Sermons 2023

Coran : livre de toutes les vérités

Dans son sermon du 07 avril 2023, Sa Sainteté le Calife a évoqué les excellences du Coran.

Sermon du vendredi 07 avril 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Allah a parachevé la religion et la Charia par l’entremise du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et annonce dans le Saint Coran :

الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ وَأَتْمَمْتُ عَلَيْكُمْ نِعْمَتِي وَرَضِيتُ لَكُمُ الْإِسْلَامَ دِينًا

Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et J’ai complété Ma Faveur sur vous, et J’ai choisi pour vous l’islam comme religion. (Le Saint Coran, chapitre 5, verset 4)

Allah a conféré une grande faveur aux musulmans en leur accordant une Charia complète. Seul l’islam fait cette déclaration ; aucune autre religion ne la fait : notamment que l’islam est la dernière religion choisie par Dieu. Sans accepter l’islam et sans suivre les préceptes de l’islam on ne pourra pas s’attirer le plaisir de Dieu. Allah annonce que les préceptes coraniques sont les uniques moyens pour augurer le progrès moral et spirituel de l’homme. Cet enseignement est si parfait qu’il est le seul à même de lui offrir le progrès matériel. Allah annonce qu’Il a parachevé cet enseignement : cela signifie que c’est en suivant le Saint Coran que l’on pourra acquérir les aptitudes menant aux progrès moral, spirituel et physique. L’enseignement parfait nous vient du Saint Coran, si tant est qu’on souhaite le suivre dans la réalité. En annonçant qu’Il a parachevé ces faveurs, Allah déclare que le Saint Coran est l’unique moyen pour combler tous les besoins de l’homme. Le Coran a en effet couvert tous les besoins de l’homme, qu’ils soient matériels, spirituels ou moraux.

Si l’on est épris de justice, l’on trouvera tout enseignement [nécessaire] dans le Coran. Dans ce verset, le Coran annonce que le salut de l’humanité est lié à cet enseignement. Cet enseignement concerne toute époque et l’humanité entière. Les enseignements divins révélés avant le Coran aux prophètes précédents étaient temporaires et limités à ces périodes-là. Ils ne s’adressaient pas à l’humanité tout entière. Le Messie Promis (a.s.) a également expliqué que cela prouve que le but de l’avènement du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a été atteint. Il est le dernier prophète parfait à qui cette Charia parfaite a été révélée.

Ceci est donc notre doctrine et nous y croyons. Ceux qui s’opposent au Messie Promis (a.s.) objectent en disant que si telle est notre doctrine et que si nous considérons le Saint Coran comme la loi finale et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) comme le dernier prophète, pourquoi donc le Messie Promis (a.s.) s’est-il proclamé [prophète] ? Pourquoi devait-il être suscité à cette époque ? Le Messie Promis (a.s.) y a répondu. Il existe en fait plusieurs réponses. Il déclare : si vous mettez en pratique les enseignements de l’islam, mon avènement ne sera pas nécessaire. Mais l’état général de l’époque et en particulier celui des musulmans eux-mêmes annoncent la nécessité d’un précepteur. D’ailleurs, le Saint Prophète lui-même a déclaré que les musulmans oublieront cet enseignement et qu’un réformateur apparaîtra à chaque siècle pour les réformer. Il avait fait cette prophétie. En dépit du fait que le Coran soit l’enseignement parfait, les musulmans oublieront cet enseignement. Des innovations naîtront parmi les musulmans, d’où l’avènement de réformateurs au cours de chaque siècle pour le renouvellement de la foi. À la fin des temps, le Messie et Mahdi promis viendra : il ramènera la foi de nouveau sur terre depuis les cieux.

Dans sa littérature, dans ses écrits, dans ses livres, le Messie Promis (a.s.) a déclaré qu’il est apparu en tant qu’esclave du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) pour répandre sa Charia et sa religion et les enseignements du Saint Coran dans le monde. À présent, la religion a été parachevée par l’entremise du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il affirme qu’il est venu répandre cette religion aux quatre coins du monde. L’enseignement a été complété par la révélation du Saint Coran au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Or, à son époque les moyens n’existaient pas pour la diffusion de cette direction et de cet enseignement divin. Conformément à Sa promesse, Allah a suscité le serviteur parfait du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) pour accomplir cette tâche. Il s’agit là du travail accompli par le Messie Promis (a.s.) ; et la Communauté Ahmadiyya a été établie pour perpétuer cette mission. En effet, elle est en train de l’accomplir grâce à la littérature et l’exégèse coranique offertes par le Messie Promis (a.s.). Tout ahmadi doit donc considérer dans quelle mesure il est en train d’atteindre cet objectif.

Dans l’ensemble, il existe un programme et le travail s’accomplit. Mais cela doit aussi se faire à titre individuel. Ainsi, nous allons atteindre le but de notre allégeance quand nous garderons en tête ce but. Pour ce faire, nous devons toujours nous concentrer sur la lecture et la compréhension du Saint Coran. La meilleure source est : les livres et paroles du Messie Promis.

Je décris depuis un certain temps les mérites et les vertus du Saint Coran à la lumière des paroles du Messie Promis. Aujourd’hui, je vais présenter ses paroles sur la perfection du Saint Coran.

