Sermons 2018

L’exaucement des prières

Dans son sermon du 26 janvier 2018, Sa Sainteté le Calife a présenté divers récits sur l'acceptation des supplications.

 Sermon du vendredi 26 janvier 2018, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Le Messie Promis (a.s.) explique la philosophie de la prière en ces termes : « Quand l’enfant, affamé et impuissant, pleure pour son lait, celui-ci coule à foison des seins de sa mère. L’enfant ignore ce qu’est la prière : pourquoi ses pleurs attirent-ils le lait ? Parfois les mères ne ressentent pas la présence de lait dans leurs seins ; or les pleurs déchirants de l’enfant l’attirent. Nos pleurs, adressés à Dieu, ne peuvent-ils rien attirer ? Certainement, ils attireront [la grâce divine] ! Mais les aveugles, se posant en érudits et en philosophes, ne peuvent rien voir… L’on doit avoir en tête la relation mère-enfant lorsqu’on médite sur la philosophie de la prière : dès lors, la prière sera une tâche facile. »

Par la grâce d’Allah, grands et petits parmi nous les ahmadis, comprennent que quand on se prosterne devant Dieu en détresse et en toute humilité pour L’implorer, Allah exauce les supplications ; et parfois des manifestations de l’exaucement de la prière étonnent ceux qui n’appartiennent pas à la communauté. Beaucoup m’informent comment, tout désespérés, ils se sont prosternés devant Dieu : Celui-ci a exaucé leurs supplications, renforçant par la même occasion leur foi.

Je présente quelques récits à cet égard reçus dans différents rapports. Le Nazir de la Da’wat-ilallah de Qadian écrit ceci : « L’Amir du district de Hoshiarpur a relaté que les habitants d’un village étaient très inquiets en raison de la sécheresse depuis un certain temps. L’eau des puits avait atteint un seuil critique. La majorité hindoue du village a demandé au Mou’allim, qu’on appelle Mianji dans l’ouest du Penjdab, de prier en ce sens. Ils étaient certains qu’il pleuvrait suite à ses prières. En tout cas, notre Mou’allim leur a enseigné les étiquettes de la prière islamique ainsi que les attributs divins. Ensuite, il les a dirigés dans la prière. Allah a exaucé les suppliques de ce Mou’allim de la Jama’at Ahmadiyya. Après quelques heures, il y a eu une pluie torrentielle et Dieu a prouvé qu’Il exauce les supplications. Cet incident a eu un effet positif sur tout le village : ils ont déclaré sans ambages qu’il a plu en raison des prières des ahmadis. »

L’Amir des îles Fidji relate : « Avant de nous rendre à Tuvalu, une petite île avoisinante, le missionnaire qui y travaille nous a expliqué qu’il n’y a pas plu depuis longtemps. Or les habitants dépendent de la pluie [pour leur approvisionnement en eau]. Avant de partir en tournée, nous avons écrit au Calife au sujet de la sécheresse. Une fois à Tuvalu, les habitants ont fait part de leur inquiétude et de la grande pénurie d’eau. La nuit, avant la prière de ‘Isha, j’ai annoncé que nous allons implorer Dieu pour la pluie lors de la dernière prosternation. Dieu a exaucé nos supplications et la nuit la pluie de grâce divine est tombé et ce à plusieurs reprises. Selon les prévisions du centre météorologique la pluie n’était pas prévue pour encore longtemps. Partout où nous nous sommes rendus, les gens ont dit que notre présence a apporté la pluie. Même l’évêque de l’Église catholique et le chef d’une tribu ont déclaré que cette pluie inespérée est une grâce divine et le fruit des supplications de la Jama’at et du Calife. »

Cette pluie a accru la foi des ahmadis et a servi de signe en faveur de la véridicité du Messie Promis (a.s.) aux yeux des non-ahmadis.

En certains lieux, l’arrivée de la pluie est un signe du soutien divin et de l’exaucement des prières. En d’autres endroits, c’est plutôt le fait que la pluie cesse de tomber qui est un signe de l’exaucement des prières. Que les autres acceptent l’islam ou pas, ils admettent que le Dieu de l’islam exauce les supplications.

