La femme en Islam Livres du Cinquième Calife

La dignité de la femme au sein de la communauté islamique Ahmadiyya

Ce discours du Chef Spirituel de la Communauté Islamique Ahmadiyya prononcé à l’occasion de l’Ijtimā’ annuelle de la Lajna Imāillāh en Grande-Bretagne, le 19 Novembre 2006, est une source de direction pour les femmes qui désirent préserver leur dignité et sauvegarder leurs générations futures dans un monde où les valeurs morales et sociales s’effritent et sont constamment menacées par les penchants épicuriens de la société moderne.

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Le port du voile en Islam : signe ostentatoire

« En ce qui concerne les femmes, les attaques qui sont lancées contre l’Islam ces jours-ci se rapportent à l’affaire de la Pardah, ou le port du voile (Hijab) ou du foulard. Les hommes peuvent présenter d’innombrables explications et justifications soutenant le port du voile en Islam, mais s’il est une personne qui peut répondre à de telles critiques, c’est bien la femme ahmadie, par votre pratique et vos arguments, transmettez ce message à vos amies ainsi qu’à la société : « Cet enseignement coranique est le moyen de protéger votre chasteté. Loin d’être un emprisonnement, c’est un enseignement qui a pour objectif le rétablissement de votre honneur perdu. »

Porter le voile (hijab) de plein gré

« Regardez ces gens qui, d’une part, critiquent l’Islam avec force, en disant que cet enseignement est contraignant et dur à suivre, pendant que de l’autre, ils s’immiscent sans gêne dans les affaires intimes et personnelles des autres. Pourquoi cela les dérange-t-il tellement qu’une femme veuille porter une écharpe ou un voile ou un Hijab ? »

Le port du voile à l’école

« Dans un programme de la MTA (chaîne de télé de la communauté) enregistré récemment, j’ai entendu une jeune femme musulmane enseignante dire qu’elle portait son voile même à l’école, parce qu’elle ne voulait pas laisser penser aux enfants qu’elle était hypocrite, qu’elle adoptait deux positions différentes. En effet, si les enfants la voyaient porter le voile dehors mais pas à l’école ils pourraient lui en demander la raison. Dans ledit programme sur la MTA, au cours de la discussion, la question suivante fut posée : ‘Est-il nécessaire de se couvrir la tête dans une école primaire où il n’y a que de très petits enfants ?’ »

Le port du voile : phénomène réactionnaire

On voit que certaines filles musulmanes portent le voile par mesure de réaction contre l’interdiction de le porter ; mais, paradoxalement, elles portent des chemisiers et des jeans serrés. Une telle Pardah (modestie musulmane) n’a aucune valeur. Ce n’est que de l’hypocrisie. La façon que vous vous couvrez devrait être selon la vraie Pardah, tel qu’il convient à votre statut honorable. »

Le port du voile : chose du passé ?

« Certaines femmes musulmanes pensent que dans cette société où la Pardah (le port du voile/hijab) est abandonnée, leurs amies se moqueront d’elles à cause du voile qu’elles portent et les qualifieront d’arriérées, d’idiotes ou de folles et en disant que le temps du voile est révolu. Même les hommes en sont troublés. Tout le monde oublie que la dignité et le respect sont dus en fait au caractère de la personne et que l’attitude vestimentaire en soi n’est pas source d’honneur mondain. Une personne qui a des qualités morales est celle à qui l’on montre du respect. Nous devrions, en premier lieu, apprendre à nous respecter nous-mêmes.’

La modestie islamique selon la shariah (charia)

Hadrat Khalifatul-Masih II(ra) a déclaré à ce propos que la Pardah (modestie islamique), selon la Shari‘ah (Charia), et tel qu’elle est établie par le Saint Coran, est que les cheveux d’une femme devraient être couverts, aussi bien que la nuque, le visage, et les oreilles. Cette instruction peut être adoptée dans différents pays selon la culture vestimentaire locale et les circonstances. Il a aussi dit que toutes les parties du corps, sauf les mains, sont incluses dans la Pardah.

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