Sermons 2023

La patience : la clé du succès

Dans son sermon du 28 avril 2023, Sa Sainteté le Calife s'est appesanti sur l'importance de la patience au sein des communautés divines.

Sermon du vendredi 28 avril 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

D’aucuns m’écrivent et tentent d’étayer leurs propos par de solides arguments, en soutenant que nous devons réagir au lieu de nous résigner à la patience, vu [la persécution] que subit la Jama’at au Pakistan ou ailleurs dans le monde. « Nous avons été trop patients », disent-ils et ils citent le Mouslih Maw’oud (r.a.) et la réaction de la Jama’at à son époque. Il aurait permis à la Jama’at de réagir en certains lieux, selon eux. Or, ces paroles attribuées au Mouslih Maw’oud (r.a.) sont tout à fait erronées. [Ceux qui le citent] ont mal compris ses propos. D’aucuns sont peut-être tombés sur certains récits qu’ils auraient mécompris. Certes, le Mouslih Maw’oud (r.a.) a pris certaines mesures dans le respect des lois. Or il n’a pas permis que l’on provoque des émeutes par manque de réflexion. Si jamais il y a eu quelque protestation, c’était avec l’aval du Calife. Aucun responsable n’est sorti de son propre chef pour manifester avec son groupe [d’acolytes]. En tout cas, avant la partition de l’Inde, lors du règne des Britanniques, certains fonctionnaires britanniques et d’autres qui nous étaient hostiles avaient tenté, à maintes reprises, de qualifier les discours du Calife de provocants, pour tenter de l’arrêter. Or ils ont échoué à chaque reprise car le Mouslih Maw’oud (r.a.) décrivait leur vrai visage aux opposants et à ces agents de l’État ; et à la fin de ses discours il disait que les Jama’ats des Prophètes sont patientes et respectueuses des lois. Ces fonctionnaires hostiles ont dû admettre qu’ils croyaient au fil du discours avoir du matériel pour faire condamner le Mouslih Maw’oud (r.a.) et l’accuser de rébellion et de trouble de l’ordre public, mais qu’à la fin du discours le Calife prodiguait d’autres conseils à la Jama’at lui interdisant toute action contraire à la loi. Et ainsi, les efforts de ces fonctionnaires partaient à l’eau. D’ailleurs, comment est-il possible que le Mouslih Maw’oud (r.a.) énonce des propos contraires aux enseignements de l’islam et de ceux du Messie Promis (a.s.) ?

À maintes reprises, le Messie Promis (a.s.) a enjoint la patience et la prière à sa communauté. Il a déclaré que ceux aux pieds délicats, qui ne pourront traverser avec lui les sentiers épineux et rocailleux et être patients, peuvent l’abandonner.

La patience est bien la marque distinctive de la Jama’at dans le monde. Nombre de politiques et de journalistes m’interrogent à ce propos. Je leur réponds souvent que nous aussi en tant qu’ahmadis sommes sortis des rangs de ces gens qui nous tourmentent et nous oppriment. Malgré cette oppression, par la grâce d’Allah, d’autres se joignent à nous en sortant de leurs rangs. Nous avions le même tempérament que ceux-là. Nous pourrions nous aussi réagir comme eux, mais nous avons accepté l’Imam de l’époque qui nous a enseigné qu’il faut être patient pour maintenir la paix et mériter les bénédictions d’Allah. Oui, faites tout ce que vous pouvez pour obtenir vos droits dans le cadre de la loi. Parfois, il a conseillé de laisser certaines affaires entre les mains d’Allah sans aucune action en justice, en disant que Dieu lui-même viendra à notre aide ; et Il l’a fait. Il doit être clair que c’est là l’histoire des prophètes – et le Messie Promis (a.s.) nous encourage [donc] à être patients.

Les gens sont surpris par [ma] réponse et apprécient le fait qu’elle soit la réaction qui sied à ceux qui aspirent à la paix.

À la lumière d’un de ses sermons, je voudrais expliquer davantage ce point à ceux qui citent le Mouslih Maw’oud (r.a.). Dans ce sermon, il a expliqué en détail le sens de la patience et l’a mis en lumière. Par la suite, il a commencé une série de sermons sur les hautes qualités morales et l’a reliée au sujet de la patience. Je vais en expliquer certains points, en profitant de ce sermon. De même, je présenterai les déclarations faites par le Messie Promis (a.s.) à différentes occasions et qui concernent [elles aussi] la patience.

Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) affirme que la patience est une qualité très importante et a déclaré qu’il s’agit d’un des devoirs les plus importants et fondamentaux des congrégations des prophètes, sans lequel aucune communauté ne peut progresser ou encourager le monde à les suivre. Aucune communauté n’a connu le succès sans respecter ce devoir.

