Livres du Cinquième Calife

Message pour le centennaire du Califat de l’Ahmadiyya (1908 – 2008)

Il incombe à tout ahmadi d’engager toutes ses capacités et de faire tous les efforts possibles pour accomplir la mission du Messie Promis(as) en restant solidement lié à la Manifestation du Deuxième Pouvoir Divin.

Au Nom d’Allah, le Gracieux, le Miséricordieux,

Nous Le louons et invoquons Ses bénédictions sur le Noble Messager, et sur son serviteur le Messie Promis,

Par la grâce de Dieu, et avec Sa miséricorde.

Il est Celui Qui nous aide.

Mes bien-aimés, membres de la Jama‘at,

Que la paix soit avec vous, ainsi que la miséricorde et les bénédictions d’Allah.

Les premières cent années du Califat de l’Ahmadiyya se terminent aujourd’hui. C’est un jour qui nous rappelle en même temps l’histoire de l’Ahmadiyya s’étalant sur plus d’un siècle et l’instant où, selon la prédiction du Saint Prophète(saw), un homme (Hadrat Mirza Ghulam Ahmad) choisi par Allah avait annoncé en mars de l’an 1889, sur instruction divine, l’établissement d’une Jama‘at purifiée. Sa mission et l’objectif de la création de cette Jama‘at étaient : de mettre les créatures de Dieu en relation avec Lui ; d’enseigner à l’humanité à se soumettre devant Dieu et de faire des efforts dans ce sens ; de réunir toutes les nations du monde en un seul peuple sous la bannière du Saint Prophète Muhammad (saw) ; et de rappeler à l’homme ses obligations envers les droits d’autrui.

Depuis l’instauration de la Jama‘at et de la Bai‘at en 1889 cet homme envoyé par Dieu le Très-Haut, qui avait reçu de Lui les titres de « Messie » et de « Mahdi », fit avancer sa mission si rapidement pendant plus de dix-neuf ans avec l’aide singulière et le soutien spécial de Dieu – et cela, en dépit de toutes oppositions et situations contraires – que tout adversaire qui osa se mesurer à ce Champion d’Allah dut connaître l’humiliation et la défaite.

Finalement, le décret de Dieu – selon lequel tout homme qui entre en ce monde éphémère doit en fin de compte le quitter – allait prendre effet ; de toute façon, ce serviteur spécial de Dieu, cet amoureux véritable du Saint Messager(saw), suivant l’exemple de son Maître, était toujours impatient de rejoindre l’Ami Suprême (Allah). Tout en lui donnant des indications de l’approche de la mort, Allah le Très-Haut continua à rassurer ce serviteur qu’Il avait envoyé en tant qu’Imam des Derniers Temps en lui disant : « Il est vrai que ton heure est proche, mais Je t’ai fait, comme Je l’avais annoncé, l’Imam des Derniers Temps. Donc, ô mon bien-aimé, toi qui t’es tant inquiété pour l’établissement sur la terre entière de Mon Unicité et de la souveraineté du Prophète(saw) que J’aime ! Ne te soucie pas de comment tes œuvres seront parachevées après ton décès. Souviens-toi que la prophétie de Mon Messager(saw), celui qui jouit de Mon soutien, s’accomplira : Désormais, le califat basé sur le prophétat sera instauré jusqu’au Jour de la Résurrection. Par conséquent, après ton départ, ce sera par le système du califat que J’établirai solidement Ma dernière Loi sur toute la terre… »

Après avoir reçu cette assurance de Dieu, le Messie Promis(as) s’adressa à la Jama‘at, et dit :

« D’après une ancienne loi divine qui date de la création de l’Homme, Dieu aide Ses Prophètes et Ses Messagers à atteindre l’objectif de leur mission avec succès et les fait prévaloir. Ainsi a-t-Il dit :

Allah a décrété : Je prévaudrai certainement, Moi et Mes messagers.’ (Le Saint Coran, Al-Mujadalah 58 :22) »

