Sermons 2010

Les martyrs ahmadis de Lahore (4e partie) – sermon du 25 juin 2010

Le Calife à la Jalsa de l'Allemagne 2010
Le Calife à la Jalsa de l'Allemagne 2010

Attentats contre les mosquées ahmadis de Lahore

– par Hadrat Mirza Masroor Ahmad –

Le sermon du vendredi 25 juin 2010 de sa Sainteté le Calife fut prononcé à Mannheim en Allemagne. D’emblée le Calife déclara que la Jalsa Salana de la Jama’at de l’Allemagne débute avec ce sermon. Selon le Messie Promis (a.s) la Jalsa Salana est un moyen de faire progresser les ahmadis dans leur foi, de renforcer leur fraternité, d’accroître leur savoir spirituel. La Jalsa Salana est aussi un moment pour se souvenir et pour prier pour ces frères et soeurs qui nous ont quitté au cours de l’année.

Il incombe aux ahmadis de profiter de ces trois jours pour se reformer et de prier à cet effet. Il faut aussi prier pour qu’Allah accorde sa protection à tout ahmadi là où il se trouve, en particulier pour ceux qui vivent au Pakistan. La persécution contre les ahmadis est en train de s’amplifier ; les pourfendeurs de la communauté ahmadiyya ont quant à eux le champ libre [pour commettre leurs méfaits]. Qu’Allah accorde patience et persévérance aux ahmadis du Pakistan, qu’Il accepte leur sacrifice, et qu’Il montre des signes miraculeux en leur faveur.

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Commentant sur la Jalsa Salana, Sa Sainteté a déclaré que tous les départements oeuvrent pour servir les invités du Messie Promis (a.s). Tous ces volontaires, femmes, hommes, jeunes et vieux, travaillent en toute abnégation. Les participants de la Jalsa Salana doivent coopérer avec les responsables afin que tout se passe pour le mieux. Si un volontaire attire l’attention d’un invité concernant un fait quelconque, ce dernier doit coopérer et ne doit pas en être offensé. La sécurité au cours de la Jalsa Salana est une priorité vu les menaces qui pèsent sur la communauté. Il est donc primordial de suivre toutes les consignes de sécurité sans broncher.

Le Calife à la Jalsa de l'Allemagne 2010

Le Calife à la Jalsa Salana de l’Allemagne 2010

Ensuite Sa Sainteté a présenté d’autres martyrs ahmadis qui ont été victimes des attentats terroristes contre deux mosquées ahmadies à Lahore. Cette liste ne suit pas un ordre particulier, ces noms sont présentés au fur et à mesure qu’on reçoit les détails. M. Khalil Ahmad Solangi était originaire de la région de Gujrawala ; ses aïeux habitaient auparavant dans un village tout près de Qadian. Son grand-père était un compagnon du Messie Promis (a.s). Il était électricien de profession et avait lancé un bizness avec son père. Ensuite il s’est établi à Lahore où il était dans l’exportation de vêtements. Depuis quelque temps il habitait aux États-Unis d’Amérique et visitait le Pakistan pour ses affaires. Il a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la communauté. Il avait 51 ans lorsqu’il est tombé en martyr dans la mosquée Darudh-Dhikr. Il était sous les escaliers pendant des heures, et aurait pu prendre refuge dans le sous-sol. Il avait essayé d’aider un frère qui était blessé lorsqu’il a été la cible des terroristes ; il a été touché à la poitrine et est décédé dans la mosquée.

Au cours de l’attaque il avait pu téléphoner à son fils pour lui demander de prier. M. Khalil Ahmad Solangi était un ahmadi sincère qui participait pleinement dans tous les plans financiers de la communauté. Il avait fait bâtir une mosquée dans sa localité, il avait aussi fait rénover plusieurs bâtiments de la djama’at. Pour certaines raisons, Sa Sainteté lui avait dit de s’établir aux États-Unis d’Amérique. Il a aussi aidé nombre d’ahmadis au chômage à trouver un travail. Il ne laissait jamais partir les mains vides quelqu’un qui venait lui demander de l’aide et il était toujours de bonne humeur. Et il coopérait avec les responsables lorsqu’il était question de rendre service à la communauté. Généralement les businessmen n’abandonnent jamais leurs affaires pour se consacrer à autre chose, mais M. Khalil Ahmad Solangi était toujours prêt à servir la communauté. Son grand souci était que certains descendants des compagnons du Messie Promis (a.s) ne se consacrent plus au service de la communauté. En 1974, lors des troubles contre la communauté ahmadiyya, certains membres de sa famille avaient flanché face aux persécutions. Mais M. Khalil Ahmad Solangi, qui était alors tout jeune, assurait la sécurité à la maison de l’Amir où s’étaient réfugiés les ahmadis de sa région. En dépit de sa fortune, il faisait toujours preuve d’une très grande humilité.

