Sermons 2017

L’importance et les bénédictions des sacrifices financiers

Baitul-Futuh-Dome-Interieur
Photo: Tanveer Khokhar - www.uk.smugmug.com/

Dans son sermon du 06 janvier 2017, Sa Sainteté le Calife souligné l'importance et les bénédictions des sacrifices financiers.

Sermon du vendredi 06 janvier 2017, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

En ce monde l’homme dépense son argent pour sa satisfaction et ses objectifs personnels : il fait parfois aussi de l’aumône. Cependant, aujourd’hui, il n’existe aucun groupe ou communauté dont les membres, partout dans le monde, dépensent leurs biens pour une cause spécifique en étant réunis sous une seule bannière. Ces dépenses ont pour but la diffusion [du message de la religion] et le service à l’humanité. Une seule djama’at œuvre en ce sens : c’est celle que Dieu l’Exalté a établie pour ce but, c’est celle du serviteur parfait du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et du Messie Promis et du Mahdi Promis (a.s.). Elle a reçu pour mission l’établissement de l’Islam dans le monde entier. D’ailleurs depuis environ 128 ans, cette djama’at sacrifie ses biens pour servir l’Islam et l’humanité.

Il en est ainsi car le Messie Promis (a.s.) a enseigné à cette djama’at, à la lumière des préceptes coraniques, comment dépenser à bon escient ses biens et lui a insuffler l’esprit des sacrifices financiers.

Le Messie Promis (a.s.) déclare dans un endroit : « Je vous encourage vivement à dépenser dans la voie de Dieu l’Exalté. C’en est là un des commandements divins. L’Islam connaît le déclin aujourd’hui. Je suis fort tourmenté de le voir en proie aux faiblesses externes et internes. Il est la proie des religions rivales. Face à ce constat, ne devons-nous pas faire un pas pour le progrès de l’Islam ? Dieu l’Exalté a fondé cette communauté pour cet objectif. En œuvrant pour son progrès on traduira dans la pratique l’ordre et le souhait divins. »

Ensuite le Messie Promis (a.s.) déclare : « Allah l’Exalté promet de multiplier les récompenses de celui qui offrira ses biens pour Sa cause. Il recevra d’innombrables faveurs ici-bas ; après son décès il méritera les récompenses de l’Au-delà et se verra dans une grande aisance. À cet effet, je vous encourage tous à dépenser vos biens pour le progrès de l’Islam. »

Ainsi les compagnons du Messie Promis (a.s.) avaient compris ce point et ils ont présenté leurs biens afin d’accomplir les objectifs de la religion. En maintes occasions, le Messie Promis (a.s.) a évoqué les sacrifices financiers croissants de ses compagnons.

A l’instar des fonds pour la publication des livres et pour d’autres causes, le Messie Promis (a.s.) avait lancé un appel pour la construction du minaret du Messie. Il déclare à cet effet : « Deux membres sincères de ma djama’at ont contribué pour cette cause et ils sont, sans nul doute, des exemples à envier par les autre. L’un est Munshi Abdul Aziz, comptable de village, vivant dans le district de Gourdaspour. En dépit de ses revenus modestes, il a contribué 100 roupies pour cette cause, somme qu’il a économisée, selon moi, sur plusieurs années. Il mérite des éloges, car il vient de contribuer cent roupies pour une autre œuvre.

Le deuxième [compagnon] fidèle, qui a fait preuve d’une grande bravoure, est Mian Shadi Khan, vendeur de bois, habitant à Sialkot. Il vient d’offrir 150 roupies pour une œuvre et m’a envoyé deux cents roupies pour ce nouveau projet. C’est une personne qui place sa confiance en Dieu : toutes ses possessions ne valent peut-être pas plus de 50 roupies. Il m’a écrit ceci : « La famine sévit ces temps-ci. Le commerce d’ici-bas mène droit à la ruine. Il sera plus profitable pour moi d’entamer un commerce spirituel. A cet effet, je vous envoie toutes mes économies. »

Le Messie Promis (a.s.) a mentionné dans ses ouvrages et ses Malfuzat de nombreux individus qui ne se sont pas souciés de leurs nécessités et qui ont consenti a de grands sacrifices pour des objectifs spirituels.

Cet engouement pour les sacrifices financiers a subsisté parmi les membres de la djama’at du Messie Promis (a.s.) d’une génération à une autre. Voire, ceux qui habitent des contrées éloignées et qui se sont joints à la communauté plus tard montrent des exemples de sacrifices qui nous laissent bouche bée lorsqu’ils entendent parler des sacrifices des anciens ou lorsqu’on leur informe des sacrifices à consentir pour telle ou telle cause ou lorsqu’ils saisissent l’esprit de sacrifice après avoir entendu la parole d’Allah l’Exalté.

