Sermons 2023

L’excellence du Saint Coran

Dans son sermon du 10 mars 2023, Sa Sainteté le Calife a évoqué l'éloquence sans égal du Coran.

Sermon du vendredi 10 mars 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Ces jours-ci, j’évoque dans mes sermons les vertus du Saint Coran. En parlant des excellences et des vertus du Coran, le Messie Promis (a.s.) affirme qu’il s’agit d’un Livre Parfait.

Il déclare : « J’annonce en toute conviction que le Saint Coran est si parfait et complet qu’aucun autre livre ne peut rivaliser avec lui. » En citant un exemple, il demande : « Existe-t-il un énoncé des Védas à même de rivaliser avec la déclaration coranique « Houdal-lil-mout-taqîn » ? Si une déclaration verbale à elle seule suffisait, autrement dit, s’il n’y avait pas besoin de ses fruits et de ses résultats, tout le monde entier reconnaîtrait Dieu sous une forme ou une autre et accepterait l’adoration, la charité et l’aumône comme de bonnes œuvres et appliqueraient ces préceptes d’une manière ou d’une autre. Qu’est-ce que les Védas ont offert au monde ? » (Ici le Messie Promis (a.s.) répondait aux hindous). Il ajoute : « Soit prouvez que les nations qui ne croient pas aux Védas manquent complètement de vertus, soit présentez-nous quelque autre signe distinctif. À ses débuts, le Coran a promis les progrès que l’âme exige naturellement. La Sourate Al-Fâtihah nous enseigne la prière « Ihdinas-sirât al-moustaqîm », c’est-à-dire « Ô Allah, guide-nous vers le droit chemin. » Dieu a enseigné cette invocation et évidemment [cela sous-entend qu’Il] a promis qu’Il nous guidera sur le droit chemin. Il s’agit de « la voie de ceux que Tu as récompensés et graciés ». Parallèlement à cette prière, le tout premier verset de la sourate Al-Baqarah, annonce la bonne nouvelle suivante : « Dhâlikal-kitâbou la rayba fîhi houdal-lil-mouttaqîn ». Le Saint Coran enseigne cette prière pour que l’on mérite la guidance et présente aussi un plan d’action pour y parvenir. Les Mouttaqis recevront la direction en suivant ce livre. C’est comme si les âmes priaient et que l’acceptation se manifestait au même instant. Cette promesse de l’acceptation de la prière est accomplie sous la forme de la révélation du Saint Coran. D’une part, il y a la prière ; et de l’autre, son résultat. C’est là une grâce et une faveur de Dieu : mais malheureusement, le monde l’ignore et court à sa perte en se tenant loin d’elles. »

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Dieu a décrit les qualités des Mouttaqis au début du Coran et les a classées parmi les attributs mineurs. Mais quand une personne croit au Coran et en fait une ligne directrice, elle atteint les hauts niveaux et les rangs de la direction énoncés dans la déclaration « Houdal-lil-mouttaqîn ». Ce concept du but premier du Coran procure un tel plaisir et une telle joie que je ne peux les décrire, car il démontre la grâce spéciale de Dieu et la perfection du Saint Coran. »

Le Messie Promis (a.s.) explique comment l’enseignement fourni par le Saint Coran est parfait. Il déclare : « La nécessité du temps est une autre preuve [de la véracité] du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ; et l’apogée a été mentionné dans la déclaration :

الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ

La situation et la condition du monde sont en soi une preuve de l’avènement du Prophète (s.a.w.), car il était nécessaire en cette ère. »

Comment cette mission et cet enseignement ont-ils été parachevés et complétés ? Cela a été annoncé dans la déclaration :

الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « En somme, ce chapitre était la deuxième moisson de la prophétie. Akmal ne signifie pas la révélation de sourates, mais la purification du moi et du cœur. »

En effet, la perfection ne réside pas dans l’unique révélation du Saint Coran : la perfection réside dans celle de la condition de l’âme humaine. Le Coran a transformé ceux qui le suivent en êtres humains complets et a purifié leurs cœurs.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Le Coran a transformé des barbares en êtres humains pour en faire des personnes imbues de sagesse et de moralité, pour ensuite en faire des hommes de Dieu et il a purifié leur moi. Il a établi les normes pour l’auto-purification et la culture de l’âme. »

Il a également enseigné aux êtres humains des normes élevées de la civilisation. Il a par ailleurs enseigné les étapes supérieures de l’auto-purification et les a complétées elles aussi.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Et de même, Dieu a complété et perfectionné Son Livre. Toute vérité est incluse dans le Saint Coran. J’ai présenté ces faits à Agnihotri à maintes reprises… (Agnihotri était l’un des fondateurs d’une organisation religieuse hindoue : il était membre d’une secte, puis il a créé sa propre secte ou organisation. Il y a eu de longs débats entre lui et le Messie Promis (a.s.).

Celui-ci déclare : « Je lui ai dit à plusieurs reprises de me présenter une vérité qui n’est pas dans le Saint Coran. Mais il n’a rien pu présenter. A une époque, j’avais aussi étudié la Bible. Le Saint Coran présente pleinement et indépendamment toutes ces vérités dont les chrétiens sont fiers. Mais il est dommage que les musulmans n’y prêtent pas attention. Ils ne méditent pas sur le Saint Coran et ne nourrissent aucune grandeur dans leur cœur à son propos. Sinon, le Coran est source de fierté qui n’a pas de précédent chez les autres.