M. Chaudhry Ejaz était le fils de Chaudhry Asadullah Khan et le neveu de Chaudhry Mohammad Zafrullah Khan. Il est tombé en martyr dans la mosquée Baitun Nur à l’âge de 83 ans. Après ses études secondaires il est parti à Londres pour ses études de loi ; il y a aussi pratiqué pour un certain temps. Il est ensuite retourné au Pakistan où il a pris sa retraite en 1984. Il a servi à plusieurs niveaux au sein de la communauté. Le jour de l’incident il est sorti de sa maison pour la prière du vendredi vers 12:00, il était accompagné de son fils et de son petit-fils. Lors de l’assaut ces derniers n’étaient pas en sa compagnie, c’est pour cette raison qu’ils ont eu la vie sauve. Il était assis sur une chaise au premier rang, à côté du mihrab. Lors de la fusillade l’Amir lui a dit de partir au sous-sol, mais il répondit qu’il avait prié afin d’avoir une fin de martyr. Plus tard on a trouvé son cadavre à côté de celui de l’Amir.

Dans les années 70, le martyr travailla dans le bureau de la répression du monopole. Un jour on lui remit un dossier sur la recommandation du premier ministre d’alors, M. Zulfiqar Ali Bhutto. Il retourna ce dossier au premier ministre en ajoutant qu’il comporte des lacunes légales et qu’il ne pourra pas le faire passer. Le premier ministre, qui était un adversaire farouche de la djama’at Ahmadiyya, et qui savait qu’il était ahmadi, fut fort courroucé et le menaça. Après avoir consulté le Calife, M. Chaudhry Ejaz écrivit au premier ministre lui disant qu’il ne va pas remettre sa démission, car il n’a rien à cacher et que celui-ci peut prendre toutes les mesures qui lui plaisent. Et il fut limogé sans qu’on lui présente aucune raison. M. Chaudhry Ejaz demanda au Calife de prier pour lui, et un jour il rencontra l’Amir de sa région, qui lui dit qu’il entendit ces paroles alors qu’il priait pour lui : « Part en vacances, amuse-toi ». Quelques temps après le gouvernement de M. Bhutto tomba et le général Zia Ul Haq prit le pouvoir après un coup d’état. Lors d’une commission d’enquête on tomba sur les papiers de M. Chaudhry Ejaz, et il fut réinstauré à son poste ; sur la note qu’il reçut, on lui disait de considérer ces deux années de départ comme une vacance. Ainsi donc il fut limogé par un ennemi de la communauté ahmadiyya, mais il a été réintégré par un autre adversaire de la djama’at Ahmadiyya. Les responsables de la région de Lahore lui avaient demandé de changer de voiture et de prendre des mesures de sécurité. Il a suivi ces conseils, mais lorsqu’on lui a dit de ne pas venir pour la prière de vendredi de temps en temps, il refusa carrément, en disant que tout au plus il tombera en martyr.

Il y a ensuite M. Hafiz Ahmad Kahlon qui était la région de Sialkot et qui était avocat de profession. Il avait 83 ans et il est tombé en martyr dans la mosquée Baitun Nur. Il a été touché par balles à la poitrine et était apparenté à plusieurs autres martyrs qui sont tombés au cours des attentats. En tant qu’avocat, M. Hafiz Ahmad Kahlon, avait souvent plaidé gratuitement en faveur des démunis. Un juge non ahmadis avait présenté au téléphone ses condoléances pour le décès de M. Hafiz Ahmad Kahlon ; son interlocuteur lui demanda de prier pour le pardon de son âme, mais le juge aveuglé par ses préjugés déclara : « Je peux présenter mes condoléances mais je ne peux pas prier pour le pardon de son âme. » Le martyr récitait souvent le Saint Coran pendant des heures ; cela avait tellement influencé sa petite fille que celle-ci dit à sa mère qu’il doit être en train de lire le Saint Coran au Ciel.

Il y a ensuite M. Chaudhry Mohammad Bota, dont le grand père avait embrassé l’Ahmadiyya en 1935. Le martyr avait 34 ans et il est décédé dans la mosquée Darudh-Dhikr. Il avait occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la communauté. Au moment de l’incident il était de service devant le portail principal de la mosquée. Lorsque la fusillade a débuté, il a essayé d’arrêter un des terroristes mais il a été touché à la tête et à la poitrine ; il fut parmi les premiers martyrs à tomber. Il était toujours très méticuleux lorsqu’il effectuait son service à son poste de sécurité.

