Sermons 2014

Progrès accomplis en 2013 et sacrifices financiers – sermon du 03-01-2014

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis
Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Résumé du sermon du vendredi prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, chef spirituel de la Communauté Islamique Ahmadiyya Internationale, le 03 janvier 2014, à la mosquée Baitul-Futuh, au Royaume-Uni.

Je tiens tout d’abord à présenter mes meilleurs vœux à tous les ahmadis du monde en ce début de nouvelle année. J’ai [moi-même] reçu des souhaits et des prières des différents départements, des djama’at et des ahmadis. Qu’Allah bénisse cette nouvelle année et qu’Il la remplisse, plus que jamais, de signes de Sa miséricorde, de Sa grâce et de Ses bénédictions. Cela doit être la prière de tous les ahmadis, sinon leurs souhaits ne seront d’aucune utilité et ne seront que pure formalité.

Ces prières seraient également inutiles si nous n’utilisons pas les aptitudes que Dieu nous a accordées afin de mériter Ses faveurs et si nous ne mettons pas en pratique Ses injonctions. Accomplir des prières surérogatoires la veille de la nouvelle année ne servira à rien si nous n’essayons pas le faire tous les autres jours de l’année, si nous n’essayons pas d’améliorer nos ibadah et si nous ne cherchons pas à plaire à Dieu dans tout ce que nous accomplissons. Si nous avions débuté la nouvelle année avec ces pensées au cœur tout en présentant nos meilleurs vœux les uns aux autres, nous serions de ceux qui tentent de mériter les faveurs divines. Qu’Allah fasse qu’il en soit ainsi pour chacun d’entre nous ; ce sont de tels sentiments qui nous pousseront à prouver notre gratitude pour les faveurs que Dieu nous a conférées dans le passé.

Au cours de l’année 2013 la djama’at a certes fait face à certains obstacles cependant elle a aussi été récipiendaire d’innombrables faveurs divines. Si nous voulons mériter ces faveurs [à l’avenir] il nous incombe de faire preuve d’humilité, de nous appliquer et de prier davantage. Ceux qui servent la djama’at d’une manière ou d’une autre doivent posséder ces traits de caractère. Certains s’estiment satisfaits de servir la communauté à différentes positions et ils disent, sans nul doute, que [Dieu leur] en a accordé l’opportunité. Mais l’on respectera les exigences de ces œuvres quand il n’y aura aucune once de grandeur en son soi et quand on sera animé de la seule pensée de servir la foi.

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Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la Communauté Ahmadiyya

En somme on doit considérer servir la foi comme une faveur divine et se débarrasser de son orgueil, de sa fierté, et de son [complexe de] supériorité. Dieu bénit amplement ceux qui agissent ainsi et qui font à tout instant preuve d’humilité : ceux qui travaillent avec eux se donnent à fond pour servir la djama’at et les autres ahmadis acceptent de gaité de cœur leurs consignes. Qu’Allah fasse que tous les titulaires de postes et tous ceux qui servent la djama’at puissent faire preuve d’humilité, de sincérité et qu’ils se consacrent à la prière. C’est en respectant ces conditions qu’ils pourront être les Sultan-i-Nasir (aides puissants) du Calife et les ahmadis serons fidèles envers la djama’at et préférerons les œuvres de celle-ci aux leurs.

Notre tâche à nous est de promouvoir la mission du Messie Promis (a.s), dont les objectifs étaient de transmettre au monde le message de l’Islam, d’unir les musulmans et de soumettre le monde à l’autorité de Dieu. Par la grâce de Dieu la djama’at est en train d’agir en ce sens en bâtissant des centres, des mosquées, en prêchant le message de l’Islam, en publiant des ouvrages et en préparant des missionnaires.

