Sermon du vendredi 20 octobre 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :
Aujourd’hui, j’évoquerai de nouveau des événements ayant eu lieu dans la foulée de la bataille de Badr et ayant trait à la personne du Saint Prophète (s.a.w.). Les recueils d’histoire relatent l’acceptation de l’islam par Abou’l-‘Âs, le gendre du Saint Prophète (s.a.w.). L’incident s’est déroulé comme suit. Au cours du mois Joumâdal-Oulâ de l’an 6 de l’Hégire, le Saint Prophète (s.a.w.) a dépêché un groupe dirigé par Zayd Ibn Hârithah vers la région d’Îs, située à environ quatre jours de voyage de Médine. En convertissant la distance parcourue, les historiens estiment qu’une journée de voyage équivaut à [environ] 20 kilomètres. Par conséquent, ce lieu se trouvait à environ 77,25 kilomètres de Médine.
Voici quelques détails sur cette expédition. Le Saint Prophète (s.a.w.) a donc dépêché Zayd Ibn Hârithah de Médine avec soixante-dix compagnons lors du mois de Joumâdal-Oulâ, six ans après l’Hégire. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avait reçu des informations sur une caravane qouraychite qui se dirigeait de la Syrie vers La Mecque : il avait alors envoyé cette expédition dans le but de contrer la caravane dont les profits auraient été utilisés pour attaquer les musulmans. Les musulmans ont intercepté la caravane et saisi son équipement, tout en capturant quelques prisonniers, dont Abou’l-‘Âs.
Hazrat Mirza Bashir Ahmad Saheb évoque cet incident en ces termes dans son ouvrage Sîrat Khâtamun Nabiyyîn :
« Parmi les captifs d’Îs, se trouvait Abou’l-‘Âs Ibn Al-Rabî’, gendre du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et proche parent de Khadîjah, la première épouse du Prophète. Auparavant, il avait été fait prisonnier à la bataille de Badr, mais le Saint Prophète l’avait relâché en échange de la promesse d’envoyer sa fille, Zaynab, à Médine lorsqu’il retournerait à La Mecque. Bien qu’il eût honoré sa promesse, Abou’l-‘Âs était lui-même resté polythéiste.
Zayd Ibn Hârithah captura Abou’l-‘Âs et l’amena à Médine durant la nuit, mais Abou’l-‘Âs réussit à faire parvenir un message à Zaynab, expliquant sa capture et demandant son aide pour négocier sa libération. Au petit matin, pendant que le Saint Prophète et ses compagnons accomplissaient leur prière matinale, Zaynab annonça à haute voix depuis chez elle : « Ô Musulmans, j’ai accordé ma protection à Abou’l-‘Âs ! »
Après avoir accompli sa prière, le Saint Prophète se tourna vers ses compagnons et leur dit : « Vous avez entendu ce que Zaynab a déclaré. Je vous assure que je n’étais pas au courant de cette décision, mais dans la communauté des croyants, nous sommes unis comme une seule entité. Lorsqu’un croyant accorde sa protection à un non-croyant, il faudra respecter sa décision. » Il se tourna ensuite vers Zaynab et dit : « La protection que tu as accordée est reconnue par nous. » En conséquence, les biens qu’Abou’l-‘Âs avait acquis lors de cette expédition lui furent restitués.
Après sa prière, le Saint Prophète entra dans la maison de Zaynab et lui donna ces instructions : « Sois très hospitalière envers Abou’l-‘Âs, mais ne le rencontre dans l’intimité. Dans les circonstances actuelles, il n’est pas licite que tu sois intime avec lui. » Quelques jours plus tard, Abou’l-‘Âs quitta Médine pour La Mecque, mais ce n’était pas un retour permanent. Il régla rapidement ses affaires et retourna à Médine, récitant la Kalimat Al-Chahādah, le témoignage de foi musulmane. À son arrivée à Médine, il embrassa l’islam en présence du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).
Le Saint Prophète a permis à Zaynab de reprendre sa relation conjugale avec Abou’l-‘Âs sans conclure un nouveau Nikâh (mariage). Bien que certaines narrations suggèrent que le Nikâh de Zaynab et d’Abou’l-‘Âs a été renouvelé, la première narration est considérée comme plus fiable et authentique. »
Ce cas a également établi un précédent selon lequel si une femme divorce de son mari en raison de son incrédulité, il n’est pas nécessaire de contracter un nouveau mariage si le mari se convertit à l’islam.
« Malheureusement, Zaynab ne vécut pas longtemps après la conversion de son mari à l’islam : elle décéda en l’an 8 de l’Hégire. Après son décès, Oumm Ayman, Sawdah, Oumm Salamah et Oumm ‘Atiyyah procédèrent à son bain rituel conformément aux instructions du Saint Prophète (s.a.w.).
