Sermons 2019

Cramponnez-vous au Califat

La Mosquée Moubarak.

Dans son sermon du 24 mai 2019, Sa Sainteté le Calife a évoqué l'importance d'obéir au Califat et les bénédictions qui en découlent.

 Sermon du vendredi 24 mai 2019, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak à Islamabad au Royaume-Uni. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a cité les versets 52 à 58 du chapitre 24 du Coran avant d’entammer son sermon.

إِنَّمَا كَانَ قَوْلَ الْمُؤْمِنِينَ إِذَا دُعُوا إِلَى اللَّهِ وَرَسُولِهِ لِيَحْكُمَ بَيْنَهُمْ أَنْ يَقُولُوا سَمِعْنَا وَأَطَعْنَا وَأُولَئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ ۝ وَمَنْ يُطِعِ اللَّهَ وَرَسُولَهُ وَيَخْشَ اللَّهَ وَيَتَّقْهِ فَأُولَئِكَ هُمُ الْفَائِزُونَ ۝ وَأَقْسَمُوا بِاللَّهِ جَهْدَ أَيْمَانِهِمْ لَئِنْ أَمَرْتَهُمْ لَيَخْرُجُنَّ قُلْ لَا تُقْسِمُوا طَاعَةٌ مَعْرُوفَةٌ إِنَّ اللَّهَ خَبِيرٌ بِمَا تَعْمَلُونَ ۝ قُلْ أَطِيعُوا اللَّهَ وَأَطِيعُوا الرَّسُولَ فَإِنْ تَوَلَّوْا فَإِنَّمَا عَلَيْهِ مَا حُمِّلَ وَعَلَيْكُمْ مَا حُمِّلْتُمْ وَإِنْ تُطِيعُوهُ تَهْتَدُوا وَمَا عَلَى الرَّسُولِ إِلَّا الْبَلَاغُ الْمُبِينُ ۝ وَعَدَ اللَّهُ الَّذِينَ آَمَنُوا مِنْكُمْ وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ لَيَسْتَخْلِفَنَّهُمْ فِي الْأَرْضِ كَمَا اسْتَخْلَفَ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ وَلَيُمَكِّنَنَّ لَهُمْ دِينَهُمُ الَّذِي ارْتَضَى لَهُمْ وَلَيُبَدِّلَنَّهُمْ مِنْ بَعْدِ خَوْفِهِمْ أَمْنًا يَعْبُدُونَنِي لَا يُشْرِكُونَ بِي شَيْئًا وَمَنْ كَفَرَ بَعْدَ ذَلِكَ فَأُولَئِكَ هُمُ الْفَاسِقُونَ ۝ وَأَقِيمُوا الصَّلَاةَ وَآَتُوا الزَّكَاةَ وَأَطِيعُوا الرَّسُولَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ ۝ لَا تَحْسَبَنَّ الَّذِينَ كَفَرُوا مُعْجِزِينَ فِي الْأَرْضِ وَمَأْوَاهُمُ النَّارُ وَلَبِئْسَ الْمَصِيرُ ۝

Ces versets que j’ai cités sont tirés de la Sourate An-Nour : ils se trouvent avant et après le verset d’Istikhlaf, dans lequel Allah promet de perpétuer la faveur du Califat parmi les croyants. Dans tous ces versets est enjointe l’obéissance à Allah et à Son Prophète et à leurs commandements.

S’il y a obéissance, Allah accomplira Sa promesse quant à l’octroi du Califat et transformera l’état de crainte en paix ; et Il fera connaître à l’ennemi la fin [qu’il mérite].

La traduction de ces versets est comme suit :

« La réponse des croyants, lorsqu’ils sont appelés devant Allāh et Son Messager afin qu’il juge entre eux, est seulement qu’ils disent : « Nous entendons et nous obéissons. » Et ceux-là prospéreront. Et quiconque obéit à Allāh et à Son Messager, et craint Allāh, et Le prend comme bouclier pour se protéger, ceux-là seront triomphants. Et ils jurent par Allāh des serments les plus solennels que si tu le leur commandes, ils sortiront assurément. Dis : « Ne jurez pas ; la manière d’agir c’est l’obéissance en ce qui est juste. Assurément, Allāh est très conscient de ce que vous faites. » Dis : « Obéissez à Allāh et obéissez au Messager. » Et s’ils se détournent, alors rappelez-vous, quiconque agira ainsi, il sera tenu responsable de ce qui lui aura été confié, tout comme vous serez tenus responsables de ce qui vous aura été confié. Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés. Et le Messager n’est responsable que de la claire transmission du Message. Allāh a promis à ceux d’entre vous qui croient, et qui font de bonnes œuvres, qu’Il fera assurément d’eux des Successeurs sur la terre, tout comme Il a fait des Successeurs de parmi ceux qui les ont devancés ; et qu’Il établira assurément pour eux leur religion qu’Il a choisie pour eux ; et qu’Il leur donnera assurément en échange, après leur crainte, sécurité et paix : Ils M’adoreront, et ne M’associeront rien. Puis quiconque sera ingrat après cela, celui-là sera du nombre des rebelles. Et observez la Prière et payez la Zakat et obéissez au Messager, afin que miséricorde vous soit faite. Ne pense pas que ceux qui ne croient pas peuvent faire échouer Notre dessein sur terre ; leur habitation est le Feu, et la destination est vraiment mauvaise ! »

