Sermons 2011

Réalisation de la prophétie du Réformateur Promis

Le sermon du vendredi 18 février 2011 de Sa Sainteté le Calife avait pour thème l’arrière-plan de la prophétie concernant le Réformateur Promis (Musleh Maw’ud) ainsi que son accomplissement.

D’emblée, Hudur déclara que le missionnaire en charge de la Communauté Islamique Ahmadiyya du Royaume-Uni, M. Ata-ul-Mujeeb Rashid l’informa que cette année-ci cette prophétie célébrera ses 125 ans. Ayant déjà prononcé un sermon à ce sujet deux ans auparavant, Sa Sainteté n’avait pas l’intention de reparler à ce propos, néanmoins il fut enclin à le faire étant donné que cette grande prophétie ne concerne pas un individu mais a trait à la renaissance de l’Islam. De surcroît elle résulte d’une prophétie faite par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) lui-même.

La communauté Ahmadiyya organise des rencontres sur ce thème là où elle est libre de le faire. Et les orateurs profitent de cette occasion pour présenter les divers aspects de cette prophétie. Les ahmadis du Pakistan, quant à eux, en sont privés ; d’où la nécessité d’en faire mention afin que les jeunes, les nouveaux venus et même les anciens puissent comprendre son importance. Là où la communauté a été nouvellement implantée les orateurs ou les moalimine ne maîtrisent pas ce thème à fond et ne peuvent pas, en conséquence, exposer tous ses aspects.

Le Messie Promis (a.s) prophétisa que Dieu lui accordera un fils qui possédera d’innombrables qualités et qui portera le titre du « Réformateur Promis ». 1400 ans de cela le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) déclara à propos du Messie des derniers temps que celui-ci se mariera et aura des enfants. Il évoqua aussi la personnalité et les traits de celui à qui il conféra le titre de Isa ibn Mariam ; il déclara que celui-ci sera un membre de sa communauté et sera un imam parmi les musulmans :

كيف أنتم إذا نزل ابن مريم فيكم وإمامكم منكم

« Quel sera votre état lorsque Jésus-Christ viendra et sera votre imam de parmi vous. » Dans d’autres ahadith il est dit qu’il brisera la Croix et qu’il tuera le porc.

Suite à l’ordre de Dieu, Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s), le Messie Promis (a.s) et Imam Al-Mahdi, réitéra cette prophétie en détail. Les faveurs qui lui ont été accordées ne sont pas en raison de sa grandeur personnelle. Toutes ces prophéties démontrent en fait la supériorité et l’éminence de son Maître, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Elles ont pour vocation de prouver que le Dieu de l’Islam ainsi que Son Prophète (s.a.w) sont vivants. L’Ahmadiyya est en fait le synonyme de l’Islam et il n’y a personne de plus dévouée envers le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) que le Messie Promis (a.s).

Évoquant l’éminence du Saint Prophète Muhammad (s.a.w), le Messie Promis (a.s) déclare qu’il y a maintenant sous le ciel un seul prophète et un seul livre et que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) est le plus parfait des envoyés de Dieu et le meilleur d’entre les hommes. C’est en marchant sur les pas du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) que l’on arrivera à rencontrer Dieu et que l’on se débarrassera des voiles ténébreux du doute. Le Saint Coran est le livre parfait, c’est la porte de toutes les connaissances spirituelles grâces auxquelles l’on se débarrasse de toute forme d’impuretés et d’incertitudes.

Baitul-Futuh-Minaret

Chaque parole et chaque action du Messie Promis (a.s) nous mènent vers Dieu, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) et le Saint Coran. Il informa le monde que la seule religion vivante est l’Islam et que le modèle que doit suivre l’humanité est le Saint Prophète Muhammad (s.a.w). 1400 ans auparavant ce grand prophète établit un lien vivant entre Allah et l’Homme ; ce lien est toujours vivant aujourd’hui comme il l’était dans le passé.

