Sermons 2023

Offrez ce que vous aimez !

Dans son sermon du 06 janvier 2023, Sa Sainteté le Calife a évoqué les bénédictions des sacrifices financiers et la nouvelle année.

Sermon du vendredi 06 janvier 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a cité le verset 93 du chapitre 3 du Saint Coran avant d’entamer son sermon:

لَنْ تَنَالُوا الْبِرَّ حَتَّى تُنْفِقُوا مِمَّا تُحِبُّونَ

La traduction de ce verset est comme suit :

« Jamais vous n’atteindrez la droiture à moins que vous ne dépensiez de ce que vous aimez ; et quoi que vous dépensiez, assurément, Allah le sait très bien. »

Le Messie Promis (a.s.) explique ce verset « Vous ne pourrez atteindre la véritable droiture qui offre le salut sans dépenser dans la voie de Dieu ces biens et ces objets que vous aimez » comme suit ; il déclare : « Jamais vous n’atteindrez la véritable droiture tant que, par sympathie pour l’humanité, vous ne dépensez les biens que vous aimez. »

Telle est l’importance qu’Allah accorde aux sacrifices financiers. Notamment que cette véritable vertu, manifestée pour mériter le plaisir Dieu, sera considérée comme une œuvre louable quand vous dépenserez les biens qui vous sont chers dans la voie de Dieu et ce par sympathie pour l’humanité. Cette action vous fera mériter le salut.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Offrir dans la voie de Dieu sa vache malade et condamnée à mourir n’est guère un acte vertueux. N’est pas une vertu non plus que d’offrir à un mendiant du pain rassis que personne ne mangera. Ces biens ne sont d’ailleurs d’aucune utilité au propriétaire. Allah accepte les biens qui sont chers aux yeux de l’intéressé, biens qu’il sacrifie afin de mériter le plaisir de Dieu. Ceci est la véritable vertu. C’est cette action qui prouve sa sympathie pour l’humanité. Elle démontrera la souffrance que nous ressentons pour autrui, notre passion pour servir la foi et nos sentiments à cet égard. »

Ensuite le Messie Promis (a.s.) déclare : « L’homme a un amour fou de la richesse. Selon la science des interprétations des rêves si quelqu’un a vu en songe qu’il offrait son foie [à un autre], cela signifie [qu’il lui offrirait] son argent. D’où la raison de ce verset : « …jamais vous n’atteindrez à la vraie droiture tant que vous ne dépensez pas de ce que vous aimez le plus ». Ceci est essentiel afin d’acquérir la foi et la Taqwa réelle. Prouver sa sympathie à l’égard de l’humanité exige que l’on dépense ses biens [pour sa cause]. La compassion envers l’humanité est la deuxième face de la foi ; sans celle-ci la foi sera imparfaite. Tant que l’on n’est pas altruiste l’on ne pourra accorder quelque avantage aux autres. L’altruisme est une vertu essentielle qui permet de prouver sa compassion à l’égard des autres. Le verset cité plus haut préconise cette vertu. Dépenser pour la cause de Dieu prouve l’étendue de la piété et de la Taqwa de l’homme. Abou Bakr (r.a.) était la référence du dévouement à Dieu : un jour, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) lança un appel [pour des fonds] et Abu Bakr lui ramena toutes ses possessions [sans rien laisser à la maison]. »

Ainsi Abou Bakr (r.a.) a présenté l’exemple ultime des sacrifices des biens les plus chers, tout comme l’a expliqué le Messie Promis (a.s.). Ensuite, les compagnons, chacun selon son aptitude et son rang, ont établi ces normes des sacrifices.

À l’époque du Messie Promis (a.s.), Hakim Mawlana Nourouddine, le Premier Calife (r.a.), a présenté l’exemple ultime [des sacrifices] afin d’accomplir sa mission, qui est la diffusion de ses ouvrages et du [message] de l’islam.

Il avait écrit au Messie Promis (a.s.) qui l’a cité. Il déclare : « Je suis prêt à me sacrifier dans votre voie. Tout ce que je possède vous appartient. Ô maître et guide ! Je vous le confesse de tout mon cœur : j’aurai atteint mon objectif lorsque tous mes biens ont été sacrifiés dans la voie de la religion […] »

Il a déclaré : « Je suis auprès de vous à l’instar du Farouq. Je suis prêt à tout offrir dans cette voie. Priez que je mérite la mort des Siddîqs. »

De nombreux compagnons du Messie Promis (a.s.) ont consenti à des sacrifices conformément à leurs aptitudes respectives. Le Messie Promis (a.s.) lui-même disait que leurs sacrifices le laissaient bouche-bée. Pourquoi ont-ils consenti à ces sacrifices ? [Ils l’ont fait] pour soutenir la mission du Messie Promis (a.s.), qui est celle de la diffusion [du message] de l’islam ; afin qu’ils fassent partie de la Jama’at du serviteur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) par leurs sacrifices consentis par sympathie pour l’humanité ; afin qu’ils jouent leur rôle pour le parachèvement de la direction. Cette ardeur pour les sacrifices a gagné sa Jama’at, tant et si bien qu’à toute époque, Allah a accordé au Califat établi après le Messie Promis (a.s.) des disciples prêts à le faire. Ils ont accepté de faire des sacrifices à qui mieux mieux en mettant de côté leurs préférences. Il se trouve parmi eux des anciens ahmadis ainsi que des nouveaux convertis. Je vais présenter les exemples de certains d’entre eux.