Le but de notre existence est l’adoration de Dieu et tout homme musulman doit obligatoirement accomplir la prière en congrégation à la mosquée ou dans un lieu approprié. Les nombreuses mosquées que nous avons pu construire en Europe, en Australie, en Extrême-Orient, en Afrique et en Inde font partie de ces faveurs divines que Dieu a fait pleuvoir sur nous cette année.

En 2013 la djama’at a construit 136 nouvelles mosquées, dont 102 en Afrique. En Inde 22 salles de prières temporaires ont été bâties. Et à travers le tabligh nous avons eu 258 mosquées, dont les Imam et les fidèles se sont convertis à l’Ahmadiyya.

Il y a actuellement 41 mosquées en construction en Afrique et un certain nombre ailleurs. Cent-vingt et un mission houses ou centres ont été construits, dont 77 en Afrique et 5 en Inde. Notre tâche est de diffuser le message de l’Islam afin que le monde puisse connaître davantage à propos de ses beaux enseignements : nos missionnaires sont en train d’accomplir ce travail par la grâce d’Allah.

Grâce à mes tournées dans différentes parties du monde, j’arrive, dans une certaine mesure, à faire connaître la djama’at et l’Islam et nos missionnaires prennent le relais et perpétuent cette tâche. Certains d’entre eux publient en permanence des articles dans les journaux de leurs pays respectifs. D’aucuns basent leurs articles sur mes sermons et font ainsi connaître l’Islam à leur lectorat. C’est ainsi que nous diffusons notre message et au cours de l’année qui vient de s’achever ce travail a prit une dimension importante. Lors de mon déplacement sur le continent américain l’année dernière quelque 12 millions de personnes ont reçu notre message aux Etats-Unis et 8,5 millions au Canada.

En Allemagne j’ai fait la pose de la première pierre de deux mosquées et j’ai participé à la Jalsa Salana. Tous ces évènements ont eu une bonne couverture médiatique en Allemagne ainsi qu’en Autriche et en Suisse.

D’ailleurs c’était la première fois en Allemagne que la télévision nationale a diffusé un reportage sur la djama’at. Et dans l’ensemble, lors de cette tournée notre message a atteint quelque 4 millions d’individus.
Lors de ma visite en Singapour, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Japon grâce à une très large couverture médiatique notre message a atteint environs 30 millions d’individus. Tout cela n’est point le fruit de nos efforts mais de la grâce divine.

Nos œuvres à nous sont bien piètres comme l’illustre cet exemple : notre chargé des relations publiques en Australie avait invité un journaliste travaillant pour un journal régional. Mais ce dernier s’est excusé 15 minutes avant l’interview et ne s’est pas présenté. Et quelques instants plus tard un autre journaliste d’un journal national a contacté de son propre chef la djama’at et a voulu se présenter pour une interview ; c’était comme s’il attendait le moment que je sois présent en Australie pour venir.

D’autres reportages sur la djama’at ont été diffusés en Australie et en Nouvelle-Zélande, en anglais ainsi qu’en langue maorie. Grâce à ma tournée en Asie-Pacifique, la djama’at a reçu une bonne couverture médiatique dans 40 pays. Au Japon, un journal tiré à 20 millions de copies a publié mon interview ainsi que celle du missionnaire en charge. La nouvelle mosquée du Japon à aussi fait connaître la djama’at.

Ainsi l’année dernière par la grâce d’Allah suite à mes déplacements 182 millions six cent milles personnes ont reçu notre message à travers la radio et la télévision. De même grâce à 1088 journaux environs 160 millions de personnes ont entendu parler de l’Ahmadiyya. Tout cela n’est que grâce d’Allah.

Ceci n’inclut pas l’Afrique où des dizaines de millions de personnes reçoivent notre message à travers les médias. Au Ghana, la chaîne nationale a commencé à diffuser les programmes de MTA, dont la Jasla de 2013. Ces émissions sont aussi diffusées dans les pays avoisinants par satellite.