La Guinée-Bissau est un pays d’Afrique. M. Abdullah, un Mou’allim qui y réside, raconte : « Nous avons réuni les habitants d’un village afin de leur présenter le message de l’Ahmadiyya. Lors de la rencontre, il a commencé à pleuvoir à torrent. En raison du bruit, causé par le déluge, les gens arrivaient à peine à m’entendre et tout inquiets ils étaient sur le point de partir. J’ai prié en ces termes : « O Allah, la pluie émane de Toi, ainsi que le message que je transmets aujourd’hui. En raison de la pluie, les gens ne sont pas en train d’entendre Ton message et ils s’apprêtent à partir. » À peine avais-je terminé mes supplications qu’Allah a arrêté la pluie. Les cent cinquante personnes présentes ont écouté le message et ont prêté le serment d’allégeance. »

La pluie qui s’est arrêtée a renforcé la foi du Mou’allim et a dévoilé aux membres de l’assistance le Dieu qui écoute les prières. On demande comment voir Dieu : Il se manifeste à travers Sa puissance. L’assistance était sur le point de partir en raison de la pluie : en voyant cette faveur divine, elle est restée là pour embrasser de surcroît l’Ahmadiyya, l’islam véritable.

Hafiz Muzzammil, le missionnaire de Bandundu, relate : « Le Mou’allim de la région, deux Khuddam et moi-même sommes sortis pour visiter un village quand une pluie torrentielle nous a surpris en cours de route. Le voyage semblait impossible, vu la route boueuse et extrêmement glissante. Nous nous sommes arrêtés quelque part pour prier en ces termes : « O Allah ! Nous partons transmettre Ton message. Accorde-nous Ta grâce et enlève tout obstacle. » Nous avions informé les gens en avance et ils s’étaient déjà réunis. Allah a immédiatement exaucé nos prières et la pluie a cessé de tomber soudainement. De toute apparence elle allait tomber jusqu’au soir, d’où notre inquiétude. Allah nous a accordé Sa grâce et nous sommes arrivés à l’heure pour la rencontre qui comprenait une session de tabligh (prédication) et de tarbiyyah (formation morale et spirituelle). »

Wahhab Tayyib, missionnaire de la Suisse, relate, lui aussi, comment la pluie s’est arrêtée suite à des supplications. La communauté avait acquis un terrain dans une région suisse afin d’y bâtir une mosquée. On y avait prévu une cérémonie de plantation d’arbre dans le but de favoriser la paix ; et des personnalités y avaient été conviées. La météo prévoyait une pluie battante ce jour-là et les organisateurs étaient fort inquiets étant donné que l’évènement devait avoir lieu en plein air. Ils m’ont d’ailleurs envoyé plusieurs requêtes de prières à cet égard. Le jour de la cérémonie, une pluie battante a arrosé la région et il n’y avait aucun signe qu’elle allait cesser. Or, Allah a accordé Sa grâce et une heure avant la cérémonie la pluie s’est arrêtée et le soleil est sorti. Le président du conseil local était présent. Tout étonné, il a demandé : « Avez-vous changé le temps sur commande pour votre événement ? » Les organisateurs lui ont expliqué qu’ils ont prié en ce sens en demandant au Calife aussi de le faire. [Le missionnaire raconte :] « Nous étions certains qu’Allah accorderait Sa grâce. L’événement a été un succès et les journaux locaux l’ont relayé, présentant ainsi la Jama’at à un grand nombre de personnes. » Nous ne changeons pas le temps sur commande et d’ailleurs cela nous est impossible. Par contre, nous pouvons nous prosterner devant Dieu qui contrôle le climat : c’est Lui qui manifeste Sa puissance.

Je présente ici-bas d’autres récits sur l’exaucement des supplications qui ne concernent pas le climat. Notre Dieu n’est pas uniquement le Dieu du climat : Il est tout-puissant, exauce tout type de prières et manifeste Ses nombreux attributs.