La patience est de deux types. Le Mouslih Maw’oud (r.a.) a lui aussi expliqué ce thème en commentant sur certains versets du Coran. Un type de patience est que l’intéressé a la force de réagir mais fait preuve de patience. On démontre l’autre type de patience quand on n’a pas la force de réagir. Il s’agit alors de faire montre de patience dans la contrainte. La patience, quand on possède la force [de réagir], est de ne pas répondre à ceux qui sont coupables de troubles ou d’atrocités. Il s’agit de ne pas réagir à la manière dont les adversaires se comportent et faire preuve d’une patience extrême pour l’amour d’Allah. La patience lorsqu’on ne possède pas la force [de réagir], est celle que l’on démontre quand frappent les calamités célestes et l’on se soumet à l’agrément d’Allah.

Le sens du mot Sabr ou patience en langue ourdoue est de se taire. Mais les sens sont bien plus vastes en langue arabe et nous comprenons mieux le sens de la patience et celle qui sied au croyant. Allah nous enjoint la patience à différents endroits ; et les dictionnaires nous présentent le véritable sens du mot patience : on peut déduire trois sens du mot Sabr. Le premier est d’éviter le péché et de s’en prémunir. Le deuxième sens est d’accomplir avec constance les bonnes œuvres. Le troisième sens est d’éviter de se lamenter. Ceci est le sens général que l’on retrouve dans la langue ourdoue.

À la lumière du premier sens, il incombe à l’homme de combattre les maux qui l’attirent et d’être prêt à combattre les maux qui pourraient l’attirer à l’avenir. Donc, la patience ne se limite pas à se dire patient en demeurant passif : il s’agit de se nettoyer l’intérieur avec constance. Ceci est la vraie patience. Allah aide ces personnes-là par des moyens qui dépassent leur entendement. Les opposants souhaitent que nous renoncions à la patience et que nous commettions des actes similaires aux leurs afin qu’ils puissent atteindre leur objectif. Or Allah nous demande d’agir avec sagesse et d’examiner nos propos pour voir si elles sont conformes à l’ordre d’Allah ou pas et d’agir en conséquence.

Selon le deuxième sens, on doit s’en tenir aux bonnes œuvres accomplies et s’efforcer d’en accomplir de nouvelles. Cela aussi est une forme de patience qui rapproche une personne d’Allah. Il est évident que l’on peut acquérir cette proximité par des supplications, comme l’affirme Allah :

وَاسْتَعِينُوا بِالصَّبْرِ وَالصَّلَاةِ وَإِنَّهَا لَكَبِيرَةٌ إِلَّا عَلَى الْخَاشِعِينَ

« Et cherchez l’aide avec patience et dans la Prière. En vérité, cela est difficile sauf pour ceux qui sont humbles en esprit. »

Seuls ceux qui craignent Allah, qui font preuve d’humilité et qui recherchent l’agrément d’Allah peuvent faire preuve d’une telle patience.

Dans un autre verset Allah déclare :

وَالَّذِينَ صَبَرُوا ابْتِغَاءَ وَجْهِ رَبِّهِمْ وَأَقَامُوا الصَّلَاةَ وَأَنْفَقُوا مِمَّا رَزَقْنَاهُمْ سِرًّا وَعَلَانِيَةً وَيَدْرَءُونَ بِالْحَسَنَةِ السَّيِّئَةَ أُولَئِكَ لَهُمْ عُقْبَى الدَّارِ

Et ceux qui persévèrent à rechercher le plaisir de leur Seigneur, et observent la Prière et dépensent secrètement et ouvertement de ces dons et richesses que Nous leur avons accordés et repoussent le mal avec le bien. Ce sont ceux-là qui recevront la meilleure récompense de la Demeure finale – (Le Saint Coran, chapitre 13, verset 23)

Ce monde est temporaire et regorge de difficultés. La maison finale n’est accordée qu’à ceux qui cherchent le plaisir de Dieu.

La patience, la constance, l’humilité et le recours à la prière sont les noms de la quête du plaisir d’Allah. Cela se produira quand nous conformerons nos états et notre vie aux enseignements d’Allah et quand la quête du plaisir d’Allah sera notre objectif. Comme indiqué, l’un des sens du mot Sabr est d’éviter de se lamenter. Il ne faut pas paniquer ou se lamenter si l’on tombe malade ou ayant subi une perte financière ou toute autre difficulté se dire « pourquoi Dieu m’a-t-il frappé de ces malheurs ? » Ce sont là autant de signes d’impatience. Se plaindre de la personne d’Allah est [une erreur] des plus condamnables. On doit comprendre que tout ce qu’on possède est une faveur de la part d’Allah. « Si aujourd’hui Allah m’a repris un objet, Il m’en accordera un autre plus tard. » Celui qui nourrit pareilles pensées est un véritable croyant. Aux yeux d’Allah, c’est pareil individu qui est considéré comme patient.