Cette année-ci les diverses réceptions pour lesquelles j’étais présent ont eu un effet très marquant. Parmi les invités se trouvaient des intellectuels, des hommes politiques et d’autres décideurs qui ont découvert pour la première fois les véritables enseignements de l’Islam. Le fait est, bien sûr, que c’est là l’Islam à son état originel.

Comment donc dénombrer autant de faveurs divines ? Certains hypocrites ont coutume de dire que c’est là le fruit des efforts d’untel ou que ces campagnes ont coûté très cher. Sachez cependant que la diffusion du message de la djama’at ne dépend pas d’un individu : c’est là une faveur divine, ni n’avons-nous fait de grandes dépenses, comme le laisse entendre certaines mauvaises langues. C’est la grâce d’Allah, ni plus, ni moins. Les membres de la djama’at doivent aussi se méfier de ces hypocrites qui savent habillement tromper les autres.

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Aucun individu à lui seul n’aurait pu accomplir une tâche aussi grandiose. Nous aurions pu remuer ciel et terre mais cela ne se serait jamais produit si Allah ne l’avait pas souhaité.

Lors de mes voyages certaines personnalités importantes ont voulu me rencontrer mais j’ai refusé pour diverses raisons. Et par la suite elles n’ont cessé de faire des demandes répétées en ce sens : de nombreux ahmadis en sont témoins.

Ainsi il est tout à fait faux de croire que la diffusion du message de l’Ahmadiyya dépend d’une personnalité particulière. Tout cela dépend de la grâce d’Allah et selon la promesse faite au Messie Promis (a.s.) : « Je vais transmettre ton message jusqu’aux confins de la Terre. »
Que tout ahmadi se souvienne que nous ne dépendons de personne sauf d’Allah, notre Ami et Gardien : c’est Lui qui fait ainsi progresser la djama’at.

Ces progrès en Afrique ont provoqué une grande consternation parmi les soi-disant religieux musulmans et certains dirigeants. Ils ne sont pas heureux de voir le monde se réunir sous le drapeau de Dieu et de Son messager, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Au contraire ils ont peur que des gens deviennent de vrais musulmans à travers les efforts de djama’at Ahmadiyya.

Notre missionnaire du Togo raconte que des nouveaux convertis de la région d’Ayagoupé leur ont dit qu’un groupe de musulmans est venu les voir pour leur offrir de la nourriture tout en leur invitant à accepter l’Islam. Les nouveaux ahmadis leur ont demandé : « Vous nous invitez à accepter l’Islam ou essayez-vous de nous corrompre en nous offrant tout cela ? Nous sommes déjà musulmans grâce à la djama’at Ahmadiyya. Les ahmadis n’ont pas essayé de nous corrompre et ils nous ont enseigné l’Islam. Nos enfants ont appris la prière et à lire le Coran grâce à l’Ahmadiyya. Nous ne sommes pas prêts à accepter votre Islam à vous. »

Le missionnaire du Niger relate que les habitants d’un petit village de Birni N’konni ont embrassé l’Ahmadiyya : les enfants ont commencé à apprendre à lire le Coran et leur imam a suivi une formation. Quand des mollahs wahhabites en ont eu connaissance ils sont venus dans le village pour prêcher contre les ahmadis, les qualifiant de mécréants et demandant aux habitants d’abandonner la djama’at Ahmadiyya et promettant de bâtir pour eux une mosquée.

Le chef du village leur a répondu : « Je suis un musulman de naissance et je suis très vieux maintenant, mais je n’ai jamais vu une fille de mon village réciter le Coran ou des prières jusqu’à présent. C’est grâce à la djama’at Ahmadiyya que mes petites filles mes récitent des prières et me lisent des hadiths. Je suis prêt à pardonner votre première visite et vos calomnies ; mais si vous revenez, j’enverrai les jeunes du village pour vous tabasser. »En entendant cela, les mollahs, étant lâches, ont pris la fuite.

