Sermons 2017

Véracité de l’Ahmadiyya

Dans son sermon du 07 juillet 2017, Sa Sainteté le Calife a évoqué le devoir du musulman de couvrir les défauts de son frère et de se consacrer au repentir.

 Sermon du vendredi 07 juillet 2017, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

L’histoire nous apprend que les prophètes sont la cible d’opposition après qu’ils se sont proclamés envoyés de Dieu. Le feu de l’hostilité et de la jalousie prend de l’ampleur avec l’expansion de [leur] communauté.

Les détracteurs ont recours à tous les moyens à leur disposition dans leur hostilité. Cependant, étant donné que le prophète est envoyé par Dieu et qu’en dépit de cette opposition, Il lui a promis le progrès et donné d’heureuses nouvelles, aucune opposition n’est, et ne pourra être, une entrave dans la voie du progrès.

Lorsqu’Allah a envoyé le Messie Promis (a.s.) en tant que Messie et Mahdi, en accord avec Sa pratique (ancienne), Il lui a accordé le même traitement. Il a profité du soutien divin selon la pratique d’Allah. D’ailleurs, Il accorde le même traitement à sa communauté.

Allah le Très Haut l’avait informé de l’opposition [qui se soulèverait contre lui], de la fin funeste de ses adversaires, du progrès de sa communauté en dépit l’hostilité et du soutien divin dont il jouirait. Allah lui a conféré de nombreuses révélations à cet effet. Certaines se lisent ainsi : « J’accroîtrai le nombre de tes suivants sincères et dévoués envers toi. »

« Je suis avec toi et tes bien-aimés. »

« Des hommes, récipiendaires de révélations de Notre part, viendront à ton aide. »

« Je t’honorerai et J’accroîtrai ton nombre. »

« Allah t’accordera du soutien de sa part. »

Allah lui a promis d’assurer la diffusion de son message [en ces termes ] : « Je transmettrai ton message jusqu’aux confins de la terre. »

Ensuite, Il a déclaré :

كَتَبَ اللَّهُ لَأَغْلِبَنَّ أَنَا وَرُسُلِي

C’est-à-dire qu’Allah a décrété que Lui et Ses prophètes remporteront la victoire.

Il existe de nombreuses révélations dans lesquelles Allah lui promet Son soutien. Ce ne sont pas là des paroles en l’air que le Messie Promis (a.s.) a attribuées à Allah l’Exalté : à toute époque Allah a montré leur accomplissement. Dans certains cas Allah retourne contre les opposants leurs complots et montre ainsi Son soutien. Dans d’autres cas, Il guide ces opposants et montre aux autres la véracité de l’Ahmadiyya. En d’autres cas, Il pousse des non-ahmadis à aider les ahmadis à contrer les attaques des opposants. De temps à autre, Allah le Très Haut montre l’accomplissement des promesses qu’Il a faites au Messie Promis (a.s.).

Pour le sermon d’aujourd’hui je présenterai certains récits [à cet effet]. Il y a en a deux concernant la fin funeste qu’a connue des adversaires : ceci a renforcé d’une part la foi des ahmadis et a prouvé, d’autre part, la véracité de l’Ahmadiyya aux autres.

Le Nazir Dawat-Ilallah de Qadian relate qu’un mou’allim (missionaire local) nommé Ishaq est parti visiter des parents dans leur village quelque temps avant le début du Ramadan afin de les informer des horaires du jeûne. Après leur avoir offert le calendrier, il était en train d’évoquer les excellences et les bénédictions du jeûne, quand un jeune un non-ahmadi du nom d’Iqbal est venu s’asseoir parmi eux. Il a écouté le mou’allim pendant un certain temps pour ensuite s’enquérir à propos de son identité auprès des gens de la maison. Ces derniers n’ont peut-être pas voulu l’informer que M. Ishaq était un mou’allim de la Jama’at : ils ont dit tout simplement qu’il était originaire de tel village.

Or, M. Ishaq s’est présenté en tant que mou’allim de la Jama’at Ahmadiyya. Sur ce, le visiteur est devenu furieux. Le mou’allim a voulu s’expliquer davantage afin de dissiper ses malentendus, mais l’autre n’a rien voulu entendre. Lorsque le mou’allim a évoqué le Saint Coran, l’islam et la personne du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), l’autre lui a dit qu’il n’avait pas le droit d’utiliser la terminologie islamique.