En tout cas, généralement [j’annonce] la nouvelle année du plan Waqf-i-Jadid dans le premier sermon du vendredi de janvier. Hazrat Mouslih Maw’oud (r.a.) avait lancé ce plan en 1957 dans le but d’aider à la formation morale et spirituelle des [ahmadis] vivant à la campagne. [L’usage de ces fonds] était limité au Pakistan dans un premier temps. Ensuite, en son temps, le quatrième Calife (r.h.) a élargi le plan d’action à tous les pays. Les directives du quatrième Calife étaient que les sommes récoltées pour ce fonds dans les pays développés seraient utilisées en Afrique pour favoriser le Tabligh et la Tarbiyyah. Ceci perdure jusqu’à présent : ces sommes sont dépensées en Afrique et dans des pays pauvres [ailleurs dans le monde].

Par la grâce d’Allah, les membres de la Jama’at participent pleinement dans ce fonds. Mais cela ne signifie pas que les ahmadis d’Afrique ou des pays en voie de développement n’y participent pas. Leur sacrifice sont louables vu leur revenu et leur situation. Cela étant, on arrive à combler les dépenses supplémentaires grâce aux sommes récoltées dans les pays développés.

Partout, tous ces contributeurs sont conscients [de l’esprit du sacrifice] tel que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) l’a expliqué dans un Hadith Qoudsi. Il déclare qu’Allah a dit : « « Ô fils d’Adam ! Confie-Moi ton trésor le cœur tranquille. Il sera à l’abri du feu, de l’eau et de tout voleur. Je te le restituerai dans son intégralité, le jour où tu en auras le plus besoin. »

Ainsi les sacrifices consentis dans la voie de Dieu sont non seulement avantageux en ce monde mais aussi dans l’Au-delà. Allah déclare dans le Saint Coran :


وَمَا تُنْفِقُوا مِنْ خَيْرٍ يُوَفَّ إِلَيْكُمْ وَأَنْتُمْ لَا تُظْلَمُونَ

« Et tout ce que vous dépensez en bienfaits vous sera rendu intégralement, et vous ne serez pas lésés. »

Allah accomplit toute promesse qu’Il fait. Il nous montre également des exemples en ce monde, afin que nous soyons convaincus de mériter ses récompenses dans le monde à venir. Allah n’est pas comme ces institutions mondaines qui investissent de l’argent dans des entreprises et perdent ; ou qui font des profits pendant un certain temps. Or ce ne sont que des gains mondains : il n’y a aucune garantie pour l’avenir. Au contraire, certaines entreprises en ce monde font des bénéfices pendant un certain temps, puis ceux qui les gèrent détournent tous les fonds : les pauvres gens qui ont investi leur argent perdent tout. Ces jours-ci, il y a beaucoup de bruit à ce propos. Des individus ayant investi dans le Bitcoin ou la crypto-monnaie ont perdu des milliards de dollars. Les gérants [de ces entreprises] ont tout détourné. Il ne reste plus rien. Selon moi le Bitcoin ou la crypto-monnaie est une forme de jeu du hasard.

Or comment Allah récompense-t-Il celui qui consent à des sacrifices pour Sa cause ? Il existe des exemples sublimes à ce propos. Comme je l’ai dit, je vais citer quelques exemples, démontrant que ces personnes qui font des sacrifices profitent d’avantages mondains tout en augmentant leur foi.

Voici un exemple du Libéria. Le Mou’allim du comté de Bumi relate : « J’ai visité la Jama’at de Fomba qui comprend des nouveaux convertis pour collecter les fonds du Waqf-i-Jadid. Après avoir rencontré l’imam local, j’ai organisé une rencontre à laquelle a participé la majorité des habitants du village. Je les ai informés de l’importance et des bénédictions du Waqf-i-Jadid. Après la rencontre, j’ai visité les membres individuellement afin de collecter les fonds. Une jeune n’avait rien à la maison. Sa mère s’est excusée de ne pas avoir de quoi cotiser et a dit qu’elle le ferait plus tard. Nous sommes retournés de là. Après quelques temps, le jeune est arrivé en courant et nous a offert deux cent cinquante dollars libériens que son père lui avait confiés pour ses frais de scolarité. Il a dit qu’il souhaitait cotiser cette somme afin que sa maison ne soit pas privée de ces bénédictions. Quelques jours plus tard, le même jeune est venu au centre et m’a dit que deux jours après notre départ, il a reçu un message disant qu’un de ses parents avait envoyé 2500 dollars libériens pour ses besoins scolaires. Il a payé ses frais de cette somme et a acheté d’autres articles nécessaires. « Allah a multiplié mon sacrifice par dix ou plus », a-t-il déclaré.

C’est ainsi qu’Allah emplit les cœurs de foi et certitude. Quand Allah récompense quelqu’un ici-bas, c’est qu’Il accomplira également Incha Allah Ses promesses à propos du monde à venir, où tout ce compte [épargne de bonnes œuvres] est recueilli.

Voici un exemple de la Guinée Conakry où se trouve la Jama’at de Mansaya. Le missionnaire de la région relate : « Nous avions organisé la décade du Waqf-i-Jadid. Nous avions conscientisé les membres à la mosquée et individuellement quant à l’importance et les bénédictions du Waqf-i-Jadid et les avions encouragés à y participer. Abou Bakr Camara, l’imam du village, qui est récemment devenu ahmadi, a dit : « Je cotiserai le premier car je dois être un exemple pour les autres. » Il ne s’est pas contenté d’encourager les autres pour ne pas y participer. Il a déclaré qu’il doit y contribuer en premier et il a fait sortir 10 000 francs guinéens de sa poche. Il est venu me voir plus tard et il m’a dit : « Après avoir cotisé, un de mes amis m’a envoyé 15 millions de francs en cadeau. Je crois que c’est le résultat de mon sacrifice. À présent, je cotiserai davantage et avec une plus grande régularité qu’auparavant. »

C’est ainsi qu’Allah traite les nouveaux convertis : « Si vous dépensez pour Ma cause, je vous bénirai ici-bas et les promesses eu égard au futur seront accomplies », Incha Allah.

