Sermons 2021

Bénédictions des sacrifices financiers

Dans son sermon du 08 janvier 2021, Sa Sainteté le Calife a évoqué les bénédictions des sacrifices financiers liés au plan Waqf-i-Jadid.

Sermon du vendredi 08 janvier 2021, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Qui est celui qui fera à Allah un prêt bienveillant afin qu’Il le multiplie pour lui maintes fois ? Et Allah parfois restreint Sa provision et parfois Il l’étend et c’est vers Lui qu’on vous fera retourner. (2 : 246)

Dans ce verset Allah évoque le fait de lui faire un prêt. Cela ne signifie pas qu’Allah a besoin de l’argent de l’homme – qu’Allah nous préserve d’une telle pensée. Il ne demande pas ici un prêt pour combler Ses besoins. Un sens du terme Qard en arabe est, entre autres, « prêt » : le fait d’emprunter de l’argent ou de le prêter à autrui. Mais Qard signifie aussi une bonne ou une mauvaise récompense [ou compensation]. Dans le contexte de ce verset [Qard] signifie : « Qui est celui qui fera un bon prêt à Allah afin que Celui-ci lui accorde la meilleure compensation en retour ? »

Il est question de dépenser dans la voie d’Allah, car Il accorde la meilleure compensation à ceux qui le font. En somme, si vous dépensez dans la voie d’Allah Celui-ci vous en accordera la meilleure récompense. Dans une multitude d’autres [versets] du Coran, Allah évoque les sacrifices financiers. Dépenser pour la religion d’Allah ou pour l’amélioration de la condition de Ses créatures équivaut à dépenser pour Allah, selon Celui-ci. Ce que l’on dépense pour la cause d’Allah ne part pas à la perdition. Au contraire, il s’agit d’une dette qu’Allah rembourse en multipliant le paiement. Ne croyez pas pour autant qu’Allah a besoin de S’endetter. Allah est le Rabb : le Pourvoyeur de tout l’univers et le Grand Donateur. Il n’a besoin de personne : en utilisant le terme « prêt » pour Sa personne, Il signifie par là qu’il faut dépenser dans Sa voie et ainsi mériter Ses innombrables récompenses. En posant la question « Qui est celui qui Me fera un bon prêt ? » Il demande « Qui est celui qui dépensera dans Ma voie et sera récipiendaire de Mes innombrables faveurs et ce de manière constante ? »

Il explique : « Je ne vous demande pas ce prêt afin de combler Mes besoins. Je vous emprunte cette somme afin de la multiplier avant de la retourner. Si vous dépensez pour Ma religion et pour améliorer la condition de Ma création, Je vous retournerai cette somme en la multipliant. En utilisant la phrase un « prêt bienfaisant » Il explique que si vous dépensez cette somme de gaîté de cœur et de plein gré, ce sera là une dépense dans la voie d’Allah. Ce sera un bon prêt de votre part. Allah le multipliera pour vous en le retournant.

Le Messie Promis (a.s.) a expliqué ceci dans une de ses rencontres : « En demandant un prêt, Allah ne signifie pas qu’Il vit dans le dénuement et qu’Il a besoin d’argent. Nourrir pareille idée est synonyme d’incroyance. Il affirme ici qu’Il multipliera la récompense qu’Il accordera en retour. C’est là un moyen par lequel Dieu accorde Ses grâces. »

Le Messie Promis (a.s.) explique : « L’imbécile peut critiquer [l’énoncé de Dieu] : « Qui est celui qui fera à Allah un prêt bienveillant… » en suggérant qu’Allah a faim – que Dieu nous en préserve. Seuls les sots font pareilles déclarations. Où est-il dit que Dieu a faim, (quand Il demande un bon prêt) ? Ici Qard s’applique à un emprunt qu’on promet de rembourser. D’ailleurs on contracte des dettes dans le but de les rembourser. Ceux soulevant des objections appliquent à Dieu le terme pauvreté ou affirme qu’Il vit dans le dénuement. Dieu n’a pas utilisé ces phrases pour Sa personne : notamment qu’Il aurait faim, qu’Il vivrait dans la pauvreté et qu’Il aurait besoin d’argent pour des dépenses personnelles. Certes, Il déclare à propos de Ses créatures : si vous leur donnez à manger et dépensez sur eux, cela équivaudra à dépenser sur la personne de Dieu. Il déclare : « Le terme « Qard » sous-entend ici : qui va accorder à Dieu de bonnes œuvres, afin qu’Allah multiplie ses récompenses ? » Quand on accomplit une bonne œuvre pour la cause de Dieu, Celui-ci en retour en multiplie la récompense. Il n’est pas question uniquement d’argent.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Pareille réaction sied à la personne de Dieu. L’on comprend ceci aisément en méditant sur la relation entre la Rouboubiyyah (Suzeraineté) [de Dieu] et la ‘Ouboudiyyah (la servitude) [de l’homme] : Allah en effet pourvoit aux nécessités de tout en chacun, croyant ou mécréant, sans aucune bonne œuvre [préalable] et sans aucune supplique de leur part. » Allah subvient aux besoins de tout un chacun sans faire de distinctions entre croyants et mécréants. « Il accorde des faveurs grâce à Ses attributs de Rabb et de Rahman. Pourquoi donc laissera-t-Il partir à la perdition les bonnes œuvres d’untel ? »

Étant donné que Dieu subvient aux besoins de tout un chacun sans aucune bonne œuvre [préalable] de leur part, quand untel en accomplira il est impossible qu’Allah l’abandonne et qu’Il ne le récompense pas. Le verset [suivant] dévoile en fait Sa magnificence :

مَنْ يَعْمَلْ مِثْقَالَ ذَرَّةٍ خَيْرًا يَرَهُ

« Quiconque fait un bien même du poids d’un atome le verra » et « quiconque fait un mal même du poids d’un atome le verra aussi. » Voila le sens véritable du terme قرض (Qard) utilisé dans le verset :