Ainsi, Allah a tout expliqué en détail. À savoir, vous pouvez vous proclamer croyants des milliers de fois, mais tant que vous ne serez pas fermes après chaque épreuve, et tant que vous n’accomplirez pas tous les commandements d’Allah et de Son Prophète de gaieté de cœur et avec conviction, vous ne connaîtrez pas le succès.

Pour atteindre le véritable succès et l’objectif ultime, il est important de faire preuve d’une obéissance indéfectible à l’égard de Dieu et de Son Prophète. Il faudra suivre les ordres d’Allah pour mériter son plaisir et nourrir la crainte de s’attirer Sa colère. De même, il faudra respecter la Taqwa. Il faudra accomplir ces bonnes œuvres et faire montre de ces hautes qualités morales, parce qu’il s’agit d’ordres divins. En agissant de la sorte, l’on méritera le succès et l’on jouira de la protection d’Allah.

Après analyse de la situation, nous constatons que souvent l’on ne fait pas preuve de l’obéissance exigée. Même si l’on respecte un ordre contraire à ses souhaits, le cœur n’y est pas. Dans ces versets, l’obéissance envers Dieu et Son Prophète ont été mentionnés à maintes reprises : ces versets ont été évoqués en conjonction avec le verset promettant le Califat. En somme, Allah affirme que le système du Califat fait partie Ses injonctions, de celles de Son Prophète et du Nizam. Ainsi, il est important d’obéir aux injonctions du Califat, car c’est là une des instructions de Dieu. Voire, cela est primordial pour les croyants afin de maintenir l’unité communautaire et leur vie spirituelle. Ils doivent, en somme, accroître la norme de leur obéissance.

Le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) avait déclaré : « Celui qui a obéi à mon Émir, m’a obéi. Celui qui m’a obéi, a obéi à Dieu. De même, celui qui désobéit à mon Émir, me désobéit. Celui qui m’a désobéi, a désobéi à Dieu. »

L’obéissance au Calife est bien plus importante que celle offerte à un simple Émir. Quel est l’exemple des compagnons eu égard à l’obéissance indéfectible, manifestée de gaieté de cœur ? J’en cite ici un exemple. Khalid Bin Walid commandait [l’armée] lors d’une campagne. Or, [le Calife] Omar le remplaça par Abou ‘Oubaydah pour quelque raison en pleine bataille. Abou ‘Oubaydah, pensant que Khalid Bin Walid commandait très bien l’armée, ne demanda pas à ce dernier de lui passer le pouvoir. Or, Khalid lui dit : « Prenez la commande [de l’armée] immédiatement car c’est là l’ordre du Calife. Je souhaite me battre sous vos ordres sans aucun grief ou sans aucune arrière-pensée. »

Voilà la norme de l’obéissance dont doit faire preuve un croyant. Il ne faut pas commencer à se plaindre si une décision est prise contre ses souhaits. Parfois, lorsqu’un responsable est remplacé par un autre, l’ancien cesse de travailler. Celui qui agit de la sorte ne fait pas preuve d’obéissance et ne ressent aucune crainte de Dieu. Il ne possède pas non plus la Taqwa. J’ai su que certains présidents qui, avant la fin de leur mandat en juin, selon les nouveaux statuts, ont décidé de ne rien faire. Étaient-ils à pied d’œuvre [dans le passé] parce qu’ils souhaitaient être des titulaires de postes pour toujours ?