En somme, le verset « Aujourd’hui je parachèverai votre religion » comprend deux aspects. Le premier est : vous avez été purifiés. Deuxièmement : votre livre a été rendu parfait ; la charia complète vous a été révélée.

Ce verset a été révélé un vendredi. Un Juif a dit à ‘Oumar (r.a.) : « Les musulmans auraient dû commémorer le jour de la révélation de ce verset par des célébrations ! » ‘Oumar (r.a.) a répondu : « La prière du vendredi est une Aïd […] Or, beaucoup ignorent l’importance de cet Aïd. Ils portent de nouveau vêtement lors d’autres Aïds, mais ne se soucient pas de celui-là et viennent [à la prière du vendredi] en portant des vêtements sales. »

Ici, le Messie Promis (a.s.) a également expliqué l’importance de la prière du vendredi.

Il déclare : « Selon moi, cet Aïd est meilleur que les deux Aïds. » Cela indique que l’on doit prendre des dispositions spéciales le vendredi également. On ne doit pas célébrer l’Aïd uniquement une fois par an.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « La sourate Al-Joumou’ah a été révélée pour l’office de la Joumou’ah, et d’ailleurs la Salât a été raccourcie à cet égard. Adam est né au moment d’Asr, un vendredi. Cet Aïd indique donc également que le premier humain est né ce jour-là et que la révélation du Coran s’est terminée ce jour-là. »

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Saint Coran est le juge des hadiths. Il déclare : « Une autre erreur commune chez la plupart des musulmans est qu’ils placent les hadiths au-dessus du Saint Coran. Or, c’est là une erreur. Le Saint Coran jouit d’un statut défini et le statut des hadiths est douteux (car de nombreux récits ont été recueillis plus tard.) Les hadiths ne servent pas de juge : c’est le Coran qui est le juge. C’est la tâche du Coran que de décider. Certes, les hadiths présentent une interprétation du Saint Coran et doivent être conservés à leur place. Il est nécessaire d’accepter les hadiths tant qu’ils ne contredisent pas le Saint Coran et sont conformes à celui-ci. Mais si un hadith le contredit, ce n’est pas un hadith mais une parole rejetée. Néanmoins, les hadiths sont essentiels pour comprendre le Saint Coran. »

De nombreux hadiths expliquent en effet des versets du Coran, dont certains viennent de grands Compagnons. Il faut donc les comprendre : mais il faut aussi veiller à ce que le hadith ne contredise pas le Saint Coran. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a mis en application les commandements révélés du Saint Coran et a établi un modèle. Sans cet exemple, il serait difficile de comprendre l’islam. Or la source originale est le Coran.

[Plus tard,] certains récipiendaires de visions ont entendu directement du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) des hadiths inconnus des autres ou qui confirment les hadiths existants. »

Le Messie Promis (a.s.) lui-même a expliqué qu’il a entendu des hadiths directement du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Le Messie Promis (a.s.) décrit ainsi l’éloquence du Coran. Il dit : « Le texte du Saint Coran est d’une éloquence, d’une justesse, d’une élégance, d’une douceur et d’une splendeur sans pareille.

Si le souverain de l’époque ordonne à un critique zélé et un opposant farouche à l’islam, qui maîtrise parfaitement l’arabe à l’écrit, de lui présenter dans un délai de vingt ans – qui est toute une vie – un texte similaire à celui du Saint Coran sous peine de mort, cet opposant échouera. Même si on lui demande de ne prendre que quelques lignes du Coran pour en faire un texte nouveau et meilleur en y présentant toutes les vérités et d’une éloquence égale à celle du Coran, malgré son hostilité farouche et la peur de la disgrâce et de la mort, il ne pourra jamais créer un texte similaire même s’il prend le soutien de centaines de linguistes et de compositeurs. »

D’une part il y a la peur [de la mort] et d’autre part le souverain lui accorde un délai de vingt ans pour présenter l’égal du Noble Coran ou de composer quelques lignes. En dépit de ces facteurs, il ne pourra pas le faire. Ceci est la perfection du Saint Coran et de son éloquence.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Ceci n’est pas une question imaginaire ou hypothétique. Ce défi est devant le monde depuis la révélation du Coran. »