En somme, il avait subi l’influence des mollahs pakistanais. Il a insulté vertement la Jama’at Ahmadiyya et le Messie Promis (a.s.) quand le mou’allim a évoqué le nom de ce dernier. Il dit : « J’ai vécu en Arabie Saoudite, au Bahreïn et au Qatar. Je sais tout à votre propos. Tous les pays musulmans ont lancé des fatwas à votre encontre. On dit même que si l’on rencontre en chemin un serpent et un qadiani, il faudra laisser le serpent et tuer le qadiani. » Le mou’allim relate : « Il s’est levé à maintes reprises pour me frapper, disant qu’aujourd’hui il a l’occasion de tuer un qadiani et de recevoir sa récompense. En tout cas, il n’a pas pu le faire.

J’ai écouté patiemment et calmement toutes ses infamies et ses insultes. Quand il a dépassé les limites je lui ai dit : « Si je n’étais pas un mou’allim de la Jama’at je me serais bien volontiers battu contre vous afin d’assouvir votre désir. Or, la Jama’at nous enjoint d’écouter les insultes et de prier pour celui qui les profère. C’est pour cette raison que je ne dis rien. » En tout cas, l’autre s’est tu suite à cette réplique ou en raison de la présence des autres et il a émis cet avertissement : « Si je te revois dans ce village, tu connaîtras une mauvaise fin. » Le mou’allim de répondre : « Le temps dira qui connaîtra une mauvaise fin ! » Et je suis parti, raconte-t-il, de là-bas.

Cet individu demandait aux ahmadis des villages avoisinants d’abandonner l’Ahmadiyya : or personne ne prêtait attention à ses propos. Le mou’allim relate : « Après le Ramadan, j’ai pris quinze jours de congé. Quand je suis retourné dans le village une vieille dame m’a informé que le mollah Iqbal, qui insultait la Jama’at, est décédé d’une crise cardiaque. Ceci a accru la foi des ahmadis vivant dans ce tout petit village ; de plus cet incident à fort impressionné les non-ahmadis qui ont dit qu’ils ont vu de leurs yeux le soutien de Dieu en faveur du Messie Promis (a.s.) et la fin humiliante de celui qui voulait l’abaisser.

M. Ghanim du Yémen relate la fin des adversaires en ces termes : « Je n’ai cessé de prêcher le message de l’Ahmadiyya depuis que je suis ahmadi. J’étais confronté à une forte hostilité de la part d’un groupe de jeunes qui me menaçait aussi. Lors du Ramadan de l’année 2010, mes voisins et ses amis m’ont contraint de rencontrer et de converser avec un Sheikh d’une institution nommée Jami’atul-Iman.

Un imam (anti-Ahmadiyya) était aussi présent là-bas. J’ai présenté des preuves quant à la véracité du Messie Promis (a.s.) et nous avons parlé à propos de l’exécution des apostats, du Jihad et de la mort de Jésus. Les autres présentaient leur doctrine sans aucune preuve tandis que moi je citai le Coran et les Hadiths. Le grand Sheikh faisait preuve d’un certain respect : l’autre proférait des grossièretés et m’a lancé le défi d’un duel de prière. Je lui ai dit que ce genre de défi est lancé à un Imam. Mais en raison de son insistance et pour que les autres ne pensent pas que je ne crois pas dans le Messie Promis (a.s.), j’ai accepté leur duel de prières et la conversation s’est arrêtée là. Sur ce, ces jeunes n’ont cessé de me tourmenter, de me menacer, de m’insulter et de m’empêcher de faire le tabligh (la prédication).

Le dernier jour du Ramadan, quand je suis sorti de la maison, un enfant m’a informé que ces jeunes ourdissaient un complot contre moi. Certains sont venus me voir pour me tabasser et me menacer et ils ont insulté le Messie Promis (a.s.). Je suis retourné à la maison le cœur meurtri et j’ai accompli deux Raka’ats de prière et j’ai demandé à Dieu de manifester Sa puissance à leur encontre.