Ici prééminence signifie qu’à l’instar des Prophètes et Messagers qui désirent voir établir sur Terre la Hujjat [1]de Dieu et Sa suprématie incontestée, de même Dieu, par des signes puissants, prouve leur véridicité. La droiture qu’ils répandent sur Terre ressemble à cette graine que Dieu leur donne à semer, mais qu’ils ne voient pas croître en arbre. Dieu les enlève vers Lui à une période incertaine de leur mission où les adversaires ont l’occasion de les railler et de les avilir. Après cette période d’humiliations, Dieu manifeste Sa Puissance en créant des circonstances qui conduisent à la réalisation parfaite de ces mêmes buts qui semblaient d’abord irréalisables. Ainsi Dieu manifeste-t-Il Sa puissance de deux façons, la première durant la vie même de Ses prophètes, et l’autre après leur mort quand toutes sortes de difficultés entourent leurs mouvements encore naissants, quand leurs adversaires semblent avoir le dessus, sonnent le glas et croient dur comme fer que cette communauté est finie ; quand encore leurs propres disciples sont assaillis de doutes et commencent à perdre patience et courage, et quand enfin beaucoup de malheureux prennent le chemin de l’apostasie. C’est dans ce moment aussi désespéré que Dieu manifeste la deuxième forme de Sa Puissance et relève le mouvement qui semble s’échouer. Celui qui patientera jusqu’à la fin assistera à ce miracle de Dieu. Il en fut ainsi au temps de Hadrat Abu Bakr As-Siddiqra lorsqu’on croyait la mort du Saint Prophètesaw prématurée, quand d’ignares bédouins du désert abjurèrent l’Islam, tandis que les Compagnons étaient terrassés par la douleur. À ce moment là, Dieu éleva Hadrat Abu Bakr As-Siddiqra et manifesta Sa puissance une deuxième fois ; Il releva l’Islam qui semblait s’écrouler et accomplit la promesse qu’Il fit, à savoir :

«…et qu’il établira assurément pour eux leur religion qu’Il a choisie pour eux ; et qu’Il leur donnera assurément en échange, après leur crainte, paix et sécurité….» (Le Saint Coran, Al-Nūr 24 :56)

C’est-à-dire Nous les rétablirons après leur crainte.(Al-Wasiyyat, Ruhani Khaza’in, vol. 20, p. 304-305)

Il dit ensuite : « Donc, souvenez-vous, mes chers amis, que d’après une loi ancienne Dieu montre deux manifestations de Sa Puissance pour réduire à néant les deux faux plaisirs des adversaires des prophètes. Il n’est pas possible qu’Il oublie de le faire maintenant. Ne soyez pas affligés, ni tristes de ce que je viens de vous dire, car il est nécessaire que vous assistiez à la deuxième manifestation de la puissance divine. Cela vaut mieux pour vous, car elle durera perpétuellement et sans interruption jusqu’au Jour du Jugement Dernier. Cependant elle ne peut pas avoir lieu avant mon départ de ce monde, et, quand je serai parti, Dieu le manifestera pour vous pour toujours. C’est ainsi qu’Il me l’avait promis dans le Barahin-e-Ahmadiyya [2]. Cette promesse ne me concerne pas, mais bien vous. Il a dit : ‘Et Je ferai ceux qui ont cru en toi prévaloir jusqu’au jour du Jugement sur ceux qui t’ont renié.’ Il est donc nécessaire que vous voyiez le jour de mon départ, pour que vienne cette époque promise qui doit durer pour toujours. Notre Dieu est un Dieu Vrai et Fidèle ; Il tient Ses promesses, et Il vous fera voir tout ce qu’Il vous a promis. Quoique ces jours-ci soient les derniers de ce monde, et que beaucoup sont les afflictions qui doivent le visiter, il est nécessaire qu’il se conserve jusqu’à l’accomplissement de ces prophéties. Je suis venu comme la puissance de Dieu sur la Terre, et je suis une personnification de la Puissance Divine, et après moi d’autres viendront qui seront la manifestation de Sa Deuxième Puissance. Attendez que cette deuxième manifestation ait lieu en priant tous ensemble. »(Al-Wasiyyat, Ruhani Khaza’in, vol. 20, p. 305-306)

Enfin, comme le Messie Promis(as) l’avait dit, le jour vint où il devait se présenter devant Allah le Très-Haut ; le cœur de chaque ahmadi fut rempli d’appréhension et de tristesse. Cependant, les prières des croyants réveillèrent le souvenir des générations premières, et c’est ainsi que le ciel et la terre furent témoins une fois encore de l’accomplissement de sa prophétie à savoir, et qu’Il leur donnera assurément en échange après leur crainte, sécurité et paix. Par l’entremise de l’auguste système du califat, Allah fit continuer la révolution grandiose qui commença avec l’arrivée du Messie Promis(as).