Ce sont là les trois sens de la patience. Toutefois, n’oublions pas qu’on ne doit pas faire montre de patience par faiblesse ou en raison d’une crainte mondaine : on doit faire montre de patience uniquement dans la quête de l’agrément d’Allah. Il s’agit de la patience véritable qui attire les bénédictions d’Allah. Si une personne demeure silencieuse devant ses supérieurs hiérarchiques ou devant le roi à cause de leur oppression et qu’elle se dit patiente en raison de l’ordre d’Allah, ce sera là la patience véritable. Si par contre on a peur pour sa vie, cette patience-là est à mauvais escient. Nous qui exhortons à la patience, le faisons uniquement parce que c’est l’ordre d’Allah. S’il est question de vengeance, de nombreux Ahmadis brûlent à l’idée de passer à l’action au prix de leur vie et de rendre la pareille aux oppresseurs une bonne fois pour toutes. Or nous n’allons pas agir de la sorte : ceci est contraire à l’enseignement que nous avons reçu. En effet, nous aurions horreur d’une telle réaction, car elle serait contraire à la Jama’at des Prophètes. D’ailleurs, nous nous sommes entre autres engagés à protéger l’humanité de tout mal, dans notre serment d’allégeance. Le Messie Promis (a.s.) nous a strictement empêchés de réagir ainsi.

Par ailleurs, Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) a présenté une explication concernant la patience, notamment que la différence entre la patience et le manque d’amour-propre doit être clairement visible à partir de nos actions. À titre d’exemple, si untel va demander de l’argent à un autre pour ses besoins et que l’autre l’insulte, le traite de sans-gêne et d’effronté et que le demandeur rit et évite de répliquer en se disant « je suis dans le besoin, donc je dois écouter ses insultes », une telle réaction de sa part sera indigne et un manque d’amour-propre. Mais parfois il faut être patient et se taire à des fins nationales et religieuses : cette patience-là n’est pas à des fins égoïstes, et c’est donc de la vraie patience et pas un manque d’amour-propre. À titre d’exemple, si le peuple d’untel peut souffrir en raison de sa vengeance, et que cet individu lance une attaque et ne patiente pas, il sera traité d’insensé parce qu’il nuit à sa nation. Ainsi, tant qu’il ne se vengera pas afin de profiter à son peuple et tant qu’il sera endurant pour protéger le monde du mal, il fera preuve de patience véritable.

Ceci est le point que nous devons garder à l’esprit. D’aucuns sont furieux que telle ou telle personne ait été arrêtée par la police et disent qu’il faut sortir pour manifester. Pareille réaction serait en fait condamnable. L’ennemi souhaite ce genre de réaction pour nous imposer encore plus de restrictions en soutenant ces fonctionnaires qui nous sont déjà hostiles. Il souhaite opprimer davantage les ahmadis en imposant encore plus de restrictions sur leur communauté ou de les exiger de l’État, quand certains fonctionnaires, sinon la majorité, nous sont hostiles. La situation s’aggraverait s’il y avait pareille réaction [de notre part] étant donné que certains agents de l’État soutiennent ces opposants et que certains hypocrites profitent également de telles occasions. Ce serait le cas. Nous en avons fait le constat dans le passé. Selon notre expérience la situation s’est aggravée suite à toute réaction en pareilles occasions. Certains incidents dans l’histoire de la Jama’at ont été nuisibles au lieu d’être bénéfiques ; et quand nous avons pris des mesures juridiques pour améliorer la situation en faisant preuve de patience, en de nombreux endroits cela a été avantageux même si ce n’était pas à cent pour cent.

En tout cas, nous transmettons ce message qui est que nous appartenons à la même nation et que nous pouvons – ou du moins certains des nôtres peuvent – réagir négativement, mais que nous ne le faisons pas, car ce serait contraire à l’enseignement islamique. Et peu à peu cela a un effet positif sur certains agents de l’État. Nous en avons fait l’expérience. Si nous commençons à répondre aux insultes par des insultes et à la violence par la violence, nous aurons un effet négatif sur ceux à qui nous prêchons, au lieu d’un effet positif. Ensuite, ils auront le droit de demander quel changement positif le Messie Promis (a.s.) est venu apporter en eux, si nous les rejoignions [dans la violence], si notre réaction contre nos adversaires est similaire aux actions de ces derniers.

Les Prophètes et leurs communautés œuvrent en ayant recours à la patience et les prières : ceci est le commandement d’Allah et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Le Messie Promis (a.s.) nous a donné le même enseignement. Nous devons toujours nous rappeler qu’il nous faut endurer patiemment les inconvénients mineurs et temporaires pour les intérêts plus larges de la Jama’at. Le Mouslih Maw’oud (r.a.) a également dit qu’il ne nous est pas nécessaire parfois de frapper à la porte de la loi. On doit endurer ces souffrances avec patience.

