Sermons 2014

Signes en faveur du Messie Promis et Imam Al-Mahdi

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Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Résumé du sermon du vendredi prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, chef spirituel de la Communauté Islamique Ahmadiyya Internationale, le 21 mars 2014, à la mosquée Baitul-Futuh, au Royaume-Uni.

Aujourd’hui je présenterai certains écrits et dires du Messie Promis (a.s.) dans lesquels il évoque sa véridicité ainsi que la manifestation de signes et des miracles apparus en sa faveur. Avant d’y venir, je tiens à commenter sur le sermon de la semaine dernière dans lequel j’avais cité le Messie Promis (a.s.) sur l’importance de connaître Dieu. Certains de ses propos à ce sujet étaient difficiles à comprendre. Et quand j’ai écouté la première partie de la traduction de ce sermon en anglais et quand j’ai lu le texte en ourdou qui sera publié dans le journal Al-Fazal, j’ai constaté que je n’avais pu les expliciter davantage. Les autres traducteurs ainsi que ceux qui on retranscrit ce sermon ont eu peut-être des difficultés à ce propos. De ce fait je citerai aujourd’hui de nouveau quelques lignes de ces dires du Messie Promis (a.s) en des termes plus faciles à comprendre.

Le Messie Promis (a.s.) explique que l’on ne peut suivre les préceptes de Dieu sans avoir acquis au préalable la Ma’rifat (معرفت) – la connaissance suprême de la personne de Dieu ou le Savoir par excellence.

« Le Savoir est le moyen préconisé par Dieu pour saisir la réalité de l’Islam. Certes il existe d’autres méthodes à l’instar du jeûne, des prières quotidiennes, des supplications, du respect des préceptes de Dieu dont il en existe plus de 600, cependant tout cela dépend entièrement de la conscience de la grandeur et de l’unicité de Dieu, de Ses signes et de Ses attributs glorieux et magnifiques. C’est par ce truchement que l’on pourra reconnaître Dieu comme Il le mérite. Comment celui dont le cœur est négligent et qui ignore Dieu pourra-t-il jeûner, accomplir la prière ou faire de l’aumône ? Le catalyseur de toutes ces bonnes œuvres est cette connaissance. C’est ce savoir qui engendre les autres méthodes. Cette connaissance, quant à elle est tributaire de la Rahmaniyya de Dieu et non d’un acte méritoire ou d’une prière du récipiendaire ou en raison de ses qualités. »

Ce sont des paroles d’une grande importance d’où la nécessité de les répéter ici et de faire en sorte qu’elles soient comprises par un plus grand nombre.

Le premier point est que l’on pourra connaître la réalité de l’Islam après mûre réflexion et quand l’on tentera d’acquérir cette connaissance de Dieu.

Il existe certes différentes méthodes pour connaître cette réalité : celle-ci se dévoilera à ceux qui tentent de les utiliser. Ces moyens sont la prière, le jeûne, les supplications et le respect des commandements divins. Cependant l’on ne pourra accomplir ces œuvres et comprendre leurs sens réels qu’après avoir connu la grandeur de Dieu et Son unicité.

L’on doit être certain que Dieu existe, qu’Il possède différents attributs, certains ayant trait à Sa gloire, d’autres à Sa beauté. Dieu se dévoile sous un nouvel éclat à tout instant et il est important d’en être conscient.

En bref, c’est en acquérant la Ma ‘rifat (معرفت), la connaissance des choses divines, que nous pourrons traduire dans la pratique les commandements divins. Certes cette connaissance est, au préalable, un don de la Rahmaniyya de Dieu octroyé aux gens de nature pieuse, mais elle s’accroit davantage lorsqu’on embelli sa foi et lorsqu’on accompli de bonnes œuvres, et c’est là que l’homme atteint le stade où il connaitra l’Islam véritable.