Après quelques jours, une dispute a éclaté entre ces jeunes ; ils se sont battus à coups de poignard et un des leurs a été blessé au visage. Après un mois, ils sont tous partis de là et on ne les a plus revus. Mon voisin a vendu sa maison et il est parti ailleurs ; les rebelles Houthis ont fait main basse sur l’université en question et les propriétaires ont pris la fuite et sont partis en Arabie Saoudite. Les bombardements aériens ont réduit en ruines l’université. »

En ce monde où règne le matérialisme, nous constatons qu’en raison du progrès les gens se détournent de la spiritualité. Or, il existe aussi en ce monde une couche de la société qui se rapproche de la religion et qui cherche à connaître la vraie voie. Allah connaît l’état de leur cœur et c’est pour cette raison qu’Il leur ouvre le cœur afin qu’ils acceptent l’Imam de l’époque. Il a envoyé le Messie Promis (a.s.) afin que le monde l’accepte. Et par la grâce d’Allah, le monde est en train de l’agréer.

Le missionnaire de la Côte d’Ivoire relate qu’il était parti dans un village en compagnie d’un missionnaire local pour en informer les habitants à propos de l’avènement de l’Imam Mahdi. Quand ils ont visité de nouveau le village, après quelque temps, l’Imam du village et 15 individus ont embrassé l’Ahmadiyya. On l’a informé que la Khuddam-ul-Ahmadiyya organisait sa rencontre annuelle à Abidjan au courant du mois et on leur a demandé d’envoyer un de leurs représentants afin qu’il puisse regarder de près la Jama’at. Ainsi, un membre de ce village a participé à la rencontre ; et de retour d’Abidjan, il a informé les habitants de son village à propos de l’affection et de la fraternité qui règnent parmi les ahmadis. Cela a eu un effet très positif.

Les ahmadis ont visité de nouveau le village après quelque temps pour le tabligh : il y a eu des sessions de questions et de réponses à propos de l’avènement du Messie Promis (a.s.) après la prière d’Isha et de Fajr. Ces sessions ont duré longtemps et 26 individus de plus ont embrassé l’Ahmadiyya. Et en tout la Jama’at comptaient 41 membres.

Les opposants remuent ciel et terre afin de détruire l’Ahmadiyya. Allah l’Exalté, en accord à Ses promesses faites au Messie Promis (a.s.), et en train d’accroitre le nombre de ceux qui l’aiment. Je présente ici-bas un récit à cet égard. M. Ansar, missionnaire travaillant au Bénin, relate ceci : « En janvier 2016, on a établi une nouvelle Jama’at dans un village. Quatre-vingt-sept individus ont eu l’occasion d’embrasser l’Ahmadiyya : l’imam du village a suivi une formation et a commencé à diriger la prière du vendredi régulièrement. Quand les mollahs en ont eu vent, ils ont tout fait pour que les ahmadis abandonnent leur foi.

Or, tous les nouveaux convertis de cette Jama’at se sont cramponnés fermement à l’Ahmadiyya. Quand les mollahs ont échoué, ils sont partis voir le roi (chef traditionnel) de la région pour lui demander d’empêcher les gens d’embrasser l’Ahmadiyya. Le roi en question a demandé à notre président de venir le rencontrer et lui a dit : « Si vous avez besoin d’une mosquée, les mollahs non-ahmadis vont la bâtir pour vous. Abandonnez l’Ahmadiyya. » Le président lui a demandé : « Que connaissez-vous à propos de l’Ahmadiyya ? » Le roi a répondu : « Je n’y connais rien. Les mollahs m’ont tout simplement dit qu’ils ne sont pas musulmans, qu’ils appartiennent au groupe terroriste Boko Haram et qu’ils vont tous nous tuer. »

Sur ce le président a dit au roi : « L’Ahmadiyya est l’islam véritable et les mollahs nous trompent. » Le roi a exprimé son désaccord dans un premier temps et a demandé aux ahmadis d’abandonner l’Ahmadiyya sinon il les expulsera du village. Le président a répondu qu’ils seront prêts à abandonner le village mais pas l’Ahmadiyya. »

Telle est la nature (noble) de ces personnes pauvres qui habitent dans ces régions éloignées.