Ceux de la classe moyenne et les pauvres consentent à plus de sacrifices que les riches et laissent des exemples surprenants. Ils n’affirment point que leurs sacrifices insignifiants ne feront aucune différence. Ils comprennent le sens de l’affirmation suivante d’Allah :

وَمَثَلُ الَّذِينَ يُنْفِقُونَ أَمْوَالَهُمُ ابْتِغَاءَ مَرْضَاةِ اللَّهِ وَتَثْبِيتًا مِنْ أَنْفُسِهِمْ كَمَثَلِ جَنَّةٍ بِرَبْوَةٍ أَصَابَهَا وَابِلٌ فَآَتَتْ أُكُلَهَا ضِعْفَيْنِ فَإِنْ لَمْ يُصِبْهَا وَابِلٌ فَطَلٌّ وَاللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ بَصِيرٌ

« Et le cas de ceux qui dépensent leurs biens pour chercher le plaisir d’Allah et pour fortifier leur âme est pareil à celui d’un jardin situé sur un coteau. La pluie abondante tombe dessus, le faisant rapporter des fruits doublement. Et si une grosse pluie ne l’arrose pas, alors une rosée suffit. Et Allah voit bien tout ce que vous faites. » (Le Saint Coran, chapitre 2, verset 266)

Les sacrifices des pauvres ressemblent à la rosée. Les faveurs d’Allah font fructifier abondamment le jardin de la religion grâce à la moindre humidité que lui confèrent leurs maigres contributions.

En dépit de nos ressources limitées, nous œuvrons dans le monde entier pour la diffusion du message de l’Islam et pour servir l’humanité. Allah bénit à ce point nos œuvres que le monde, bouche bée, demande comment nous arrivons à accomplir autant avec si peu de moyens. Il en est ainsi car ceux qui consentent à ces sacrifices tentent de se joindre à ceux qu’Allah a cité en exemple en ces termes :

يُنْفِقُونَ أَمْوَالَهُمُ ابْتِغَاءَ مَرْضَاةِ اللَّهِ

c’est-à-dire, «… qu’ils dépensent leurs biens afin de mériter le plaisir d’Allah. »

Les fruits et les bénédictions foisonnent quand l’objectif est le plaisir d’Allah. Les exemples de ces sacrifices abondent aujourd’hui encore. Se trouvant à des milliers de kilomètres de Qadian, une jeune femme qui vient d’embrasser l’Ahmadiyya et l’Islam véritable s’est entièrement transformée et a saisi le sens réel de l’esprit de sacrifice. Elle habite en Ouganda. Elle étudie à l’université et relate ceci : « En juillet dernier je devais acheter certaines fournitures avant d’entamer mes études. Or, l’argent me faisait défaut. Je devais d’ailleurs payer mes cotisations [au sein de la djama’at] et je l’ai fait en puisant de la somme dont je disposait. J’étais certaine qu’Allah m’accordera Son soutien et j’étais aussi rassurée que j’avais cotisé ce que je devais. Un mois après, soit trois jours avant la rentrée de l’université, une de mes tantes à téléphoner à ma mère pour lui demander quand je comptai commencer mes études. Elle m’a aussi invitée chez elle pour m’offrir une somme qui dépassait de loin celle dont j’avais besoin pour mes études. Elle était dix fois supérieure à la somme que j’avais offerte comme contribution. C’est ainsi qu’Allah a exaucé mes prières et m’a offert Son aide de là où je ne l’imaginais point. »

M. Qamar ud Din, inspecteur [Waqf-e-Jadid] de l’Inde, relate : « Un membre de la djama’at de Majiri, de la région de Kerala a un business de vaccins. Je suis parti le rencontrer dans son magasin pour la collecte de ses contributions pour le Waqf-e-Jadid. Il m’a dit qu’une grande partie de ses fonds sont bloqués et qu’il se trouve en grande difficulté. En dépit de cela, il m’a offert un chèque d’un montant important en disant  : « Je n’ai pas autant de fonds en banque. Priez pour que je puisse débourser cette somme dans les plus brefs délais. »

Le lendemain, il m’a téléphoné pour me relater ceci : « Par la grâce d’Allah, après avoir offert ce chèque, j’ai reçu une somme importante. Vous pouvez encaisser le chèque. Allah a ouvert cette voie aussi rapidement en raison des bénédictions de ces contributions. »

L’Amir Saheb de la Tanzanie relate l’exemple d’une veuve de ce pays de l’Afrique de l’Ouest. « Un moallim de Ranga Town est parti collecter la contribution Waqf-e-Jadid d’une veuve du nom d’Amina. Fort attristée, celle-ci a déclaré qu’elle n’avait rien à offrir pour l’instant, mais qu’elle viendra personnellement lui offrir quelque somme dès qu’elle en disposera. Le moalim était à peine retourner chez lui quand la veuve s’est présentée avec dix mille shillings, l’informant qu’on lui avait offert cette somme et qu’elle voulait la contribuer avant de subvenir à ses propres nécessités. Elle a ajouté : « J’avais promis 25 000 et je vous dois encore 15 000. Je vous l’offrirai dès que j’en disposerai. »

Elle est revenue après dix minutes pour relater ceci : « Voyez l’œuvre d’Allah l’Exalté ! J’avais offert 10 000 dans Sa voie, et avant même de rentrer à la maison, Allah l’Exalté m’a envoyé 35 000 shillings. Après avoir contribué les 15 000 que je devais, il m’est resté 20 000 shillings. C’était là une faveur d’Allah et le fruit des bénédictions des contributions financières. »

C’est ainsi, qu’Allah a accru sa foi.

