Sermons 2012

La prédication des compagnons du Messie Promis (a.s.) – sermon du 09-03-2012

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Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

La prédication des compagnons du Messie Promis (a.s.)

par Hadrat Mirza Masroor Ahmad

Les prophètes ont pour tâche de rapprocher les hommes de Dieu et d’entre tous le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) a apporté la religion parfaite. Il s’est acquitté de son devoir comme personne d’autre. Il a transmis le message de la vérité aux bédouins, aux chefs de la Mecque ainsi qu’aux grands souverains. Ses compagnons ont à leur tour diffusé son message dans le monde.

Suite à Ses promesses, Dieu a envoyé le Messie Promis (a.s) afin de renouveler cette tâche grandiose : celui-ci affirme que seul l’Islam pourra menez les hommes vers Leur Créateur. Dans un de ses vers il dit : « Venez tous ! C’est bien ici que vous trouverez la lumière de Dieu ! »

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Le Messie Promis (a.s) ajoute : « Une étude des religions du monde révèle, qu’hormis l’Islam, elles comportent toutes des erreurs. Il n’en est pas ainsi parce qu’elles sont toutes fausses à l’origine, mais parce qu’après l’avènement de l’Islam, Dieu a cessé de les soutenir. Elles sont à l’instar de ces jardins abandonnés, sans personne pour les irriguer et sans entretien, de sorte que peu à peu elles sont tombées en décrépitude. Leurs arbres fruitiers se sont asséchés pour être remplacés par des épineux et des mauvaises herbes. La spiritualité, qui est la racine même de toute religion, a disparu, pour être remplacée par des paroles vides de sens. » (Lecture Sialkot, Ruhani Khaza’in, Vol 20, p. 203)

Puisque l’Islam est la dernière sharia Dieu n’a point laissé ses préceptes se tarir ; au cours de chaque siècle et sous des horizons différents, Il a envoyé des jardiniers afin de maintenir la vivacité de ce jardin. Et en fin de compte Il a envoyé le Messie Promis (a.s), le Mujaddid du dernier millénaire. Celui-ci a transmis le message de l’Islam en Inde et même au-delà de ses frontières ; il a insufflé en ses suivants la même ferveur afin qu’ils puissent, à leur tour, inviter les hommes vers Dieu. Parmi les premiers suivants du Messie Promis (a.s) il y avait ceux qui étaient d’origine modeste aussi bien que des nantis, des érudits ainsi que des illettrés. Chacun a essayé de comprendre le message du Messie Promis (a.s) selon ses aptitudes, avait profité de sa compagnie et transmis aux autres le message de l’Islam véritable. Ci-dessus sont quelques récits de ses compagnons à ce sujet.

Hadrat Imam Din Sahib (r.a) raconte qu’il reçut une lettre de quelqu’un lui demandant de venir avec un Maulvi de Qadian, car une discussion allait avoir lieu dans leur région au sujet des croyances des ahmadis. Dès le début du débat la partie adverse refusa de soulever la question de la mort de Jésus-Christ insistant que les ahmadis doivent prouver d’abord que le nom du Messie Promis (a.s.) est inscrit dans le Coran en ces termes : « Mirza Ghulam Ahmad, le fils de Mirza Ghulam Murtaza ». Le représentant des ahmadis répliqua que puisque les prophètes antérieurs ne sont pas évoqués dans le Coran avec leur filiation, pourquoi faire une telle exigence à propos du Messie Promis (a.s.) ? La partie adverse étant sans réponse, celui qui présidait le débat les vilipenda disant que les mollahs ne sont que des ignares. Ainsi Dieu accorda la victoire aux ahmadis. Lorsque cet incident fut rapporté au Messie Promis (a.s.) il ajouta : « Pourquoi le Maulvi Sahib n’a-t-il pas dit qu’Allah a évoqué mon nom dans le Coran en disant : «…son nom sera Ahmad…» (Le Saint Coran, chapitre 61, verset 7) » ?

Hadrat Pir Iftikhar Ahmad Sahib (r.a.) raconte que son père avait accepté Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s.) comme Mujaddid (Réformateur), avant même que celui-ci ne se proclame Messie et Mahdi, et il en informa nombre de ses amis. Il avait préparé une grande affiche à cet effet. Il contribua financièrement pour la cause du Messie Promis (a.s.) et encourageait ses disciples à faire de même. Il passa la dernière partie de sa vie à propager son message et en essayant d’exceller dans ses contributions financières.

