Sermons 2023

L’Ahmadiyya : l’essor malgré les obstacles

Dans son sermon du 19 mai 2023, Sa Sainteté le Calife a présenté des récits sur le progrès de l'Ahmadiyya dans le monde.

Sermon du vendredi 19 mai 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Le Messie Promis (a.s.) évoque les faveurs de Dieu sur la Jama’at ainsi que leur multiplication en ces termes : « Ceci est aussi un autre grand miracle de Dieu, le Très-Haut : en dépit de toutes ces accusations d’imposture et d’apostasie [portées contre moi] et les efforts inlassables de nos opposants matin et soir, cette communauté ne cesse de croître. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Nos adversaires s’échinent matin et soir et ourdissent des complots au prix de grands efforts et remuent ciel et terre afin d’arrêter ce mouvement. Or Allah ne cesse d’accroître notre communauté. Savez-vous quelle est la logique en cela ? Un envoyé d’Allah, suscité par Lui, ne cesse de progresser au quotidien. Sa communauté ne cesse de fleurir jour après jour et son adversaire, connaît, jour après jour, destruction et humiliation. Ses adversaires et ses négateurs finissent par mourir de regret. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Personne ne peut arrêter la volonté de Dieu qui émane de Lui. Peu importe les efforts et les milliers de plans, personne ne peut arrêter le mouvement lancé par Dieu et qu’Il veut étendre. Car si ce mouvement est arrêté par leurs efforts, il faudra accepter qu’ils ont vaincu Dieu, alors que personne ne peut vaincre Dieu. »

Chaque jour nous voyons l’accomplissement des paroles du Messie Promis (a.s.). Les ennemis ont entrepris des efforts individuels et se sont ligués en apparence pour contrer la Jama’at. Or, Allah a accompli sa promesse faite au Messie Promis (a.s.) notamment : « Je diffuserai ton message jusqu’aux confins de la terre » et « Je ferai croître la communauté de tes disciples dévoués et sincères. ». En conformité avec ces promesses, nous voyons la communauté se répandre dans le monde. Les soi-disant savants et opposants pensent qu’ils détruiront la congrégation du Messie Promis (a.s.) avec leur souffle, mais ils ne savent pas qu’ils s’opposent à Allah et qu’on se voue à la destruction quand on se dresse contre Allah.

Allah, quant à Lui, accorde Son aide et soutien à Son serviteur. Nous voyons des signes du soutien et de l’aide d’Allah même dans les pays lointains du monde. Dans de telles régions qui sont généralement difficiles d’accès : les routes qui y mènent sont très difficiles, mais Allah y offre également des illustrations de Son soutien. Les adversaires font de leur mieux, mais ils échouent. D’aucuns tentent d’effrayer les membres de la Jama’at en causant des pertes de vie et de biens, mais pareilles actions ne font qu’amplifier la foi des membres de la Jama’at.

Il est impossible de présenter tous les événements du soutien d’Allah dans le monde en accomplissement des promesses qu’Il avait faites au Messie Promis (a.s.). [Pour le sermon d’aujourd’hui] je vais décrire certains événements du progrès de la Jama’at et comment Allah inspire d’aucuns à prêter le serment d’allégeance au Messie Promis et à l’accepter. Certains s’opposent à [notre communauté] mais seulement en raison de leur ignorance. Lorsqu’ils saisissent la vérité, non seulement renoncent-ils à leur opposition, mais ils l’acceptent également.

L’Amir de la Jama’at du Congo-Kinshasa relate un incident de ce genre en ces termes. « M. Isa, un de nos Mou’allims, s’est rendu dans un village de la province du Congo Central pour une campagne de prédication avec une délégation de la Jama’at. M. Jibril, l’imam de la mosquée, y était très connu pour son opposition contre la Jama’at. La délégation a entamé avec lui un dialogue sur la mort de Jésus et l’apparition de l’Imam Mahdi. Il a compris que la croyance en la vie d’Isa (a.s.) porte atteinte en fait à l’honneur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et toute l’affaire lui est devenue claire. Il n’était pas borné comme les Mollahs pakistanais et il a compris la croyance en l’avènement de l’Imam Al-Mahdi. Il a prêté le serment d’allégeance avec six membres de sa famille et vingt et un de ses suivants. C’est ainsi qu’une Jama’at a été établie ici. »

En certains lieux, Allah prépare le terrain pour l’acceptation. Le missionnaire de Guinée-Conakry écrit qu’ils s’étaient rendus dans un village dans le but d’y prêcher notre message. Ils y ont présenté le message du Messie Promis (a.s.) en détail : l’aîné du village a déclaré que son grand-père répétait souvent le mot Mahdi. Or il n’avait jamais saisi le sens de ses propos. Son grand-père ne s’était jamais expliqué à ce propos non plus : il avait tout simplement dit que ce terme avait trait à l’islam. L’ainé du village a déclaré : « Aujourd’hui, vu que vous avez expliqué en détail la venue de l’Imam Mahdi, j’accepte de tout cœur l’Ahmadiyya. » S’adressant aux gens de son village il a déclaré : « Acceptez cette communauté car j’ai visité plusieurs pays africains et partout j’ai constaté que c’est la communauté Ahmadiyya qui est en train de servir l’islam tandis les autres groupes musulmans se sont empêtrés en ce monde ou se traitent de mécréants pour étaler leur érudition. Cette communauté est la seule qui sert le Coran et l’islam. » Par la grâce d’Allah, de nombreuses personnes, dont l’Imam, ont prêté le serment d’allégeance et ont formé une grande Jama’at dans le village.