La réponse du président a changé l’opinion du roi qui a déclaré : « Ce n’est pas la peine pour vous d’abandonner le village. Agissez comme bon vous semble ! » C’est ainsi qu’Allah a renforcé leur présence là-bas. Non seulement a-t-Il renforcé la foi des croyants et qu’Il a accru leur amour, Il a aussi adouci le cœur du roi qui était naguère hostile et montré les signes de Son soutien.

Le missionnaire du Bénin relate un autre incident quant à la fin d’un opposant et les signes du soutien d’Allah l’Exalté. Il raconte : « Grâce à deux grandes stations radios nous diffusons toutes les semaines le message de la Jama’at à un grand nombre de personne de la région par la grâce d’Allah. Trente minutes d’émission est diffusée tous les mercredis sur une des stations radios. Mais le directeur adjoint de la station était hostile contre nous et tentait d’arrêter nos émissions. Or, il a été démis de ses fonctions en raison d’une accusation de corruption et condamné à une peine d’emprisonnement. Nous avons invité le nouveau directeur adjoint à la mission et nous l’avons informé à propos des croyances de la communauté et lui avons offert quelques ouvrages à lire. Nous l’avons aussi informé à propos du but de notre prédication.

Il a écouté nos émissions et en a été très impressionné. Quand nous l’avons rencontré de nouveau, il nous a dit : « J’ai été fort touché par votre message. Votre manière de prêcher est très attirante. Pour le prix d’une émission hebdomadaire je vous offre gratuitement le temps d’antenne pour une autre émission par semaine, afin que la population puisse connaître les véritables préceptes de la religion et afin que l’on puisse dissiper les malentendus sur l’islam. »

Tandis que nous étions inquiets pour une émission Allah nous a permis, avec la même somme, de présenter le message du Messie Promis (a.s.) et de l’islam véritable. »

Ainsi, partout nous voyons l’accomplissement de la promesse du soutien d’Allah l’Exalté faite en faveur du Messie Promis (a.s.).

Voici un autre récit quant à la manière qu’Allah ouvre Lui-même les cœurs. Il est relaté par un ahmadi d’Égypte qui déclare : « Je vous félicite des explications véritables et simples que vous faites de l’islam. Vous êtes en train de présenter l’islam véritable apporté par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Nous sommes fatigués de Daesh et de ses infamies. Si seulement tout le monde pensait comme vous. »

Il rapporte : « Comme indiqué dans l’émission, j’ai accompli deux raka’ats de prière Istikharah et cette même nuit j’ai vu dans un rêve toutes les maisons s’écarter de la mienne à tel point que devant elle se trouvait un terrain vide. J’ai ensuite vu la maison du Messie Promis (as), celle que vous montrez souvent en l’arrière-plan de vos émissions. (Il s’agit du quartier Dar-ul-Masih de Qadian.)

Cette maison, c’est-à-dire le Dar-ul-Masih, est sortie de terre telle une plante. J’étais stupéfait et je n’en croyais pas mes yeux. J’ai ensuite observé une lumière qui émanait de celle-ci et j’entendais les gens dire que la lune est apparue dans la journée. Lorsque j’ai regardé derrière moi je leur ai dit que la lune ainsi que le soleil sont tous deux présents. J’étais très content du fait que c’était la première fois que j’avais offert la prière d’Istikharah et que Dieu m’ait répondu. J’étais bien sûr d’ores et déjà musulman mais la première fois de ma vie je faisais l’expérience de la proximité de Dieu et tout cela uniquement grâce à la Jama’at Ahmadiyya. Je vous en suis très reconnaissant. »

Un autre récit nous vient de la Syrie montrant encore une fois que Dieu guide les gens vers l’Ahmadiyya. Ahmad Darwish rapporte : « J’étais certes musulman, mais j’étais éloigné de la religion. Mon frère avait accepté l’Ahmadiyya en 2008. Je n’étais pas pratiquant mais cette action de mon frère ne m’a pas plu. Je me disputais beaucoup avec lui et souvent cela tournait mal : en conséquence mon frère s’est séparé de moi. En 2011 lorsque la situation de la Syrie s’était aggravée, je m’étais rallié aux rebelles qui s’étaient soulevés contre le gouvernement syrien.

