Sermons 2023

Le Coran et le savoir divin

Dans son sermon du 03 mars 2023, Sa Sainteté le Calife a évoqué les excellences du Saint Coran à la lumière des écrits du Messie Promis et Imam Al-Mahdi.

Sermon du vendredi 03 mars 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

J’avais prononcé deux sermons les vendredis passés sur le savoir du Coran que le Messie Promis (a.s.) nous a légué ou sur la manière dont il a présenté ce savoir dans ses livres et ses paroles pour que nous puissions la saisir et agir en conséquence. Le Saint Coran nous offre un trésor de gnose divine : en réalité c’est bien cela qui unit le serviteur à Dieu. Sans le Coran, il n’existe pas de moyen pour atteindre Dieu.

Le Messie Promis (a.s.) déclare dans un de ses poèmes :

« Le Coran mène vers Dieu, le Coran est la parole de Dieu,

Sans cela, le jardin de la gnose est incomplet. »

C’est le point que nous devons toujours avoir en tête. Si nous souhaitons mériter la proximité de Dieu et Son plaisir et si nous souhaitons embellir notre vie ici-bas et dans l’Au-delà, n’oublions pas que le Coran en est le moyen. N’oublions pas non plus que pour saisir ce savoir il faut avoir recours à un guide envoyé et nommé par Allah. À notre avis, il s’agit du serviteur parfait du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) : le Messie Promis (a.s.). Le Messie Promis (a.s.) a mis en lumière divers aspects du Saint Coran et nous a informés de sa beauté : j’en ai fait mention dans mes deux derniers sermons.

Cette série sur le trésor de gnose et de savoir du Messie Promis (a.s.) et d’enseignements du Saint Coran n’est pas encore terminée. Il y a encore beaucoup de matériels à présenter à cet égard. Aujourd’hui, en poursuivant cette série, je mentionnerai les traits, le statut et l’importance du Saint Coran à la lumière des paroles et des écrits du Messie Promis. Il nous a éclairés en profondeur à propos du statut et de l’importance du Saint Coran : c’est ce savoir qui nous permettra de mériter la proximité de Dieu et de suivre les enseignements coraniques. Nous devons donc écouter attentivement et comprendre ces points afin que nous puissions atteindre le but de notre vie.

Dans une lettre adressée à Lala Bheem Sen, le Messie Promis (a.s.) lui explique que le Coran est la parole de Dieu :

« Il y a à peine quelques jours, un brahmane nommé Lekhram, qui est un Arya, est venu me voir à Qadian et m’a dit que les Védas sont les paroles de Dieu et que le Saint Coran ne l’est pas. Je lui ai répondu : « Vous prétendez que les Védas sont la Parole de Dieu, mais je ne les considère pas comme tel dans leur état actuel car ils préconisent le polythéisme. Comment la Parole de Dieu peut-elle enjoindre le Chirk (l’association de partenaires à Dieu) ? De surcroît, il s’y trouve une foule d’autres enseignements impurs. Or je considère le Saint Coran comme la Parole de Dieu car il ne prescrit ni le polythéisme ni aucun autre enseignement impur. D’ailleurs, en le suivant, il offre le visage du Dieu vivant et dévoile des miracles. »

La parole qui se dit de Dieu doit être exempte du Chirk. En la suivant, on doit voir le visage de Dieu. Comment le Saint Coran nous montre-t-il le visage de Dieu ? La vie des Compagnons nous le démontre. Le Messie Promis (a.s.) évoque l’effet des préceptes coraniques sur les Compagnons en ces termes :

« Quand on jette un regard large sur l’ère du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), qui était l’époque la plus significative de l’islam, l’on comprend comment les enseignements du Prophète (s.a.w.) ont porté les croyants du niveau inférieur mentionné ci-dessus au niveau le plus élevé. La plupart des croyants, à leur état initial, étaient pires que des animaux. Ils étaient si empêtrés dans les vices et l’immoralité qu’ils se trouvaient hors du giron de l’humanité. Voire ils étaient tout à fait inconscients du fait qu’ils accomplissaient de mauvaises actions : c’est-à-dire, qu’ils n’étaient plus capables de distinguer le bien du mal.

Le premier effet de l’enseignement coranique et de la compagnie du Saint Prophète (s.a.w.) a été de les conscientiser qu’ils sont entièrement dénués de pureté et empêtrés jusqu’au cou dans les méfaits. En effet Allah décrit ainsi leur état :

أُولَئِكَ كَالْأَنْعَامِ بَلْ هُمْ أَضَلُّ

C’est-à-dire qu’ils étaient comme du bétail, voire pires.

