Sermons 2011

Changements pieux dans la vie des nouveaux convertis – sermon du 02 09 2011

Islam – Ahmadiyya – Conversion – Mahdi – Messie Promis

Changements pieux dans la vie des nouveaux convertis

par Hadrat Mirza Masroor Ahmad

Dans son sermon du 2 septembre 2011 Sa Sainteté le Calife a présenté des récits tirés de la vie de ceux qui se sont convertis nouvellement à l’Islam et l’Ahmadiyya afin d’illustrer les changements extraordinaires qu’ils ont apportés dans leurs vies après leur conversion.

Le Messie Promis (a.s) conseille ses suivants en ces termes : « Le but de leur adhésion au Mouvement et de me prendre pour maître c’est qu’ils doivent atteindre un haut degré de piété et de droiture. Aucune faute ou méfait ne doit jamais les effleurer. Ils doivent offrir leurs cinq prières quotidiennes régulièrement et en congrégation, et ne doivent pas mentir, ni blesser personne par leurs langues. Ils doivent éviter tout vice et ne doivent pas entretenir en leurs esprits, ne serait-ce l’idée, de commettre un méfait ou une transgression. Ils doivent éviter tout type de péchés, d’offenses, de paroles et d’actions indésirables, ainsi que toutes ardeurs égoïstes et indisciplinées. Ils doivent être des serviteurs de Dieu au cœur pur, innocents et doux et aucun germe empoisonné ne doit prendre racine en leurs personnes. (Majmoua Ishtiharat, vol. 3 pages 46 à 49)

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Sa Sainteté le Calife a déclaré que ces récits sont tirés du rapport qu’il présente habituellement le deuxième jour de la Jalsa Salana. Ces récits qui tombent sous la rubrique : « …des changements extraordinaires dans la vie des nouveaux convertis ». Ce sujet est important à la fois pour les anciens et les nouveaux ahmadis.

L’Amir de la djama’at de Delhi rapporte qu’un certain M. Uthman, qui est ahmadi depuis 2010, n’était pas régulier dans ses prières quotidiennes avant sa conversion. Mais dès le jour de sa bai’ah il est régulier dans sa Salat et ainsi que dans la prière tahajjud.

Tariq Mahmud Zaffar, missionnaire de l’Upper East Region (Ghana), rapporte que lors d’une conférence organisée à Gambaga un imam qui s’était nouvellement converti s’adressa à l’assistance en ces termes : « Nous étions musulmans, mais nous ignorions tout des enseignements de l’Islam. Et c’est l’Ahmadiyya qui nous les a présentés. Auparavant je préparais des talismans pour les autres ; mais grâce aux bénédictions de l’Ahmadiyya j’ai abandonné cette pratique que je considère contraire à l’Islam. »

L’usage des talismans est monnaie courante dans tout le monde musulman. Par la grâce de Dieu, le Messie Promis (a.s) est venu mettre fin à ces pratiques contraires aux préceptes de l’Islam.

M. Soso Gadji, de la région de Lokhossa raconte : « Avant je me mettais en colère pour la moindre broutille. Et dans mon emportement je frappais ma femme et mes enfants. Proférer des injures était ma seconde nature. Mais après ma conversion je me suis consacré davantage à la prière ; et je sens maintenant que je suis plus patient et plus tolérant. »

Un autre nouveau converti raconte : « Auparavant nous buvions de l’alcool et fumions. Après avoir embrassé l’Ahmadiyya nous avons abandonné ces deux habitudes. Si l’on est régulier dans ses prières l’on ne sera plus intéressé par ces vices. »

L’Amir de la djama’at du Ghana rapporte : « Un enseignant embrassa l’Ahmadiyya lors de notre campagne dans la région Upper East. Quelque temps après il vint à l’Ijtema de la Majlis Khuddam Ul Ahmadiyya à Bolga accompagné de 20 autres enseignants qui avaient tous embrassé l’Ahmadiyya grâce à lui. »

Sana Souleymane de la région de Koupéla (Burkina Faso) et ses trois frères sont ahmadis. Mais leur père est un farouche adversaire de l’Ahmadiyya et, aveuglé par son hostilité, il injure ses enfants et les expulse de la maison. Un jour il entendit une émission captivante à la radio dans laquelle on décrivait merveilleusement les valeurs de l’Islam. Étant fort impressionné le père appela ses fils pour leur dire : « Vous qui êtes avec les Kuffar (il voulait dire par là les ahmadis) repentez-vous ! Et écoutez cette émission. Ce sont les paroles des gens de Dieu, des paroles qui pénètrent dans les cœurs ! Écoutez c’est cela l’Islam. » Mais le père ne savait pas que c’était une émission de la djama’at Ahmadiyya. À la fin de l’émission il entendit Ahmadiyya Zindabad ! Ahmadiyya Zindabad ! (longue vie à l’Ahmadiyya !) et sur ce il éteignit immédiatement la radio. Ses enfants lui dirent : « Certainement ce que vous disiez est la vérité ! Ce sont les paroles des gens de Dieu qui pénètrent dans les cœurs. C’est pour cette raison que dès ce jour notre relation avec l’Ahmadiyya est plus forte. »