Le Messie Promis (a.s.) affirme : « Il est avéré que le Saint Coran a parachevé la foi tout comme il l’affirme :


الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ وَأَتْمَمْتُ عَلَيْكُمْ نِعْمَتِي وَرَضِيتُ لَكُمُ الْإِسْلَامَ دِينًا

C’est-à-dire : Aujourd’hui, J’ai perfectionné votre religion pour vous et J’ai complété Mes bénédictions sur vous et Je suis heureux de faire de l’islam votre religion. Il n’y a donc pas lieu qu’un autre livre suive le Saint Coran, car celui-ci a expliqué tout ce dont l’être humain aurait besoin : à présent seule la porte des dialogues divins est ouverte… »

Allah parle à Ses serviteurs élus : cette porte-là reste ouverte. Mais il n’y a pas [de révélation] d’un nouvel enseignement. Or cette porte ne s’est pas ouverte automatiquement.

En effet, le Messie Promis (a.s.) ajoute : «… mais ces dialogues vrais et purs qui présentent clairement le soutien divin et qui comprennent les nouvelles de l’invisible ne sont acquis qu’après la purification de l’âme et après avoir suivi le Saint Coran et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »(Chashma-e-Ma’rifat, Rouhâni Khazâ’in, volume 23, page 80)

Il s’agit du livre parfait : à présent, c’est en suivant le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) que les voies de la relation avec Allah s’ouvriront. Il n’existe pas d’autre moyen pour ce faire. Le Messie Promis (a.s.) affirme qu’il n’a obtenu ce statut qu’en suivant le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Ensuite, le Messie Promis (a.s.) affirme que le Saint Coran est un guide parfait : « Le Saint Coran ne souhaite pas uniquement qu’un individu renonce au mal et qu’il croie qu’il a atteint la perfection. » (On n’atteint pas le seuil de la perfection rien qu’en abandonnant les péchés.)

« Le Saint Coran souhaite conférer à l’homme des excellences et des vertus de haut niveau. » Le Saint Coran ne souhaite pas uniquement débarrasser l’homme de ses maux, mais souhaite susciter chez l’homme des excellences et des vertus morales de haut niveau. C’est-à-dire qu’il doit abandonner les maux et les remplacer par une haute moralité.

[Le Messie Promis (a.s.) ajoute :] « Il doit accomplir des œuvres favorisant le bien-être et la compassion de l’humanité, pour qu’en conséquence, Dieu soit satisfait de lui. » (Malfouzât, volume 4, page 208)

Ceci est la pensée qui doit naître en nous conformément aux enseignements du Saint Coran. Faisons notre propre évaluation : sommes-nous animés de ces sentiments ? Nous contentons-nous de lire [le Coran] comme les autres ou avons-nous apporté en nous ces changements et avons-nous noué également une relation spéciale avec Allah ?

On lit le Coran durant Ramadan et on suit les sessions d’exégèse du Coran. Or il est très important d’appliquer ses préceptes dans notre vie. Comme stipulé dans les dix conditions du serment d’allégeance, nous avons promis de nous soumettre entièrement à l’autorité du Saint Coran. Si chacun des nôtres s’engage à suivre cela au cours du Ramadan et nous nous déterminons à suivre les enseignements du Saint Coran, nous progresserons d’une part dans notre spiritualité et d’autre part notre société deviendra également un paradis. Les conflits qui naissent de temps à autres dans les foyers et les familles se transformeront en amour et en affection.

Le Messie Promis (a.s.) explique que l’implantation de loi divine a atteint sa perfection à l’époque du Saint Coran.

Il déclare : « Le Saint Coran a atteint la perfection dans [sa tâche] d’enjoindre le bien et d’interdire le mal… » (Il décrit à la perfection les actions recommandées et celles qui sont interdites.) « Dieu a décidé de réformer par l’entremise du Coran tous ces maux dans toute leur intensité qui peuvent souiller la nature humaine : la corruption, l’égarement, le vice à l’extrême. C’est pour cette raison qu’il a révélé le Coran à une époque où tous ces maux ont pris naissance chez l’humanité et quand progressivement la condition humaine s’est contaminée par les croyances erronées et mauvaises pratiques. Telle était l’exigence de la sagesse divine : Sa parole parfaite doit être révélée au moment opportun, car informer les gens de ces violations et de ces croyances erronées qu’elles ignorent complètement, sera comme les encourager à s’y complaire. »

Informer les gens à propos des péchés qu’ils ignorent équivaut à favoriser ces vices. C’est ce qu’on voit aujourd’hui dans le système éducatif : on enseigne aux enfants des faits sur les relations sexuelles dont ils n’ont aucune idée. Ils en sont inquiets et surpris. À présent, les parents ont également commencé à remettre en cause ce qu’on enseigne aux enfants : le département de l’éducation en a également pris note. Certains enseignants ont dépassé les limites : ils insinuent dans les esprits ce qu’ignorent les enfants et ce dont ils doivent prendre connaissance quand ils atteignent l’âge de la puberté.

