Traits de caractère – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org Découvrez l'Islam Mon, 25 Jan 2021 14:37:59 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://islam-ahmadiyya.org/wp-content/uploads/2021/03/cropped-favicon-32x32.jpg Traits de caractère – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org 32 32 Le rejet des superstitions et de la pénitence en Islam https://islam-ahmadiyya.org/le-rejet-des-superstitions-en-islam/ Thu, 12 Nov 2009 17:28:02 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/le-rejet-des-superstitions-en-islam/ Avant l'avènement de l'Islam, les adeptes des différentes religions étaient sous l'emprise d'idées fausses. Ils croyaient que des manifestations célestes et terrestres avaient lieu pour marquer les réjouissances et les peines des prophètes, des saints et d'autres grands hommes.

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Avant l’avènement de l’Islam, les adeptes des différentes religions étaient sous l’emprise d’idées fausses. Ils croyaient que des manifestations célestes et terrestres avaient lieu pour marquer les réjouissances et les peines des prophètes, des saints et d’autres grands hommes.

Le Saint Prophète n’approuvait pas que l’on dise les prières ou que l’on rende le culte comme s’il s’agissait d’une corvée. Un jour, en revenant chez lui, il remarqua une corde suspendue entre deux piliers. Il s’informa de l’utilité de celle-ci et on lui dit que sa femme Zaïnab avait l’habitude de s’agripper à la corde lorsqu’elle était fatiguée au cours de ses prières. Il fit enlever la corde et dit qu’on ne devait continuer à prier qu’aussi long­temps qu’on le faisait aisément et avec plaisir, mais que dès qu’on le sentait fatigué, on devait s’asseoir. La prière n’était pas une pénitence, et si on la poursuivait en étant trop fatigué, elle manquait son but (Bukhārī Kitāb al-Kusūf).

Il avait horreur de tout acte ou habitude qui, même de loin, lui rappelait l’idolâtrie. Quand sa fin approchait et alors qu’il était dans les souffrances de l’agonie, il se tournait et se retournait en s’exclamant : « Que la malédiction de Dieu descende sur les juifs et les chrétiens qui ont transformé les tombeaux de leurs prophètes en lieux de culte » (Bukhārī). Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) se référait à ceux, juifs et chrétiens, qui se prosternaient sur les tombes de leurs prophètes et de leurs saints en leur adressant leurs prières, et il voulait dire que si les musulmans se livraient eux aussi à de telles pratiques, ils ne mériteraient pas ses prières mais, au contraire, se trouveraient séparés de lui.

Rejet des superstitions

Avant l’avènement de l’Islam, les adeptes des différentes religions étaient sous l’emprise d’idées fausses. Ils croyaient que des manifestations célestes et terrestres avaient lieu pour marquer les réjouissances et les peines des prophètes, des saints et d’autres grands hommes et que ceux-ci pouvaient contrôler les mouvements des corps célestes. Par exemple, on rapporte que certains d’entre eux avaient arrêté le soleil dans sa course, ou immobilisé la lune, ou encore rendu stagnante l’eau courante. L’Islam a enseigné que de telles idées étaient sans fondement et que les références dans les saintes Écritures à des phénomènes de cette sorte n’étaient que des métaphores qui, au lieu d’être interprétées correctement, avaient donné lieu à des superstitions. Cependant, certains musulmans avaient tendance à attribuer ces phénomènes à des événements de la vie des grands prophètes. Dans les dernières années de la vie du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l), son fils Ibrahim mourut à l’âge de deux ans et demi. Une éclipse de soleil eut lieu ce même jour. Certains musulmans de Médine accréditèrent l’idée que le soleil s’était obscurci à l’occasion de la mort de fils du Prophète en signe de condoléance divine. Quand cela lui fut mentionné, il manifesta un grand mécontentement et condamna sévèrement cette conception. Il expliqua que le soleil et la lune et les autres corps célestes étaient tous régis par des lois divines et que leurs mouvements et les phénomènes corrélatifs n’avaient rien à voir avec la vie ou la mort de quiconque. (Bukhārī)

L’Arabie est un pays très sec : la pluie y est toujours la bienvenue et elle est très attendue. Les Arabes s’imaginaient que sa venue était contrôlée par les mouvements des étoiles. Toutes les fois que quelqu’un exprimait cette idée, le Saint Prophète en était contrarié, et il exhortait son peuple à ne pas attribuer à d’autres causes les faveurs qui lui étaient accordées par la Providence. Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) expliquait que la pluie et les autres phéno­mènes naturels étaient régis par des lois divines et qu’ils n’incombaient à aucun dieu, à aucune déesse ni à aucune autre puissance. (Muslim, Kitāb-Ul-Īmān)

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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La simplicité du Saint Prophète (saw) https://islam-ahmadiyya.org/la-simplicite-du-saint-prophete-saw/ Thu, 12 Nov 2009 17:24:22 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/la-simplicite-du-saint-prophete-saw/ Le Saint Prophète Muhammad préférait la simplicité pour les vêtements.