À cette époque j’avais eu l’opportunité d’observer de près toutes les sectes de la société syrienne et j’en ai conclu que chacune qualifiait l’autre de mécréante et chez chacune l’on trouvait des enseignements farfelus. En raison de la situation dangereuse de la Syrie ma famille et moi, nous nous sommes établis à Alep où j’ai pu de nouveau débattre avec mon frère sur les questions religieuses. À chaque fois qu’il répondait à mes interrogations je restais stupéfait par ses réponses et mon cœur déclarait de l’intérieur que la réponse de cet ahmadi est la plus logique et la meilleure ; mais comme j’étais fort opposé à lui je n’ai pas eu le courage de le lui avouer. Nous avons discuté sur différents sujets jusqu’au jour où nous sommes arrivés sur la mort de Jésus et c’était la première fois que j’avais demandé à mon frère des livres de la Jama’at.

Après la discussion, il m’a dit que les livres se trouvent dans la maison que nous avions délaissée par peur de bombardement. Je suis reparti à dans cette maison qui se trouvait là où les bombardements, le danger, la terreur et les massacres étaient à leur comble. Je me suis dit que je vais prendre ce risque afin d’avoir ces livres en mains. Je suis donc parti et j’ai les ramenés. En revenant j’ai commencé à les étudier à tel point que je suis devenu ahmadi de cœur et j’ai aussi informé mon frère à propos de ma décision. Mais à cause des conflits je n’ai pas pu envoyer ma lettre de Bai’at (allégeance).

Auparavant je m’étais lié aux côtés des groupes qui s’étaient soulevés contre le gouvernement, mais lorsque j’ai écouté les sermons du Calife à ce sujet, après avoir accepté l’Ahmadiyya, j’ai tout de suite mis fin à mes activités rebelles. Mon père était très mécontent suite à ma Bai’at à tel point qu’une fois il m’a dit de partir et que Dieu fasse que je ne retourne plus jamais devant lui. Ces propos n’ont fait aucun effet et par la grâce de Dieu je n’ai pas été touché par ces paroles passionnelles. J’ai ensuite migré vers la Turquie et la première chose que j’ai faite en arrivant était d’envoyer ma lettre d’allégeance.

Un autre récit nous vient du Maroc où l’on voit comment Dieu guide les gens en dépit d’une forte opposition. M. Abdel Karim rapporte : « Après avoir fait mes recherches, j’ai conclu que la Jama’at Ahmadiyya est une communauté divine, mais j’étais néanmoins à la recherche d’une réponse à une allégation. En faisant mes recherches je suis tombé sur le livre Minhaj ut Talibin (la voie des chercheurs) en surfant sur le site arabe de la Jama’at. En lisant la table des matières de ce livre, j’en était fort intéressé. Au début de ce livre, le Musleh Mau’ud (r.a.) a répondu à certaines allégations au sujet de sa personne notamment qu’il ne faisait rien à longueur de journée et perdait son temps. En réponse à cela, le Musleh Mau’ud (r.a.) a présenté son programme de tous les jours et mentionné avec détail ce qu’il faisait du matin jusqu’au soir.

Je lisais ce livre et en même temps je pensais au travail colossal accompli par le Musleh Mau’ud (r.a.) pour écrire le Tafsir Kabir (Grand Commentaire du Coran) et je me disais : comment une personne pouvait-elle accomplir cette tâche énorme de recherche tout en étant aussi occupée ? Si l’on estime que le Messie Promis (as) était un imposteur pourquoi aurait-il mis son fils dans une telle difficulté ? Si Mirza Sahib était un imposteur alors pourquoi son fils était-il préoccupé du succès de l’islam et était en train de montrer au monde les beautés du Saint Coran avec tant de détermination dans ce travail qu’il ne se souciait ni de sa personne, ni de sa famille, ni de sa santé ?

J’étais assailli de ses pensées quand soudain je me suis souvenu de la prophétie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) qui disait que le Messie se mariera et qu’il aura une descendance dotée d’excellences. Lorsque j’ai réfléchi sur cette prophétie j’ai été pris d’une vive émotion que je ne peux décrire. J’étais convaincu qu’il était vraiment le héros récipiendaire de la connaissance du Saint Coran et qui a écrit le Tafsir Kabir, un chef-d’œuvre qui ne peut être inégalé. En lisant cette partie du livre Minhaj ut Talibin tous les obstacles qui m’empêchaient de prêter le serment d’allégeance se sont éloignés et j’ai fait la Bai’at. » Voilà comment Allah guide les gens par d’étranges moyens.

