Sermons 2017

Faveurs divines découlant de la Jalsa Salana

Dans son sermon du 04 août 2017, Sa Sainteté le Calife a évoqué les faveurs que Dieu a octroyées à la communauté suite à la Jalsa Salana du Royaume-Uni 2017.

 Sermon du vendredi 04 août 2017, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh à Londres. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

C’est là une grande faveur divine que la Jalsa Salana du Royaume-Uni tenu semaine dernière ait été un succès. Durant les trois jours de la Jalsa nous avons vu pleuvoir les faveurs divines. On avait quelques inquiétudes en raison de la conjoncture actuelle et du climat. Mais Allah, de par Sa grâce, nous a protégés des effets néfastes de la situation et tous les participants ont ressenti que l’aide d’Allah n’a cessé de pleuvoir à tout instant.

Ainsi, nous ne pourrons jamais assez remercier Dieu pour cela. Nous pourrons prouver une gratitude sincère quand nous entreprendrons, à tout instant, des efforts pour mériter le plaisir d’Allah. Les bénévoles doivent faire preuve de cette reconnaissance, afin que nous puissions mériter le plaisir divin ; nous devrons aussi, en raison de cette gratitude, affiner nos aptitudes. De même, ceux qui ont participé doivent prouver, eux aussi, leur reconnaissance, afin qu’ils puissent, dans la mesure du possible, s’attirer les faveurs divines et afin qu’il y ait des changements purs dans leur vie.

Les participants ont également le devoir de prouver leur reconnaissance à l’égard de ceux qui étaient de service. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré que ceux qui ne sont pas reconnaissants envers les hommes ne le sont pas non plus envers Dieu. Ainsi, il incombe à tous les participants de montrer leur gratitude envers les bénévoles. De même, les bénévoles doivent être reconnaissants envers Allah l’Exalté du fait qu’ils ont eu l’occasion de servir les invités du Messie Promis (a.s.) et ceux qui sont venus acquérir la connaissance religieuse.

En fait, un des objectifs de la Jalsa Salana est de faire naître cette fraternité et cette reconnaissance mutuelle exemplaire. Par la grâce d’Allah, quand nous faisons montre de cet amour et de cette fraternité, cela impressionne tout invité. En sus des évènements religieux ou ceux visant à accroître la connaissance, l’exemple pratique de tout ahmadi laisse une grande impression sur tout invité et ils en font mention, notamment, que « Au cours de la Jalsa nous avons vu l’exemple pratique de l’islam et nous en sommes forts impressionnés. »

Des petits enfants jusqu’aux vieux ont rendu des services dans leurs cercles respectifs en faisant preuve d’une sincérité extraordinaire. De même, les participants, sans engendrer de la frustration et sans semer le désordre, ont participé calmement à la Jalsa et ont profité des programmes.

Cet exemple pratique était pour les gens de ce monde quelque chose de vraiment extraordinaire. Les invités étrangers ont exprimé leurs sentiments. Pour l’instant, je présenterai quelques impressions de ceux qui ont vécu cette ambiance et qui ont annoncé haut et fort que si c’est cela l’enseignement de l’islam, en ce cas il est important de le répandre dans le monde entier.

L’ancienne ministre de l’extérieur du Bénin et conseillère du président de la République, Madame Mariam Boni Diallo, déclare : « Lors de la Jalsa, j’ai eu l’occasion de comprendre en profondeur la Jama’at Ahmadiyya. J’ai été fort impressionnée par l’organisation de la Jalsa. L’organisation des bénévoles était des plus excellents. La sincérité des bénévoles m’a aussi fort surprise. J’ai analysé de fond en comble l’organisation… »

(D’aucuns examinent tout d’un œil très critique.)

Elle ajoute : «…mais je n’ai pu voir dans une si grande rencontre aucune lacune. J’ai scruté chaque département d’un œil critique et j’ai constaté que l’organisation était hors pair. Quand j’ai regardé les bénévoles j’ai constaté que petits et grands, jeunes et vieux, hommes et femmes, tous œuvraient pour le confort de l’autre. Chacun oubliait son confort pour offrir le confort à l’autre. Je ne pourrai jamais oublier ces visages souriants qui étaient ravis de servir les autres. Ces beaux souvenirs feront partie de ma vie. Je souhaite aussi que l’on fasse la promotion de ces valeurs dans notre pays. La Jama’at Ahmadiyya est une académie de formation : on y forme les jeunes de tous les pays. D’un point de vue spirituel, il y avait partout ailleurs de la fraternité et cela faisait croître la spiritualité. C’est la première fois de ma vie que j’ai fait l’expérience de cette atmosphère. »

Peut-être que les nouveaux invités en ont fait l’expérience pour la première fois.

Elle ajoute : « L’islam que présente la Jama’at Ahmadiyya est le seul à pouvoir offrir la paix au monde et à résoudre ses problèmes. Le discours du Calife adressé aux dames a laissé sur moi un effet profond. Auprès des autres groupes musulmans, la femme n’est pas plus importante qu’une esclave. Or, dans son discours le Calife a qualifié la femme d’enseignante. Elle a pour devoir d’éduquer les générations futures, qui sont l’avenir du monde. »

C’est-à-dire que l’avenir du monde se trouve entre les mains des femmes ainsi que celle de la religion.