Notre missionnaire du Burkina Faso rapporte que 210 personnes d’un village de la région de Banfora ont embrassé l’Ahmadiyya. Deux familles habitant ce village sont associées aux Ansar-i-Din et ont demandé aux Ahmadis de les rejoindre. Ces derniers ont répliqué qu’ils n’étaient pas prêts à retourner dans les ténèbres après avoir embrassé l’Ahmadiyya, qui a renforcé leurs convictions. Ces nouveaux ahmadis ont commencé à contribuer dans les fonds de la djama’at.

Au Bénin un certain M. Karim avait embrassé l’Ahmadiyya pour ensuite la répudier après avoir été sous l’influence des mollahs. Il a utilisé des propos insultants à l’égard de la djama’at. Le moalim de la région en a informé l’Amir Saheb qui lui a dit de ne pas s’en faire, et que Dieu avait promis au Messie Promis (a.s) que si une personne l’abandonne, Dieu lui accordera toute une djama’at.

Le même jour l’Amir Saheb et le moalim sont partis dans un village où le Roi (le chef traditionnel) a embrassé l’Ahmadiyya. Deux habitants d’un village avoisinant qui se trouvaient là ont invité l’Amir Saheb chez eux, où par la suite 32 personnes se sont jointes à l’Ahmadiyya. M. Karim quant à lui a dû fuir de son village car la police le recherchait.

Le missionnaire en charge de la djama’at du Nigeria raconte que la région de Foumban au Cameroun est peuplé à majorité de musulmans. La djama’at y avait organisé « le jour du Califat »et un reportage a été diffusé dans les médias locaux à cet effet. Un groupe de musulmans pakistanais en a eu connaissance et quelque 24 des leurs appartenant aux Tablighi sont partis dans la mosquée principale de la ville, dont l’Imam et son adjoint sont ahmadis depuis trois ans. Ils ont dit à l’Imam qu’ils veulent dire toute la vérité sur l’Ahmadiyya dans cette mosquée. L’Imam leur a dit qu’ils sont tous ahmadis, que la mosquée appartient à la djama’at Ahmadiyya, et qu’ils ne sont pas autorisés à parler contre la djama’at. La police a également été informée et ils les ont expulsés de la ville.

Des mollahs du Pakistan, de l’Inde et de l’Arabie Saoudite se sont réunis en Afrique du Sud pour mener une campagne contre la Jama’at. Il en est de même en Sierra Leone où des mollahs affluent en grand nombre du Pakistan : d’autres qui ont étudié à l’Université Al Azhar en Egypte ou en Arabie Saoudite arrivent dans chaque vol. Ils vont dans les villes et villages et incitent les gens contre les ahmadis et les chiites. Au lieu prêcher le message de l’Islam leur seul but semble être de semer la discorde et la dissension.

Ils ont tenu un sommet récemment dans lequel ils ont promis de très grosses sommes pour l’Afrique en général et la Sierra Leone en particulier, dans le but de « promouvoir l’éducation et le progrès ». Mais, comme dans le passé, soit que l’aide ne viendra pas ou soit que les fonds seront détournés. Il en sera ainsi, si Dieu le veut. Etant donné que la djama’at ne cesse de progresser cette hostilité prendra de l’ampleur. Nous ne devons point nous en inquiéter car les efforts de nos adversaires sont voués à l’échec.

Notre soucis à nous est de faire grandir notre foi et de nous appliquer davantage pour compléter la mission du Messie Promis (a.s) afin de mériter les faveurs divines à l’avenir et afin que nous soyons en mesure de faire face à cette opposition. Il faudra remplir cette l’année de prières, nous consacrer au darood et à l’istighfar.