Le missionnaire en charge de la Gambie présente un récit d’un village du district de Nyamina. Il relate : « Notre équipe de missionnaires s’est rendue là-bas et a transmis le message de l’islam et de l’Ahmadiyya et a présenté les beaux enseignements de l’Imam Mahdi (a.s.). Nous avons également présenté les dix conditions du serment d’allégeance. » Ce sont des habitants de la campagne mais qui sont doués d’intelligence est de sagesse. Ils ont été surpris d’entendre les dix conditions du serment d’allégeance et ont compris qu’il s’agit du message véritable de l’islam telle que prophétisé par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Les gens du village ont déclaré que c’était la première fois qu’ils entendaient de si beaux et merveilleux enseignements sur l’islam. « Nous n’avons pas entendu de si beaux messages de nos soi-disant savants », ont-ils déclaré. Finalement, ils ont dit que l’Ahmadiyya est l’islam véritable et qu’ils se joignent à cette Jama’at. Ils ont tiré la conclusion que c’est l’Ahmadiyya qui protégera l’humanité du courroux divin. Par la grâce d’Allah, après une longue session de questions et réponses, tous, au nombre d’environ deux cents, ont prêté allégeance et ont rejoint le giron de l’Ahmadiyya. »

Un missionnaire dans un pays africain explique : « Il y a parfois des incidents apparemment anodins qui surviennent lorsqu’on prêche, mais en réalité, c’est le soutien Dieu qui est à l’œuvre en arrière-plan. Notre équipe de Tabligh planifiait un programme de prédication à Bama, une ville importante du comté, qui est le chef-lieu du district. Nous étions assis dans la mosquée quand une délégation de quatre personnes de la même ville est venue à notre rencontre. Parmi elles se trouvait une femme qui était la présidente de l’organisation féminine de la ville. Les membres de la délégation nous ont dit qu’ils étaient venus nous inviter dans leur région et à y transmettre le message de la Jama’at Ahmadiyya car « nous avons constaté que votre Jama’at prêche le message de l’islam et s’évertue à enseigner le Coran aux enfants », ont-ils dit. « Nous avons décidé de nous rendre chez eux dès le lendemain et là-bas nous avons introduit la Jama’at. Nous avons évoqué le but de l’avènement du Messie Promis (a.s.). Par la suite s’est tenue une longue session de questions et de réponses à la fin de laquelle les membres du village ont tous décidé d’embrasser l’Ahmadiyya ce jour-là. C’est ainsi que la Jama’at a été établie en ce lieu. Après cela, ils ont rassemblé tous les enfants de cette région et nous les ont présentés en disant : « À partir d’aujourd’hui ce sont les enfants de la Jama’at : dites-nous comment leur enseigner le Saint Coran. » Le missionnaire a choisi deux d’entre eux pour leur enseigner la lecture du Saint Coran. Après leur formation ils retourneront dans leur mosquée et l’enseigneront aux autres enfants dans leur région. « Nous avions cette intention, dit le missionnaire, quand Allah nous a apporté Son soutien. »

Au Pakistan, loin de nous interdire de lire le Coran, ils nous empêchent même d’écouter la lecture du Saint Coran. Un ahmadi a été poursuivi parce qu’il écoutait la récitation du Saint Coran. Ceci est l’islam de ces soi-disant musulmans ; alors qu’ailleurs, les gens confient leurs enfants à la Jama’at pour leur enseigner le Saint Coran car seule la Jama’at dispose de la connaissance coranique correcte.

D’aucuns embrassent l’Ahmadiyya puis sont victimes de quelque tentation ou abandonnent l’Ahmadiyya en raison de quelque peur : ils croient ensuite pouvoir détruire la Jama’at dans leur région. Or, Allah retourne contre eux leurs complots et la Jama’at grandit, telle qu’Il l’a promis. Le missionnaire de la Côte d’Ivoire écrit que la majorité des gens du village de Kirizoki dans la région d’Oumé avait rejoint l’Ahmadiyya en 2008. Il s’y trouvait une petite mosquée que les membres avaient construite par leurs propres moyens, à l’époque. Ils l’ont offerte à la communauté qui en a achevé la construction. L’imam local avait prêté allégeance plus tôt et avait rejoint le giron de l’Ahmadiyya. [Plus tard], il a vacillé dans sa foi et s’est séparé de la Jama’at. Il a aussi pris le contrôle de la mosquée. Ensuite, il a commencé à mener une campagne pour éloigner les membres de la Jama’at. Or, par la grâce d’Allah, ils sont demeurés fidèles à l’Ahmadiyya. Quand les imams obscurantistes ont pris le contrôle de la mosquée, les ahmadis ont construit une mosquée temporaire avec des feuilles de plastique et du bois. Ils ont commencé à y prier et à y accomplir la prière du vendredi. Ils ne se sont pas plaints d’avoir abandonné une mosquée en dur. Allah a gracié la communauté ; et cette année-ci, la Jama’at a pu y construire une belle mosquée à deux étages comprenant un dôme et des minarets. Elle est plusieurs fois plus grande que celle occupée par l’imam non-ahmadi de la région. D’un côté, au Pakistan, ils démolissent nos minarets et les Mihrabs de nos mosquées. De l’autre, Allah nous accorde ailleurs de belles mosquées en abondance.