مَنْ ذَا الَّذِي يُقْرِضُ اللَّهَ قَرْضًا حَسَنًا فَيُضَاعِفَهُ لَهُ أَضْعَافًا كَثِيرَةً

Le terme قرض (Qard) est expliqué dans le verset suivant :

مَنْ يَعْمَلْ مِثْقَالَ ذَرَّةٍ خَيْرًا يَرَهُ

« Quiconque fait un bien même du poids d’un atome sera récompensé auprès de Dieu. »

Consentir à des sacrifices financiers pour la diffusion de la religion de Dieu et pour servir Sa création est un acte des plus méritoires. Et Allah récompense certainement pareille action de la part de l’homme. Allah en fait mention dans d’autres versets du Coran. Qui d’autre hormis les membres de la Jama’at connaissent [les fruits] des sacrifices financiers ? Les ahmadis de toutes les couches [de la société] en ont fait l’expérience : quand on dépense pour la cause d’Allah afin de mériter Son plaisir, l’on ressent une grande sérénité au cœur ; d’ailleurs des milliers de personnes ont fait l’expérience suivante : Allah retourne de manière extraordinaire la somme qu’ils ont offerte pour mériter Son plaisir. De nombreux ahmadis sacrifient leurs biens sans rien attendre en retour : leur unique souhait est de mériter le plaisir de Dieu. L’idée de recevoir quelque récompense en retour ici-bas ou sous la forme de richesses ne leur traverse même pas l’esprit. Or Allah, qui affirme qu’Il leur retournera [ces biens] sous la forme la meilleure, leur retourne en effet ces biens. Certains consentent à des sacrifices en dépit de leur situation des plus précaires. Ils ont espoir qu’Allah pourvoira à leurs besoins d’une manière ou d’une autre. Allah honore leurs attentes et ils s’étonnent de comment Allah a comblé leurs besoins. Mais la condition est qu’on doit consentir à ces sacrifices avec de bonnes intentions et ce afin de mériter le plaisir de Dieu. Tout en consentant à ces sacrifices, il faudra aussi respecter les autres commandements de Dieu. Il ne suffit pas d’offrir quelque somme et croire qu’on a fait de grands sacrifices et qu’on a respecté les autres injonctions. Il est tout aussi important de respecter les autres ordres divins. Il ne faut pas dépenser cette somme dans la voie de Dieu en espérant recevoir des profits en retour à l’instar d’un homme d’affaires.

Je présente ici-bas les récits de quelques personnes ayant profité de ces commandements. Dans la plupart des cas, ils ont fait des sacrifices en toute sincérité ; et de manière extraordinaire Allah a comblé leurs besoins en leur accordant bien davantage. Beaucoup d’entre eux ne se sont pas souciés de la manière dont ils apaiseront leur faim et celle de leurs enfants : mais en quelques minutes Allah a créé des moyens pour apaiser amplement leur faim : Il leur a accordé plus que ce qui leur était nécessaire. Ceci a renforcé davantage leur foi. Ce sont là des gens qui ont mérité le plaisir de Dieu : nous voyons d’innombrables exemples de ce genre dans la Jama’at du Messie Promis (a.s.).

Le président et le missionnaire en charge de la Jama’at de Guinée-Conakry écrit qu’il avait présenté à la mosquée mon sermon sur le Waqf-i-Jadid de l’année dernière, dans lequel j’avais expliqué l’importance du sacrifice financier. À cet égard j’avais cité les extraits du Messie Promis (a.s.) où il évoquait le djihad par les biens comme l’un des cinq moyens pour atteindre Dieu. Il y expliquait que deux amours ne peuvent coexister dans le même cœur : l’amour de Dieu et l’amour des richesses. Comme je le fais habituellement, j’avais aussi cité quelques incidents sur les sacrifices financiers. Le missionnaire relate qu’après les prières du vendredi, Musa Kaba, un ahmadi sincère de revenus modestes, a offert tout l’argent qu’il avait dans sa poche dans le fonds Waqf-i-Jadid tandis qu’il avait déjà payé ses cotisations. Interrogé sur le montant, il a dit qu’il avait sorti ce qu’il avait dans la poche et qu’on pouvait le compter : « Je l’ai offert pour mériter l’amour de Dieu : je ne l’ai pas compté. » Il y avait quatre-vingt-cinq mille francs. On lui a conseillé de garder une partie de cet argent car il devait rentrer chez lui : il avait en effet tout offert alors qu’il devait aussi payer ses frais de transport pour rentrer. Il a répondu : « N’avez-vous pas entendu ? Selon le Messie Promis (as), deux amours ne peuvent coexister dans un seul cœur. Aujourd’hui, laissez-moi vivre avec le soutien de l’amour d’Allah. » Il est rentré joyeusement chez lui à pied.

Comme l’affirme le missionnaire, pareils récits nous emplissent le cœur de louanges d’Allah : Il a en effet accordé au Messie Promis (a.s.) une Jama’at des plus sincères. D’aucuns écoutent les sermons et disent : « Oui, nous avons entendu ». La parole du Messie Promis (a.s.) s’est gravée dans le cœur de cette personne : deux amours ne peuvent coexister dans le cœur. Sur-le-champ, il a suivi cette directive du Messie Promis (a.s.). Il a dit : « Il est impossible que j’aie l’argent dans la poche [et que je ne l’offre pas dans la voie de Dieu]. » D’aucuns prétendent [que ces nouveaux convertis] ne comprennent pas [l’Ahmadiyya]. Mais voyez comment cette personne a écouté un conseil attentivement et a agi en conséquence. Ce sont là des exemples merveilleux de sacrifice. Ceci est également conforme aux conditions du serment d’allégeance, notamment qu’en toute situation on respectera l’engagement de fidélité envers Allah et qu’on ne se plaindra pas. Cette personne était satisfaite de consentir à ce sacrifice. Elle était prête à sacrifier ses biens fidèlement. Nos adversaires clament qu’ils effaceront le nom de la Jama’at de la surface de la terre. Qui peut anéantir ceux qui aiment ainsi Allah et Lui sont fidèles ? Allah serre dans Ses bras ceux qui éprouvent pareil amour à Son égard. Quant à l’ennemi sa poussière même vient à disparaître.