Le Messie Promis (as) dit : « Dieu a placé une grande puissance dans la prière. Dieu m’a révélé à plusieurs reprises que tout sera accompli par la prière. Notre seule arme est la prière et je n’en possède pas d’autre. »
Nous sommes aujourd’hui le premier vendredi de janvier et conformément à la tradition j’annonce la nouvelle année du plan Waqf-i-Jadid et je mentionnerai les faveurs que Dieu nous a accordées. Une grande partie des fonds du Waqf-i-Jadid est utilisée en Afrique pour bâtir des mosquées et diffuser le message de l’Islam et de l’Ahmadiyya.

Notre missionnaire de la Guinée écrit qu’un jeune ahmadi nommé Muhammad Ahmad avait déjà fixé la date de son mariage, mais qu’il n’avait pas assez d’argent pour les préparatifs et espérait en vain recevoir une somme bloquée quelque part. Durant ces jours la djama’at a lancé un appel de fonds et le jeune Muhammad Ahmad a offert toutes ses économies. Sa fiancée était furieuse de l’apprendre, car il avait à peine de quoi dépenser pour son mariage. Le jeune homme a dit au missionnaire: « Je suis un homme de foi et j’espère que Dieu prendra les dispositions nécessaires parce que l’argent dépensé pour Sa cause n’est jamais perdu. »Le lendemain, quand il est parti au travail on lui a remis la somme qu’il espérait tant récupérer depuis fort longtemps. Tous les membres de sa famille étaient stupéfaits de constater que Dieu l’avait béni aussi promptement.

Notre missionnaire du Bénin rapporte qu’au début de l’année des pluies diluviennes dans la région de Cotonou avaient détruit toutes les cultures et c’était presque la famine. Les ahmadis de là-bas m’ont envoyé des requêtes de prières. Et ils ont décidé de consacrer tout un champ à la djama’at et de contribuer l’argent recueilli des récoltes dans les fonds de la djama’at. Allah a béni leur effort et ils ont contribué quelque 11 800 francs grâce à cette récolte.

L’Amir du Mali raconte qu’un moalim du nom d’Abdul Qadir a expliqué l’importance des sacrifices financiers et ses grandes bénédictions à un imam [ahmadi], qui était si démuni qu’il n’avait même de quoi s’acheter une bicyclette. Le moallim lui a conseillé de donner ce dont il pouvait sans rien déduire. L’Imam lui a versé 1 000 francs tout en disant que s’il y a des bénédictions dans les sacrifices financiers, Allah lui accordera non pas une bicyclette, mais une motocyclette. Après six mois, il a eu la possibilité de s’acheter une motocyclette et il a contribué 65 000 francs au lieu de 1000 francs comme Chanda (contribution financière).

Evoquant les sacrifices financiers le Messie Promis (a.s) affirme : « L’homme aime la richesse. Selon la science des interprétations des rêves si quelqu’un a vu en songe qu’il offrait son foie [à un autre], cela signifie [qu’il lui offrirait] son argent. D’où la raison de ce verset : « …jamais vous n’atteindrez à la vraie droiture tant que vous ne dépensez pas de ce que vous aimez le plus ». Ceci est essentiel afin d’acquérir la foi et la Taqwa réelle.

Prouver sa sympathie à l’égard de l’humanité exige de dépenser ses biens [pour sa cause]. La compassion envers l’humanité est la deuxième face de la foi ; sans celle-ci la foi sera imparfaite. Tant que l’on n’est pas altruiste l’on ne pourra accorder quelque avantage aux autres. L’altruisme est une vertu essentielle afin de prouver sa sympathie à l’égard des autres. Le verset cité plus haut préconise cette vertu. Dépenser pour la cause de Dieu prouve l’étendue de la piété et de la taqwa de l’homme.

