Sermons 2023

Le Coran, livre intemporel

Dans son sermon du 03 février 2023, Sa Sainteté le Calife a évoqué les excellences du Saint Coran à la lumière des écrits du Messie Promis (a.s.).

Sermon du vendredi 03 février 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Le Messie Promis (a.s.) explique en ces termes les bénédictions du Saint Coran : « Les faveurs et les bénédictions du Saint Coran existent depuis le début, tout comme c’était le cas à l’époque du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

Il ajoute : « Il est vrai que la majorité des musulmans ont abandonné le Coran ; mais les lumières et les bénédictions du Coran sont toujours vivantes et verdoyantes. J’ai été envoyé afin d’en apporter la preuve. Au moment opportun, Dieu envoie Ses serviteurs pour le soutenir [le Coran]. Car Il a promis :

إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ

« En vérité, Nous avons Nous-même envoyé cette Exhortation, et assurément Nous en serons le Gardien. » (Le Saint Coran, chapitre 15, verset 10) »

Ainsi, à notre époque, Dieu a suscité le serviteur parfait du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) pour diffuser le message du Coran et pour le protéger. Dieu lui a enseigné les sciences du Coran inconnues des autres. Dieu a fait couler une source du savoir coranique par son entremise. La mission même du Messie Promis (a.s.) était d’établir la souveraineté du Coran en ce monde. Mais malheureusement, dès qu’il s’est annoncé [Messie Promis et Mahdi], les prétendus Oulémas se sont fixé comme mission de s’opposer à lui. Ils ne souhaitaient entendre aucun argument ou aucune parole rationnelle de sa part. Et ils se sont évertués à égarer les masses.

D’une part, ils sont dénués de connaissance et de gnose et d’autre part, ils entravent la voie de celui que Dieu a suscité pour accomplir cette tâche. Cela est, à leurs yeux, leur service du Coran. Leur furie se déchaîne de temps à autre au Pakistan : certains politiciens en quête de popularité facile et de fonctionnaires de l’État se joignent à eux et persécutent les ahmadis en ayant recours à des prétextes fallacieux. Depuis quelque temps, ils intentent de faux procès aux ahmadis, les accusant de falsification du texte coranique et d’outrage au Saint Coran. Qu’Allah [nous] protège de leurs méfaits et qu’Il fasse libérer au plus tôt ces ahmadis qui ont été accusés à tort.

En tout cas, tout comme je l’ai dit, à notre époque, c’est bien les enseignements du Messie Promis (a.s.) qui présenteront le véritable savoir du Coran. Et c’est bien la Jama’at Ahmadiyya qui accomplit cette œuvre en ce monde. Aujourd’hui, je citerai ces écrits du Messie Promis (a.s.) dans lesquels il nous a expliqué la grandeur et l’importance du Coran ainsi que son éminent statut.

Le Messie Promis (a.s.) évoque la perfection des préceptes coraniques en ces termes :

« Selon ma croyance, le Coran est parfait dans son enseignement et il renferme toute vérité, car Allah le Glorieux affirme :

وَنَزَّلْنَا عَلَيْكَ الْكِتَابَ تِبْيَانًا لِكُلِّ شَيْءٍ

« Et Nous t’avons révélé le Livre pour tout expliquer… » (16 : 90)

Il affirme aussi :

مَا فَرَّطْنَا فِي الْكِتَابِ مِنْ شَيْءٍ

C’est-à-dire, « Nous n’avons rien omis dans ce livre. » Mais c’est aussi ma conviction que tout Mollah et tout exégète n’est pas capable d’extraire et de déduire toutes les questions religieuses du Saint Coran et l’interprétation correcte de son contenu en conformité avec la volonté divine. »

Tout le monde ne possède pas le don requis pour l’expliquer et l’interpréter et pour approfondir ses connaissances et en faire ressortir des perles de son savoir.

« En fait, dit le Messie Promis (a.s.), c’est plutôt l’apanage de ceux qui, étant Prophète ou Wali d’envergure, ont reçu l’aide de la révélation divine. Ceux qui – n’étant pas récipiendaires de révélations – sont incapables d’extraire et de déduire les préceptes du Coran doivent accepter sur-le-champ tous les enseignements coraniques légués et transmis [des anciens] sans aucune intention d’en faire l’interprétation.

Ceux qui n’ont pas reçu d’aptitude ou le savoir de la part Allah doivent avoir recours aux anciens et pieux commentateurs, ceux qui marchaient sur la voie de la Taqwa, nos anciens imams qui ont écrit leurs propres interprétations, et les suivre. Ils doivent se cantonner à suivre les enseignements évidents du Coran au lieu de faire des interprétations erronées de leur propre chef. »

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Sans nul doute, de temps à autre, Allah révèle le savoir caché du Coran à ceux qu’éclaire la lumière de la révélation et de la Wilâyah (Sainteté) et qui font partie des Purifiés. »

Allah révèle à serviteurs élus la profonde connaissance du Saint Coran.

