remettre en cause sa personnalité.

Ensuite la police l’a attrapé parce qu’il soutenait des terroristes et pour des histoires d’argent sale. Il est resté en prison pendant quelques jours et on l’a démis de ses fonctions d’imam de la mosquée principale. On l’a destitué de tous ses postes. Il y avait aussi d’autres imams qui menaient des propagandes contre la Jama’at. Ils ont aussi été à leur tour arrêtés, parce qu’ils attisaient la haine religieuse et nuisaient à la paix. On dit que jamais les oulémas du pays ont été humiliés de cette façon. Cet incident a renforcé davantage la foi des ahmadis.

J’ai déjà mentionné l’exemple de nouveaux convertis de l’Inde qui ont été victimes de persécution mais qui sont restés fermes dans leur foi. Il y a aussi un autre exemple où un village entier du district de l’Uttar Pardesh avait fait la bai’at. Mais ensuite à cause d’une forte opposition ils avaient renoncé [à l’Ahmadiyya]. Parmi ceux-là Muhammad Hanif Ahmad était resté ferme dans sa foi. Il a subi une grande opposition mais il a protégé sa foi. Durant cette opposition, le fils de M. Hanif est décédé. Les mollahs ne lui ont pas permis de l’enterrer dans le cimetière et n’ont pas voulu diriger sa prière funéraire. Ils lui ont dit qu’il devra répudier l’Ahmadiyya avant qu’ils ne lui en donnent l’autorisation et qu’ils dirigent sa prière funéraire.

Mais M. Hanif est resté ferme dans sa foi et a lui-même dirigé sa prière funéraire accompagnée de ses enfants, et l’a enterré chez lui. Par conséquent, lorsqu’il a contacté la Jama’at, il avait les yeux en larmes et a renouvelé sa bai’at. On lui a demandé pourquoi il n’avait pas contacté le centre avant cela ; il a déclaré qu’on lui avait dit que le centre de la Jama’at se trouvant à Lucknow a été détruit et que leur école a été fermée. Il n’avait pas les informations requises pour contacter Qadian. Mais en dépit de tout cela il est resté ferme dans sa foi. Dieu souhaitait le guider ; de ce fait il est resté ferme dans sa croyance. Mais ceux qui étaient devenus ahmadis pour d’autres raisons s’étaient détournés et avaient quitté la Jama’at.

Un autre exemple de persécution liée à l’appartenance à la Jama’at nous vient de la Côte d’Ivoire. M. Bombasiko, un nouveau converti, a informé ses frères à propos de sa bai’at par lettre. Ses frères lui ont répondu que si dans les trois jours qui suivent il ne quitte pas la Jama’at alors conformément à la shariah ils lui trancheront la tête. De plus, son partenaire d’affaires qui appartenait au mouvement wahhabite s’est retiré de leur partenariat en lui vendant ses parts. Mais Bombasiko ne s’est guère soucié de la perte et de l’opposition. Il est resté ferme dans sa foi.

Par la grâce de Dieu, la MTA nous permet de nous connecter au monde et mes sermons y sont aussi diffusés partout et sont également écoutés par des non-ahmadis. L’Amir de France rapporte à ce sujet qu’un certain M. Danial a prêté le serment d’allégeance et il est entré dans la Jama’at. Il rapporte qu’avant la bai’at il habitait sur l’île de Mayotte qui est une dépendance française. L’imam de la mosquée qu’il fréquentait à Mayotte écoutait souvent mes sermons sur la MTA. Il relate que j’avais mentionné la mort de Jésus dans un de mes sermons et que cela l’avait grandement impressionné. L’imam de la mosquée leur a fait connaître la Jama’at Ahmadiyya. C’était quelqu’un d’honnête et n’avait pas d’intérêt personnel.

Danial relate : « L’imam nous a demandé de prier afin que Dieu montre le droit chemin. Ces paroles ont laissé sur nous une forte impression. L’imam nous a demandés de faire des recherches à propos de la Jama’at. Par conséquent, j’ai commencé à faire des recherches sur la mort de Jésus et je suis tombé sur des vidéos en langue française à ce sujet. Je suis aussi tombé sur le sermon du Calife à propos de la mort de Jésus sur YouTube en langue française.

Et après cela j’ai fait la bai’at. »

L’Amir sahib écrit : « M. Danial a mis en contact cet imam de Mayotte avec le missionnaire en charge de la France. On lui a envoyé des livres de la Jama’at de France et par la grâce de Dieu cet Imam a accepté la Jama’at avec 70 autres personnes. »

Le Tabligh a été fait dans cette île lointaine grâce à mon sermon. La MTA est une immense grâce que Dieu nous a accordée.