Ensuite la sainte compagnie de l’Envoyé d’Allah (s.a.w) et l’influence bienveillante du Saint Coran leur ont fait comprendre qu’ils menaient une vie de barbare et qu’ils étaient empêtrés jusqu’au cou dans le vice. En puisant leur force du Saint-Esprit, ils ont commencé à accomplir de bonnes actions, tout comme Allah dit en leur faveur :

وَأَيَّدَهُمْ بِرُوحٍ مِنْهُ

C’est-à-dire que Dieu les a soutenus avec un Esprit de sa part. C’était le pouvoir invisible qu’obtient celui qui a cru et qui fait preuve de patience. Après avoir acquis ce pouvoir, ces premiers croyants ne sont pas demeurés au niveau où ils ressentaient leurs fautes et leurs péchés et étaient dégoûtés par leur puanteur, mais ils ont entamé des pas vers le bien à tel point qu’ils ont atteint la perfection de leur aptitude et ont reçu la force pour accomplir le bien. Ainsi, ils ont atteint l’état intermédiaire ; et profitant de la puissance du Saint-Esprit, ils ont entamé ces luttes pour vaincre Satan par leurs actes purs. Ils ont accompli ces efforts pour plaire à Dieu, efforts qui ne sont pas concevables pour un être humain. Dans la voie de Dieu, leur vie, à leurs yeux, n’était pas plus importante qu’une brindille. Finalement, ils ont été acceptés et Dieu a implanté dans leur cœur le dégoût du péché et l’amour du bien. »

Tel était donc l’effet du Saint Coran sur eux : qu’ils sont sortis de la terre et sont devenus des étoiles brillantes dans le ciel, des étoiles à propos desquelles le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a dit que chacune d’entre elle est un guide pour nous.

En suivant le Saint Coran, l’homme devient une manifestation des attributs de Dieu. Le Messie Promis (a.s.) fournit des explications à ce propos :

« Celui qui suit le Noble Coran et pousse son amour et sa sincérité à l’extrême devient le reflet des attributs de Dieu. »

Il ne suffit pas uniquement de suivre le Coran : la condition est de pousser cet amour et cette sincérité à l’extrême, c’est-à-dire suivre à la lettre ses commandements. C’est là que l’on devient une manifestation des attributs d’Allah.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Tout cela est le résultat de la grande puissance et de ce trait que nous constatons dans la parole de Dieu, le Saint Coran ; cette grande puissance, cet attribut absent dans d’autres Écritures considérées révélées chez d’autres nations. La raison est que ces livres ont été déformés et modifiés en raison du passage du temps ou peut-être que les paroles n’ont pas été modifiées, mais que le sens a été déformé, ou peut-être est-ce parce que Dieu a suspendu les bénédictions [émanant] de ces livres afin de mettre fin aux discordes entre ces derniers et pour réunir toute l’humanité sous la bannière d’un seul Livre Céleste.

Sinon quelle en serait la raison ? En effet, l’on ne peut entrer dans la communauté des Amis d’Allah qu’en suivant sincèrement le Saint Coran et le Saint Prophète (a.s.). Cette aptitude est absente chez les autres livres. C’est la raison pour laquelle les adeptes de ces livres nient les perfections qu’une personne peut atteindre en jouissant de la proximité [divine]. Voire ils se moquent de ces miracles. »

Non seulement ils ne croient pas aux miracles, mais en plus ils s’en moquent. C’est la raison pour laquelle ils se sont éloignés de Dieu et de la religion aujourd’hui.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Or, nous ne nous moquons pas d’eux. Au contraire, nous pleurons en voyant leur infortune. »

Nous sympathisons avec eux parce qu’ils se sont éloignés d’Allah et ont oublié Ses attributs, ils qualifient leur comportement condamnable de « lumière de l’époque moderne » et sont retournés à des actions bestiales. C’est ce que nous voyons chez les gens matérialistes d’aujourd’hui.

En tout cas, le Messie Promis (a.s.) ajoute :

« Je ne relate pas ici des contes du passé. Je parle de ce dont j’ai une connaissance personnelle. J’ai découvert une grande force dans le Saint Coran. J’ai constaté un merveilleux trait en suivant le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) qu’aucune autre religion ne possède : un vrai disciple [de l’Envoyé d’Allah (s.a.w)] atteint le seuil de la Wilâyah. Non seulement Dieu lui parle mais Il lui montre par Ses actions qu’Il est le Dieu Qui a créé la terre et le ciel. C’est là que sa foi dépasse les étoiles lointaines en hauteur. Je suis témoin de cela : Dieu me parle et Il a montré plus de cent mille signes par mon entremise. Bien que je respecte tous les prophètes du monde et j’aie lu leurs livres, l’islam est l’unique religion vivante à mes yeux, car Dieu S’est dévoilé à moi par l’entremise de l’islam. Celui qui doute de ma déclaration doit faire des recherches sur ces points. »