« Il leur prouve que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) n’a jamais présenté d’enseignement qui fût absent du [Coran]. »

D’aucuns affirment que tel hadith dit ceci ou cela mais le savoir coranique conféré par Dieu révèle qu’aucun précepte de l’Envoyé d’Allah (s.a.w) n’était absent du Saint Coran.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Au contraire, les hadiths authentiques expliquent les aspects concis et les allusions du Saint Coran, dévoilant ainsi les miracles du Saint Livre. »

Les hadiths présentent des indications permettant d’interpréter certains versets et en fournissent des détails. Ils servent à aider à mieux saisir le texte du Saint Coran. Il déclare : « [L’on] comprend mieux la vérité de ces versets [grâce à ces hadiths]. [D’ailleurs] Allah affirme que tout se trouve dans le Saint Coran. »

Allah a suscité le Messie Promis (a.s.) à cette époque afin de transmettre la connaissance du Saint Coran.

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Coran est la première source de la direction. Il déclare :

« Pour vous éclairer, j’enseigne que trois ordres d’autorité vous ont été légués. Le premier, qui a une nette préséance sur les autres, est le Saint Coran, qui vous enseigne la doctrine de l’Unicité de Dieu, tout en présentant Sa gloire et Sa Majesté. Il tranche les divergences qui opposent les Juifs aux chrétiens. Par exemple, il corrige la croyance erronée selon laquelle Jésus mourut sur la croix, fut maudit et, en conséquence, son âme ne connut pas l’ascension spirituelle à l’instar des autres Prophètes. »

Les Juifs croient que Dieu n’a pas accordé Sa proximité à Jésus. Ainsi, [le Coran] affirme que cette accusation est fausse.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Le Saint Coran vous interdit d’adorer qui que ce soit ou quoi que ce soit à la place de Dieu, soit-il un homme, un animal, le soleil, la lune, un corps céleste quelconque, un moyen quelconque, ou votre propre personne. »

Ainsi donc, le Saint Coran a interdit toute forme de polythéisme. Il l’a expliqué en détail.

Le Messie Promis (a.s.) affirme : « Faites attention à ne rien faire qui contreviendrait les enseignements de Dieu et les directives du Saint Coran. En vérité je vous le dis, quiconque enfreint un seul des sept cents commandements du Saint Coran, ferme de ses mains la porte de son salut. Le Saint Coran est l’unique Livre éclairant de manière parfaite la véritable voie du salut ; les autres livres n’en sont que ses pâles reflets. Lisez attentivement le Saint Coran, et aimez-le plus que toute autre chose au monde, car dans une des révélations que j’ai reçues, Dieu m’a dit :

الخير كله في القران

« Tous les bienfaits sont contenus dans le Coran. »

Voilà la vérité. Malheur à celui qui préfère autre chose au Saint Coran. Votre seule chance de salut et de prospérité réside dans le Saint Coran ; il est la seule source d’où coulent toutes les bénédictions. Il n’y a pas un seul de vos besoins spirituels ou religieux qui ne soit pas satisfait par le Saint Coran. C’est le Saint Coran qui rendra témoignage de votre foi ou de votre incroyance le Jour du Jugement. Sous le firmament, il n’existe aucun livre si ce n’est le Saint Coran qui peut à lui seul vous guider sur le droit chemin. »

Le Coran est essentiel, en effet, pour être guidé sur le droit chemin. Celui qui préconise pareils enseignements et qui nourrit pareilles pensées et qui enjoint ceci à ses suivants osera-t-il falsifier le texte du Coran ? Ces gens [qui le pensent] doivent un tant soit peu raisonner.

Ensuite le Messie Promis (a.s.) déclare : « Par Sa Grâce infinie et Sa Bonté, Dieu vous a fait cadeau d’un Livre, le Saint Coran. En vérité je vous le dis, si un tel Livre eût été donné aux chrétiens, il les eût sauvés de la ruine ; et si la lumière directrice et les bénédictions dont vous avez été comblés, eussent été offertes aux Juifs au lieu de celles de la Torah, jamais certaines sectes d’entre eux n’eussent nié la résurrection. Appréciez-le donc, car c’est un cadeau inestimable. C’est une faveur de valeur inégalable, un trésor des plus précieux. Sans le Saint Coran, l’univers n’aurait été qu’un cadavre putréfié.

Le Saint Coran est un tel livre que, par comparaison à lui, tous les autres livres envoyés à l’humanité ne sont que peu de chose. L’Esprit Saint qui descendit pour communiquer les enseignements des Évangiles prit la forme fragile d’une colombe, proie facile pour un chat. »

Ils disent en effet que l’ange Gabriel est apparu à Jésus dans la forme d’une colombe.

« La colombe est un animal fragile, elle est la proie facile d’un chat. Cette fragilité explique pourquoi les chrétiens sombrèrent graduellement dans l’abîme des faiblesses et sont aujourd’hui privés de spiritualité. »

À présent selon les statistiques, la majorité des chrétiens ont répudié leur foi, car il ne s’y trouve aucune spiritualité.

Or au grand malheur des musulmans, en dépit de la présence du Coran, ils ne profitent pas de sa spiritualité en le mettant en pratique. Ils rejettent [de surcroît] celui que Dieu a suscité pour répandre ce savoir [du Coran].