Ceci est la différence entre la Charia et la loi humaine. C’est ici que se distinguent les conseils du Saint Coran. Celui-ci prodigue des conseils et indique également clairement à quel âge s’applique tel ou tel conseil. Il ne dévoile pas tout ouvertement ; et de ces mêmes propos émergent graduellement les interprétations : chacun en comprend selon son intellect et son entendement.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « La révélation de Dieu a débuté à partir d’Adam ; et cette graine de la Charia de Dieu a atteint sa perfection à l’époque du Saint Coran et s’est transformée en un grand arbre. » (Chashma-e-Ma’rifat, Rouhâni Khazâ’in, volume 23, page 219-220)

Ainsi, la guérison aux maux émergents apparaît au moment opportun. L’enseignement du Saint Coran possède cette qualité : la guérison des maux apparaissant à chaque époque se trouve dans ce même enseignement. Les exégètes et les pieux serviteurs de Dieu nous l’expliquent.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Le livre parfait était venu apporter la réforme : la maladie devait atteindre son comble au moment de sa révélation, afin que celle-ci offre le remède parfait à chaque mal. La maladie des habitants de la péninsule [arabique] était en effet à son comble : ils étaient frappés de toutes les maladies spirituelles imaginables de l’époque voire celles qui allaient frapper les générations futures. »

Le Messie Promis (a.s.) explique que l’enseignement du Coran a pallié les maladies de l’époque ou celles qui allaient apparaître plus tard. Étant donné que cette période était proche et que la Charia était parfaite, le Coran a décrit ces maux éventuels et en a présenté un aperçu. Les exégètes les ont expliqués avec le passage du temps.

Ensuite le Messie Promis (a.s.) explique : « C’était la raison pour laquelle le Coran a complété la Charia ; il n’y avait pas pareil besoin au moment de la révélation d’autres livres et d’ailleurs leurs enseignements n’étaient pas parfaits. » (Malfouzât, volume 1, page 24)

Il explique ensuite que les chrétiens et les Juifs eux-mêmes admettent que la corruption avait atteint son comble à l’époque et qu’une [nouvelle] loi était nécessaire.

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Saint Coran ne ressemble pas au discours humain. Il déclare : « Il est tout à fait évident pour toute personne raisonnable que si de bons écrivains devaient écrire, en usant du meilleur de leurs prouesses intellectuelles, un morceau de prose, exempt de frivolité, de mensonge, de méchanceté, de verbosité injustifiée, de satire, et tout langage ambigu et grossier, et exempt de tous les défauts qui sont en conflit avec la sagesse, la lucidité et l’éloquence ; et qui est également complètement pur et exempt de tous ces défauts graves qui sont contraires à la perfection et à l’exhaustivité… » c’est-à-dire qui est dénué de toutes frivolités, de mensonges, de paroles inventées, de choses vaines et immorales, de moquerie, de ridicule, etc. «… de toute parole inutile ou absurde, de propos tordus et tortueux que l’homme n’arrive pas à comprendre, et toute parole dénuée de sagesse et d’éloquence. » Tout bon écrivain tentera d’éviter tous ces défauts. Et c’est bien cela la marque d’un bon auteur : il garde sa prose exempte de toute sorte d’absurdité et de frivolité.

Il poursuit : «… et qui est en même temps absolument véridique, et plein de sagesse, de lucidité et d’éloquence, de vérités et de gnoses – en ce cas celui qui voudrait se démarquer au-dessus de tous sera forcément celui qui possède les plus grandes prouesses intellectuelles, des connaissances générales étendues, une expertise dans des sujets intellectuels profonds, et qui est aussi le plus doué dans l’art de l’écriture en prose. »

Seul écrivain érudit et d’expérience pourra écrire pareil article, exempt de tous ces défauts.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « En aucun cas, il ne serait possible qu’une personne qui lui est inférieure en capacité, connaissances, compétences, expérience, esprit et intellect puisse l’égaler dans l’éloquence de son écriture. »

Celui qui ne possède pas ces aptitudes ne pourra pas l’égaler.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Un autre exemple est celui d’un médecin expert dans sa profession, qui a acquis des compétences dans le diagnostic et le traitement de la maladie au cours de nombreuses années d’expérience, et est également remarquable dans sa connaissance de la littérature et a atteint une prééminence exceptionnelle en tant qu’écrivain et poète. Or, lorsque ce médecin expliquera les causes, la nature et les symptômes d’une maladie, il pourra le faire avec beaucoup plus de précision, de sincérité, de lucidité et d’éloquence qu’une personne qui n’est même pas au courant de la médecine et qui est aussi absolument ignorante. »

Celui qui ne possède ni ces aptitudes ni ce savoir ne pourra pas décrire cette maladie comme le fait un érudit expert dans son domaine et qui est de surcroît un orateur et un écrivain éloquent.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « C’est un fait évident et facilement compréhensible qu’il y a toujours une certaine différence entre le discours de l’ignorant et celui du sage ; et l’excellence intellectuelle d’un homme se reflète toujours dans son exposition savante, tout comme un visage se reflète dans un miroir clair.

Les mots qu’une personne prononce dans son exposé de la vérité et de la sagesse sont considérés comme un critère pour mesurer ses capacités intellectuelles. Les mots qui jaillissent de la source de l’immensité de la connaissance et de la raison parfaite ; et ceux qui émergent d’une pensée étroite, sombre et limitée sont aussi clairement distincts… »

Il existe une différence claire entre une source de savoir et des paroles superficielles.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Cette différence est marquante à l’instar du parfum se distinguant d’une odeur nauséabonde, à condition que l’odorat ne soit pas congénitalement défectueux ou temporairement altéré. Vous pouvez y réfléchir et méditer autant que vous le souhaitez, vous ne trouverez aucune faille dans cette vérité de quelque point de vue que ce soit.