Voici un récit sur l’influence des livres sur des non-musulmans. Un mou‘allim du Congo-Brazzaville relate la conversion d’une femme. Elle explique : « Un jour je suis partie rendre visite à mon petit frère. J’ai vu chez lui un livre en langue française, dont le titre était : « La véritable histoire de Jésus. » Je lui ai emprunté le livre pour le lire. Lorsque j’en ai fait mention à mon prêtre, il m’a dit qu’il ne faut pas prendre un livre et commencer à le lire sans réfléchir, car on peut ainsi perdre sa foi. Mais la lecture de ce livre m’a ouvert les yeux, et je me suis rendue compte que les prêtres nous cachent de nombreuses choses.

J’ai lu une nouvelle fois le livre et j’ai vérifié les références dans la Bible. J’ai ensuite contacté mon frère qui avait déjà rejoint la Jama’at Ahmadiyya. Je lui ai demandé où il avait obtenu ce livre, et qui sont ces gens. Il m’a répondu que ce livre a été écrit par la Jama’at Ahmadiyya, et que dans quelques jours il allait se rendre à la Mission de la Jama’at Ahmadiyya afin de suivre la Jalsa qui allait avoir lieu en Allemagne. Il m’a demandé de venir avec lui afin de rencontrer ces gens, et d’y poser mes questions au sujet de l’islam. Nous sommes partis à la mission, et j’y ai vu l’atmosphère qui régnait à la Jalsa d’Allemagne. J’ai écouté vos discours et après les avoir écoutés j’ai complètement changé. Par la grâce d’Allah, juste après la Jalsa d’Allemagne j’ai fait la bai’at. A présent je suis très heureuse, et je me suis rendue compte que la vie à un objectif que j’ai maintenant atteint. »

Après avoir fait la bai’at, les gens sont témoins de changements considérables. Un nouveau converti de l’Ouzbékistan, M. Zahir Wahid écrit : « Après avoir lu le commentaire de la Sourate Al-Fatiha fait par le Messie Promis (a.s.), ma manière de faire la Salat a complètement changé. Maintenant j’obtiens dans la prière ce que je n’arrivais pas à obtenir avant. L’interprétation du hadith sur le thème de l’Ihsan que je ne comprenais pas auparavant m’a été particulièrement profitable.

Un missionnaire du Kosovo écrit : « Les nouveaux convertis progressent de jour en jour en sincérité et en sacrifices. Un ami, Nazir Bale, supervise un département important dans la ville. Mais après avoir accepté l’Ahmadiyya, malgré le fait qu’il est très pris, il passe son temps à servir nuit et jour la Jama’at. Il est toujours prêt lorsqu’il y a un programme de Tabligh ou de Tarbiyyah. Il est toujours prêt pour servir bénévolement dans les pays voisins. Par son intermédiaire, on a établi de nombreux contacts de tabligh. Une fois, un programme de tabligh a été organisé, et malgré le fait qu’il était très malade il y a participé. Lorsque pendant le programme il s’était senti très faible, il est rentré chez lui et a demandé à sa femme, infirmière de son état, de lui mettre une perfusion. Lorsqu’il s’est senti mieux, il a souhaité revenir pour participer au programme de tabligh. Il est donc revenu pour y participer et il y est resté jusque tard dans la soirée. »

Tels sont l’enthousiasme et l’ardeur de ces personnes qui acceptent l’Ahmadiyya.

Un mou‘allim du Congo-Brazzaville, M. Ibrahim, écrit : « Un responsable villageois a dit : Mon beau-fils ne se comportait pas correctement avec moi, et tous les soirs après avoir bu il proférait des paroles vulgaires et m’insultait. Mais j’ai remarqué que depuis qu’il a accepté l’islam et l’Ahmadiyya il a cessé de proférer des insultes. Cela m’a grandement surpris. » »

C’est Allah le Très-Haut qui leur permet de se réformer.

Un de nos amis nouvellement convertis du Burkina Faso, M. Soré Hamidou, écrit : « Lorsque j’étais non-ahmadi je faisais face à de nombreuses difficultés ; à chaque fois qu’un de mes enfants venait au monde il mourrait. Lorsque j’allais consulter des marabouts certains me demandaient d’apporter des moutons, d’autres des coqs, et ils me préconisaient de les sacrifier sur des autels d’idoles, et me disaient que c’est seulement ainsi que je pouvais sortir de mes difficultés. »

Il continue : « Lorsque j’ai entendu le message de la Jama’at Ahmadiyya je l’ai grandement apprécié, et j’ai rejoint celle-ci. L’argent que je dépensais auparavant sur les marabouts et sur les idoles, je le dépense maintenant pour payer les cotisations. Depuis, j’ai vu que mes problèmes se résolvent : Dieu m’a accordé un enfant vivant. » Peu après, lorsque les mollahs ont constaté qu’il ne venait plus les consulter, et lorsqu’ils surent qu’il était désormais devenu ahmadi, ils lui demandèrent pourquoi il avait rejeté la religion de ses ancêtres. Sur ce il leur répondit : « Maintenant je suis très heureux.