Elle commente : « Les femmes ont reçu un éminent statut : c’est grâce à cela que l’on pourra établir une société saine et imbue de paix. »

Ilina Kalis membre du parlement national du Guatemala a déclaré : « Ma participation à la Jalsa était une expérience merveilleuse et émouvante. Il y a eu un grand changement dans mon opinion à propos de l’islam et de l’Ahmadiyya. Les médias présentent une image tronquée et effrayant de l’islam, affirmant qu’il prône l’extrémisme et la haine. Or, lors de cette rencontre nous avons pu voir l’exemple pratique des enseignements pacifiques de l’islam et de la devise de la Jama’at « amour pour tous et haine pour personne » qui est la seule voie pour établir la paix, la fraternité et la justice dans le monde. Il était fort surprenant de voir ces bénévoles qui étaient au service de milliers d’invités. »

Elle a aussi évoqué le discours adressé aux dames où j’ai présenté l’éminent statut des femmes et le fait que le paradis se trouve sous les pieds de la mère.

Elle ajoute : « Je me suis sentie plus à l’aise et plus libre dans le chapiteau des femmes que chez les hommes. C’est là le meilleur exemple des beaux enseignements de l’islam, notamment qu’il garantit l’honneur, la protection et la liberté totale des femmes. Je retourne avec l’idée que les préceptes de l’islam prônent la paix et sont sublimes. »

Sergio Moya, Professeur à l’université nationale du Costa Rica était aussi présent. Il dit : « Grâce à cette Jalsa, j’ai vu un nouveau visage de l’islam. J’ai vu une communauté musulmane qui est incomparable dans son amour mutuel et qui présente l’image pratique de sa foi. De retour, j’informerai mes amis ainsi que mes étudiants que la Jama’at Ahmadiyya présente l’islam véritable et les beaux enseignements de l’islam, et qu’elle applique sa devise dans la vie réelle. »

Ainsi, ces invités sont des moyens pour présenter notre message.

Douglas Monteroso, conseiller d’un membre du parlement du Costa Rica, a déclaré : « J’ai écouté avec beaucoup d’attention les discours prononcés par l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya. J’ai été fort touché par son conseil de pardonner ses ennemis et prier pour eux car c’est un moyen de débarrasser son cœur de toute rancune. »

C’est là un enseignement que nous préconise le Messie Promis (a.s.).

Il ajoute : « Pareil précepte pourra établir la paix dans le monde. J’ai tiré de grands avantages spirituels et pratiques des discours du Calife. J’ai connu les véritables enseignements de l’islam et leur application lors de cette Jalsa. »

Le représentant du président de Haïti, M. Joseph Pierre Duplan, a déclaré : « J’avais de nombreuses appréhensions avant de venir à la Jalsa, car je ne connaissais pas les musulmans que j’allais y rencontrer ni quelle sera ma situation là-bas. Or, en participant à la Jalsa, tous mes doutes et mes craintes ont disparu. Tout le monde faisait montre d’humilité et de compassion ; la fraternité régnait dans l’atmosphère. Je ne suis pas un croyant : or en participant à la Jalsa et en rencontrant l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya mon cœur affirme que s’il existe une vraie religion, c’est bien l’islam et l’Ahmadiyya. »

Le président de la Commission pour les Droits de l’Homme au Burkina-Faso était aussi présent lors de la Jalsa. Il a déclaré : « J’étais fort étonné lorsqu’on m’a invité à participer à la Jalsa, car n’étant ni membre de la Jama’at Ahmadiyya ni un musulman, on m’a quand même invité à une rencontre islamique. En y participant, j’ai constaté que la Jama’at Ahmadiyya fait montre d’affection à l’égard de tout le monde sans distinction. Elle honore tout le monde de manière égale et est attentionnée à l’égard de tout le monde. J’ai écouté les discours de nombreux leaders religieux : quand ils parlent, ils donnent l’impression de détenir à eux seuls la vérité et ils jouent avec les sentiments des gens. Or, j’ai écouté avec attention les discours de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya : leur point central était l’établissement de la paix dans le monde. C’est grâce à ces préceptes que l’on pourra établir la paix dans le monde et vaincre le terrorisme et l’injustice. »

Katarina Šalić était une invitée de la Croatie. Elle relate : « J’étais nonne dans l’Eglise. À présent je suis à la recherche de la vérité. L’atmosphère de la Jalsa, les expositions et les informations sur la Jama’at m’ont éclairée. Je pense que j’atteindrai bientôt la destination dans cette quête de la vérité. Les discours de l’Imam de la Jama’at ont laissé sur moi une profonde impression. J’ai tout analysé avec beaucoup d’attention. »

Un étudiant en gestion des affaires internationales était aussi présent dans la délégation croate. Il a déclaré : « J’ai été fort impressionné par l’organisation, l’amour et la sincérité que j’ai constatés lors de la Jalsa. Les petits enfants qui servaient de l’eau avec beaucoup d’amour et de sincérité, ou ceux qui, en dépit du mauvais temps, travaillaient dans le parking ou qui contrôlaient la circulation, et ceux qui étaient là pour maintenir la propreté, tout cela a eu sur moi un profond effet. C’est la première fois que je participe à la Jalsa de la Jama’at Ahmadiyya, mais son souvenir m’accompagnera pour le restant de mes jours. »

La Jama’at en Croatie ferait bien de maintenir un contact permanent avec cette personne.