M. Ejaz Ul Haq était âgé de 46 ans lorsqu’il est tombé en martyr. Il était un technicien en antennes paraboliques. Lors de l’attaque, il a téléphoné à son frère pour lui dire de venir avec des armes. Il avait aussi pu téléphoner à la chaîne de télé pour laquelle il travaillait. Selon son épouse, il était toujours plein de compassion et était régulier dans ses contributions.

Il y a ensuite Sheikh Nadeem Ahmad Tariq, âgé de 40 ans et qui était aussi un Musi. Il venait régulièrement prier à la mosquée Darudh-Dhikr. Il avait des blessures au bras qui ont occasionné sa mort. Il était d’une grande courtoisie. Lorsqu’il était au travail il téléphonait à ses enfants à l’heure de la prière pour leur dire de partir prier. C’est ainsi que doit agir tous les pères ahmadis, a commenté Sa Sainteté le Calife. Il était toujours prêt à servir la djama’at ; lui et les membres de sa famille participaient dans tous les fonds financiers.

Amir Latif Paracha avait téléphoné à ses proches au cours de l’incident en leur disant que des cadavres gisaient autour de lui. Après l’assaut on a vu des traces de crosse sur son visage. Il avait aussi été blessé par l’explosion d’une grenade. Son épouse déclare qu’il était d’une grande honnêteté et c’est pour cette raison que des bijoutiers lui confiaient des joyaux de grande valeur. Il n’a jamais caché le fait qu’il était ahmadis. Il avait souvent aidé financièrement les malades de sa région natale. Selon ses proches, il se levait au milieu de la nuit pour la prière Tahajjud et pour réciter le Saint Coran.

Il y a ensuite Mirza Zafar Ahmad, dont le grand-père s’était joint à la communauté ahmadiyya à l’époque du deuxième Calife. Après des études en mécanique, il s’est établi au Japon en 1981, où il a travaillé comme ingénieur. Au cours des 21 ans qu’il a vécu au Japon il a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de la communauté. En 1985, il fut le représentant du Japon pour la Jalsa Salana du Royaume-Uni. Le quatrième Calife avait dit qu’il est un exemple pour tous les ahmadis du Japon. En 2003 il est retourné au Pakistan. Il avait 56 ans lorsqu’il est tombé en martyr dans la mosquée Darudh-Dhikr. Il était d’une grande simplicité et servait la communauté en toute abnégation, en sacrifiant son temps et ses biens.

Mirza Mohammad Ahmad était âgé de 58 ans lorsqu’il est tombé en martyr dans la mosquée de Model Town. Il avait pris sa retraite en 2008. Il était dans une des salles de la mosquée lorsqu’il a reçu une balle à la tête et il est mort sur le coup. Son épouse déclare qu’il était toujours prêt à servir la communauté et qu’il avait participé à plusieurs reprises dans le plan Waqfe-Ardi. Son fils était de service dans la mosquée, mais il est sain et sauf.

Sheikh Akram Athar était de la région de Sargodha ; son père avait pu servir le Messie Promis (a.s) et le deuxième calife. Il a prêté allégeance au cours du deuxième Califat. Son beau-père était un compagnon du Messie Promis (a.s). Le martyr est le père de Munir Ahmad Munawar, le missionnaire de la communauté en Pologne.

Sheikh Akram Athar avait 66 ans lorsqu’il est tombé en martyr. Il était assis dans la salle principale de la mosquée Darudh-Dhikr ; il a été touché aux côtes et il est décédé sur le coup. Il avait dit quelques mois auparavant qu’il savait que son heure était proche. Il avait un ardent désir de prêcher le message de l’ahmadiyya.

Mirza Mansur Beig avait 29 ans lorsqu’il est tombé en martyr ; il avait servi à différents postes au sein de la communauté. Le jour de l’incident le Qaid de la région lui a téléphoné pour lui dire qu’il allait devoir assurer la sécurité au portail de la mosquée. Vers 11:00 le Qaid le téléphona de nouveau pour lui le faire un rappel. Il dit à celui-ci : « M. le Qaid, ne vous souciez pas, s’il le faut je prendrai la première balle. » Il était de service tout près du portail et fut touché de plusieurs balles. Son épouse est enceinte ; que Dieu accorde à l’enfant qui va naître une bonne santé et une longue vie.

Mian Munir Ahmad était le petit-fils du premier Calife de la communauté ahmadiyya, Hadrat Maulvi Nur-ud-Din. Il avait 70 ans au moment de son décès. Le jour des attaques, il est sorti de sa maison vers midi et il était assis à côté du général Nasir. Il était dans une des salles lorsqu’il a été touché par balles à la tête ; il est mort sur le coup. Selon ses proches, c’était une personne bienveillante qui était toujours prête à aider ceux qui sont dans le besoin et qui possédait de grandes qualités. Il avait aidé des jeunes filles de milieux modestes à se marier et avait aidé d’autres pour leurs études.