Oumm ‘Atiyyah rapporte que le Messager d’Allah (s.a.w.) lui a dit de commencer le bain rituel pour sa fille en lavant le côté droit et les membres concernés par l’ablution.
Dans une autre narration, Oumm Atiyyah relate que lors du décès de Zaynab, la fille du Messager d’Allah (s.a.w.), le Prophète (s.a.w.) a recommandé de pratiquer un bain rituel en nombre impair comprenant trois ou cinq lavages. Et de mettre du camphre après le cinquième lavage. « Prévenez-moi quand vous aurez complété le bain », a-t-il dit.
Nous l’en avons informé : il nous a offert son pagne et nous a demandé de l’utiliser comme sous-vêtement [pour la défunte]. Ensuite, le Saint Prophète (s.a.w.) a accompli la prière funéraire ; il est descendu dans la tombe et a enterré sa fille. Zaynab avait deux enfants, ‘Ali et Oumâmah.
Selon un récit, ‘Ali est décédé durant son enfance, tandis qu’une autre tradition affirme qu’il avait atteint l’âge adulte. Ibn ‘Asâkir a écrit qu’il fut martyrisé lors de la bataille de Yarmouk. Il chevauchait derrière le Saint Prophète (s.a.w.) lors de la conquête de La Mecque. Oumâmah aurait été épousée par ‘Ali après le décès de Fâtimah.
Abou’l-’Âs avait des affaires à La Mecque, donc il ne pouvait pas rester à Médine. Par conséquent, après avoir embrassé l’islam, il a obtenu la permission du Saint Prophète (s.a.w.) et il est retourné à La Mecque.
En raison de ses responsabilités à La Mecque, il n’a pas eu l’occasion de participer aux expéditions militaires [en compagnie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.)]. Il a participé à une seule expédition envoyée en 10 Hijri sous le commandement d’Ali. Après son retour du Yémen, ‘Ali l’a nommé gouverneur du Yémen. Malheureusement, après le décès de Zaynab, Abou’l-‘Âs ne vécut pas longtemps et s’éteignit en l’an 12 de l’Hégire.
Hazrat Sahibzada Mirza Bashir Ahmad Sahib évoque l’affection qu’éprouvait le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) à l’égard d’Abou’l-‘Âs : « Abou’l-‘Âs Ibn Ar-Rabî’, le gendre de l’Envoyé d’Allah (s.a.w), était un neveu de Khadîjah. Malgré son appartenance au polythéisme, il traitait sa femme avec beaucoup de gentillesse. Après sa conversion à l’islam, leur relation conjugale est demeurée harmonieuse. C’est pourquoi le Saint Prophète faisait souvent l’éloge d’Abou’l-‘Âs à cet égard, en disant qu’il avait bien traité sa fille. Abou’l-‘Âs est décédé au cours du califat d’Abou Bakr (r.a.) en l’an 12 de l’Hégire. Sa femme était décédée du vivant du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »
D’après ces faits, il semble que le récit selon lequel ‘Ali aurait nommé Abou’l-‘Âs responsable ou gouverneur [du Yémen] soit quelque peu douteux.
« Sa fille, Oumâmah, qui était très chère au Saint Prophète, fut mariée à ‘Ali après le décès de Fâtimah, mais n’eut pas d’enfant. »
La bataille de Sawîq a eu lieu au cours du mois de Dhou’l-Hijjah, en l’an deux de l’Hégire. Voici la raison de la campagne de Sawîq : les polythéistes sont revenus à La Mecque, vaincus et tristes et Abou Soufyân s’est engagé à ne pas s’appliquer d’huile et à ne pas se laver jusqu’à ce qu’il se soit vengé de la défaite de ses compagnons à Badr par une bataille contre le Messager d’Allah (s.a.w.) et ses compagnons.
Selon un récit, Abou Soufyân partit pour accomplir son serment avec un groupe de deux cents cavaliers, tandis qu’un autre récit indique qu’il le fit avec un groupe de quarante cavaliers. Il décida de quitter la route normale menant à Médine et se dirigea vers le Nejd.
Arrivé à l’extrémité de la vallée de Qanât, Abou Soufyân établit son camp près de la montagne de Thayyib, à environ 20 kilomètres de Médine. Qanât est l’une des trois vallées bien connues situées entre Médine et Ouhoud. Pendant la nuit, Abou Soufyân se rendit chez la tribu des Banou Nadîr, atteignit Houyyiy Ibn Akhtab et frappa à sa porte dans l’obscurité.