Un couple âgé de la Croatie était aussi présent l’année dernière. Ils sont musulmans. Lors de l’audience qu’ils ont eue avec moi, ils ont déclaré : « L’année dernière nous étions venus en tant que musulmans ordinaires et cette année-ci en tant que musulmans ahmadis. »

Allah l’Exalté accorde de grandes faveurs lors de la Jalsa : il y a aussi des gens qui se convertissent.

Salvador Belaro Junior, membre du congrès philippin, était également présent. Il s’agit d’une personnalité importante au sein du congrès. Il relate : « C’était pour moi une expérience qui a ouvert mes yeux. J’ai eu l’occasion de beaucoup apprendre. La grande affection, la courtoisie ainsi que l’entre-aide qui règne entre les membres de la Jama’at m’ont profondément plu. »

Notre Jama’at doit, durant les jours ordinaires, faire perdurer la bonne impression qu’elle laisse sur les autres. C’est là une grande responsabilité qui incombe à tout ahmadi. Tout ahmadi doit laisser cette impression en permanence et non pour quelques jours, encore moins par ostentation.

Il ajoute : « Cette expérience m’a beaucoup appris à propos de l’islam. On m’a fait connaître les beaux enseignements de l’islam, chose que j’ignorais dans le passé. En participant à cette conférence j’ai su que ce que colportent les médias à propos de l’islam et ce qu’on raconte à son sujet n’a, en fait, aucun lien avec cette religion. »

Darren Coventry-Howlett, officier de liaison de la police nationale d’Irlande, a déclaré : « C’est la première fois que je participe à la Jalsa Salana, et j’ai eu l’occasion de rencontrer les serviteurs dévoués de nature noble de la Jama’at. »

Les gens sont fort touchés par ceux qui sont au service [d’autrui] lors de la Jalsa.

C’est ainsi qu’il ajoute : « J’ai été fort impressionné par les services rendus par les volontaires : ils ne se sont pas contentés de proclamer verbalement la devise « l’amour pour tous, la haine pour personne », et ils l’ont mis en pratique par l’entremise de leurs services emplis d’abnégation et bénévoles. Je vous suis reconnaissant de m’avoir accordé cette grande occasion, de m’avoir permis de réfléchir sur l’islam et de tirer plaisir des programmes de la Jalsa. J’ai été fort touché par le premier poème présenté avant le discours du Calife. »

Arnoud Van Doorn des Pays-Bas déclare : « L’atmosphère au sein de la Jalsa était très conviviale. J’ai beaucoup appris lors de cet événement grandiose. J’ai fait des rencontres historiques avec de nombreuses personnes. Il y avait dans l’atmosphère le parfum d’un message positif. J’ai été fort impressionné par la participation des jeunes et leur service désintéressé. En voyant les jeunes travailler, j’ai eu un regain d’espoir. J’ai participé à de nombreuses rencontres des musulmans et des non-musulmans : or c’est la première fois que je vois une participation aussi massive des jeunes. »

David Martin, membre du barreau et du conseil de la Reine du Royaume-Uni déclare : « Ce que j’ai vais dire ne sont pas mes propos, mais le cri de mon cœur. Je n’ai jamais participé à un événement pareil : j’y ai vu des personnes très bien et une belle Jama’at. En principe, je suis juif du côté de ma mère, mais je fréquente l’église anglicane. J’affirme haut et fort que je n’ai jamais vu d’événements similaires à la Jalsa Salana. Vous représentez une belle image de l’islam. Je suis fort étonné que la BBC n’ait pas fait de documentaire jusqu’à présent sur la Jalsa… »

En fait, on entend qu’ils sont en train de le faire, justement.

« …afin que les gens puissent connaître l’opinion, les croyances ainsi que le style de vie des ahmadis. »

Abdul Kabba de la Sierra Leone relate : « J’ai été fort étonné par l’organisation de la Jalsa Salana. Si je n’étais pas venu, je n’aurai jamais cru en celui qui me dirait que 37 000 personnes se sont réunies pendant trois jours et qu’il n’y a pas eu de heurt. Or, j’ai été témoin de tout cela et je suis fort étonné ne n’avoir vu personne se plaindre, et de voir toutes ces personnes servir en toute humilité. »

Ainsi, les invités non-ahmadis sont forts étonnés par nos bénévoles qui accomplissent un Tabligh silencieux, qu’ils s’agissent des enfants, des femmes, des hommes ou des jeunes. C’était là les impressions de certains non-musulmans.

Des musulmans aussi étaient présents, dont des chefs et des représentants de certains états. Je présente ici-bas leurs impressions.

Al-Haj Mamadou Salim Ba est le vice-président de l’assemblée nationale de la Guinée Conakry a déclaré : « J’ai été fort impressionné par l’organisation et la discipline de la Jalsa. J’ai eu beau chercher, je n’ai pu déceler de manquement dans aucun département. En dépit de l’envergure de l’organisation et du grand nombre de participants, il n’y a pas eu de perturbations ou de querelles. J’ai eu l’occasion d’accomplir le Hajj et de participer à des événements religieux dans des pays islamiques, mais je n’ai vu, nulle part ailleurs, une organisation aussi parfaite. C’est cela l’esprit véritable de l’islam que j’ai vu ici. L’éducation impartie à de petits enfants était aussi extraordinaire : ils nous demandaient ce dont nous avions besoin et ils nous le fournissaient le sourire au visage. Ils ne nous le demandaient pas une fois, mais à maintes reprises. Des gens de différentes nationalités se rencontraient comme s’ils étaient des frères et des proches. Vous êtes les premiers dans votre domaine et vous êtes sur le droit chemin. Je suis sûr et certain que la main de Dieu est derrière vous. »

Cependant d’aucuns ne se joignent pas à la Jama’at pour des raisons mondaines.