Étant donné qu’il est établi sous tous les angles que les différences qui se cachent dans les prouesses littéraires et intellectuelles se reflètent nécessairement dans le discours, et il n’est en aucun cas possible que ceux qui sont les plus excellents et supérieurs dans leur raisonnement et leur savoir soient égaux aux autres dans la lucidité de l’expression ou l’exaltation du sens, et qu’aucune distinction ne subsiste entre eux. Cette vérité entraîne encore une autre vérité ; à savoir que la Parole de Dieu doit être des plus excellentes, supérieure et incomparable à la parole de l’homme, à la fois dans ses perfections externes et internes. »

Cet exemple prouve que la parole de Dieu est supérieure à celle de l’homme : Dieu embrasse tout dans Sa science et personne d’autre ne possède de savoir comparable au sien.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : «… car le savoir de personne ne peut égaler la connaissance parfaite de Dieu. C’est ce à quoi Dieu fait référence dans le verset :

فَإِنْ لَمْ يَسْتَجِيبُوا لَكُمْ فَاعْلَمُوا أَنَّمَا أُنْزِلَ بِعِلْمِ

C’est-à-dire que si les mécréants ne parviennent pas à produire l’égal du Coran, et à relever son défi, sachez que cette Parole [c’est-à-dire le Coran] ne découle pas du savoir de l’homme mais de la connaissance de Dieu, illimitée et parfaite, devant laquelle tout savoir humain est sans valeur et insignifiant.

Ce verset utilise une sorte d’argument inductif pour prouver l’existence de la cause à partir de l’existence de l’effet. Brièvement, la connaissance divine, en raison de sa perfection et de son étendue, ne peut jamais être semblable au savoir défectueux de l’homme. Il est essentiel que la parole qui jaillit d’une connaissance parfaite et incomparable soit elle-même parfaite et incomparable, et qu’elle se distingue parfaitement des paroles de l’homme. C’est cette perfection même qui est démontrée dans le Saint Coran. » (Barâhîn-e-Ahmadiyya (3e partie), Rouhâni Khazâ’in volume 1, page 217-239)

Ainsi, le Coran se dit parfait sous tous les angles et personne n’a pu et ne pourra se mesurer à lui.

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Saint Coran est le seul qui pousse le niveau de connaissance ainsi que la conduite à la perfection.

Il déclare : « J’ai prouvé de manière concluante que, tout comme le Saint Coran nous mène au plus haut degré de la perfection du savoir, de même manière, on atteint la perfection dans les rangs de la conduite à travers lui. Les signes et la lumière de l’acceptation par le Seul Vrai Dieu sont toujours apparus – et continuent d’apparaître – chez ceux qui suivent cette Sainte Parole, mais n’apparaissent jamais chez les autres.

En conclusion, cette preuve observable de ses propres yeux est suffisante pour le chercheur de vérité : c’est-à-dire que ces bénédictions célestes et ces signes divins sont présents uniquement chez les adeptes parfaits du Saint Coran. » (Barâhîn-e-Ahmadiyya, 4e partie, Rouhâni Khazâ’in volume 1, page 351-352, note de bas de page numéro 11)

Si vous suivez le Saint Coran à la perfection vous allez voir ces signes. D’aucuns demandent des signes : ils affirment qu’ils n’en voient pas ou que leurs incessantes prières n’ont pas été exaucées. Il faudra aussi croire en Dieu et parfaire sa foi en Lui. Quand nous agirons de la sorte, nos prières seront exaucées.

Ceci est une distinction des enseignements du Saint Coran. Seul celui qui suit ses préceptes peut mériter des bénédictions extraordinaires.

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Coran présente toutes les vérités religieuses dans la plus grande concision.

Il parle d’ici d’Ijaaz (ایجاز), mot comprenant les lettres Alif Ya Jim en langue ourdou, signifiant « concision».

Il déclare : « Le Saint Coran a démontré sa fluidité et son éloquence conformément aux normes de vérité, de sagesse et des véritables besoins ; et a, avec la plus grande concision, couvert toutes les vérités religieuses, et ainsi, il regorge de preuves claires pour faire taire tout opposant et négateur. Et on y voit couler un fleuve profond et limpide de milliers de points subtils [de la sagesse] et de vérités pour la perfection de la certitude des croyants. Là où il a constaté des troubles, le Coran s’est efforcé de les réformer. Il a contré avec une force égale toute [action] extrême. Il a fourni des remèdes à toutes sortes de maladies, anéanti toutes les fausses doctrines des fausses religions et répondu à toutes les objections. Il évoque, sans exception, toute vérité et il répond à toute secte égarée. Sa merveille réside dans le fait qu’il ne contienne pas une seule phrase inutile, aucune déclaration déplacée, un seul mot puéril. En sus de tout cela, il fait preuve d’une éloquence inouïe. »

Le Coran couvre tous les thèmes de manière concise et dans un discours à la fois éloquent et persuasif, sans pareil.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Il a élevé l’éloquence au plus haut degré de la perfection en englobant tous les savoir passés et futurs dans un petit livre… »