Aujourd’hui encore, certains opposants de l’islam tentent de présenter un exemple. Ils laissent des miettes ici et là et prétendent avoir présenté un exemple similaire au Coran. Or ils ne peuvent même pas effleurer l’éloquence du Saint Coran. Ce ne sont que des affirmations de leur part.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « L’éloquence [du Coran] est sans égal. En guise d’exemple, changez l’ordre actuel [des versets] de la sourate Al-Fâtihah ; mettez-les dans un ordre différent et vous ne pourrez alors présenter les sens exaltés et les grands objectifs dont regorge ce chapitre. Prenez n’importe quelle sourate, même Al-Ikhlâs. Personne d’autre ne pourra expliquer le savoir qu’il présente avec une telle élégance et une telle subtilité. Ceci est aussi un autre miracle du Coran. Je suis surpris quand certains ignorants présentent le Maqâmât Al-Harîri ou Al-Sab’a Al-Mou’allaqât [des œuvres littéraires arabes] comme étant sans pareils. Par ce faire ils souhaitent attaquer le caractère unique du Coran. Or, premièrement, ils ne comprennent pas que l’auteur du Maqâmât Al-Harîri n’a jamais prétendu que son œuvre est unique. Deuxièmement, l’auteur lui-même croyait au miracle de l’éloquence du Noble Coran. En sus de cela, les objecteurs ne gardent pas à l’esprit la vérité et la droiture, mais les abandonnent et se contentent de mots. Les livres ci-dessus sont dépourvus de vérité et de sagesse. Le prodige exige le respect de chaque aspect [du discours] : il est à la fois éloquent sans abandonner la vérité et la sagesse. Seul le Coran présente ce miracle. (Il est éloquent, empli de vérité et de sagesse.) Il est aussi brillant que le soleil et possède un pouvoir miraculeux dans tous ses aspects. »

Ensuite le Messie Promis (a.s.) déclare : « En réponse à l’éloquence miraculeuse du Saint Coran, le pasteur Pfander a présenté une fois les œuvres d’Al-Harîri, d’Aboul Fadl et quelques livres anglais. Cela date d’un certain temps. Ma conclusion à l’époque était qu’il mentait, car tout d’abord, ces écrivains n’ont jamais prétendu que leurs paroles étaient uniques. Voire ils ont toujours avoué leur infériorité et ont loué le Saint Coran. Deuxièmement, dans ces œuvres le sens est toujours subordonné au choix des mots des auteurs. Ils se contentent de lier un mot à un autre. Ils cherchent des mots pour obtenir des rimes : la sagesse et le savoir ne sont pas pris en compte dans le discours. Or, le Saint Coran respecte les exigences de la vérité et la sagesse. (Il n’est pas une simple collection de combinaison de mots ou de belles expressions.)

Seul le soutien divin permet de faire rimer les mots de vérité et de sagesse. Les paroles des êtres humains, quant à elles, ressemblent à celles d’Al-Harîri et des autres. »

Lors d’une rencontre, le Messie Promis (a.s.) a expliqué ce sujet davantage : « Dans le Tafsîr I’jâz al-Masîh, il est dit qu’Allah n’avait permis à aucun opposant de rivaliser avec le Coran. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Il existe deux écoles de pensée concernant le miracle du Coran. L’une croit que Dieu a rendu les opposants impuissants. C’est-à-dire que ces personnes n’étaient pas capables de présenter quelque chose en ces moments-là. La deuxième école de pensée, qui est juste et vraie et qui est la nôtre est que les adversaires étaient incapables de relever ce défi. En fait, leurs connaissances et leur intellect leur ont été enlevés. Le miracle du Saint Coran peut être mieux compris à partir de notre interprétation du Coran. Des milliers d’opposants contemporains sont considérés comme de grands érudits. Dans [mes] annonces publiques, j’ai tenté de réveiller leur sens de l’honneur mais pas un seul n’a pas pu rivaliser avec ce signe. »

Ainsi, nous devons lire les ouvrages du Messie Promis (a.s.) sous cet angle afin de comprendre le Saint Coran.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Le miracle du Coran offert par Dieu est le haut niveau d’enseignement moral, les principes de la civilisation et son éloquence incomparable. Personne ne pourra rivaliser avec ces aspects du Coran. Les nouvelles et les prédictions de l’invisible font également partie de ces miracles. Aucun maître devin d’aujourd’hui ne pourra faire pareille déclaration. »

Le Coran est éloquent et contient aussi des prédictions de l’invisible. Aucun devin ne peut montrer ces choses.

Le Messie Promis (a.s.) de déclarer : « C’est ainsi qu’Allah a donné à nos signes une distinction claire afin que personne n’ait d’excuse à présenter. De cette façon, Allah a ouvertement montré Ses signes dans lesquels il n’y a aucun doute. »

Ensuite, il déclare à propos de l’éloquence du Saint Coran.

« L’éloquence des gens est subordonnée aux mots et il n’y a rien d’autre que la rime. Comme l’a écrit un Arabe :

سافرت الى روم وانا على جمل معلوم

« Je suis parti pour Rome sur un chameau souffrant de rétention urinaire. » Ces mots se suivent dans l’unique but de faire des rimes. Un miracle du Coran est que tous ces mots se succèdent comme des perles et mis à leur place de sorte d’aucune d’entre elles ne puisse être enlevée d’un endroit et placée à un autre. Aucun mot ne peut en remplacer un autre. Pourtant, il possède tous les éléments essentiels de la rime et de l’éloquence. »

Le Messie Promis (a.s.) avait décrit ainsi l’éloquence et l’élégance du Saint Coran lors d’une réunion. Il a dit :

« Tous ces signes qui apparaissent ici sont en fait des miracles et des prodiges du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et ces prédictions sont celles du Saint Coran car elles sont les fruits de l’obéissance au Saint Coran. Et à l’heure actuelle, il n’existe aucune autre religion dont les adeptes puissent prétendre qu’ils peuvent faire des prophéties ou en montrer les miracles. Donc, le miracle du Saint Coran est plus grand que ceux de tous les autres livres dans cet aspect-là. »

Le Messie Promis (a.s.) a montré des miracles en raison du Coran et parce qu’il a suivi le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Le Messie Promis (a.s.) explique : « Il existe un autre aspect de la grande éloquence du Coran que même les ennemis impartiaux doivent admettre. Le Saint Coran lance le défi : « Produisez-en un de semblable [à ce Coran]. » Or jusqu’à présent personne n’a pu le faire. En effet, le Saint Coran demande : « Produisez une sourate comme celle-ci ». Les Arabes étaient des orateurs très éloquents : ils tenaient de grands rassemblements lors d’occasions spéciales et y récitaient leurs poèmes. Ils étaient pourtant incapables de rivaliser avec lui. L’éloquence du Saint Coran ne se limite pas à une suite de mots rimés sans se soucier des sens.