Un missionnaire du Cameroun relate : « Un jeune homme m’a accompagné dans les villages pour la campagne [de conscientisation] autour du fonds Waqf-i-Jadid. Il était au chômage. Il n’a cotisé que 1000 francs CFA dans le fonds et a dit : « Priez que je trouve un emploi : je cotiserai alors davantage. » » Le Mou’allim lui a dit : « Je vais prier pour toi. Tu dois aussi prier pour trouver un travail. » Après un certain temps, Allah a entendu sa prière. Au bout d’un mois, il a obtenu un emploi de chauffeur dans une organisation de l’ONU. Il a cotisé 10 000 francs CFA dans le fonds Waqf-i-Jadid. Il a déclaré : « Suite à ma cotisation [que j’avais faite] quand j’étais en difficulté, Allah a augmenté mes revenus. »

L’Amir Saheb de la Tanzanie écrit : « Une dame d’une Jama’at locale a relaté qu’elle allait au marché pour faire ses emplettes quand elle a rencontré le Mou’allim en cours de route. Celui-ci lui a rappelé de cotiser dans le fonds Waqf-i-Jadid. Elle relate : « Je lui ai dit : «J’ai deux mille shillings. Je vais au marché pour faire mes emplettes. J’offre 1000 shillings et utiliserai les 1000 shillings restants pour mes achats. » C’est là que j’ai entendu une femme m’appeler par derrière. Elle m’avait emprunté cinq mille shillings quelque temps de cela. Un long moment s’étant écoulé, je n’espérais même pas qu’elle allait me rembourser. La femme m’a appelée et m’a offert les cinq mille shillings en disant que c’était son remboursement. »

Ensuite, je suis repartie voir le Mou’allim et je lui ai qu’Allah m’avait offert cela grâce aux bénédictions de mes contributions : j’ai cotisé un millier de shillings de plus. » »

Un Mou’allim du Libéria relate qu’il avait visité la maison de Madame Ayesha, membre de la Jama’at de Ganta. Il a attiré son attention sur le fonds Waqf-i-Jadid. Elle a répondu : « Je n’ai pas d’argent pour l’instant. Mais si vous attendez un peu, je vais en trouver pour que vous ne retourniez pas les mains vides. »

Elle ne souhaitait pas qu’on reparte les mains vides de chez elle. Elle a emprunté de quelqu’un la somme de cent dollars libériens et l’a offerte en guise de contribution. Le Mou’allim relate : « J’étais chez elle lorsqu’elle a reçu un message sur son téléphone. Quelqu’un avait transféré de l’argent en ligne sur son compte. La femme a dit : « Je viens d’offrir cent dollars libériens et Allah m’a immédiatement récompensée. »

Le missionnaire de la Guinée-Conakry relate que Sa’idou Ba, un membre de la Jama’at, était au chômage et il a postulé pour un poste dans une société minière, mais qu’il n’y avait aucun espoir d’être embauché. Lors de la campagne sur le Waqf-i-Jadid, lorsqu’on lui a fait un rappel concernant ses cotisations il a dit : « Je suis au chômage ; je ne peux pas offrir une grosse somme. » En tout cas, il a mis sa main dans sa poche et a sorti cinq mille francs et les a cotisés. Il a déclaré : « C’est le montant total de ce que je possède à l’instant. » Cinq jours après sa cotisation, il a eu une offre d’emploi d’une autre société minière où il n’avait même pas postulé. Par la grâce d’Allah, il a obtenu l’emploi au salaire mensuel de 500 000 francs. Il déclare : « J’ai consenti à un modique sacrifice dans la voie d’Allah et voici que Celui-ci m’a retourné cette somme en la multipliant plusieurs fois selon Sa promesse. »

Un missionnaire du Nigeria relate : « M. Nasir est un ami ahmadi de l’État de Kano. Il était au chômage depuis trois ans et en était fort inquiet. Il relate : « Pourquoi ne pas recommencer à cotiser dans les fonds de la Jama’at selon mes capacités ? » Étant donné qu’il était sans emploi, il avait cessé de cotiser. Il s’est dit qu’il devait recommencer à cotiser en fonction de ce qu’il possédait. Le missionnaire relate qu’il a commencé à ce faire à partir du mois de juin de l’année dernière. Trois mois plus tard, un ami l’a contacté pour l’informer qu’une entreprise avait un poste vacant dans le marketing. « L’entreprise m’a embauché, dit-il, et c’était le premier contrat de ce genre pour l’entreprise. Je suis convaincu que j’ai trouvé cet emploi ou ce contrat après une si longue période grâce aux bénédictions de ce don. »

Le missionnaire de la Centrafrique relate que M. Jibreel est un nouveau converti. Il relate : « Quand je suis entré dans la Jama’at l’année dernière, ma condition morale et spirituelle a commencé à changer. »

Ceci mérite réflexion : il ne s’est pas contenté de rejoindre la Jama’at. Il a dû prier et essayer de changer sa condition ; et ainsi, il a mérité la grâce d’Allah. Il a ressenti que sa condition spirituelle et morale changeait. Il ajoute : « Un jour, le missionnaire m’a rappelé que l’année du Waqf-i-Jadid tirait à sa fin et que je dois y cotiser même si la somme est modique. J’ai fait un don et j’ai pris mon reçu. Depuis ce jour et jusqu’à présent, mon travail a été béni : Dieu m’a accordé une grâce spéciale. À présent, je ne suis même pas libre. Auparavant, je n’avais pas de clients pendant plusieurs jours. Désormais, j’en ai quotidiennement et par la grâce d’Allah, mes revenus ont dépassé mon imagination. »