Un récit du Congo, un pays de l’Afrique centrale, met en exergue l’esprit de sacrifice des ahmadis de là-bas. M. Ramidh le missionnaire relate : « M. Saidi, prédicateur d’une djama’at locale, visite cinq djama’at de la région et y prêche le message de l’Ahmadiyya. La situation est difficile dans le pays et en dépit du manque de sécurité, il visite toutes les djama’at de sa région. Il débourse ses frais de transport de sa poche afin de mériter les récompenses divines en dépit de sa situation financière précaire. Il a collecté la somme de 53 000 pour le fond Waqf-e-Jadid. Il raconte  : « Je suis un ancien ahmadi et je dois servir d’exemple pour les jeunes. »

Il ne doit pas être ahmadi pour plus de 15 ou 20 ans. Âgé de 60 ans, il œuvre d’arrache-pied dans le domaine du Tabligh tout en encourageant les autres à contribuer pour la cause de Dieu. Voilà l’état d’esprit de ces personnes qui acceptent le Messie Promis (a.s.) : ils habitent des contrées éloignées qui sont [traversées par des cours] d’eau et qui ne disposent pas de routes. Les gens voyagent en bateau dans la plupart des cas sur des distances très importantes.

Voyez l’exemple d’un ahmadi béninois qui, ayant accepté l’Ahmadiyya moins d’un an de cela, excelle en sacrifice. Voire il sert d’exemple pour les anciens. Muzaffar Saheb, le missionnaire du Bénin, relate ceci : « Une nouvelle djama’at a été établie cette année-ci dans un village nommé Dikambé. La plupart des habitants de cette région vivent de la pêche. Le missionnaire local a encouragé les nouveaux membres à participer dans les fonds financiers de la djama’at. Un ahmadi, de revenus modestes, a immédiatement répondu à l’appel en offrant 1 000 francs. Il relate : « Certes, j’ai des difficultés financières, or, je ne voulais point me priver de toute campagne lancée par cette djama’at à laquelle je me suis joint. »

Voici un exemple qui met en exergue la relation avec le Calife, l’effet du sermon [du Calife] sur les membres et leur souci concernant les sacrifices financiers. Il s’agit de certains jeunes burkinabés qui viennent à peine d’embrasser l’Ahmadiyya. Or voyez leur esprit de sacrifice.

Amin Baloch, le missionnaire de la région de Banfora, du Burkina-Faso, relate que certains jeunes qui venaient d’embrasser l’Ahmadiyya ainsi que des anciens ahmadis avaient écouté mon sermon du trente décembre [2015] dans lequel j’avais évoqué le début du nouvel an. Ces ahmadis, sont partis chez eux et ont apporté leurs économies qu’ils avaient réservées pour fêter le nouvel an et les ont offert dans le fond Waqf-e-Jadid. Ils ont déclaré : « Le Calife nous a expliqué comment célébrer le nouvel an : voilà la raison pour laquelle nous offrons cette somme. Nous allons célébrer le nouvel an en accomplissant la prière Tahajjud pendant la nuit. » Ce jour-là ils ont offert environs 76 000 Francs CFA.

Voyez les sacrifices consentis par les membres d’une toute nouvelle djama’at de la Côte d’Ivoire, un pays d’Afrique de l’Ouest.

M. Mamadou, moallim de la région de Bouaké, relate : « Les habitants du village Niyawogo ont embrassé l’Ahmadiyya cette année-ci. Cela fait un an environs. J’ai encouragé ces nouveaux convertis à participer à la Jalsa Salana, en soulignant que le Calife souhaite que tous les ahmadis contribuent dans le fond Waqf-e-Jadid et Tahrik-e-Jadid. J’ai cru que quelques individus contribueront une somme modique en raison de la pauvreté qui sévit dans la région. Or, la situation était tout autre.

Environs tous les membres de ce village ont contribué dans le fond Waqf-e-Jadid. De surcroît, un autre membre a parcouru 600 kilomètres afin de participer à la Jalsa Salana à Abidjan.

Un autre exemple de sacrifice nous vient de la Tanzanie. Le missionnaire Youssouf Ousman écrit qu’un frère ahmadi avait une jambe paralysée et était sans emploi. Toutes les régions de la Tanzanie ne disposent pas jusqu’aujourd’hui d’électricité. La plupart des habitants ont installé des petits panneaux solaires afin d’allumer quelques ampoules. Ce frère également gagnait sa vie en proposant aux gens de charger leurs portables grâce à son panneau solaire et il payait ses cotisations avec ce qu’il gagnait de ce service. Un jour, l’un de nos missionnaires locaux a attiré son attention vers le sacrifice financier. L’ahmadi a déclaré : « N’ayant récolté que 2 000 shillings ces derniers deux jours, je les contribue dans la voie de Dieu. » Le missionnaire lui a dit : « Si tu offres la totalité comment avec quoi vas-tu nourrir tes enfants ? » Il a répondu : « Dieu est le Véritable Pourvoyeur, Il m’aidera sans aucun doute ».

Selon le missionnaire local, il venait à peine de lui donner son reçu que plusieurs personnes l’ont approché pour charger leurs téléphones portables. L’argent qu’il a gagné était plus élevé que sa contribution. Ce frère ahmadi a dit au missionnaire : « Voyez les bénédictions que Dieu accorde à ceux qui contribuent dans sa voie. Il leur offre une somme plus importante que celle qu’ils avaient contribuée. »

Écoutez un autre exemple où Dieu a béni, encore une fois, le contributeur et a renforcé sa foi. Le fils de l’un des membres de la région de Shayanga, de la Tanzanie, était gravement atteint de paludisme et il ne disposait que de 1 500 shillings pour le soigner. Le secrétaire des finances l’a encouragé à sacrifier dans la voie de Dieu et ce dernier a aussitôt présenté la somme qu’il avait sur lui. L’intéressé a déclaré : « Au départ je me suis demandé comment vais-je payer les médicaments de mon fils. Ensuite je me suis dit que j’ai dépensé dans la voie de Dieu et Lui-même m’aidera. Peu de temps après son fils aîné l’a appelé d’une autre ville pour l’informer qu’il lui envoyait 80 000 shillings. Cette somme lui est parvenue le même jour. Il a fait soigner son fils et a subvenu à ses autres dépenses. Selon lui Dieu lui a accordé bien plus que ce qu’il possédait. Il relate ce récit aux ahmadis locaux afin de leur expliquer l’importance du sacrifice financier.