Houyyiy Ibn Akhtab refusa d’ouvrir la porte. Alors, Abou Soufyân se rendit chez Salâm Ibn Machkam, le chef des Banou Nadîr et leur trésorier. Salm Ibn Machkam lui accorda la permission d’entrer et lui offrit un repas. Il révéla à Abou Soufyân les secrets des musulmans et des activités du Messager d’Allah (s.a.w.). Il lui relata la routine quotidienne du Messager d’Allah (s.a.w.), ses activités et le lieu où il se trouvait.
Après cela, Abou Soufyân quitta la région tard dans la nuit et rejoignit ses compagnons. Il envoya ensuite des Qouraychites dans une zone appelée Al-‘Ourayd, à la périphérie de Médine. Al-‘Ourayd est une oasis à environ 5 kilomètres de Médine. Ils y ont incendié plusieurs bosquets de palmiers et ont tué un Ansâri et son allié. Selon un récit, l’Ansâri décédé se nommait Ma’bad Ibn ‘Amr.
Abou Soufyân a mis fin aux actes de représailles quand il a senti qu’il avait assouvi sa vengeance. Une fois sa vengeance apaisée, il a rassemblé son armée et il est rentré à La Mecque. On dit qu’Abou Soufyân a mené cette expédition la nuit même de son retour de la rencontre avec Salâm Ibn Machkam.
Cependant, lorsque cette nouvelle parvint au Messager d’Allah (s.a.w.), il nomma Abou Loubâbah Bachîr Ibn ‘Abdil Moundhir comme son adjoint à Médine. Le dimanche, cinquième jour de Dhou’l-Hijjah, au vingt-deuxième mois de l’Hégire, deux cents compagnons Mouhâjirîn et Ansâr l’ont accompagné pour poursuivre Abou Soufyân jusqu’à ce qu’ils atteignirent Qarqarat Al-Kourd, un lieu situé près d’Al-Hadiya, dans la banlieue de Maqdan.
La distance entre ce lieu et Médine est d’environ 154 kilomètres. On dit qu’il s’y trouvait la source des Banou Soulaym. Toutefois, Abou Soufyân et son armée ont fui en se cachant et en jetant des sacs d’orge qui était leur provision de voyage. Les musulmans les ont récupérés, d’où le nom de cette expédition : la bataille de Sawîq. En arabe, Sawîq signifie « orge ». Abu Soufyân et son armée ont échappé aux musulmans.
Le Messager d’Allah (s.a.w.) est retourné à Médine. Quand les Compagnons revenaient avec l’Envoyé d’Allah (s.a.w), ils ont demandé : « Ô Messager d’Allah, considérez-vous que nous avons participé à une Ghazwah ? Il a répondu : « Oui. » »
Il s’agit d’une Ghawzah, qu’il y ait eu des combats ou non.
Voici ce qu’en dit la Sîrat Khâtamun Nabiyyîn : « Suite à la bataille de Badr, Abou Soufyân a fait le vœu de ne pas avoir de relations conjugales avec sa femme et d’appliquer de l’huile sur ses cheveux jusqu’à ce qu’il ait vengé la mort de ses compatriotes décédés à Badr. Ainsi, quelques mois après Badr, au cours du mois de Dhou’l-Hijjah, Abou Soufyân partit de La Mecque avec une force de deux cents hommes armés des Qouraych et atteignit un endroit proche de Médine par la route du Nejd. Arrivé là, il laissa son armée à une certaine distance de Médine et, dans l’obscurité de la nuit, atteignit la demeure de Houyayy Ibn Akhtab, le chef de la tribu juive des Banou Nadîr, et lui demanda son aide. Cependant, comme Houyayy se souvenait encore un peu de son traité et de son accord, il refusa. (En raison de son pacte avec les musulmans, il lui refusa aide et protection.) Puis Abou Soufyân se rendit secrètement chez un autre chef des Banou Nadîr, à savoir Salâm Ibn Machkam, et sollicita son soutien contre les musulmans.
Ce misérable ignora ouvertement tous ses engagements passés, accueillant Abou Soufyân chaleureusement : il lui accorda le couvert durant la nuit et partagea des informations confidentielles sur les musulmans. Peu avant l’aube, Abou Soufyân s’éclipsa et rejoignit son armée. Il dépêcha un groupe de combattants Qouraych en embuscade dans une vallée appelée [Al-]‘Ourayd, située à proximité de Médine.
Cette vallée, située à seulement trois miles de Médine, servait de pâturage aux animaux des musulmans. Il est possible qu’Abou Soufyân ait reçu cette information par l’intermédiaire de Salâm Ibn Machkam. Lorsque le groupe Qouraych arriva à la vallée d’[Al-]‘Ourayd, par chance, les animaux des musulmans n’étaient pas présents à ce moment-là. Cependant, il y avait un musulman parmi les Ansâr et un de ses compagnons présents. Les Qouraych les assassinèrent sans pitié. Ensuite, ils mirent le feu aux palmiers dattiers de la région ainsi qu’aux maisons et aux petites huttes, puis retournèrent au camp d’Abou Soufyân.