Les phrases du Coran suivent un ordre sublime et recèlent de grands savoirs. L’homme n’est pas à même d’expliquer ce savoir tout en faisant montre d’un haut niveau d’éloquence.

Allah déclare :

يَتْلُو صُحُفًا مُطَهَّرَةً ۞ فِيهَا كُتُبٌ قَيِّمَةٌ

« (Un Messager de la part d’Allah leur) récite des Écritures purifiées ; dans celles-ci se trouvent des commandements éternels. »

Les écrivains savent très bien qu’il est très difficile de présenter à l’écrit un enseignement pur et de hautes valeurs morales, un enseignement efficace et absorbant à même de supprimer les mauvaises qualités et de les remplacer par de hautes valeurs morales. La condition des Arabes est connue de tous. Ils étaient un amas de tous les défauts et maux. Leur condition s’était détériorée depuis des siècles. Mais voyez les effets des faveurs et des bénédictions du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) : en vingt-trois ans, tout le pays a été transformé. Ce fut l’effet de la formation impartie par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Étudiez même la plus petite sourate du Saint Coran et vous constaterez qu’en sus de son éloquence elle est emplie de préceptes admirables. Voyez la sourate Al-Ikhlâs : elle explique toutes les étapes du monothéisme et rejette toute forme de polythéisme. De même, regardez le prodige de la sourate Al-Fâtihah. Il s’agit d’une petite sourate comprenant sept versets : mais elle résume et liste [tous les thèmes] du Saint Coran. Il s’y trouve [une présentation] de la personne de Dieu et Ses attributs, la nécessité de la prière, les raisons de son acceptation et les méthodes et recettes efficaces de la supplication et des directives pour éviter les voies nuisibles. De même, la sourate Al-Fâtihah rejette toutes les fausses religions du monde. Tous ces points sont évoqués dans cette toute petite sourate. Vous constaterez que les livres et les gens d’autres religions décrivent les maux et les défauts des autres cultes et critiquent les autres enseignements. Mais en soulignant ces points, les adeptes de ces religions ne présentent aucun enseignement meilleur à la place de ceux-ci. Ils peuvent prétendre protéger d’un mal particulier ; cependant, ils ne présentent pas d’enseignement supérieur à sa place. Aucune religion n’adopte cette voie. Ceci est l’apanage du Coran : d’une part il rejette les fausses religions et met en lumière leurs enseignements erronés tout en présentant les préceptes vrais et purs. »

Même les personnes dites éduquées d’aujourd’hui ne peuvent nier cette beauté. En de nombreuses occasions, j’ai constaté que les non-musulmans acceptent la solution d’un problème que je présente à la lumière des enseignements du Saint Coran.

Le Messie Promis (a.s.) présente ainsi les vertus du Saint Coran : « Le Coran est un livre facile à comprendre. Certaines personnes ignorantes disent : « Nous ne pouvons pas comprendre le Saint Coran, donc nous ne devrions pas y prêter attention. » C’est là une erreur de leur part. »

Leur excuse est qu’il est très difficile de comprendre le Saint Coran et qu’il ne mérite pas de réflexion. Il suffit pourtant de lire.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Le Saint Coran a expliqué les questions de croyance avec une telle éloquence qu’il est sans précédent et unique. Ses arguments ont un impact sur les cœurs. Ce Coran est si éloquent que les Bédouins d’Arabie, qui étaient analphabètes, pouvaient le comprendre. Comment dire qu’il est difficile de le comprendre aujourd’hui ? »

Les ignorants de la campagne qui étaient tombés plus bas que des êtres humains et que [l’islam] a transformé en hommes de Dieu ont compris le Coran. Pourquoi vous, dont la majorité est éduquée, le comprenez-vous pas?

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « La logique toute simple est celle du Saint Coran. Il ne s’y trouve aucune complexité. Il s’agit d’un droit chemin que Dieu nous a enseigné. On doit lire attentivement le Saint Coran et étudier ses commandements et ses interdictions séparément et les mettre en application. C’est ainsi que l’on va plaire à Dieu. »

Il existe un moyen très simple d’appliquer ces injonctions. Il faut suivre les commandements visibles et respecter les interdits : Dieu en sera satisfait.