L’avènement de l’Imam Al-Mahdi est mentionné dans les premiers versets du chapitre 62 du Saint Coran. Abū Hurairah (r.a.) rapporte à ce sujet : « Nous étions en compagnie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) lorsque la sourate Al-Jumu‘ah lui fut révélée, et quand il récita le verset : « …et ceux d’entre eux qui ne les ont pas encore rejoints… », un de ceux qui étaient présents demanda : « Qui sont-ils, ô Envoyé d’Allah ? » Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) garda le silence et l’homme dut répéter sa question à deux ou trois reprises. Salman le Persan était parmi nous. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) posa sa main sur lui et déclara : « Même si la Foi devait monter jusqu’aux Pléiades, il y aurait un homme (ou des hommes) des leurs qui la ramènerait sur Terre ». Bukhārī Kitāb-Ut-Tafsīr.

Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) servait déjà l’Islam avant de se proclamer Messie Promis et Imam Al-Mahdi. Après avoir reçu la révélation de Dieu qu’il était le réformateur du siècle il publia une annonce en anglais et en ourdou pour informer ses contemporains qu’il avait la tâche de prouver la véracité de l’Islam et de démontrer que c’est la seule religion vivante, la seule apte à guérir les hommes de leurs maladies spirituelles. Il invita tous les intéressés à éprouver l’Islam pour en avoir le cœur net. Cette annonce créa un séisme parmi les adeptes de différentes fois en Inde. Il y avait un nombre important de musulmans qui avaient abandonné le giron de l’Islam pour se faire prêtres chrétiens ; ces derniers prirent la décision de ne pas demander des signes à Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) et de ne pas relever son défi. Un prêtre nommé Swift et le Pandit Lekh Ram firent mine d’accepter ce défi ; mais ce n’était qu’une feinte de leur part.

Invitation vers l’Islam et la retraite spirituelle

Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) invita les chefs d’États et les souverains de différents pays vers l’Islam ; il publia des annonces afin que ceux en quête de la Vérité n’aient plus de doute concernant la véracité de cette religion. Sa mission était de prouver la suprématie de l’Islam et de contenir le déluge causé par le christianisme. C’est dans ce contexte qu’il entreprit d’accomplir une retraite spirituelle afin d’implorer des signes divins en faveur de l’Islam. Le 22 janvier 1886 il partit à Hoshiapur pour 40 jours de méditation et de prières. Il annonça le 20 février 1886 les détails concernant les bonnes nouvelles qu’il reçut de la part de Dieu ainsi que la prophétie qui concerne le Réformateur Promis. Une partie de cette prophétie se lit ainsi : « Dieu le Miséricordieux, le Noble, l’Exalté, le Tout-Puissant, m’a révélé les paroles suivantes : « Suite à tes supplications, Je te confère un signe de Ma Miséricorde. J’ai entendu tes invocations et J’ai gracieusement exaucé tes prières ; de même J’ai béni ton voyage (de Hoshiarpur et de Ludhiana).

Un signe de pouvoir, de miséricorde, de Ma proximité t’est accordé. Je t’octroie un signe de Grâce et de faveur ainsi que la clef du succès et du triomphe. La paix soit sur toi, ô Vainqueur.

Ainsi parle Dieu afin que ceux qui désirent la vie soient enlevés des serres de la mort ; afin que ceux qui sont enfouis dans leurs tombes puissent en sortir ; afin que la suprématie de l’Islam et la noblesse de la parole divine soient évidentes à tout un chacun ; afin que la vérité vienne accompagnée de toutes Ses bénédictions et afin que le mensonge et ses abominations disparaissaient ; et afin que les hommes comprennent que Je suis le Puissant, que Je fais ce que Je veux ; afin qu’ils aient la certitude que Je suis avec toi. Afin aussi que ceux qui ne croient pas en Dieu et qui rejettent Sa religion, Son livre et Son Saint Messager Muhammad (saw) Le Choisi, soient confrontés à un signe évident et afin que la voie des coupables soient manifeste.