Abou Soufyân considéra ce succès comme un accomplissement suffisant de son vœu et ordonna à son armée de rentrer. Toutefois, lorsque le Saint Prophète (s.a.w.) eut vent de l’attaque d’Abou Soufyân, il se lança à sa poursuite avec un groupe de compagnons.
Cependant, comme Abou Soufyân ne souhaitait pas mettre en doute l’accomplissement de son vœu, il s’éclipsa si rapidement que l’armée musulmane ne put le rattraper. Après quelques jours d’absence, le Saint Prophète (s.a.w.) rentra à Médine. Cette campagne est appelée la Ghazwat Al-Sawîq, car lors de sa hâte pour retourner à La Mecque, Abou Soufyân avait abandonné sa ration, principalement composée de Sawîq, ou sacs d’orge, à la fois pour alléger sa charge et en raison de l’anxiété qui l’envahissait.
On dit aussi que la Bataille de Sawîq a eu lieu en l’an 4 de l’Hégire après la bataille d’Ouhoud. Al-Tabari a mentionné deux expéditions appelées Sawīq, l’une avant Badr, dont les détails ont été précédemment décrits ; cela se situe probablement avant la bataille d’Ouhoud, comme décrit précédemment. Et une autre après la bataille d’Ouhoud. Cependant, cette expédition a été décrite sous le nom de Ghazwat Badr Al-Maw‘id dans d’autres ouvrages de Sîrah à l’instar de Sîrat Ibn Hichâm, Souboul Al-Houda, etc.
Je vais présenter quelques détails sur cette expédition. Quand Abou Soufyân était sur le point de retourner le jour d’Ouhoud, il s’est adressé au Messager d’Allah et a annoncé à haute voix : « Nous nous rencontrerons à Badr Al-Safra l’année prochaine et nous y livrerons bataille. »
Badr al-Safra était un lieu de rassemblement et un marché des Arabes.
L’Envoyé d’Allah (s.a.w) a dit à ‘Oumar Al-Farouq : « Réponds-lui : « Oui, Inchâ’Allah ! » Sur ce, ils se sont séparés.
Ainsi, conformément à la promesse faite par le Messager d’Allah (s.a.w.) à Abu Soufyân à l’occasion d’Ouhoud, il partit pour Badr l’année suivante. À son arrivée à Badr, il passa huit nuits en attendant Abou Soufyân. Abou Soufyân a campé avec les Mecquois à Majanna, une ville située à quelques kilomètres de La Mecque dans la banlieue de Mar al-Zahran tout près d’Asfar.
Par la suite, Abu Soufyân partit avec ses compagnons en prétextant une sécheresse. Il n’a pas osé se battre. Les habitants de La Mecque ont nommé cette armée « Jaych Al-Sawîq » car en partant, ils ont bu une boisson fait d’orge.
La première ‘Aïd Al-Adha qui a suivi la campagne de Sawîq au cours de la deuxième année de l’Hégire, a été célébrée par le Saint Prophète (s.a.w.). C’était la toute première ‘Aïd Al-Adha pour les musulmans. Le 10 Dhou’l-Hijjah, le Prophète a quitté Médine en compagnie de ses disciples pour prier ensemble et procéder lui-même aux sacrifices. Un récit rapporte que l’Aïd Al-Adha est tombé après le retour du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) à Médine suite de la campagne contre les Banou Qaynouqâ’.
Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et ses compagnons qui pouvaient se permettre de sacrifier des animaux l’ont fait le 10 [du mois] de Dhou’l-Hijjah. Le Prophète (s.a.w.) s’est rendu à la plaine de l’Aïd en compagnie des disciples et y a dirigé la première prière de l’Aïd Al-Adha. C’était la première fois qu’il dirigeait cette prière pour les disciples à Médine. Là-bas, dans la plaine de l’Aïd, il a personnellement sacrifié deux chèvres ou une chèvre.
Jâbir Ibn ‘Abdillah rapporte : « Après notre retour de la Ghazwat Banou Qaynouqâ’, nous avons sacrifié des animaux le dixième de Dhou’l-Hijjah. C’était le premier sacrifice effectué par les musulmans, et nous l’avons accompli chez les Banou Salamah. Ce jour-là, j’ai compté dix-sept sacrifices. Ceci est tiré du Târîkh Al-Tabari.