Il ajoute : « Quand nous retournerons dans notre pays, nous demanderons à l’État de fournir toute l’aide nécessaire à la Jama’at, afin qu’elle puisse nous guider concernant les enseignements véritables de l’islam. »

Hassan Keita est le directeur national de la police de la Guinée Conakry déclare : « J’appartiens à la police et c’est pour cette raison que j’ai tout analysé du point de vue de la sécurité. L’organisation sécurité était hors pair. Je n’ai vu aucune lacune. Après avoir entendu les discours de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya, je me sens fier d’être musulman. »

Ali Kaloko est un parlementaire de la Sierra Leone a déclaré : « L’Ahmadiyya présente l’image véritable de l’islam. Les efforts entrepris par les musulmans ahmadis en faveur de la paix sont fort méritoires. Aujourd’hui le nom de l’islam est associé au terrorisme. Or, les ahmadis sont en train de démentir cette perception. L’organisation de la Jalsa était hors pair. De petits enfants étaient de service et c’était quelque chose de merveilleux à voir. Cela doit suffire pour prouver la véracité de la Jama’at Ahmadiyya. »

Abdur Rashid du Turkménistan était aussi présent. Il relate : « J’ai connu la Jama’at, dont la devise est « l’amour pour tous, la haine pour personne », il y a de cela deux ans grâce à un ami. Depuis que je suis à Londres je suis entouré d’amour et d’affection comme si je me trouve parmi mes parents et mes proches. Parmi les faits qui m’ont fort impressionné il y a le fait que le jour où nous sommes arrivés à Londres du Turkménistan, on nous a pris de l’aéroport pour nous conduire à l’hôtel. Là-bas, les jeunes ahmadis, après nous avoir salués, ont déclaré immédiatement : « Vous avez accompli un long voyage, vous avez peut-être faim. Mangez s’il vous plaît et ensuite reposez-vous. »

En entendant cela, je me suis souvenu d’un hadith du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) dans lequel il est dit qu’un invité était venu et qu’il avait demandé à un de ses compagnons de s’en occuper. »

C’était un long hadith.

Ensuite il a déclaré : « En participant à la Jalsa, j’ai compris que j’ai passé toute ma vie à chercher Allah l’Exalté. Mais c’est ici que je l’ai trouvé. J’ai eu l’occasion de faire la bai’ah lors de la cérémonie du serment d’allégeance. »

Il avait fait la bai’ah et il était très ému lorsqu’il me parlait.

Il relate : « Quand je faisais la bai’ah j’avais les larmes aux yeux et c’étaient des larmes qui n’avaient pas coulé même lors du décès de mon père. Apparemment elles coulaient sans aucune raison, mais j’ai compris par la suite qu’il y a un nouvel espoir sur terre et il existe une Jama’at de centaines de milliers de personnes qui sont incomparables. C’est une Jama’at qui est prête à consentir à tout sacrifice pour éloigner le monde des malheurs qui le guettent. »

Certains nouveaux convertis, lorsqu’ils voient les scènes d’amour et fraternité grandissent dans leu foi. Un nouveau converti de la Jamaïque, Wilson Williams, relate : « Les discours du Calife, la cérémonie de la bai’ah en particulier, étaient pour moi une expérience des plus émouvantes. Quand j’ai su que nombre de personnes travaillent ici bénévolement, je me suis dit que la Jama’at doit faire face à de grandes difficultés pour la formation de ces derniers. Mais lorsque j’ai vu les services désintéressés rendus par ces bénévoles j’ai compris qu’il s’agit d’une Jama’at divine et que le Calife reçoit le soutien divin. En voyant les jeunes servir dans le parking de gaieté de cœur en dépit du climat inclément cela m’a fort émue. Je n’ai jamais vu pareil scène dans le passé. »     

Le maire d’une ville Monsieur Zragba Dopeu de la Côte d’Ivoire déclare : « Lorsque je me suis converti à l’islam, l’on m’a fait part de beaucoup de points négatifs à son égard. Je n’avais pas assez de connaissance à propos de l’islam et j’étais donc fort inquiet afin de savoir si les ahmadis étaient des musulmans ou non. Je me demandais donc si je n’avais pas peut-être commis de péché en entrant dans l’Ahmadiyya. Par conséquent, lorsque j’ai contacté la Jama’at, ils m’ont convié à venir à la Jalsa Salana afin d’observer la Jama’at de plus près. Il rapporte que je suis venu ici et j’ai pu voir le véritable islam. Tous les discours du Calife débutaient et se terminaient avec le nom d’Allah et de Son Prophète. J’ai trouvé la réponse à mes interrogations grâce à l’atmosphère qui régnait durant cette Jalsa surtout celle de savoir si les ahmadis sont des musulmans ou pas. Je peux à présent dire avec fierté que ce qui s’était passé était une chose positive. Les ahmadis sont les véritables musulmans, une chose à propos de laquelle je suis certain. Leurs actes sont conformes au Saint Coran et au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Le maire de Belmopan, capitale de Belize était aussi invité à cette conférence. Il s’agit de M. Khalid Belisle. Il déclare : « Ma participation à cette Jalsa est une expérience inoubliable. L’on aurait dit que chaque membre de la Jama’at était à mon service. Cette conférence a fait naître en moi la passion de connaître l’islam. Ici, j’ai appris la leçon de la fraternité et de l’entente que je ramène avec moi dans mon pays, c’est une chose que j’ai remarquée à plusieurs reprises dans divers endroits. Si seulement je pouvais la renfermer dans une bouteille avec moi et la transporter à Belize afin de la partager avec mes compatriotes. »