Sa Sainteté le Calife d’ajouter qu’aujourd’hui en sus des livres, la diffusion du message de l’Islam se fait à travers la MTA. Au début, les émissions ne duraient que quelques heures et étaient transmises sur un seul satellite ; aujourd’hui, avec par la grâce de Dieu, dix satellites diffusent les émissions de la MTA et ce en plusieurs langues. Des efforts sont en cours en Inde pour que les gens puissent recevoir la MTA via des antennes paraboliques plus petites.

Hadrat Nazir Ahmad (r.a.) raconte qu’il aimait prêcher le message de l’Ahmadiyya dès son jeune âge. Un jour un visiteur ahmadi, voyant son enthousiasme, lui enseigna quelques preuves et arguments au sujet de la vie et la mort de Jésus (paix soit sur lui). Nazir Sahib raconte qu’il visita des imams de différentes mosquées leur présentant ses arguments et leur demandant des réponses. Un imam lui dit qu’il répondra à ses questions si un jour de grand vent Nazir Ahmad ne voit pas de poussière sur le visage du Messie Promis (a.s.) alors que les visages de tous ceux qui sont en sa compagnie en sont recouverts. Après avoir assisté à cela, il devrait revenir à l’imam, l’en informer et celui sera alors prêt à lui répondre. 

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Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la Jama’at Ahmadiyya

Nazir Sahib rapporte qu’il partait souvent à Qadian et que lors d’une de ses visites il accompagna le Messie Promis (a.s.) pour une promenade matinale. Par coïncidence un vent poussiéreux et sablonneux soufflait au cours de la marche. Au retour de la promenade les compagnons firent un cercle autour du Messie Promis (a.s). Nazir Sahib raconte qu’il dévisagea tous ceux présents et grand était son étonnement quand il constata qu’il n’y avait aucune trace de poussière sur le visage du Messie Promis (a.s.) alors que les visages des autres en étaient recouverts. Plus tard il mentionna ces faits à Hadrat Mawlana Nuruddin (r.a.) qui lui dit que l’absence de poussière sur son visage était un signe qu’il était le messie promis. A son retour à Lahore Nazir Sahib raconta cela à l’imam qui, tout incrédule, ajouta : « Nuruddin t’a raconté toute cette histoire. ».

Hadrat Sher Muhammad Sahib (r.a.) raconte qu’il vit dans un rêve qu’il y avait un puits rempli de lait, et qu’il en offrait à ses amis dans des sceaux tant et si bien que le puits s’est asséché. Lors de sa visite à Qadian, il en fit part à Maulvi Abdul Karim Sahib (r.a.) qui lui dit que le lait représente la connaissance. Sher Muhammad Sahib (r.a.) répondit qu’il n’avait même pas fait d’études élémentaires comment pourrait-il enseigner aux autres ? Maulvi Abdul Karim Sahib ajouta que c’est le savoir qui vient de Dieu et que ses amis seront guidés grâce à lui. L’assèchement du puits signifie que ceux qui l’empêchent de prêcher ce message mourront devant lui. Sher Sahib rapporte que ces trois faits se sont réalisés au cours de sa vie : en dépit de l’opposition qu’il avait subit, son village tout entier embrassa l’Ahmadiyya par la grâce de Dieu.

Hadrat Qazi Muhammad Yusuf Sahib (r.a.) raconte qu’il avait beaucoup voyagé en Inde. Après sa conversion il évoqua l’Ahmadiyya autour de lui ; et dès ce jour les termes « Ahmadiyya », « Qadian » et « Qadiani » étaient sur les lèvres de tout le monde dans sa région. Il organisa plusieurs rencontres afin de prêcher le message de l’Ahmadiyya et grâce à lui 250 personnes embrassèrent l’Ahmadiyya directement ou indirectement.

Hadrat Ahmad Din Sahib (r.a.) raconte qu’il entendit le Messie Promis (a.s) dire que même les illettrés de sa communauté auront le dessus sur les autres. Ahmad Din Sahib affirme, qu’en dépit de son ignorance, il triomphait des Mollahs lors des débats, tant et si bien que ces derniers disaient qu’il mentait quand il se disait analphabète.