Matin, Mou’allim du Bénin relate ceci : « Quelques jours auparavant, un nouveau converti a visité le missionnaire l’informant de la situation critique de sa femme. Le Mou’allim, accompagné de sa femme, s’est rendu chez le converti. La grossesse de son épouse était arrivée à terme et elle avait besoin de l’assistance d’une femme. Ayant une grosse fièvre et en raison d’une contorsion au niveau de son utérus, elle n’arrivait pas à mettre l’enfant au monde. La même chose s’était passée à deux reprises auparavant : face au choix de sauver la mère ou l’enfant, le père avait dû trancher pour sauver la mère et sacrifier l’enfant, et voilà qu’il faisait face au même choix une troisième fois. Le Mou’allim lui a conseillé d’allier les traitements aux prières et d’écrire au Calife. Le temps faisant défaut, ils n’ont pas pu écrire au Calife et ils ont décidé de se consacrer aux prières. Le Mou’allim relate : « J’ai imploré Dieu par l’entremise de Ses Saints noms et en évoquant Son Saint Messager (s.a.w.). Après la prière, j’ai récité la sourate Al-Fatiha et j’ai soufflé sur de l’eau que j’ai fait offrir à la femme. J’ai répété cet exercice à trois reprises. La troisième fois, le mari est ressorti tout content affirmant que Dieu avait sauvé son épouse et lui avait accordé un fils. La foi de ce nouveau converti en Dieu et en la prière s’est renforcée. Depuis, il implore Dieu dans une grande humilité. »

Selon l’Amir Saheb du Kenya, le président d’une Jama’at, gravement malade, a relaté ceci : « Deux hôpitaux m’ont informé qu’ils ne pouvaient me traiter. Ma condition est critique et je pourrais rendre l’âme à n’importe quel moment. » La couleur de sa peau avait changé et son corps était tout froid et sans vie.

On l’a rassuré et demandé de ne pas perdre espoir. Il s’est mis à prier et le Mou’allim m’a envoyé une lettre de prière. Lorsqu’il est retourné dans son village une semaine plus tard pour diriger la prière du vendredi, il a constaté que le malade était en bonne santé. Il a reçu la réponse de ma part, dans laquelle je disais que le malade serait, Incha Allah, guéri. Par la grâce d’Allah, sa condition s’est améliorée : il jouit désormais d’une bonne santé et il a recommencé à travailler. Il a reçu une nouvelle vie grâce à la prière et cela a accru sa foi.

L’Amir du district de Karnataka en Inde relate que le président d’une Jama’at fut atteint d’une tumeur au cerveau. Selon les médecins toute opération chirurgicale mettrait sa vie en danger et il était impossible de le traiter. Il m’a immédiatement sollicité des prières. L’ayant examiné un mois plus tard, les médecins furent tout étonnés de ne voir aucune trace de tumeur. C’était là une grâce divine et le fruit des supplications. M. Hussain est à présent entièrement guéri. »

Hafiz Ehsan Secundar, missionnaire de la Belgique, relate qu’un certain M. Daoud était malade et hospitalisé : son foie, ses reins et ses poumons avaient cessé de fonctionner. Il a eu une crise cardiaque à l’hôpital et il a été placé sous respiration artificielle. Les médecins avaient perdu tout espoir et les membres de sa famille ont demandé l’aide de la Jama’at pour ses funérailles. Hafiz Ehsan Secundar m’a écrit pour des prières : il a aussi prié et demandé également à la Jama’at de le faire. Le lendemain, une délégation comprenant le président de l’Ansarullah, du secrétaire du Tabligh et du missionnaire, est partie le visiter. Les médecins [leur] ont dit qu’un miracle avait eu lieu. Les médicaments inefficaces dans le passé ont commencé à faire de l’effet et la santé du malade s’est améliorée. Ils ont informé les médecins que ce miracle est le fruit de la prière. Allah a accordé une nouvelle vie au malade par la suite.