Le Messie Promis (a.s.) ajoute «…il en est ainsi car toute leur foi reposait sur une colombe. À l’inverse, l’Esprit-Saint responsable de la révélation du Saint Coran se manifesta sous la forme d’une Apparition Majestueuse remplissant l’espace entre ciel et terre. Quel contraste marquant entre ces deux manifestations ! D’un côté, le symbolisme d’une pauvre colombe, et de l’autre, celui d’une Apparition Grandiose et Solennelle.

En l’absence de la moindre entrave, tant extérieure qu’intérieure, le Saint Coran est capable de purifier un homme en l’espace d’une semaine. Si vous vous conformez à ses commandements, il est capable de vous rendre semblables aux prophètes. »

C’est-à-dire que si l’on suit à la lettre les commandements du Coran l’on pourra se parer des couleurs des prophètes. Il s’agit du sommet que l’on puisse atteindre en profitant des bénédictions du Coran.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute :

Il est le seul Livre à enseigner dès son début la prière suivante :

اهْدِنَا الصِّرَاطَ الْمُسْتَقِيمَ ۞ صِرَاطَ الَّذِينَ أَنْعَمْتَ عَلَيْهِمْ

C’est-à-dire, ‘montre-nous ce chemin des bienfaits que Tu as montré à nos devanciers, les Prophètes et Messagers, les véridiques, les martyrs et les justes’.

Aspirez à ce qui est sublime. Ne rejetez pas l’invitation du Coran car il vous offre les mêmes faveurs magnifiques que celles accordées aux justes qui vous ont devancés. »

Le Messie Promis (a.s.) explique [plus loin] que la Sounnah [du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.)] est la deuxième source de direction et les Hadiths en sont la troisième, car ils ont été collectés plus de cent ans après le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Ces hadiths servent de direction à condition qu’ils ne contredisent pas le Coran et la Sounnah.

Le Messie Promis (a.s.) nous conseille en ces termes d’honorer le Coran : « Ceux qui honorent le Saint Coran seront honorés au ciel. »

En l’expliquant, il déclare : « Surtout, n’abandonnez pas le Saint Coran, car votre vie s’y trouve. Ceux qui honorent le Saint Coran seront honorés au ciel. »

Ne vous détournez pas du Coran, suivez ces préceptes, lisez-le régulièrement et suivez ces conseils.

Il ajoute : « Car ceux qui le préfèrent aux Hadiths ou autres traditions, seront préférés au ciel. Pour l’humanité tout entière, il n’y a qu’un seul Livre comme guide : le Saint Coran ; et pour tous les descendants d’Adam, il n’y a qu’un seul Messager et intercesseur : Muhammad, l’élu (sur lui bénédictions et paix !). Efforcez-vous donc de cultiver un amour sincère pour ce très distingué et majestueux Prophète, et ne lui préférez personne, afin qu’au ciel vous soyez du nombre de ceux qui jouissent du salut. Sachez que le salut n’est pas un privilège réservé à l’autre monde seulement. Le véritable salut manifeste sa lumière en ce monde même. »

La foi doit être tellement ferme que sa lumière se manifeste en ce monde ; que l’on soit prêt à confronter toute injustice. On en a vu un exemple récemment avec le martyre de nos frères du Burkina Faso.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Savez-vous à qui est destiné le salut ? A celui qui croit avec certitude que Dieu existe, que Muhammad (s.a.w.) est l’intercesseur des hommes auprès de Dieu, et qu’il n’y a pas, sous le firmament, de Messager égal à lui en rang ou de Livre aussi excellent que le Saint Coran. Dieu n’a voulu rendre personne immortel, mais ce prophète élu vit à jamais. »

Ici le Messie Promis (a.s.) répond à une autre accusation, notamment, que nous outrageons la mémoire du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), à Dieu ne plaise !

Le Messie Promis (a.s.) explique que le Coran est le Khâtam Al-Koutoub.

Il déclare : « Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est le Khâtam Al-Nabiyyîn et le Coran est Khâtam Al-Koutoub. À présent il n’existera d’autres paroles [saintes] ou d’autres [formes d’adoration] que la Salât. Il n’y a pas de salut sans suivre les paroles et les actions du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et les [préceptes] du Coran. Celui qui les abandonnera ira en enfer. Ceci est notre religion et nos croyances. Mais n’oubliez pas non plus que la porte du dialogue avec le Divin est ouverte pour cette Oummah. »

Allah parle et s’adresse [à l’homme] : cette porte est ouverte.