Il regorge de savoir pour les anciens : j’ai cité un exemple à cet égard. Les Bédouins de l’Arabie ont compris le Coran : celui-ci les a transformés en des hommes de Dieu cultivés. Il a également guidé les érudits. Or cela ne se limite pas à leur époque mais perdure jusqu’au dernier temps. À toute époque l’exégèse du Coran présente de nouveaux sens répondant aux exigences de cette ère.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : «… tous ses savoirs passés et futurs se trouvant dans un petit livre […] de sorte que l’homme, dont la vie est courte et les œuvres sont nombreuses, peut être soulagé de bien des maux de tête, et pour que son éloquence puisse bénéficier à l’islam dans la diffusion de ses doctrines, et qu’il soit facile de le mémoriser et de s’en souvenir. » (Barâhîn-e-Ahmadiyya, 4e partie, Rouhâni Khazâ’in, volume 1, page 451-456, sous-note de bas de page 3)

En effet, les gens, les enfants, mémorisent le Coran à un jeune âge. Dans son ouvrage Barâhîn-e-Ahmadiyya, le Messie Promis (a.s.) prouve que le Coran présente des vérités disponibles nulle part ailleurs. Les Évangiles et les autres Écritures ne sont plus des livres de Dieu à présent.

Il déclare concernant la concision de la parole de Dieu : « Quand une personne juste lit le Saint Coran, elle constate immédiatement que le Coran a accompli une merveille de concision dans ses expressions – une exigence essentielle de l’éloquence – et bien qu’il présente tous les éléments essentiels de la Foi et qu’il satisfasse complètement, toute preuve et tout argument à l’appui, il est si petit qu’une personne peut facilement le lire en quelques heures du début à la fin.

Voyez à quel point l’éloquence du Saint Coran est un grand miracle : il englobe un océan de savoir en trois ou quatre parties et tout un univers de sagesse en quelques pages. Quelqu’un a-t-il déjà vu ou entendu parler d’un livre d’une si petite taille contenant des vérités éternelles pour tous les temps ? L’intellect d’un homme sage peut-il attribuer à un quelconque homme de grand statut la capacité de capturer un océan de sagesse en quelques mots dont aucune vérité relative à la connaissance religieuse n’ait été omise ? » (Barâhîn-e-Ahmadiyya, 4e partie, Rouhâni Khazâ’in volume 1, page 526-527)

Ici, le Messie Promis (a.s.) compare le Coran aux Védas. Il prouve que les Védas ne présentent pas de texte similaire au Coran. Les textes védiques sont très longs et difficiles à lire. Le Messie Promis (a.s.) a mis au défi les adeptes de toutes les religions et les invite pour leur montrer les beautés du Coran. Hormis le Messie Promis (a.s.), personne n’a présenté pareil défi au monde. Mais on nous accuse pourtant d’avoir porté atteinte à l’honneur du Coran !

L’époque du Saint Coran exigeait un enseignement parfait.

Le Messie Promis (a.s.) explique à ce propos : « Le Saint Coran a conféré l’enseignement parfait ; et à l’époque [de la révélation] du Saint Coran, seul l’enseignement parfait aurait pu être conféré. Ainsi, le Saint Coran uniquement avait le droit de revendiquer cet enseignement parfait ; à part lui, aucun autre livre céleste n’a fait une telle affirmation. » (Barâhîn-e-Ahmadiyya, 5e partie, Rouhâni Khazâ’in volume 21, page 4)

Le Messie Promis (a.s.) affirme : « Selon nous, un croyant est celui qui suit à la lettre le Saint Coran et croit qu’il est le dernier livre. Il doit considérer la loi que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a apportée au monde comme étant éternelle et ne pas en changer un iota. Il doit s’immoler complètement dans sa servitude au Coran et investir chaque particule de son existence dans cette voie ; et il ne doit pas s’opposer à sa Charia par son intellect et sa conduite : c’est là qu’il deviendra un musulman à part entière. » (Al-Houda, Rouhâni Khazâ’in, volume 18)

C’est à nous d’accomplir notre analyse.

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Coran est le dernier livre. Il déclare : « Le Coran a été révélé à une époque où toutes les nécessités possibles se sont manifestées. C’est-à-dire tout ce qui avait trait à la moralité et aux croyances, aux actes et aux paroles avait connu la décrépitude. Troubles et agitations avaient atteint leur paroxysme ; c’est pour cette raison que les enseignements du Coran avaient atteint leur apogée. C’est en ce sens que la Charia de l’islam est parfaite et que les autres lois étaient imparfaites. Car les corruptions que devaient éradiquer les Écritures révélées d’antan n’avaient pas atteint leur paroxysme ; ils ont atteint leur comble à l’époque de la révélation du Coran. »

Nombre de jeunes et d’adolescents me posent des questions à ce propos. Ceci en est la réponse. Ces maux n’avaient pas atteint leur paroxysme avant l’avènement du Coran. Étant donné que les maux ont atteint leur sommet, l’enseignement parfait a été révélé en conséquence. C’est pour cette raison que l’islam a été fondé par l’entremise du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « La différence entre le Coran et les autres livres révélés est que même si ces écritures précédentes étaient à l’abri de l’interpolation, elles comportaient des lacunes quant à leurs préceptes, [et peu importe] car à n’importe quel moment le Livre Parfait, à savoir, le Coran, devait apparaître… »

Étant donné que ces Écritures anciennes n’étaient pas confrontées à certaines situations elles ne pouvaient pas y répliquer. C’est pour cette raison qu’elles étaient imparfaites et que le Coran devait apparaître.