Voici d’autres récits sur l’exaucement des prières — ils renforcent le lien existant entre la Jama’at, le Califat et les membres et augmentent la foi de ces derniers en Dieu et la Jama’at.

Moustapha de l’Arabie Saoudite relate : « Je vous avais demandé de prier pour que je sois affecté dans une autre ville et afin que je puisse vivre avec ma famille. Cela avait tout l’air d’être impossible… or, la prière a opéré un miracle : des affectations ont lieu et moi qui étais au numéro 33, je suis à présent en tête de liste. C’est-à-dire je suis le prochain à être affecté et je pourrai vivre avec les membres de ma famille. Cela n’est pas moins qu’un miracle pour moi. »

Chacun connaît sa situation : certains sont, en apparence, très insignifiants. Or, celui l’affrontant sait que la grâce divine et la prière ont été les seuls moyens pour dégager une issue positive alors qu’elle était fort improbable.

Latif, Mou’allim de la région de Morogoro de la Tanzanie relate ceci : « Quelqu’un avait volé la batterie du système solaire de notre mosquée. Les membres de la Jama’at ont décidé de prier pour la retrouver au lieu de faire une déposition à la police, qui sera classée sans suite. Ils ont prié pour qu’Allah châtie le voleur et qu’ils retrouvent la batterie. Des non-ahmadis ont entendu à propos du vol et la nouvelle s’est répandue que les ahmadis ont supplié Dieu d’attraper le voleur et de le punir. Les autres ont commencé à dire que les prières des ahmadis sont exaucées et que le voleur sera certainement vite attrapé. Le lendemain, le voleur est venu placer la batterie en cachette devant la maison du président de la Jama’at. C’est ainsi qu’Allah a exaucé la prière des ahmadis. La foi des autres dans les supplications des ahmadis s’est renforcée et ils étaient convaincus que ces derniers étaient vertueux et véridiques.

L’on déduit de cet incident que les voleurs de ce pays craignent Dieu et Son nom. Or, la crainte divine a complètement disparu des cœurs des mollahs du Pakistan : ils transgressent les commandements divins au nom d’Allah et ont corrompu la nation. Qu’Allah aie pitié de cette nation et qu’Il la libère des griffes de ces gens infâmes.

Le missionnaire-en-charge de la Guinée-Conakry relate : « Un jeune converti sincère du nom de Souleymane souhaitait dédier sa vie afin de servir la Jama’at. Nous lui avons conseillé de partir étudier à la Jamia Ahmadiyya de la Sierra-Leone. Content de la suggestion, il s’est apprêté à partir. Nous avons invité ses parents non-ahmadis à la mission afin d’obtenir leur permission. Ils étaient en apparence ravis de la situation, promettant de revenir après deux jours. Mais ayant contacté leur imam, celui-ci les a apeurés et ils ont donc fait une déposition à la police, affirmant que la Jama’at Ahmadiyya est une communauté non-musulmane prônant la violence et qu’elle est en train de radicaliser leur fils pour en faire un extrémiste. Nous avons été fort inquiets à ce propos et avons écrit au Calife pour lui solliciter des prières. Lors de l’enquête, nous avons présenté la Jama’at à la police en lui offrant des dépliants. Par la grâce d’Allah, le commissaire de police a fermé le dossier en affirmant que l’islam présenté par la communauté Ahmdiyya est plus proche de la réalité et de la paix. Il a demandé à connaître davantage la Jama’at et exprimer le souhait de s’y joindre.