Ils négligent leurs responsabilités aux cours du mois de mai et de juin. Pareil état d’esprit est un acte de trahison à l’égard de ses devoirs religieux. Deuxièmement, ceci est une pensée de rebelle. Agissant de la sorte, l’on est coupable de désobéissance à l’égard du Calife. Le Calife ayant approuvé la règle qu’un président pourra servir pour un terme de six ans [au maximum], ces gens se disent qu’ils ne pourront pas travailler en toute sérénité. Pareilles gens doivent faire montre de Taqwa et ressentir la crainte de Dieu au cœur. Le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) avait accepté l’allégeance [de ses suivants sur la condition] qu’ils l’écouteront et lui obéiront, que [ses ordres] leur plaisent ou pas. Le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) a aussi déclaré : « Quiconque n’obéit pas à Allah, rencontrera Allah, le Tout-Puissant, au Jour du Jugement, dans un état où il n’aura aucune justification ou excuse valable. Et, celui qui meurt dans un état où il n’aurait pas prêté le serment d’allégeance à l’Imam de l’époque, mourra dans un état d’ignorance et d’incroyance. »

Ainsi nous sommes chanceux d’avoir accepté l’Imam de l’époque et de ne pas être de parmi les ignorants qui l’ont rejeté. Or, si après l’avoir accepté, nos actions ont des relents de l’ignorance dans la pratique, nous ne serons pas du nombre de ceux qui lui ont prêté allégeance et nous serons désobéissants envers Allah et Son Prophète.

Après avoir prêté allégeance, il est primordial de rectifier ses pensées et de faire preuve d’une obéissance indéfectible.

L’Imam de l’époque évoque en ces termes la norme [d’obéissance] dont doivent faire preuve ceux qui lui prêtent allégeance. Il déclare : « Quiconque fait de mes enseignements les principes directeurs de sa vie et qui s’évertue à les mettre en pratique est celui qui adhère [en réalité] à ma Jama’at. Celui qui se contente de consigner son nom sans conformer sa conduite aux préceptes énoncés doit savoir qu’Allah souhaite que cette Jama’at soit une communauté spéciale. Celui qui n’est pas de cette Jama’at n’en fera pas partie rien qu’en y consignant son nom. »

C’est-à-dire, si la conduite n’est pas conforme à cet enseignement, l’on se contentera de consigner son nom dans la liste des membres de cette Jama’at. Aux yeux du Messie Promis (a.s.), celui-là n’est pas un membre de la Jama’at.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Il faudra, dans la mesure du possible conformer ses actions aux préceptes énoncés. Ces enseignements sont : ne proférez pas des mots emplis de méchanceté, ne répandez pas le mal, supportez les insultes avec patience et ne confrontez personne… »

C’est-à-dire ne répondez pas à des propos inutiles et dérisoires. Il ne faut pas se dire : « Untel a été élu responsable : je ne lui obéirai pas. » ou « Je n’obéirai pas étant donné qu’on m’a remplacé. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Mais si quelqu’un vous confronte, agissez envers lui avec gentillesse et bonté. »

Il faut faire montre de ces nobles qualités dans les relations au quotidien et lors des différends. Même si quelqu’un vous confronte pour des raisons futiles, il faudra fermer les yeux et de surcroît faire montre de bienséance à l’égard de l’autre.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Démontrez un excellent exemple de douceur et de conversation plaisante. Conformez-vous à tous les commandements avec un cœur sincère pour qu’Allah puisse être content de vous et que même les ennemis puissent reconnaître les changements survenus en vous après que vous ayez fait la bai’ah. Donnez des témoignages vrais au tribunal. Tous ceux qui se joignent à ce Mouvement doivent s’établir sur la vérité avec un cœur sincère et de toutes leurs forces pour la vie entière. »

Dans [les versets précités] Allah déclare que les gens font des serments les plus solennels que « si tu le leur commandes, ils obéiront certainement ». Or, lorsque l’ordre est émis, ils ne font pas de leur mieux. C’est pour cette raison qu’Allah affirme qu’il ne faut pas faire de grands serments ou de grandes promesses.