Madame Diénéba de la Jama’at Ahmadiyya de France avait prêté le serment d’allégeance quelque temps de cela. Elle faisait face à de nombreuses difficultés au sein de son foyer. Elle relate : « J’ai toujours tenté de participer dans les sacrifices financiers, qu’il s’agisse du Tahrik-i-Jadid, Waqf-i-Jadid ou les fonds pour la construction des mosquées. J’ai témoigné des bénédictions de mes cotisations de mes propres yeux. J’ai contribué dans le fond Waqf-i-Jadid cette année : je tentais alors de trouver un bon travail mais mes efforts s’avéraient infructueux. Voici que dix minutes après avoir contribué dans le fond Waqf-i-Jadid, j’ai reçu un appel téléphonique d’une grande entreprise m’informant qu’elle m’embauchait. Obtenir ce travail immédiatement après le paiement de tous ces dons et surtout après mes cotisations dans le fond Waqf-i-Jadid est un signe pour moi de la part d’Allah.

Le missionnaire du Kazakhstan écrit que l’épouse d’un mou’allim local, M. Daslan, avait prêté le serment d’allégeance quelques années de cela. Cette année-ci, à l’occasion de son anniversaire, elle a offert 7 000 tengué, la monnaie locale, à parts égales dans les fonds Tahrik-i-Jadid et Waqf-i-Jadid.

Elle ajoute : « Une semaine après avoir contribué cette somme j’ai reçu 70 000 tengués, de manière tout à fait inattendue. » Quand elle a sacrifié une somme dans le chemin d’Allah, Celui-ci l’a décuplée avant de la lui rendre. Certains disent : pourquoi cela ne nous arrive-t-il pas ? Ils devraient implorer le pardon d’Allah et jauger leurs cœurs pour voir si leur intention était de contribuer sincèrement dans la voie de Dieu. S’il en est ainsi, on ne doit pas s’en plaindre. On devrait être heureux de l’occasion offerte par Allah pour faire des sacrifices dans Sa voie. Allah sait de quelle manière Il accordera cette somme. S’Il ne l’offre pas aujourd’hui, Il le fera peut-être demain : mais ceux qui nourrissent l’intention [de recevoir quelque chose en retour], ont aussi des doléances. Peu de gens agissent de la sorte : d’ailleurs même les Salats sont un fardeau pour pareilles gens.

Abdul Rahim, un ami habitant Moscou, commente qu’il ne trouvait jamais un bon emploi. Partout où il travaillait son salaire était si bas qu’il était difficile pour toute la famille de joindre les deux bouts. Une fois, il n’avait même pas reçu un mois de salaire. Mais par la suite Allah lui a accordé tant de grâces que son salaire a commencé à augmenter. « J’ai compris que c’était un signe de Dieu que je devais payer mes cotisations régulièrement, relate-t-il. J’ai commencé à contribuer régulièrement. Suite à ces paiements, Allah m’a accordé davantage de grâces et j’ai reçu une offre d’emploi que j’attendais depuis deux ans. Par la grâce d’Allah, j’ai maintenant pu cotiser dans le fonds Waqf-i-Jadid. Et je me suis rendu compte qu’Allah augmente les revenus de celui qui contribue régulièrement pour Sa cause et lui accorde également des revenus permanents. Je suis très reconnaissant envers Allah Qui m’a offert l’occasion de cotiser dans les fonds de la Jama’at. »

Iftikhar, un missionnaire de la région de Waterloo de la Sierra Leone, relate qu’il en a visité diverses parties pour récolter des dons. Au moment d’annoncer la nouvelle année [en 2020], j’avais déclaré que la Jama’at de la Sierra Leone a beaucoup de potentiel et qu’elle peut améliorer ses dons si elle le souhaite. Le missionnaire a transmis ce message aux Jama’at et en expliquant que le Calife déclare que la Jama’at de la Sierra Leone est très grande et très ancienne : les membres de la Jama’at sont prêts à consentir à des sacrifices et que ce sont les responsables qui sont négligents.

Il ajoute : « Après avoir entendu ce message, les membres de la Jama’at étaient emplis d’enthousiasme. Ils ont non seulement contribué dans les fonds du Waqf-i-Jadid, mais ont également augmenté leurs cotisations dans d’autres fonds. »

À Luton, il a contacté 18 familles et récolté 1,3 million de leonnes en une seule journée. Les élèves de deux écoles ahmadies ont offert 300 000 leonnes en une seule journée dans le fonds Waqf-i-Jadid et ont offert 200 000 plus tard. Muslima Ghofuna, une fille de Luton, a cotisé cinquante mille leonnes. Elle a fait une requête de prière au Calife à cet égard. Cinq étudiants ont entrepris des travaux manuels et offert tout leur salaire dans le fonds Waqf-i-Jadid, soit 50 000 leonnes.

Ces gens répondent à l’appel du Calife de l’époque. Ils n’ont jamais rencontré le Calife en personne : ils ne se sont jamais assis face à lui, mais leurs cœurs débordent d’amour et de respect pour le Calife. Ils sont prêts à accomplir tout sacrifice pour la cause d’Allah.