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Simplicité vestimentaire du Saint Prophète de l’Islam

Le Saint Prophète Muhammad préférait la simplicité pour les vêtements. Il portait normalement une chemise et un izār (morceau de tissu enroulé à la taille et descendant jusqu’aux chevilles), ou une chemise et un pantalon. Il portait toujours son izār ou son pantalon de façon à ce que le vêtement couvrit son corps jusqu’au-dessus des chevilles. Il n’approuvait pas l’emploi de tissus à motifs brodés ou peints, que ce fût pour en faire des vêtements ou des rideaux, surtout si les motifs étaient grands et pouvaient être interprétés comme représentant des dieux, des déesses ou d’autres objets d’adoration. Une fois, il trouva dans sa maison un rideau portant de grands motifs et le fit décrocher et enlever. Par contre, il ne désapprouvait pas l’emploi de tissus à petits motifs, qu’on ne pouvait pas mal interpréter. Il ne portait, quant à lui, jamais de soie et ne considérait pas permis aux musulmans d’en porter.

Afin d’établir l’authenticité des lettres qu’il écrivait à certains souverains pour les inviter à accepter l’Islam, il fit faire une bague à cachet en argent et non point en or car, disait-il, il avait été interdit aux musulmans de porter de l’or (Bukhārī et Muslim). Les musulmanes sont autorisées à porter de la soie et de l’or, mais, dans ce cas, le Saint Prophète leur a enjoint d’éviter tout excès. Un jour, il lança des souscriptions pour les pauvres et une dame ôta l’un de ses bracelets et le déposa devant lui comme contribution. S’adressant à elle, il lui dit : « Ton autre main ne mérite-t-elle pas d’être sauvée du Feu ? » Sur quoi la dame ôta son bracelet de l’autre poignet et l’offrit dans le même but. Aucune de ses épouses ne possédait d’ornements de grande valeur, et les autres musulmanes possédaient très rarement des ornements.

Suivant les enseignements du Saint Coran, il combattait l’accumulation de l’argent ou de l’or, expliquant que c’était au détriment de l’intérêt des couches les plus pauvres de la communauté, que cela finissait par fausser l’économie d’une communauté et que c’était donc un péché. ‘Umar suggéra un jour au Saint Prophète que, comme il aurait à recevoir les ambassades de grands monarques, il de­vrait se faire préparer un riche vêtement afin de le porter pendant ces cérémonies. Le Prophète de l’Islam n’approuva pas la suggestion et dit : « Il ne plairait pas à Dieu que j’adopte de telles façons. Je rencontrerai chacun dans les vêtements que je porte normalement. » Un autre jour, on lui offrit des vêtements de soie, et il en envoya un à ‘Umar. En le recevant, ce dernier dit: « Comment puis-je le porter quand toi-même tu n’approuves pas que l’on porte des vêtements de soie ? » Le Saint Prophète ajouta : « Un cadeau n’est pas forcément pour l’usage personnel. » Ce qu’il voulait dire était que, puisque le vêtement était en soie, ‘Umar aurait dû l’offrir à sa femme ou à sa fille, ou il aurait dû l’employer autrement. (Bukhārī, Kitāb al-Libās)

La simplicité dans le culte divin

Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) insistait toujours sur la simplicité dans le culte divin. La mosquée qu’il construisit à Médine et où il dirigeait toujours les prières n’avait qu’un sol en terre battue sans tapis ni natte ; le toit était fait de palmes séchées et fuyait dès qu’il pleuvait. En de telles circonstances, le Saint Prophète et les musulmans rassemblés pour la prière étaient éclaboussés de pluie et de boue. Cependant, il continuait à diriger l’office jusqu’à la fin et jamais il ne manifesta la moindre intention de remettre le service à plus tard ou de se retirer dans un endroit plus abrité.(Bukhārī, Kitāb al-Sawm)

La simplicité de la maison du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l)

Le lit du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) était aussi très simple. Il n’avait ni lit sur pieds ni couche ; il dormait à même le sol avec pour toute literie un morceau de cuir ou de tissu en poil de chameau. ‘A’ishah raconte : « Notre literie était si petite que, lorsque le Prophète se levait la nuit pour les prières, je me couchais d’un côté, les jambes allongées pendant qu’il était debout, les repliant lorsqu’il devait se prosterner. » (Muslim, Tirmidhī et Bukhārī)