Arif Saheb, le missionnaire du Togo, relate que M. Owakaji est de la région de Kara. Il relate : « Ma situation financière était difficile. C’était le dernier mois du fonds Waqf-i-Jadid. Je m’inquiétais de savoir comment je vais remplir ma promesse. Or j’avais une petite chèvre à la maison que j’avais gardée à d’autres fins et j’ai décidé de la vendre afin de pouvoir cotiser [dans le fonds Waqf-i-Jadid]. C’était l’unique objet [de valeur] à maison. Telle était mon intention quand un jour le missionnaire est venu récolter des dons. Une personne m’avait emprunté de l’argent et je n’avais aucun espoir qu’elle allait me rembourser. Elle est venue le faire à l’instant même [de la visite du missionnaire]. J’ai contribué toute cette somme dans le fonds Waqf-i-Jadid. C’est ainsi qu’Allah m’a aidé, à partir de l’invisible. »

Il avait l’intention de faire le bien, et avant sa mise en œuvre, Allah avait tout arrangé. Allah l’a béni avant qu’il ne sacrifie ce qui lui était cher, car Allah connaît l’état des cœurs.

Sajid Iqbal des Îles Marshall rapporte que Madame Lorraine a relaté : « Allah m’a amplement bénie, moi et les membres de ma famille, en raison des sacrifices financiers. » Auparavant, ils ne participaient pas aux sacrifices financiers parce qu’ils n’étaient pas convaincus d’à quel point Allah les bénirait en échange de leurs sacrifices. À l’époque, l’argent leur faisait défaut. Il n’y avait pas d’argent pour s’acheter de la nourriture et ils étaient très inquiets concernant les dépenses du ménage.

Elle relate : « Quand j’ai entendu des sermons à la mosquée sur les bénédictions du sacrifice financier, j’ai pensé que je devais y participer. Nous avons commencé à faire des sacrifices et à cotiser. À présent, Allah nous a accordé tant de grâce que toutes nos dépenses ménagères sont couvertes. Il n’y a pas de pénurie de nourriture ou de boisson. Souvent, de l’argent nous vient de sources que nous n’imaginions même pas. Autant que nous offrons, autant Allah ne cesse d’augmenter nos biens. » C’est ainsi qu’Allah traite les nouveaux venus afin de renforcer leur foi.

Un inspecteur du Waqf-i-Jadid de l’Inde relate qu’il s’était rendu à la Jama’at de Melapalam au Tamil Nadu pour [fixer] le budget et collecter les fonds du Waqf-i-Jadid. Là-bas, il a rencontré un ahmadi sincère. Il a relaté : « J’avais prêté le serment d’allégeance en 2014 et avais intégré la Jama’at Ahmadiyya. À l’époque, quand j’étais un nouveau converti, j’ai promis la somme de quatre mille roupies dans le fonds Waqf-i-Jadid car c’est ce que me permettaient mes moyens. Tous les ans, j’ai augmenté mes contributions selon mes aptitudes et Allah a béni mon entreprise qui progressait de manière significative.

Après un certain temps, les autres membres de ma famille ont également prêté le serment d’allégeance et par la grâce d’Allah, aujourd’hui je contribue 500 000 roupies dans le fonds Waqf-i-Jadid. » L’année dernière, il avait contribué la totalité de cette somme au cours du Ramadan. « Malgré le confinement, grâce à la bénédiction de mes cotisations, je n’ai subi aucune perte dans mon entreprise : elle n’a cessé de croître et par la grâce d’Allah, elle est sortie de l’Inde et a été établie en Thaïlande également. Tout cela est la bénédiction des cotisations dans les fonds de la Jama’at. »

Ce sont-là les bénédictions d’Allah. Ce commerce-là n’est pas un jeu de hasard. Il a investi de l’argent, il a accompli un travail acharné et a dépensé dans le chemin d’Allah. Allah a multiplié ses récompenses.

Voici un autre exemple de l’Inde. Le missionnaire en charge de Malappura, au Kerala, relate : « Le Nazim Maal et l’inspecteur du Waqf-i-Jadid étaient en visite à la fin de l’année du fonds Waqf-i-Jadid. Quand ils étaient dans notre région, j’ai reçu un appel téléphonique d’un ahmadi sincère du nom de M. Rahman qui est dans les affaires. Il nous a demandés de visiter son entreprise car il y avait créé une nouvelle section et souhaitaient que nous y priions. Quand nous sommes arrivés sur place, il a présenté un chèque d’un million de roupies sans aucune requête de notre part. Il a aussi offert un grand véhicule et l’essence pour notre tournée. Je lui ai dit que notre petite voiture suffisait. Il a dit que les représentants centraux doivent disposer d’un véhicule bon et fiable afin qu’ils puissent voyager confortablement. Il disait : « J’avais gardé cette somme pour l’enregistrement d’une de mes propriétés. Mais suite à votre visite, je l’ai offerte dans le fonds Waqf-i-Jadid et j’ai avancé la date de l’enregistrement. » Après quelques jours, il a déclaré qu’il a obtenu un montant important sans aucun effort particulier. Ce montant était bien supérieur à ses besoins et plus d’un million de roupies.

Mademoiselle Shabneez, de l’île Maurice, relate : « J’ai reçu une somme de mes parents comme cadeau d’anniversaire. J’ai décidé d’offrir cinq cents roupies dans le fonds Tahrik-i-Jadid et le même montant dans le fonds Waqf-i-Jadid. J’ai gardé cette somme dans une enveloppe. Etant malade à l’époque, mon oncle et mon cousin sont venus me rendre visite. Tout deux m’ont offert des enveloppes contenant cinq mille roupies dans chacune. J’ai été surprise de voir qu’Allah m’a récompensée par dix fois. »

Le président de la Jama’at de la Géorgie relate : « Muhammad Abu Hammad est un membre de notre Jama’at. Il est originaire de la Palestine et étudie la médecine en Géorgie. Il a prêté le serment d’allégeance trois ans de cela. La Jama’at avait organisé un séminaire sur le Waqf-i-Jadid et on a encouragé les membres à dépenser dans la voie d’Allah.