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Je recommande [aux chercheurs] de venir passer deux mois auprès de moi. Je supporterai toutes leurs dépenses au cours de cette période. Selon moi, [l’islam] est la religion vivante : elle est celle qui montre des signes vivants de la personne de Dieu. Sinon de simples revendications sans preuves en faveur d’une religion ne servent à rien. »

Ceux qui l’ont voulu ont profité de son invitation et ont réussi. Ils ont vécu auprès du Messie Promis (a.s.) et l’ont accepté. Même aujourd’hui, son savoir et son trésor montre Dieu à de nombreuses personnes. D’une part nous devons informer les autres à ce sujet ; et d’autre part nous devons nous-mêmes faire de notre mieux et bénéficier des paroles du Messie Promis (a.s.). C’est ainsi que nous pourrons atteindre le but de notre Bai’ah.

Ensuite, le Messie Promis (a.s.) décrit les vertus et les quatre merveilles du Coran :

« L’une des qualités miraculeuses du Noble Coran est son éloquence, qui se distingue complètement de l’éloquence humaine, car le domaine de l’éloquence humaine est très étroit. Aucun être humain ne peut atteindre un haut niveau d’éloquence sans avoir recours à l’exagération, au mensonge ou à des propos inutiles dans son discours. La parole d’Allah en est absolument exempte : il ne s’y trouve aucun amalgame.

[Deuxièmement,] l’une des qualités miraculeuses du Saint Coran est que les histoires qu’il relate sont en fait toutes des prophéties auxquelles il a également fait allusion. »

Cela se voit en effet dans le Saint Coran.

« Troisièmement, le Saint Coran possède cette qualité miraculeuse que son enseignement contient tout le nécessaire pour pousser la nature humaine à sa perfection et présente toutes les preuves et tous les signes par lesquels une personne peut atteindre le seuil de la conviction parfaite dans sa foi.

Quatrièmement, le Coran rapproche le disciple parfait de Dieu de telle manière qu’il a l’honneur de dialoguer avec Dieu ; et des signes clairs lui sont révélés et il arrive à se purifier l’âme et à raffermir sa foi. Ce point du Saint Coran doit être gravé dans la mémoire : les bénédictions que sont les signes célestes sur le parfait croyant sont un acte de Dieu. Personne ne peut affirmer qu’il s’agit de ses mérites personnels. La qualité personnelle d’un croyant parfait est la piété, la pureté, la force de sa foi et sa constance. Par exemple, si la lumière du soleil brille sur un mur, cette lumière n’est pas un mérite de ce mur car elle peut en être séparée. La qualité du mur est que sa fondation repose sur une pierre solide. Il soutient un édifice ferme et solide et peu importe l’intensité des inondations, des vents violents et des tempêtes, ce mur est inébranlable. »

La foi doit elle aussi être telle. En considérant le Saint Coran comme la parole sacrée de Dieu, on doit appliquer ainsi ces préceptes : c’est ce qui renforce notre foi et nous unit à Dieu. Aucun vent, aucune tempête, aucune opposition ne peut ébranler une telle personne dans sa foi. C’est la qualité d’un être humain ; et il tente toujours de comprendre les paroles de Dieu.

Ensuite, le Messie Promis (a.s.) explique que les prières sont exaucées quand on suit le Saint Coran. Expliquant cela en détail, il déclare : « L’un des effets miraculeux du Saint Coran est que ceux qui le suivent parfaitement atteignent le seuil de l’acceptation et leurs prières sont exaucées par Dieu ; et Celui-ci les en informe par Ses paroles délicieuses. Il les aide en particulier contre les ennemis ; et en guise de soutien, il les informe de l’invisible. »

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Saint Coran contient toutes les instructions nécessaires [à l’homme].

Il déclare : « À l’instar des polythéistes de l’Arabie, les Gens du livre de ce pays sont également coupables de méfaits. En mettant l’accent sur la question de l’expiation et en s’appuyant sur elle, les chrétiens se sont dit que tous les délits leur sont licites. Les Juifs disaient, quant à eux, qu’ils ne passeront que quelques jours en enfer pour expier leurs méfaits et pas plus. En effet, Allah déclare à ce propos :

بِأَنَّهُمْ قَالُوا لَنْ تَمَسَّنَا النَّارُ إِلَّا أَيَّامًا مَعْدُودَاتٍ وَغَرَّهُمْ فِي دِينِهِمْ مَا كَانُوا يَفْتَرُونَ

Ils ont eu cette audace et ce courage parce qu’ils disaient que le feu de l’enfer ne les touchera que pendant quelques jours. Ils sont fiers de leurs affabulations et leurs calomnies. Les Gens du Livre et les polythéistes parmi les Arabes se vautraient jusqu’au cou dans l’immoralité et pensaient accomplir de bonnes œuvres en faisant le mal. Ils ne cessaient pas de commettre des crimes et troublaient la paix publique. Dieu a placé le pouvoir de l’État entre les mains de Son Prophète, sauvant ainsi les pauvres de leurs mains. La liberté absolue régnait en Arabie et ces gens n’étaient sous la domination d’aucun roi, donc chaque groupe vivait très librement et sans contrainte. Étant donné qu’aucune loi ne pouvait les punir, leurs délits augmentaient de jour en jour.