Il rapporte ensuite que l’organisation de la Jama’at était extraordinaire : « Je me souviendrai toujours de la manière de laquelle j’ai été accueilli. Je vous serais toujours reconnaissant de m’avoir invité à cette Jalsa. » Il rapporte : « A un certain moment, j’étais tout seul dans le chapiteau réservé aux invités et des jeunes sont venus me voir. Je savais qu’ils étaient venus réalisant que j’étais de l’extérieur et peut-être pensaient-ils que je me sentais seul. Ça m’a beaucoup touché de voir que ces jeunes savent comment se comporter avec leurs invités. »

Ensuite, la bai’ah internationale a eu elle aussi un grand effet sur les gens. J’ai déjà mentionné un récit à ce sujet, en voilà un autre. Un membre du parlement croate a participé à la cérémonie de la baia’ah internationale. Il s’appelle M. Domagoj Hajduković. Il déclare : « La cérémonie de la bai’ah m’a beaucoup touché. J’ai maintes fois participé à la cérémonie chrétienne du renouvellement de serment mais la sincérité et le dévouement des membres de la Jama’at que j’ai observé pendant la baia’ah internationale était de nature merveilleuse et surprenante et c’est chose que je n’oublierai jamais. »

Ensuite, M. Hani Rashwan, d’origine égyptienne, rapporte : « Lorsque je m’apprêtais à entrer dans le chapiteau principal lors de la bai’ah internationale, j’ai observé de longues files, ce qui m’a beaucoup touché. Il est impossible de voir pareille discipline et organisation en Égypte. »

Il était tellement touché qu’il s’est joint à l’une des files et a commencé à faire l’istighfar et a prononcé les mots en arabes. Il a seulement répété les mots, ce qui ne signifie pas qu’il a prêté serment d’allégeance, il était juste emporté par l’émotion mais il a dit qu’il va réfléchir à ce sujet.

Les médias aussi étaient attirés par cet événement. Grâce à l’atmosphère qu’ils ont pu observer, ils sont contraints de publier des informations positives sur l’islam.

L’envoyée spéciale Sonia Delesalle-Stolper a publié un article dans le journal français Libération. Elle rapporte : « Lorsque je suis arrivée, j’étais un peu inquiète à la pensée que les femmes et les hommes seraient séparés mais lorsque j’ai visité la Jalsa, j’ai observé qu’à la place des femmes, les hommes étaient en train de faire à manger, et lorsque je suis parti du côté des femmes, j’ai remarqué que grâce à cette séparation les femmes se sentaient plus libres et étaient indépendantes et faisaient tout ce que bon leur semblait. »

Certaines de nos filles qui au nom de l’éducation et de la liberté disent qu’elles se sentent opprimées doivent avoir à l’esprit que les étrangers nous envient.

Un journaliste de la chaîne nationale de la Bolivie a rapporté : « Aux yeux de l’Occident, l’islam met les femmes à l’écart et ne leur accorde aucun statut mais j’ai observé ici que le chef de la communauté musulmane Ahmadiyya accorde des prix aux filles qui ont atteint du succès dans leurs études et chacune d’elles était appelée individuellement par son nom. En observant cela, je me sens contraint à écrire dans mon journal et de demander aux gens si dans l’histoire du monde ils ont vu auparavant un chef religieux qui s’adressait uniquement aux femmes. Jamais. »

Ensuite une journaliste a commencé à répéter les mots de la bai’ah internationale. Elle rapporte : « Je ne sais pas qu’est-ce qui m’a pris mais je n’ai jamais ressenti une émotion pareille de toute ma vie et j’ai commencé à répéter les mots inconsciemment. Avant je croyais qu’afin de faire naître de telles émotions la musique était primordiale et que sans la musique c’était impossible, mais durant la bai’ah internationale j’ai remarqué que ces émotions ressortaient des cœurs des ahmadis et il n’y avait pas besoin de musique. »

Carlos Jaime Orias, journaliste de la Bolivie, rapporte : « La chose qui m’a le plus marqué à propos de la Jama’at, c’est l’effort constant et le zèle en faveur de l’établissement de la paix mondiale. C’est un message qui est très important de nos jours. Et de ce fait, les efforts de la Jama’at Ahmadiyya afin d’unir les gens d’origines différentes et de cultures sur les bases de l’islam sont très louables. »

Il rapporte davantage : « J’étais fort stupéfait du fait que des volontaires aient organisé une conférence aussi grande. C’est la preuve que peu importe la grandeur du travail, il peut être accompli avec foi, sincérité et amour inconditionnel. »

Il rapporte aussi : « Le discours prononcé par le chef de la communauté à propos des droits et des devoirs des hommes et des femmes a effacé beaucoup de mes appréhensions ; et la sagesse de l’enseignement de l’islam à propos de l’homme et de la femme m’a été rendu plus claire. »

Il rapporte aussi : « La scène de la remise des prix aux femmes pour leurs études était aussi belle à voir. Ceci prouve que les efforts de l’homme ainsi que de la femme sont importants pour l’établissement de la paix, tout d’abord au niveau familial, puis au niveau communautaire et ensuite au niveau du pays et au niveau mondial. »

Il rapporte enfin : « Le dernier discours était tout aussi important pour les ahmadis que pour le reste du monde. »

En tous les cas, l’atmosphère de la Jalsa et le comportement des volontaires laissent un effet sur les gens qui est apprécié par tous ceux qui sont justes. Qu’Allah récompense tous les volontaires ainsi que les participants, qui, grâce à leurs actions, font partie de ce Tabligh silencieux. Il ne faut pas oublier ces milliers de volontaires, hommes et femmes, jeunes et vieux dans vos prières.