Mustansir, missionnaire du Mali, relate ceci : « Nous avons encouragé les membres à participer en grand nombre à la Jalsa Salana (conférence annuelle) du Mali. L’évènement devait être organisé à environ 400 kilomètres de là et le voyage coûtait plus de 10 000 francs [par personne]. Il est difficile pour une famille aux revenus modestes de débourser une telle somme pour tous ses membres. M. Yahya, membre de la Jama’at, est un pêcheur fluvial qui vend le poisson au marché. Il a pu, à grand-peine, économiser, tout au long de l’année, les frais de voyage d’une personne. Il disait qu’il enverrait cette année-ci sa femme étant donné qu’il était parti l’année dernière. Le missionnaire lui a dit qu’il avait certes de bonnes intentions et lui a conseillé de tout de même tenter de s’y rendre lui aussi et de prier qu’Allah lui offre un poisson lui permettant de payer ses frais de voyage. La veille du départ de la délégation pour la Jalsa, M. Yahya est venu à la mission vers vingt heures avec un poisson pesant environs douze kilos. Il a relaté : « Le matin, en jetant mon filet, j’ai demandé à Dieu de m’aider à participer à la Jalsa, étant donné que le cortège partait le lendemain et que j’avais de bonnes intentions. Quand j’ai tiré mon filet à l’heure de la prière d’Asr, j’ai attrapé ce gros poisson. Arrivé au rivage, quelqu’un me l’a acheté au prix de dix mille francs CFA. J’ai demandé à l’acheteur s’il voulait bien que je vous montre d’abord ce poisson, dont le prix suffira pour payer les frais de mon voyage. Ma femme et moi pourrons participer à la Jalsa et il me restera de l’argent en plus. »

Allah l’Exalté renforce la foi des ahmadis ainsi que leur conviction dans le Califat, grâce à l’exaucement de leurs supplications.

Idriss Traoré du Mali relate ceci : « En 2008, j’ai participé à la Jalsa du centenaire du Califat en présence du Calife au Ghana. J’avais un business de poulets et quand je suis parti au Ghana, ils sont tous morts. Quand mon créancier a su que j’étais ahmadi, et que les poulets sont morts lors de ma participation à la Jalsa, son hostilité [à mon encontre] l’a rendu aveugle. Il m’a envoyé le message que je devais lui rembourser la somme de cent cinquante mille francs CFA en une semaine. J’étais fort inquiet étant donné que je ne disposais pas de cette somme et parce que l’autre allait m’humilier. Pendant toute la nuit j’ai supplié l’aide d’Allah, car j’avais participé à la Jalsa par amour pour le Calife. Dans un songe, j’ai vu que je ramassais des graines tombées d’un camion dans un lieu particulier. Le matin, je suis parti là-bas : je n’ai pas vu de camion, mais il y avait quelques graines que j’ai commencé à ramasser. Soudainement, j’ai vu un sac de couleur noir, dans lequel se trouvaient cent quatre-vingt mille francs CFA. Les gens des alentours m’ont informé qu’un camion en partance pour le Sénégal était stationné là pendant la nuit. J’ai informé les voisins que j’ai découvert cette somme et que le propriétaire pouvait venir le récupérer, mais personne ne s’est présenté. Le soir le créancier est passé chez moi pour réclamer son dû tout furieux. Je lui ai demandé de patienter et que je le rembourserai, car mon Allah avait fait les arrangements nécessaires et je lui ai remboursé son argent. Bien des années se sont écoulées et personne n’est venu réclamer cette somme. »

Hafiz Ullah Bharwana, missionnaire en Allemagne, relate ceci : « M. Ehsan est un nouveau converti Libanais. Lors de la visite du Calife en Allemagne, il lui avait évoqué ses difficultés concernant sa demande d’asile. La police l’avait informé qu’il pouvait être déporté à tout moment.  Or, sa foi a augmenté lorsque Dieu lui a montré un miracle. La police croyait qu’il allait être déporté et que son dossier était irrecevable : or, il lui a été accordé trois ans d’asile politique. Il est très content et affirme qu’Allah l’Exalté à montré ce miracle par l’entremise de prières.