Comment Allah nous aide-t-Il contre les efforts des adversaires ? Le Tchad est un pays d’Afrique. Le missionnaire a envoyé un récit de mars 2022, soit de l’année dernière. Si Dieu le veut, je présenterai des récits de l’année en cours. En tout cas, la première mosquée de la Jama’at a été inaugurée au Tchad en mars 2022 dans la capitale du pays. Les adversaires, jaloux, ont mené campagne contre la Jama’at Ahmadiyya en disait qu’elle a introduit une nouvelle religion dans le pays. « Après l’inauguration, nous étions davantage connus, relate le missionnaire. Le nombre d’envieux a augmenté et leurs activités ont pris de l’ampleur. Certains imams de notre région, des soi-disant érudits, prononçaient des discours contre la Jama’at dans les mosquées et réclamaient à cor et à cri la fermeture de la mosquée Ahmadiyya. À cet égard, ils ont réuni une délégation et se sont rendus au Conseil islamique du Tchad pour leur demander pourquoi ils avaient permis à la Jama’at Ahmadiyya de construire une mosquée et pourquoi la mosquée a été ouverte pour la prière du vendredi. [Ils ont dit qu’]elle doit être mise sous scellée immédiatement car elle provoque des troubles dans la région.

Le Conseil islamique a répondu : « Les ahmadis ont le droit de pratiquer leur culte. Comment pouvons-nous fermer la mosquée qui est la maison d’Allah ? Si vous craignez quelque méfait, allez à la police et signalez-le. » »

Au moins le Conseil islamique du Tchad est doué de bon sens et est épris d’équité et ne craint personne. Au Pakistan, par contre, les juges rendent des verdicts contre nous par peur des autres. Là-bas, loin de pouvoir appeler nos mosquées comme telles, nous n’y avons même pas le droit d’y prier. En tout cas, par la suite, ces opposants se sont rendus au siège de la police et se sont plaints de la sédition qui couvait dans leur région et ont réclamé qu’on doit arrêter les ahmadis qui ont apporté une nouvelle religion et qui ne croient pas dans le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) (qu’Allah nous préserve d’une telle pensée). Le responsable de la police a convoqué le missionnaire et a réclamé une copie de l’enregistrement de la Jama’at et l’autorisation de construire une mosquée. Tous les documents ont été déposés. Il a déclaré : « Vous pouvez partir. Je vous informerai des résultats de notre enquête. » Par la suite, cet officier de police a convoqué le chef du quartier et lui a dit : « Les ahmadis ont construit une mosquée dans votre quartier et ont apporté une nouvelle religion. Ils ne croient pas au Saint Prophète. » Le chef a répondu : « Il n’y avait rien de tel. J’ai moi-même accompli la prière du vendredi dans leur mosquée et ils prient comme des musulmans. Je connais la Jama’at Ahmadiyya depuis trois ans et ils rendent un grand service aux gens. »

En tout cas, un jour, le policier a visité notre mosquée et a été surpris de voir Lâ ilâha il-l-Allâh Mouham-madour-rasouloul-lâh inscrit à l’extérieur de la mosquée et a déclaré : « Vous croyez en Muhammad (s.a.w.) ! » Il était encore plus surpris de voir les versets coraniques à l’intérieur de la salle de la mosquée. Ensuite il a déclaré : « Votre Qiblah est également la même et l’alignement dans la mosquée est similaire à celles des mosquées des autres musulmans. On m’a dit qu’ils avaient apporté une nouvelle religion. » La police n’a donc pris aucune mesure. Ils ont mené une enquête de voisinage auprès des non-ahmadis. Les voisins ont également déclaré : « Nous n’avons aucun problème avec les ahmadis. » Quand les adversaires n’ont pas remporté de succès auprès de la police, ils ont visité les voisins de la mosquée et leur ont demandé de réclamer à cor et à cri le départ des ahmadis. Les voisins ont répondu une fois encore que la mosquée est la maison d’Allah et qu’ils ne voient chez eux aucune pratique contraire à l’islam.

En tout cas, ils ont essuyé l’échec sur tous les fronts.

Voyez comment Allah inspire d’aucuns à embrasser la Jama’at. Le missionnaire du Belize, un pays d’Amérique centrale, relate ceci : « Une femme très proche de l’Église méthodiste a vu la construction de la mosquée Noor et Dieu a mis dans son cœur qu’elle devait accepter cette religion. Quand la construction de la mosquée a été achevée et qu’elle a été inaugurée, elle a dit à ses amis : « Dieu a mis dans mon cœur que je dois m’y rendre et de faire partie de cette communauté. » Ses amis lui ont dit qu’il y avait une autre mosquée près de chez elle. « Si tu souhaites être musulmane, tu peux t’y rendre. » La femme a répondu : « Non. Dieu m’a insufflé au cœur que les membres de la Jama’at Ahmadiyya sont des gens nobles et que je dois me joindre à eux. »

Elle s’est rendue à la mosquée Noor et là-bas on lui a présenté la Jama’at. Elle était très émue de la façon dont Dieu l’avait guidé vers cette Jama’at. Le missionnaire lui a dit : « Allah a révélé au Messie Promis (a.s.) : « Je diffuserai ton message jusqu’aux confins de la terre. » C’est ainsi qu’Allah œuvre en faveur de la Jama’at du Messie Promis (a.s.). » Quelques jours après sa visite et après avoir appris davantage sur les enseignements de l’islam Ahmadiyya, elle a prêté allégeance et a rejoint la Jama’at. »

Parfois, d’aucuns, qui sont de nature noble, s’opposent à la Jama’at en raison d’un malentendu ou des propos d’autrui. Voyez comment Allah les guide. Le missionnaire en charge de la Gambie écrit : « Nous étions en train d’acheter des panneaux de verre pour les portes et les fenêtres de notre nouvelle mosquée située dans le district de Jamara. Abou Bakr Sabali Sahib est expert dans la découpe du verre. Quand on l’a informé que ce verre est destiné à la mosquée, il a en conséquence réduit ses frais. Quand nous sommes arrivés à la mosquée, munis des panneaux de verre, avec l’installateur, celui-ci était très heureux de voir une belle mosquée dans une région aussi éloignée. Mais lorsqu’il a appris qu’il s’agissait d’une mosquée ahmadie, il est devenu furieux et a brisé [un panneau de] verre et se blessant grièvement dans son acte. Mais voyez comment Allah l’a guidé. Il relate : « La nuit, dans un rêve, je me suis vu en train de crier et de me noyer dans la mer. Ne disposant d’aucun moyen de me sauver, j’ai vu un bateau venir à ma rescousse : il s’y trouvait l’émir de la Jama’at et le missionnaire. » Le lendemain matin, qui était un vendredi, il est venu à la mission et est entré dans la communauté Ahmadiyya après avoir prêté le serment d’allégeance. »