Dieu a eu pitié de ce pays et a envoyé le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) non seulement comme messager pour cette contrée, mais également en faisant de lui le roi de ce pays et a envoyé le Saint Coran comme loi gérant les actes civils, criminels et financiers. En tant que roi, l’Envoyé d’Allah (s.a.w) était le dirigeant de tous les groupes et les gens de chaque religion lui présentaient leurs différends.

Le Saint Coran nous apprend qu’une fois, un différend opposant un musulman à un Juif a été présenté au tribunal du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et qu’après enquête, il a conclu que le Juif avait raison et a accepté sa plainte contre le musulman. Ainsi, certains opposants ignorants qui ne lisent pas le Saint Coran soigneusement placent toutes les décisions du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) sous son autorité de Prophète quand en réalité il a imposé ces punitions sous l’autorité du Califat c’est-à-dire de la royauté. »

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Coran est un moyen de mener une vie pure. Il déclare : « Il est évident que tout objet sera considéré utile quand il remplira, de la meilleure façon, le but pour lequel il est conçu. Par exemple, si un taureau a été acheté pour labourer un champ, l’excellence de cet animal sera d’accomplir cette tâche de la meilleure façon. De même manière, il est évident que le véritable but d’un livre céleste est de protéger ses disciples de tout vice et de la vie pécheresse par son enseignement, son influence, son pouvoir de réforme et ses qualités spirituelles, et il doit leur accorder une vie pure et après les avoir purifiés, il doit leur accorder une pleine perspicacité afin de reconnaître Dieu et il doit établir une relation d’amour et de dévotion entre eux et l’Être sans égal, qui est la source de toutes les joies. En effet, cet amour [pour Dieu] est la racine du salut. Il est le Paradis libérant de toute souffrance, amertume, chagrin et punition quand on y pénètre. Sans aucun doute, le livre révélé vivant et parfait est celui qui conduit le chercheur de Dieu à ce but et le sauve d’une vie de bassesse et le réunit avec le véritable Bien-aimé et l’aboutissement [de cette réunion] est le salut. Il libère de tous les doutes et lui accorde un savoir parfait, comme s’il voyait son Dieu.

[Ce livre] établit entre lui et Dieu une relation si stable qu’il devient un fidèle serviteur de Dieu. Dieu lui confère une telle grâce qu’avec Ses nombreux soutiens, Il le distingue des autres. Et Il lui ouvre les portes de Son savoir. Le livre céleste qui ne remplit pas ce devoir – qui est son véritable devoir – et veut prouver son mérite par d’autres prétentions absurdes, ressemble à celui qui se prétend grand médecin et lorsqu’on lui présente un malade pour qu’il le traite, il répond : « Je ne peux pas le guérir, mais je sais bien lutter, je m’intéresse beaucoup à l’astronomie et à la philosophie ! » Évidemment, pareil individu sera traité de pitre et sera condamné par les sages.

Le but principal du livre de Dieu et des messagers divins qui apparaissent dans le monde est de libérer [l’Homme] d’une vie pécheresse et d’établir une relation pure avec Dieu. Leur but n’est pas de leur enseigner les sciences du monde ou de les informer des inventions du monde. Il n’est pas difficile pour une personne raisonnable et juste de comprendre que le but d’un livre divin est de conduire les gens vers Dieu et de mener leur foi au seuil de la certitude, et de les empêcher de commettre le péché en insufflant la majesté et la crainte de Dieu dans leurs cœurs. À quoi sert un livre qui ne peut ni purifier le cœur ni offrir une compréhension pure et parfaite à même de faire haïr le péché ? L’attraction du péché est une lèpre dangereuse qui ne peut être guérie tant que les manifestations de la compréhension vivante de Dieu et les signes de Sa crainte, de Sa grandeur et de Sa puissance ne descendent comme la pluie et tant qu’on ne perçoit pas Dieu avec Ses pouvoirs impressionnants comme une chèvre aperçoit un lion qui n’est qu’à deux pas d’elle. L’homme a besoin d’être libéré de la passion fatale du péché. La grandeur de Dieu doit à ce point occuper son cœur qu’elle devrait le débarrasser du désir accablant de la passion qui tombe sur lui comme un éclair et consomme instantanément sa réserve de Taqwa. Des passions aussi impures qui attaquent à plusieurs reprises comme l’épilepsie et détruisent tout sens de la piété peuvent-elles être anéanties par une idée auto-conçue de Dieu ? Ou peuvent-elles être supprimées par sa propre pensée, ou être endiguées par une expiation dont la souffrance n’a pas été vécue personnellement ? Certainement pas. Ce n’est pas une mince affaire : aux yeux d’un sage, il convient de réfléchir avant tout à la manière dont il pourrait se prémunir contre la ruine qui l’attend à cause de son audace et de son manque de relation avec Dieu, dont la racine est le péché et la désobéissance. Il est évident que personne ne peut renoncer à un plaisir certain pour une conjecture. »