[Allah dit :] Si vous obéissez en ce qui est juste, vous serez obéissants à Nos yeux. Sinon il ne s’agira que de simples déclarations. D’ailleurs Allah est au courant de vos actions et de l’état de vos cœurs. L’obéissance générale signifie s’acquitter de ses devoirs envers Allah et de L’adorer comme il se doit. L’on est vigilant à cet égard au cours du Ramadan : [mais] il faudra pérenniser ces habitudes et les maintenir. Il faudra suivre les commandements divins et s’acquitter aussi de ses devoirs envers ses créatures. Comme l’affirme le Messie Promis (a.s.) dans l’extrait que j’ai cité, il faudra éviter toute machination, toute méchanceté et toute discorde. Il faudra parfaire sa conduite : cette dernière doit être excellente au point que l’on constate une distinction claire entre un ahmadi et un non ahmadi. L’on doit dire la vérité en toute situation. En somme, il faudra accomplir tout type de bonnes œuvres : voilà le sens de l’obéissance dite Ma’rouf qu’enjoint Allah et le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.). D’ailleurs le Messie Promis (a.s.) a aussi émis le même souhait et a ordonné la même chose à sa Jama’at. Le Califat de la Jama’at Ahmadiyya enjoint les mêmes préceptes depuis les 111 dernières années. De même, il faudra faire montre d’une obéissance indéfectible dans les affaires administratives et pas uniquement dans les affaires ayant trait aux questions religieuses ou spirituelles, à l’instar de Khalid Bin Walid. Ne polémiquez pas, affirmant que telle ou telle décision ne tombe pas dans la catégorie du Ma’rouf. Si elle est contraire au commandement de Dieu et de Son Prophète, elle sera certainement non Ma’rouf. Étant donné que nous répétons la promesse d’obéir à toute décision Ma’rouf prise par le Calife, il ne faut pas commencer à la définir de son propre chef, [en disant] que telle décision est Ma’rouf ou pas. Khalid Bin Walid n’a pas argué que la bataille faisait rage et que la décision du Calife ‘Oumar n’était pas Ma’rouf. D’ailleurs, il était un bon stratège et cela était avantageux pour les musulmans. Mais Khalid a fait preuve d’une obéissance indéfectible et il a combattu sous les ordres d’Abou ‘Oubaydah comme un simple soldat, considérant cela comme une bénédiction.

Le Premier Calife de la communauté a commenté en ces termes à propos de ceux qui font des polémiques sur ce qui est Ma’rouf ou pas. Il déclare : « Il y a une erreur de plus et c’est d’interpréter l’expression « d’obéir en toutes choses qui soient bonnes / Ma’rouf » comme signifiant ne pas obéir en ces choses que nous estimons ne pas être Ma’rouf. Le mot a été utilisé en référence au Saint Prophètesaw :

وَلَا يَعْصِينَكَ فِي مَعْرُوفٍ

C’est-à-dire, [qu’ils promettent] de ne pas désobéir en ce qui est Ma’rouf. Est-ce que ces gens ont aussi dressé une liste des faiblesses du Saint Prophètesaw ? Ont-ils une liste des décisions Ma’rouf et pas du Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) ? Qu’Allah nous en préserve ! De même, Hadrat Sahibas (le Messie Promisas) a stipulé l’obéissance en toutes choses qui soient Ma’rouf dans ses conditions de la bai’ah. Il y a de la sagesse dans cette formulation. » Notamment que le Prophète et les Califes émettent des injonctions conformes aux ordres d’Allah.

Le Messie Promis (a.s.) explique que « ce Prophète vous oriente vers des choses qui ne sont pas opposées à la raison saine. Et il vous défend les choses que la raison aussi vous empêche de faire. Et il rend légales les choses pures, et illégales les choses impures. »

Les explications nous ont été fournies par Allah dans le Coran et le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.). Ils nous expliquent en détail les prescriptions et les interdits. Le salut sera offert à celui qui suivra Allah et Son Prophète.

N’oubliez jamais que le Calife, en suivant Allah et son Prophète (s.a.w.), donnera toujours des ordres conformes à la Charia et à la Sounnah. Allah déclare que la direction sera tributaire de l’obéissance : celui qui s’en écartera n’aura pas le salut.

Allah promet aussi de pérenniser le Califat parmi ceux qui obéiront à Ses commandements et à Son Prophète et qui accompliront de bonnes œuvres. Les bonnes œuvres ne se limitent pas au culte sincère de Dieu et au rejet de tout type de polythéisme. D’ailleurs, il ne s’agit pas ici uniquement du polythéisme apparent. Être esclave de ses désirs mondains et accorder à la religion une importance secondaire tombent aussi dans la catégorie du Shirk. Se conformer à ces préceptes est certes fort louable, mais il est aussi nécessaire de faire preuve d’obéissance.

Si l’on souhaite profiter réellement de la promesse concernant le Califat, il faudra protéger ses actes d’adoration, se préserver du Shirk ayant trait aux désirs mondains et de faire preuve de surcroît d’une obéissance parfaite au Calife. Sinon l’on tombera dans la catégorie des désobéissants et comme l’explique le Messie Promis (a.s.) l’on répudiera l’allégeance [qu’on a prêtée].

Allah affirme ensuite [dans ces versets] que la communauté des croyants – qui reste attachée au Califat – accomplit la Salat, remplit ses mosquées et paye la Zakat (c’est-à-dire qu’elle purifie ses biens), elle consent à des sacrifices pour la cause d’Allah, Son Prophète et la foi. Elle obéit aux ordres de l’Envoyé d’Allah et suit sa Sounnah, dans la mesure du possible. Allah accorde Sa grâce à ceux qui agissent de la sorte.