Voici un autre incident eu égard à l’acceptation de l’Ahmadiyya en Tanzanie. Une Jama’at de la région de Semio a pour nom Moabe Ma. Les missionnaires y ont prêché. Quand ils ont voulu acheter un terrain pour construire une mosquée et une mission, le prix proposé par tout le monde était très élevé. Après enquête, ils ont découvert que les prêtres locaux avaient mené une campagne contre la communauté afin que personne ne leur vende des terres pour la construction d’une mosquée car, selon les prêtres, les ahmadis pratiquent la magie, contrôlent des djinns et tuent qui ils veulent par le Coran, à l’insu de tout le monde. Cette crainte empêchait les autres de nous offrir un terrain : il s’agissait d’une région chrétienne.

Sur ce, les Mou’allimîn ont visité ces gens de porte en porte et ont mis fin à leurs appréhensions ; et ils ont tenté de changer leur opinion. Quelques mois plus tard, un jeune homme a proposé de nous donner son terrain d’une acre. La Jama’at a accepté de prendre le terrain. Le jeune homme a déclaré qu’après avoir vendu le terrain de cette mosquée, il a été amplement béni. Il relate que quelqu’un lui devait de l’argent depuis plusieurs années et ne le remboursait pas. Ceci avait entravé ses travaux. Quelques jours après la vente du terrain, la personne a remboursé toute la somme de son propre chef et le jeune a pu honorer toutes ses dettes. Suite à cet incident il a embrassé l’Ahmadiyya avec les membres de sa famille. Après cet incident, il y a eu une vague d’acceptation de l’Ahmadiyya : des centaines de personnes de cette région ont accepté l’Ahmadiyya et ont rejoint la Jama’at en prêtant allégeance. Allah a également permis à la Jama’at d’y bâtir une grande mosquée et une mission house.

Quand Allah souhaite guider une personne, Il le fait parfois d’une manière étrange. Le missionnaire en charge de Sao Tomé, un pays d’Afrique, relate : « Un touriste du Maroc a visité Sao Tomé. Il a demandé aux gens s’il y avait une mosquée des musulmans dans la région. Les gens lui ont indiqué l’adresse de notre mission. Il a donc accompli la prière du vendredi avec nous. Par la suite, il a appris qu’il s’agissait du centre de la Jama’at Ahmadiyya. Il a posé quelques questions et a ensuite lu les ouvrages Sirr Al-Khilâfah et « Meurtre au Nom d’Allah » en arabe. Il a aussi suivi les émissions de la MTA Al-Arabiyyah. L’enregistrement de la Bai’ah internationale passait à l’écran. Il l’a suivi et ensuite il est revenu en mars de l’année dernière, il a dit : « Je souhaite voir le formulaire de la Bai’ah. » Nous lui avons présenté le formulaire du serment d’allégeance en langue arabe. Il l’a rempli avant de rentrer. Je lui ai dit de ne pas s’empresser et de prier pendant quelque temps avant de prendre sa décision.

Il a répondu : « J’ai prié toute la nuit et mon cœur est satisfait. Je ne peux attendre davantage. Si je meurs sans avoir prêté allégeance à l’Imam de l’époque, quelle réponse donnerai-je à Dieu ? J’ai constaté que la Jama’at Ahmadiyya est sur la vérité. » Je lui ai dit que ses concitoyens musulmans et ses parents s’opposeront à lui. Pourra-t-il y faire face ? Il a répondu : « J’ai informé mes parents et ils n’ont pas d’objection. Ils en sont au contraire heureux ! Même s’il y a de l’opposition, cela importe peu car il n’y a rien de plus cher à moi que la mort dans le giron de l’islam véritable. »

Le missionnaire ajoute : « J’ai également parlé à son père par liaison vidéo : il a exprimé une grande joie et a également conseillé son fils en ces termes : « J’ai tout entendu. Tu as prêté le serment d’allégeance. Tu dois rester attaché à la Jama’at et faire preuve de constance. » »

En dépit du fait que la Jama’at existe au Maroc, il n’a pas connu l’Ahmadiyya là-bas. Allah l’a envoyé dans un autre pays d’Afrique, dans une région éloignée, et c’est là-bas qu’Allah a créé les moyens pour favoriser sa direction.

Alam Babayev de l’Ouzbékistan relate : « Je suis né dans une famille musulmane. J’ai trente et un ans. Je suis originaire de Tachkent en Ouzbékistan. Je cherchais quelqu’un pour m’enseigner le Saint Coran quand j’ai rencontré Babour Jan. Il m’a parlé du vrai islam et il m’a appris le Coran. Il m’a aidé à accepter la vérité. Ainsi, j’ai fait la Bai’ah et j’ai rejoint la Jama’at Ahmadiyya. »

Ce n’est pas une coïncidence si Allah a fait que celui qui lui enseigne le Saint Coran soit un ahmadi. Il existe beaucoup d’incidents de ce genre. Il ne s’agit pas là d’une coïncidence. En effet, il existe de nombreux incidents de ce genre dans différents pays du monde. J’en ai relaté un. Ceci est un signe spécial du soutien d’Allah.