Il adoptait la même simplicité pour son logement. Sa maison consistait normalement d’une seule pièce et d’une cour. Une corde était tendue à travers la pièce afin de pouvoir, lorsqu’il y avait des visiteurs, tirer un rideau pour transformer une partie de la chambre en salon, séparé de la partie occupée par sa femme. Sa façon de vivre était si humble que selon ‘A’ishah, pendant toute la vie du Saint Prophète ils devaient souvent vivre de dattes et d’eau et que, le jour de sa mort, il n’y avait dans la maison rien d’autre à manger que quelques dattes (Bukhārī).

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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Sentiments du Saint Prophète (saw) à l’égard des autres https://islam-ahmadiyya.org/sentiments-du-saint-prophete-saw-a-legard-des-autres/ Thu, 12 Nov 2009 17:19:34 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/sentiments-du-saint-prophete-saw-a-legard-des-autres/ Considération du Saint Prophète (saw) pour ses compagnons

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Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) avait toujours beaucoup de considération pour ses compagnons. ‘Abdullāh ibn ‘Umar était un homme pur et d’une grande piété. Le Saint Prophète dit un jour de lui : « ‘Abdullāh ibn ‘Umar serait un meilleur homme encore s’il était plus régulier dans ses prières de tahajjud (prière surérogatoire accomplie en plein milieu de la nuit ou avant la prière de l’aube). » Quand cela fut rapporté à ‘Abdullāh ibn ‘Umar, il ne manqua jamais plus ces prières. On raconte encore que le Saint Prophète, un jour qu’il se trouvait chez sa fille Fatimah, demanda à son propos et à propos de son mari, ‘Ali, s’ils étaient réguliers dans leurs prières de tahajjud. ‘Ali répondit : « Ô messager d’Allah ! Nous essayons de nous lever pour les prières de tahajjud, mais lorsque Dieu le veut ainsi nous sommes incapables de nous éveiller et nous les manquons. » Le Saint Prophète s’en retourna chez lui et, en route, il répéta plusieurs fois un verset du Coran qui signifie qu’un homme répugne souvent à admettre sa faute et essaie de la justifier par des excuses (Bukhārī, Kitāb al-Kusūf). Il voulait dire que ‘Ali n’aurait pas dû attribuer sa faute à Dieu en disant que lorsque Dieu voulait qu’ils ne se lèvent point, ils étaient dans l’incapacité de se lever à temps. Il aurait dû admettre sa propre faiblesse en la matière.

Ses sentiments à l’égard des autres

Un jour, tandis qu’il passait dans une rue, le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) remarqua que quelques personnes s’étaient assemblées autour d’un rôti de chevreau, prêtes à en faire un festin. Lorsque ces gens virent le Saint Prophète, ils l’invitèrent à se joindre à eux, mais il déclina leur invitation, non pas parce qu’il n’aimait pas la viande rôtie, mais parce qu’il n’approuvait pas un festin en plein air que les pauvres, qui n’avaient pas eux-mêmes suffisamment à manger, pouvaient voir.

En d’autres occasions, on dit qu’il partagea un repas de viande rôtie. ‘A’ishah a rapporté que le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.), jusqu’à sa mort, ne mangea jamais à sa faim trois jours consécutifs. Par ailleurs, il tenait beaucoup à ce qu’on ne se rendît jamais chez quelqu’un prendre un repas sans y avoir été invité. Un jour, quelqu’un l’invita à manger et lui demanda d’amener avec lui quatre autres invités. Quand il arriva à la maison de son hôte, il trouva qu’une sixième personne s’était jointe à son groupe. L’hôte vint à la porte le recevoir avec ses invités et le Saint Prophète attira son attention sur le fait qu’ils étaient maintenant six et que l’hôte devait décider si la sixième personne pouvait prendre part au repas ou si elle devait partir. Naturellement, l’hôte invita immédiatement la sixième personne (Bukhārī, Kitāb al-At‘imah).

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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Les contenances de table du Saint Prophète (saw) https://islam-ahmadiyya.org/les-contenances-de-table-du-saint-prophete-saw/ Thu, 12 Nov 2009 17:13:56 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/les-contenances-de-table-du-saint-prophete-saw/ Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) mangeait et buvait toujours avec sa main droite et s'arrêtait toujours trois fois pour reprendre son souffle en buvant.