« Les termes que les philosophes et soufis ont inventés sont souvent des pierres d’achoppement pour les gens ordinaires car ils sont complexes. »

Ne suivez pas les philosophes et les soufis. Ils ont fabriqué des termes et ont présenté le Coran sous un angle si difficile qu’on trébuche et on n’y comprend rien. Si les gens rencontrent des difficultés en ce monde, c’est en raison des philosophes et des soufis ou à cause des prétendus Oulémas.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Il existe un aîné à propos de qui nous avons bonne foi. Il a peut-être écrit ce qui suit avec une bonne intention, bien que sa déclaration ne soit pas correcte. Il a déclaré que le Cheikh ‘Abd Al-Qâdir Al-Jîlâni n’était pas parfait car il ne recevait pas de révélation [divine] : mais seules ses prières montaient vers Dieu et étaient exaucées. C’est pour cette raison qu’il a accompli de nombreux prodiges. Comme quoi, si la révélation avait été de mise, il n’aurait accompli aucun prodige.

Ses paroles contredisent ouvertement le Coran et les hadiths. En fait, le Cheikh ‘Abd Al-Qâdir Al-Jîlâni était l’un des parfaits serviteurs de Dieu. Si l’on soulève des objections concernant ses miracles cela s’appliquera à tous les prophètes. »

On ne doit pas aussi oublier que certains de ses adeptes ont exagéré ses prodiges. Ces concepts ne sont pas avérés, même s’il a accompli des miracles qui sont possibles en vertu des lois de la nature et de la Charia. Ces miracles-là ont été accomplis par les prophètes.

Le Cheikh ‘Abd Al-Qâdir Al-Jîlâni en a aussi accomplis.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Ceci est le résultat de ces termes erronés des soufis, qui ne sont pas confirmés par le Coran et les hadiths. »

Il y a ceux qui ne croient pas [au Coran], et d’autres qui y croient mais qui exagèrent à outrance. D’aucuns ne croient pas en raison des soufis et d’autres y croient en raison des interprétations erronées de certains. Par conséquent, il faut toujours examiner ces miracles à la lumière de la loi de la Charia et la loi de la nature et en conformité avec les prodiges des prophètes. Personne ne peut mieux accomplir des miracles que les prophètes.

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Saint Coran présente le vrai Dieu. Il déclare : « Gloire à Dieu que le Saint Coran n’ait pas présenté un Dieu possédant des attributs défectueux n’étant ni le maître des âmes ni celui des corps, ne pouvant ni les sauver ni accepter la repentance de quiconque. Selon le Saint Coran, nous sommes les serviteurs de Dieu qui est notre Créateur, notre Maitre, notre Pourvoyeur ; il est le Rahmân, le Rahîm, le Mâlik Yawm Al-Dîn. Les croyants doivent être reconnaissants du fait que Dieu nous ait offert un tel livre qui montre Ses véritables attributs. C’est là une grande bénédiction de Dieu. »

Incha Allah, je présenterai à l’avenir ce savoir du Messie Promis et [ses explications] sur le statut du Saint Coran, s’il plaît à Dieu. Je termine ce thème ici. Qu’Allah nous accorde la capacité de comprendre et d’appliquer ces conseils, de lire et de comprendre le Saint Coran.

Je vais mentionner à présent certains défunts, en particulier le martyr du Bangladesh, et j’offrirai également leur prière funéraire.

Comme nous le savons, la Jalsa Salana se tenait au Bangladesh le vendredi dernier et des mollahs et des terroristes ont attaqué [la Jalsa Gah]. La police et les autorités avaient donné l’assurance qu’elles contrôleraient la situation, que rien ne se passerait et qu’on pourrait tenir la Jalsa. Mais lorsque les manifestants sont venus, la police a regardé le spectacle [sans réagir]. Après quelques heures, quand ils en ont reçu de l’ordre d’en haut, ils ont pris des mesures, mais à ce moment-là, beaucoup de choses s’étaient déjà passées. Lors de cette émeute, un de nos frères, un jeune du nom de Zahid Hasan, le fils de M. Abou Bakr Siddiq du Bangladesh, est tombé en martyr.

C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.

Abdul Awwal, l’émir national du Bangladesh, écrit : « M. Zahid Hasan est tombé en martyr à l’âge de vingt-cinq ans suite aux attaques des opposants tandis qu’il gardait la porte et l’enceinte à l’occasion d’une Jalsa tenue dans le district d’Ahmadnagar, Panchagarh, le 3 mars dernier. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Le défunt avait prêté allégeance en 2019. Après trois mois, il a déposé sa requête pour intégrer le plan d’Al-Wasiyyah. Sa famille appartenait au groupe Ahl Al-Hadith. Après avoir accepté l’Ahmadiyya, le martyr a commencé à prêcher à ses parents, suite à quoi ils ont également prêté le serment d’allégeance en 2020. Après le serment d’allégeance, le martyr m’écrivait régulièrement des lettres. Voici le récit de sa conversion à l’Ahmadiyya. Muhammad Rifat Hasan était l’un de ses camarades de classe et faisait sa licence à la Pundra University of Science and Technology de la ville de Bogra. Ils y étudiaient tous deux. Son ami ahmadi lui a prêché le message de l’Ahmadiyya et après deux ans de prédication, il en a compris la vérité et il a prêté le serment d’allégeance. » M. Awwal écrit que dès le début de la Jalsa Salana les émeutiers accompagnant les mollahs ont entouré les quatre coins de la Jalsa Gah et ont commencé à attaquer le mur et la porte située dans la partie ouest. Outre les jets de pierres, ils attaquaient avec des armes indigènes telles que des haches et des piques et ils mettaient le feu partout où ils pouvaient le faire. Les Khouddâm se sont acquittés de leur devoir avec beaucoup de courage. En général, ils ne devaient pas sortir, sauf ceux qui étaient de service. Tous étaient à l’intérieur et assuraient la protection de l’intérieur. Deux heures après le début de la Jalsa, les assaillants ont réussi à briser une partie du mur. On a alors demandé aux Khouddâm d’assurer à tout prix la sécurité du mur et de la Jalsa Gah. Zahid Hasan, le Chahîd, posté à la porte numéro un, est sorti par la porte avec ses compagnons et s’est rendu rapidement et courageusement pour repousser ceux qui attaquaient le mur de la Jalsa Gah.