Azimof de l’Ouzbékistan relate : « Je suis né dans une famille musulmane. Quatre ans de cela, j’ai commencé à prier régulièrement. Puis j’ai commencé à lire la traduction du Saint Coran. Un jour, j’ai reçu un texte dans lequel le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré : « Il y aura, dans mon Oummah, de gens qui suivront toujours la vérité et personne ne pourra leur faire de mal. » M. Azimof déclare : « Ces paroles ont pénétré dans mon cœur. J’ai commencé à implorer Allah pour que je sois de ces gens-là. Par la suite, j’ai fait face à de nombreuses difficultés. J’ai été licencié mais j’ai continué à prier. Ensuite, j’ai ressenti le désir d’apprendre à lire le Coran.

Allah m’a fait rencontrer M. Babour, l’enseignant précité. Il appartenait à la Jama’at Ahmadiyya, mais je l’ignorais. J’ai d’abord appris à lire le Coran. Un jour, j’ai vu la Ka’bah dans un rêve : je me suis approché d’elle et je l’ai touchée de ma main. Je me suis dit que je n’avais pas fait mes ablutions. Je suis allé aux toilettes pour faire mes ablutions… et aussitôt mes yeux se sont rouverts. En tout cas, ma formation s’est poursuivie avec l’enseignant ahmadi. Un jour, je lui ai posé des questions sur la descente de Jésus, le fils de Marie, du ciel. Il m’a dit qu’Isa Ibn Maryam est décédé et que celui qui devait apparaître en son nom est l’Imam Al-Mahdi.

J’ai entrepris mes recherches et j’ai dit à mon professeur que cette personne était Hazrat Mirza Ghulam Ahmad. »

Son enseignant ne lui avait pas prêché le message de l’Ahmadiyya. Il lui a demandé [tout simplement] d’entreprendre ces recherches et qu’il s’agit de l’Imam Al-Mahdi. Ainsi, il a fait ses recherches sur Internet et a découvert que Mirza Ghulam Ahmad Al-Qadiani est l’Imam Mahdi.

Il ajoute : « Mon enseignant m’a confirmé que Mirza Ghulam Ahmad est bien l’Imam Mahdi que nous attendions. J’ai exprimé des doutes sur l’Imam Mahdi malgré tous les signes accomplis. Ensuite, mon enseignant m’a parlé de la Jama’at Ahmadiyya et m’a informé qu’il y appartient ; et il m’a également dit qu’elle est encore peu nombreuse mais qu’il a d’autres élèves comme moi et me les a fait rencontrer. J’ai entrepris mes recherches et après mes prières j’ai ressenti qu’Allah a exaucée mes suppliques, après quoi j’ai prêté allégeance. »

Une autre personne originaire de l’Ouzbékistan relate un incident similaire. Elle a également eu l’occasion de prêter allégeance l’année dernière.

Le missionnaire d’un pays africain rapporte qu’un Mou’allim local et lui revenaient d’une rencontre de la Jama’at. C’était le soir et ils avaient une longue distance à parcourir. Il relate : « En chemin, nous sommes passés par un village où il y avait beaucoup de gens debout sur le bord de la route. Ils nous ont arrêtés et nous ont dit : « Nous vous avions vu passer ce matin. Nous étions sûrs que vous reviendriez. Nous vous avons attendus depuis longtemps. Nous voulons vous demander si vous êtes en colère contre notre village. Vous avez des membres dans tous les villages environnants, la Jama’at y est établie et il s’y trouve des mosquées. Or vous n’avez pas transmis votre message à notre village ! » »

Le missionnaire ajoute : « Nous nous sommes donc arrêtés là et nous avons tenu une rencontre pour y prêcher notre message ; et par la grâce d’Allah, plusieurs personnes y ont prêté le serment d’allégeance. » En effet, Dieu inspire d’aucuns à chercher la vérité.

Le missionnaire en charge de [notre mission en] Centrafrique rapporte : « Un imam non-ahmadi du village de Nagala est venu dans notre village ahmadi. Quand il a vu notre mosquée, il a demandé qui l’avait construite. On lui a répondu qu’elle a été bâtie par des ahmadis. Il a déclaré : « Mâ Châ’Allah ! Il s’agit d’une très belle mosquée ! » Le deuxième jour, cet Imam a visité notre centre à Bangui. Il a posé des questions au missionnaire sur la Jama’at. À la fin, il lui a demandé comment intégrer la Jama’at. Le missionnaire lui a répondu : « La foi est une question de cœur. Si vous êtes d’accord avec nos croyances, cela signifie que vous avez accepté l’Ahmadiyya. Nous disposons également du formulaire d’allégeance dans lequel le Messie Promis (a.s.) a énoncé les dix conditions de la Bai’ah. Veuillez le lire. » Pendant qu’il lisait le formulaire du serment d’allégeance, des larmes lui coulaient des yeux. On lui a demandé pourquoi il pleurait et il a répondu : « Je me considérais comme un érudit et j’avais beaucoup entendu parler de la Jama’at des autres religieux ; j’avais entendu beaucoup de mal à son propos. Après avoir lu les dix conditions sur ce formulaire de la Bai’ah, je suis dégoûté par ma vie passée, en comparant mes malentendus à propos de la Jama’at à vos enseignements. Je ne pouvais pas maîtriser mes émotions. Après avoir lu ce formulaire du serment d’allégeance, j’ai compris que la Jama’at Ahmadiyya est une communauté vraie et authentique et que vos mosquées font également face à la Qiblah. Vous accomplissez la même Salât que la nôtre, lisez le même Coran et aujourd’hui j’accepte de tout cœur la communauté Ahmadiyya. » On lui a offert d’autres ouvrages. Il a déclaré : « Après les avoir lus, je ferai taire les autres imams. » »