Allah montre aux non-musulmans les signes de l’exaucement des prières des ahmadis : cela les convainc que le Dieu de l’islam accepte les supplications. Mirza Afzal Saheb relate que la Jama’at avait organisé une conférence interreligieuse à l’ouest de Vancouver. Ayant trouvé le nom d’un Sikh dans un annuaire, il lui a téléphoné pour lui dire qu’il voulait le rencontrer dans le cadre de la conférence. « Il nous a accueillis chaleureusement chez lui pour un repas et nous a permis d’accomplir les prières de Zuhr et d’Asr chez lui, raconte M. Afzal. Il nous a promis d’offrir tout aide nécessaire par rapport à la conférence. Avant de partir, en toute humilité, il nous a demandé de prier pour son fils qui a trois filles et qui souhaite avoir un garçon. Nous avons levé nos mains en prière ; et nous lui avons dit que nous demanderions au Calife de prier à cet effet. Un an et demi après, il nous a téléphoné, tout content, pour nous informer qu’Allah lui avait accordé un petit-fils.

C’était là quelques récits sur l’exaucement des supplications. Le Messie Promis (a.s.) explique : « La loi de la nature nous présente des analogies sur l’exaucement des supplications. » (À l’instar de celle des pleurs de l’enfant faisant couler le lait de sa mère, cité plus haut). « L’on trouve, dans la loi de la nature, des signes de l’exaucement de la prière. Dieu envoie des signes vivants à cet effet à toute époque.  Or, l’exaucement des prières exige le respect de certaines conditions. »

D’aucuns affirment que leurs supplications ne sont pas agréées.

« Les premières conditions, avant de pouvoir prier, sont l’accomplissement de bonnes œuvres et la réforme de ses croyances et sa foi. Celui qui ne corrige pas ses croyances et qui n’accomplit pas de bonnes œuvres, pour ensuite prier, tente, en fait, de mettre Dieu à l’épreuve. »

Il faudra dans un premier temps renforcer sa foi du point de vue de la doctrine, tout en accomplissant de bonnes œuvres pour la cause de Dieu et conformant ses actions à Ses commandements. L’on ne peut négliger l’office des cinq prières quotidiennes, un droit fondamental de Dieu, pour se souvenir de Lui ou respecter les droits d’autrui quand on se trouve dans en difficulté. Il faudra, dans un premier temps grandir dans sa foi ; or, cela doit s’accompagner de l’accomplissement de bonnes œuvres. Ces dernières comprennent nos devoirs envers Dieu et Ses créatures. Allah le Très Haut écoutera les prières quand on respectera ces conditions. Qu’Allah fasse que nous puissions conformer nos vies à Ses commandements et que nous respections, pour toujours, toutes les exigences de nos actes d’adoration.

Après les prières, je dirigerai deux prières funéraires en absences de dépouilles.

La première sera celle de Chaudhary Nematullah Sahi Saheb, qui avait dédié sa vie après sa retraite. Il était Nazim Jaidad (responsable des propriétés) du Sadr Anjuman Ahmadiyya au Pakistan. Il est décédé le 15 janvier dernier au Canada. Inna lillahi wa inna ilaihi raji’oun. Hazrat Hussain Bibi Saheba, la mère de Hazrat Chaudhary Zafrulla Khan Saheb, fut la première à accepter l’Ahmadiyya dans sa famille. Suite à l’un de ses rêves, elle était partie à Qadian pour prêter le serment d’allégeance. Ghulam Ahmad Saheb, le petit frère de Hazrat Nasrullah Khan Saheb, mari de Hussain Bibi Saheba, était également parti à Qadian pour prêter le serment d’allégeance sur la main du Messie Promis (a.s.). Ghulam Ahmad Saheb était le grand-père de Chaudhary Nematullah Saheb. Chaudhary Saheb a eu l’opportunité de servir la Jama’at en tant qu’Amir de la Jama’at de la région de Hyderabad. Il était Nazim des Ansarullah de la région de Hyderabad, il a également servi en tant que Qaid des Khuddam de Hyderabad, ainsi qu’en tant que Nazim des propriétés de la Sadr Anjuman Ahmadiyya Rabwah Pakistan. Depuis son enfance il avait l’habitude de faire la prière de Tahajjud, et jusqu’à son dernier souffle il a continué cette pratique. Il faisait régulièrement les prières en congrégation. Malgré les intempéries, qu’il fasse froid ou qu’il pleuve, il essayait toujours de son mieux d’aller prier en congrégation à la mosquée. Il avait une foi considérable dans les supplications et un grand amour pour le Califat. Il accordait beaucoup d’importance au fait de participer à la Jalsa Salana.