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Les contenances de table du Saint Prophète (saw)

Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) mangeait et buvait toujours avec sa main droite et s’arrêtait toujours trois fois pour reprendre son souffle en buvant. La raison peut en être que, lorsque quelqu’un a soif et boit de l’eau d’un seul trait, il risque de boire trop et de déranger sa digestion. En ce qui concerne la nourriture, sa règle était de goûter à toute chose pure et permise, mais pas d’une façon gourmande ou qui pût priver les autres de leur part. Comme il a été dit, sa nourriture ordinaire était toujours très simple, mais si quelqu’un lui offrait un plat spécialement préparé, il ne le refusait pas. Il n’était pas anxieux de manger de la bonne cuisine ; par contre il aimait particulièrement le miel et les dattes. En ce qui concerne ces dernières, il disait qu’il y avait un certain rapport entre un musulman et le dattier, dont les feuilles, l’écorce et le fruit, vert ou mûr, et même le noyau, pouvaient être employés à quelque usage sans laisser de partie inutile. Tel était le cas avec un vrai musulman. Aucun de ses actes n’était gratuit et tout ce qu’il faisait aidait à promouvoir le bien-être de l’humanité. (Bukhārī et Muslim)

Invocation du nom de Dieu au cours des repas

Chaque fois que le Saint Prophète s’asseyait pour un repas, il commençait toujours à manger en invoquant le nom et la bénédiction d’Allah et, dès le repas fini, il remerciait en ces termes: « Toute louange est à Dieu, qui nous a donné à manger, abondante et saine et toujours croissante : louange qui ne laisse pas sur l’esprit l’impression qu’on a assez loué mais qui crée dans l’esprit le sentiment qu’on n’en a pas assez dit. Louange qui ne devrait jamais finir et qui fait penser que tout acte divin est digne de louange et doit être loué. Ô Allah ! Remplis nos coeurs de ces sentiments. » Parfois, il employait ces mots : « Toute louange est à Dieu, qui a satisfait notre faim et notre soif. Puissent nos coeurs désirer toujours Sa louange et ne jamais Lui être ingrats. »

Il rappelait toujours à ses compagnons de s’arrêter avant d’avoir mangé à leur faim et avait coutume de dire que la nourriture d’un homme devait toujours suffire pour deux. Toutes les fois qu’on préparait un plat spécial dans sa maison, il suggérait d’en offrir une partie à ses voisins ; ainsi, la nourriture et d’autres choses de chez lui étaient constamment offertes en cadeau à ses voisins. (Muslim et Bukhārī, Kitāb al-Adab)

La simplicité de ses repas

En ce qui concerne la nourriture et la boisson, le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) avait des goûts extrêmement simples. Il n’exprimait jamais de mécontentement si la nourriture était mal préparée ou mal cuite ; du moment qu’il pouvait la manger, il le faisait pour éviter une déception à la personne qui l’avait préparée. Si toutefois, un plat n’était pas mangeable, il s’abstenait simplement d’en prendre sans jamais exprimer une quelconque désapprobation. Lorsqu’il s’asseyait pour le repas, il apportait son attention à la nourriture placée devant lui et disait qu’il n’aimait pas qu’on y fût indifférent, comme si l’on était très au-dessus de ces questions de manger et de boire. Lorsqu’on lui présentait un mets, il le partageait toujours avec ceux qui étaient présents. Un jour, on lui offrit quelques dattes. Il regarda autour de lui et, après avoir calculé le nombre de personnes présentes, il divisa les dattes en parties égales, chacun en recevant sept. Abū Hurairah rapporte que le Saint Prophète Muhammad ne mangeait jamais à satiété même du pain d’orge (Bukhârî).

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) Khalifatul Masih II)

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La propreté en Islam selon le Saint Prophète (saw) https://islam-ahmadiyya.org/la-proprete-en-islam-2/ Thu, 12 Nov 2009 17:00:24 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/la-proprete-en-islam-2/ Le Prophète insistait pour que les rues soient propres et débarrassées de tous débris, cailloux et autres articles susceptibles de gêner le passage ou d'être malodorants.

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On dit du Saint Prophète que sa parole était toujours pure et que, contrairement à la plupart de ses contemporains, il ne jurait jamais (Tirmidhī). Ceci était exceptionnel pour un Arabe car, sans vouloir insinuer qu’au temps du Saint Prophète les Arabes employaient toujours un langage vulgaire, il ne fait pas de doute qu’ils avaient coutume de ponctuer beaucoup de leurs phrases par des jurons, coutume qui persiste jusqu’à ce jour. Le Saint Prophète, quant à lui, révérait tant le nom de Dieu qu’il ne le prononçait jamais sans une raison qui le justifiait pleinement.