Abu Bakr était la référence du dévouement à Dieu : un jour le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) lança un appel [pour des fonds] et Abu Bakr lui ramena toutes ses possessions [sans rien laisser à la maison]. »(Ecrit du Messie Promis (a.s))

Permettez-moi de vous présenter maintenant les chiffres des sacrifices consentis par la djama’at pour le plan Waqf e Jadid au cours de l’année 2013. Il s’agissait de la 56e année et j’annonce aujourd’hui le début de la 57e année.
La somme recueilli en 2013 est de 5 484 000 livres sterlings (environs 6 610 287 d’euros) ce qui représente une augmentation de 466 000 livres sterling par rapport à l’année précédente. Cette année, la Grande-Bretagne est en première position suivi du Pakistan, des Etats-Unis, de l’Allemagne, du Canada, de l’Inde, de l’Australie, de l’Indonésie et d’un pays du Moyen-Orient, et de la Belgique qui est arrivé en dixième position.

Par la grâce d’Allah la Grande-Bretagne a collecté une somme très importante. Qu’Allah bénisse les biens et les personnes de tous ceux qui ont fait ces sacrifices. Les Etats-Unis et l’Allemagne sont très loin derrière et devront faire de grands efforts pour progresser. La Grande-Bretagne devra aussi faire un effort important pour maintenir cette avance.

Une fois au cours du quatrième Califat le Pakistan est arrivé en deuxième position dans le classement du Tahrik-i-Jadid. Et certains avaient suggéré au Calife d’encourager ceux à l’étranger d’aider financièrement leurs proches au Pakistan afin de le ramener de nouveau en première position. En tout cas je ne conseillerai pas ceci dans le cas présent. Si Allah a octroyé une position à un pays, qu’il en soit ainsi : tout le monde doit faire des efforts.

Il n’en demeure pas moins que la djama’at du Pakistan a un statut spécial. La monnaie pakistanaise a été fortement dévaluée en raison de la situation économique. Les ahmadis sont la cible d’un boycott économique et leurs entreprises ont été durement touchées. Cependant leurs sacrifices sont très importants. Qu’Allah bénisse leurs biens et leurs personnes et qu’Il enlève leurs difficultés. Dès que la situation sera un tant soit peu favorable et grâce à la ferveur des ahmadis pakistanais il ne sera pas surprenant qu’ils soient de nouveau en première position l’année prochaine, sans aucune aide de l’étranger.

Le nombre total de participants s’élève à 1 044 720. Ce chiffre comprend un nombre important de nouveaux convertis et d’enfants d’Afrique. A l’avenir je veux que les djama’at d’Afrique nous envoient la liste de ceux qui ont contribué, même s’ils ont offert dix centimes.

Les pays suivants ont augmenté nettement leur nombre de contributeurs : le Burkina Faso, le Bénin, la Sierra Leone, la Gambie, le Niger, la Côte-d’Ivoire, et la Tanzanie. Les trois premiers pays africains sont le Nigeria, le Ghana et l’Ile Maurice.

Après la prière du vendredi Sa Sainteté le Calife a dirigé la prière funéraire de M. Yusuf Lateef Sahib de Boston, USA. Il est décédé le 23 décembre 2013 à l’âge de 93 ans : inna lillahi wa inna ilaihi rajioune. A Allah nous appartenons et c’est à Lui nous retournerons. M. Yusuf est né en 9 octobre 1920 dans le Tennessee. Il était un Afro-Américain et avait accepté l’Ahmadiyya en 1948 après avoir lu les livres du Messie Promis (as) et ceux du deuxième Calife.

Le défunt a enseigné dans différentes universités américaines ; il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont son autobiographie. Lorsque le président Clinton l’avait invité à la Maison Blanche, il s’était vêtu d’un shalwar kamiz, le vêtement traditionnel pakistanais.

Il était très pieux et d’une grande affection envers tous. Yusuf Lateef Saheb a servi la djama’at à différent postes au sein de la djama’at. Il avait, à ses frais, publié l’ouvrage « la Philosophie de l’enseignement de l’Islam »et des livres relatifs à la formation des enfants pour les aveugles. Qu’Allah accorde patience et persévérance à sa femme et à son fils et qu’ils puissent perpétuer ses œuvres méritoires.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)