Une fois, alors qu’il n’était pas encore Calife, le quatrième Calife était en visite à Hyderabad, et sur le chemin il y avait la maison de Chaudhary Saheb. Il y resta quelques instants, mais Chaudhary Saheb n’était pas chez lui, le quatrième Calife dit à sa femme : « Dites à Chaudhary Saheb de servir la Jama’at dorénavant. », alors qu’il était déjà en train de servir la Jama’at en tant que responsable. Lorsque Chaudhary Saheb reçut ce message il dédia sa vie et écrivit une lettre pour l’officialiser.

Il essayait toujours d’arriver au bureau avant les employés. Il était très patient et reconnaissant [envers Dieu.] Il se préoccupait beaucoup des difficultés que les autres rencontraient. Le défunt avait une grande maîtrise de soi, et il était d’une nature très douce et non-colérique. Il ne faisait jamais part du fait qu’il était malade, ou qu’il rencontrait des difficultés. Lorsqu’il était employé il était très bien rémunéré, mais en dépit de cela il ne dépensait pas beaucoup sur lui-même, il ne parlait pas beaucoup d’argent. Il travaillait avec beaucoup d’honnêteté, ce qui eut pour conséquence que les propriétaires de l’usine de textile pour laquelle il travaillait lui faisaient grand confiance ; et en raison de cette confiance lorsque son fils a commencé à travailler dans le domaine du textile à Faisalabad, de nombreux propriétaires d’usine lui ont dit qu’ils étaient prêts à travailler avec lui sans aucune garantie ou caution, étant donné qu’il est le fils de Chaudhary Saheb. Il avait en effet une grande renommée dans le milieu de l’industrie textile. Il encourageait régulièrement ses enfants à écrire des lettres au Calife. Il a laissé derrière lui trois filles et deux fils. Par la grâce d’Allah il avait fait la Wassiyyat.

L’un de ses proches écrit : « Inayatullah Saheb, le père de Chaudhary Nematullah Saheb, était le cousin de Chaudhary Zafrullah Khan Saheb. Un jour ce dernier apprit que le père de Chaudhary Nematullah Saheb était fâché contre son fils. Chaudhary Zafrullah Khan écrivit une lettre à son père disant : « J’étais au Pakistan, et j’ai appris que vous étiez fâché contre Nematullah Saheb. » Il ajouta : « Je n’en connais pas la raison, mais je souhaite mentionner que vous savez qu’aussi longtemps que Nematullah Saheb est resté en Angleterre (Il était venu ici pour ses études quand Chaudhary Saheb était là) à chaque fois que j’allais en Angleterre il venait me rendre visite, et lorsqu’il était en Suisse pendant ses jours de maladie, je le rencontrais également là-bas. » Il ajouta : « Je peux dire avec assurance que je l’ai toujours trouvé fidèle, très sage, très bienveillant et très sincère. Voyant ses qualités morales et sa nature calme, en tant que son père vous devez être fier de lui. » Il continua : « Pendant toute la durée qu’il a vécue à l’étranger il est resté très pieux, et j’ai été très content de lui. Je prie régulièrement pour lui, et même maintenant, je prie pour lui dans chacune de mes prières. » Il continue : « Je peux dire en toute vérité que parmi nos trois proches qui sont actuellement en Angleterre (comme précisé plus haut Nematullah y était et y faisait ses études), votre fils est celui qui des trois est le plus pieux et le plus vertueux. »