Dieu m’a accordé un enfant vivant, et lorsque je paie des cotisations, Allah m’en rend le double. Tout cela est le fruit des bénédictions liées à la Jama’at Ahmadiyya. Allah a changé la situation financière de mon foyer ; désormais, tout ce que j’entreprends se concrétise. C’est Allah qui m’a fait suivre cette voie. La voie que suivaient mes ancêtres menait seulement à la perdition. »

Il y a également des bai’ats grâce à la radio. Un missionnaire du Bénin écrit : « Dans ma région, un villageois chrétien, Soulé Jorafan, a téléphoné pendant l’un de nos programmes radios, et a posé une question au sujet de la seconde venue de Jésus (a.s.), et nous a invités à venir chez lui. Par la suite, nous l’avons rencontré et avons répondu à ses questions à l’aide d’arguments rationnels et de références bibliques. Par la grâce d’Allah, il a été très satisfait des réponses et a déclaré que le message de la Jama’at Ahmadiyya est véridique, que Jésus (a.s.) n’était qu’un prophète, et que sa seconde venue a été concrétisée en la personne du Messie Promis (a.s.).

Après avoir compris tout cela il a rejoint l’islam Ahmadiyya. Au cours de la discussion, il nous a informés qu’il écoutait avec enthousiasme notre programme radio depuis une longue période, et qu’il rentrait spécialement du travail chez lui avant le début de nos programmes du lundi et du jeudi pour les écouter. »

Comme Allah l’a déclaré, Il guide celui qui se met en quête de la vérité en toute sincérité.

Le missionnaire Ghalib de la Bolivie écrit : « M. William Shahin est originaire du Liban. Il était un prêtre de la secte des Témoins de Jehovah. Depuis sa naissance il était chrétien. Il est installé en Bolivie depuis trois ans. Afin d’en apprendre davantage au sujet de cette secte j’ai convenu d’un rendez-vous avec lui. Lors de notre premier rendez-vous, au lieu de m’informer au sujet de sa secte il a commencé à me poser des questions sur l’islam-Ahmadiyya. Ainsi lors de cette réunion j’ai présenté les croyances de la Jama’at. Nous avons discuté en détail au sujet de Jésus (a.s.). »

Il ajoute : « Je l’ai invité à participer à la prière du vendredi, et il a commencé à y participer régulièrement, et après la prière nous avons discuté de façon très détaillée sur différents sujets. M. William s’inquiétait car s’il acceptait l’Ahmadiyya, ses parents et les fidèles de l’Église s’opposeraient à lui, et il devrait dès lors trouver un nouvel emploi. Mais d’autre part il accordait une grande importance à la recherche de la vérité. Comme il comprenait l’arabe, il commença à lire des livres à partir du site arabe de la Jama’at. Après avoir lu ces livres, il dit qu’il recherchait la vérité depuis longtemps et qu’à présent il l’avait trouvée. Ainsi, par la grâce d’Allah, sans se soucier davantage de l’opposition et de ses revenus, un jour après la prière du vendredi il a fait la bai’at et s’est joint à la Jama’at.  

Que les gens fassent ou non la bai’at, notre message les touche. Kamran Mubashir en Australie écrit ceci à ce propos : « Nous avons décidé de faire le tabligh de porte en porte. Lorsque nous avons frappé à la porte d’une maison, un homme tremblant de colère en est sorti ; j’ai eu l’impression qu’il était sur le point de nous agresser. » Le missionnaire ajoute : « Dans ce même état de colère il m’a dit : ‘Depuis que vous les musulmans sont dans notre pays, la paix n’y règne plus. Quittez notre pays ! Vous ne pouvez pas vous y intégrer, et ni ne voulez-vous le faire !’ Lorsqu’il a terminé sa phrase, je lui ai répondu : « Vous avez raison, certains musulmans sont extrémistes et sont en train de donner une image erronée de l’islam. Mais notre devise est : l’amour pour tous, la haine pour personne. Dans tous les pays où elle se trouve, la Jama’at Ahmadiyya s’intègre complètement. Nos enfants jouent également au football dans les clubs locaux. Par exemple, je ne suis arrivé que récemment et je suis déjà membre de la bibliothèque. » Ils ont ainsi longuement discuté. En entendant cela, le même homme qui tremblait de colère et qui semblait vouloir les agresser, en a été ravi, et il a souhaité prendre une photo avec eux. Le rapporteur ajoute : « Je l’ai invité à venir à la mission, et il a accepté avec grande joie. De par Sa grâce, Allah attendrit le cœur des gens pour qu’ils écoutent le message de la Jama’at. »

Dans l’un de mes derniers sermons j’avais mentionné que les demandeurs d’asile devaient faire le tabligh. Un demandeur d’asile de l’Allemagne, qui était dans l’attente d’une décision, a relaté son anecdote : « J’avais un dernier entretien avec un juge, qui m’a demandé si je distribuais des dépliants de la Jama’at. J’ai répondu à l’affirmative. Il m’a demandé à quels endroits je distribuais les dépliants. Je lui ai donc énuméré le nom de quelques endroits. » Sur ce le juge a répondu qu’à l’un de ces endroits il avait également pris un dépliant, et il lui a annoncé qu’il acceptait sa demande d’asile. Ainsi le Tabligh a favorisé le processus d’acceptation de sa demande.