«… l’on n’aura pas besoin, après le Coran, d’un autre livre, car de quoi d’autre a-t-on besoin après la perfection ? L’on peut certes imaginer cette situation hypothétique où l’on aurait perverti les principes vrais du Coran, pour en faire des préceptes qui préconisent le polythéisme, comme [d’aucuns l’ont fait] avec les Védas et les Évangiles ; imaginons que l’on puisse corrompre les directives qui préconisent l’unicité de Dieu ; imaginons aussi que tous ces milliards de musulmans qui suivent les préceptes du Tawhîd, l’abandonnent pour s’adonner au polythéisme et à l’adoration des créatures divines ; en ce cas, l’avènement d’une autre Charia et d’un autre prophète sera nécessaire. Mais tout cela n’est qu’une absurde hypothèse. »

Si la situation devait atteindre ce seuil, il en serait ainsi. Or ce sont des situations hypothétiques car Allah déclare qu’Il va protéger cette Charia. Et c’est là le but de l’avènement du Messie Promis (a.s.) et notre mission est également la même.

Ensuite, le Messie Promis (a.s.) déclare : « Afin de mériter le salut, Dieu, le Tout-Puissant, a mentionné à plusieurs reprises qu’il importe, dans un premier temps, de croire sincèrement que Dieu est Unique et sans partenaires. De plus, de croire fermement que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est un véritable prophète et que le Saint Coran est le livre de Dieu après lequel il n’y aura plus d’autre livre ou Charia (loi islamique) jusqu’au Jour du Jugement. C’est-à-dire, qu’après le Saint Coran, il n’y a pas besoin d’un autre livre ou d’une autre Charia. »

Le Messie Promis (a.s.) évoque en ces termes la gloire de la révélation coranique : « La malédiction de Dieu est sur ceux qui prétendent qu’ils peuvent apporter un livre ressemblant au Coran. Le Saint Coran est un miracle qu’aucun humain ou djinn ne peut égaler, et contient des savoirs et des qualités que le savoir humain ne peut pas rassembler. Il est une révélation qui n’a pas de semblable, même si le Très-Miséricordieux peut révéler d’autres paroles : en effet les révélations de Dieu démontrent Sa gloire. Certainement, personne d’autre n’a reçu et ne recevra de révélation semblable à celle reçue par le Khâtam Al-Anbiyâ’. La gloire de la révélation du Coran ne ressemble pas à celle des saints. »

Les saints peuvent aussi recevoir la révélation divine, mais elle ne possède pas la même gloire, même si des mots ressemblant à ceux du Coran devaient leur être révélés. Il en est ainsi car la portée du savoir du Coran est plus importante et comprend toutes les sciences et les faits secrets. Ses points subtils sont d’un niveau élevé. Il s’y trouve la plus grande gnose ; elle est la parole miraculeuse de Dieu, dont les oreilles [humaines] n’ont pas entendu parler, et les paroles des djinns et des hommes ne peuvent l’égaler dans sa gloire. L’exemple de la parole du Coran comparée aux autres est celui d’un rêve fait par un roi juste, courageux et sage. »

Un roi juste et courageux a fait un rêve et un homme ordinaire de moindre intelligence et moins courageux a fait le même rêve.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Sans doute le rêve du roi et le rêve de l’homme ordinaire sont similaires. Mais le sage interprète sait qu’ils ne sont pas égaux. La personne sage qui connaît l’interprétation dira qu’ils ne sont pas égaux car l’interprétation [découlant du rêve] du roi juste est très élevée, générale, bénéfique à tous, vraie et claire. Son rêve a une large portée. Mais le rêve d’un simple sujet n’est pas exempt de confusion dans la plupart des cas. De plus, son influence ne va pas au-delà de ses fils et de son père ou de quelques amis. »

Le cercle de sa famille est confiné à ses fils, son père, ses proches ou ses amis : si ce rêve est avantageux, il ne profitera qu’à eux.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Même si on inclut d’autres individus [dans le rêve de cet homme ordinaire] ils ne dépasseront pas un cercle restreint. Ce cercle se limitera à ceux qu’il connaît et sera des plus restreints. Son étendue ne sera pas aussi grande. Son influence ne sera pas aussi large.

Mais le Coran quant à lui couvre tous les cercles de la population. Le Saint Coran est un livre sous lequel coulent des fleuves de savoir et aucune éloquence ne pourra le surpasser. (L’on ne pourra présenter de points supplémentaires à ses énoncés.)

Toute personne riche tire quelque chose de ses trésors ; et selon moi, tout grand orateur lui est redevable, sinon ses propos sont vides. »

Si on ne profite pas du Coran, aucun discours n’aura de valeur.

« On pousse le débiteur [récalcitrant] vers le juge pour lui réclamer son argent. Mais le Saint Coran offre l’aumône aux nécessiteux et supprime toute difficulté, voire il offre des pépites d’or aux gens sincères. »

Les gens poursuivent leurs débiteurs pour qu’ils les remboursent, mais le Saint Coran offre une source de savoir sans fin. C’est comme si l’on y découvre des pépites d’or.