Hazrat Mirza Bashir Ahmad Saheb a commenté sur ces faits dans son ouvrage Sîrat Khâtamun Nabiyyîn : « La même année, au mois de Dhou’l-Hijjah, la deuxième fête islamique, ‘Aïd Al-Adha, a été instituée et se célèbre le 10 de Dhou’l-Hijjah dans le monde islamique.
Le jour de cette Aïd, en plus de la Salât, qui constitue la véritable célébration pour tout musulman, il incombe à quiconque en possède les moyens de sacrifier un quadrupède et de partager sa viande avec ses proches, amis et voisins, et d’en conserver une part pour lui-même. »
Hazrat Mirza Bashir Ahmad Saheb présente ici ces détails pour expliquer des pratiques fondamentales de l’islam.
Il ajoute : « Le jour de l’Aïd Al-Adha, ainsi que les deux jours qui le suivent, des centaines de milliers, voire des millions d’animaux sont sacrifiés dans le monde islamique, tout cela par amour et obéissance à Allah. Le souvenir du magnifique sacrifice d’Abraham, Ismaël, et Agar, dont le plus grand exemple est incarné dans la vie du Saint Prophète (s.a.w.), est perpétué par cette pratique. Chaque musulman est incité à se tenir prêt à sacrifier sa vie, sa richesse, et tous ses biens pour servir son Maître et Seigneur.
À l’instar de l’Aïd Al-Fitr, l’Aïd Al-Adha marque la fin du Hajj, un important rituel islamique.
Fâtimah s’est marié en l’an deux de l’Hégire. ‘Ali a demandé sa main au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et celui-ci a accepté sa requête de gaîté de cœur. Anas rapporte qu’Abou Bakr et ‘Oumar avaient tous deux demandé la main de Fâtimah au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Mais celui-ci était demeuré silencieux et ne leur a pas répondu.
Abou Bakr et ‘Oumar avaient fait la requête en premier et Ali l’avait fait plus tard, comme il est précisé dans le récit.
‘Ali déclare : « Je me suis présenté au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et lui ai demandé la main de Fâtimah. » Il m’a répondu : « Possèdes-tu de quoi offrir comme dot ? » J’ai répondu : « Je possède un cheval et une cotte de maille. » Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a répondu : « Tu auras besoin du cheval. Tu peux vendre ta cotte de maille. » Sur ce, je l’ai vendue pour 480 dirhams pour débourser la dot. »
Selon un récit, ‘Ali avait vendu cette cotte de mailles à ‘Outhman. Celui-ci l’a payé et lui a aussi retourné l’armure. ‘Ali déclare : « J’ai placé cette somme dans le giron du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il a pris une poignée et l’offrant à Bilal, il a déclaré : « Achètes un peu de parfum avec cette somme. » Il a ensuite demandé à quelques personnes de préparer le trousseau de Fâtimah. On a préparé un lit et un oreiller de cuir empli d’écorce de dattiers. »
Ainsi l’on peut utiliser le Haqq Mahr (la dot) à cet effet. Certains disent que le mariage a eu lieu et qu’ils ne paieront pas de Haqq Mahr. Cet exemple illustre que ces dépenses ont été couvertes par le Haqq Mahr.
Selon un récit, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré au moment de conclure le mariage : « Mon Seigneur m’a ordonné de le faire. »
Après le départ [de Fâtimah de la maison parentale] le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a dit à ‘Ali : « Quand Fâtimah sera chez toi, ne dis rien avant mon arrivée. » Fâtimah est venue avec Oumm Ayman. Elle s’est assise dans un coin de la maison. Je me suis mis dans un coin moi aussi. Ensuite le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est venu et il a demandé : « Mon frère est-il présent ? » Oumm Ayman a demandé : « Votre frère ? L’avez-vous marié à votre fille ? » Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a répondu : « Oui. Pareils mariages sont permis [dans le cas de cousins]. »
On doit préciser, en tout cas, qu’il n’était pas son frère de sang.
Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est entré dans la maison et il a demandé à Fâtimah de lui apporter de l’eau. Fâtimah a apporté un peu d’eau dans un récipient. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) en a prise et en a mise dans sa bouche, puis l’a remise dans le récipient ; ensuite, il a demandé à Fâtimah d’avancer. Elle s’est avancée. Il lui a aspergé le corps et la tête de cette eau et a prié en ces termes :
اللهم إني أعیذها بك وذریتها من الشیطن الرجیم
« Ô Allah je la confie à Ta protection, elle et ses descendants, contre Satan le Rejeté. » Ensuite le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) lui a demandé : « Tourne-toi dans l’autre direction. » Elle s’est tournée. L’Envoyé d’Allah (s.a.w) lui a aspergé d’eau entre les épaules. Il en a fait de même avec ‘Ali. Il lui a dit : « Vas vers ta femme avec le nom d’Allah et Ses bénédictions. » ‘Ali relate [quant à lui] que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a fait ses ablutions en puisant l’eau d’un récipient. Ensuite il a aspergé ‘Ali et Fâtimah de cette eau en priant :
اللهم بارك فیهما وبارك لهما في شملهما
« Allah, bénis tous deux et bénis leur union. »
‘Aïchah et Oumm Salamah relatent : « Le Messager d’Allah nous a enjoint de préparer Fâtimah (pour son mariage) et de l’emmener à ‘Ali. Nous sommes allées à la maison et en avons enduit [les murs] de terre souple de la région de Batha. (Elles ont ainsi préparé la maison) Ensuite, nous avons rempli deux oreillers de fibre (de palmier dattier) que nous avons cardée de nos propres mains. Puis, nous y avons mis des dattes et des raisins secs à manger et de l’eau douce à boire. Nous sommes allés chercher du bois et l’avons installé sur le côté de la pièce, pour y suspendre les vêtements et les outres d’eau. Et nous n’avons jamais vu de mariage meilleur que celui de Fâtimah. »
Le repas de noces était composé de dattes, d’orge, de fromage et de Hays, un plat composé de dattes, de beurre clarifié et de fromage.
Asma’Bint Oumays relate : « Il n’y eut pas à l’époque de meilleur repas de noces que celui de Fâtimah et d’Ali. »
Ce mariage et ce repas de noces étaient des exemples de simplicité.
[Hazrat Mirza Bashir Ahmad] commente en ces termes sur le mariage de Fâtimah et d’Ali dans son ouvrage Sirat-Khataman-Nabiyyine. Il est important que je présente cet extrait qui comprend des détails supplémentaires : « Fâtimah était la plus jeune enfant du Saint Prophète née de son union avec Khadîjah. Fâtimah était la préférée du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et en raison de son mérite personnel, elle était sans aucun doute la plus digne de cet amour distinct. Elle avait plus ou moins quinze ans et elle avait commencé à recevoir des propositions de mariage. Abou Bakr était le tout premier à demander sa main, mais le Saint Prophète s’est excusé. Ensuite, ‘Oumar fit une proposition, mais sa demande ne fut pas non plus acceptée. Après avoir compris que le Saint Prophète semblait préférer ‘Ali, ces deux hommes honorables l’ont encouragé à faire une proposition concernant Fâtimah. ‘Ali, qui était peut-être déjà désireux de le faire, mais se taisait par modestie, se présenta immédiatement devant le Saint Prophète et fit sa demande. Le Saint Prophète avait d’ores et déjà reçu une indication par voie de révélation divine que le mariage de Fâtimah devait avoir lieu avec ‘Ali. Par conséquent, quand ‘Ali a présenté sa demande, le Saint Prophète lui a dit : « J’ai déjà reçu une indication divine à cet égard. » Ensuite, le Saint Prophète a demandé le consentement de Fâtimah, qui est restée silencieuse par modestie. C’était là aussi une expression d’acceptation. Par conséquent, le Saint Prophète a réuni une communauté de Mouhâjirîn et d’Ansâr, et a officiellement annoncé l’union d’Ali et de Fâtimah. Cet événement a eu lieu au début ou au milieu de l’an deux de l’Hégire. Ensuite, le mariage a eu lieu au cours du mois de Dhou’l-Hijjah de la même année après la bataille de Badr. Le Saint Prophète a appelé ‘Ali et lui a demandé s’il avait quelque chose à offrir comme Mahr (dot).’Ali a répondu : « O Messager d’Allah ! Je ne possède rien. » Le Saint Prophète a répondu : « Qu’en est-il de cette cotte de mailles que je t’avais offerte ce jour-là ? » (C’est la côte de maille qu’il lui avait offerte parmi les butins de Badr.) ‘Ali a répondu : « C’est toujours en ma possession. » Le Saint Prophète a déclaré : « Cela suffira, apporte-la. »
Cette cotte de mailles a été vendue pour 480 dirhams et le Saint Prophète a arrangé les frais du mariage à partir de ce montant.
La dot que le Saint Prophète a offerte à Fâtimah consistait d’un châle brodé, un coussin en peau qui avait été rempli de feuilles de palmier-dattier séchées et d’outres d’eau. On relate aussi que de sa dot, le Saint Prophète avait également offert une meule à Fâtimah.