Cette fois-ci il y a eu des manquements à cause du mauvais temps – et il y a toujours des carences de toute façon – mais en dépit de cela les volontaires ont travaillé assidûment et avec sagesse et ne nous ont pas laissés ressentir ces manquements. La fourniture d’eau s’était arrêtée pendant quelque temps mais en général l’organisation était bonne. La plupart des participants qui m’ont fait part de leurs impressions qui sont bonnes mais il y avait aussi quelques-unes qui étaient négatives. Comme je l’ai dit au sein d’une aussi grande organisation il y a toujours manquements et en tous les cas on remercie les volontaires, garçons et filles ; et je dirais aussi aux organisateurs de noter les déficiences dans leur livre rouge que je leur enverrai et d’essayer de combler ces défaillances à l’avenir.

Il y a aussi eu une bonne couverture au niveau de la presse. Grâce aux médias, 358 articles ont été publiés en référence avec la Jalsa Salana ; et ces articles sont en train d’augmenter davantage. Grâce aux médias en ligne, on a réussi à propager le message à plus de 36 millions de personnes. Par les moyens de la télévision et la radio on a réussi à transmettre le message à plus de 41 millions de personnes et à 2 millions de personnes par la presse écrite. Grâce aux réseaux sociaux, on a réussi à transmettre le message à plus de 58 millions de personnes.

Environs 250 000 personnes ont suivi mon discours de clôture par la diffusion en ligne de la MTA.  Selon une estimation prudente, approximativement 128 million ont reçu le message. Parmi les organes de presse qui étaient présents il y avait la BBC TV, BBC Radio, ITV, le journal Independant, le journal The Times, Sunday Express, London Evening Standard, New York Times, Facebook Live, Associated Press, Press Association, Special News Agency, EFE, Indian News Agency, PTI, le journal Libération et le journal Unilet.

Le message de la Jama’at et du véritable islam a été transmis à une grande échelle grâce à cette couverture médiatique : cela doit nous pousser à remercier Dieu. On a aussi eu une couverture médiatique en Afrique. La Jalsa a été diffusée sur MTA Afrique ainsi que sur 10 autres chaînes, ce qui fait au total une diffusion d’environ 150 heures dans divers pays. Grâce à ces chaînes, le message a été transmis à plus de 60 millions de personnes. Toutes ces chaînes ont diffusé la cérémonie de la bai’ah internationale ainsi que l’ensemble de mes discours. La chaîne de la Sierra Leone a diffusé plus de 100 heures les trois jours de la Jalsa.

Les chaînes Bo et Kanama ont cessé toutes leurs transmissions nationales afin de diffuser l’intégralité de la Jalsa durant les trois jours. 

Ainsi, on a pu suivre les trois jours de la Jalsa dans le pays tout entier.

En Gambie, les discours de la Jalsa Salana et d’autres programmes ont été diffusés pour la première fois sur la chaîne de télévision nationale. En plus de cette diffusion en direct de la Jalsa Salana, BBC Uganda avait annoncé la tenue de la Jalsa en langue swahilie. Cette chaîne est très largement regardée dans cette région, par environ 20 millions de personnes. Au Ghana, à travers les chaînes de télévision nationales, la radio nationale, et les articles de journaux, la nouvelle de la Jalsa Salana est parvenue à environ cinq millions de personnes.

Si l’on additionne tous les médias africains, alors à travers les journaux, et les chaînes de télévision, la nouvelle de la tenue de la Jalsa Salana UK est parvenue à environ 35 millions de personnes. Tout cela est le fruit de la grâce d’Allah le Très-Haut ; nos efforts sont vraiment insignifiants. Je tiens à remercier notre département de la presse pour leurs efforts, et également les départements de la presse des autres pays, qui ont beaucoup œuvré pour cela. Qu’Allah les récompense tous.

Ces nouvelles qui ont été très largement répandues ont permis d’ouvrir des portes pour le Tabligh, et ont également aidé à présenter la Communauté. Qu’Allah nous permette à tous d’être à la hauteur de nos responsabilités, et qu’Il nous permette de toujours donner préséance à la religion sur le monde et de remplir nos devoirs, afin que nous puissions être récipiendaires des grâces divines.

Il me reste un autre point à aborder. Cette année, comme l’année précédente, des Khuddam sont venus du Canada. Ils ont fait du Waqar-e-Amal ; ils ont aidé au niveau de la remise en état du site. Cette année, ils ont affrété un vol pour environ 350 personnes. C’était une très bonne chose : ils ont aidé pendant 4 à 5 jours, jusque hier, c.-à-d. depuis la fin de la Jalsa jusque hier. Par la grâce d’Allah une grande partie du rangement a été faite, et il n’en reste plus qu’une petite partie que les Khuddam du Royaume-Uni sont en train de finir depuis hier. Qu’Allah les récompense tous.