Le Mawlana Abul Kalam Azad publia la notice suivante à la suite du décès du Messie Promis(as) :

« Cet homme, cet homme formidable, dont la plume était enchantement et la langue, magie ; cet homme qui fut la personnification de prodiges intellectuels, dont la vision était bouleversement et la voix comme l’appel pour le rassemblement des âmes le Jour du Jugement Dernier ; ses doigts manipulaient les filins de la révolution, et ses poings étaient deux générateurs d’électricité ; cet homme, pendant trente ans, demeura pour le monde de la religion un séisme et une tempête, et, tel la trompette de la Résurrection, n’eut de cesse de réveiller les âmes perdues dans le sommeil de la vie…Le décès de Mirza Ghulam Ahmad Qadiani ne mérite pas que l’on n’en tire aucune leçon ni que l’on laisse le passage du temps en effacer le souvenir. Les gens de ce type qui lancent des révolutions religieuses ou intellectuelles ne naissent pas souvent. Ces fils de l’Histoire, qui en font la fierté, n’apparaissent que très rarement sur le plan mondial ; et lorsqu’ils apparaissent dans le monde, ils ne s’en vont qu’après avoir créé une révolution. »(Le journal ‘Wakil’, Amritsar, Inde. Référence : Tarikh-i-Ahmadiyyat, vol. 2, p. 560)

Allah a déclaré, en faisant les non ahmadis reconnaître cette révolution aussi bien verbalement que par écrit, que cet homme jouissait d’un soutien divin tout à fait spécial. Cependant, ces mêmes non ahmadis ne firent pas attention à la promesse que l’Être Qui est Source de merveilles, et Qui est Tout-Puissant, avait faite de continuer cette révolution, à travers la grâce du califat, par le truchement des suivants de celui qui l’avait lancée. Tout un monde fut témoin de l’accomplissement de cela lors de l’élection de Hadrat Mawlana Nur-ud-Din(ra) comme Premier Calife du Messie Promis(as). Bien qu’ils voyaient là une communauté organisée, établie par le Messie Promis(as), et en dépit du fait qu’ils fussent témoins de l’instauration du califat, les opposants essayèrent par un plan structuré de démanteler la Jama‘at, cette Jama‘at bâtie par la Main de Dieu le Très-Haut, à propos de laquelle Il avait donné l’assurance suivante :

« Souviens-toi de Ma faveur ; pour toi J’ai planté de Ma propre Main (l’arbre de) Ma Miséricorde et de Mon Pouvoir. »

(Tadhkirah, p. 428)

Conformément à cette assurance divine, ils connurent comme toujours l’échec. Leur hostilité augmenta tant et si bien que le texte suivant parut dans la presse :

« Si l’on nous le demande, nous sommes prêts à dire en toute vérité que s’il leur est possible de ce faire, les musulmans devraient jeter les livres du Mirza non pas dans l’océan mais dans un fourneau chauffé à blanc. Et ils ne devraient pas se contenter de cela ; ils devraient faire en sorte que dorénavant, aucun historien musulman ou non musulman ne mentionne jamais son nom dans l’histoire de l’Inde ou de l’Islam. »

(Le journal « Wakil », Amritsar, Inde, 13 juin 1908 ; référence : Tarikh-i-Ahmadiyyat, vol. 3, pp. 205-206)

Mais aujourd’hui, l’histoire de l’Ahmadiyya et le monde sont témoins du fait que personne ne se souvient plus de ces détracteurs du passé. Par contraste, l’Ahmadiyya fleurit et fructifie par la bénédiction du califat partout dans le monde et des millions de personnes mentionnent son nom avec amour.

Se plaisant dans leurs paroles absurdes, ces antagonistes en sont même arrivés à publier dans le Curzon Gazette une déclaration qu’a mentionnée le Premier Calife(ra) :

« Que reste-t-il des ‘Mirzaïs’ ? Ils ont eu la tête coupée. L’on ne peut s’attendre à quoi que ce soit de l’homme qui est devenu leur imam, si ce n’est de vous apprendre le Coran dans une quelconque mosquée. »(Tarikh-i-Ahmadiyyat, vol. 3, p. 221)

À quoi le Premier Calife (qu’Allah soit content de lui) répondit:

« Gloire à Dieu ! Mais c’est justement la tâche la plus importante ! Qu’Allah m’accorde la capacité de l’accomplir… »

Il est malheureux que certains membres éminents de la Jama‘at n’aient pas pu comprendre le statut élevé du Khilafat (le califat). Des complots s’ensuivirent, mais la plante mise en terre par la Main de Dieu continua à croître. Selon la promesse de Dieu, la Jama‘at des Muhibbun (amoureux) du Messie Promis(as) n’eut de cesse de grandir. Aucune tentative de lui nuire ne réussit.