Une fois ces articles procurés, il était nécessaire de trouver un logement pour le couple. Jusqu’à présent, ‘Ali vivait peut-être avec le Saint Prophète dans un appartement construit à côté de la mosquée. Cependant, une résidence séparée était maintenant nécessaire, où mari et femme puissent résider après le mariage. Par conséquent, le Saint Prophète (s.a.w.) a demandé à ‘Ali de trouver un endroit où les deux pourraient résider. ‘Ali s’est arrangé pour une maison temporaire et le mariage de Fâtimah a eu lieu.
Le même jour, après le mariage, le Saint Prophète s’est rendu dans leur nouvelle demeure et a demandé qu’on lui apporte de l’eau ; il a prié dessus puis en a aspergé Fâtimah et ‘Ali, tout en répétant la prière suivante :
اللهم بارك فیهما وبارك علیهما وبارك لهما في نسلهما
« Ô Allah ! Bénis leur relation entre eux ; et bénis les relations qu’ils bâtiront avec les autres ; et bénis aussi leur progéniture. »
C’est une prière que les parents doivent faire au moment de marier leurs enfants. Ces jours les problèmes de couples prennent de l’ampleur : l’attrait de ce monde en est la raison. Cet attrait a pris de l’ampleur et l’on néglige la foi et les commandements religieux. Si l’on accorde la priorité à la foi et que l’on prie en ce sens, et que les parents jouent aussi leurs rôles, l’on pourra préserver ces mariages.
Cette prière signifie donc :
« Ô Allah ! Bénis leur relation entre eux ; et bénis les relations qu’ils bâtiront avec les autres ; et bénis aussi leur progéniture. »
Ensuite le Saint Prophète a laissé le nouveau couple seul et il est rentré.
Puis, un jour, quand le Saint Prophète est venu rendre visite à Fâtimah, elle lui a dit que Hârithah Ibn Al-Nou’mân Al-Ansâri possédait plusieurs maisons, et a sollicité le Saint Prophète de lui demander de quitter l’une d’entre elles et afin qu’elle puisse venir loger tout près de l’Envoyé d’Allah (s.a.w). Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a répondu : « Hârithah a déjà déménagé plusieurs fois pour nous. Je suis gêné de lui en demander plus. » Quand Hârithah en a eu vent par un moyen ou un autre, il s’est précipité chez le Saint Prophète et a déclaré : « Ô Messager d’Allah ! Tout ce que je possède vous appartient. Par Dieu, tout ce que vous acceptez de ma part me cause une plus grande joie que ce qui reste avec moi ! » Ce compagnon fidèle a insisté et il a quitté l’une de ses maisons avant de la présenter au Saint Prophète. Par la suite, ‘Ali et Fâtimah y ont emménagé. »
En dépit de leur dénuement et de leur situation modeste, ‘Ali et Fâtimah étaient des exemples de piété et de contentement. Selon les hadiths, ‘Ali aurait déclaré que Fâtimah s’était plainte d’avoir à faire tourner la meule. Certains prisonniers étaient à la disposition du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Elle est partie le voir mais ne l’a pas trouvé. Fâtimah a rencontré ‘Aïchah et l’a informée de la raison de sa visite. Quand le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est rentré, ‘Aïchah l’a informé de la visite de Fâtimah. ‘Ali déclare : « Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est venu nous rencontrer lorsque nous étions allongés dans nos lits. Nous souhaitions nous lever mais il nous a dit de rester à notre place. Ensuite il s’est assis entre nous, tant et si bien que je ressentais la fraîcheur de ses pieds sur ma poitrine. Il nous a dit : « Ne souhaitez-vous pas que je vous informe à propos d’une action bien meilleure que ce que vous m’avez demandé ? Lorsque vous vous allongez sur vos lits, récitez 34 fois Allâhou Akbar, 33 fois Soubhân Allâh et 33 fois Al-Hamdou lillâh. Cela est meilleur pour vous deux qu’un domestique. »
Abou Hourayrah relate [quant à lui] : « Fâtimah s’est présentée au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) afin de lui demander un domestique. Elle s’est plainte de ses travaux ménagers. Sur ce le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) lui a dit : « Tu ne trouveras pas pareil domestique chez moi. Souhaites-tu que je t’offre quelque chose qui soit meilleur que ce domestique ? Lorsque tu t’allonges sur ton lit, récite 33 fois Soubhân Allâh, 33 fois Al-Hamdou lillâh et 34 fois Allâhou Akbar. » Ce récit est tiré du Sahîh Mouslim.