Voyez un autre exemple de ce même amour dans la Jama’at de Luton. Le missionnaire relate : « Je suis parti dans la maison d’Isba pour collecter des fonds. J’ai cité un extrait du sermon du Calife dans lequel il disait que les membres de la Jama’at de la Sierra Leone sont prêts à faire des sacrifices. Son épouse en a été toute émue. Elle a dit : « Le Calife a tout à fait raison. Mais nous n’avons rien à la maison aujourd’hui. » Ils étaient assis là quand ils ont reçu une somme de manière inattendue. Ils l’ont offerte au secrétaire des finances qui avait accompagné le missionnaire et ils lui ont demandé de leur donner le reçu. En comptant ils ont constaté qu’il y avait deux cents milles leonnes : ils ont tout offert. Et ils étaient très satisfaits de ce paiement. Ils ne se sont pas plaints en disant que vous êtes venus au mauvais moment : et que vous avez pris la somme dont nous avions besoin. Le missionnaire leur a demandé de garder une partie de l’argent pour acheter leurs denrées alimentaires. La femme a dit : « Nous n’avons pas de soucis à ce sujet : nous avons cotisé cette somme et cela nous suffit. » Allah quant à Lui n’a pas attendu longtemps pour les rembourser. Après un court instant ils ont reçu une somme importante de quelque part et ils ont pu acheter leurs denrées.

Le missionnaire de la Jama’at du Kirghizstan écrit qu’un ahmadi kirghize sincère nommé Qoutoub vit à Bichkek. Il avait promis d’offrir la somme de milles soms, la monnaie kirghize. Un mois avant la fin de l’année financière le président de notre Jama’at a souligné dans son sermon l’importance des cotisations dans le fond Waqf-i-Jadid. Il avait cité des incidents tirés d’un précédent sermon du Calife. M. Qoutoub dit : « À ce jour j’avais offert uniquement la somme de deux cents soms sur mille. Je n’avais pas encore pu cotiser la somme intégralement. Or, j’ai une sœur malade. L’Etat lui verse quatre mille soms d’allocation chaque mois. Le samedi je suis parti toucher la pension de ma sœur : quand j’ai mis la carte dans le distributeur automatique il y avait dix mille soms dans le compte. Une semaine auparavant ma mère avait écrit une lettre au gouvernement disant que nous n’arrivions pas à joindre les deux bouts et d’augmenter l’allocation. J’ai pensé que c’était le montant offert par l’Etat. Mais ce matin, le 29 décembre, nous avons reçu un appel du département [concerné de l’Etat]. Ils ont dit : « Nous vous avons versé les cinq mille soms promis. » C’est ainsi que nous avons obtenu cinq mille soms de plus. J’ai également payé ma cotisation : j’ai déduit la somme dépensée de celle reçue. Ceci était les bénédictions de la cotisation que j’avais faite initialement : nous ignorions d’où provenait la somme qui était apparue sur notre compte en premier. La banque disant que l’argent nous appartenait et qu’elle n’a rien à voir avec cela. » Ainsi, ces sacrifices sont des moyens pour accroître la foi [des cotisants].

L’Amir Sahib de la Tanzanie relate que M. Khair Rashidi est originaire de la Jama’at de Zanzibar. On lui a fait un rappel sur ses contributions dans le fonds Waqf-i-Jadid à en cette fin d’année. L’intéressé raconte : « Lorsqu’on m’a fait un rappel je n’avais ni emploi ni argent. Mais j’ai demandé au missionnaire d’ajouter mon nom dans la liste de ceux qui ont complété leurs paiements. Allah prendra soin de tout. Après deux jours j’ai obtenu un emploi de chauffeur et avec le salaire du premier jour, j’ai facilement payé mes cotisations du Waqf-i-Jadid pour mes enfants et moi-même. En raison de l’intention de cotiser ces dons, j’ai pu avoir un revenu permanent. Notre foi est également renforcée par ces incidents. »

L’Amir Sahib de la Tanzanie ajoute que M. Taha, originaire de la région d’Aringa, a déclaré que cette année il a vu des bénédictions extraordinaires dans le cadre de ses cotisations dans le fonds Waqf-i-Jadid. Il relate : « J’avais promis d’offrir six cent mille shillings dans le fond Waqf-i-Jadid. » En novembre, compte tenu de ses difficultés financières, il m’avait écrit une lettre disant que la situation générale de son foyer, des ses affaires et du pays est très mauvaise et m’a demandé de prier pour qu’il puisse tenir sa promesse du Waqf-i-Jadid avec l’aide d’Allah. Les gens ne m’écrivent pas uniquement pour évoquer leurs besoins personnels. Certains écrivent pour me demander de prier pour qu’ils puissent payer leurs cotisations. Je citerai d’autres incidents plus loin : certains accomplissent la prière de Tahajjoud pour qu’ils puissent payer leurs cotisations au lieu de se soucier de leurs besoins personnels.

L’intéressé déclare : « Je venais juste d’écrire la lettre quand j’ai ressenti une grande sérénité : j’ai su qu’Incha Allah des portes vont s’ouvrir. Vingt-quatre heures après avoir écrit la lettre, un de mes amis est venu me consulter concernant son entreprise. J’ai su lors de la rencontre que nous étions tous deux camarades de classe quinze ans auparavant. On a parlé sur ses affaires et ensuite j’ai obtenu un contrat de six millions de shillings par son intermédiaire. Allah a décuplé le montant de ma promesse. Il a transformé six cent mille en six millions. En obtenant l’avance, j’ai tout d’abord complété ma promesse de Waqf-i-Jadid. »

Juma, un nouveau converti de Zanzibar, travaille dans le marché aux légumes comme ouvrier. Il relate : « La circulation des marchandises s’était interrompue quand on m’a demandé de contribuer dans le fonds Waqf-i-Jadid. Nous chargeons et déchargeons les marchandises des véhicules. Les conditions financières étaient difficiles. J’ai imploré Dieu pendant quelques jours lors des prières de Tahajjoud… »

Comme je l’ai dit, il est un simple ouvrier. C’est un homme pauvre. Il ne prie pas pour que Dieu comble ses besoins. Il a imploré Dieu dans la prière de Tahajjoud pendant quelques jours pour le paiement de ses cotisations. Il se levait et priait lors du Tahajjoud qu’Allah l’aide à contribuer dans Sa voie. À peine trois jours avant la fin de l’année Waqf-i-Jadid, les affaires ont repris et il a eu un revenu d’environs trois cent mille shillings. « J’ai pu contribuer au nom de mes enfants et en mon nom. »

Il n’a pas dit qu’il a reçu cette somme afin de pouvoir vivre, mais afin de pouvoir cotiser en son nom et au nom de ses enfants. « Depuis que j’ai prêté allégeance, Dieu a béni mes biens en raison de mes contributions. »

Ces gens s’inquiètent du paiement de leurs cotisations et lors de la prière de Tahajjoud, comme je l’ai dit, ils implorent Dieu, les yeux en larmes, de leur accorder la possibilité de contribuer dans Sa voie. Un homme de ce monde peut dire que c’est de la folie, mais ceux qui sont insensés aux yeux des gens du monde sont en fait aimés par Allah ; et ensuite Il comble Lui-même leurs besoins.