Vint ensuite l’ère du deuxième califat ; parmi les membres distingués de l’Anjuman (le conseil d’administration) d’aucuns s’opposèrent de façon ouverte et résolue à l’institution du califat. Ces personnalités, fières et fortes de leur grande érudition et de leur vaste expérience, ne purent pas, toutefois, tenir tête à ce jeune homme âgé de vingt-cinq ans. Que ce soit dans l’organisation, la prédication du message, la formation morale et spirituelle ou l’acquisition des savoirs coraniques, ce dernier fit la Jama‘at parvenir à un niveau tel que personne ne put s’y mesurer. La Jama‘at dut passer par des périodes d’angoisse et d’hostilité, mais par la bénédiction du califat, elle put en sortir victorieuse. D’une lecture de l’histoire des cinquante-deux années de califat de Hadrat Khalifatul Masih Ath-Thani, l’on verra quelles œuvres notables ce fils du Jariullah (Champion d’Allah) a pu accomplir.

À la suite du décès du Muslih Mau‘ud(ra), le monde de l’Ahmadiyya fut plongé une fois encore dans un état d’appréhension, mais Dieu tint Sa promesse une fois de plus, et à l’intérieur de quelques heures remplaça la crainte par la paix et la sécurité en offrant à la Jama‘at cette lune qu’était la troisième manifestation de Al-Qudrat-uth-Thaniyyah (le Deuxième Pouvoir Divin). En dépit de l’opposition gouvernementale, et malgré les efforts organisés et unifiés de toutes les sectes de l’Islam suite à la promulgation d’une loi cruelle contre les ahmadis, la caravane de l’Ahmadiyya continua à avancer sur le chemin du progrès, tout en chantant bien haut les chants de l’amour pour tous, en servant les populations démunies des nations les plus pauvres, en leur transmettant le message du Prophète d’Arabie(saw), et en les rassemblant sous sa bannière.

Puis, le destin voulut que le Troisième Calife(rta) se présentât, à son tour, devant son Créateur. Des désordres internes et externes apparurent une fois de plus. Mais, selon la promesse faite par Dieu, la foi de la Jama‘at fut consolidée par le quatrième califat, et tous les désordres se dissipèrent. Allah le Tout-Puissant détruisit ceux qui avaient voulu, par le biais de lois tyranniques, placer de sévères contraintes sur la Jama‘at, et ceux qui avaient déclaré qu’ils allaient détruire le soi-disant ‘cancer’ de l’Ahmadiyya. Cette loi despotique força le Calife de l’époque à quitter le Pakistan ; mais ce départ s’avéra être une ouverture sur de toutes nouvelles voies du progrès.

Nous vîmes s’accomplir une fois de plus l’assurance divine :

Des chemins pour le Tabligh (la prédication du message) s’ouvrirent qui jusqu’alors avaient semblé être des possibilités fort éloignées. Durant le quatrième califat, Dieu accomplit la promesse faite au Messie Promis(as), à savoir :

« Je propagerai ton message jusqu’aux confins de la terre »

par l’entremise de Muslim Television Ahmadiyya d’une façon qui défie l’imagination humaine. En effet, si nous, croyants, comparons la petitesse de nos moyens à l’ampleur de la création de cette chaîne, des expressions de glorification et de louanges de Dieu s’échapperont tout naturellement de nos lèvres.

Cette chaîne a réduit au silence tous les détracteurs de l’Ahmadiyya à l’Est et à l’Ouest, au Nord et au Sud. MTA transmet la voix de l’homme valeureux jusque dans les maisons de ceux qui rêvaient de pouvoir paralyser le Calife de l’époque. En effet, les enseignements du Messie Promis(as) aussi bien que son savoir et ses arguments prouvant la véracité de l’Islam et démolissant les fausses croyances des autres religions, ainsi qu’une table garnie des mets spirituels de ce dernier code de Loi Divine qu’est le Coran, sont parvenus avec l’aide de Dieu jusqu’à toutes les habitations sur terre.