Je me tourne à présent vers le sujet d’aujourd’hui, qui concerne les signes divins qui se sont manifestés en faveur du Messie Promis (a.s). Le 23 mars l’on célèbre au sein de la djama’at la journée du Messie Promis (a.s) et l’on profite de l’occasion pour évoquer son avènement et des signes qui sont apparus en sa faveur. Dans ce contexte une émission sera diffusée en direct de Qadian du 21 au 23 mars en langue arabe. Et insha Allah, le dernier jour je présenterai un message et les membres de la djama’at doivent faire de leur mieux pour l’écouter.

Ci-dessous sont des dires du Messie Promis (a.s) dans lesquels il mentionne le signe des éclipses du soleil et de la lune apparus en sa faveur.

Il relate à cet effet : « Dans le Sahih Dar Qutni se trouve un hadith cité par l’Imam Muhammad Baqir dans lequel il dit :

إِنَّ لِمَهْدِينَا آيَتَيْنِ لَمْ تَكُونَا مُنْذُ خَلْقِ السَّمَوَاتِ وَالأَرْضِ، تَنْكَسِفُ الْقَمَرُ لأَوَّلِ لَيْلَةٍ مِنْ رَمَضَانَ وَتَنْكَسِفُ الشَّمْسُ فِى النِّصْفِ مِنْهُ، وَلَمْ تَكُونَا مُنْذُ خَلَقَ اللَّهُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْضَ

Pour notre Mahdi il y a deux signes qui ne se sont jamais produits depuis la création des cieux et de la terre, à savoir, la lune sera éclipsée pendant la première nuit du Ramadan (c’est-à-dire la 13e nuit) et le soleil sera éclipsé pendant le jour du milieu du Ramadan (c’est-à-dire 28e jour). Et ces signes ne se sont pas produits depuis que Dieu a créé les cieux et la terre. »

Le Messie Promis (a.s) ajoute :

« Tous les journaux en ourdou et en anglais et les astronomes sont unanimes quant à l’apparition de ces éclipses de la lune et du soleil douze ans de cela (c’est-à-dire en 1894, note du traducteur). Ainsi qu’il a été mentionné dans un autre hadith, ces éclipses sont intervenues deux fois pendant le Ramadan aux mêmes dates, la première fois dans ce pays et ensuite en Amérique. Puisqu’au moment de cet évènement personne d’autre sur terre n’a revendiqué être le Mahdi Ma’hud (le Mahdi désigné) et puisque personne d’autre n’a déclaré que ce signe était le sien, ce témoignage céleste atteste en ma faveur. Une autre preuve est que, douze ans de cela, Dieu m’informa qu’un tel signe se manifestera. Cette nouvelle est consignée dans l’ouvrage Barahin-i-Ahmadiyya et des centaines de milliers de personnes en ont été informées avant sa manifestation. » (Haqiqatul-Wahi)

Le Messie Promis (a.s) ajoute : « Ce hadith s’appuie sur un fait de l’invisible qui est apparu 1300 ans après. Il y est dit que lorsque le Mahdi Promis apparaitra, il y aura une éclipse de la lune la 13e nuit du Ramadan et l’éclipse du soleil le 28e jour du même mois. Un tel événement n’apparaitra en faveur de quiconque hormis le Mahdi désigné. Ce fait qui relève entièrement de l’invisible nous laisse comprendre qu’il ne peut être que l’œuvre d’un prophète, car dans le Coran Allah affirme :

فَلَا يُظْهِرُ عَلَى غَيْبِهِ أَحَدًا إِلَّا مَنِ ارْتَضَى مِنْ رَسُولٍ

« …et Il n’accorde à personne la prédominance sur Son domaine de l’invisible, sauf à celui qu’Il choisit en tant que Son Messager. » (Le Saint Coran, chapitre 72, verset 28 à 29)