Lors de l’affrontement, il s’est séparé de ses compagnons, et les assaillants ont saisi cette opportunité pour le frapper derrière la tête avec une hache ou une autre arme tranchante et l’ont traîné à une certaine distance. Ils l’ont attaqué avec une grande sauvagerie ; l’état de son visage et d’autres parties de son corps ont prouvé leur bestialité. Le martyr Zahid Hasan a été mutilé à ce point qu’il a fallu deux heures pour l’identifier. Tel est l’état de ces musulmans. Ils poussent la barbarie et la cruauté à l’extrême au nom d’Allah et du Messager. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a interdit de mutiler les ennemis mécréants même lors des batailles. Mais ces gens-là traitent ainsi ceux qui croient en Allah et au Messager. Seul Allah sera à même de les attraper et de les détruire. Les meurtriers ont enlevé sa carte d’identité de service qui était sur sa poitrine. Étant donné que le martyr portait l’uniforme de service des Khouddâm, il a été reconnu. On a récupéré sa dépouille ; sa prière funéraire a été accomplie après les prières de Fajr et de Tahajjoud par les milliers d’ahmadis de tout le pays qui étaient venus assister à la Jalsa. Durant la prière funéraire, tous les fidèles étaient très émus et en larmes. Tout le monde pleurait devant Dieu. En raison de contraintes légales, l’autopsie du corps a été faite et plus tard dans l’après-midi, la dépouille du martyr a été envoyé dans son village natal par ambulance, où il a été inhumé à dix heures du soir.

Riffat Hasan, l’ami le plus proche du martyr, déclare : « Il est devenu un grand ami lors de nos études à l’université. Le défunt était très doux mais avait peu d’intérêt pour le culte de Dieu. Toutefois, après avoir accepté l’Ahmadiyya, son caractère a changé, l’amenant à accomplir la prière en congrégation. Le défunt était très humble et doux de caractère. En cinq ans, je ne l’ai jamais entendu parler fort à qui que ce soit. Quelques mois après avoir prêté allégeance, il a eu le privilège de se joindre au système d’Al-Wasiyyah. Zahid Hassan était un membre actif du Khuddam-ul-Ahmadiyya. Au moment de son martyre, il était Mo’tamid régional de Dhaka et Barisal au sein du Khuddam-ul-Ahmadiyya, et comme Zaïm de la région de Motijheel. »

Le Qaïd du même Majlis, le respecté M. Zahoorul Islam, déclare : « Le défunt était régulier dans son travail et très obéissant envers ses supérieurs. Il accomplissait ses tâches et son service avec un dévouement total. Il était toujours le premier à saluer autrui et souriait tout le temps. Il y a un an ou plus, il avait commencé à travailler dans une entreprise après avoir passé son BSc. Toutes les fois qu’il devait se rendre dans un endroit éloigné de Dhaka dans le cadre de ses fonctions, il visitait également le Majlis le plus proche à l’occasion. Il avait la traduction du verset « Wa man yatawak-kal ‘alal – lâhou fa houwa hasbouh » (« Et quiconque met sa confiance en Allah, Il lui suffit ») sur le profil personnel de son compte Facebook. »

Sharif Ahmed, le missionnaire, déclare : « J’étais affecté à la Jama’at de Tabaria. Riffat Hussain, l’ami du martyr, lui prêchait le message de l’Ahmadiyya. Quand il m’a dit qu’il souhaitait embrasser l’Ahmadiyya je lui ai demandé d’approfondir ses études. Il m’a dit qu’il était convaincu de la véracité de la Jama’at et qu’il viendrait prêter le serment d’allégeance plus tard comme je le lui avais suggéré. La fois d’après, il a prêté le serment d’allégeance. Après avoir prêté allégeance, le défunt a fait des efforts de comprendre l’Ahmadiyya et le système du Califat. Il a acquis des connaissances approfondies. »

Il m’écrivait aussi comme je l’ai dit. Dans sa dernière lettre, il disait qu’il partait pour la Jalsa par train alors que les plans des ennemis étaient très dangereux et qu’ils avaient allumé des incendies mais qu’Incha Allah ils organiseraient quand même la Jalsa. Il avait également exprimé [la fermeté de] sa foi. Il a par ailleurs demandé de prier que tous ses parents et les habitants de son village deviennent des ahmadis. Ceci était sa dernière lettre.