Comment Allah élargit-Il la communauté du Messie Promis (a.s.) et augmente-t-Il le nombre des croyants ? Le missionnaire de la Guyane relate : « La Jama’at de Linden organise régulièrement de stands de livres et la distribution de dépliants parmi les gens. Un jour, quelqu’un m’a appelé pour me dire ceci : « J’ai vu votre dépliant. Je ne savais pas qu’il y avait un centre de prière tout près de chez moi. » En tout cas, il est venu y faire la prière du vendredi. Il a déclaré : « Je suis musulman depuis deux ans. Or je ne sais pas lire le Coran et je ne sais pas accomplir la Salât. S’il vous plaît, enseignez-moi. » Le missionnaire lui a dit de se présenter au centre tout en faisant montre de prudence, car d’aucuns arrivent avec de mauvaises intentions et viennent seulement pour mendier. Le missionnaire l’a invité : s’il veut réellement approfondir sa connaissance religieuse on le saura bientôt. Cet individu est venu régulièrement et a appris la lecture du Saint Coran. Quand il n’a fait aucune requête [d’aide financière] après cette longue période d’apprentissage, j’ai su qu’il était très sérieux au sujet de la religion, dit le missionnaire. On lui a présenté les croyances de la Jama’at et la photo du Messie Promis (a.s.). Il a prêté le serment d’allégeance et a reçu un nom musulman. Puis, après un certain temps, il a exprimé le souhait de devenir un Mou’allim pour servir la Jama’at. » La Jama’at a demandé mon aval : j’ai donné mon approbation. S’il est sérieux, formez-le pour en faire un Mou’allim. Par la grâce d’Allah, désormais il a été formé. Il dirige l’office de la prière du vendredi. Il enseigne le Saint Coran et en présente l’exégèse et prononce également des sermons.

Le missionnaire relate : « Quelque temps après son serment d’allégeance, nous avons organisé une exposition au centre de prière. Ses parents l’ont visité. Son père était un grand opposant à l’islam, mais sa mère avait exprimé son intérêt pour l’islam dans le passé. Elle disait qu’elle appréciait le port du voile par les femmes : ceci a suscité l’intérêt de sa mère. Nous avons encouragé le Mou’allim à prêcher à ses parents afin qu’ils embrassent l’Ahmadiyya et qu’on leur enseigne l’islam. Il a dit : « Ils sont très stricts en matière de religion : ma mère va à l’église. Elle a été baptisée. » Le missionnaire lui a dit qu’il va prier et qu’il doit également le faire pour sa mère, afin qu’Allah incline son cœur vers l’islam. Un jour, elle a commencé à poser des questions à son fils et a venir pour la prière du vendredi. Puis un jour, tout à coup, elle a dit de son propre chef qu’elle souhaitait prêter le serment d’allégeance ; et ainsi, elle a rejoint la Jama’at. Par la grâce d’Allah, ils participent régulièrement dans les programmes de la Jama’at et à l’office de la prière du vendredi et ils accomplissent la Salât. Elle a dit qu’après s’être jointe à la Jama’at, sa santé ainsi que sa situation financière ont été grandement bénies, alors que ce n’était pas le cas quand elle était chrétienne. Elle suit régulièrement la MTA.

C’était là quelques incidents sur l’accomplissement des promesses d’Allah faites au Messie Promis (a.s.). Pareils récits sont des plus nombreux. Les opposants font de leur mieux, comme l’a dit le Messie Promis (a.s.). Mais d’autre part, Allah ouvre de nouvelles voies pour le progrès de la Jama’at dans tous les pays du monde. Par conséquent, nous devons être reconnaissants envers Allah, nous devons analyser notre situation, nous évertuer à renforcer notre foi et améliorer notre condition pratique. Nous devrions fermement inculquer ce fait à nos descendants : en dépit des épreuves, la victoire ultime revient à la Communauté établie par Allah et ils ne doivent jamais chanceler dans leur foi. Qu’Allah accorde la constance aux nouveaux venus comme aux anciens et qu’Il les fasse grandir dans leur foi et leur conviction.

Je vais mentionner à présent certains membres récemment décédés et je dirigerai également leurs prières funéraires par contumace. La première défunte se nomme Mme Parveen Akhtar, épouse du regretté Ghulam Qadir de Sialkot. Elle est décédée récemment à l’âge de 90 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Elle laisse dans le deuil trois fils et quatre filles. L’un de ses fils, M. Arif Mahmood, sert en tant que missionnaire au Bénin. En raison de ses fonctions sur son lieu d’affectation, il n’a pas pu assister aux funérailles de sa mère. Arif Mahmood, missionnaire, explique que sa mère était la petite-fille de Chaudhry Imam Din Chohan Sahib (r.a.), un compagnon du Messie Promis (a.s.). Sa mère était la fille de Ghulam Ahmad Sahib, qui était un Mou’allim de la Jama’at. Elle est née à Qadian et a terminé ses études élémentaires à Qadian. M. Arif écrit : « Ma mère disait que durant son enfance, elle passait la plupart de son temps à Qadian au service d’Ammân Jân (r.a) et que celle-ci avait assuré sa formation morale. Elle avait acquis sa connaissance religieuse d’Ammân Jân (r.a.) et c’est elle qui lui avait appris à lire le Coran. Elle passait la plupart de son temps à servir Ammân Jân (r.a.). Il ajoute : « Avant de s’endormir, elle nous racontait souvent ses incidents. Elle disait que parfois, le Mouslih Maw’oud (r.a.) visitait Ammân Jân (r.a.) le soir et en me voyant la servir, il me disait souvent de prier pour avoir un bon compagnon. Lorsqu’elle s’est mariée en 1953 (c’est-à-dire la mère de M. Arif), le climat dans le village était devenu hostile à l’égard de la Jama’at après quelque temps. Certains membres du village avaient chancelé dans leur foi (et avaient pris peur) mais par la grâce d’Allah, elle était demeurée fidèle à sa foi et avait également soutenu son mari dans la sienne. Après cela, elle avait commencé à réciter le Saint Coran et à accomplir la Salât. Elle avait également commencé à mémoriser des chapitres du Saint Coran. De même, elle avait construit un petit centre de la Jama’at sur sa ferme.