Il existe des plaisirs certains qu’on éprouve en ce monde. Mais on ne peut pas abandonner les plaisirs d’ici-bas en basant sa foi sur la simple conjecture qu’on méritera peut-être des plaisirs dans l’Au-delà.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « C’est uniquement la certitude qui sauvera l’individu d’une autre certitude. Par exemple, si nous sommes certains qu’il existe dans une forêt des cerfs que nous pourrons aisément capturer, nous serons incités par cette certitude à entrer dans la forêt dans ce but ; mais si nous sommes également certains qu’il se trouve 50 lions dans la forêt et des milliers de pythons la gueule grande ouverte, nous serons dissuadés d’en faire la tentative. De même, le péché ne peut être évité sans ce degré de certitude. »

La manière d’abandonner le péché est d’être convaincu que nous tirerons un plaisir temporaire en commettant un péché particulier mais le faire équivaudrait à entrer dans une jungle pour chasser quand il s’y trouve des lions et des serpents. La peur de ces animaux nous empêchera de chasser. De même nous pourrons éviter de pécher quand nous serons certains que la colère de Dieu est très sévère et qu’Il nous châtiera si nous péchons.

Le Messie Promis (a.s.) dit : « Seul le fer peut briser le fer. On doit avoir cette certitude de la grandeur et de la crainte de Dieu, une certitude à même de déchirer les rideaux de l’insouciance, de faire trembler le corps et de faire apparaître la mort comme étant proche. Le cœur doit à ce point être submergé dans la peur que toute relation avec l’ego pécheur est coupée en deux et qu’on est attiré par des mains invisibles vers Dieu ; et le cœur doit être rempli de la certitude que Dieu est bel et bien présent et qu’Il ne laisse pas le délinquant audacieux sans châtiment. Que fera un chercheur de la vraie pureté avec un livre qui ne répond pas à ce besoin ? Ainsi donc, je souhaite dévoiler devant tous [le fait suivant] : le Saint Coran est le Livre qui répond à tous ces besoins.

Le Coran attire la personne vers Dieu et son amour pour ce monde se refroidit. Pour ceux qui le suivent, Dieu, Qui est des plus subtils, finit par Se manifester et déploie Ses pouvoirs inconnus aux adeptes des autres religions. » N’oublions pas ces paroles du Messie Promis (a.s.) : Dieu Se révèle à celui qui suit le Saint Coran.

« Dieu en personne informe celui qui suit le Coran de son existence et lui fait visiter Son royaume divin ; et Il lui offre la preuve de Son existence en annonçant : « Je suis présent ». C’est cette connaissance et cette compréhension du Saint Coran que l’on doit posséder. Ceci est l’aspect pratique des enseignements que nous devons montrer ; sinon, notre déclaration de foi sera en tout point similaire à celle des autres religions. Ici, le Messie Promis (a.s.) a déclaré qu’à la différence d’autres livres, [le Saint Coran] réforme les gens, car les préceptes [des autres livres] sont incomplets et ils ne peuvent le faire. Si nous croyons au Saint Coran, sans que nous ne nous soyons réformés, nous serons les seuls à blâmer car, comme l’a déclaré le Messie Promis (a.s.), nous devons devenir de vrais disciples [du Saint Coran]. Si nous ne le suivons pas en réalité, comment pourrons-nous nous réformer ? Si nous n’agissons pas en conséquence, comment pourrons-nous être réformés ? Ainsi, nous devons nous efforcer d’être de véritables disciples [du Coran]. Qu’Allah nous en accorde l’occasion.

Ensuite, le Messie Promis (a.s.) déclare : « Notre observation et notre expérience, soutenues par celles de nos prédécesseurs témoignent que par sa distinction spirituelle et sa lumière intrinsèque, le Saint Coran attire ses disciples vers lui et illumine leurs cœurs. Puis, en montrant de grands signes, Dieu leur accorde un lien si fort qu’il ne puit être brisé même par une épée qui tente de le fracturer en mille morceaux. Il déverrouille la perception du cœur et arrête le flux immonde du péché et accorde le plaisir de converser avec Dieu. Il accorde la connaissance de l’invisible et informe sur l’acceptation de la prière dans Ses paroles mêmes. Dieu montre à l’adversaire du vrai disciple du Saint Coran des signes terrifiants qu’Il est avec ceux qui suivent Sa Parole. »

Par conséquent, être un véritable disciple est une condition fondamentale.