Le Mouslih Maw’oud (r.a.) affirme que d’aucuns pourraient dire que le Messie Promis (a.s.) a utilisé des paroles très dures dans ses livres et qu’ils seraient donc en droit d’en faire de même. Ces gens-là ont le devoir de se rappeler qu’Allah et Ses Prophètes jouissent d’un statut différent. Prenons un exemple de ce monde : si un magistrat ou un juge traite un accusé de voleur, c’est son devoir et son droit. Il le punit sur cette base et tente de le réformer. Or tout le monde n’est pas autorisé à qualifier autrui de voleur ou de criminel. S’il le fait, il y aura des troubles.

Le Messie Promis (a.s.) a mis en exergue les faiblesses des uns et des autres pour les corriger et pour les débarrasser de leurs idées fausses. Or quand il est question de sa personne, le Messie Promis (a.s.) déclare :

گالیاں سن کے دعا دیتا ہوں اِن لوگوں کو

رحم ہے جوش میں اور غیظ گھٹایا ہم نے

« Pour ceux qui m’insultent je n’ai que prières. Ma compassion s’enflamme pour eux ; quant à ma colère, je l’ai atténuée. »

C’est d’ailleurs ce que nous enseigne le Messie Promis (a.s.) : endurer la dureté des autres avec patience. Le Mouslih Maw’oud (r.a.) cite un exemple de la vie du Messie Promis (as) : « Une fois le Messie Promis (as) était assis dans une voiture à Lahore quand les voyous de la ville l’ont assailli à coup de pierres. Il était dans une voiture fermée tirée par des chevaux. Or le Messie Promis (a.s.) n’a même pas cillé. Des pierres brisaient les vitres et pénétraient à l’intérieur. C’est en raison de cette patience démontrée par le Messie Promis (a.s.) que des centaines de personne se sont soumises à lui.

Nous allons devoir faire montre de ces qualités aujourd’hui encore. Si les cœurs de certains débordent de rancune et d’hostilité en raison de leur opposition et de leurs intérêts personnels, Allah S’en occupera, à condition que nous ayons recours à la patience tout en priant. À l’époque du Saint Prophète (s.a.w.), de nombreuses personnes se sont converties à l’islam après avoir vu sa patience et son courage ou ceux de ses compagnons. Nous trouvons pareils exemples même à cette époque. Comme l’a déclaré le Mouslih Maw’oud (r.a.), à l’époque du Messie Promis (a.s.) d’aucuns ont rejoint sa Jama’at après avoir témoigné de sa patience. Aujourd’hui encore, je reçois beaucoup de lettres d’individus originaires de différents pays, qui rejoignent la Jama’at après avoir vu la même histoire [se reproduire au sein] de la Jama’at. Le Messie Promis (a.s.) conseille à sa Jama’at de faire preuve de patience en ces termes : « La patience est un grand trésor. Les propos de celui qui est patient et qui ne parle pas par colère, n’émanent pas de sa part : c’est Allah qui le fait parler. Ma communauté doit œuvrer dans la patience et ne pas répondre à la dureté par la dureté et aux insultes par des insultes. Il n’est pas nécessaire que notre opposant parle poliment. » (Il n’est pas nécessaire pour lui d’énoncer respectueusement le nom du Messie Promis (a.s.)). La vie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) nous présente d’innombrables exemples. Il n’existe rien de comparable à la patience : mais la patience est très difficile. Allah soutient celui qui agit patiemment. »

Le Messie Promis (a.s.) décrit l’état de la Jama’at, les difficultés rencontrées par les nouveaux venus, et les exhorte à la patience. Il déclare : « Notre communauté doit faire face aux mêmes difficultés auxquelles les musulmans étaient confrontés à l’époque du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). La première difficulté que rencontre une personne lorsqu’elle intègre la communauté est le fait que ses amis, sa famille, et son entourage la quitte, au point ou parfois même les parents et les frères et sœurs deviennent ses ennemis, et ne lui disent même plus As-salâmou ‘alaykoum, et ne participent même pas à leur prière funéraire. Et il survient de nombreuses autres difficultés similaires. » Il continue : « Je sais qu’il y a des personnes qui sont faibles de nature, et que lorsqu’elles font face à de telles difficultés, elles sont saisies d’inquiétude ; mais sachez qu’il est important de rencontrer de telles difficultés. Vous n’êtes pas supérieurs aux Prophètes et aux Messagers : ils ont traversé de telles épreuves, et la finalité de celles-ci est de renforcer la foi en Dieu, et de favoriser la réforme. Soyez constants dans vos supplications. Il est important que vous suiviez les Prophètes et les Messagers, et que vous fassiez preuve de patience. Vous ne subirez aucune perte. L’ami qui vous délaisse parce que vous avez accepté la vérité n’est pas un véritable ami ; ne vous inquiétez pas à cause de lui, car il n’est pas un ami sincère, sinon il serait encore à vos côtés. Ne vous querellez pas avec les gens qui vous abandonnent et vous quittent uniquement parce que vous êtes entrés dans le mouvement dont la fondation a été posée par Dieu ; au contraire priez pour eux en secret pour qu’Allah leur accorde la perspicacité qu’Il vous a accordée. »