Puisque ce hadith s’est accompli sous tous ses aspects, il serait fallacieux de chercher des prétextes en disant qu’il est d’origine douteuse ou que ce ne sont que les propos de l’Imam Baqir. En somme ces gens-là ne désirent point qu’une seule prophétie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) ou du Saint Coran ne s’accomplisse. Ce signe est la preuve de l’accomplissement de la prophétie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Le monde touche à sa fin, mais selon [mes détracteurs] aucune prophétie concernant les derniers temps ne s’est accomplie jusqu’à présent. Quel hadith plus authentique que celui-ci ? Il ne dépend pas du témoignage des muhaddithine pour prouver son authenticité ; s’étant accompli [devant nos yeux] ce hadith atteste la véracité de sa teneur. Si l’on désire rejeter les signes divins c’est là une autre affaire ; sachez sinon que des milliers d’oulémas et d’experts en Hadith espéraient de tout leur cœur l’apparition de ce signe. Les larmes aux yeux ils en faisaient le rappel du haut de leurs chaires. Le dernier d’entre eux était un certain Maulvi Lakhukah qui a composé quelques vers, dans son ouvrage « Ahawalul Akhirah » à propos de l’apparition de ces éclipses à l’époque du Mahdi. »

Avant qu’il ne s’était proclamé Messie Promis et Mahdi, Dieu avait, par l’entremise de Ses révélations, réconforté à maintes reprises le Messie Promis (a.s). C’était là un autre signe en sa faveur.

Il affirme à cet effet : « Après la révélation présageant la mort de mon père, étant humain comme les autres, la pensée suivante troubla mon esprit : ma subsistance dépend en grande partie de mon père. Tant qu’il était vivant il recevait une pension du gouvernement britannique ainsi qu’une allocation assez conséquente. N’étant plus là, je serais désormais confronté à certaines difficultés. Cette pensée, à l’instar d’une éclaire, me traversa l’esprit pour moins d’une seconde. M’étant assoupi de nouveau, je reçus la révélation suivante : « Allah ne suffit-Il pas à Son serviteur ? »

Cette révélation fut d’un grand réconfort, d’une grande satisfaction et s’ancra en mon cœur. Elle était à l’instar du baume appliqué sur une plaie douloureuse. Selon mon expérience la révélation a le pouvoir de consoler le cœur et cela nait de la conviction qu’elle provient de Dieu. Il est malheureux que d’aucuns se disent récipiendaires de révélations divines, tout en ajoutant qu’ils ne sont point certains si elles sont le fruit de leur imagination, si elles viennent de Dieu ou de Satan. Pareilles révélations causent plus de tort que de bien. Je jure par Dieu que je crois en ces révélations [que je reçois] tout comme je crois en l’origine divine du Saint Coran et des autres écritures […] Cette conviction résulte de la lumière et de la puissance divine qui accompagne la révélation et dont j’en suis le témoin.

Dès que j’eus reçu la révélation : « Allah ne suffit-Il pas à Son serviteur ? » j’eus la conviction que Dieu ne m’abandonnera point. Sur ce j’écrivis cette révélation et je la remis à un Hindou de Qadian du nom de Malawa Mal. Je lui racontai toute l’histoire et l’envoyai à Amritsar chez le Maulvi Mohammad Sharif Kalaanouri. Je demandai ce dernier de faire graver la révélation sur une pierre semi-précieuse et d’en faire une chevalière. J’avais choisi cet Hindou et Maulvi Muhammad Sharif afin qu’ils en soient les témoins. Ce dernier fit préparer la chevalière au prix de cinq roupies et me l’envoya.

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Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la Communauté Ahmadiyya

…J’avais reçu cette révélation à une époque où j’étais inconnu. Je vivais dans l’anonymat le plus complet à Qadian, un village perdu. Conformément à Sa prophétie, Dieu mena une multitude de gens vers moi et je n’ai point de paroles pour Le remercier du soutien financier qu’Il ne cesse de m’accorder. Voyant mon état je n’avais même pas espoir recevoir 10 roupies par mois. Mais Allah, Celui qui élèvent les humbles et qui abaissent les arrogants m’accorda Son soutien, tant et si bien que j’affirme avec certitude que j’ai reçu plus de 300 000 roupies. Sachez cependant que les dépenses de la Langar Khana (cuisine communale) atteignent les 1500 roupies par mois. Il y a aussi d’autres dépenses qui concernent la Madrassah et la publication de livres. Veuillez apprécier la justesse et la clarté avec laquelle cette prophétie s’est réalisée. Est-ce là l’œuvre d’un imposteur ou des insinuations sataniques ? Certainement non. C’est là l’œuvre de Dieu Celui qui dispense de Ses mains honneur et déshonneur, misère et prospérité. Pour vous en convaincre allez voir les registres de la poste de ces vingt dernières années : il s’y trouve consignées les sommes que j’ai reçues au cours de cette période. »