Réjouis-toi, car un fils beau et pur te sera accordé. Tu recevras un jeune, brillant, qui sera de ta semence et de ta progéniture. Un beau garçon pur sera ton invité. Son nom est Emmanuel et Bashir. Il a été investi d’un esprit saint et sera immaculé. Il est la lumière d’Allah. Béni soit celui qui vient du Ciel ! La grâce l’accompagnera. Grandeur, éminence et richesses seront siens. Il viendra au monde et guérira nombre de leurs maux par ses pouvoirs messianiques et par l’Esprit Saint. Il est la Parole d’Allah, car la miséricorde divine et l’honneur divin l’ont investi de la Parole Majestueuse.

Il sera doué d’une grande intelligence et d’une grande compréhension. Il sera humble et sera pétri de connaissances séculières et spirituelles. Il transformera trois en quatre (le sens de cette phrase n’est pas clair). C’est un lundi, un lundi béni.

Fils, délice du cœur, de haut rang, noble. Une manifestation du Premier et du Dernier, une manifestation du Vrai et du Très-Haut, comme si Dieu est descendu du Ciel. Sa venue sera bénie à l’ultime degré et sera la manifestation de la majesté divine. Une lumière va poindre bientôt, une lumière imprégnée par Dieu du parfum de Sa grâce.

Nous déverserons sur lui Notre esprit et il sera sous la protection de l’ombre de Dieu. Son prestige prendra rapidement de l’ampleur et grâce à lui ceux qui ont été asservis retrouveront la liberté. Sa renommée se répandra jusqu‘au bout de la terre et les peuples seront bénis par son entremise. Il sera ensuite exalté à son rang spirituel au Ciel. Ceci a été décrété. »

Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) annonça aussi que Dieu lui accordera de nombreux descendants qui vont se répandre dans les quatre coins du monde ; et qu’Il honorera son nom au jusqu’aux derniers jours et qu’Il transmettra son message jusqu’aux confins de la terre. Aussi, Il frustrera les plans de ceux qui désirent ardemment l’humilier ; ces derniers subiront échec après échec et mourront dans la défaite. Dieu annonça aussi que le nombre de ses fidèles augmentera et qu’Il bénira leurs personnes et leurs biens. Dans l’annonce le Messie Promis (a.s) déclara que Dieu lui accordera un fils qui possédera entre 52 et 58 qualités, et que Dieu transmettra le message de l’Islam jusqu’aux confins de la terre par son entremise.

Naissance et œuvres du Réformateur Promis

Hadrat Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad naquit en 1889. Au cours de la même année le Messie Promis (a.s) reçut la permission de Dieu d’accepter le serment d’allégeance de la part de ses fidèles ; et c’est ainsi qu’il fonda la communauté Ahmadiyya en mars 1889. Ses fidèles ont pour tâche, entre autres, de transmettre le message de l’Islam et de perfectionner leur vie spirituelle.

Le Califat de Hadrat Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad dura 52 ans ; et chacun des signes évoqués plus haut s’est accompli en sa personne. Le Pandit Lekh Ram publia un article sarcastique à propos de cette prophétie et utilisa un langage des plus insolent à l’égard du Messie Promis (a.s) ; ses autres adversaires en firent eux-mêmes. Sur ce le Messie Promis (a.s) répliqua que Dieu lui accordait un grand signe grâce auquel Il va prouver la véracité et la grandeur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w).

Les œuvres de Hadrat Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad démontrent amplement l’accomplissement de cette prophétie. En dépit des maigres moyens à sa disposition, il établit la communauté Ahmadiyya dans 45 pays et y fit construire de nombreuses mosquées ; le Saint Coran fut traduit en plusieurs langues sous sa supervision. Il légua à sa communauté une structure administrative efficace et fonda les organisations auxiliaires. Chacune de ses œuvres prouve sa perspicacité et son intelligence. Son «Tafsir Kabir » (grand commentaire du Saint Coran) est un témoignage de sa profonde compréhension de la parole divine.