Le Messie Promis (a.s.) ne nous empêche pas de nous quereller mais nous encourage même de prier pour eux. Il nous recommande de faire preuve de compassion à leur égard afin qu’ils puissent eux aussi reconnaître la vérité.

Le Messie Promis (a.s.) affirme : « Prouvez, grâce à votre noble exemple et votre conduite, que vous avez adopté la bonne voie. Écoutez ! J’ai été chargé de vous conseiller constamment d’éviter toutes les occasions de disputes et de troubles. Soyez patients, même si vous entendez des injures. Répondez au mal par le bien. Si vous rencontrez des désaccords, éclipsez-vous de la situation… (Le Saint Coran enjoint la même chose) et répondez avec des mots gentils. En de nombreuses occasions, d’aucuns manifestent une vive hostilité, désirant semer des troubles et provoquer leur adversaire. Mais lorsqu’ils reçoivent en retour une réponse courtoise et lorsqu’on ne leur répond pas avec des insultes, ils sont pris de remords. »

Il est vrai qu’aujourd’hui bien des gens n’ont aucune honte et suite à une réaction positive de notre part ils commettent des atrocités. Mais d’aucuns sont pris de remords.

Dans un précédent sermon j’avais évoqué un incident du Bangladesh. Un de nos jeunes avait demandé à un des émeutiers s’il connaissait la raison de ses actions et au nom de qui il les commettait. Quand il le comprit, il laissa tomber sa pierre ou sa brique.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Je vous conseille de ne pas abandonner la patience. Celle-ci est plus efficace que des canons. La patience conquiert les cœurs. Je suis fort triste lorsque j’apprends qu’untel s’est querellé en dépit du fait d’être un membre de ma Jama’at. J’abhorre pareille réaction. Allah n’apprécie pas que la Jama’at destinée à devenir un modèle pour l’humanité adopte des voies contraires à la Taqwa. Certainement, je vous dis qu’Allah a mis tant d’accent sur la patience que celui qui se dit membre de ma Jama’at mais ne démontre pas la patience et la persévérance, n’appartient pas à cette Jama’at. »

C’est là un grand avertissement que nous ne devons jamais oublier.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Le sommet des provocations que vous pourriez subir serait d’entendre des gens m’injurier. Laissez cette affaire entre les mains de Dieu. Vous ne pouvez pas en juger. Laissez mon cas entre les mains d’Allah. Vous devez être patients même devant de telles injures. Vous ignorez toutes les insultes que j’ai dû entendre de la bouche de ces personnes. Je reçois de leur part des lettres et des cartes postales remplies d’injures. Certaines sont sans timbres et je dois en payer les frais postaux : elles sont noires d’injures, d’insultes si grossières que je suis sûr qu’aucun prophète n’en a reçu de la sorte. Je ne crois même pas qu’Abou Jahl ait eu le courage de proférer pareilles invectives. Mais on est obligé entendre tout cela : étant donné que je suis patient, il vous incombe d’en faire de même. La branche n’est pas plus importante que l’arbre. »

Le Messie Promis (a.s.) faisait montre d’une patience sans pareille lorsqu’il était question de sa personne, comme l’a expliqué le Mouslih Maw’oud (r.a.). Là où il a fait montre de dureté, comme l’énoncent certains, c’était pour favoriser la réforme. Il avait reçu ce droit de la part d’Allah. Tout le monde n’a pas ce droit. Si nous répliquons brutalement, la situation empirera au lieu de favoriser la réforme.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Jusqu’à quand vont-ils proférer ces outrages ? En fin de compte, ils vont se lasser : leurs invectives, leurs méchancetés et leurs complots ne pourront point m’accabler. (Nous ne devons pas nous lasser non plus.) Si je n’étais pas venu de la part d’Allah, leurs offenses m’auraient troublé. Or, je suis convaincu que Dieu m’a envoyé : pourquoi donc devrais-je me soucier de ces futilités ? Il n’en sera point ainsi. Réfléchissez : leurs injures ont-elles nui à ma personne ou à la leur ? Leur nombre a diminué et le nôtre a augmenté. Ces insultes n’ont pas été des obstacles, car ma Jama’at comprend [à présent] plus de deux cent mille individus. »

Tel était le nombre de ses disciples à l’époque. Aujourd’hui, par la grâce d’Allah, son message a atteint tous les pays et la Jama’at y est établie. Tout cela a-t-il été accompli suite à quelque réaction ou par la force ? Certainement pas. C’est le fruit des sacrifices, de la patience et de la prière. Ainsi, nous devons faire montre de patience pour atteindre cet objectif sublime.