Ainsi, pour attirer la miséricorde d’Allah, il faudra embellir sa conduite. Quand Allah nous couvrira de sa Rahmaniyyah (grâce générale) et de sa Rahimiyyah (grâce spéciale), tous les complots de l’ennemi se retourneront contre lui et il connaîtra la pire des fins, Incha Allah. Afin d’attirer les faveurs divines, nous devrons accomplir notre introspection : jusqu’à quel point sommes-nous obéissants, suivons-nous les commandements d’Allah, embellissons-nous le culte que nous Lui vouons ? Jusqu’à quel point appliquons-nous les préceptes de la Sounnah et quelle est la norme de notre obéissance ? Nous allons devoir accomplir cette introspection.

Je présenterai ici-bas certains faits relatés par Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) a différentes occasions sur la tourmente des membres de la Jama’at suite au décès du Messie Promis (a.s.) et la sérénité octroyée par le Califat. Certains, qu’on appelle les Paighamis, avaient refusé de prêter allégeance au Califat [par la suite], et avaient adopté une posture [sur le Califat] pour ensuite la changer après l’élection du deuxième Calife. Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) relate aussi la joie de l’ennemi après le décès du Messie Promis (a.s.) puis sa furie après l’élection du premier Calife. En effet, après son décès, les ennemis de l’Ahmadiyya ont eu un regain d’espoir, croyant que la Jama’at serait brisée en mille morceaux. Or, Allah a soutenu la Jama’at des croyants et a transformé leur crainte en paix. Ce sont là quelques faits historiques qu’il convient de citer pour renforcer la foi des jeunes et de ceux qui n’en n’ont pas connaissance. Il est important à tout un chacun de connaître certains faits historiques.

Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) explique : « Après le décès du Messie Promis (a.s.), nous étions dans le même état que celui des musulmans après le trépas du Saint Prophète Mohammad (s.a.w.). Notre état mental était similaire à celui des compagnons. Nous pensions que le moment de la mort du Messie Promis (a.s.) n’était pas encore venu. En conséquence, personne parmi nous n’avait songé un seul instant à ce qui allait se passer après le décès du Messie Promis (a.s.). Je n’étais plus un enfant à l’époque : j’étais déjà un jeune homme, j’écrivais des articles et j’étais l’éditeur d’un journal. Or, ne serait-ce que pour une minute ou une seconde, je n’avais jamais imaginé que le Messie Promis (a.s.) allait mourir, et ce en dépit des révélations successives qu’il avait reçues à ce propos durant ses dernières années. Ces révélations avaient augmenté durant ses derniers jours. Malgré cela, et du fait que Dieu l’avait informé de l’année et de la date de son décès dans des révélations et des visions, et en dépit d’avoir lu à ce sujet dans l’ouvrage Al-Wassiyat nous croyions que ces événements allaient se produire deux siècles plus tard. C’est la raison pour laquelle nous n’avions jamais pensé aux événements suivant son décès. Étant donné notre état d’esprit, nous croyions que le Messie Promis (a.s.) ne pouvait pas mourir devant nous. C’est pour cette raison que nous avions été abasourdis lorsqu’il décéda. Je me souviens des moments où sa dépouille a été lavée et quand on lui a fait porter son linceul. Parfois le vent faisait frémir [son] linceul, ou sa moustache ou ses cheveux. Certains amis courraient pour nous informer que le Messie Promis (a.s.) était encore vivant étant donné qu’ils avaient vus ses vêtements, sa moustache ou ses cheveux bouger. Certains disaient qu’ils avaient vu frémir son linceul. Par la suite, la dépouille du Messie Promis (a.s.) a été transportée à Qadian où elle a été placée dans une maison dans le jardin. Après le décès du Messie Promis (a.s.) vers environs huit ou neuf heures, Khawaja Kamal ud Din est venu dans le jardin et m’a pris en aparté pour me dire ceci : « Mian ! Avez-vous réfléchi sur ce qu’il faudra faire à présent après le départ du Messie Promis (a.s.) ? » J’ai répondu : « On doit faire quelque chose mais j’ignore quoi faire. » Khawaja Kamal ud Din a expliqué : « Je pense que nous devons tous prêter allégeance à Maulvi [Nour-oud-Dine]. » (C’est-à-dire le premier Calife).

Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) relate : « En raison de ma jeunesse et de mon manque de lecture [des livres du Messie Promis (a.s.)], même si j’en lisais, j’ai répondu : « Le Messie Promis (a.s.) n’a pas demandé qu’on prête allégeance à quelqu’un d’autre après lui. Pourquoi donc devrons-nous prêter allégeance à Maulvi Saheb ? » Certes le Messie Promis (a.s.) en avait fait mention dans son ouvrage Al-Wassiyat, mais cela ne m’était pas passé par l’esprit. Sur ce Khawaja Kamal ud Din a insisté en ajoutant : « Si nous ne prêtons pas allégeance à une personne, notre Jama’at sera détruite. D’ailleurs après le décès du Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) l’Oummah avait prêté allégeance à Abou Bakr. » C’était là un point important. En effet après le décès du Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) les musulmans avaient prêté allégeance à Abou Bakr et l’avaient accepté comme Calife.