Il y a des récits des plus fabuleux dans ces rapports. L’Amir Sahib de la Gambie écrit que M. Ibrahim était un commerçant dans un village de la région de la Rive Nord : il était un homme d’affaires très prospère et les gens avaient l’habitude de lui confier leurs argents pour qu’il les garde en dépôt. À l’époque, il n’était pas ahmadi. Pour une raison quelconque, il a soudainement fait faillite et a dépensé l’argent des autres pour sauver son entreprise. Craignant de ne pas pouvoir restituer ces sommes, il a fui vers sa Guinée-Conakry natale : il y est resté pendant trois ans, après quoi il a décidé de revenir. Il avait de la bonté au cœur. Il est revenu en arrière faire face à la situation et rembourser ses dettes d’une manière ou d’une autre. Il a donc appelé le chef du village et le chef du district et leur a supplié de lui donner une chance. « Ne m’arrêtez pas, je vais tenter de payer toutes mes dettes, leur a-t-il dit. » Le chef lui a permis de revenir à condition de travailler dur et de rembourser ses créanciers. Le non-respect de cette consigne entraînera son emprisonnement. Quatre mois après son arrivée il a reçu le message du Messie Promis (a.s.) et il a accepté l’Ahmadiyya. Il a commencé à contribuer régulièrement et à prendre part dans les fonds financiers de la Jama’at en contribuant une partie de ses revenus. Et par la grâce de Dieu, ses cotisations ont tellement béni son travail qu’en l’espace de deux ans, il a non seulement remboursé toutes ses dettes qui étaient de 200 000 dalasi mais il aussi construit sa maison et rétabli son magasin. À présent, ses affaires sont plus prospères. Il déclare lui-même que tout cela est une bénédiction de ses contributions.

Une dame en Australie relate ceci : « Lorsque nous avons emménagé dans une nouvelle maison, notre situation financière n’était pas bonne. Le loyer était trop élevé. Je n’avais pas assez d’argent pour acheter les choses nécessaires. L’année financière du Waqf-i-Jadid arrivait à sa fin. En plaçant ma confiance en Dieu j’ai fait mes cotisations. »

C’est une femme vivant dans un pays développé et pas dans un pays pauvre. J’ai prié : « Ô Allah ! Comble mes besoins et fais que je ne sois pas en difficulté. Dans la soirée du même jour, mon mari est venu m’apporter de l’argent : il avait reçu une prime de son supérieur et il était le seul à en recevoir parmi ses collègues. Cette somme était le double de la contribution que j’avais faite. Allah était si gracieux que j’en étais toute étonnée et je suis convaincue qu’Allah n’abandonne pas celui qui consent à des sacrifices pour Sa cause. »

Qamar-ud-Din de l’Inde, inspecteur du Waqf-i-Jadid, écrit que vers la fin de l’année financière il a visité la Jama’at de Calicut en compagnie du Nazim Waqf-i-Jadid. Ils se sont rendus chez un ahmadi nommé Hanif : il avait prêté allégeance huit ans de cela : il gagne sa vie en touchant un maigre salaire. Lorsqu’il est arrivé chez lui, son fils de dix ans, Midilaj Ali, a apporté sa tirelire, offrant toute la somme qui s’y trouvait pour le fond Waqf-i-Jadid. Il a déclaré qu’il avait économisé cette somme tout au long de l’année. La tirelire contenait une somme importante. Le Nazim lui a dit que généralement les enfants économisent leur argent pour s’acheter des choses de leur choix. Pourquoi offrir cette somme dans le fonds Waqf-i-Jadid? L’enfant a répondu : « Allah, Son Messager et les Califes nous commandent de dépenser dans la voie d’Allah. C’est pourquoi j’offre cet argent. » Telle est l’éducation reçue par les enfants ahmadis. Comment les opposants de l’Ahmadiyya pourront-ils nuire à une Jama’at dont les enfants sont imbus de pareils sentiments et ont reçu pareille formation ? Nos opposants peuvent remuer ciel et terre mais cette Jama’at a été établie par Dieu pour répandre sa religion dans le monde : Dieu Lui-même accorde Son aide en toute occasion. Il fait naître dans le cœur d’une génération après l’autre Son amour et l’ardent désir de l’accomplissement de Ses objectifs.

L’Amir Sahib de la Tanzanie écrit que M. Ibrahim, un enseignant de la Jama’at de Manki Maguchi du Malawi voisin, dirige une entreprise de viande. Il a promis cinq mille huit cents kwacha malawites cette année dans le cadre de ses paiements pour le Waqf-i-Jadid. Il a fait de petits paiements tout au long de l’année. Il avait une partie à payer jusqu’en décembre, mais en raison de la situation dans le pays, l’entreprise a été fermée. Il a tenu sa promesse en contractant un emprunt. Une semaine plus tard, il a acheté une chèvre pour reprendre ses affaires afin de pouvoir en vendre la viande, et en quelques jours il a été si béni qu’il a pu rembourser toutes ses dettes. Les pauvres consentent à des sacrifices en plaçant leur confiance en Dieu : Allah le Tout-puissant leur accorde également Sa grâce. La situation était difficile dans le pays, mais Allah a transformé la sienne pour le meilleur.