Hadrat Abdul Rasheed Sahib (r.a.) raconte qu’un jeune musulman succomba à l’influence de l’hindouisme et abandonna le giron de l’Islam. Ses parents l’emmenèrent chez un mollah et quand le jeune lui présenta les objections des Aryas [sur l’Islam], le mollah n’eu pas d’autre réaction que de tabasser le jeune homme. Celui-ci prit ses jambes à son cou, une foule à ses trousses. Par la suite Abdul Rasheed Sahib tenta de gagner sa confiance ; mais le jeune homme refusait de discuter avec lui disant qu’il s’était converti à l’hindouisme et qu’il ne consommait plus de la viande et qu’il assistait aux cultes des Aryas (hindous de la communauté Arya Samajiste). Toutefois, Abdul Rasheed Sahib persévéra et le persuada de l’accompagner à Qadian pour les vacances de Pâques. Celui-ci refusait d’abord, disant qu’il ne voulait plus parler aux mollahs. Abdul Rasheed Sahib le rassura disant qu’il sera sous sa responsabilité lors de son séjour.

A Qadian, Hadrat Maulana Nuruddin (r.a.) demanda au jeune homme de soulever toutes les objections qu’il souhaitait. Sa réponse sur la consommation de la viande l’impressionna beaucoup. Il accompagna aussi Rasheed Sahib à la mosquée et assista à plusieurs réunions en présence du Messie Promis (a.s). Durant ces jours, le Messie Promis (a.s) répondait aux objections soulevées par les Aryas et le jeune homme fut fort touché par ce qu’il entendit. Il assista à plusieurs assemblées tenues par le Messie Promis (a.s.) et par Hadrat Maulana Nuruddin (r.a.). Après deux jours il fit ses ablutions et accomplit sa prière de Zuhr et le troisième jour il prêta allégeance au Messie Promis (a.s). Abdul Rasheed raconte que ce jeune musulman ressentait par la suite un grand amour pour l’Islam. C’est ainsi que ce compagnon du Messie Promis (a.s) fit tout pour sauver un musulman de l’égarement.

A la fin de son sermon, Sa Sainteté le Calife a annoncé le martyre d’un autre ahmadi au Pakistan. Maqsood Ahmad Sahib, qui habitait Rabwah, est tombé en martyr à Nawabshah [Pakistan]. Sa famille était originaire d’un village tout près de Qadian et son grand-père était le premier ahmadi de la famille. En 1966, il est lui aussi tombé en martyr alors que Maqsood Sahib n’avait que douze ans ; ce dernier a était témoin de son assassinat. Feu le quatrième Calife avait fait mention de son décès dans sa série de sermons sur les martyrs ahmadis.

Maqsood Sahib avait déménagé à Rabwah du Sindh en 1983 et travaillait pour une entreprise de vente de médicaments homéopathiques. Il était en voyage d’affaires lorsque deux inconnus à moto lui ont tiré dessus à Nawabshah le 7 mars dernier. C’est le deuxième martyr ahmadi dans cette ville en dix jours. Selon sa femme il avait reçu des menaces récemment. Le défunt était régulier dans ses prières en congrégation. Il avait complété toutes ses contributions et celles de sa femme avant de partir. Il avait hérité de son grand-père l’enthousiasme pour Tabligh ; en voyage il avait toujours sur lui de la littérature sur la djama’at et en offrait aux autres. Certainement il s’est fait des ennemis dans la région et on savait très bien qu’il était ahmadi. Des extrémistes avait menacé le médecin hindou à qui le défunt fournissait des médicaments disant qu’ils les tueraient tous deux si jamais le « qadiani » venait le voir.

Le martyr était une personne très amicale, toujours désireux de servir les autres, avait un lien ferme avec le Califat et un amour ardent pour le Saint Coran. Quand sa femme lui a demandé s’il y aura un martyr dans la famille et il avait répondu, « Pourquoi pas, si Allah le veut ? ». Il laisse derrière lui trois fils et deux filles. Puisse Dieu élever son rang au Paradis et châtier l’ennemi.

Sa Sainteté le Calife a aussi évoqué le décès de
Hajra Begum Sahiba, épouse d’un darwesh de Qadian ; elle est décédée dans la nuit du 4 au 5 mars à l’âge de 79 ans. Qu’Allah pardonne les défunts et qu’Il accorde patience et persévérance aux familles endeuillées.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)