Il apportait un soin particulier, voire méticuleux, à la pro­preté de son corps. Il se brossait les dents plusieurs fois par jour et tenait tant à cette pratique qu’il disait souvent que, n’était-ce la crainte qu’elle fût trop onéreuse, il l’aurait rendue obliga­toire, afin que chaque musulman se brosse les dents avant chacune des cinq prières quotidiennes. Il se lavait toujours les mains avant et après chaque repas, et quand il avait mangé quelque chose de cuit, il se rinçait la bouche et considérait comme souhaitable que toute personne qui avait mangé des mets cuisinés se rinçât la bouche avant de se joindre aux prières (Bukhārī).

La propreté des mosquées

Dans l’administration de l’Islam, la mosquée est le seul lieu de rassemblement prescrit pour les musulmans. Le Saint Prophète avait donc mis un accent particulier sur la propreté des mosquées, surtout pour les occasions où les gens devaient s’y rassembler. Il avait donné des instructions pour que l’on fît brûler de l’encens dans celles-ci avant les prières afin de purifier l’air (Abū Dāwūd). Il avait aussi indiqué que personne ne devait entrer dans une mosquée à l’occasion d’un rassemblement après avoir mangé quelque chose susceptible d’exhaler une mauvaise odeur (Bukhārī).

La propreté des rues

Le Prophète insistait pour que les rues soient propres et débarrassées de tous débris, cailloux et autres articles susceptibles de gêner le passage ou d’être malodorants. Toutes les fois qu’il trouvait sa route encombrée de telles choses, il les enlevait, et il disait que quiconque aide à garder les rues et les routes propres gagne un mérite spirituel aux yeux de Dieu. Il aurait également dit que la voie publique ne doit pas être obstruée, qu’aucune saleté ne doit être jetée dans la rue, et qu’enfin les rues ne doivent être souillées en aucune façon car cela déplaît à Dieu. Il tenait beaucoup à ce que les provisions d’eau destinées à la consommation humaine soient gardées claires et pures. Par exemple, il interdisait qu’on jette quoi que ce soit dans un réservoir d’eau ou qu’on en fasse un usage qui risque de rendre l’eau impure. (Bukhārī et Muslim, Kitab al-Birr was-Sila)

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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Amour et dévouement envers Dieu https://islam-ahmadiyya.org/amour-et-devouement-envers-dieu/ Thu, 12 Nov 2009 16:52:20 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/amour-et-devouement-envers-dieu/ Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) avait en Dieu une confiance absolue que rien ne pouvait ébranler.

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Chaque aspect de la vie du Saint Prophète semble avoir été gouverné et caractérisé par son amour et son dévouement pour Dieu. Malgré les très lourdes responsabilités qui avaient été placées sur ses épaules, il consacrait la majeure partie de son temps, le jour comme la nuit, à adorer et louer Dieu. Il se levait au milieu de la nuit pour adorer Dieu jusqu’à l’heure où il fallait aller à la mosquée pour les prières du matin. Parfois, il restait si longtemps en prières qu’au petit matin ses pieds étaient enflés, et ceux qui le voyaient dans cet état en étaient toujours très affectés. Un jour ‘A’ishah lui dit : « Dieu t’a honoré de Son amour et de Sa proximité. Alors pourquoi te soumets-tu à tant d’incon­fort ? » Il répondit : « Si Dieu, par Sa grâce et Sa miséricorde, a bien voulu m’accorder Son amour et Sa proximité, en retour n’est-il pas de mon devoir de toujours Lui en rendre grâce ? La reconnaissance doit augmenter dans la mesure des faveurs reçues. » (Bukhārī)

Sa confiance en Dieu

Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) avait en Dieu une confiance absolue que rien ne pouvait ébranler. Un jour l’un de ses ennemis, le trouvant endormi et sans défense, tint une épée au-dessus de sa tête, menaçant de le tuer sur le champ. Avant d’exécuter son sinistre dessein, il demanda : « Qui peut t’aider à t’en sortir ? » Le Saint Prophète répondit calmement : « Allah. » Il prononça ce mot avec une assurance si parfaite que même le coeur de cet ennemi in­croyant fut forcé d’admettre la profondeur de sa foi et de sa confiance en Dieu. L’épée lui tomba de la main et, lui qui un instant auparavant était déterminé à causer sa perte, demeura devant le Prophète comme un condamné attendant d’être jugé pour son crime. (Muslim Kitāb-al-Fadā’il et Bukhārī Kitāb-ul-Jihād)