Muhammad Abu Hammad déclare : « À l’époque j’étais étudiant et je ne disposais que de trois cents dollars. J’ai décidé d’offrir la moitié dans le fonds Waqf-i-Jadid car je me suis souvenu de ce verset. « Qad aflaha man zakkâhâ », c’est-à-dire, « prospère vraiment celui qui s’est purifié l’âme ». Après mes cotisations et mes dépenses courantes, il ne restait que deux dollars sur mon compte bancaire à la fin du mois. En fin décembre, mes parents de la Palestine venaient en Géorgie et j’étais inquiet concernant leur hospitalité. Le jour de l’arrivé des invités, Allah, par Sa grâce spéciale, a transféré 1000 dollars dans mon compte bancaire d’une certaine source. Je suis toujours reconnaissant à Allah pour cela et je le considère comme une bénédiction de mes contributions. »

Il est question de l’intention. Les gens de ce monde en nourrissent d’autres. Or le croyant quant à lui comprend que l’on mérite les faveurs divines en dépensant dans sa voie.

Un Mou’allim du Kenya présente le récit de Madame Khadija, une nouvelle convertie de sa Jama’at : elle enseigne dans une école maternelle. Au début de l’annéem elle avait promis la somme de cinq cents shillings dans le fonds Waqf-i-Jadid. Elle avait déjà cotisé la somme. Le missionnaire relate : « Je me suis rendu à l’école pour lui donner le reçu. Le lendemain, elle est venue chez moi et a dit à ma femme qu’elle souhaitait contribuer cinq cents shillings de plus dans ce fonds afin que son paiement total soit de mille shillings. « Je souhaite offrir tant afin qu’Allah me bénisse davantage », a-t-elle dit.

« Quand je suis rentré, dit le Mou’allim, ma femme m’en a informé et j’ai préparé son reçu. Quand je suis parti le lui remettre elle m’a dit : « Mon fils étudie au lycée. J’avais fait une demande de bourse pour ses études. Elle n’a pas été pas approuvée. Aujourd’hui j’ai reçu un appel de son lycée m’informant que l’état a déposé trente mille shillings dans son compte de l’école. Ceci m’a été d’un grand soulagement. » »

L’Amir Sahib de l’Indonésie relate que M. Abdul Rahim appartient à une petite Jama’at. Celui-ci rapporte : « Chaque année, je contribue dans le fonds Waqf-i-Jadid. Les années 2019 et 2020 ont été très difficiles pour moi parce que je n’ai pas trouvé de travail. J’avais démissionné depuis quelque temps et essayé de démarrer une entreprise. Je n’ai pas réussi dans ce domaine non plus. Mes économies s’amenuisaient progressivement. Or l’année du Waqf-i-Jadid se terminait : je promis de faire un don mais je n’avais effectué aucun paiement. Il devenait aussi difficile de trouver un emploi parce que j’avais cinquante et un ans. Il est difficile de trouver un emploi à cet âge. Chaque jour j’avais l’habitude de prier lors de la prière de Tahajjoud et j’ai également écrit au Calife lui demandant de prier que je puisse contribuer dans le fonds Waqf-i-Jadid. Jusqu’à la fin de l’année du Waqf-i-Jadid, Allah m’a permis, par un moyen ou un autre, de cotiser la somme promise. Quelques jours après le paiement, j’ai reçu un appel d’un ancien supérieur où je travaillais. Il disait qu’on m’avait demandé de venir pour un entretien. J’ai remercié Dieu d’avoir obtenu [par conséquent] ce poste. J’ai été surpris, car celui qui m’a appelé n’était pas mon superviseur direct. Mes amis ne savent pas non plus pourquoi j’ai été invité car j’avais démissionné il y a presque sept ans. C’est là une grâce d’Allah que j’ai pu trouver un revenu permanent à cet âge. »

Le missionnaire de Tambakonda du Sénégal relate que lors de sa visite dans la région il a encouragé les membres à contribuer et a présenté les récits que j’avais évoqués dans un sermon précédent. M. Ousmane, un ahmadi, a relaté que sa situation financière était très précaire quand il avait prêté le serment d’allégeance. Tout le monde lui était hostile après sa Bai’ah. À quatre reprises, des opposants ont tenté d’incendier sa maison. Chaque fois une partie de la maison a brûlé, mais depuis qu’il a commencé à contribuer dans les fonds de la Jama’at sa situation a changé. Il relate qu’il s’est construit une maison en dure grâce aux bénédictions de ses contributions. Au début, les parties en paille brûlaient : mais à présent, il s’est bâti une maison en dur. Les enfants reçoivent également une bonne éducation dans la ville. Chaque année il augmente considérablement ses contributions dans le fonds Waqf-i-Jadid comme dans les autres fonds. Ses adversaires sont soit morts soit vivants : ceux qui sont vivants sont dans un état vraiment déplorable. »

L’Emir de la Tanzanie relate l’histoire d’un cultivateur. Il a un champ de tomates et l’irrigation se fait en remontant l’eau du lac Victoria. Pour cela, il doit louer des machines et des pompes. Cette année, il n’a pas beaucoup plu. Les champs étaient en très mauvais état. Les cultivateurs voisins qui irriguaient leurs champs se moquaient de ses cultures. Il relate : « Le Mou’allim m’a fait un rappel concernant mes contributions. Je ne disposais que de mille shillings que j’ai contribués. Le Mou’allim m’a donné le reçu. »