« Cette porte offre un témoignage vivace de la vérité du Saint Coran et de celle du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). À cet égard, Dieu nous a enseigné cette prière dans la sourate Al-Fâtihah : « Ihdinas-sirât al-moustaqîm, sirât al-ladhîna an’amta ‘alayhim… »

La prière pour mériter la voie des récipiendaires des faveurs divines indique l’accomplissement des perfections des Prophètes (la paix soit sur eux). Il est évident que la perfection offerte aux Prophètes était celle de la connaissance de Dieu. Ils ont reçu cette bénédiction à travers le dialogue avec Dieu. Vous aussi souhaitez les mêmes faveurs. Le Saint Coran nous enseigne-t-il cette supplication pour ensuite nous priver de ses fruits ? Croyez-vous qu’aucun membre de cette Oummah ne pourra mériter cet honneur ? D’une part l’on fait cette prière… Allah nous demande à tous de faire cette prière ; et ceux qui le pourront atteindront cette position. Or la logique des musulmans est fort étrange : d’une part, Allah nous enseigne cette supplication et d’autre part, ils disent que pas un seul individu ne pourra mériter cette position dans l’Oummah ; loin d’eux la pensée qu’elle puisse être accordée à une multitude.

Le Messie Promis (a.s.) dit : « Ils ont fermé cette porte jusqu’au Jour de la Résurrection. Dites-moi, si c’est un affront ou un éloge de l’islam et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) ? »

Vous nous blâmez. Or, vous fermez les portes [de la révélation] malgré la prière que nous enseigne Allah. Qui sont ceux coupables de diffamation ? Vous ou nous ?

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Je dis en toute vérité que celui qui nourrit pareille croyance diffame l’islam et n’a pas compris le cœur de la Charia. L’islam ne vise pas à limiter [la foi] à l’énoncé verbal de la déclaration « Dieu est un et n’a pas de partenaire. » Il souhaite faire comprendre [la réalité] de cet énoncé et ne pas borner le paradis et l’enfer à une croyance imaginaire, mais à faire connaître les conditions du paradis ici-bas, sur terre. »

C’est-à-dire pousser l’homme à accomplir des œuvres vertueuses capables de transformer cette vie en paradis

«… et le débarrasser des péchés dans lesquels s’empêtrent les barbares. Ceci est le grand objectif de l’islam et c’est un objectif si pur qu’aucune autre nation ne peut présenter son exemple dans sa religion. Tout le monde peut l’affirmer, mais qui peut le montrer ? »

Ainsi, aujourd’hui, les suivants du Messie Promis (a.s.) doivent atteindre cette norme. Il faut annoncer au monde et montrer à ceux qui nous imposent des fatwas de mécréance que les ahmadis ne se contentent pas de raconter de vieilles histoires. Mais ils croient aujourd’hui encore que Dieu confère ses bénédictions à ceux qui croient au Livre Vivant. Ils sont convaincus qu’Allah parle aujourd’hui encore.

Ensuite, le Messie Promis (a.s.) déclare : « Allah nous a accordé ce Prophète (s.a.w.) qui est le Khâtam Al-Mou’minîn (Sceau des Croyants), Khâtam Al-‘Ârifîn (Sceau des Gnostiques) et Khâtam Al-Nabiyyîn (Sceau des Prophètes). De même, Allah lui a révélé le Livre qui est le condensé de toutes les Écritures et le Sceau de tous les Livres. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est le Khâtam Al-Nabiyyîn et la Noubouwwah (le prophétat) est arrivée à sa fin par son entremise. Or, cette « fin » n’a pas le sens de « supprimer » comme de tuer quelqu’un en l’étranglant. Pareille fin ne serait point source de fierté. La Noubouwwah est arrivée à sa fin par l’entremise du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) dans le sens que tout naturellement, les excellences de la Noubouwwah sont arrivées à la perfection en sa personne. C’est-à-dire toutes les excellences éparses existant en différents prophètes depuis Adam jusqu’à Jésus ont été réunies en la personne du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Tout naturellement, il porte le titre de Khâtam Al-Nabiyyîn. De même, tous les préceptes, conseils et savoir que recelaient différentes Écritures sont arrivés à la perfection dans le Saint Coran. Et c’est ainsi que le Coran est le Khâtam Al-Koutoub (Sceau des Livres). »

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « L’épithète Khâtam Al-Nabiyyîn attribuée au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), exige tout naturellement que le Livre qui Lui fut révélé soit le Khâtam Al-Koutoub ; en somme il renferme toutes les excellences. D’ailleurs, c’est un fait qu’il regorge de ces excellences, car le principe général qui régit la révélation divine stipule que le pouvoir sanctifiant et la gloire de la parole que reçoit le récipiendaire sont à la mesure du pouvoir sanctifiant et des excellences intrinsèques de ce dernier. Étant donné que le pouvoir sanctifiant et les aptitudes intrinsèques du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) avaient atteint le point culminant qu’aucun homme n’avait atteint ou ne pourra atteindre… »

[On nous accuse] de considérer le Messie Promis (a.s.) supérieur au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), à Dieu ne plaise, et d’avoir outragé la mémoire du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Après avoir lu ces paroles, aucune personne intelligente et imbue d’équité n’osera affirmer que les ahmadis ont outragé la mémoire du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : «… de même, comparé aux Ecritures du passé, le Coran se trouve à une éminence que ne pourra atteindre toute autre parole. Les aptitudes et le pouvoir sanctifiant du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) dépassaient ceux des autres ; il avait atteint l’apogée des excellences. Il avait touché le point culminant et le Coran qui lui fut révélé avait atteint la perfection.