Son fils aîné, Khalid Mahmood, qui était jadis dans l’armée, écrit : « La foi chez elle l’emportait sur le monde. Elle nous encourageait de même à être toujours attachés à notre foi [en disant qu’alors] nos affaires mondaines seraient résolues. Dès notre enfance, elle nous avait inculqué l’habitude d’accomplir la Salât et nous emmenait à la mosquée, située à une courte distance, pour faire la Salât Al-Fajr. Elle enseignait le Saint Coran aux femmes non ahmadies de son quartier. »

Actuellement, les ahmadis ne peuvent pas enseigner le Coran (au Pakistan), mais dans le passé les gens étaient assez honorables au point où de nombreux non-ahmadis apprenaient le Coran auprès d’ahmadis. Son fils écrit ensuite – ou peut-être que c’est sa fille qui l’a écrit : « Les filles ne sont pas généralement scolarisées dans les villages. Quand sa fille a grandi, la défunte a voulu l’inscrire à l’école et le grand-père paternel (des enfants) y a objecté. La défunte l’a convaincu dans le plus grand respect qu’il faut que les filles soient scolarisées. Elle disait toujours que les filles doivent recevoir une éducation afin de pouvoir au minimum lire la littérature de la Jama’at et assurer la formation morale des enfants. »

Rashid Ahmad, chef du village de Manga, raconte : « Ma ferme était assez proche de la sienne. En la voyant, nous sommes devenus ahmadis, mais nous négligions la Salât. Lorsqu’elle visitait ma ferme, elle nous conseillait à tous d’accomplir la Salât. Nous prétextions que la mosquée était loin. En entendant cela, elle ne disait rien. Il ajoute : « Nous l’avons vue transporter de la boue du champ à la ferme. Elle l’a fait pendant une semaine. Puis, à l’ouest de la ferme, elle a construit une plate-forme et un mur de deux empans de hauteur. Elle les a fait blanchir à la chaux et les a rendus propres. Elle a ensuite apporté une natte de chez elle et l’y a posée. Elle a déclaré : « Vous vous êtes plaints qu’il n’y avait pas de mosquée à proximité et que vous deviez aller loin. Maintenant, j’ai construit une mosquée dans ma ferme. Désormais, vous pourrez y venir et accomplir votre Salât en congrégation. Ne soyez plus négligents concernant la Salât.

  • Rashid Ahmad ajoute : « La vérité est qu’elle nous a inculqué l’importance d’accomplir la Salât régulièrement. » C’est là l’excellent exemple de nos aînés qui parvenaient à convaincre par leur pratique ceux qui présentaient des excuses. Ils présentaient leur propre exemple et les autres se sentaient obligés de les suivre.

 

Sa fille ajoute : « Elle était l’incarnation de la patience et du contentement. Elle nous prodiguait le même conseil et disait : « Souvenez-vous de ce conseil d’Ammân Jân (r.a.), qui a dit : « Ne renoncez jamais à la patience. Contentez-vous de ce que vous recevez de votre belle-famille. Contentez-vous de la volonté de Dieu ; soyez assidus dans votre Salât et veillez à ce que vos enfants le soient également. » »

Elle disait qu’Allah bénirait grandement vos provisions si vous agissiez de la sorte. Son fils, qui est missionnaire, raconte : « Lorsque j’ai été admis à Jamia, elle m’a dit : « Mon fils, si tu n’obtiens pas la meilleure place dans tes études, il n’y a pas de mal à cela. Mais efforce-toi toujours d’obtenir la meilleure place dans l’obéissance au Calife de l’époque. » Qu’Allah accorde Son pardon et Sa miséricorde à la défunte et élève son statut et qu’Il exauce ses prières en faveur de ses enfants.

La deuxième défunte est Mme Mumtaz Waseem, épouse de feu Chaudhry Waseem Ahmad Nasir de Ghatialian. Elle est décédée tout récemment. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Son fils est également missionnaire et est en service actuellement en Zambie.

La défunte appartenait à la famille de Mian Chiragh Din Sahib, un chef de Lahore, compagnon renommé du Messie Promis (a.s.). Elle était la petite-fille maternelle de Mian Abdur Rasheed Sahib, un [autre] compagnon du Messie Promis (a.s.) et l’arrière-petite-fille paternelle de Hakeem Muhammad Hussain aussi connu comme Marham-e-Isa. La défunte avait un tempérament agréable ; elle était gentille et populaire. Elle incarnait l’amour et la tendresse. Tout le monde appréciait ses nobles qualités. La défunte avait le plus grand respect pour le Califat et l’administration de la Jama’at. Elle m’écrivait toujours des lettres pour me demander des prières et encourageait les autres à en faire de même. Elle accomplissait régulièrement sa Salât et récitait le Saint Coran. Jusqu’à son décès, elle a contribué régulièrement dans les fonds de la communauté. Par la grâce d’Allah, elle avait obtenu une licence.