 Un des employés du bureau de la gestion des propriétés, écrit : « Jamais le défunt ne s’était-il comporté comme un grand officier. Je l’ai toujours trouvé très aimant. Il était d’une grande humilité, de nature très simple. Il a réussi sur le plan professionnel, et a eu l’opportunité d’occuper de très hauts postes, mais malgré cela il était extrêmement modeste, et il avait une relation respectueuse avec les autres responsables. Même si un responsable était plus jeune que lui, il le respectait grandement. » Il a également écrit à juste titre : « Après que sa demande d’être dédié fut acceptée, il a totalement annihilé son être dans cette voie. On ne voyait aucune marque d’arrogance dans son être. » Il continue : « À chaque fois que je me présentais devant lui au bureau, il était occupé dans le souvenir de Dieu.  Dès qu’il était question de la Jama’at, il mettait de côté toutes ses relations personnelles, bien qu’il assumait ses devoirs envers les membres de sa famille. »

Il ajoute : « A Rabwah, un ahmadi avait spolié un des terrains appartenant à la Jama’at, et il disait aux gens qu’il appartenait à la famille de Chaudhary Saheb, et que de ce fait personne ne pouvait le réprimander. Lorsque Chaudhary Saheb eut vent de cela, il s’adressa à cette personne sur un ton très sévère, et il n’avait jamais fait preuve d’autant de sévérité envers quelqu’un d’autre qu’envers ce membre de sa famille, alors que des situations similaires d’occupation forcée de terrains s’étaient déjà produites par le passé. » Il continue : « Un jour, Chaudhary Saheb me raconta que toute sa vie durant il ne s’était jamais disputé avec sa femme. Lorsqu’on parlait du Califat, ses yeux brillaient. Lorsque l’un de ses fils accepta une proposition de mariage, Chaudhary Saheb eut vent du fait que le quatrième Calife n’approuvait pas cette union. Il appela son fils et lui dit : « Je ne te demande pas de mettre un terme à cette relation, je ne peux pas t’y forcer ; mais sachant désormais que le quatrième Calife n’apprécie pas cette relation, je ne pourrais pas participer au mariage. » Le fils mit donc un terme à cette relation.

Qu’Allah exalte le rang du défunt, et qu’Il permette à ses enfants de perpétuer ses actes de piété.

La deuxième prière funéraire sera celle de Zafrullah Khan Bhutto Saheb de Kirtou, Sheikhupura. Il décéda le 9 janvier. Inna lillahi wa inna ilaihi raji’oun. Il était ahmadi de naissance. Son père Chaudhary Allah Ditta Saheb, accepta l’Ahmadiyya en 1928. Il eut l’opportunité de servir en tant que président de la Jama’at de son village Kirtou dans la région de Sheikhupura. Il faisait régulièrement la prière de Tahajjud, ainsi que les cinq prières quotidiennes ; il écoutait régulièrement les sermons, et était également régulier dans ses contributions financières. C’était un homme très simple de nature. Il faisait attention aux moindres détails en ce qui concerne l’éducation morale et spirituelle. Il laisse derrière lui trois filles, et trois fils. Un de ses fils, Sajid Mahmood Bhutto Saheb est missionnaire, et il est actuellement en train de servir en tant qu’enseignant à la Jami‘a Internationale du Ghana. En raison de ses responsabilités dans la Jama’at, il n’a pu se rendre au Pakistan pour les funérailles de son père. Qu’Allah lui accorde de la patience.

Il raconte : « Durant notre enfance, nos parents se sont grandement occupés de notre éducation ; mon père m’emmenait toujours à la mosquée avec lui, et lorsque nous recevions des invités, il m’introduisait avec grande joie auprès d’eux, leur disant qu’il m’avait dédié [au service de l’islam], et qu’il souhaitait m’envoyer à la Jami‘a. Cela eut pour effet que je n’ai jamais voulu aller dans une autre filière après cela, et j’ai toujours eu à l’esprit d’aller à la Jami‘a.

Qu’Allah permette à ses enfants de perpétuer ses bonnes œuvres. Qu’Allah fasse que son fils puisse véritablement remplir son service et qu’il soit à la hauteur de l’enthousiasme et de la considération avec lesquels son père l’avait dédié.

Qu’Allah exalte le rang du défunt, et qu’il fasse preuve de pardon et de miséricorde à son égard.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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