Ensuite, le Messie Promis (a.s.) déclare : « Ces nouveaux venus sont sortis des rangs [de mes adversaires]. Ils ont décrété que je suis un incroyant : or, ces décrets n’ont fait qu’accroître la Jama’at. Si cette communauté était une imposture [de ma part], ces fatwas auraient certainement eu de l’effet. Cette fatwa d’incroyance aurait été un sérieux obstacle dans ma voie : or, l’homme n’est pas destiné à réduire à néant l’action d’Allah l’Exalté. Les complots ourdis contre ma personne ne nuisent qu’à ceux qui en sont les auteurs. Ceux qui s’opposent à moi ne font en fait que placer leur main face au torrent impétueux d’un grand fleuve, désirant ainsi l’arrêter. Or, il est évident qu’ils ne pourront pas le faire. Ils tentent de l’arrêter par leurs insultes ; mais qu’ils sachent qu’ils ne pourront pas le faire. Il ne sied pas aux personnes de nature noble de proférer des insultes. Je suis fort consterné : sont-ils musulmans ceux qui profèrent pareils sacrilèges ? »

Au Pakistan, ils profèrent des insultes des plus ignobles dans leurs manifestations.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Je jure par Dieu que je n’ai jamais entendu de la bouche d’un ramasseur d’ordures des grossièretés comme celles proférées par ceux qui se disent musulmans. Leurs imprécations mettent en exergue leur condition (leur état d’esprit) et prouvent qu’ils sont de fieffés pécheurs. Qu’Allah leur ouvre les yeux et qu’Il ait pitié d’eux ! Même s’il y a dix millions de ceux qui m’insultent, ils ne pourront pas nuire à l’entreprise de Dieu le moindrement. Ils savent qu’ils perdront la somme d’un timbre mais ignorent que cette perte ternit aussi le registre des actions. D’ailleurs j’ignore pourquoi ils m’insultent. Est-ce tout simplement parce que je leur conseille de ne pas abandonner le Coran et de ne pas répudier le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ? Le point étonnant est que le Coran affirme que Jésus est mort et ne retournera pas sur terre. Toutefois, ils ne sont pas prêts de l’accepter et persistent dans une croyance contraire au Coran. Si je n’étais pas venu et si Dieu n’avait pas créé cette communauté, ils auraient pu dire ce qu’ils souhaitent car personne ne serait venu les réveiller. Mais étant donné que Dieu m’a suscité et que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) m’a conféré le titre de Juge Juste, ils n’ont aucun droit de rouspéter suite à ma décision. La voie de la Taqwa exige qu’ils m’écoutent et qu’ils méditent et qu’ils ne s’empressent pas de me rejeter. Je dis en toute vérité qu’après mon avènement ils n’ont pas le droit de [me] répudier car je suis venu de la part d’Allah en tant que Juge Juste. » (Malfouzât, édition 1985, vol. 7, p. 203-205)

Suite aux commandements divins, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a fait montre d’une patience incomparable. Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Les Enfants d’Israël ont immédiatement accepté Moise. Il n’a subi aucune souffrance, chagrin ou obstacle de la part de sa nation. C’est Pharaon qui l’a tourmenté. Or le Prophète Muhammad (s.a.w.) quant à lui a fait face aux souffrances imposées par son peuple et son rejet. Cela prouve à quel point les réalisations du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) se sont avérées d’un niveau élevé, qui sont la plus grande preuve de ses perfections et de ses vertus. Quand le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a commencé à prêcher suite à la permission et le commandement d’Allah, son peuple l’a renié à la toute première étape. On rapporte que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait convié les Qouraychites pour un festin et leur avait dit : « Répondez à ma question : Si je vous dis qu’une grande armée se tient en embuscade derrière cette montagne pour vous tuer, allez-vous me croire ? » Tout le monde avait répondu à l’unanimité : « Nous y croirons certainement. Car tu as toujours dit la vérité et tu es digne de confiance ! » Suite à leur déclaration, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait dit : « Je suis en vérité que le Messager de Dieu et je vous préviens du châtiment à venir. » Il avait à peine prononcé cette phrase qu’ils étaient tous devenus furieux et un méchant avait lancé : « Que tu sois détruis aujourd’hui ! » (Qu’Allah nous préserve d’une telle pensée !) »

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Il est dommage que ce peuple impulsif ait rejeté ce qui était destiné à leur salut et à leur bien-être et qu’ils aient été prêts à s’y opposer. Maintenant, regardez le peuple de Moïse en contraste. Bien que les Enfants d’Israël fussent un peuple au cœur dur, ils avaient immédiatement accepté la prédication de Moïse mais n’avaient pas accepté le prophète supérieur à Moïse. »

Ici, le Messie Promis (a.s.) cite cet exemple pour expliquer que les Enfants d’Israël ont immédiatement accepté Moise mais n’ont pas agréé le prophète qui était meilleur que Moïse et ont été prêts à s’opposer à lui.