Le Mou’allim de Mouwala de la Jama’at du Malawi a écrit : « Madame Matemba est une veuve de notre communauté : elle cotise tous les ans à la hauteur de ses moyens. Cette année elle avait promis de cotiser une certaine somme qu’elle a eu l’opportunité de régler en intégralité durant l’année, et ce avant les autres femmes. Le jour où elle a réglé cette somme, le soir même elle a vu en rêve qu’ on lui disait : « Dorénavant, Dieu t’aidera dans tes tâches. » Le lendemain elle s’est rendue auprès du Mou’allim et a réglé une somme additionnelle pour le Waqf-i-Jadid. Elle raconte : « Grâce aux bénédictions des cotisations, Dieu bénit grandement mes champs, et maintenant un message vient de m’être transmis qu’Il m’aidera. » Ainsi, parfois Allah le Très-Haut fortifie rapidement la foi d’une personne.

Le missionnaire de l’Albanie écrit au sujet d’un nouveau converti nommé Mikels Biasa : « Il a fait la Bai’ah il y a trois ans de cela : il est secrétaire à la prédication et c’est un serviteur très compétent. Un jour il a apporté une boîte remplie d’argent. Il l’avait gardée dans sa voiture depuis un mois avec l’intention d’y placer ses économies pour les cotisations. La première fois qu’il a apporté cette boîte, il a payé les cotisations de Tahrik-i-Jadid et de Waqf-i-Jadid en son nom et au nom de son fils Bioran âgé de 4 mois ; et il a également contribué dans d’autres fonds. Depuis, il amène tous les mois cette boîte remplie. Le dernier vendredi, à la fin de décembre il a aussi fait un sacrifice financier assez important par rapport à ses moyens dans les fonds Waqf-i-Jadid.

Après qu’une personne accepte l’Ahmadiyya, un enthousiasme pour les sacrifices naît en elle car elle est témoin des grâces divines.

Le président de la communauté de Cheam au Royaume-Uni a écrit : « Nous étions loin de notre objectif de récoltes que nous nous étions fixés. Je faisais des supplications dans la prière de Tahajjoud à cet égard. Un jour mon épouse m’a dit : « Si tu demandes à untel appartenant à telle famille il pourra cotiser davantage. » J’ai donc contacté cette famille : la personne a demandé que son nom ne soit pas mentionné. Elle a cotisé 1000 livres sterling, et a offert 1000 livres sterling supplémentaires de la part de ses enfants, et a ajouté que s’il faut plus elle donnera davantage.

La secrétaire Waqf-i-Jadid des Lajnas de la communauté d’Islamabad au Royaume-Uni a écrit : « Après avoir été diplômé de l’université, je m’occupais de l’éducation de mes enfants qui sont maintenant âgés de cinq ans et de huit ans. Toutes les cotisations étaient réglées à partir du salaire de mon mari. Je ne recevais que les allocations des enfants dans mon compte bancaire. Je me disais que mes cotisations n’étaient pas réellement un sacrifice financier de ma part. Cette année j’ai commencé à cotiser à partir de mon compte personnel en mettant en place des virements permanents pour les cotisations de Wassiyat, de Tahrik-i-Jadid, et Waqf-i-Jadid : j’ai également payé des cotisations de la part de ma grand-mère et mon oncle paternel. J’ai défini un montant de virement mensuel par rapport à mes revenus de façon à ce que cela représente réellement un sacrifice financier pour moi. Ce mois-ci j’ai envoyé une candidature pour un poste d’enseignant dans une école primaire afin d’acquérir de l’expérience pour travailler plus tard, mais je ne voyais aucune lueur d’espoir. » Elle ajoute : « Le lendemain du premier virement des cotisations j’ai reçu un appel de la part de l’école pour un entretien d’embauche. Après le deuxième virement à partir de mon compte au lieu de me donner le poste d’assistante-enseignante, j’ai eu un poste encore plus important, qui m’a permis d’avoir dix fois plus de revenus. J’ai eu ainsi la certitude que cela n’est que le fruit des sacrifices financiers réalisés dans la voie de Dieu. »

Farhad, qui est missionnaire en Allemagne, écrit : « Un jeune homme de la communauté locale de Wiesbaden a écrit qu’il avait déjà payé sa cotisation de Tahrik-e-Jadid en y incluant la somme qu’il souhaitait offrir dans le Waqf-i-Jadid. Le mois même il a reçu un courrier de la part du service des impôts lui réclamant huit-cent euros : en dépit de cela il a quand même également payé la cotisation du Waqf-i-Jadid, en se disant qu’il emprunterait la somme à quelqu’un pour régler les impôts. Quelques semaines plus tard, il a reçu un courrier de la part du service des impôts l’informant qu’après révision de son dossier il ne devait rien : au contraire le service des impôts lui devait la somme de 4 400 euros. Il a ajouté que quelques jours plus tard il a eu un accident de voiture pour lequel il n’était pas en tort : il a été dédommagé de 4 700 euros. Ainsi, en raison de l’augmentation de sa cotisation, Allah a lui-même fait en sorte qu’il puisse régler les autres cotisations. » Certaines personnes diront qu’il s’agit d’une coïncidence. Mais un croyant sait que cela est le résultat de grâces particulières.