L’humilité du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) devant Dieu

Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) possédait un sens parfait d’humilité vis-à-vis du divin. Abū Huraïrah rapporte : « Un jour, j’entendis le Saint Prophète dire qu’aucun homme n’atteindrait le salut par ses propres bienfaits. Alors, je dis : « Ô messager d’Allah ! Sûrement tu entreras au Paradis par tes propres bienfaits. » Il répondit : « Non, moi non plus je ne puis entrer au Paradis par mes propres bienfaits, à moins que la grâce et la miséricorde de Dieu ne m’enveloppent. » (Bukhārī Kitāb-al-Riqāq)

Il exhortait toujours les gens à choisir et à suivre le bon chemin et à être diligents dans leur recherche des moyens de vivre plus près de Dieu. Il enseigna qu’aucun homme ne doit désirer sa propre mort car, s’il est bon, en vivant plus longtemps il pourra augmenter le nombre de ses bienfaits ; et s’il est mauvais, il peut, s’il a plus de temps, se repentir de ses méfaits et s’engager sur la bonne voie. Son amour pour Dieu et sa dévotion ont trouvé leur expression de très diverses manières. Par exemple, après une saison sèche, lorsque les premières pluies se mettaient à tomber, il tirait la langue pour y recueillir quelques gouttes et s’exclamait : « Voici la dernière faveur de mon Seigneur. » Il priait constamment pour obtenir le pardon et la bienfaisance de Dieu, plus particulièrement quand il était en compagnie, afin que ses amis, musulmans ou non puissent s’épargner la colère divine et mériter la miséricorde de Dieu. Cette conscience du fait qu’il était sans cesse en présence de Dieu ne le quittait jamais. Avant de se coucher, il disait : « Ô Allah ! Laisse-moi m’endormir avec Ton nom sur les lèvres, et laisse-moi m’éveiller pareillement. » En se levant, il disait : « Toute louange appartient à Allah qui m’a amené à la vie après la mort (sommeil) et un jour nous serons tous réunis autour de Lui. » (Bukhārī)

Sa soumission à Dieu

Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) n’entreprenait jamais rien sans le commandement ou la permission divine. Nous avons déjà vu que, malgré la très sévère persécution à laquelle il était soumis de la part des Mecquois, il ne quitta jamais la ville avant d’en avoir reçu le commandement divin. Quand la persécution devint très forte et qu’il donna à ses compagnons l’autorisation d’émigrer en Abyssinie, quelques-uns exprimèrent le désir qu’il les accompagnât. Il refusa, invoquant le fait qu’il n’avait pas reçu de permission divine pour cette émigration. Ainsi, pendant une période d’épreuves et de persécutions, quand normalement on préfère avoir près de soi parents et amis, il envoya ses compagnons chercher refuge en Abyssinie tandis que lui-même restait à la Mecque, car Dieu ne lui avait pas encore ordonné de la quitter.

Son sens de l’honneur pour Dieu

Nous avons déjà montré combien il était jaloux de l’honneur de Dieu. Les Mecquois avaient cherché à le tenter de différentes manières afin de la persuader d’abandonner son opposition à l’idolâtrie (Tabarī). Son oncle, Abū Tālib, essaya aussi de le dissuader et exprima la crainte que s’il persistait à dénoncer l’idolâtrie, lui-même devrait choisir entre cesser de lui donner sa protection ou supporter l’opposition farouche de son peuple. La seule réponse que le Saint Prophète fit à son oncle à cette occasion fut : « Même si ces gens devaient mettre le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche, je ne cesserais de proclamer et de prêcher l’Unicité de Dieu » (Zurqānī).

Puis à nouveau, pendant la bataille d’Uhud, les survivants et blessés musulmans étaient groupés autour de lui au pied d’une colline et l’ennemi donnait libre cours à sa joie d’avoir brisé leurs rangs, lançant des cris de victoire avec Abū Sufyān : « Gloire à Hubal ! (une des idoles adorées par les Mecquois) Gloire à Hubal ! » Le Saint Prophète réalisait que sa propre sécurité et celle de sa petite troupe dépendaient de leur silence ; pourtant, il ne put se retenir plus longtemps et ordonna à ses compagnons de crier en réponse : « À Allah seul appartiennent la victoire et la gloire ! À Allah seul appartiennent la victoire et la gloire ! » (Bukhārī)