« [Le Coran] ne se vante pas d’accorder du répit à ses débiteurs mais les encourage à accumuler de l’or. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Nous avons d’abord été transformés en cruches, puis nous avons été remplis d’eau de la rivière du Coran. »

Le Messie Promis (a.s.) qu’il a été transformé en un bol ou une cruche, qu’on a ensuite rempli avec l’eau du fleuve du Saint Coran. Cette expression reflète le style du texte original en arabe. La traduction se fait de la même manière. Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Selon moi, la malédiction de Dieu frappe celui qui nie les miracles du Coran et considère ses paroles et son système comme permanents. Par Dieu ! Nous buvons à cette fontaine et sommes ornés de sa parure. C’est pour cette raison, que mon discours est empreint de cette lumière, de cette pureté, de cette clarté et de cette fraîcheur et de cette beauté. Je ne suis redevable envers personne mais [je le suis envers] le Coran, et il m’a élevé comme les parents ne le font pas. Et Dieu m’a fait boire de son eau agréable et je l’ai trouvée efficace et utile. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Si aucun signe de Dieu ne m’accompagnait, si Son soutien et son aide n’étaient pas avec moi, et si j’avais pris un chemin différent du Coran, ou j’aurais interféré avec ou abrogé une partie du Coran ou si j’avais emprunté un autre chemin que celui du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) le peuple aurait raison et aurait le droit d’annoncer que je suis un ennemi de Dieu et du Messager de Dieu et un négationniste du Noble Coran et de son enseignement du Coran et que je l’ai abrogé. »

Si ses propos étaient hors des confins du Coran et des paroles du Saint Prophète, vous avez sûrement le droit de l’accuser d’être un abrogateur et un transgresseur, un pécheur, un vicieux et un apostat.

« Or étant donné que quand je n’ai apporté aucun changement dans le Coran, et que je n’ai changé ne serait-ce qu’un point dans la Charia apportée par l’Envoyé d’Allah (s.a.w), mais que je me suis astreint au service du Coran, de ses injonctions, de la religion pure de l’Envoyé d’Allah (s.a.w), et que je me suis voué à cette voie corps et âme ; et que je suis convaincu que le salut n’est pas possible sauf par le Coran, le livre complet, par une obéissance complète à celui-ci, et en suivant le Saint Prophète (s.a.w.) ; et que je crois aussi que celui tente d’altérer le Coran et qui s’est affranchi du joug de l’obéissance au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est un infidèle et un apostat ; vu cette position qui est la mienne et malgré l’apparition de milliers de signes en ma faveur… »

Le Messie Promis (a.s.) ne s’est pas contenté de faire des déclarations : Allah a également montré des signes en sa faveur. Les prophéties du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) concernant le Messie Promis se sont également accomplies, de même que les prophéties du Saint Coran. Les prédictions qu’Allah a révélées au Messie Promis (a.s.) se sont accomplies et continuent de l’être.

Le Messie Promis (a.s.) poursuit : «… vu cette position qui est la mienne et malgré l’apparition de milliers de signes en ma faveur dans les cieux et la terre pour me soutenir jusqu’à ce jour, quiconque me qualifie de menteur, de diffamateur et ou d’antéchrist ou qui ne se soucie pas de moi et ne m’écoute pas, sera certainement saisi par Dieu. »

Tôt ou tard, il sera attrapé par Dieu.

Ceci est la déclaration faite par le Messie Promis (a.s.) : nous y croyons fermement. C’est par son entremise que nous avons acquis le savoir du Coran. C’est lui qui nous enjoint de suivre le Coran et nous en a offert la science véritable.

Ceux qui accusent le Messie Promis (a.s.) ou sa communauté d’être des blasphémateurs du Saint Coran – qu’Allah nous en préserve – devraient être concernés. Ce sont les paroles du Messager de Dieu. Ces gens qui s’entêtent et s’obstinent seront certainement attrapés par Dieu. Allah sait le mieux comment Il le fera.

Le Messie Promis (a.s.) a par ailleurs présenté des ordres du Coran en divers endroits. J’en évoquerai quelques-uns ici.

Le Saint Coran enseigne un haut niveau de justice. Il déclare : « Il est difficile d’être équitable envers ceux qui vous ont persécutés, tourmentés, tués et poursuivis sans aucune raison et ceux qui ont massacré femmes et enfants, et qui ont persécuté les musulmans et n’ont pas cessé de faire la guerre à l’instar des mécréants de La Mecque. »

Faire preuve de justice à leur égard en dépit de leur cruauté est des plus difficiles.

« Mais le Saint Coran nous enjoint de ne pas usurper les droits de ceux qui sont assoiffés de notre sang et nous demande d’être toujours justes à leur égard. »

Ceci est le principe qui garantit la paix de la société et celle qui garantit la paix mondiale. Si ces nations impliquées dans les guerres mondiales aujourd’hui comprennent ce principe, la paix sera établie dans le monde : sinon, les conditions qui se présentent conduiront à de terribles destructions. Un pays ou un autre peut faire des efforts. Le chef d’État d’un pays peut en visiter un autre, se rendre en Chine ou ailleurs : mais sans établir la justice, la destruction est certaine.

Le Messie Promis (a.s.) présente un autre exemple : « Voyez l’extrême qu’avait atteint la polygamie à l’époque du Coran dans le monde. »

Certains avaient entre 80 et 100 femmes.