Khawaja Kamal ud Din a ajouté : « C’est pour cette raison que nous devons prêter allégeance à quelqu’un ; et personne n’est plus apte à cette position dans notre Jama’at que Maulvi Nour-oud-Dine Saheb. D’ailleurs, Maulvi Mohammad Ali partage cette opinion. »

En fin de compte, toute la Jama’at a demandé au Premier Calife d’accepter son allégeance. Tout le monde s’était réuni dans le jardin et le Premier Calife a prononcé un discours en disant : « Je ne désire point être Imam. Je souhaite prêter allégeance à une autre personne. »

Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) ajoute : « Il a cité en premier mon nom, celui de mon grand-père maternel, Nasir Nawab Saheb, celui de mon beau-frère, Nawab Ali Khan et le nom d’autres personnes. Mais à l’unisson nous avons tous déclaré qu’il est le plus digne d’être Calife. C’est ainsi que tout le monde lui a prêté allégeance. »

Selon certains récits, Khawaja Kamal ud Din avait publié une annonce disant que selon l’ouvrage Al-Wassiyat, il était nécessaire de choisir un Calife à qui obéissance était dû et il avait aussi présenté le nom du Premier Calife. Telle était leur opinion dans un premier temps : ils pensaient peut-être atteindre leur objectif par ce moyen. Ils avaient certes prêté allégeance au premier Calife, mais ils n’étaient pas imbus de l’esprit d’obéissance sincère au Calife. Ils avaient d’autres idées en tête. Ils tentaient ainsi de placer l’Anjuman (comité exécutif) au-dessus du Califat et accorder le pouvoir à l’Anjuman. Telle était l’idée de ces notables. Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) évoque ici-bas leur intention à cet égard.  « Il ne s’était écoulé que quinze ou vingt jours depuis sa bai’ah (c’est-à-dire celle du premier Califera), lorsqu’un jour j’ai rencontré Maulvi Mohammad Ali Saheb, qui me dit : « Mian Saheb, avez-vous déjà réfléchi à comment fonctionnera l’organisation de notre communauté ? » Je lui répondis : « À quoi cela sert-il d’y réfléchir dorénavant ? Nous avons fait la bai’ah sur les mains de Maulvi Saheb. » Il répondit : « Il s’agit là d’une relation de maître spirituel avec son disciple. La question est : comment cette communauté va-t-elle fonctionner ? » Je répondis : « Selon moi, ce n’est plus la peine d’y réfléchir, car dès lors que nous avons prêté allégeance à une personne, elle est la plus à même de réfléchir comment organiser la communauté. Pourquoi devrions-nous nous en mêler ? » Sur ce, il se tut un instant, et ajouta : « Il faut quand même que nous y réfléchissions. » » Ces réponses ne l’avaient pas convaincu.

Ce récit nous permet de nous rendre compte de l’état interne de ces personnes. Ils avaient fait la bai’ah sur la main du premier Califera par intérêt et non par conviction. De ce fait, leur paix intérieure ne perdura pas, il n’y avait pas de sérénité, de ce fait la promesse qu’Allah l’Exalté a faite qui est liée au Califat, celle de l’accompagner avec sérénité, n’a pu se concrétiser en leur personne. Ils ne souhaitaient pas faire preuve d’une obéissance totale, et souhaitaient que le fonctionnement de ce système spirituel soit à l’image d’un système mondain, et on a pu en voir la conséquence. Il ne reste qu’une poignée des personnes attachées au système qu’ils ont créé, une centaine peut-être ou quelques individus. La communauté attachée au Califat, par la grâce d’Allah, est quant à elle établie maintenant dans 212 pays.