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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Le sang-froid du Saint Prophète (saw) https://islam-ahmadiyya.org/le-sang-froid-du-saint-prophete-saw/ Wed, 11 Nov 2009 16:56:18 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/le-sang-froid-du-saint-prophete-saw/ Le Prophète Muhammad (p.s.s.l) gardait toujours une complète maîtrise de lui-même. Même lorsqu’il devint souverain, il continuait à écouter chacun avec patience, et si quelqu’un était insolent, il ne lui en tenait pas rigueur. En Orient, l’une des façons de montrer du respect à quelqu’un est de ne jamais lui adresser la parole en l’appelant par son nom. Les musulmans s’adressaient au Saint Prophète par « Ô messager d’Allah », et les non musulmans par « Abūl Qāsim » (c.-à-d. le père de Qāsim, Qāsim étant le nom d’un de ses fils). Une fois, un juif vint le voir à Médine et entama une conversation avec lui. Au cours de l’entretien, il s’adressa plusieurs fois à lui par « Ô Muhammad ». Le Saint Prophète n’y fit pas attention et poursuivit la discussion. Ses compagnons, cependant, s’irritaient du manque de courtoisie de son interlocuteur et l’un d’eux, ne pouvant plus se contenir, dit au juif de ne pas s’adresser au Saint Prophète en l’appelant par son nom mais de l’appeler « Abul Qāsim ». Le juif dit qu’il l’appellerait par le nom que ses parents lui avaient donné. Le Saint Prophète sourit et dit à ces compagnons : « Il a raison. J’ai été nommé Muhammad au moment de ma naissance et il n’y a pas de raison de se formaliser parce qu’il m’appelle par ce nom. »

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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Le respect du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) à l’égard d’un juif https://islam-ahmadiyya.org/le-respect-du-saint-prophete-muhammad-pssl-a-legard-dun-juif/ Wed, 11 Nov 2009 16:31:27 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/le-respect-du-saint-prophete-muhammad-pssl-a-legard-dun-juif/ En général, l’on a tendance à respecter les sentiments de ses amis et de ses parents, mais le Saint Prophète tenait à respecter également tout le monde, même ses adversaires.

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En général, l’on a tendance à respecter les sentiments de ses amis et de ses parents, mais le Saint Prophète tenait à respecter également tout le monde, même ses adversaires. Un jour un juif vint se plaindre à lui de ce que Abū Bakr avait blessé ses sentiments en disant que Dieu avait élevé Muhammad au-dessus de Moïse. Le Saint Prophète fit appeler Abū Bakr et lui demanda ce qu’il en était. Ce dernier expliqua que le juif avait commencé par dire qu’il jurait par Moïse, que Dieu, disait-il, avait élevé au-dessus de l’humanité tout entière ; et lui, Abū Bakr, avait alors répliqué en jurant par Muhammad, que Dieu avait élevé au-dessus de Moïse. Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l.) dit : « Tu n’aurais pas dû dire cela, car il faut respecter les sentiments d’autrui. Personne ne doit m’élever au-dessus de Moïse. » (Bukhārī, Kitāb-Ut-Tawhīd) Cela ne signifiait pas que le Saint Prophète n’occupait pas, en fait, une place plus élevée que Moïse. Mais une affirmation comme celle-là à l’adresse d’un juif ne pouvait manquer de le blesser et, par conséquent, elle aurait dû être évitée.

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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L’amour du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) à l’égard de Dieu https://islam-ahmadiyya.org/lamour-queprouvait-le-saint-prophete-muhammad-pssl-a-legard-de-dieu/ Wed, 11 Nov 2009 16:26:41 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/lamour-queprouvait-le-saint-prophete-muhammad-pssl-a-legard-de-dieu/ La quête de Dieu du Saint Prophète (s.a.w.)

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Sa quête de Dieu

Il aspirait constamment à se rapprocher de Dieu, et l’une de ses fréquentes prières était : « Ô Allah ! Remplis mon coeur de Ta lumière et remplis mes yeux de Ta lumière, remplis mes oreilles de Ta lumière et mets Ta lumière à ma droite, et mets Ta lumière à ma gauche, et mets Ta lumière au-dessus de moi et mets Ta lumière en dessous de moi, et mets Ta lumière en face de moi et mets Ta lumière derrière moi, et, ô Allah, mets de la lumière tout autour de moi. » (Bukhārī)

Les faux-prophètes après le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l)