Baitul-Futuh-Arriere

Arshad Mahmoud, missionnaire du Kirghizistan rapporte qu’une jeune femme prénommée Jildiz Abdullaeva embrassa l’Ahmadiyya par l’entremise du président de la djama’at. Elle travaillait dans une base américaine située au Kirghizistan où un jeune américain, impressionné par la décence et la bienséance de la jeune femme, il lui demanda en mariage. Après avoir consulté la djama’at celle-ci lui répondit que l’Islam ne permet pas à une jeune musulmane de se marier avec un non-musulman et rejeta ainsi sa proposition. Le jeune américain lui demanda si elle acceptera sa proposition s’il se convertissait à l’Islam. Elle répondit qu’il doit embrasser l’Islam avec conviction, en le considérant comme une religion vraie, et non pas pour le mariage. Le Kirghizistan étant un pays pauvre, les jeunes kirghizes préfèrent se marier avec des étrangers. Mais cette jeune ahmadie rejeta la proposition en raison de sa foi en l’Ahmadiyya. L’américain fit des recherches pendant 6 mois avant d’embrasser l’Ahmadiyya, le véritable Islam, le 1 juillet 2011. Lors de ses recherches il consulta même les sites Web anti-ahmadis, avant que son cœur ne soit convaincu de la vérité.

La jeune kirghize avait refusé une proposition qui, en apparence, était avantageuse du point de vue matériel. Cela doit servir de leçon pour ces jeunes femmes qui veulent se marier hors de la djama’at et pour ceux qui souhaitent faire la bai’ah uniquement pour le mariage. La règle au sein de la djama’at est d’attendre un an entre la bai’ah et le mariage entre des ahmadis et des convertis pour s’assurer que ces derniers n’ont pas fait la bai’ah simplement le mariage.

Certains sites Web anti-ahmadis ont jeté le doute dans les cœurs des jeunes, en raison du manque de connaissance de ces derniers. Les adolescents ne doivent être victimes d’aucun complexe et apprendre davantage à propos de leur foi. Les fondements de l’Ahmadiyya reposent sur le raisonnement et le Messie Promis (a.s) étaye chacune de ses déclarations avec des preuves à l’appui.

Ansar Abbas Bhatti, missionnaire du Bénin, rapporte qu’on organisa une rencontre pour les nouveaux ahmadis du village de Lokoli dans la région d’Alada. À la fin de la rencontre un mollah commença à harceler les participants leur sommant d’abandonner l’Ahmadiyya, car selon lui tous les oulémas déclarent que les ahmadis iront en enfer et que les musulmans du Pakistan détestent les ahmadis. Le moalim demanda au mollah : « Vos déclarations sont-elles soutenues par le Saint Coran ? Si le Saint Coran vous soutien eh bien nous allons vous suivre. Si le Saint Coran est avec nous, nous n’allons pas l’abandonner. » Le mollah de répliquer que ce n’est pas la peine de se tourner vers le Coran, puisque tous les oulémas du Bénin attestent que les ahmadis sont des égarés. Les nouveaux convertis répliquèrent avec vigueur : « Si vous n’avez pas besoin du Coran, eh bien nous n’avons pas besoin de vous. Sortez d’ici. » Le moalim leur expliqua que ce n’est pas ainsi qu’on traite les invités, mais malgré ses explications on jeta le mollah hors de la mosquée.

Ansar Abbas Bhatti, rapporte aussi qu’on organisa une réunion à Adjadji Zimbomy le 12 juillet 2011. Après avoir parler de l’avènement du Messie Promis (a.s) et du progrès que l’Islam fera par son entremise, 167 membres du village embrassèrent l’Ahmadiyya. On leur informa par la suite de la prière du vendredi qui était prévue deux jours après. Les habitants de ce village, qui étaient musulmans depuis 15 ans, demandèrent avec étonnement c’était quoi la prière du vendredi, car ils n’en avaient aucune idée. Ainsi donc grâce aux ahamdis ils purent accomplir pour la première fois la prière du vendredi. Les habitants du village voisin aussi embrassèrent l’Ahmadiyya ; on leur demanda de venir pour la prière du vendredi dans le premier village. Sur quoi ils répliquèrent qu’ils sont en désaccord avec leurs voisins et qu’ils ne désirent pas se rencontrer. On leur expliqua qu’ils étaient tous désormais ahmadis et qu’ils doivent oublier leurs rancunes d’antan. Ainsi grâce à la djama’at Ahmadiyya les habitants de ces deux villages se réconcilièrent et accomplirent pour la première fois la prière du vendredi.