Ensuite, le Messie Promis (a.s.) nous explique que le Saint Coran protège du Chirk (l’association de partenaires à Dieu). Il déclare : « Le Saint Coran a semé la graine du monothéisme en Arabie, en Perse, en Égypte, en Syrie, en Inde, en Chine, en Afghanistan, au Cachemire et ailleurs et il a débarrassé la plupart de ces lieux du culte des idoles et des créatures : ces accomplissements n’ont d’égal à aucune époque. »

L’islam s’est répandu au début et l’idolâtrie a été éradiquée dans ces régions : ceci résulte de l’application des préceptes coraniques. C’est pour cette raison que nos ancêtres ont accepté l’islam. Or, si nous n’appliquons pas ces préceptes, nous retournerons à la même ignorance.

Les enseignements du Saint Coran sont des plus excellents. Le Messie Promis (a.s.) déclare à ce propos : « Le livre qui aurait été révélé au début de la création ne pouvait pas, selon la raison, être un livre parfait. » La raison ne peut accepter que les livres révélés au début aient été parfaits.

« [Ce livre primitif] ressemble à l’enseignant qui enseigne l’alphabet aux enfants. Il est évident qu’aucune grande aptitude n’est nécessaire pour fournir un enseignement aussi élémentaire. »

L’enseignant du cycle primaire qui n’enseigne que l’alphabet n’a pas besoin de grandes aptitudes.

Or, une instruction détaillée est devenue nécessaire quand l’expérience humaine a progressé et quand l’homme est tombé dans de nombreuses erreurs.

Un enseignement supérieur et parfait est devenu nécessaire quand l’obscurité de l’égarement s’est généralisée et que les âmes humaines ont sombré dans des fourvoiements intellectuels et pratiques : cette instruction est le Saint Coran. Au début, l’instruction d’un niveau élevé n’était pas nécessaire, car les âmes humaines étaient simples et aucune obscurité ou égarement ne les avaient frappées. Un enseignement supérieur était nécessaire dans le livre quand l’égarement avait atteint son sommet. Ce livre vint pour la réforme du peuple dont les fausses doctrines s’étaient enracinées et dont la mauvaise conduite était devenue une habitude. Les enseignements coraniques furent révélés à une époque où l’esprit humain était devenu mature et avait atteint un niveau de compréhension. De plus, le péché avait atteint son apogée et l’humanité y avait sombré. À cette époque, l’enseignement conforme à l’intellect humain fut révélé.

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Coran est un livre universel. Il déclare : « N’oubliez pas qu’au début de la création, l’humanité a reçu une Écriture révélée […]  On peut se demander pourquoi l’humanité a reçu un seul livre au début et pourquoi chaque peuple n’avait pas reçu le sien. La réponse est la population du monde était très peu nombreuse au début et n’équivalait même pas à une nation : ainsi, un livre leur suffisait. Quand l’humanité s’est éparpillée sur la terre et que les habitants de chaque région de la terre sont devenus autant de peuples, et qu’en raison des longues distances, un peuple a cessé d’être en contact avec un autre, la sagesse divine a exigé des messagers et des livres séparés pour chaque peuple. Et il en fut ainsi.

Lorsque l’humanité a augmenté en nombre et que les contacts ont été établis et que les moyens de communication étaient disponibles, et on a appris que différentes parties de la terre étaient habitées, Dieu a voulu en faire un seul peuple et les rassemblés après leur dispersion. Puis, Dieu a envoyé un seul livre pour toutes les régions. Il a ordonné que ce livre soit accepté à mesure qu’il atteindrait différentes parties du monde. Ce livre est le Saint Coran : il a été révélé pour réunir différentes régions. Les livres révélés avant le Coran étaient réservés à un seul peuple. Des livres et des messagers sont apparus chez les Syriens, les Perses, les Indiens, les Chinois, les Égyptiens et les Romains, chacun confiné à un peuple et ne se préoccupant pas des autres. Le dernier de ces livres est le Saint Coran : il est un livre universel. Il ne s’adresse pas à un seul peuple, mais à toutes les nations. Il est venu pour un peuple qui doit désormais s’unir. À présent, des moyens sont disponibles pour unir différents peuples. L’interaction est à l’origine de la transformation de l’humanité en un seul peuple : un voyage qui prenait des années peut maintenant être accompli en quelques jours, et de nouveaux moyens de communication transmettent les informations d’un pays lointain à un autre en une heure quand cela prenait jadis une année. Une grande révolution est en cours. Le fleuve de la culture coule d’une telle manière qu’il semble évident que Dieu a décidé que tous les peuples dispersés sur la terre soient réunis en une seule nation et que ceux qui avaient séparés pendant des milliers d’années se réunissent de nouveau. Ceci est mentionné dans le Saint Coran et seul le Saint Coran affirme qu’il est venu pour tous les peuples du monde, tout comme Dieu l’affirme :