Le Messie Promis (a.s) savait que Hadrat Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad était le Réformateur Promis évoqué dans prophétie citée plus haut et il en fit mention à plusieurs de ses compagnons. Néanmoins, ce fut en 1944 que Hadrat Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad se proclama être le Réformateur Promis, après avoir reçu des révélations à cet effet.

Témoignages des non-ahmadis

De nombreux non musulmans et non ahmadis témoignèrent des qualités exceptionnelles que possédait Hadrat Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad. À titre d’exemple un érudit musulman, Maulvi Samiullah Khan Farouqui écrivit : « [Hadrat Mirza Ghulam Ahmad] reçut la révélation suivante «…qu’Il suscitera un homme de parmi ma progéniture pour servir ma communauté et qu’Il le favorisera particulièrement de Son intimité et de Ses révélations. La vérité se diffusera par son intermédiaire, et beaucoup de gens la reconnaîtront… ». Lisez et relisez cette prophétie et demandez-vous si elle ne s’est pas accomplie. Lorsqu’elle fut annoncée le calife actuel (c’est-à-dire Hadrat Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad, note du traducteur) était encore enfant, et Mirza Ghulam Ahmad Sahib n’avait pas fait de testament concernant l’identité du calife qui devait le succéder après sa mort ; il avait laissé aux membres de sa communauté le choix d’élire leur calife. C’est ainsi que Hakim Nur-Ud-Din fut choisi comme premier calife, et ses adversaires se moquèrent davantage de la prophétie citée plus haut. Mais Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad fut élu calife après le décès de Hakim Nur-Ud-Din ; et il est indéniable que la communauté fit des progrès extraordinaires au cours de son califat. Le nombre d’ahmadis à l’époque de Mirza Ghulam Ahmad Sahib était insignifiant ; et la communauté ne fit pas de grandes avancées au cours du califat de Hakim Nur-Ud-Din non plus. Mais l’Ahmadiyya a atteint presque tous les coins du monde au cours de la période de Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad et le nombre d’ahmadis doubla presque. Les efforts concertés de la part des adversaires de l’Ahmadiyya pour arrêter son progrès sont tout aussi sans précédents. »

M. Arjun Sing un journaliste sikh écrivit ceci : « En 1901, Mirza Ghulam Ahmad Sahib publia une prophétie concernant son fils en disant qu’il possédera de nombreuses qualités. Cette année-là Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad n’avait pas la stature d’un grand érudit et sa perspicacité dans le domaine de la politique n’était pas avérée non plus. Clamer que Dieu l’accordera un fils aux qualités exceptionnelles est une preuve que Mirza Ghulam Ahmad Sahib possédait quelque force spirituelle. »

« Il sera pétri de connaissances séculières et spirituelles »

Une des promesses concernant le fils promis est « qu’il possédera de grandes connaissances séculières et spirituelles ». À ce sujet un célèbre journaliste du sous-continent indien, Khwaja Hassan Nizami déclara : « Il (c’est-à-dire, Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad, note du traducteur) était souvent malade, mais sa maladie n’affectait point ses œuvres. Il travailla dans la plus grande sérénité face à des tempêtes d’hostilité et prouva ainsi sa bravoure de Mongol. […] Il possédait une grande perspicacité politique, et une fine intelligence concernant les choses de la foi. Il maîtrisait de surcroît l’art de la guerre par la plume et par l’esprit. »

« Grâce à lui ceux qui ont été asservis retrouveront la liberté »