Finalement, sous le décret de « toute chose sur terre est éphémère », le Quatrième Calife(rta) trépassa, et après son décès le monde entier put voir, à travers l’œil des caméras de MTA et par le biais de réseaux satellite, des scènes qui ont étonné aussi bien les ahmadis que les non ahmadis – les ahmadis, heureux que l’appréhension ait laissé la place à la sécurité ; et les non ahmadis, confondus par la pensée suivante : « Mais qui donc sont ces gens ? Voici plus de cent ans que nous essayons de les détruire, mais ils ne font que prospérer de plus belle… » Un antagoniste a même dit : « Je ne crois pas que vous soyez vrais ; cependant j’avoue que par Ses actes, Dieu a témoigné qu’Il est avec vous… »

Je ne suis qu’un homme faible et sans grande érudition, mais Dieu a toutefois trouvé bon de réunir tous les membres de la Jama‘at autour de ma main. Chaque jour, la relation entre moi et la Communauté se raffermit. Le monde avait pensé que cet homme serait incapable de s’occuper de la Jama‘at, et qu’ils verraient enfin ce qu’ils avaient espéré voir depuis plus d’un siècle (à savoir la fin de la Jama‘at). Mais ils avaient oublié qu’il s’agissait d’une plante mis en terre par la Main de Dieu, et non par les stratagèmes de l’homme ; et que tout cela se produisait grâce aux promesses et au soutien de Dieu. Allah, le Tout-Puissant, est en train d’accomplir les paroles de la révélation suivante :

« Je suis avec toi, et avec tes bien-aimés. »

Il s’agit donc d’un décret de Dieu. C’est la Parole de Celui Qui ne fait jamais de fausses promesses, que parmi les bien-aimés du Messie Promis(as), ceux qui en obéissant à son commandement resteront attachés à Al-Qudrat-uth-Thaniyyah (le Deuxième Pouvoir Divin), auront la victoire sur le monde car Dieu est avec eux.

Dieu est avec nous. Aujourd’hui, la manifestation de ce Pouvoir Divin a été avec nous depuis cent ans, et chaque jour nous voyons cette promesse s’accomplir avec une splendeur nouvelle, comme je l’avais dit dans la brève historique de la Jama‘at que j’avais faite tout à l’heure.

Il incombe à tout ahmadi d’engager toutes ses capacités et de faire tous les efforts possibles pour accomplir la mission du Messie Promis(as) en restant solidement lié à la Manifestation du Deuxième Pouvoir Divin. Aujourd’hui, nous devons rassembler les chrétiens sous la bannière du Saint Prophète(saw) ; nous devons rassembler les juifs sous la bannière du Saint Prophète(saw) ; nous devons rassembler les hindous ainsi que tous les suivants des autres religions sous la bannière du Saint Prophète(saw). Tout en se liant solidement avec le système du Califat de l’Ahmadiyya, c’est à la main du Messie Promis et Mahdi(as) que nous avons encore à réunir tous les musulmans sur la surface de la terre.

Donc, ô ahmadis ! Quelle que soit la région ou la contrée que vous habitez, saisissez ce principe, et accomplissez la tâche que l’Imam de l’époque, le Messie et Mahdi(as), vous a confiée sur l’ordre de Dieu. En disant :

« Cette promesse ne me concerne pas, mais bien vous. »

le Messie Promis(as) nous a fait porter, en effet, une très grande responsabilité. Or, les promesses ne s’accomplissent que lorsque les conditions en sont remplies.

Par conséquent, ô vous qui croyez au Messie de Muhammad(saw) ! Ô vous qui êtes les bien-aimés du Messie Promis(as) et les branches verdoyantes de l’arbre de son être ! Levez-vous et soyez prêts à offrir tout sacrifice nécessaire à la consolidation du Califat de l’Ahmadiyya, afin que vous puissiez, en vous agrippant fermement à la corde d’Allah, propager dans le monde entier le message du Maître et Chef du Messie Promis(as), pour apporter lequel il avait été envoyé par Allah. A tout individu sur la terre transmettez le message que sa survie dépend de la relation qu’il établira avec le Dieu Unique. La paix dans le monde est intimement liée à l’adhérence à la communauté du Mahdi et Messie, car c’est elle qui est le porte-drapeau du véritable enseignement islamique de la paix et de la sécurité, et l’on ne peut en trouver un autre exemple sur toute la surface de la terre. Aujourd’hui, l’on ne pourra établir la mission du Messie de Muhammad(saw) dans le monde ou être unis dans la foi en l’Unicité de Dieu qu’en restant liés au Califat de l’Ahmadiyya. C’est par ce moyen que les hommes de Dieu créeront une révolution dans le monde.

Qu’Allah permette à chaque ahmadi de porter cette belle vérité, avec une foi ferme, à tous les hommes sur la terre. Amen.

Avec mes salutations de paix,

Et en toute humilité,

Mirza Masroor Ahmad

Khalifatul Masih Al-Khamis

[1] Hujjat signifie littéralement « argument ». Dans le contexte présent les sens ‘dessein’ ou ‘objectif’ sont plus appropriés.

[2] Un ouvrage magistral de l’auteur dans lequel il présente trois cents arguments en faveur de l’Islam.

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