أَيُّهَا النَّاسُ إِنِّي رَسُولُ اللَّهِ إِلَيْكُمْ جَمِيعًا

« [Ô Prophète ! Annonce :] J’ai été envoyé comme messager vers vous tous ! »

Le Coran annonce :

وَمَا أَرْسَلْنَاكَ إِلَّا رَحْمَةً لِلْعَالَمِينَ

« Je ne t’ai envoyé qu’en guise de miséricorde pour l’humanité tout entière. »

Et il déclare :

لِيَكُونَ لِلْعَالَمِينَ نَذِيرًا

« Nous t’avons envoyé pour que tu sois un avertisseur pour l’humanité tout entière. »

J’annonce haut et fort qu’aucun livre révélé n’a fait pareilles affirmations avant le Saint Coran. Chacun limitait son message à son peuple. Même le Prophète qui a été déifié par les chrétiens a affirmé : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël. » (C’était là la déclaration de Jésus (as) selon la Bible).

Les conditions du monde témoignent également que la déclaration du Saint Coran d’un message universel était opportune, car au moment de l’avènement du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), la porte de la diffusion générale de la vérité avait été ouverte. »

Le Messie Promis (a.s.) a déclaré que le Saint Coran comprend quatre causes. Il déclare : « Tout objet comprend quatre causes : « Premièrement la cause active (c’est-à-dire celui qui est l’agent et la raison [de son acte]). Deuxièmement la cause externe, (c’est-à-dire les raisons apparentes et pratiques). Troisièmement, la cause matérielle (quel en est le bénéfice physique) et quatrièmement la cause finale, (c’est-à-dire la raison réelle et fondamentale de l’existence [de cette entité]. Le Saint Coran a mentionné ces quatre causes.

L’énoncé Alif Lâm Mîm fait référence à la perfection de la cause active. Cela signifie : An-Allâhou a’lamou, c’est-à-dire « Je suis Dieu, l’Omniscient. » C’est-à-dire qu’Allah connaît le but de la création de l’homme.

La perfection de la cause matérielle est indiquée par l’énoncé « Dhâlik al-Kitâb » qui signifie que ce livre a été envoyé par Dieu Qui est Omniscient. De l’application des préceptes de ce livre, l’on peut tirer de nombreux avantages. La perfection de la cause réelle (du Saint Coran) est indiquée par l’énoncé « Lâ rayba fîhi » signifiant que ce livre est exempt de toute erreur, tout doute et toute confusion. »

C’est-à-dire qu’il s’agit d’un enseignement dont la beauté est incomparable.

« Tout ce qui y est mentionné est authentique et toutes les affirmations qui s’y trouvent sont étayées par des preuves et une clarté absolue. La perfection de sa cause finale est indiquée par l’énoncé « Houdal-lil-mout-taqîn » signifiant que la raison de la révélation de ce livre est qu’il guide les justes ; et cela doit en effet être l’objectif d’un Livre Céleste.

Le Messie Promis (a.s.) nous présente la traduction des premier, deuxième et troisième versets de la sourate Al-Baqarah et déclare : « La Taqwa est si importante et nécessaire qu’Allah la considère comme la cause ultime derrière la révélation. Au début du deuxième chapitre, Allah l’Exalté déclare :

الم ۞ ذَلِكَ الْكِتَابُ لَا رَيْبَ فِيهِ هُدًى لِلْمُتَّقِينَ

Je suis convaincu que cette séquence du Saint Coran est pour le moins extraordinaire. Dans ces versets, Allah a fait allusion aux quatre causes : la cause active, la cause matérielle, la cause externe et la cause ultime. Tout objet est caractérisé par ces quatre causes. Le Saint Coran manifeste ces causes de la manière la plus parfaite. Premièrement, Allah déclare : « Alif Lâm Mîm » Ceci indique qu’Allah, Qui est l’Omniscient, a révélé cette parole au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). C’est-à-dire que Dieu est l’agent dans ce contexte. L’énoncé « Dhâlik al-Kitâb » (Ceci est un Livre parfait) fait allusion à la cause matérielle du Saint Coran. (C’est-à-dire, suivre ce livre dont nous disposons dans la forme physique nous mènera à notre objectif.)