Le lendemain, lors d’une rencontre du conseil de l’Amila, il a dit au Mou’allim : « Allah m’a récompensé pour ma transaction. La première pluie de la saison est tombée sur mes cultures et l’eau est à ras bord. C’est ainsi qu’Allah m’a récompensé. »

Alex Tamu de la Sierra Leone est un chercheur. Il relate qu’il avait des arriérés dans ses contributions d’Al-Wasiyyat et d’autres contributions. L’année dernière en raison de problèmes gouvernementaux, son institution a retardé le paiement des salaires et la vie est devenue très difficile pendant un certain temps. Cependant, il a emprunté de l’argent quelque part et a pris des dispositions immédiates pour contribuer dans les fonds d’Al-Wassiyat et d’autres fonds, même en cette période difficile. Il rapporte : « Après avoir cotisé ces sommes, tout d’abord j’ai été sélectionné dans une délégation en Guinée-Conakry pour un projet de recherche sur le riz. Ensuite, j’ai acquis une grande maison meublée. Avant la Jalsa Salana du Royaume-Uni de 2022, j’ai acquis un téléviseur et j’ai installé la MTA à la maison. Surtout, par la grâce de Dieu, j’ai reçu la proposition d’une bourse pour un doctorat à l’Université de Kagoshima au Japon. J’ai postulé : l’organisation m’a donné la priorité et j’ai été sélectionné. Je suis au Japon depuis l’année dernière. Par la grâce de Dieu, je suis en contact avec la Jama’at au Japon. Par la grâce de Dieu, l’institution a non seulement offert une maison à ma famille, mais a également continué à payer une partie du salaire à la famille en Sierra Leone. Ceci a accru ma foi en Allah. Il m’a accordé cette faveur par les bénédictions de mes contributions. »

Il y a aussi des exemples de désintérêt pour la richesse au nom d’Allah chez les ahmadis [en général] ainsi que chez les nouveaux convertis. Le missionnaire de la région de Mayumba en Sierra Leone relate : « Dans un sermon, j’ai attiré l’attention sur le Waqf-i-Jadid en citant l’exemple d’un compagnon qui a pris une hache pour couper du bois qu’il a vendu pour ensuite présenter ses revenus à l’Envoyé d’Allah (s.a.w). Les ahmadis du village voisin de Dodo viennent pour la prière du vendredi. Un jour, un ahmadi sincère du nom de Qasim est venu dans la chaleur de l’après-midi et a offert une grosse somme d’argent, en disant : « Ce sont là tous mes revenus que j’offre dans le fonds Waqf-i-Jadid. » On lui a demandé de garder un peu d’argent pour ses dépenses mensuelles. Il a répondu avec beaucoup d’enthousiasme : « Le jour où vous avez raconté l’histoire de ce compagnon, j’avais décidé ce jour-là de suivre cet exemple. Gardez donc toute cette somme. Allah me bénira ! »

L’Amir Sahib de la Tanzanie relate que le Mou’allim de la région de Shianga a rapporté qu’une nouvelle Jama’at a été établie dans un nouvel endroit, à savoir Sanba Chai. En décembre, quarante-neuf personnes ont prêté le serment d’allégeance et ont rejoint la Jama’at : elle a été formée le mois dernier. Le Mou’allim déclare : « En décembre, j’étais en visite dans la région. J’ai visité cette nouvelle Jama’at. La plupart des gens qui ont prêté allégeance ne pratiquaient aucune religion. C’est pour cette raison que j’ai porté une attention particulière quant à l’apprentissage de la Salât et la récitation du Coran. »

Dans une classe de formation après la Salât de Zohr le Mou’allim a expliqué comment prier et d’autres points de jurisprudence. Un ahmadi âgé a vu le carnet de reçus dans le sac du Mou’allim et l’a interrogé à ce sujet. Le Mou’allim a dit que c’était le dernier mois du fonds Waqf-i-Jadid et qu’il collectait les promesses et allait faire un rapport au centre qui serait envoyé au Calife du Messie. Tout ahmadi qui y contribue reçoit un reçu, a-t-il dit.

Sur ce, un autre ahmadi a demandé quand le Mou’allim comptait prendre leurs contributions. Le Mou’allim de répondre : « Je pensais que votre situation était difficile et que vous étiez de nouveaux ahmadis ayant besoin d’une plus grande formation. À partir de l’année prochaine, vous serez inclus dans ces contributions. » A cela, tous les nouveaux convertis ont demandé si cette année leurs noms n’iraient pas au Calife du Messie, en ajoutant que cela ne serait pas imaginable. Et alors, tous ceux présents ont contribué ce qu’ils avaient. Quand le Mou’allim était sur le point de partir, ils lui ont dit : « Prenez dès à présent nos promesses pour l’année prochaine. » Sur ce, ils ont également consigné leurs promesses de dons pour la nouvelle année. C’est ainsi qu’Allah renforce la foi des nouveaux convertis.

L’Emir de la Gambie écrit : « M. Diallo est un ahmadi de Douta Balu, une Jama’at de la région de North Bank. Son père n’est pas ahmadi. Ce dernier est le chef du village, mais il est très vieux et malade. C’est son fils ahmadi qui s’occupe des affaires du village à sa place. Il raconte qu’un jour une ONG islamique est venue dans son village : ils aidaient les musulmans avec seulement 15 000 dalasi. M. Diallo relate : « Ils m’ont appelé et m’ont dit : « Nous avions entendu parler de vous, que vous étiez une personne très noble. Nous voulons vous offrir, à vous et à votre père, trente mille dilasi comme aide. Mais le seul problème est que vous êtes ahmadis. Si vous quittez la Jama’at, vous recevrez ce montant. » M. Diallo a répondu à l’ONG : « Je n’ai pas besoin d’argent parce que la Jama’at nous a enseigné qu’Allah suffit à Ses serviteurs. J’offre plus que quinze mille dalasi à la Jama’at chaque année. »

Les autres étaient très surpris d’entendre cela et ont demandé : « Pourquoi offrez-vous autant d’argent à la Jama’at malgré votre pauvreté ? » L’ahmadi a déclaré : « Si vous aviez connaissance des bénédictions et du plaisir d’Allah que j’ai acquis, vous vous joindriez vous aussi à l’Oummah de l’Imam Mahdi (a.s.). » »

Tel est donc l’état de la foi qu’Allah inspire dans le cœur de ces gens qui vivent au loin : après avoir accepté le serviteur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), ils deviennent de plus en plus forts dans leur foi.