A l’instar des excellences de la Noubouwwah qui ont été parachevées en la personne du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), celles de la parole divine sont arrivées à la perfection dans le Coran. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est le Khâtam Al-Nabiyyîn, et son livre est le Khâtam Al-Koutoub. Le Coran a atteint le point culminant de tous les rangs de la merveilleuse parole divine. [Il a atteint la perfection] par rapport à son éloquence, à l’agencement des sujets qu’il traite, aux enseignements qu’il propose, à leurs excellences et aux fruits qui en découlent. Quel que soit l’angle sous lequel on l’étudie, l’on constatera que le Coran a atteint la perfection et ceci prouve [son origine] miraculeuse. D’où la raison pour laquelle le Coran n’a pas exigé de comparaison dans un domaine particulier. […] »

Le Coran n’exige pas qu’on l’examine à la lumière d’une excellence particulière. On peut le comparer dans tous les domaines : il renferme tout sujet.

« On peut le comparer par rapport à soit son éloquence, soit ses objectifs, ou ses enseignements, ou encore ses prophéties et les faits de l’invisible qu’il évoque. Quel que soit l’angle sous lequel on l’étudiera, l’on constatera que le Coran est un miracle. »

Le Messie Promis (a.s.) a déclaré : « Il ne faut jamais oublier que le Saint Coran, qui est Khâtam Al-Koutoub, n’est pas un recueil d’histoires. Ceux qui qualifient le Saint Coran de collection d’histoires en raison de leur incompréhension et de leur déni de la vérité, ne possèdent pas de nature factuelle. Ce livre saint a fait ces mêmes histoires une philosophie. »

Le Coran relate ces histoires sous forme de philosophie. Il s’y trouve des leçons et un sujet profond.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Ceci est la grande faveur du Coran sur tous les livres et prophètes. Il a transformé ces histoires en philosophie sinon aujourd’hui on s’en serait moquées. En cette ère du progrès dans le savoir et de l’avancée des sciences naturelles, Dieu a établi une communauté pour découvrir les faits de la science célestes : s’en est là une autre grâce d’Allah. »

De grands experts dans le domaine de la science sont en train de naître. Il existe différents types de matières scientifiques et il y a davantage de recherches : et Dieu a [également] établi cette communauté. Après avoir acquis le savoir du Coran, le Messie Promis (a.s.) a expliqué tout ces thèmes et l’unité existant entre la science et la religion.

Le Messie Promis (a.s.) explique : « à l’époque des ténèbres et de l’égarement tous ces récits [coraniques] n’avaient pas plus de valeurs que de contes triviaux et elles sont la risée en cette ère de science. »

Durant l’âge des ténèbres et d’ignorance, l’islam ne comptait qu’une poignée d’érudits ; et quand ces contes ont été transmis jusqu’à l’époque [moderne] les scientifiques s’en sont moqués. Or Dieu a suscité le Messie Promis (a.s.) qui a interprété le Coran et en a présenté son savoir.

Il déclare : « Le Coran présente ces récits sous la forme d’une philosophie dans un contexte scientifique. »

Les musulmans doivent être reconnaissants envers Allah pour avoir envoyé Son Messager pour expliquer les véritables enseignements du Saint Coran à cette époque comme promis : il a dissipé toutes les accusations d’ignorance soulevées contre les enseignements de l’islam. Ensuite, le Messie Promis (a.s.) souligne à quel point il est nécessaire de croire dans le Saint Coran et le suivre. Ceci doit faire partie de la foi.

Il déclare : « S’écarter le moindrement du Saint Coran et du Saint Prophète est selon moi acte d’incroyance. Ma conviction est que celui qui s’en écarte le moindrement ira en enfer. J’ai expliqué cette croyance non seulement dans des discours mais aussi dans une soixantaine de mes écrits et ce avec grande clarté. Jour et nuit, je m’inquiète que de cette pensée. »

Le Messie Promis (a.s.) explique que nos adversaires nous lancent des fatwas de Koufr à tort et à travers.

« S’ils ont entendu quelque propos de notre part, tout en craignant Allah et en faisant preuve d’équité, ils auraient dû nous demander si telle était la teneur de mes propos et de les expliquer s’ils sont en effet contraires à l’islam. Or, ils ne s’en soucient guère : ils ne sont déterminés qu’à imposer des fatwas de Koufr. »

Or, tous nos propos sont conformes aux enseignements de l’islam et du Coran. Telle est notre croyance et nous agissons en conséquence.

Le Messie Promis (a.s.) décrit en ces termes l’harmonie entre le Noble Coran et la loi de la nature. Il déclare : « L’enseignement saint et parfait est celui du Saint Coran qui nourrit chaque branche de l’arbre humain. Le Coran n’accentue pas un seul aspect [de la réaction humaine]. Parfois, il demande instamment le pardon et l’indulgence à condition qu’ils soient à bon escient, et parfois, selon les circonstances, il ordonne la punition d’un contrevenant. En vérité, le Saint Coran est une image de la loi divine de la nature, qui est visible partout. Il est tout à fait raisonnable que la parole de Dieu et l’œuvre de Dieu soient en harmonie, l’une avec l’autre : en somme, tout comme l’œuvre de Dieu est visible dans le monde, le véritable Livre Divin doit enseigner conformément à cette œuvre. »

Dans la loi de la nature, nous constatons que parfois Dieu châtie, parfois Il pardonne. Les préceptes religieux doivent suivre les mêmes principes. Il doit en être de même dans Son livre religieux ; et cela est en effet le cas dans le Coran.