Un autre récit nous vient du Mali, un pays de l’Afrique de l’ouest. Le missionnaire Ahmad Bilal relate qu’un homme de la région de Sakasso avait accepté l’Ahmadiyya en 2013. À l’époque, il passait par une période difficile financièrement. Il était endetté, avait beaucoup de problèmes au sein de son ménage et était proche de l’âge de la retraite. Lorsqu’il est devenu ahmadi, il a appris à propos de l’importance des chandas et a promis de payer ses cotisations régulièrement, promesse qu’il a respectée au mieux de ses capacités. Grâce aux bénédictions liées au sacrifice financier, et la grâce divine aidant, il a réussi à rembourser toutes ses dettes et ses problèmes au sein de son ménage avaient disparu. L’État lui a accordé une promotion et son âge de retraite a été repoussé. Il fait aussi partie du plan d’Al-Wasiyyat.

Le missionnaire Munir Hussein Sahib nous écrit de la Sierra Leone qu’une femme de la djama’at de Wajeboki avait promis de contribuer 4 000 leones. Elle n’avait pas un revenu régulier et plantait du manioc pour en vendre. Quand le responsable est venu collecter ses cotisations à l’échéance du terme fixé, un enfant avait pris ses économies et les avait dépensées. Elle était très inquiète. Admirez à présent la sincérité de sa foi. L’un de ses fils travaillait dans un magasin d’alcool. Il était peut-être contraint à le faire ou peut-être qu’il n’avait pas encore accepté l’Ahmadiyya. Il a voulu offrir la somme à sa mère ou le lui emprunter. Mais cette femme a refusé fermement en déclarant : « Cet argent n’est pas halal. Je ne peux pas payer mes cotisations avec. » Regardez le sens de l’honneur de cette femme pour la foi. Admirez aussi comment Dieu l’a aidé.

Le but du croyant est d’acquérir le plaisir divin et voyez comment Dieu se comporte envers lui. Le missionnaire déclare qu’aussitôt un inconnu est venu la voir avec 10 000 leones qu’elle a contribué en intégralité au lieu 4 000 en déclarant que cette somme lui est parvenue uniquement pour ses contributions. Elle a promis de contribuer la même somme l’année d’après.

Aqeel Sahib, missionnaire de la Sierra Leone relate qu’un nouveau converti de la région de Bo était impliqué depuis très longtemps dans un contentieux foncier. La partie adverse était très influente et il n’avait aucune chance de gagner ce procès. Durant cette période, il a appris à propos de bénédictions du sacrifice financier de la mosquée. Il a donc décidé d’y participer.

Il s’était converti du Christianisme et s’était dit qu’il gagnerait peut-être le procès grâce aux bénédictions des contributions financières. Par conséquent, il a contribué du mieux de ses capacités et peu de temps après il a gagné le procès, chose qui paraissait impossible. Il relate qu’il est certain que ce succès est dû aux bénédictions du sacrifice financier.

Le missionnaire Shahid Sahib du Congo-Kinshasa écrit qu’une femme avait un petit commerce et que la conjoncture difficile du pays au début de l’année laissait augurer de maigres profits. Elle a donc payé sa contribution financière au début de l’année en s’étant dit : « Tout commerce avec Allah ne peut mener à la ruine. » Son commerce a été profitable et en dépit de la situation du pays, elle n’a subi aucune perte. »

Regardons à présent à quel point les sacrifices des ahmadis influencent les autres et comment ces derniers ouvrent des portes pour la transmission du message.

L’Amir du Bangladesh écrit qu’on prêchait le message de l’Ahmadiyya à trois amis depuis fort longtemps mais aucun n’a voulu prêter le serment d’allégeance. Vendredi dernier tout trois étaient venus à la mosquée où lors du sermon du vendredi on a attiré l’attention des fidèles sur le fond Waqf-e-Jadid. Après la prière, les gens ont fait une queue afin de payer leurs cotisations. En observant cette scène, ces trois amis se sont dits : « Chez nous lorsque les mollahs sollicitent les gens pour les contributions ils crient à perdre leurs voix sans que personne ne leur donne un sou. Mais ici une simple annonce a suffi : les gens se sont mis en file pour payer leur contribution. Ceci est l’authentique esprit islamique. Par conséquent tout trois ont prêté allégeance et ont participé aussitôt au fond Waqf-e-Jadid. »

Le missionnaire local Abdullah Sahib du Bénin écrit qu’il était parti dans un village nommé Papaza où se trouvent de nouveaux convertis afin de collecter leurs contributions. Le nouveau converti Hajji Abu Bakr Sahib a demandé où et comment cet argent sera dépensé. Il ne connaissait pas très bien le système financier de la djama’at. On lui a informé que ces fonds sont utilisés pour la construction des mosquées, la publication du traduction du Saint Coran et d’autres ouvrages religieux ainsi que dans la construction des hôpitaux, des écoles ainsi des orphelinats. En d’autres termes chaque sou est utilisé dans les œuvres religieuses et pour le bien-être des gens. Lorsque Abu Bakr Sahib a entendu tout cela il a déclaré  : « Lorsque les maulvis venaient me voir afin de récolter la zakat ou d’autres aides, ils ne m’ont jamais informé quant à l’utilisation de ces fonds. » En conséquence, il a payé sa contribution et a promis de participer dans tous les fonds au mieux de ses capacités.