Le fils de la défunte relate : « Lorsque mon père a pris sa retraite et a quitté Karachi pour s’installer dans le village, ma mère a enseigné le Saint Coran aux garçons et aux filles du village. En outre, elle veillait à ce qu’ils reçoivent une éducation laïque. Elle était souffrante pendant un certain temps, mais elle a enduré cette maladie avec beaucoup de patience et ne s’en est jamais plainte. »

Le missionnaire (son fils) écrit : « En dépit d’être la plus âgée, si elle commettait une erreur, elle s’excusait. »

Deux de ses fils ont dédié leur vie et elle les a consacrés au service de la Jama’at de gaîté de cœur. Leur père s’est marié deux fois. Après le décès de sa première femme, leur mère s’est occupée de ses demi-frères et demi-sœurs comme de ses propres enfants. Elle ne leur a jamais fait sentir qu’ils avaient perdu leur mère. Avant que son fils ne parte pour la Zambie, la défunte a longuement prié avant de lui souhaiter adieu.

Son fils ajoute : « Je lui ai rendu visite quelque temps de cela. Elle m’a dit : « Qu’Allah te protège, peut-être que c’est notre dernière rencontre. » Elle laisse derrière elle cinq fils et une fille. Par la grâce d’Allah, deux de ses fils sont des Wâqifîn-e-Zindagi : M. Naseer Nasir est un Mou’allim au sein du Waqf-e-Jadid et le deuxième sert en tant que missionnaire en Zambie.

Il n’a pas pu assister aux funérailles parce qu’il était affecté à l’étranger. Qu’Allah accorde Son pardon et Sa miséricorde à la défunte et qu’Il exauce ses prières en faveur de ses enfants.

Le troisième défunt est le brigadier Munawar Ahmad Rana Sahib. Il était le secrétaire général de la Jama’at du district de Rawalpindi. Il est également décédé récemment. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. L’Ahmadiyya a été introduit dans sa famille par l’entremise de son grand-père, Chaudhry Ghulam Ahmad Sahib (r.a.), qui était un avocat et un compagnon du Messie Promis (a.s.). Il s’est enrôlé dans l’armée pakistanaise en 1971. Pendant ses années de service, il a maintenu de bonnes relations avec la Jama’at. Au cours de son service, partout où il était affecté, il offrait sa maison à la Jama’at. Il avait un immense amour pour la Jama’at et était un officier ahmadi courageux. Après avoir pris sa retraite, il a offert ses services à la Jama’at. Il a eu l’occasion d’exercer diverses fonctions au sein de l’Emirat de Cantt et dans le district de Rawalpindi. Il rendait ses services avec beaucoup de diligence et de dévouement. Il traitait ses compagnons avec le plus grand respect, l’humilité et la gentillesse et était toujours obéissant aux membres du bureau.

Il avait un lien profond de loyauté et d’obéissance avec le Califat. Il répondrait à chaque appel. Il aidait les pauvres et était toujours prêt à aider ceux qui étaient dans le besoin. Par la grâce d’Allah, il était un Moussi. Il laisse dans le deuil sa mère âgée, Mme Salima Khurshid, deux épouses et cinq enfants : quatre filles et un fils. Qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde.

Le dernier défunt est le capitaine Abdul Shakoor Malik Sahib, qui résidait à Dallas, aux États-Unis. Il y est décédé dernièrement. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Son grand-père maternel était Ghulam Nabi Shaikh Sahib (r.a.), qui était un compagnon du Messie Promis (a.s.). Il a transmis le message de l’Ahmadiyya dans son village ancestral de Nowshera et y a établi la Jama’at. Le défunt a servi comme ingénieur dans l’armée de l’air pakistanaise, et plus tard comme capitaine de groupe. Il a servi comme émir-adjoint de Rawalpindi pendant 15 ans. À cette époque, il a suivi d’innombrables cas d’ahmadis qui ont été emprisonnés (en raison de leurs convictions religieuses). Il avait un lien solide avec le califat. Pendant son service dans l’armée de l’air, malgré l’opposition de la Jama’at, il a courageusement exprimé qu’il était un ahmadi. Après avoir pris sa retraite, il a consacré sa vie à la Jama’at. Il était un excellent modèle d’obéissance au système de la Jama’at et du Califat. Chaque fois que l’émir de la Jama’at l’appelait, de jour ou de nuit, il répondait immédiatement à l’appel et ne présentait aucune excuse. Il était régulier dans sa Salât et le jeûne. Il traitait tout le monde avec amour et respect. Il avait un effet pieux sur tout le monde.

Sa fille, Mme Shazia Sohail, dit : « Mon père a passé la plupart de son temps à servir la Jama’at. Où qu’il soit, son meilleur passe-temps a été de prier ou de servir la Jama’at. Il racontait toujours des incidents d’acceptation de prières, ou de comment Allah avait accordé Ses bénédictions. Il faisait asseoir ses enfants et racontait des incidents sur la façon dont Allah avait un lien spécial avec les ahmadis, et comment Allah prenait soin des besoins des ahmadis. Il nous a enseigné que nous devons écrire au Calife pour chaque question importante. Il nous demandait de tout écrire. »

Elle déclare en outre : « L’un des traits de caractère de mon père était sa confiance parfaite en Allah : il était absolument satisfait de la volonté de Dieu. Dès notre enfance, il nous a appris que chaque fois que nous recevions de l’argent, nous devions en prélever notre cotisation de la Jama’at ; par ce faire nos revenus seraient bénis et purifiés. Cela favoriserait notre purification. » Le défunt était un Moussi et laisse dans le deuil trois filles et un fils. Son fils, le docteur Aamir, travaille comme médecin aux États-Unis et y sert également la Jama’at. Qu’Allah accorde Son pardon et Sa miséricorde au défunt. Qu’Allah exauce ses prières faites en faveur de ses enfants.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

Etiquettes