«… Son œuvre et Sa parole ne doivent point être différentes. Nous constatons que Dieu n’est pas pardonnant et clément en toute occasion : Il punit les coupables par divers types de châtiments, ce qu’évoquent également les Livres précédents. Notre Dieu est non seulement Compatissant mais il est aussi Sage et Son tourment est terrible. Le Vrai Livre est celui qui est en accord avec cette loi de la nature, et la Vraie Parole de Dieu est celle qui n’est pas incompatible avec Son œuvre. Dieu n’a pas toujours traité Sa création avec compassion et indulgence et Son châtiment n’était pas inexistant. Pour le châtiment des méchants aujourd’hui, Dieu a prophétisé par mon entremise la venue d’un grand et terrible tremblement de terre qui les détruira. »

Le Messie Promis (a.s.) avait fait cette prophétie à l’époque.

Ensuite, il déclare : « Il n’existe qu’un seul Coran dans le monde ayant révélé la Personne et les attributs de Dieu selon Sa loi et Sa nature, qui se manifeste dans le monde par Ses actions et qui est imprimé dans la nature humaine et la conscience humaine. Le Dieu des chrétiens est confiné aux pages de l’Évangile et celui qui n’a pas reçu cet Évangile ignore ce Dieu ; mais aucune personne intelligente n’ignore le Dieu que le Coran présente. Par conséquent, le vrai Dieu est le Dieu que présente le Coran. »

Tout habitant de ce monde, adepte de n’importe quelle religion ou athée, croit dans une certaine mesure que Dieu existe après avoir vu la création du monde ; et ceux qui suivent leur religion tribale croient aussi en Son existence. Le Messie Promis (a.s.) déclare que le Dieu du Saint Coran se révèle [à l’homme]. Il n’est pas comme le Dieu des chrétiens.

La nature humaine et la loi de la nature témoignent de l’existence de ce Dieu.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « La vraie religion est capable de démontrer que Dieu parle et entend toujours. Dieu atteste de Son existence par Sa parole au sein d’une vraie religion. La quête de Dieu est une tâche difficile. Or, ce n’est point la tâche de philosophes ou d’érudits d’ici-bas. En étudiant l’univers, l’on déduit qu’il doit y avoir la main d’un grand Architecte derrière cet édifice harmonieux et majestueux. Cette conclusion, néanmoins, ne prouve guère Son existence. La différence est notable entre « doit exister » et « existe ». Le Saint Coran est le seul à fournir la preuve de Son existence. Non seulement aide-t-il à Le connaître, il Le dévoile de surcroît dans toute Sa splendeur. Aucune autre Écriture sur terre n’accomplit pareille prouesse. »

Le Saint Coran présente des preuves de l’existence de Dieu.

Le Messie Promis (a.s.) présente par ailleurs la supériorité du Coran sur les Évangiles et les autres Écritures. Il déclare : « Le Saint Coran est un miracle parfait et vivant. Ce miracle de la parole ne vieillira jamais et ne connaîtra pas la destruction. Peut-on voir aujourd’hui le miracle du bâton de Moise ? Les Juifs possèdent-ils ce bâton et peut-il se transformer en serpent ? Tous les miracles apportés par les Prophètes ont pris fin avec leur départ. Or les miracles de notre Prophète (s.a.w.) sont frais et vivaces à toute époque. La survie de ces miracles et leur protection contre la mort est un témoignage clair du fait que le Saint Prophète (s.a.w.) soit le prophète vivant et que la vraie vie soit celle qui lui a été octroyée. Personne d’autre ne l’a reçue. Son enseignement est vivant car ses fruits et ses bénédictions sont toujours vivants aujourd’hui comme ils l’étaient il y a treize cents ans. Personne ne peut prétendre avoir reçu les fruits et les bénédictions d’un autre enseignement quelconque après l’avoir suivi, devenant ainsi un signe de Dieu. Mais par la grâce et la miséricorde de Dieu, nous voyons aujourd’hui encore les fruits et les bénédictions des préceptes coraniques, ainsi que les signes et les bénédictions de l’obéissance indéfectible au Saint Prophète (s.a.w.). Par conséquent, Dieu a établi cette communauté pour présenter un témoignage vivant de la vérité de l’islam et pour prouver que ces bénédictions et ces signes se manifestent toujours suite à une obéissance parfaite du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), comme c’était le cas treize cents ans de cela. Des centaines de signes sont apparus jusqu’aujourd’hui. »

Le Messie Promis (a.s.) a également présenté ces signes dans certains de ses livres et ses écrits. Chaque jour qui se lève sur la Jama’at témoigne que ses prédictions se sont réalisées.