Le docteur Tariq Bashir avait fait ses études de médecine à Lahore, et avait travaillé pendant 15 ans dans un hôpital de l’État. Il avait 57 ans lorsqu’il est tombé en martyr dans la mosquée Darudh-Dhikr. Il est décédé suite à l’explosion de la première grenade qui fut envoyée dans la salle principale de la mosquée. Quelques jours avant son décès, son épouse avait vu dans un rêve qu’il y avait une maison qui flottait dans le ciel et son mari s’y trouvait. Elle déclare aussi que son mari possédait de grandes qualités et qu’il aimait beaucoup ses filles. Le martyr aimait lire les livres du Messie Promis (a.s). Son fils est en train d’étudier la médecine ; il a aussi été blessé au cours de l’incident. Qu’Allah lui accorde la santé ainsi qu’à tous ceux qui ont été blessés.

Arshad Mahmud était âgé de 48 ans ; il avait occupé plusieurs postes au sein de la communauté. Son grand-père maternel était un compagnon du Messie Promis (a.s). En raison de son handicap le martyr accompagnait son frère à la mosquée pour la prière du vendredi. Ce jour là il était assis au premier rang et il a été touché de plusieurs balles et il est mort sur le coup. Son épouse déclare qu’il était très régulier dans ses prières, et qu’en dépit de son handicap, il faisait tout lui-même. Il avait lu tous les livres publiés par la djama’at.

Mohammad Hussain Malhi avait 68 ans lorsqu’il est décédé dans la mosquée Baitun-Nur. Ce jour là il est venu à la mosquée à bicyclette et était assis au premier rang ; il a été touché à l’épaule et au ventre. Il fut transporté à l’hôpital grièvement blessé, mais il est décédé dans la salle d’opération. Il était électricien de profession et aidait gratuitement ceux qui sont dans le besoin.

Mirza Mohammad Amine était le fils de Haji Abdul Karim, qui s’était joint à l’ahmadiyya en 1952. Le martyr avait 70 ans. Il était lui aussi assis au premier rang lorsqu’il a été blessé par l’explosion d’une grenade et par balles. Il fut hospitalisé pendant trois jours et décéda le 31 mai à l’hôpital.

Malik Zubair Ahmad était de la région de Faisal Abad. Son grand-père s’était joint à la communauté à l’époque du Messie Promis (a.s), mais n’avait pas pu rencontrer celui-ci en personne. Malik Zubair Ahmad avait pris sa retraite un mois avant de tomber en martyr. Il priait généralement dans la mosquée de sa localité, mais il partait à la mosquée Baitun-Nur pour la prière du vendredi. Il avait 61 ans, et au cours de l’attaque son fils qui était aussi dans la même mosquée était à sa recherche. Il héla son fils lui disant : « Pourquoi te sauves-tu ? Tout au plus nous allons tomber en martyr parmi nos frères. » Il fut blessé par balles et décéda à l’hôpital. Selon son épouse il n’avait jamais raté la prière Tahajjud. Il avait conseillé à son fils de ne pas écouter des chansons dans la voiture mais de glorifier et de louer Dieu et d’envoyer des salutations sur le Saint Prophète Muhammad (s.a.w).

Chaudhry Muhammad Nawaz était âgé de 80 ans ; il est décédé dans la mosquée Darudh-Dhikr. Il travaillait dans l’enseignement avant de prendre sa retraite en 1991. Il était très attaché à la mosquée Darudh-Dhikr, car il avait participé à sa construction alors qu’il était tout jeune. Il était assis dans la salle principale lorsqu’il a été tué suite à l’explosion d’une grenade. Quelques mois auparavant son épouse avait entendu ces paroles dans un rêve : « Soyez bénie car votre époux est vivant ». Il était en très bonne santé et avait l’air 20 ans plus jeune.

Sheikh Mubasher Ahmad habitait Lahore depuis 35 ans. Son grand-père s’était joint à la communauté au cours du deuxième Califat. Il avait 47 ans ; grièvement blessé suite à l’explosion d’une grenade et touché par balles, il est parti lui-même vers l’ambulance, mais décéda lors de son transfert à l’hôpital. Ce jour là il était sur le point de rater la prière du vendredi en raison de ses occupations. Mais Dieu a voulu lui conférer le titre de martyr. Selon son épouse il était un mari et un père exemplaire. Quelques jours après son décès, sa fille l’a vu dans un rêve ; il lui disait qu’il allait bien et qu’il était en leur compagnie.

À la fin de son sermon sa Sainteté a demandé de prier qu’Allah exalte le statut de ces martyrs et qu’Il soit le Protecteur de leurs épouses et de leurs enfants. Et qu’Il accorde patience et persévérance à leurs parents ; et qu’Il renforce aussi la foi de leurs descendants. Amine.


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