La présidente de la Lajna Imaillah du Canada écrit : « Une sœur a relaté qu’il y a trois ans de cela, son mari était encore étudiant ; elle était donc la seule à travailler et à s’occuper de tout. Cette routine fatigante l’avait affaiblie et elle était souvent malade. Lorsque l’heure était venue de faire les promesses pour les cotisations de Tahrik-i-Jadid et Waqf-i-Jadid, elle avait fait une promesse dont la somme correspondait au double de son salaire. Peu de temps après, elle a perdu son emploi, et s’est retrouvée dans une situation très difficile, elle vivait aux dépens de sa carte de crédit. A la fin de l’année, lorsque le moment de payer les cotisations était arrivé, par contrainte et en plaçant sa confiance en Allah le Très-Haut, elle a réglé les cotisations avec sa carte de crédit. Dieu a montré une manifestation étrange de Son pouvoir. A la même époque, elle a appris par sa banque qu’elle possédait une assurance de protection des crédits. De ce fait comme elle avait perdu son emploi elle y avait droit. Ainsi l’intégralité des dépenses de sa carte de crédit ont été couvertes ; et elle a également trouvé un nouvel emploi, qui était meilleur que le premier. Sa situation financière s’est améliorée. Elle a cotisé bien plus qu’avant pour les fonds obligatoires, et elle a également augmenté le montant de ses promesses. Entre-temps, son mari a terminé ses études, et il a également trouvé un bon emploi. Elle a ainsi quitté son emploi : les revenus de son mari leur suffisent. »

Un missionnaire d’Indonésie écrit : « M. Amine et sa famille essayait toujours de régler les promesses de Waqf-i-Jadid et de Tahrik-i-Jadid pendant le mois de Ramadan. Cette année ils ont eu de faibles revenus, il semblait donc qu’ils ne soient pas en mesure de payer la somme promesse. » Le missionnaire ajoute : « Pendant le mois de Ramadan, je les ai vus personnellement en état de jeûne parcourir quatre kilomètres dans une zone montagneuse pour se rendre dans leur champ de noix de bancoulier afin qu’ils puissent remplir leur promesse. Ils ont réussi ainsi à cotiser la somme de 200 000 roupies indonésiennes au cours du Ramadan. Il n’était pas possible qu’ils réunissent une telle somme sans efforts considérables. » Le missionnaire ajoute : « Je leur ai demandé : « Qu’est-ce qui vous a poussés à faire autant d’efforts en jeûnant ? » Il a répondu : « Moi et ma famille souhaitons juste obéir aux directives du Calife afin de gagner le contentement de Dieu. »

Nayapa de Kaya, une Jama’at du Burkina Faso, s’est converti à l’Ahmadiyya il y a plus de dix ans de cela : mais il n’était pas régulier dans ses contributions financières. Son foyer était souvent frappé de maladie et ils vivaient dans la pauvreté. Quelque temps, il a commencé à accorder une attention particulière quant à ses contributions financières, notamment dans les fonds Tahrik-i-Jadid et Waqf-i-Jadid. Par la grâce d’Allah le Tout-Puissant, non seulement sa situation financière a commencé à s’améliorer, mais Allah le Tout-Puissant a également commencé à le guérir ses maladies, et cette année, il offert encore plus dans le Waqf-i-Jadid. Ceux qui évitaient autrefois de lui donner du travail sont eux-mêmes venus le voir et lui ont proposé des contrats de travail.

Idrees affirme que c’est uniquement par la grâce d’Allah et à ses contributions dans le fond Waqf-i-Jadid qu’Allah a augmenté ses contributions.

Ce sont les moyens par lesquels Allah multiplie le remboursement des prêts qu’on Lui fait. Il existe de nombreux récits de ce genre dont je n’en ai présenté que quelques-uns. Qu’Allah ne cesse de traiter les membres de la Communauté de cette manière ; que les membres de la Communauté continuent à offrir de tels sacrifices avec sincérité et loyauté et qu’Allah continue à manifester Sa grâce.

Maintenant, tout en annonçant la nouvelle année du Waqf-i-Jadid, je présenterai également quelques détails de la collection de l’année précédente. Par la grâce d’Allah le Tout-Puissant, la 63e année du Waqf-i-Jadid s’est terminée le 31 décembre 2020 et la 64e année a débuté le 1er janvier. Par la grâce d’Allah, au cours de l’année précédente, la Communauté a pu offrir un sacrifice de dix millions, cinquante trois mille livres sterling : cela représente une augmentation de 887 000 livres sterling par rapport à la collecte de l’année précédente. Toute louange appartient à Allah ! Cela ne peut être le résultat d’un quelconque effort humain ; c’est uniquement dû à la grâce d’Allah.

Cette année encore, le Royaume-Uni Jama’at occupe la première place parmi toutes les Jama’ats du monde pour sa contribution globale. Par la grâce d’Allah, ils ont fait une augmentation significative. La Lajna Ima`illah du Royaume-Uni ont travaillé extrêmement dur, par la grâce d’Allah. Il semble que les hommes ont également fait beaucoup d’efforts, tout comme les [dames de la] Lajna cette année-ci. L’Allemagne est en deuxième place, et même si elle a fait une augmentation significative, le Royaume-Uni est toujours en avance sur elle par une certaine marge. En raison de la baisse de la valeur de sa monnaie, le Pakistan a pris du retard parmi les Jama’ats mais occupe toujours la troisième position. Néanmoins, sur la base de la monnaie locale, ils ont fait des progrès et ses membres font des sacrifices : les ahmadis du Pakistan offrent des sacrifices de leur vie ainsi que de leur richesse et doivent également endurer une torture mentale constante. Qu’Allah le Tout-Puissant leur facilite la vie. Le Canada est en quatrième position, puis les États-Unis, l’Inde, l’Australie, un pays du Moyen-Orient, l’Indonésie et enfin le Ghana. Parmi les pays africains, le Ghana est désormais également en concurrence avec les grands pays et fait partie des dix premiers.

En ce qui concerne les contributions par individu, les États-Unis arrivent en premier, suivis de la Suisse et ensuite du Royaume-Uni. En termes de contribution globale des pays africains, le Ghana est le premier, l’île Maurice est le deuxième, puis le Nigéria, le Burkina Faso, la Tanzanie, la Sierra Leone, la Gambie, le Kenya, le Mali et le Bénin.

Le nombre total de cotisants [pour le Waqf-i-Jadid] était de 1 452 000.