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Nous avons invité les dirigeants de toutes les nations et de toutes les religions à montrer les signes de leur véridicité. Mais pas un seul n’a pu présenter un échantillon pratique de la vérité de sa religion. Nous croyons que la parole de Dieu est un miracle parfait et nous croyons et affirmons qu’aucun autre livre ne lui est comparable. J’annonce haut et fort : présentez n’importe quel commandement du Saint Coran, il sera un signe et un miracle en soi. Par exemple, regardez ses enseignements : ils sont un grand miracle. Il s’agit d’un miracle conforme à un système sage et aux exigences naturelles : aucun autre enseignement ne peut les rivaliser. Les enseignements du Saint Coran sont complets et parachèvent tous les préceptes précédents. J’en présente un seul aspect pour prouver que l’enseignement du Saint Coran est d’un niveau élevé et qu’il est un miracle : Tout l’accent de la Torah est sur la rétribution et la vengeance. Il affirme « œil pour œil et dent pour dent ». Comparé à cela, l’Évangile met l’accent sur le pardon, la patience et l’indulgence. Il recommande de tendre l’autre joue à celui qui nous frappe sur l’une, de marcher deux miles avec celui qui nous oblige à en faire un avec lui, d’offrir sa tunique à qui demande notre manteau. Il en est de même de tous les préceptes de la Torah et des Évangiles : ils sont aux antipodes. Or le Saint Coran préconise la sagesse et la modération en chaque occasion. En effet, le Coran nous recommande d’agir à bon escient eu égard aux circonstances. Nous acceptons que l’essence de l’enseignement est le même pour tout le monde ; personne ne peut nier que la Torah et l’Évangile n’aient souligné qu’un seul aspect de ces préceptes, mais seul le Saint Coran a préconisé des enseignements conformément aux exigences de la nature humaine. Or il n’est pas correct de dire que les préceptes de la Torah ne sont pas d’origine divine étant donné qu’ils se trouvent à un extrême. Cet enseignement de la Torah vient aussi de Dieu. Or cet enseignement n’était plus nécessaire [vu l’avènement d’un enseignement] équilibré. L’enseignement de la Torah était opportun en son temps. La Torah ou les Évangiles étaient spécifiques à un lieu donné : c’est pour cette raison que d’autres aspects de cet enseignement n’ont pas été pris en considération. Or le Noble Coran était destiné au monde entier et à toute l’humanité, et c’est pour cette raison que ses préceptes sont compatibles avec les exigences de la nature humaine. D’ailleurs, il s’agit là de la sagesse car celle-ci signifie placer un objet à sa place. C’est le Saint Coran qui nous a enseigné cette sagesse. La Torah, comme indiqué, mettait l’accent sur une dureté inutile et attisait la vengeance. L’Évangile mettait l’accent sur une indulgence déplacée. Le Coran a laissé les deux pour présenter l’enseignement véritable.

وَجَزَاءُ سَيِّئَةٍ سَيِّئَةٌ مِثْلُهَا فَمَنْ عَفَا وَأَصْلَحَ فَأَجْرُهُ عَلَى اللَّهِ

« Le paiement d’un préjudice est une sanction proportionnelle ; mais celui qui pardonne et par là apporte une réforme, sa récompense est auprès d’Allah. »

Le Messie Promis (a.s.) a montré ce courage pour prouver la suprématie du Saint Coran sur toutes les religions avec des signes à l’appui, alors que les Britanniques dirigeaient ce pays. L’église était puissante. Mais le Messie Promis (a.s.) a ouvertement prouvé la suprématie du Saint Coran et n’a craint personne, car il était le Messager d’Allah, qui a été envoyé par Allah en s’étant soumis au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Sa mission était de répandre cet enseignement coranique. C’est ce que nous constatons dans ses livres et ses enseignements. La Jama’at Ahmadiyya est en train de répandre ces mêmes enseignements aujourd’hui. Ceux qui accusent la Jama’at Ahmadiyya, prétendent que les ahmadis falsifient et insultent le Saint Coran.

Le Messie Promis (a.s.) évoque en ces termes la nécessité et l’importance du Saint Coran. Il déclare : « Un argument fort à l’appui de la nécessité du Saint Coran est que tous les Livres précédents débutant par la Torah et se terminant par l’Évangile sont adressés à un peuple particulier, à savoir, les enfants d’Israël. D’ailleurs, ces Écritures déclarent clairement que leurs instructions ne sont pas d’intérêt général et sont réservés aux enfants d’Israël. Or, le Saint Coran vise à la réforme du monde entier et ne s’adresse à aucun peuple en particulier. Il déclare clairement qu’il a été révélé pour le bénéfice de l’ensemble de l’humanité et que la réforme de chacun est son but. Ainsi, il existe une grande différence entre les préceptes de la Torah et du Coran.