Dieu a donc accordé, aujourd’hui encore, à la communauté du Messie Promis (as) des gens qui sont toujours prêts à faire des sacrifices. Ce sont des nouveaux convertis, mais en quelques jours Dieu fait naître en eux un enthousiasme pour des sacrifices dans la voie de la religion.

Ceux qui vivent dans l’aisance doivent en tirer des leçons, voire ils doivent s’inquiéter. Dieu leur a accordé le confort, mais vivant dans des pays riches leurs sacrifices sont insignifiants.

Certes ici d’aucuns consentent à des sacrifices remarquables, mais beaucoup de personnes riches partout dans le monde n’y prêtent guère beaucoup attention. Ils doivent être vigilants à cet égard.

Comme le veut la tradition, l’annonce de la nouvelle année du plan Waqf-e-Jadid est faite le premier vendredi du mois de janvier. Je vous ai présenté quelques récits parmi tant d’autres pour mettre en exergue l’importance des contributions financières. J’annonce maintenant le début de la soixantième année du Waqf-e-Jadid et j’évoquerai également les grâces divines en détaillant les récoltes.

La cinquante-neuvième année du plan Waqf-e-Jadid s’est terminée le 31 décembre 2016. Par la grâce d’Allah, selon les rapports reçus jusqu’à présent, la communauté a contribué l’année précédente la somme de 8 020 000 livres sterling, soit une augmentation de 1 129 000 livres sterling par rapport à l’année précédente. Cette année également, la djama’at du Pakistan est en première position en ce qui concerne les récoltes.

En se basant sur la devise locale, le Ghana, un pays de l’Afrique occidentale, a accompli le plus grand progrès par rapport à l’année précédente. Ensuite vient l’Allemagne, puis le Pakistan et le Canada. Les premiers pays du continent africain sont : le Mali, le Burkina-Faso, le Liberia, l’Afrique du Sud, la Sierra Leone et le Bénin.

Mis à part le Pakistan, les dix premières djama’at pour la récolte globale sont : le Royaume-Uni, l’Allemagne, les États-Unis, le Canada, l’Inde, l’Australie, une djama’at du Moyen-Orient, l’Indonésie, une autre djama’at du Moyen-Orient, et en dixième position, le Ghana. Puis viennent la Belgique et la Suisse.

Les États-Unis sont en première position dans la catégorie des contributions par tête les plus importantes. Arrivent ensuite la Suisse, la Finlande, l’Australie, le Singapour, la France, l’Allemagne, le Trinidad, la Belgique et enfin le Canada. En dépit d’être le premier, la Grande Bretagne est loin derrière dans les donations par tête. Cette année, par la grâce d’Allah 1 340 000 personnes ont participé dans le fonds le Waqf-e-Jadid, soit 105 000 personnes de plus que l’année précédente. Hormis le Canada, l’Inde et la Grande Bretagne, les pays africains suivants ont augmenté le nombre de leurs contributeurs : la Guinée Conakry, le Cameroun, la Gambie, le Sénégal, le Bénin, le Niger, le Congo, le Burkina-Faso et la Tanzanie.

Cette année, le Nigeria n’a pas augmenté le nombre de contributeurs, car celui-ci a beaucoup diminué. Si cette année, le nombre de contributeurs du Nigeria ainsi que celui d’autres pays était égal à celui de l’année précédente, le nombre total de participants aurait atteint les 1 400 000 au lieu de 1 340 000. Le Nigeria a fait preuve d’un grand laxisme ou peut-être que le rapport a mal été rédigé ou que les chiffres n’ont pas été prélevés.

En tout cas, les membres de la communauté ne manque pas de sincérité, qu’il s’agisse de l’Afrique ou d’un autre pays. On ne les a pas approchés. En général ce sont les secrétaires qui sont paresseux.

J’ai reçu, quelques jours auparavant, une lettre en provenance de Rabwah d’une personne qui disait que son président local est venu le voir pour l’informer qu’il n’avait pas fait de promesse pour le Waqf-e-Jadid et qu’il n’avait rien contribué non plus. Le concerné a dit que cela était impossible car il y contribuait régulièrement. Le Sadr local l’a informé que cela été dû au grand laxisme du secrétaire Waqf-e-Jadid : il n’a pas relevé la promesse de personne et n’a pas collecté les fonds n’ont plus. En raison de la paresse des secrétaires, les gens sont privés de ces contributions et je pense que cela a été le cas au Nigeria.

Le nombre de donateurs a également diminué aux États-Unis alors que là-bas, tout comme pour le Nigeria, aucune justification n’est valable à cet effet. Le nombre de participants doit augmenter. Malgré cela, comme je l’ai dit les contributions par tête aux États-Unis a beaucoup augmenté et c’est pour cela que ce pays est en première position.