L’Amir Sahib du Congo Kinshasa relate : « Dans un sermon du vendredi, j’ai encouragé les membres à contribuer dans le fonds Waqf-i-Jadid. Le même jour, M. Nourouddin, un ahmadi sincère qui est employé dans la police, a appelé notre Mou’allim et lui a dit : « J’économisais de l’argent depuis un certain temps pour mes urgences. Mais aujourd’hui, le missionnaire a attiré notre attention concernant le Waqf-i-Jadid dans le sermon du vendredi. Prenez cette somme comme contribution. » Il a offert deux cent dix mille francs dans le fonds Waqf-i-Jadid : c’était là un sacrifice très important de sa part. »

C’est là un exemple de sacrifice de ses biens les plus chers dans la voie d’Allah.

Le missionnaire de la Macédoine écrit que la majorité des ahmadis sont très pauvres dans ce pays. Cependant ils consentent à des sacrifices financiers. Faisal a prêté allégeance en l’Allemagne en 1995. Il a vécu dans différents pays et est ensuite retourné en Macédoine. Au début, ses relations avec la Jama’at n’étaient pas très régulières : ensuite on est entré en contact avec lui. Il a passé deux ou trois jours à la mission dans le cadre de l’Aïd Al-Adha. Pendant ce temps, on l’a informé du système financier de la Jama’at. En plus des cotisations obligatoires, on l’a informé à propos des autres plans financiers de la Jama’at dont le Tahrik-i-Jadid et le Waqf-i-Jadid. »

Le missionnaire raconte : « Je suis parti en ville après dix ou douze jours pour le rencontrer ; au retour, il m’a donné dix mille dinars en guise de cotisation : il s’agit d’une petite somme, environ soixante-trois euros. Mais il est au chômage et ne travaille pas depuis longtemps. Je lui ai dit : « Vous connaissez votre situation. Gardez une somme pour vous, car elle est assez importante, vu les conditions en Macédoine. » Je lui ai dit d’en dépenser sur sa famille. Avec insistance et joie il a offert ce montant dans le fonds Waqf-i-Jadid, en son nom et au nom de sa famille, tout en déclarant qu’Allah pourvoira à leurs besoins. »

C’étaient là les récits de ceux qui consentent à des sacrifices. Ils offrent dans la voie de Dieu l’argent dont ils ont besoin. Le Messie Promis (a.s.) déclare :

« Il est impossible d’aimer à la fois ses richesses et Dieu. Vous ne pouvez aimer que l’un des deux. Chanceux est celui qui aime Dieu. Si l’un des vôtres dépense dans la voie de Dieu en éprouvant de l’amour pour Lui, je suis sûr et certain que ses biens seront bien plus bénis que ceux des autres, car la richesse n’est pas acquise automatiquement, mais par la grâce d’Allah. Celui qui consacre une partie de ses biens à Allah en recevra certainement. »

Tout ahmadi qui consent aux sacrifices est un témoin de la vérité que la richesse vient d’Allah. Ces paroles du Messie Promis (a.s.) sont vraies. Qu’Allah permette à ceux qui ont fait ces sacrifices d’accroître leur niveau de sacrifices. Et que ceux qui sont dans de meilleures circonstances et dont les normes de sacrifice ne sont pas élevées, puissent comprendre ces paroles du Messie Promis. Il déclare : « Je vous le répète encore et encore : Dieu n’a nul besoin de vos services, mais c’est Sa grâce sur vous qu’Il vous donne l’opportunité de servir. »

Ceux qui sont avares doivent y réfléchir. Qu’Allah permette aux membres riches de la Jama’at de comprendre ces points.

Maintenant, je vais présenter les chiffres des contributions de l’année dernière dans le fonds du Waqf-i-Jadid. Par la grâce d’Allah la 65e année du Waqf-i-Jadid s’est terminée le 31 décembre dernier et la nouvelle année a débuté à partir du premier janvier. Au cours de l’année précédente, la Jama’at a pu réaliser un sacrifice total de 12 215 000 livres sterling dans le fonds Waqf-i-Jadid. Il s’agit d’une augmentation de 928 000 livres sterling par rapport à l’année précédente. Alhamdou lillah ! Il y a eu cette augmentation en dépit de la situation économique difficile du monde. Cette année encore, la Jama’at du Royaume-Uni occupe la première position en termes de contribution totale. En deuxième position se trouve le Canada. L’Allemagne est en troisième position. Ensuite se trouvent les Etats-Unis, l’Inde, l’Australie, une Jama’at du Moyen-Orient en septième position, ensuite l’Indonésie et une Jama’at du Moyen-Orient et en dixième position, la Belgique.

En termes de contribution par personne, les États-Unis arrivent en tête, suivis de la Suisse, du Royaume-Uni, de l’Australie et du Canada en cinquième position.

Les principaux pays d’Afrique en termes de contributions sont : le Ghana, l’île Maurice, le Nigéria, le Burkina Faso, la Tanzanie, le Libéria, la Gambie, l’Ouganda, la Sierra Leone et le Bénin en 10e position. Le nombre de contributeurs a augmenté de 61 000 et est passé à 1 560 000 au total.