En termes de collection globale, les dix grandes Jama’ats du Royaume-Uni sont : Farnham, Islamabad, Worcester Park, Putney, Birmingham South, Gillingham, South Cheam, Masjid Fazl, Birmingham West, New Malden. Les cinq premières régions en termes de collecte globale sont : Baitul Futuh, Masjid Fazl, Islamabad, Midlands et Baitul Ehsan. Les dix premières Jama’ats en ce qui concerne le Daftar Atfal sont Farnham en premier, Islamabad en deuxième, puis Roehampton Vale, Baitul Futuh, Mitcham Park, Glasgow, Cheam, Guilford, Worcester Park et Birmingham South. En termes de collection globale les petites Jama’ats sont Leamington Spa, Spen Valley, Bournemouth, Burton-Upon-Trent, Peterborough, Coventry, Édimbourg, Keighley et Swansea.

Les cinq meilleurs Amaarat locaux en termes de collecte globale en Allemagne sont d’abord Hambourg, puis Francfort, Wiesbaden, Gross-Gerau et Dietzenbach. En termes de collecte de Waqf-i-Jadid pour les adultes, les dix premiers Jama’ats d’Allemagne sont Rödermark, Neuss, Nida, Mahdi-Abad, Mayence, Coblence, Hanau, Langen, Flörsheim, Bensheim et Pinneberg.

En termes de collecte dans le Daftar Atfal, les cinq principales régions sont la Hesse Sud-Est, la Hesse Mitte, la Rheinland-Pfalz, Westfalen et Taunus.

Les trois premières Jama’ats du Pakistan [en termes de collecte] sont : Lahore, Rabwah, Karachi. En termes des contributions des adultes, les positions des districts sont Islamabad en premier, le second est Rawalpindi, le troisième est Sargodha puis Gujrat, Gujranwala, Umerkot, Hyderabad, Peshawar, Mirpur Khas, Dera Ghazi Khan.

En termes de collecte globale, les dix premières Jama’ats sont : Defence Lahore, Islamabad Ville, Township Lahore, Clifton Karachi, Darul Zikr Lahore, Gulshan Abad Karachi, Samana Bagh Karachi, Azizabad Karachi, Rawalpindi Ville, Allama Iqbal Town Lahore.

En termes de la collecte dans le Daftar Atfal, les trois grandes Jama’ats du Pakistan sont : Lahore, Karachi, Rabwah.

La position des districts pour le Daftar Atfal est Islamabad, Gujranwala, Sargodha, Sheikhupura, Faisalabad, Dera Ghazi Khan, Gujrat, Umerkot, Narowal et Bahawalnagar.

Les positions des Amaarat du Canada sont : Vaughan en première position, puis Peace Village, Vancouver, Brampton West et Toronto West. Les dix grandes Jama’ats du Canada sont : Bradford, Durham, Milton East, Edmonton West, Windsor, Milton West, Regina, Ottawa West, Airdrie et Abbotsford.

Les principales régions en termes de collecte auprès des Atfal sont : Vaughan en première position, puis Toronto West, Peace Village, Calgary et Brampton West. La position des Jama’ats dans la collecte des Atfal est la suivante : Bradford en premier, puis Durham, Milton West, London et Hamilton Mountain.

En termes de collection globale, les premières Jama’ats des États-Unis sont : Maryland, Los Angeles, Seattle, la Silicon Valley, Boston, Austin, Oshkosh, Syracuse, Rochester et le Minnesota. Les dix premières Jama’at dans la catégorie Daftar Atfal sont : Maryland, Los Angeles, Seattle, Orlando, Silicon Valley, Austin, Oshkosh, Minnesota, Las Vegas et Pittsburg.

Les dix premières provinces indiennes sont : Kerala en première position, puis le Tamil Nadu, le Jammu Cachemire, Telangana, Karnataka, Orisha, Punjab, Bengale occidental, Delhi et l’Uttar Pradesh.

Les [positions des] Jama’at sont : Coimbatore, Qadian, Pathapiriyam, Hyderabad, Calcutta, Bangalore, Calicut, Kannur Town, Rishi Nagar et Kerang.

Les dix meilleures Jama’ats australiennes sont Melbourne Langwarrin, Castle Hill, Marsden Park, Melbourne Berwick, Adelaide South, Mount Druitt, Penrith, Perth, Logan East et Black Town.

Le classement des Jama’ats australiennes dans la catégorie des adultes est : Melbourne Langwarrin, Castle Hill, Marsden Park, Melbourne Berwick, Penrith, Mount Druitt, Black Town, Adelaide South, Perth et Canberra.

Le classement des Jama’ats australiennes dans la collecte des Atfal est : Melbourne Langwarrin, Adelaide, Melbourne Berwick, Mount Druitt, Logan East, Penrith, Castle Hill, Melbourne East, Perth et Adelaide West.

Qu’Allah bénisse amplement les biens et les personnes de tous ceux qui ont offert des sacrifices. Puisse-t-il leur permettre de grandir en spiritualité et d’être de ceux qui remplissent leurs devoirs envers Dieu et envers Sa création.

Ces jours-ci, je vous encourage de prier pour les ahmadis du Pakistan, afin qu’Allah mette fin à leurs difficultés et leurs inquiétudes ; qu’Allah les éloigne de l’emprise des adversaires. Quant à ces opposants qui ne peuvent pas être réformés, qu’Allah les saisisse. Puisse-t-Il également créer des moyens pour la libération rapide de ceux qui ont été emprisonnés pour sa cause : cela inclut également les prisonniers ahmadis en Algérie. Il y a aussi beaucoup d’opposition en Algérie ; priez pour eux aussi, afin qu’Allah le Tout-Puissant leur facilite la vie. Mettez l’accent sur les supplications et offrez des prières volontaires et des aumônes. L’état général du Pakistan est des plus instables ; priez pour eux (les Pakistanais) aussi : qu’Allah rétablisse la paix, qu’Il mette fin à ses tueries intestines, au terrorisme, à la discorde et à l’agitation. Qu’Il fasse comprendre à leurs dirigeants et à leur gouvernement qu’ils doivent servir le peuple et agir avec justice. De même, priez pour l’état général du monde qui ne cesse de se détériorer à un rythme rapide. Qu’Allah le Tout-Puissant ait pitié de toute l’humanité.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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