Une autre promesse concernant le fils promis était que « ceux qui ont été asservis retrouveront la liberté ». Cette prophétie s’est réalisée d’une manière des plus étonnantes. Le 25 juillet 1931 de grands leaders du sous-continent indien, parmi lesquels Zulfiqar Ali Khan, Sir Mohammad Iqbal, Khawja Hassan Nizami, entre autres, fondèrent la « All India Kashmir Comittee » afin de soutenir les musulmans du Cachemire dans leur lutte d’indépendance. Ils confièrent la présidence de ce comité à Hadrat Mirzā Bashīr-ud-Dīn Mahmūd Ahmad. Grâce à son leadership exceptionnel les musulmans du Cachemire, qui furent pendant des décennies privés de leurs droits les plus élémentaires, retrouvèrent leur liberté ; leurs droits politiques et sociaux furent acceptés et ils établirent la première assemblée dans l’État du Cachemire. La liberté d’expression fut garantie et ils choisirent leurs représentants. La « Muslim Press » félicita le deuxième calife pour ses actions et déclara que ceux qui, en dépit de leurs divergences de doctrine, le choisirent comme président de ce comité firent le meilleur choix. Elle ajouta que si quelqu’un d’autre avait été élu à sa place, ce mouvement aurait échoué lamentablement et la Oummah aurait subi des pertes conséquentes.

Trésor spirituel

Les sermons, discours et autres écrits du deuxième calife sont des trésors sans pareils. À chaque fois qu’il prit la parole ou qu’il écrivit concernant la religion ou la politique, son auditoire fut impressionné par son érudition, sa perspicacité et sa spiritualité. En tant que Réformateur Promis, il devait apporter des réformes spirituelles et sociales, ce qu’il fit grâce à ses discours et ses livres. Après son décès, le troisième calife fonda la « Fadl Umar Foundation » qui a pour tâche de publier tous les discours du deuxième calife. Hormis ses sermons, 21 volumes ont été publiés sous le titre de « Anwar Ul Ulum » et chacun de ces volumes contient entre 600 à 700 pages. Cette fondation doit compléter cette tâche au plus vite et traduire ces discours dans les langues principales du monde. Le deuxième calife déclara que Dieu a facilité notre tâche grâce à l’expansion mondiale de quelques langues principales, à l’instar de l’anglais, du français et de l’allemand, qui sont parlés sur tous les continents. Ainsi si l’on traduit ces ouvrages dans ces langues l’on pourra transmettre ce message à 90 % de la population du monde. La tâche de la « Fadl Umar Foundation » est des plus importantes car il faut apaiser la soif spirituelle du monde.

Il incombe aujourd’hui aux ahmadis de parachever la mission pour laquelle était venu le Messie Promis (a.s) en transmettant par leurs paroles, leurs actions et leurs connaissances le message sublime de l’Islam. Mais pour cela ils vont devoir en premier lieu se réformer, faire la réforme de leurs enfants et celle de la société. Sans cela les célébrations concernant la prophétie du Réformateur Promis n’auront aucun sens, et les discours à ce sujet seront vains.

À la fin de son sermon Sa Sainteté annonça le décès de Mme Qanita Orchard Saheba, qui décéda le 16 février 2011 à l’âge de 81 ans. Elle était l’épouse de feu Maulana Bahsir Orchard, le premier missionnaire britannique de la communauté Ahmadiyya. Elle était aussi la petite-fille du docteur Khalifa Rashid-ud-dine, un compagnon du Messie Promis (a.s). C’était une dame d’une grande piété et d’une grande simplicité qui avait soutenu son époux dans l’exercice de ses fonctions aux Antilles et au Royaume-Uni. M. Bahsir Orchard embrassa l’Ahmadiyya lors de son service militaire en Inde en 1945. Il rencontra le deuxième calife à Qadian et dédia sa vie en 1946. Qu’Allah accorde Son pardon Mme Qanita Orchard Saheba et qu’Il accorde patience et persévérance à ses cinq enfants.


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