Tous les autres pays dont les contributeurs ont diminué par rapport à l’année précédente doivent se concentrer à cet effet. Ces pays doivent aussi se soucier de leurs faiblesses : ce ne sont pas les membres qui sont fautifs mais les responsables.

Dans la catégorie des contributeurs adultes, les premières djama’at du Pakistan sont : Lahore, Rabwah et Karachi. Les dix [premières] djama’at du Pakistan sont : Islamabad, Gujranwala, Gujrat, Multan, Umarkot, Haiderabad, Peshawar, Meerpoor Khaas, Okara et Dera Ghaazi Khan.

Les dix premières villes dans la catégorie des enfants sont : Lahore, Rabwah, Karachi, Sialkot, Rawalpindi, Gujranwala, Gujrat, Haiderabad, Dera Ghaazi Khan, Kotli, Azaad Kashmir, Meerpoor Khaas, Multan et Bhahawulnagar.

Les dix premières djama’at de la Grande Bretagne sont : Worcester Park, Masjid Fazal, Birmingham South, Putney, Raynes Park, Bradford, New Malden, Glasgow, Birmingham West et Gillingham.

Les premières régions de la Grande Bretagne sont : London B, London A, Midlands, North East et South.

Les cinq premiers émirats locaux de l’Allemagne sont : Hambourg, Francfort, Wiesbaden, Mörfelden-Walldorf et Dietzenbach.

Les dix premières djama’at de l’Allemagne sont Rödermark, Neuss, Friedberg, Nida, Flörsheim, Hanau, Cologne, Coblenz, Limburg et Mehdi Abaad.

Les dix premières djama’at des Etats-Unis sont : Sillicon Valley, Seattle, Detroit, Silver Spring, Virginie Centrale, Los-Angeles East, Dallas, Boston, Philadelphie et Laurel.

Les premiers émirats du Canada sont : Calgary, Peace Village, Vaughan, Vancouver et Mississauga.

Les cinq premières djama’at du Canada sont : Durham, Milton East, Saskatoon South, Saskatoon Nord, Windsor, Lloydminster, Ottawa West, Ottawa East, Barrie et Regina.

Les cinq premières djama’at du Canada dans la catégorie des enfants sont : Durham, Bradford, Saskatoon South, Saskatoon North et Lloydminster. Les premières régions sont : Calgary, Peace Village, Brampton, Vaughan et Western.

Les premières provinces de l’Inde sont : Kerala, Jammu Cachemire, Tamil Nadu, Karnataka, Talangana, Orissa, Bengale ouest, Pendjab, Uttar pradesh, Delhi et Maharastra.

Les dix premières provinces de l’Inde sont : Karolay, Calicut, Hyderabad, Pratha Pariam, Qadian, Kenanwar Town, Calcutta, Bengale, Bangalore, Celor et Pangari.

Les premières djama’at de l’Australie sont : Castle Hill, Brisbane Logan, Marsden Park, Berwick, Basthurst, Adélaïde Sud, Plumpton, Canberra, Long Warn et Adélaïde ouest.

Qu’Allah bénisse les biens et les personnes de tout ceux qui ont consenti à ces sacrifices ; qu’Il fasse que les responsables soient actifs afin qu’ils puissent accomplir leurs œuvres et qu’ils puissent combler les lacunes. L’on doit augmenter le nombre de contributeurs. La contribution a augmenté, mais il est aussi essentiel de faire participer tout le monde, même si l’on contribue une somme modique.

Après les salats je dirigerai les prières funéraires de deux personnes. La première est celle de Mokarrama Asmah Tahira Sahiba, épouse de Mokaram Sahibzada Mirza Khalil Ahmad Saheb. Elle est décédée le 23 décembre 2016 à l’âge de 79 ans au Canada. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.

Elle est née en juin 1935 à Bhagal Pur. Son père s’appelait Maulvi Abdul Baqi Saheb et sa mère Safiya Khatun Saheba. Son père a travaillé pendant longtemps dans l’usine de la djama’at à Kanri et il a servi pour une longue période en tant que président de la djama’at de là-bas.

Le grand-père paternel de la défunte s’appelait Hazrat Ali Ahmad Saheb : il avait prêté allégeance aux mains du Messie Promis (a.s.) et était un de ses compagnons.

Mokarrama Amat-un-Nur Saheba relate la conversion de Hazrat Ali Ahmad Saheb en ces termes : « Nous avions entendu qu’il était venu à Qadian alors qu’il était en cinquième. Quand il retournait de Qadian, Maulvi Muhammad Hussain de Batala l’a arrêté à la gare d’Amritsar. Hazrat Ali Ahmad Saheb lui a dit  : « Ma mère m’a envoyé à Qadian après l’apparition du signe de l’éclipse du Soleil et de la lune. Votre action m’a prouvé que Mirza Saheb est véridique. Vous qui êtes un si grand Maulvi pourquoi perdriez-vous votre temps en raison d’un faux prophète ? Vos va-et-vient ici et le fait de perdre votre temps prouvent que Hazrat Mirza Saheb est véridique. »

Asma Saheba s’est mariée le 6 juin 1964 à Mirza Khalil Ahmad Saheb, qui était le fils de Hazrat Mousleh Maw’oud (r.a.) et le neveu du Premier Calife. La mère de Mirza Khalil Ahmad Saheb était Sahibzadi Amatul Haye Saheba.