Un jeune relate : « Le martyr était si humble que lorsqu’on lui confiait une tâche, il ne la refusait jamais. Je lui disais en plaisantant : « Zahid Bhai, si nous continuons à travailler autant, nous finirons par mourir. » Il riait toujours en entendant cela. Il était un Moussi. J’ai voulu savoir quelle était la raison pour laquelle il avait fait son testament si rapidement. Il a dit : « L’Imam Mahdi est véridique. Ce qu’il a dit est vrai. Le Messie Promis nous demandé de participer dans le plan d’Al-Wasiyyah. C’est pour cette raison que je l’ai fait. » J’étais surpris de sa foi profonde dans le Messie Promis (a.s.). Une fois on a demandé au défunt martyr la raison fondamentale pour son acceptation de l’Ahmadiyya. Il a répondu que jusqu’aujourd’hui aucune personne qui s’est prétendu être l’Imam Mahdi ou Messie ou Prophète n’a eu de succès, ni lui ni [sa] communauté. Seul Hazrat Mirza Ghulam Ahmad Sahib Al-Qadiani (a.s.) a remporté le succès. S’il n’était pas véridique, sa situation aurait été comme celle des faux prétendants. »

Les parents du martyr sont vivants et tous deux sont ahmadis par la grâce d’Allah, comme mentionné précédemment. Le défunt était le fils unique de ses parents et était célibataire. Il y a deux sœurs, toutes deux mariées, mais elles ne sont pas ahmadies et on leur prêche l’Ahmadiyya. Qu’Allah accorde patience et courage à ses parents. Il était leur unique fils, comme je l’ai dit, et ceci est une grande tragédie. On ne peut surmonter ce chagrin que par la grâce d’Allah. Qu’Allah élève le rang du martyr décédé. Il a mérité une vie d’éternité conformément aux déclarations d’Allah. Qu’Allah lui accorde Ses faveurs particulières et qu’Il saisisse rapidement les auteurs de cet acte barbare. L’ennemi pense qu’en faisant subir ces épreuves aux membres de la Jama’at et par cette cruauté, il leur fera perdre courage. Mais nous en voyons tout le contraire. J’ai reçu des lettres du Bangladesh, ainsi que de la part de jeunes disant qu’ils sont prêts à tomber en martyrs si cela est nécessaire. Le misérable ennemi ne pourra point affecter de telles personnes. En tout cas, nous devons prier qu’Allah nous protège de leurs méfaits et qu’il nous accorde Sa miséricorde et Sa grâce. Portez une attention particulière aux prières ces jours-ci.

Le deuxième défunt se nomme Kamal Bada d’Algérie. Il est décédé le 2 février à l’âge de 57 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.

Abdel Alim, le président de la Jama’at (locale), écrit : « Le défunt était un vrai croyant et un ahmadi sincère. Il a toujours gardé sa maison ouverte pour les événements, les prières et les activités de la Communauté et pour propager le message. Tous les ahmadis témoignent de la force de sa foi, de son hospitalité et de son ouverture d’esprit. Le défunt laisse dans le deuil sa femme et ses trois enfants : deux fils qui ne sont pas ahmadis et une fille qui est ahmadie. Son épouse, la respectée M. Karima, a précédemment été présidente de l’organisation auxiliaire des femmes. »

Hassan Zamoli d’Algérie déclare : « M. Kamal Bada était un ahmadi très sincère qui a rendu de grands services. Malgré les difficultés causées par ses voisins, il a gardé sa maison ouverte pour la prière jusqu’à la toute fin. Parfois, il préparait lui-même des repas pour ceux qui venaient faire la prière du vendredi. Il participait à diverses activités humanitaires ainsi qu’à des dons de sang. Différents événements avaient également lieu chez lui ainsi que les prières de l’Aïd. Le défunt faisait en outre partie d’une délégation de la part de la Communauté qui s’est rendue à la rencontre des responsables de l’Etat. Le défunt disait : « Nous écrivons l’histoire de cette Communauté (en raison des difficultés que nous rencontrons ces jours-ci en Algérie). À présent, le défunt lui-même est devenu une partie de cette même histoire. Qu’Allah lui accorde Son pardon et Sa miséricorde.

La prochaine défunte est le Dr Shameem Malik : elle était l’épouse du respecté Chahîd, Maqsood Ahmad Malik, qui est tombé en martyr à Darul Zikr à Lahore en 2010. Quelque temps après le martyre de son mari, elle a déménagé au Canada ; c’est là-bas qu’elle est décédée. La défunte avait obtenu son doctorat. Elle a enseigné en tant que professeur d’université. Elle a continué à gravir les échelons jusqu’à devenir chef de département, tout en s’acquittant de ses responsabilités à la maison et en élevant ses enfants de manière excellente. Elle était hospitalière et avait un cœur ouvert à tout genre d’individus, sans faire de distinction. Elle s’occupait des nécessiteux et prodiguait de bons conseils. Elle a toujours prêché le message aux non-ahmadis, y compris à ses parents non-ahmadis. Elle étudiait les livres du Messie Promis (as). Au cours de sa vie, une thèse a été rédigée à son sujet à l’Université du Pendjab. Habituellement, une thèse est écrite après (le décès de la personne) mais celle-ci a été écrite de son vivant. Elle avait une profonde passion pour l’éducation.