« Les tourments ont débuté (pour le Saint Prophète). Jour après jour, [les ennemis] ont ourdi des plans pour l’assassiner. Cette période s’est étalée sur treize ans. Treize années n’est pas une courte période. Il n’est pas facile de mentionner les souffrances endurées par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). [D’une part,] le peuple faisait tout ce qu’il pouvait pour le tourmenter. D’autre part, Allah l’Exalté conseillait la patience et la persévérance. À chaque fois, il recevait le commandement que, tout comme les prophètes du passé étaient constants, il devait lui aussi faire preuve de patience. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a enduré ces difficultés avec une endurance exemplaire. Il ne flanchait pas dans la transmission du message : au contraire, il avançait. En somme, la patience du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ne ressemblait pas à celle des prophètes d’antan, car ces derniers n’ont été envoyés que pour un peuple déterminé. Leurs difficultés étaient limitées à cette période. En comparaison, la patience du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) était nettement plus importante, car premièrement son propre peuple s’est opposé à lui et l’a fait souffrir. Par la suite, les chrétiens sont devenus ses ennemis. Quand il leur a dit que Jésus n’était que le serviteur et le messager de Dieu, ils se sont mis en colère car ils faisaient de lui leur dieu. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) leur a dévoilé la vérité. Il n’est pas facile d’abandonner celui qu’on a pris pour Dieu. Il est très difficile de l’abandonner. Cette croyance des chrétiens s’était ancrée fermement. Lorsqu’ils ont appris que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait fait de leur dieu artificiel un simple être humain, ils sont devenus ses ennemis mortels. »

D’une part, la nation du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), les païens et les idolâtres étaient devenus ses ennemis ; d’autre part les chrétiens sont également devenus ses adversaires. De la même manière, de nombreuses pratiques polythéistes ont pris naissance parmi les Juifs et ils avaient complètement renié le Messie et n’étaient pas prêts de croire en lui. Quand il les a avertis, ils se sont soulevés contre lui. » Les Juifs, les chrétiens, les polythéistes et les suivants de toutes les autres religions sont également devenus des opposants. Les Juifs traitent Jésus de trompeur et d’imposteur. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) leur a dit : « Vous êtes des menteurs en le traitant de menteur. Il est un prophète, un éu de Dieu. » De plus, une autre raison majeure de leur opposition était qu’ils croyaient dans leur sottise et leur incompréhension que le dernier des prophètes sera suscité parmi les Israélites car la Torah, en conformité avec la pratique divine, présente la prophétie sur le dernier prophète en des termes qui leur étaient ambiguës : il y est dit « de parmi vos frères ». Ils croyaient qu’il s’agissait des Enfants d’Israël, bien qu’en réalité il s’agît des Enfants d’Ismaël. Ainsi, dès qu’ils ont entendu l’affirmation du Prophète selon laquelle il était le Sceau des Prophètes, tous leurs espoirs ont été anéantis et tout ce qu’ils croyaient être en accord avec cette prédiction de la Torah a été déclaré faux. Cela les a rendus furieux et ils se sont soulevés contre le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

Un ahmadi d’un certain village s’est présenté au Messie Promis (a.s.) et a évoqué l’hostilité du mollah de son village et a sollicité des prières. Il a déclaré : « Un mollah de mon village travaille dans une école. Il nous est très hostile et me tourmente âprement. Veuillez prier pour qu’il soit muté ailleurs. »