Le Mouslih Maw’oud (r.a.) relate ce que l’ennemi disait à propos de l’avenir de la Jama’at après le décès de son fondateur. « Lorsque le Messie Promisas décéda, les gens pensaient que ce mouvement allait s’éteindre. L’ennemi se réjouissait quant à l’idée que ce mouvement ne recevrait plus de cotisations, et la progression de la Jama’at serait ainsi freinée, car selon eux les membres ne payaient les cotisations uniquement qu’à la demande du Messie Promis (a.s.). Mais lorsqu’ils ont constaté que la communauté grandissait en nombre et que ses membres consentaient à plus de sacrifices, et que la communauté publiait davantage, les ennemis ont commencé à dire que Maulvi Nour-oud-Din étant un grand savant de cette communauté, tous les progrès de celle-ci reposaient sur lui. D’ailleurs du vivant de Mirza Saheb, c’est Maulvi Saheb qui s’occupait de tout, quoiqu’en pratique tous les éloges revenaient à Mirza Saheb. »

Le Mouslih Maoud ajoute : « Certains oulémas qui accordaient davantage d’importance aux faits, disaient déjà du vivant du Messie Promis (a.s.) que c’est Maulvi Nour-oud-Din Saheb qui tient les rênes de cette communauté. Lorsqu’ils virent que, suite au décès du Messie Promis (a.s.), la communauté progressait plus rapidement sous les directives de Maulvi Saheb, ce groupe d’oulémas se réjouit et s’exclama : « N’avions-nous pas coutume de dire que c’est Maulvi Saheb qui s’occupait de toutes les affaires ? » Ils avançaient cette raison pour expliquer pourquoi même après le décès du Messie Promis (a.s.) le mouvement n’a pas été impacté, et qu’il progressait grâce à Maulana Nour-oud-Din Saheb.

Ensuite en faisant référence aux dires d’un Maulvi (imam sunnite) à ce sujet, le Mouslih Maw’oud (r.a.) ajoute : « Les amis de Goujrat m’ont relaté que lorsque le Messie Promis (a.s.) décéda, un Maulvi de la mouvance Ahle Hadith nous dit : « Maintenant nous allons pouvoir vous contenir, car le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.) a dit que le Califat succède à la Noubouwwah. » Vous avancez que votre Messie Promis est un prophète non-porteur de loi, ayant obtenu le statut de prophète en raison de sa soumission totale et inconditionnelle au Saint Prophète Mohammad (s.a.w.). Mais le système du Califat se met en place après un prophète. Or, vous n’aurez jamais le Califat. Vous avez subi l’influence des Britanniques. Vous ne penserez jamais au Califat. » Ces amis racontèrent que le lendemain ils ont reçu un télégramme. » A l’époque, les gens communiquaient par télégrammes, qui étaient envoyés via des bureaux de poste. Aujourd’hui en une seconde les informations partent d’ici à l’aide des différentes options disponibles via internet, ainsi que par téléphone. Mais à l’époque on communiquait par télégramme, qui n’arrivait que le lendemain ou parfois jusqu’à trois jours après. Il continue : « Le lendemain ils ont reçu un télégramme les informant que les membres de la communauté avaient prêté allégeance aux mains de Maulvi Nour-oud Din Saheb, et l’avaient choisi comme leur Calife. Lorsque les ahmadis firent part de cette nouvelle à ce Maulvi, il répondit : « Nour-oud-Din est une personne très savante ; c’est pour cette raison qu’il a établi le Califat dans votre communauté. On verra si le Califat se maintient après lui. » Lorsque le premier Calife décéda, il dit : « Avant, la situation était autre ; mais maintenant on verra si un Calife est choisi ! » Les amis m’ont relaté : « Le lendemain nous avons reçu votre télégramme nous apprenant que la communauté avait fait la bai’ah sur votre main ; sur ce le Maulvi dit : « Vous êtes étranges et imprévisibles ! » Il n’a rien accepté pour autant. Aujourd’hui, les Maulvis tiennent le même discours, ils brûlent dans une jalousie pérenne. Comme je l’ai déjà mentionné, lors de l’élection du cinquième Calife, un Maulvi avait partagé ceci : « J’ai vu toute la scène : il semble bien effectivement que le témoignage divin était à vos côtés. » Après avoir vu ce signe, au lieu d’accepter la vérité, sa jalousie, son inimitié et son hostilité ont pris de l’ampleur.

Allah l’Exalté octroie le progrès à la communauté qui est liée au Calife. Les Jama’ats sont en train de se propager dans le monde entier, et en dépit du fait que les gens se trouvent dans des pays très éloignés, ils ont un lien de fidélité avec le Califat qui se consolide de jour en jour. Aussi, Allah guide ceux qui sont attachés au Califat et à la Jama’at, et les rapproche du Califat.