Quant aux Khuddam du Canada qui sont arrivés avant la Jalsa, j’espère qu’ils ont bien écouté les discours de la Jalsa, et s’ils ne l’ont pas fait alors c’est une mauvaise chose ; donc s’ils veulent revenir à l’avenir ils doivent écouter la Jalsa pendant les trois jours, et seulement ensuite pourront-ils participer à la remise en état du site. Qu’Allah l’Exalté récompense toutes les personnes qui ont œuvré pour la Jalsa, hommes et femmes, et qu’Il nous permette de mettre en pratique dans nos vies quotidiennes ce que nous avons appris pendant la Jalsa.

Après la prière, je vais diriger des prières funéraires, en l’absence des dépouilles. Il y aura la prière funéraire de Zakia Begum Saheba, qui était la femme du Colonnel Mirza Daoud Ahmad Saheb, et qui était la fille de Hazrat Nawab Amtul Hafiz Begum Saheba et de Nawab Abdullah Khan Saheb. Elle est décédée dans la soirée du 23 Juillet à l’institut de cardiologie Tahir Heart Institute, à l’âge de 94 ans. Inna lillahi wa inna ilaihi Raji‘oun. Elle était la femme de Sahibzada Colonel Daoud Ahmad Saheb, qui était le fils de Mirza Sharif Ahmad Saheb. Elle était ainsi également la petite fille du Messie Promis (as), et la femme de son petit-fils. Elle était très malade depuis ces 3 à 4 dernières années. Elle était hospitalisée depuis quelques mois. Par la grâce d’Allah elle avait fait la Wassiyat ; elle l’avait faite il y a très longtemps.

Elle a eu 5 filles. Sa fille Amtul Shafi Saheba est la femme de Mahmood Ahmad Khan Saheb, qui est le petit-fils de Hazrat Nawab Mubaraka Begum Saheba. Le mari de Amtul Nasir était Syed Shahid Ahmad, Amtul Musawwir est la femme du Docteur Nouri, et Amtul Muiz est la femme de Manzoor-ur-Rehman qui est aux États-Unis, et Amtul Naseer Nighat est la femme de Raja Abdul Malik Saheb. Qu’Allah permette également à ses enfants d’exceller en piété, et en Taqwa, et qu’Il leur permette de continuer les actions pieuses de leurs ancêtres. Zakia Begum Saheba a eu l’occasion de servir en tant que présidente de la Lajna du Mohammad Ali Society à Karachi. Lorsqu’elle était à Kohat elle a eu l’occasion de participer dans le travail des Lajnas. 

Nawaab Amtul Hafeez Begum Saheba avait écrit quelque chose au sujet de ses enfants ; dans cet écrit elle avait fait de grands éloges de sa fille, elle a notamment mentionné la manière dont elle s’était occupée de sa mère quand Nawab Abdullah Khan Saheb était décédé.

Docteur Nouri Saheb écrit également que la défunte était très hospitalière, elle accueillait et souhaitait la bienvenue à tout le monde. Docteur Nouri Saheb écrit aussi : « Lorsque je me suis dédié après la retraite ; elle me dit : si j’avais un fils alors mon souhait serait de le dédier, et comme tu t’es dédié cela a accompli mon souhait. » Qu’Allah élève son rang et qu’il fasse preuve de pardon et de miséricorde à son égard.

La deuxième prière funéraire sera celle de Tariq Masood Saheb, qui était Murabi,  au sein de la Nazarat Islah o Irshad. Il était le fils de Masood Ahmad Tahir Saheb.

Le 24 juillet, il décéda à l’âge de 27 ans à Rabwah ; il est mort électrocuté. Inna lillahi wa inna ilaihi Raaji‘oun. L’Ahmadiyya entra dans sa famille par l’intermédiaire de son arrière-grand-père Mehr Bakhsh Saheb, qui était originaire du Kashmir. Mehr Bakhsh Saheb rejoint la communauté en 1920 après avoir fait la bai’ah sur la main du deuxième Calife (ra). Tariq Masood Saheb étudia au Taleem-ul-islam High School où il obtint son brevet en 2007. Il intégra ensuite la Jamia. Puis en 2016, il passa son baccalauréat. En 2014, il compléta son cursus de la Jamia. C’était un Murabbi très jeune, mais il était très sincère, respectueux, et il prenait soin de ses parents et de ses amis. Malgré le fait qu’il n’ait bénéficié que d’une maigre bourse, de nombreuses personnes démunies ont rapporté qu’il les aidait. Il était sur le point de se marier dans 3 ou 4 jours, mais avant cela Allah l’Exalté le rappela auprès de Lui. Qu’Allah élève son rang, et qu’Il fasse preuve de pardon et de miséricorde à son égard.

Il faisait partie du système de Wassiyah. Sa famille comprend ses parents, ses trois frères Ashfaq Ahmad Zafar Saheb, Sarfaraz Ahmad Javed Saheb,  Ata-ur-Raheem Saheb, et sa sœur Fowzia Masood Saheba. Sa mère écrit : « Il participait activement dans le système de finance ; il nous encourageait également à y participer. » Son père dit : « Il avait un grand amour pour le Califat, il était très pieux. Il a toujours eu l’habitude de prier en congrégation, même avant de devenir Murabbi, et il attirait l’attention des membres de sa famille vers la prière. » Il ajoute : « Dès qu’il rentrait après la prière de Fajr, il récitait régulièrement le Saint Coran. En le voyant nous nous rendions compte de nos faiblesses et nous en étions embarrassés. C’était un fils très fidèle, il s’adressait avec amour avec les membres de sa famille, et ses parents ; il ne se mettait jamais en opposition avec quiconque, et si cela se produisait exceptionnellement, il expliquait alors son point de vue avec grande patience. Il avait un très grand sens de l’honneur à l’égard du Califat.