Un autre récit nous vient du Yémen dans lequel on voit comment Dieu guide les gens à travers des rêves. Madame Iman rapporte : « Depuis ma tendre jeunesse, j’avais ce désir de rester en vie afin de voir l’Imam Mahdi et je priais beaucoup afin que ce souhait se réalise. Un jour, je regardais une chaîne arabe sur laquelle on diffusait un programme sur l’islam. Quelqu’un demanda à un savant très connu, sans mentionner le nom de la Jama’at Ahmadiyya, que quelqu’un s’est proclamé Imam Mahdi et que le Califat a été établi après sa mort. Le mollah a répondu que ces gens sont dans l’erreur et ne sont que des menteurs. Il ne faut donc pas que vous perdiez votre temps à ce propos, ne vous souciez pas d’eux et menez votre vie. Dès que l’Imam Mahdi viendra tout le monde en sera au courant et on n’aura pas besoin de se mettre à sa recherche. Cette réponse m’a beaucoup marquée.

En 2009 mon frère m’a informé à propos d’une chaîne sur laquelle l’on annonçait la venue de l’Imam Mahdi. En entendant cela, je me suis aussitôt souvenue de la question et de la réponse du mollah et j’ai compris qu’il parlait bel et bien de cette communauté qui annonçait la venue de l’Imam Mahdi. J’ai demandé la fréquence de la chaîne à mon frère. Lorsque j’ai commencé à regarder, l’émission Al-Hiwar al-Mubashir était en cours. J’ai scruté de près les visages de chacun des panélistes de l’émission et j’ai observé qu’une lumière sublime émanait de leurs visages mais j’avais pitié d’eux car en dépit de leur perspicacité, ils s’étaient égarés. Je me disais aussi qu’aujourd’hui nous avons besoin de l’unité mais qu’ils ont créé une secte de plus. Est-ce qu’il n’y avait pas assez de sectes en l’islam ?

En dépit de ces pensées, leurs paroles m’ont beaucoup touchée. D’un côté j’avais cette pensée qu’ils ont créé une secte de plus mais de l’autre côté leurs paroles me touchaient. À la fin du programme un poème en arabe fut présenté à propos duquel il était dit qu’il avait été écrit par l’Imam Mahdi. Cette Qasidah était remarquable et a produit un effet incomparable sur ma personne. J’ai commencé à regarder cette chaîne régulièrement avec mon mari et plus les jours s’écoulaient plus nous devenions attachés à cette chaîne à tel point qu’à la maison l’on regardait uniquement MTA. Tous les membres de la famille appréciaient les explications de cette chaîne. Les paroles du Messie Promis (as) contenaient des effets impressionnants.

En écoutant la Qasidah, des larmes coulaient de mes yeux car ces paroles ne pouvaient être écrites qu’avec l’aide divine. Un simple mortel ne pouvait composer des paroles aussi profondes et éloquentes. Satisfaite, j’ai envoyé ma lettre d’allégeance en janvier 2010. Mon mari a beaucoup essayé d’envoyer la lettre via internet mais sans succès. Cela m’a fait rappeler l’un de mes rêves d’enfance. J’étais dans un endroit isolé et je voyais une grande ombre à propos duquel il m’avait été dit dans mon rêve que c’était celle du Saint Prophète (saw).

Cette ombre me tendait la main et j’essayais de l’attraper mais je courrais, je trébuchais, je tombais par terre mais je me relevais et je recommençais à courir afin de l’atteindre. Sur ce, je me suis réveillée ; je pense que cette ombre du Saint Prophète (saw) représentait en réalité le Messie Promis (as) qui était le reflet des excellences du Saint Prophète (saw) et c’est uniquement la grâce de Dieu qui m’a permis d’attraper cette main du Messie Promis (as).