Je vais vous présenter des anecdotes qui illustrent cela. L’un des Maulvis avait dit : « Le témoignage vivant de Dieu vous accompagne. » Je vous présente un récit qui illustre cela et qui démontre que nous sommes les véritables serviteurs du Saint Prophètesa, et que nous sommes en train de propager les véritables enseignements d’Allah le Très-Haut dans le monde entier. Dans un pays très éloigné, plus précisément en Guinée-Bissau, une vieille femme relata qu’elle vit en rêve qu’un de nos missionnaires lui remit un livre et lui dit : « Ton salut se trouve dans cet ouvrage. » Elle ajoute : « Lorsque j’ouvris ce livre, je vis une photo, et je demandai au missionnaire : « De qui s’agit-il ? », il me répondit qu’il s’agissait du Calife du Messie, qu’Allah avait choisi. » Lorsqu’elle rencontra notre missionnaire, il lui dit que son rêve était très clair, qu’il ne nécessitait aucune interprétation, et qu’Allah l’avait guidée. Sur ce la femme répondit : « Je jure au nom de Dieu que depuis cet instant je suis ahmadie et le Calife des ahmadis est véritablement élu par Dieu. » 

Ce Califat a été établi par Allah l’Exalté. Elle fit aussitôt la bai’ah, et depuis elle participe dans tous les programmes de la Jama’at, et elle paie les cotisations à la hauteur de ses moyens ; et elle fait également le Tabligh en faisant preuve d’un grand courage. Elle partage avec les gens comment Allah l’Exalté l’a Lui-même guidée.

Un ami égyptien partage ceci : « J’écoute vos sermons sur la MTA. J’étais emprisonné dans beaucoup de péchés. J’étais querelleur. Mais en suivant vos sermons je me suis tourné vers la religion, et j’ai pris la ferme décision de devenir ahmadi, car c’est ce Califat qui nous guide comme il se doit aujourd’hui. »

Il existe d’autres exemples démontrant comment Allah, à différents moments, en différents lieux et dans différents pays, guide les gens.

Un missionnaire écrit que des personnes regardent la MTA dans la ville de Marwa au Cameroun. Depuis que la chaîne MTA Afrique a été lancée, de très nombreuses personnes la regardent, et là-bas ils écoutent les sermons, et ont opéré un changement en eux en conséquence ; ils s’intéressent de plus en plus à la Jama’at, et cela consolide également la foi de ceux qui sont d’ores et déjà ahmadis. Ils essaient au mieux de leur capacité de rester liés au Califat et de faire preuve d’une obéissance totale. Cet attachement et cet amour pour le Califat ont été établis par Allah; et tant que cet attachement et cet amour persisteront avec le Califat Ahmadiyya, tout état de crainte laissera place à la sérénité, et Allah continuera à rassurer les gens. Incha Allah.

Lors de mes visites dans différents endroits du monde et à travers d’innombrables lettres, les gens racontent comment après avoir accepté l’Ahmadiyya, Allah l’Exalté leur a permis de bâtir une relation avec le Califat et comment Il a transformé toutes leurs appréhensions en états de sérénité. Ceux qui resteront attachés au Califat et mettront en pratique les enseignements d’Allah le Très-Haut et de Son Prophète, qui feront leurs prières quotidiennes, qui purifieront leur âme et leurs biens et qui feront preuve d’une grande obéissance, hériteront des grâces divines. C’est à travers le Califat Ahmadiyya que le monde verra l’image d’une Oummah unie, mais pas sans celui-ci. Afin d’atteindre ce but, et afin de bénéficier éternellement des grâces divines, chacun des membres de notre communauté, chacun de nous doit constamment faire des supplications pour qu’Allah maintienne cette grâce pour toujours parmi nous. Afin qu’à travers ces supplications et avec la grâce d’Allah nous puissions faire de tous les habitants de la terre des musulmans, et d’en faire une communauté unique, et qu’on puisse amener l’humanité entière sous l’étendard du Saint Prophète Mohammad (s.a.w.). Qu’Allah nous le permette à tous.

Durant le précédent sermon consacré à l’inauguration de cette mosquée, j’avais oublié de mentionner que lors de la pose de la première de celle-ci, j’étais en voyage au Canada. La date qui avait été choisie pour cet événement tombait à un moment où j’étais en voyage. On m’avait demandé de faire des supplications sur la première brique. La pose de la première pierre de cette mosquée a été faite le 10 octobre 2016, accompagnée de supplications, par feu M. Osman Chini. Tout le projet de construction a débuté avec la pose de la première pierre de cette mosquée. C’est donc M. Osman Chini qui a posé la première pierre de cette mosquée. On peut dire que par la grâce d’Allah, le peuple chinois y a également participé. Nous devons prier afin qu’Allah nous permette de propager également l’islam en Chine. M. Osman Chini avait ce grand désir et se préoccupait constamment de comment on pourrait transmettre en Chine le message de l’Ahmadiyya et les véritables enseignements de l’islam. Nous devons faire des supplications pour qu’Allah exalte son rang et pour la propagation de l’Ahmadiyya et des véritables enseignements de l’islam en Chine et dans le monde entier. Qu’Allah nous en accorde la possibilité.  


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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