À chaque fois que quelqu’un critiquait le système de la Jama’at ou bien l’institution du Califat, alors il l’en empêchait aussitôt, et si cette personne ou l’assemblée continuait à tenir de tels propos, il la quittait. »

Qu’Allah élève son rang, et qu’il accorde la patience à ses parents.

La troisième prière funéraire sera celle de Shakil Ahmad Munir Saheb, qui était missionnaire en chef de l’Australie, et qui se trouvait à Karachi au moment de son décès. Il décéda le 31 juillet, à l’âge de 85 ans. Inna lillahi wa inna ilaihi Raaji‘oun. Il a eu l’opportunité de traduire le Saint Coran en langue maorie. Il était originaire de Munger de l’Inde, de la province du Bihar. Son père Hakeem Khaleel Ahmad Saheb était l’un des premiers ahmadis de la région du Bihar, qui avait fait la bai’at du Messie Promis (as) en 1906, mais il n’a pu la faire sur sa main. Son père a eu l’opportunité de servir pendant dix ans en tant que Nazir Talim. Shakil Muneer Saheb a étudié au Talim-ul-Islam College à Qadian, et ensuite il a étudié à Lahore. Il obtint plus tard son diplôme de Master en physique à Dhaka. Il s’orienta après cela vers l’enseignement. Il a travaillé une longue période dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Il servait également la religion pendant cette période. Il a également servi en tant qu’Officier Supérieur de l’Education au Ministère Fédéral de l’Éducation du Nigeria. 

Il est resté président régional des missions de l’Est du Nigéria pendant huit ans. Lui et sa femme ont lancé la Nusrat Jahan Academy à Wa, qui était la première école à être construite dans le cadre du projet Nusrat Jahan. Il était passionné par le Tabligh. Il a organisé deux symposiums au Nigeria sur les grandes religions du monde, qui ont eu un grand succès. Pendant qu’il était là-bas, il a écrit de nombreux ouvrages sur l’islam et le Christianisme, dont Islam in Spain, Shroud and Other Discoveries about Jesus , The reform, et Talim-ul-Islam course book.

Il a également fait construire de sa poche une Mission House au Nigéria. Il se dédia après cela, suite à un rêve. Hazrat Khalifat-ul-Massih IV accepta son Waqf, et le nomma comme premier Amir et Missionnaire en Chef de l’Australie. Le 5 Juillet 1985, il partit pour l’Australie. Il a rencontré des problèmes pour obtenir son visa pour l’Australie, qui n’accordait pas de visa aux missionnaires musulmans. Sur place, grâce aux efforts de Ijaz-ul-Haq Saheb il put obtenir le visa, et il commença son travail. Il a grandement participé à la construction de la Mosquée Bait-ul-Hadi en Australie qui est une très belle mosquée. Le quatrième Calife (ra) avait posé la première pierre de cette mosquée le 30 septembre 1983. Malgré le fait que la situation financière n’ait pas été très bonne, il a supervisé avec beaucoup d’efforts la construction de la mosquée ; une bonne partie des travaux a été faite grâce au Waqar-e-Amal, et il y a lui-même beaucoup participé. Pendant les travaux, un jour il tomba d’une échelle et se fractura le bras ; malgré cela il continua la construction de la mosquée, et ainsi une grande et belle mosquée fut établie là-bas.

Lorsqu’il y était arrivé, il n’y avait pas d’endroit où habiter. Il y avait juste un hangar en tôle sur le terrain que la Jama’at avait acheté. L’une des parties du hangar était dédiée à la prière et sur l’autre partie ils ont ajouté un toit en toile, et lui et sa femme y habitait. Ils ont fait de grands sacrifices.

En 1991 il fut ensuite transféré au Nigeria. Il servit là-bas en tant que principal de la Jamia Ahmadiyya. Lorsqu’il y eut le centenaire de la Jama’at Ahmadiyya en 1989, le quatrième Calife avait lancé une initiative de traduire des versets choisis du Saint Coran en 100 langues. On avait attribué à l’Australie la tâche de traduire ces versets en langue maorie. La traduction n’était pas du tout satisfaisante : la personne qui l’avait faite avait traduit la Basmalah par « Au nom de Jésus ». Il rapporta donc au quatrième Calife que la traduction n’était pas correcte.

Il a appris la langue maorie alors qu’il était très âgé, et il compléta la traduction. En 2013, lorsque j’étais en Nouvelle Zélande, la traduction en maori du Saint Coran fut présentée au Roi des Maoris, et il était également présent lors de cet événement. C’était une personne très humble et désintéressée. Il ne convoitait aucune grandeur, et bien qu’il ait traduit le Saint Coran en maori, il n’en éprouvait aucune fierté. Il a bien gagné sa vie, et ensuite il a servi en tant que missionnaire sans recevoir aucun salaire. Qu’Allah fasse preuve de miséricorde à son égard, et qu’Il élève son rang. Qu’Il accorde aussi de la patience à sa femme.

Qu’Allah l’Exalté nous accorde également à l’avenir des missionnaires qui puissent faire de tels sacrifices, et qui soient désintéressés et humbles.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)