Mokarrama Asma Saheba a servi en tant que secrétaire général de la Lajna Imaillah Central, ensuite comme secrétaire Diyafat de ce même département. Elle a aussi servi en tant que membre du comité sur le Tabligh International et au sein de la Lajna Muqami.

Le père de Mokarrama Asma Tahira Saheba est décédé en 1975. Par la suite, sa mère est venue vivre avec elle. La défunte était ma tante maternelle. Je sais qu’elle avait une grande affection pour ses beaux-parents, ses belles-sœurs et ses proches.

Je l’ai rencontré pendant de sa maladie au Canada. Elle ne pouvait pas bouger. Mais admirez son humilité. Elle avait demandé de préparer ses vêtements dans l’espoir que je l’inviterai à venir me rencontrer. Au lieu de m’envoyer un message pour me demander de venir la rencontrer, elle espérait que je l’inviterai à venir me rencontrer.

En tout cas j’étais parti la rencontrer et elle était très contente. Elle n’avait pas d’enfant et avait adopté la fille de cinq ans d’une de ses sœurs. Sa fille adoptive relate : « La défunte s’est occupée de moi comme de son enfant. Elle a tout fait lors de mon mariage et m’avait accordé une très bonne éducation morale et spirituelle. Quand j’étais inquiète, elle me demandait de prier et disait qu’Insha Allah, Allah résoudra mes soucis.

Elle avait une grande certitude dans la prière et avait donné une bonne éducation aux enfants. Elle était très vigilante à cet égard. Elle disait souvent qu’il fallait apporter les enfants à la mosquée. S’ils sont occupés à la mosquée, ils ne s’écarteront jamais du droit chemin. Elle l’encourageait toujours à rester attacher à la djama’at. »

La fille adoptive relate : « La défunte m’a encouragée à faire la Wasiyah et à être proche de la djama’at. Elle était aussi très bienveillante à l’égard des domestiques. »

Elle a demandé à sa fille adoptive de s’occuper d’eux après son départ et de ne pas les chasser de la maison qu’elle leur avait offerte. Qu’Allah accorde son pardon et sa miséricorde à la défunte.

La deuxième prière funéraire sera celle de Chaudhry Hamid Nasrullah Khan Saheb, décédé à l’âge de 83 ans, le 4 janvier 2017 à Lahore. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à lui que nous retournerons.

Hazrat Chaudhry Nasrullah Khan, le grand-père du défunt, était un compagnon du Messie Promis (a.s.) et Hazrat Chaudhry Fateh Mohammad Saheb Sial était son grand-père maternel. Ce dernier était aussi un compagnon du Messie Promis (a.s.). Le père du défunt, Chaudhry Mohammad Abdullah Khan Saheb a servi en tant qu’Amir de Karachi pendant longtemps. Chaudhry Mohammad Zafrullah Khan était l’oncle paternel du défunt et son beau-père. En 1964, Chaudhry Hamid Nasrullah Khan Saheb s’est marié à Amatul Haye Saheb, fille de Chaudhry Mohammad Zafrullah Khan Saheb. Ils ont eu deux fils : Mustapha Nasrullah Khan, Ibrahim Nasrullah Khan – qui est décédé à l’âge de 16 ans – et une fille Aisha Nasrullah.

La fille de Chaudhry Zafrullah Khan s’était mariée auparavant au D r Ijaz Ul Haq Saheb et elle avait deux fils de cette union : Mohammad Fazal Ul Haq et Ahmad Nasrullah, qui est tombé en martyr le 5 février 1994, à Lahore.

Ainsi le défunt laisse derrière lui deux fils et une fille.

Il a élevé les premiers enfants de sa femme avec beaucoup d’amour et les a gardés auprès de lui comme ses propres enfants. Le 3e Calife l’avait nommé Amir de la djama’at Ahmadiyya de Lahore. Par la grâce d’Allah, il a servi comme Amir de la djama’at de Lahore pendant trente-quatre ans.

En 2009, sa santé n’était pas très stable, je lui ai donc demandé de prendre cela en considération. Il m’a répondu qu’il souhaitait être relevé de ses fonctions, car son état de santé ne lui permettait pas de remplir ses fonctions d’Amir qui demandent beaucoup d’investissement. Ensuite Sheikh Munir Saheb a été nommé Amir : il était tombé en martyr en 2010. Chaudhry Hamid Nasrullah Khan Saheb était Amir jusqu’en 2008 ou même jusqu’en 2009. En 1974, à cette époque de vive opposition, avant qu’il ne soit Amir, le 3e Calife lui avait confié de très nombreuses responsabilités et il les remplissait à merveille.

En 1974, lorsqu’une commission d’enquête fut créée à la Haute Court de Justice, il y avait contribué considérablement.

En 1984, il a également servi dans le cadre du procès qui était en cours dans le tribunal fédéral de la Haute Court de Lahore. Il a également eu l’opportunité de voyager de Rabwah jusqu’à Londres en compagnie du 4e Calife lorsqu’il a quitté le Pakistan. À ma connaissance, c’était même lui qui avait conduit la voiture de Rabwah jusqu’à Karachi. Sous son mandat d’Amir, la mosquée le Darul Zikr à Lahore a été élargie davantage et continue à l’être. Beaucoup de travail a été effectué à cet effet. Toujours sous son mandat d’Amir, à Lahore de nombreuses belles mosquées ont vu le jour et la djama’at de Lahore a également eu l’opportunité de faire de remarquables sacrifices financiers.