Par la grâce de Dieu aujourd’hui la cuisine du Messie Promis (a.s) fonctionne dans le monde entier. Ici à Londres en raison de la présence du Califat cette cuisine tourne en permanence. C’est là une branche importante des œuvres du Messie Promis (a.s). Il incombe aux responsables du département de l’hospitalité de servir avec égards tous leurs invités [sans distinction], car il y a eu des doléances à ce propos.

Certes il faut éviter le gaspillage mais il ne faut pas non plus être avare, car cette cuisine n’est pas la vôtre mais celle du Messie Promis (a.s). Tous ceux qui en sont responsables dans le monde entier en particulier à Londres, à Qadian et à Rabwah doivent être vigilants à ce sujet.

Le Messie Promis (a.s) évoque en ces termes les progrès de la Jama’at : « Il est une prophétie consignée dans l’ouvrage Barahin-i-Ahmadiyya à propos de cette Jama’at :

كَزَرْعٍ أَخْرَجَ شَطْأَهُ فَآَزَرَهُ فَاسْتَغْلَظَ فَاسْتَوَى عَلَى سُوقِهِ

D’abord, il sera une graine qui enverra sa pousse, elle deviendra alors forte et épaisse, puis se tiendra ferme sur sa tige.

C’était une grande prophétie faite il y a vingt cinq ans de cela, prédisant l’épanouissement de cette djama’at avant même sa création. A cette époque, il n’y avait aucune Jama’at et personne ne m’avait prêté allégeance : on ignorait jusqu’à mon nom. Cette djama’at fondée plus tard par la grâce de Dieu est composée de plus de 300 000 individus à ce jour. J’étais comme un semis mis en terre par la main de Dieu. Je suis resté caché pour une longue période et je suis apparu plus tard et nombre de branches se sont attachées à moi. Ainsi, cette prophétie s’est accomplie par la seule grâce de Dieu le Tout-Puissant ». (Haqiqat-ul-Wahi, p. 241)

Aujourd’hui, la djama’at Ahmadiyya compte des dizaines de millions d’adhérents et le message du Messie Promis (a.s) a atteint les extrémités de la terre par le truchement de MTA.

Sa Sainteté le Calife a ensuite mentionné d’autres signes qui sont apparus en faveur du Messie Promis (a.s). A la fin de son sermon il a évoqué le décès de Madame Latifa Ilyas de Baltimore des Etats-Unis, qui a quitté ce monde le 9 mars dernier à l’âge de 76 ans. Elle était d’origine afro-américaine avait accepté l’Ahmadiyya cinquante ans de cela. Elle était d’une grande simplicité et éprouvait un amour ardent pour Califat.

En dépit de ses ressources limitées la défunte passait des heures à nettoyer la mosquée à ses frais et loin des regards, afin d’éviter d’en tirer quelque gloire. Pendant le Ramadan, elle venait toujours avant l’Iftar pour nettoyer la cuisine et ne se plaignait jamais du désordre laissé par les autres. Elle personnifiait l’expression « servir la foi est une faveur divine. »

Elle suivait avec une attention particulière tous les sermons du Calife et encourageait son fils à en faire de même et de ne pas manquer aucune prière du vendredi.

Quelqu’un a écrit que la sœur Latifa était un signe grandiose de la véracité du Messie Promis (a.s). Que Dieu lui accorde Son pardon. Malheureusement il y a ceux qui n’accordent aucune importance au sermon diffusé sur la MTA. Si tous les ahmadis commencent à suivre les émissions de la MTA la grâce d’Allah aidant le niveau moral et spirituel de la djama’at fera de grand bonds. Qu’Allah permettre à chacun d’agir en ce sens et qu’Il élève le rang de la défunte et qu’Il fasse que son fils emprunte sa voie.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du résumé de ce sermon)