Ibn ‘Abbās rapporte : « Peu avant la mort du Saint Prophète, Musaïlamah (faux prophète et imposteur) vint à Médine et proclama que si Muhammad le désignait comme successeur, il était prêt à l’accepter comme prophète. Il était accompagné d’une nombreuse suite, et la tribu à laquelle il était lié était la plus grande des tribus de l’Arabie. Quand le Saint Prophète fut informé de son arrivée, il alla le rencontrer, suivi de Thābit ibn Qais ibn Shams. Il tenait à la main une branche sèche de palmier. Quand il atteignit la tente de Musaïlamah, il se tint devant lui. Entre-temps, d’autres compagnons s’étaient joints au Prophète et s’étaient rangés à ses côtés. S’adressant à Musaïlamah, il dit : « On m’apprend que tu as dit que si je devais te désigner comme mon successeur, tu serais prêt à me suivre, mais je ne suis pas disposé à t’accorder même cette brindille contre les commandements de Dieu. Ta fin sera celle que Dieu a désignée. Si tu me tournes le dos, cela ne t’amènera à rien. Je perçois très clairement que Dieu te dispensera ce qu’il m’a révélé. » Puis il ajouta : « Je vais maintenant me retirer. Si tu as autre chose à dire, tu peux parler à Thābit ibn Qais ibn Shams, qui me représentera. » Puis il s’en alla. Abū Huraïrah avait assisté à l’entretien. Quelqu’un demanda au Prophète ce qu’il voulait dire quand il affirmait que Dieu dispenserait à Musaïlamah ce qui lui avait été révélé. Il répondit : « J’ai vu en rêve deux bracelets à mes poignets que je n’aimais pas. Je rêvais encore lorsque Dieu m’ordonna de souffler sur les bracelets. Quand je soufflai dessus, ils disparurent. J’ai interprété cela comme signifiant que deux faux prétendants (à la mission prophétique) apparaîtraient après moi. »(Bukhārī, Kitab al-Maghāzī)

Cet incident survint vers la fin de la vie du Saint Prophète. La dernière et la plus grande des tribus arabes, qui ne l’avait pas encore accepté, était prête à faire sa soumission à la seule condition qu’il désigne son chef comme son successeur. Si le Prophète avait agi pour des motifs personnels, rien ne l’empêchait d’assurer l’unité de l’Arabie tout entière en promettant sa succession au chef de la plus grande tribu arabe. Il n’avait pas de fils et aucune ambition dynastique n’aurait donc pu s’opposer à une telle succession. Mais il ne considérait jamais que même la plus petite chose puisse lui appartenir ou qu’elle puisse être à son entière disposition. Il ne pouvait donc décider à sa guise de la direction des musulmans qu’il considérait comme un legs sacré, et sa croyance était que Dieu la remettrait à qui Il jugerait bon. Il rejeta donc l’offre de Musaïlamah avec mépris, en lui disant qu’il n’était non seulement pas prêt à lui accorder la direction des musulmans, mais qu’il ne lui donnerait même pas une branche sèche de palmier. Toutes les fois qu’il parlait de Dieu, il semblait, à celui qui le regardait, que tout son être était pris d’une passion d’amour et de dévotion pour Dieu.

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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Les excellentes qualités morales du Saint prophète (saw) https://islam-ahmadiyya.org/les-excellentes-qualites-morales-du-saint-prophete-saw/ Wed, 11 Nov 2009 16:23:42 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/les-excellentes-qualites-morales-du-saint-prophete-saw/ Le Prophète Muhammad (p.s.s.l) était toujours très patient dans l’adversité. Il ne se décourageait jamais face à des circonstances adverses, pas plus qu’il ne permettait à ses désirs personnels de prendre le dessus. On a vu que son père était mort avant sa naissance et que sa mère mourut alors qu’il était encore enfant. Jusqu’à l’âge de huit ans, il fut confié à la garde de son grand-père, puis, à la mort de celui-ci, à celle de son oncle, Abū Tālib. Par affection naturelle, et aussi parce que son père lui en avait fait la recommandation spéciale, Abū Tālib s’occupait toujours de son neveu avec soin et indulgence, mais sa femme ne prenait pas conscience de son devoir au même degré. Il lui arrivait souvent de distribuer des choses entre ses enfants, laissant de côté leur petit cousin. Si, par hasard, Abū Tālib entrait dans la maison à ce moment, il trouvait son jeune neveu assis à part, image parfaite de la dignité, sans aucune marque de maussaderie ou de peine sur son visage. L’oncle, laissant parler son affection et reconnaissant sa responsabilité, courait alors vers son neveu et le pressait contre sa poitrine en s’exclamant : « Donnez aussi de l’attention à cet enfant-ci qui est mien ! Donnez aussi de l’attention à cet enfant-ci qui est mien ! » De tels incidents étaient fréquents, et ceux qui en furent témoins ont déclaré unanimement que le jeune Mohammad ne s’en montra jamais affecté et n’éprouva jamais aucune jalousie envers ses cousins. Plus tard, quand il eut l’occasion de le faire, il prit à sa charge l’éducation de deux des fils de son oncle, ‘Alī et Ja‘far s’acquittant de ses responsabilités d’excellente façon.

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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