Il y a une autre anecdote d’Australie et qui vient de M. Kamran. Il écrit : « Certains Khuddam hésitent à faire certaines choses. Ils sont timides, ils ont peur de la réaction des gens d’ici. »

[Petite parenthèse :] Ici, au Royaume-Uni, par la grâce d’Allah, la Jama’at a été largement présentée ; beaucoup de gens la connaissent, et de ce fait l’hésitation qu’il y avait chez les jeunes a diminué. Mais dans d’autres endroits il y a encore de l’hésitation.

Il écrit : « En Australie, nous avons organisé un programme de Tabligh avec les Khuddam. On leur a demandé de porter des T-shirts de la Jama’at et de sortir dans la rue pour faire le Tabligh. Un Khadim est venu me voir et m’a dit qu’il était embarrassé par de porter un T-shirt sur lequel il est écrit Jama’at Ahmadiyya. Sur ce je lui ai expliqué que par ce moyen les gens viendront d’eux-mêmes nous voir. Je lui ai donc demandé de le porter, et lui dit qu’il verrait lui-même le résultat. Ainsi par la grâce d’Allah, il en fut ainsi. Lorsque le groupe de Khuddam est sorti dans la rue, les gens ont commencé à les prendre en photo, et nous ont interviewés, et nous avons eu ainsi de nombreuses opportunités de faire le Tabligh. Suite à cela, ce même Khadim a dit à ses amis qu’avant il ne voulait pas porter le T-shirt de la Jama’at, mais maintenant il s’est rendu compte que toutes les bénédictions sont liées au nom de la Jama’at.

Ainsi, Allah le Très-Haut, de par Sa grâce, est également en train d’éduquer les jeunes à travers le Tabligh.

Allah avait révélé au Messie Promis (a.s.) :

فهان ان تعان وتعرف بين الناس

Le Messie Promis (a.s.) explique en ces termes cette révélation : « Une époque viendra où tu seras aidé, et les gens te connaîtront. »

C’est le sens de وتعرف بين الناس

Le Messie Promis (a.s.) explique qu’Allah l’Exalté lui avait révélé ces paroles la première fois en 1883. Après cela il a reçu cette même révélation à deux reprises, alors que personne ne le connaissait. Le Messie Promis (a.s.) a déclaré : « Est-il possible que ceci soit l’œuvre et le dessein d’un homme ? Certainement pas ! Ceci est l’œuvre d’Allah l’Exalté ! Il annonce un événement, car c’est Lui qui détient la connaissance de l’invisible et c’est Lui seul qui informe au sujet de ce qui va se passer. » 

Le Messie Promis (a.s.) déclare qu’il voyait ce signe s’accomplir de jour en jour, les gens commençaient à le connaître à travers le monde, et les gens faisaient sa bai’at.

Le Messie Promis (a.s.) dit : « Allah m’a informé : « Une époque viendra où tu deviendras célèbre dans le monde entier. » Nous voyons que c’est ce qui est en train de se produire, et nous sommes témoins que par la grâce d’Allah le nom du Messie Promis (a.s.), le nom de la Jama’at et le nom de l’islam sont en train de se répandre dans le monde. Cette voix qui émana d’un village lointain, est arrivée aujourd’hui jusque dans de très nombreux pays, jusque dans 210 pays [en fait].

En ce qui concerne le nombre de pays, je souhaite également mentionner que certains pensent que la Jama’at fait des exagérations et qu’il n’y a pas en réalité autant de pays dans le monde, car il n’y a que 190 ou 195 pays qui sont membres de l’ONU. Certes il y a bien autant de pays qui sont membres de l’ONU, mais dans le monde il y a environ 220 pays. Ces derniers jours, la BBC évoquait un match [sportif] qu’elle diffusait dans 220 pays à travers le monde. D’aucuns évoquent les états membres de l’ONU voulant faire croire que la Jama’at exagère et qu’elle a inventé de nouveaux pays. Il faut que certains jeunes sortent de leurs têtes pareilles idées.

Qu’Allah nous permette de répandre ce message qu’Il nous a demandé de diffuser par l’intermédiaire du Messie Promis (a.s.).


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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