Dieu montre aussi des signes à ces nouveaux convertis afin de renforcer leurs convictions concernant la djama’at Ahmadiyya. L’Amir de la djama’at de Delhi rapporte que M. Mohammad Mursaline embrassa l’Ahmadiyya en l’an 2008. Trois jours après sa bai’ah (serment d’allégeance) il fit un rêve dans lequel il vit qu’il était dans une chambre obscure d’un vieux bâtiment. Il rencontra y le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) et celui-ci pointa son index vers le ciel, qui s’entrouvrit, et il y vit un jardin rempli de fleurs et d’autres scènes merveilleuses. Dans son rêve il dit au Saint Prophète Muhammad (s.a.w) qu’il voulait partir à Mumbai. Ce dernier lui conseilla de partir au Pendjab. M. Mursaline rapporta ce rêve au Qaid de la Majlis Khuddam Ul Ahmadiyya. Et celui-ci déclara que selon l’ordre du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) il doit de partir à Qadian, qui se trouve dans le Pendjab. Lorsque M. Mohammad visita la Baitul Riyadah à Qadian, il constata que cette chambre était en tout point similaire à celle qu’il avait vue dans son rêve. Cela renforça sa foi et le réconforta.

M. Al-Hajj Bounti de Seytenga (Burkina Faso) est le Zaim de l’Ansarullah de la région de Dori. Il tomba gravement malade quelques mois de cela. Et les médecins de deux hôpitaux différents déclarèrent qu’il ne vivra pas pour longtemps. Sur ce l’Amir de la djama’at du Burkina Faso encouragea les membres de sa famille à faire une requête de prières en sa faveur auprès de Sa Sainteté le Calife. On envoya la lettre immédiatement au Calife et dès cet instant M. Bounti commença à recouvrer la santé.

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Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la djama’at Ahmadiyya

Il y avait un autre Al-Hajj Bounti qui habitait dans un autre village ; celui-ci était un farouche adversaire de la communauté Ahmadiyya. Il jouissait, quant à lui, d’une très bonne santé. Un jour il passa à côté de quelques habitants du village qui écoutaient une émission de la djama’at à la radio. Il était dans une colère noire et commença à vilipender les ahmadis, en disant que ce sont des mécréants qu’on ne doit pas écouter leurs émissions. Les autres répliquèrent qu’il peut ne pas être d’accord avec les ahmadis mais que ce n’est pas pour autant qu’il doit les injurier. Il s’entêta en disant qu’il ne cessera pas de les injurier. La nuit il se coucha en pleine forme ; mais le matin on le découvrit sans vie sur son lit.

Raimi Zakaria, moalim de la région de Porto-Novo (Bénin) rapporte qu’un certain M. Hafizou, qui était le seul ahmadi de sa région, perdit son enfant. Il le chercha partout et fit aussi des appels à la radio ; mais toutes ces recherches furent infructueuses. Il téléphona à M. Zakaria pour lui dire qu’il avait perdu tout espoir de retrouver son enfant. Celui-ci répondit que le désespoir est un péché et que les ahmadis ont accepté un imam selon qui les prières sont exaucées. Et il lui demanda de prier ardemment. M. Hafizou se prosterna et implora Dieu en disant : « Je suis le seul à avoir accepté Ton Imam dans cette région, certainement il est véridique. Je Te conjure de ramener mon enfant. Il pria longtemps et lorsqu’il reprit la route pour retourner chez lui, sur cette même route qu’il avait perdu son enfant, il vit celui-ci à la lisière de la jungle.

L’Amir de la djama’at du Niger rapporte qu’un certain M. Mohammad Thalith, qui n’était pas ahmadi, venait souvent prier à la mosquée de la djama’at. Et un jour il embrassa l’Ahmadiyya. Ces supérieurs et ses collègues au travail le harcelèrent en disant qu’il avait été payé pour se joindre à l’Ahmadiyya. Cette accusation mensongère le blessa profondément. La même nuit il implora Dieu afin de lui montrer la vérité, car selon lui la djama’at sert l’Islam mieux que les autres mais qu’il ignore ce qu’il y a derrière. Il fit un rêve dans lequel il y avait une foule immense de gens vêtus de blanc. Sur une estrade se trouvait Sa Sainteté le Calife qui portait lui aussi des vêtements blancs ; celui-ci répétait à voix haute : « Il n’y a pas de Dieu à part Allah » et la foule répétait les mêmes paroles. M. Thalith ressentit une grande quiétude après ce rêve. Et lorsqu’il ouvrit les yeux il avait les paroles : « La ilaha Il-lal-laho » sur les lèvres. Il comprit sur ce que Dieu avait confié à la djama’at Ahmadiyya la responsabilité de protéger cette déclaration et que sa décision de se joindre à l’Ahmadiyya était juste.

Le Messie Promis (a.s) affirme que ses compagnons ont enduré la dérision des autres, l’abus et le chagrin à l’instar des compagnons du Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Mais ils s’évertuent à vivre une vie pure, ils implorent Dieu de leur Salat en pleurant et beaucoup ont des rêves vrais et certains reçoivent des révélations. Ils sont doux de cœur et respectent les préceptes de la Taqwa.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)