L’énoncé « Lâ rayba fîhi » indique la cause externe du Saint Coran : toute autre entité est susceptible au doute, à la suspicion et à la corruption, mais le Saint Coran est un livre exempt de tout doute. Les paroles « Lâ rayba » (sans aucun doute) indiquent que le Saint Coran est exempt de tout doute. Allah l’Exalté décrit la grandeur de ce Livre avec en ce terme : « Lâ rayba fîhi ». Tout naturellement, l’âme de tout individu sain et béni sera ravie et désirera agir selon les instructions du Saint Coran.

Malheureusement, on n’a pas présenté au monde la gloire pure et merveilleuse du Coran. Sinon, le Saint Coran possède de telles qualités et excellences, une telle beauté et une telle attraction que les cœurs, impuissants, sont attirés vers lui. À titre d’exemple, si quelqu’un fait l’éloge d’un beau jardin, évoque ses arbres aromatiques, ses plantes rafraîchissantes et revitalisantes et ses allées, ses ruisseaux et rivières d’une eau limpide, n’importe qui voudrait visiter ce jardin, s’y promener et profiter de sa beauté. De plus, si on indiquait que certaines de ses sources guérissent des maladies chroniques et mortelles, les gens y afflueraient avec une plus grande ferveur et un plus grand désir. De même, si l’on décrit les qualités et les excellences du Saint Coran de manière extrêmement belle comme il lui convient et des mots efficaces, l’âme se précipitera vers lui avec une ardeur extrême. En réalité, c’est le Coran qui offre les moyens pour satisfaire et rassasier l’âme. C’est pourquoi Allah l’Exalté a déclaré :

هُدًى لِلْمُتَّقِينَ

Il est un guide pour les Mouttaqis.

Dans un autre verset, Dieu déclare :

لَا يَمَسُّهُ إِلَّا الْمُطَهَّرُونَ

Nul ne le touchera sauf ceux qui sont purifiés.

Le mot « moutah-haroun » fait référence aux mêmes « mout-taqîn » évoqués dans le verset « Houdal-lil-mout-taqîn », un guide pour les justes. Cela démontre clairement que la Taqwa est une condition nécessaire pour acquérir le savoir et la compréhension du Saint Coran. » Or, les soi-disant oulémas d’aujourd’hui qui sont dépourvus de Taqwa, présentent les enseignements du Noble Coran de telle manière que les opposants à l’islam ont de nouvelles opportunités de critiquer davantage le Saint Livre. Or, aujourd’hui, il incombe à nous les musulmans ahmadis de faire naître en nous la Taqwa et de démontrer pratiquement la beauté de ces préceptes à la fois par la parole et par l’action. Nous devons informer le monde que seul le Saint Coran est le remède à tous les types de maux. Allah a envoyé ce Coran dans le but d’engendrer la réforme du monde.

Qu’Allah nous permette de suivre ses enseignements tout en marchant sur la voie de la Taqwa.

Ce sont des sujets très profonds qu’il faut écouter très attentivement et appliquer avec la plus grande diligence. Nous devons lire attentivement le Saint Coran.

Je souhaite faire une demande de prières. La Jalsa Salana se déroule au Bangladesh et aujourd’hui était le premier jour. Cependant, les opposants ont attaqué la Jalsa Gah et de nombreuses personnes ont été blessées. Je crois qu’ils ont attaqué de l’extérieur et certains membres ont été gravement blessés. En outre, selon le rapport reçu, ils ont incendié les maisons de certains ahmadis qui vivent à proximité. Reste à déterminer l’étendue réelle des dégâts.

Qu’Allah protège les ahmadis des méfaits de l’ennemi et qu’Il les punisse. On ne peut plus prier pour qu’ils soient guidés. La seule prière qui sort de notre bouche est :

اللهم مزقهم كل ممزق وسحقهم تسحيقا

« Ô Allah, déchire ces ennemis et écrase-les en mille morceaux. » C’est la seule prière qui sort de notre cœur pour eux.

De même, priez pour les ahmadis du Pakistan afin qu’Allah veille sur leur sécurité. La situation au Burkina Faso est également très précaire ; priez également pour les ahmadis qui s’y trouvent. De plus, on intente des poursuites contre des ahmadis en Algérie. Priez pour eux aussi. Qu’Allah garde tous les ahmadis sous Sa protection. Au Bangladesh, les autorités (du pays) nous avaient dit de ne pas nous inquiéter et de tenir la Jalsa. Elles avaient pris la responsabilité d’assurer la sécurité. Cependant, lorsque les mollahs extrémistes sont arrivés avec leur meute, la police s’est contentée de regarder le spectacle et n’a pas remué le petit doigt. En tous les cas, c’est devant Dieu que nous devons nous prosterner et nous devons Le supplier.

Qu’Allah soulage rapidement nos frères de leurs difficultés.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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