Après plusieurs tentatives et échecs, nous avons pu finalement envoyer notre serment d’allégeance en mars 2010. Depuis que j’ai prêté serment d’allégeance, je témoigne de nombreuses faveurs divines à tel point que je suis incapable de les décrire. Certainement, c’est un Dieu qui fait montre de miracles : à chaque fois que je priais, je témoignais d’un Dieu Tout-Puissant. »

Ensuite elle écrit, en s’adressant à moi : « L’amour sincère que j’éprouve pour vous ainsi que pour tous les croyants dépasse celui que j’éprouve pour ma famille, mes enfants et de l’eau fraîche.

Dieu avait déclaré au Messie Promis (as) qu’Il établirait son nom avec respect jusqu’à la fin de ce monde, et qu’Il propagerait son message jusqu’aux confins de la Terre, et Il lui dit : « Ceux qui cherchent à t’humilier, à te faire échouer, et à briser tes fondations, ils échoueront eux-mêmes et mourront dans l’échec. » Ensuite Allah l’Exalté lui déclara : « J’augmenterai le nombre des gens qui font preuve de sincérité et d’amour à ton égard, et je bénirai leur âme et leurs actes. Je les bénirai en abondance. Ils auront le dessus sur les autres groupes musulmans jusqu’au Jour du Jugement Dernier. » Ce qui signifie qu’il y aura d’autres groupes de musulmans, mais c’est la communauté Ahmadiyya qui obtiendra le succès incha Allah. « L’autre groupe des musulmans, qui est celui des jaloux et des ennemis, Dieu ne les oubliera pas ; et Il n’abandonnera pas les croyants. » C’est-à-dire que les croyants seront récompensés selon leur sincérité.

Qu’Allah l’Exalté fasse que, conformément à cela, chaque personne sincère et fidèle qui rejoint l’Ahmadiyya, puisse en bénéficier.

Nous avons été témoins que de nombreuses promesses faites par Dieu l’Exalté au Messie Promis (as) ont été concrétisées. La promesse de faire accroître en abondance la communauté s’accomplira également incha Allah. Nous avons toujours eu le dessus sur les jaloux et les ennemis à l’aide d’arguments et de preuves. Ils n’ont aucun argument, comme vous avez pu le constater dans les anecdotes : les personnes disaient que les ennemis n’avaient aucune force d’arguments, ils n’avaient que de l’hostilité. Et à l’avenir également nous aurons toujours la supériorité grâce à la force de nos arguments. Afin de bénéficier des grâces d’Allah l’Exalté, nous devons être davantage sincères, afin que nous puissions être les héritiers des grâces divines. Qu’Allah nous le permette !

Je vais présenter un extrait du Messie Promis (as). Il déclare : « Pensent-ils (les opposants) qu’ils peuvent empêcher le dessein d’Allah par leurs complots, leurs mensonges, leurs subterfuges, et leurs moqueries, et qu’en trompant le monde ils remettront à plus tard son [accomplissement] ?

Dieu a décrété cela au Ciel. Si jamais par le passé des opposants à la vérité ont obtenu le succès, ils auront alors eux aussi le succès ! » C’est-à-dire si des opposants à la vérité sont parvenus par le passé à obtenir le succès, alors ils auront eux aussi le succès. « Mais si c’est un principe établi que ceux qui s’opposent à Dieu et à Son dessein qui a été décrété au Ciel, seront toujours humiliés et qu’ils échoueront toujours, alors ces gens subiront également un jour la défaite et l’échec.

La parole de Dieu s’est toujours révélée exacte. Il a déclaré :

كَتَبَ اللَّهُ لَأَغْلِبَنَّ أَنَا وَرُسُلِي

c’est-à-dire, Dieu a décrété dès le début, et en a fait une loi et Sa Sunnah, que Lui et Ses Prophètes obtiendront toujours le succès. Je suis Son prophète et Son envoyé, mais je n’apporte aucune nouvelle loi, je ne fais pas de nouvelles revendications, je viens sans une quelconque nouvelle appellation : je viens avec le nom du prophète Khâtam-An-Nabiyyîn ; me fusionnant en lui, je suis venu en tant que son reflet. C’est pour cette raison que je déclare que tout comme depuis le début c’est-à-dire depuis l’époque d’Adam (as), jusqu’à l’époque du Saint Prophète (saw), la véracité de ce verset s’est manifestée, elle se manifestera également à mon égard incha Allah. »


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