« Voyez l’ampleur de l’injustice commise contre les femmes. Face à ce constat, on devra admettre que le Coran a rendu un grand service au monde mettant fin à tous ces abus. » (Ârya Dharm, Rouhâni Khazâ’in volume 10, page 45)

C’est là une faveur d’Allah et une faveur des enseignements du Saint Coran. Par son entremise, Allah a éliminé toutes ces mauvaises pratiques. La femme ne jouissait d’aucun respect. Il n’y avait pas de limite quant aux nombres d’épouses qu’on pouvait prendre. Elles n’avaient pas de droits. Tous ces droits ont été conférés par le Saint Coran : ils étaient inimaginables avant l’islam.

Ensuite, le Messie Promis (a.s.) déclare : « Le Saint Coran ne se limite pas au seul domaine du savoir acquis par le truchement de l’ouïe, mais il renferme également des arguments raisonnés fort convaincants. Il ne cherche pas à imposer par l’arbitraire une seule de ses doctrines et prescriptions ou un seul de ses commandements […] [Allah affirme en effet] : « Il n’y a point de contrainte en matière de religion. » [Ceci indique] que l’islam ne cherche pas à inculquer quoi que ce soit par la force, mais il présente des raisons pour soutenir tout ce qu’il avance. » (Islâmi Ousoul ki Filâsfi, Rouhâni Khazâ’in, volume 10, page 433)

Le Messie Promis (a.s.) déclare que l’enseignement du Saint Coran est parfait et défie le monde : « En effet, notre Dieu bienveillant, Qui connaît les secrets des cœurs, est mon témoin que je suis prêt à être mis à mort si quelqu’un peut trouver ne serait-ce qu’un iota d’erreur dans les enseignements du Saint Coran, ou peut prouver que sa propre Écriture contient même le moindre mérite contredisant, et meilleur que, les enseignements du Saint Coran. » (Barâhîn-e-Ahmadiyya, 3e partie, Rouhâni Khazâ’in volume 1, page 298)

Il s’agit là d’une déclaration grandiose qu’on ne peut faire sans une foi parfaite.

Le Messie Promis (a.s.) explique : « Si une personne croit en Dieu et médite ensuite sur le Saint Coran et les affirmations de Dieu, cet individu abandonnera le monde comme un fou pour se vouer à Dieu. » (Malfouzât, volume 4, page 22)

Si la foi est parfaite et qu’on médite sur le Saint Coran au lieu de sombrer dans le matérialisme, l’on concentrera toute son attention à Dieu. Qu’Allah nous accorde à tous cette connaissance.

Le Messie Promis (a.s.) explique : «… de toutes les écritures dans le monde aujourd’hui, le Saint Coran est le seul dont l’origine divine peut être établie par des arguments irréfutables. C’est le seul livre dont les principes concernant le salut sont basés sur la vérité et la nature humaine, dont les doctrines sont complètes et fermement ancrées dans la vérité et sont confirmées par des arguments puissants, et dont les commandements ne sont rien d’autre que les préceptes de la vérité et dont les enseignements ne portent aucune tache d’idolâtrie, d’innovations humaines et de fausses divinités. Ses enseignements promeuvent avec zèle le monothéisme, la Grandeur et l’Excellence de Dieu ; et il n’œuvre qu’à établir l’Unicité du Dieu Glorieux. Il n’impute rien de contraire à son Unicité ni ne lui attribue-t-il de défaut ou d’attribut indigne. Il ne nous impose aucun enseignement sans fournir au préalable des preuves adéquates à l’appui ; et il explique chacun de ses principes avec des preuves et des arguments clairs et conduit ses disciples à une certitude et une compréhension parfaites. Il supprime, par des arguments clairs et sans équivoque, toutes les corruptions, impuretés, défauts et distorsions qui se sont introduits dans les croyances, les actions, les paroles et les actes des gens ; et enseigne toutes les normes éthiques et morales dont la connaissance est essentielle pour devenir véritablement humain. Il répond à tout mal répandu avec une force égale. »

Le Coran ne s’est pas contenté de répondre au mal d’une époque uniquement. Il répond à tout mal répandu avec une force égale aujourd’hui encore. Il en présente les solutions et réduit à néant ces maux.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Ses enseignements sont simples, bien fondés et sans faille, comme s’ils étaient le reflet même des lois de la nature et une image fidèle de la conscience humaine. En effet, ils sont comme le soleil pour l’illumination de l’esprit et du cœur, et comblent les lacunes inhérentes de la raison. » (Barâhîn-e-Ahmadiyya, 2e partie, Rouhâni Khazâ’in volume 1, page 82)

Le Saint Coran explique ce que la rationalité présente superficiellement et comble ses défauts.

Qu’Allah fasse que nous suivions à la lettre les préceptes du Saint Coran et que nous appliquions ses enseignements. Que nous puissions le comprendre et y conformer nos vies. Que nous puissions, après le Ramadan, récolter ses bénédictions tout comme nous sommes en train de le faire au cours de ce mois.

Au cours du Ramadan, priez tout spécialement que la Jama’at soit à l’abri des méfaits des opposants. Qu’Allah arrête les mains de chaque méchant et le saisisse.

Priez beaucoup que le monde soit à l’abri des troubles et du désordre. Il y a notamment des troubles en Palestine aujourd’hui : priez pour les musulmans de la Palestine. Qu’Allah les protège de l’oppression des oppresseurs et accorde la sagesse aux dirigeants du monde musulman pour protéger les intérêts des musulmans au lieu de se soucier de leurs propres intérêts. Qu’Allah nous ouvre davantage les portes de Sa miséricorde et Ses bénédictions au cours de ce Ramadan.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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