Le Messie Promis (a.s.) a souri et lui a expliqué : « Vous vous êtes joints à cette communauté ; il vous incombe donc de vivre selon ses principes. Sans souffrance, on ne mérite pas récompense. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) a été persécuté pendant 13 ans à la Mecque : vous n’avez pas idée de la souffrance qu’il a subie et vous n’avez pas subi les mêmes tourments. Mais il a demandé à ses compagnons de faire preuve de patience et en fin de compte tous ses ennemis ont été anéantis. Vous verrez qu’un jour tous les méchants vont disparaître. Dieu a décrété qu’Il va répandre cette Jama’at immaculée dans le monde entier. Aux yeux de vos ennemis, vous êtes aujourd’hui peu en nombre, mais ils seront tous réduits au silence lorsque votre nombre grandira. Si Dieu l’avait voulu, ces gens ne vous auraient pas persécuté, ou Dieu ne leur aurait pas donné naissance. Par leur entremise, Dieu vous enseigne la patience et après une courte période de persévérance vous verrez que ces souffrances étaient tout à fait insignifiantes. Celui qui vous persécute se repentira de ses actes ou sera anéanti. Je reçois nombre de lettres dans lesquelles les gens disent qu’auparavant ils m’insultaient croyant qu’ils accomplissaient par là une œuvre méritoire, et maintenant ces mêmes personnes se sont repenties et m’ont prêté allégeance. La patience et la persévérance sont des actes d’adoration. Dieu déclare qu’Il récompensera sans compter ceux qui font preuve de patience. C’est-à-dire les faveurs qui leur seront accordées seront sans limite. Cette récompense est accordée uniquement aux persévérants. Allah n’a pas promis la même récompense à ceux qui accompliront d’autres actes d’adoration. Lorsqu’une personne qui a consacré sa vie au service des autres est persécutée avec acharnement, Dieu – Qui a un sens de l’honneur à son égard – détruit en fin de compte ses persécuteurs. Notre Jama’at est donc sous le soin de Dieu ; la foi se retrouve renforcée lorsqu’on subit persécutions et souffrances. Il n’y a rien de comparable à la persévérance. » (Malfouzât – volume 4 page 235)

Quelques individus étaient venus à Qadian pour prêter allégeance au Messie Promis (a.s.). Celui-ci leur a prodigué les conseils suivants :

« Les gens de ce monde placent leur confiance dans les moyens matériels ; or Allah le Très-Haut n’est pas contraint, quant à Lui, d’y avoir recours. S’Il le souhaite, Il peut sans le recours aux moyens accomplir l’œuvre de Son bien-aimé ; parfois Il fait naître les moyens, parfois Il réduit à néant ceux qui existent déjà. Purifiez donc vos œuvres ; souvenez-vous d’Allah l’Exalté ; ne soyez point négligents. La proie en fuite qui ralentit le moindrement tombera entre les griffes du prédateur. De même, celui qui néglige le souvenir d’Allah l’Exalté, devient la proie de Satan.

Ne laissez jamais mourir la repentance. Accomplissez l’istighfâr à foison. Le membre qui est utilisé reste actif : le membre qui est inactif s’atrophie pour toujours. De même, accomplissez régulièrement la Tawbah (le repentir) afin qu’elle ne tombe pas en désuétude. La Tawbah qui n’est pas accomplie avec sincérité ressemble à la graine jetée sur la pierre. Si c’est une Tawbah sincère, elle ressemblera à la graine semée dans une terre fertile, qui rapportera ses fruits au moment venu. De nombreuses difficultés entravent la voie de cette Tawbah. Quand vous (les nouveaux) partirez d’ici, vous entendrez beaucoup de choses de la bouche des autres : notamment que vous avez prêté allégeance à un fou, à un mécréant, à l’Antéchrist. Ne soyez point furieux devant de telles gens. J’ai été envoyé par Dieu afin d’enseigner la patience… »

Nous ne devons jamais oublier ces points.

«… c’est pour cette raison que vous devez prier pour eux, afin qu’Allah les guide. »

Le Messie Promis (a.s.) a été suscité pour faire montre de patience. Nous triompherons quand nous lui emboîterons le pas.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Les armes de notre victoire (ne se trouvent pas dans une réaction violente mais) sont dans l’Istighfâr, la Tawbah, la connaissance de la religion et de la grandeur de Dieu, et l’accomplissement des cinq prières quotidiennes. La Salât est la clé de l’exaucement de la prière. Quand vous l’accomplissez, suppliez Dieu ; ne soyez pas négligents, et évitez tout mal, qu’il concerne les droits d’Allah ou de Ses serviteurs. »

Ce sont-là des conseils sur lesquels reposent notre succès et notre progrès. Si en conformité avec les dires du Messie Promis (a.s.) nous accomplissons l’Istighfâr et la Tawbah, si nous acquérons le savoir religieux et accomplissons les 5 prières quotidiennes, nous allons remporter le succès. Autant l’ennemi fera du tumulte autant nous devons nous prosterner devant Dieu. Ceci est le secret de notre succès et le Messie Promis (a.s.) nous l’a encouragé à maintes reprises. Il ne nous à pas enjoint de répliquer par d’autres moyens. Notre triomphe a été décrété comme il l’affirme, Incha Allah. Or nous devons œuvrer avec sagesse. On peut accomplir de grandes œuvres avec sagesse. C’est pour cette raison qu’il faut faire montre de sagesse. Si tout ahmadi comprend sa responsabilité, nous pourrons résoudre de nombreuses difficultés par notre conduite et nos prières. Qu’Allah nous accorde la possibilité de faire preuve de patience et de prier. Qu’Il nous permette de suivre ces conseils afin de mériter Son plaisir.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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