Depuis 32 ans, il servait également en tant que président de la fondation Fazle Umar. Comme je l’ai mentionné, en 1984 il a eu l’opportunité d’accompagner le 4e Calife lorsqu’il a quitté le Pakistan, et on trouve mention de lui dans le livre de Ian Adamson.

Chaudhry Munawar Saheb, secrétaire Amoor-e-Ama de Lahore, écrit : « Hameed Nasrullah Khan Saheb prenait grand soin de ses collègues. Il se préoccupait de leurs moindres besoins. À chaque fois que quelqu’un lui demandait un conseil, il le prodiguait avec beaucoup d’amour. » Il ajoute : « Je suis resté Qaid local à Lahore pendant neuf ans, mais je ne l’ai jamais vu se mettre en colère. Il aidait énormément les Khuddam dans leur travail. La Khuddam Ul Ahmadiyya a organisé 5 Ijtemas à l’extérieur de Lahore. Il nous a guidés et le faisait pour chaque chose.

Chaudhry Hameed Nasrullah Khan Saheb était un très bon organisateur et très ponctuel dans son travail. Il visitait toutes les djama’ats et connaissait personnellement les Sadr locaux. Il considérait les membres de l’Amila comme ses amis et ses bras droits.

Hakeem Tariq Saheb écrit : « Son être entier baignait dans l’obéissance au Califat. Il s’adressait aux serviteurs de la djama’at avec beaucoup de bonté et d’amour. Il leur faisait grandement confiance, il avait un grand respect pour eux. »

Il coopérait entièrement avec le centre et était obéissant. Il a travaillé avec moi quand j’étais Nazir-e-Ala et après que je sois nommé Calife. Tant qu’il est resté Amir de Lahore il a travaillé en offrant toute sa coopération et il avait un grand degré d’obéissance [à l’égard du Califat].

Le Colonel Naeem Sadeeqi Saheb, vice-Amir local de Lahore, écrit : « Lorsqu’il commençait à raconter ses histoires de liens avec le Califat, il ne s’arrêtait plus. »

Le Colonel Naeem Sadeeqi Saheb rapporte : « Un jour le défunt partait à Bhawalpur dans le cadre d’un travail. Pendant le voyage il a reçu un message du 3e Calife lui demandant de venir à Rabwah. Il était quasiment arrivé à Bhawalpur, mais il a laissé de côté son travail et est parti aussitôt pour Rabwah. Il est arrivé pendant la nuit avant la prière de Fajr. De ce fait il se promenait dehors en attendant le Calife. C’était l’heure de la prière de Tahajjud ou l’heure entre la prière de Tahajjud et de Fajr. Et il a envoyé un message au Calife annonçant son arrivée.

Il octroyait des allocations à des pauvres, non seulement en son nom mais également au nom de sa femme, de son père, ainsi qu’au nom de Chaudhry Zafrullah Khan Saheb. À chaque fois qu’il recevait une demande, il notait qu’il faut aider financièrement telle personne avec soit le fond initié en son nom, au nom de sa femme, ou bien au nom d’une tierce personne.

Nasir Shams Saheb a également écrit à juste titre que Chaudhry Hameed Nasrullah Khan Saheb, était une légende de la djama’at Ahmadiyya de Lahore.

Allah l’Exalté lui avait également octroyé des qualités de leadership, qu’il utilisait à bon escient. Comme je l’ai mentionné, il était président de la Fondation Fazle Umar pendant trente-deux ans après le décès de Chaudhry Zafrullah Khan.

Nasir Shams Saheb, qui est secrétaire de la fondation Fazle Umar écrit : « C’était une personne empathique, bonne, douce, et joyeuse. Il avait un grand réseau de contacts, qu’il utilisait toujours pour servir la djama’at. C’était un serviteur sincère et dévoué, une aide pour le Calife, il avait beaucoup de zèle pour le Califat, et était très fidèle. Il participait aux réunions de la fondation malgré son état de faiblesse, et sa maladie. Il donnait des avis très intéressants, savait comment s’y prendre pour toute situation, il examinait toute situation en profondeur à l’aide de toutes ses capacités, puis prenait des décisions après des consultations mutuelles.

Mirza Nadeem Saheb rapporte : « Il m’a lui-même raconté que lorsqu’il a été nommé Amir de la djama’at en 1975, il s’est rendu auprès du 3e Calife à Rabwah fort inquiet. Il a fait la demande pour être reçu par le Calife. Celui-ci lui a demandé la raison de sa visite. Il a répondu qu’il n’avait pas les capacités de remplir les fonctions liées à ce poste. Le 3 e Calife lui a répondu que c’était l’heure du déjeuner et l’a invité à manger. Pendant le déjeuner Chaudhry Saheb continuait de faire part de son inquiétude, suite à quoi le 3e Calife a posé sa main sur son épaule et lui a dit : « C’est le Calife qui t’a nommé Amir et le Calife d’Allah sait mieux. » Il raconte : « Après cela j’ai connu des situations très difficiles, mais par la grâce d’Allah je ne me suis jamais inquiété, et grâce aux prières du Calife j’ai pu effectuer tout le travail à ma charge. »

Qu’Allah fasse preuve de pardon et de miséricorde à son égard, qu’Allah l’élève en rang, qu’Il fasse que ses enfants restent fidèles au Califat et envers la djama’at, et qu’Il leur permette à leur tour de faire des actions pieuses.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)