Les pays ayant augmenté considérablement [le nombre de] leurs contributeurs sont : l’Ouganda, suivi de la Guinée-Bissau, du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Niger, du Congo-Kinshasa et du Bangladesh. Ce sont les pays qui ont fait des efforts remarquables.

En termes de collection globale, les dix [premières parmi les] plus grandes Jama’ats du Royaume-Uni sont : Farnham, Worcester Park, Walsall, Islamabad, Gillingham, South Cheam, Aldershot-South, Bradford, Cheam et Ewell.

Les cinq premières régions en termes de collecte sont : Baitul Futuh en première position, Islamabad en deuxième position, suivie par la mosquée Fazl, les Midlands et Baitul Ihsan.

Les dix premières Jama’ats dans la catégorie Daftar Atfal sont : Aldershot-South, Islamabad, Walsall, Farnham, Roehampton, Ewell, Aldershot-North, Mitcham Park, Bordon, South Cheam et Baitul Futuh.

Les cinq [premières parmi les] petites Jama’ats du Royaume-Uni en termes de contributions sont : Spen Valley, Keithley, Pays de Galles du Nord, Northampton et Swansea.

En termes de collection globale, les émirats du Canada sont : Vaughan, Vancouver, Calgary, Peace Village, Toronto et Brampton West.

Les dix premières Jama’ats du Canada sont : Milton West, Hadeeqah Ahmad, Milton East, Winnipeg, Saskatoon Baitur Rahmat, Durham West, Ottawa West, Endsfield, Regina et Abbotsford.

Les cinq premiers émirats dans la catégorie Daftar Atfal sont : Vaughan, suivi de Peace Village, Toronto West, Calgary et Brampton East.

Les cinq meilleures Jama’ats pour le Daftar Atfal sont : Edberry, Saint-Catherine, Hadeeqah Ahmad, Endsfield, et Bradford-East.

Les cinq premiers Emirats locaux d’Allemagne en termes de contribution globale sont : Hambourg, suivi de Francfort, Wiesbaden, Gross-Gerau et Riedstad.

Le dix premières Jama’ats d’Allemagne en termes de contribution est : Rödermark, Rodgau, Mainz, Halqa Baitur Rashid, Neuss, Flörsheim, Nidda, Mahdi-Abad, Friedberg et Coblence.

En termes de collecte dans le Daftar Atfal, les cinq premières régions sont : Hessen-Mitte, Hessen Sud-Ouest, Hambourg, Taunus et Wiesbaden.

En termes de collection globale, les dix premières Jama’ats des États-Unis sont : Maryland, North Virginia, Los Angeles, Detroit, Silicon Valley, Boston, Austin, Oshkosh, Rochester et Phoenix.

Les dix premières Jama’ats dans la catégorie Daftar Atfal sont : South Virginia, North Virginia, Maryland, Seattle, Orlando, Austin, Silicon Valley, Oshkosh, Portland et Zion.

En dépit de la situation difficile au Pakistan, par la grâce d’Allah [les ahmadis du Pakistan] ont augmenté considérablement leurs contributions dans la monnaie locale. Leur monnaie n’a presque plus de valeur face au livre sterling. En dépit de cela, la contribution est notable.

Les trois premières Jama’ats du Pakistan dans la catégorie adulte sont : Lahore, Rabwah et Karachi.

La position pour les districts est : Islamabad, Sialkot, Faisalabad, Gujrat, Gujranwala, Sargodha, Umerkot, Multan, Mirpur Khas et Dera Ghazi Khan.

En termes de collecte globale, les dix premières Jama’ats sont : la ville d’Islamabad, Defense Lahore, Township Lahore, Darul Zikr Lahore, Model Town Lahore, Allama Iqbal Town Lahore, Rawalpindi, Azizabad Karachi, Samanabad Lahore et Mughal Pura Lahore.

Les trois grandes Jama’ats pour le Daftar Atfal : Lahore, Rabwah et Karachi.

La position des districts pour le Daftar Atfal est : Islamabad, Sialkot, Faisalabad, Sargodha, Umerkot, Mirpur Khas, Narowal, Nankana Saheb, Jehlum et Quetta.

Les Jama’ats qui ont fait des progrès extraordinaires sont : la ville de Gujranwala, Gulshan Jami Karachi, Sadra Karachi, Cantonnement de Rawalpindi, Baitul Fazl Faisalabad, Karimnagar Faisalabad, Sialkot City, Peshawar, Sargodha, Okara.

Les dix principales provinces indiennes sont : Kerala, Tamil Nadu, Karnataka, Jammu-Cachemire, Telangana, Orisha, Pendjab, Bengale Occidental, Maharashtra et Delhi.

Les dix premières Jama’ats en termes de collecte sont : Coimbatore, Hyderabad, Qadian, Karolay, Pathapiriyam, Bangalore, Malayapalayam, Calcutta, Calicut, Karang.

Les dix premières Jama’ats de l’Australie sont : Castle Hill, Melbourne Langwarrin, Marsden Park, Logan East, Melbourne Berwick, Penrith, Perth, Adelaïde Sud, Melbourne Clide, Adelaïde Ouest.

Les Jama’ats en Australie en termes de contribution des adultes sont : Castle Hill, Melbourne Langwarrin, Marsden Park, Melbourne Berwick, Logan East, Penrith, Perth, Adelaïde Sud, Adelaïde Ouest et Melbourne Clyde.

Les Jama’ats australiennes en termes de collecte des Atfal sont : Melbourne Langwarrin, Logan East, Penrith, Perth, Castle Hill, Melbourne Clyde, Adelaïde Sud, Melbourne Berwick, Mount Druitt et Melbourne West.

Qu’Allah bénisse amplement les personnes et les biens de tous ceux qui ont consenti à ces sacrifices.


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