Elle a enseigné le Saint Coran à beaucoup de personnes. Elle jeûnait régulièrement, faisait ses prières et récitait le Saint Coran. Elle offrait également régulièrement le Tahajjoud (prière volontaire avant l’aube). Elle a toujours adhéré aux principes de l’islam et a porté le voile. Elle était sincère et loyale ; elle avait un amour particulier pour le Califat. La défunte était une Moussia et laisse dans le deuil un fils et quatre filles. Elle était la sœur de M. Malik Tahir Ahmad, émir de la Jama’at de Lahore. Qu’Allah lui accorde le pardon et la miséricorde et permette à ses enfants et à sa progéniture de toujours rester attachés au Califat et à la Jama’at.

Le prochain défunt est M. Farhad Ahmad. Il était le fils de M. Irshad Ahmad Amini d’Allemagne. Il est décédé récemment à l’âge de 26 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Le jeune homme étudiait à l’Université de Francfort. Il faisait partie du plan béni de Waqf-e-Nao. Avant sa disparition, il a eu l’occasion de servir au sein du Majlis Khuddam ul Ahmadiyya au niveau local et régional. Il était un jeune homme très vertueux, positif, obéissant et sociable. Il était toujours prêt à servir la Communauté et ses auxiliaires. La veille de son décès, il a passé toute la journée jusqu’à tard dans la nuit à servir lors d’un événement de la Communauté. Le lendemain matin, après avoir offert la prière de Fajr à la mosquée, il a participé à une rencontre du Majlis Khuddam ul Ahmadiyya. Après la réunion, il rentrait chez lui. Arrivé à sa voiture, il a commencé à se sentir mal. Le missionnaire l’a vu de la fenêtre de la maison de la mission et est parti l’aider. Entre-temps, il a pu s’asseoir dans sa voiture, mais sa santé s’est fortement détériorée. Les médecins ont confirmé plus tard qu’il avait eu une grave crise cardiaque. L’ambulance est arrivée en l’espace de trois à quatre minutes et les ambulanciers ont administré les premiers soins et ont tenté de le traiter pendant environ 45 minutes ; mais le décret de Dieu a prévalu et il est décédé. Farhad Ahmad était le fils unique de ses parents. Qu’Allah accorde à ses parents patience et constance, et qu’Il lui accorde le pardon et la miséricorde et éleve son rang.

Le prochain défunt se nomme M. Chaudhry Javed Ahmad Bismil qui résidait au Canada. Il est décédé récemment à l’âge de 72 ans après avoir enduré une longue maladie. Il a servi pendant environ 20 à 25 ans en tant que gérant des terres du Tahrîk-i-Jadîd. Il a également eu l’opportunité de servir au sein du Khuddam ul Ahmadiyya et a rendu d’autres services à la communauté. Il a en outre eu l’occasion de servir en tant qu’émir du district d’Umarkot. Il laisse dans le deuil son épouse, quatre fils et deux filles.

Son fils, M. Tahir Ahmed, dit : « Mon père possédait de nombreuses qualités. Il était un serviteur de la foi, bénéfique aux autres ; il avait un amour profond pour le Califat avec lequel il s’est toujours efforcé d’établir une relation unique. Il prenait grand soin des pauvres.

Chaque fois qu’il retournait (au Pakistan) – où il possédait des terres dans le Sindh – il apportait des cadeaux et des vêtements pour ses pauvres fermiers qu’ils pouvaient utiliser pour leurs mariages. Il était très hospitalier et il y avait chaque jour chez nous des invités dont il s’occupait avec simplicité. Allah lui a également accordé un énorme courage. Il a toujours placé l’honneur de la Communauté au premier plan face à l’opposition. Il a courageusement suivi la Communauté dans diverses affaires juridiques. C’est pour cette raison notamment que les adversaires l’avaient attaqué par deux fois, mais Allah l’avait sauvé. Il a travaillé sans relâche et il était très vigilant quant aux deniers de la Communauté. Il avait grande confiance en Allah. Une personne simple, sa plus grande qualité était sa patience : dans sa dernière maladie qui a duré longtemps, il a fait preuve d’une grande patience et s’est soumis à la volonté d’Allah. Un jour avant sa mort, son médecin a dit qu’il n’avait jamais vu une telle patience chez un malade. En effet, il ne s’en est jamais plaint. Lorsqu’il a été informé que les médecins l’avaient jugé incurable (il était un peu conscient et ne pouvait pas parler mais pouvait entendre), il a pris cette nouvelle très calmement et l’a acceptée. »

Son fils dit : « Il avait une passion pour la prière de Tahajjoud et le dhikr – le souvenir d’Allah – et sa première prière était toujours pour le Calife de l’époque. Il nous encourageait à prier également. Il était perspicace et intelligent. Il était extrêmement reconnaissant et supportait des circonstances tendues et difficiles avec le sourire. Il avait un cœur pur. Excellent enseignant et père gentil, il comblait tous nos désirs et était un bon conseiller. Il avait une personnalité remarquable. »

Par la grâce d’Allah, ses enfants sont bien attachés à la Communauté. Je le connais aussi depuis longtemps : j’ai vu personnellement qu’il possédait les qualités que son fils a mentionnées et que d’autres ont également écrites à son propos. Qu’Allah lui accorde le pardon et la miséricorde.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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