Hazrat Mouslih Maw’oud a commenté sur cet incident en évoquant la Sîrah du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il cite un récit du Boukhâri. [‘Ali raconte :] « Fâtimah s’était plainte de ses ampoules à la main dues au fait qu’elle travaillait la meule. Or, quelques prisonniers de guerre sont tombés dans le lot du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Fâtimah est venue voir le Prophète (s.a.w.) mais elle ne l’a pas trouvé à la maison. Elle a informé ‘Aïchah de sa venue. Quand l’Envoyé d’Allah (s.a.w) est rentré, ‘Aïchah l’a informé de la visite de Fâtimah. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est venu chez nous. Nous étions tous deux au lit. Nous avons essayé de nous lever (en signe de respect) mais le Messager d’Allah (s.a.w.) a dit : « Restez dans vos lits, » et il s’est assis parmi nous et j’ai senti la froideur de ses pieds sur ma poitrine. Il a ensuite dit : « Souhaitez-vous que je vous informe de quelque chose de meilleur que ce que vous avez demandé ? Quand vous allez au lit, récitez le Takbîr (Allâhou Akbar) trente-quatre fois, Soubhân Allah trente-trois fois et Al-Hamdou lillâh trente-trois fois. Cela vaudra mieux pour vous que le domestique [que vous m’avez demandé]. »
Hazrat Mouslih Maw’oud explique : « Cet incident démontre que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) était très vigilant quant à la distribution des butins. En dépit du fait que Fâtimah avait besoin d’un serviteur et que ses mains souffraient en raison de la meule, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ne lui a pas donné de serviteur. Au contraire, il l’a encouragée à prier et à se tourner vers Dieu. S’il le souhaitait, il pouvait offrir un serviteur à Fatima, car il recevait ces butins pour qu’ils soient distribués parmi ses compagnons et ‘Ali pouvait y avoir droit. Fâtimah y avait aussi droit. Cependant, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a fait montre de précaution et il ne souhaitait pas distribuer ces biens à ses proches car il est possible qu’à l’avenir les gens en tirent de mauvaises conclusions et que le roi pense avoir droit au bien du peuple. »
Malheureusement les rois musulmans d’aujourd’hui considèrent qu’il est licite de puiser dans les biens du peuple.
« Ainsi, il n’a offert à Fâtimah aucun de ces esclaves ou aucune de ces domestiques à sa disposition et qu’il devait distribuer. Rappelons qu’Allah avait fixé une part pour le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et ses proches dans ces biens. Il en puisait et en offrait à ses proches. Certes, il ne touchait à aucun bien, tant qu’il n’était pas tombé à sa disposition et n’en offrait pas à ses proches. Le monde peut-il présenter d’exemple d’un roi aussi attentif quant aux biens de la trésorerie ? Pareils exemples n’existent qu’en les serviteurs de cet être pur et nulle part ailleurs, dans aucune autre religion. »
Inchâ Allâh je présenterai le reste des récits plus tard.
Je profite de l’occasion pour lancer de nouveau un appel à la prière à la lumière des conditions actuelles du monde. Aujourd’hui, le monde occidental, et même des écrivains américains, ont commenté dans des journaux que les représailles doivent avoir une limite et que l’Occident et l’Amérique doivent jouer leur rôle dans le conflit entre Israël et le Hamas, en essayant de favoriser la paix et un cessez-le-feu. Or écrivent-ils, il semblerait qu’au lieu de mettre fin au conflit, ils s’acharnent à attiser les flammes de la guerre. Tout récemment, on a appris qu’un éminent fonctionnaire américain du ministère des affaires étrangères avait démissionné parce que la situation avait atteint un point extrême, que trop de cruauté était perpétrée contre de nombreux Palestiniens innocents et que les grandes puissances se devaient d’agir. Cela prouve qu’il y a des gens de bonne volonté parmi eux. Même des rabbins juifs prennent la parole dans les médias et condamnent l’injustice perpétrée. De même, le ministre russe des affaires étrangères a déclaré que si la situation perdurait, cette guerre s’étendrait à toute la région.
En fait, à mon avis, la guerre pourrait s’étendre au monde entier. C’est pourquoi ces personnes doivent revenir à la raison. Comme je l’ai déjà dit, le monde musulman doit s’unir et parler d’une seule voix. Si tous les pays musulmans, et on dit qu’il y en a environ 53 ou 54, parlaient d’une seule voix, cela aurait un impact. Une ou deux voix isolées n’ont aucun effet. C’est ainsi que l’on parviendra à instaurer la paix dans le monde et à mettre un terme à cette guerre. Par conséquent, les pays musulmans doivent s’évertuer à jouer leur rôle afin de sauver le monde de la destruction. Qu’Allah leur en accorde la capacité. Quoi qu’il en soit, nous devons nous concentrer sur les prières. Qu’Allah mette fin à cette guerre. Qu’Allah sauve les Palestiniens innocents et les préserve de toute autre cruauté. Puisse-t-il éradiquer l’injustice dans le monde, où qu’elle soit. Et qu’Allah nous accorde la capacité de prier.
(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)