À titre d’exemple, la Torah affirme : « Ne versez pas de sang » et le Coran déclare la même chose. Il semblerait que le Coran soit en train de répéter le commandement de la Torah. Or, ceci n’est pas une répétition : cet ordre de la Torah n’était limité qu’aux Israélites. La Torah n’interdit le meurtre qu’aux seuls Israélites et elle ne s’adresse pas aux autres. Mais cet ordre du Saint Coran est pour le monde [entier] et interdit à tout le monde de verser le sang de manière injuste. De même, le but principal du Saint Coran dans tous ses commandements est la réforme du public, tandis que le but de la Torah est limité uniquement aux Israélites. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Les prêtres se trompent foncièrement en prétendant que le Coran n’a rien apporté de nouveau au sujet du monothéisme qui n’était pas déjà présent dans la Torah. En lisant la Torah, l’ignorant se dira qu’elle évoque le monothéisme, les préceptes sur le culte de Dieu et les droits des fidèles : qu’est-ce que le Coran a apporté de nouveau ? Or seul celui qui n’a jamais médité sur la parole divine se trompera ainsi. La Torah n’évoque pas une grande partie de la théologie. Par exemple, elle ne mentionne pas les étapes les plus fines du monothéisme. Le Coran révèle que le monothéisme ne se limite pas à bannir le culte des idoles, des êtres humains, des animaux, des éléments, des corps célestes ou des démons : le monothéisme de Dieu comprend trois étapes.

La première étape est pour les gens ordinaires qui désirent être à l’abri de la colère de Dieu Tout-Puissant.

La deuxième étape est pour ceux qui désirent être plus proches de Dieu que les gens ordinaires.

La troisième étape est pour les personnes spéciales qui désirent atteindre la perfection de la proximité divine.

La première étape est que le fidèle ne doit adorer personne en dehors de Dieu et s’abstenir d’adorer tout ce qui est limité et créé, qu’il se trouve sur terre ou dans le ciel.

La deuxième étape du monothéisme est de considérer Dieu comme la véritable force dans ses propres affaires et dans les affaires des autres. On ne doit pas mettre un tel accent sur les moyens pour en faire des associés de Dieu, en disant que sans Paul, on aurait subi une certaine perte, ou que sans Pierre, on aurait été ruiné. (Se fier ainsi aux autres est du Chirk et cela est contraire au Tawhîd.)

Si l’on prononce ces paroles avec l’intention d’accorder quelque importance à M. X ou à M. Y ce sera du Chirk (polythéisme).

Le troisième échelon de l’unicité [de Dieu] est d’annihiler les intérêts de son âme pour l’amour de Dieu et de faire fondre son être dans la grandeur de Dieu.

La Torah évoque-t-elle tous ces aspects de l’unicité [de Dieu] ? De même, elle n’évoque que sommairement le paradis et l’enfer. La Torah ne mentionne pas en détail non plus tous les attributs de Dieu. Les chrétiens auraient peut-être pu éviter le malheur de la déification d’un homme si la Torah contenait un chapitre à l’instar de la sourate Al-Ikhlâs : Dis : « Il est Allah, l’Unique ; Allah l’Indépendant et Celui Que tous supplient. Il n’engendre pas, ni n’est-Il engendré ; et nul n’est semblable à Lui. » La Torah n’explique pas non plus tous les aspects des droits, alors que le Saint Coran en a fait mention à la perfection.

À titre d’exemple il déclare : « En vérité, Allāh enjoint la justice et la bienfaisance envers autrui, et de donner pour Sa cause comme on le fait à des parents proches ; » (Le Saint Coran, chapitre 16, verset 91). C’est-à-dire que Dieu vous enjoint d’être juste et équitable, que vous soyez bienveillants envers autrui, et de servir les autres comme s’ils étaient vos proches. Ainsi, votre sympathie pour l’humanité doit être naturelle, à l’instar de celle qu’éprouve une mère pour son enfant. Vous ne devez pas être motivés par l’intention de faire étalage des faveurs accordées. La Torah n’a pas non plus prouvé l’existence de Dieu, Son unicité et Ses attributs parfaits par des arguments logiques. Le Coran, quant à lui, a démontré, preuves à l’appui, [la justesse de] sa doctrine, l’importance de la révélation et du prophétat. Il a traité chaque question sous un angle philosophique facilitant ainsi la tâche de ceux en quête de vérité. Tous ces arguments ont été énoncés si parfaitement dans le Saint Coran, que personne n’est à même de produire une preuve ­- concernant par exemple l’unicité de Dieu – que l’on n’y trouve pas.

Une autre raison importante de l’existence du Saint Coran est que les Écritures sacrées du passé – la Torah de Moïse et les Évangiles ­ – ont été envoyées à un peuple particulier, les enfants d’Israël. Ces Écritures annoncent clairement qu’elles ne s’adressent pas à l’humanité dans son ensemble mais uniquement aux enfants d’Israël. Mais le Coran a comme objectif la réforme de toute l’humanité ; il ne s’adresse pas à un peuple spécifique, il annonce sans ambiguïté qu’il a été révélé pour tous les hommes et il a comme but la réforme de tout un chacun. »

Il existe de nombreux autres passages sur les vertus, le statut et la supériorité du Saint Coran, que je présenterai à l’avenir, Incha Allah.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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