Dires de l’Imam Al-Mahdi et Messie Promis – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org Découvrez l'Islam Wed, 17 Aug 2022 10:20:24 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://islam-ahmadiyya.org/wp-content/uploads/2021/03/cropped-favicon-32x32.jpg Dires de l’Imam Al-Mahdi et Messie Promis – Islam et l'Ahmadiyya https://islam-ahmadiyya.org 32 32 Qui obtient le salut ? https://islam-ahmadiyya.org/salut/ Mon, 18 Oct 2021 10:07:22 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=2719 « Ô vous les ignorants, comprenez bien et ô vous les négligents, réfléchissez bien à ceci : sans la purification de la foi, des vertus morales et des actes, il ne peut y avoir de salut. Ainsi, celui qui reste souillé de toutes les manières mais se considère encore musulman, ne trompe pas Dieu le Très-Haut, mais se trompe lui-même. A quoi me serviront ces gens qui n’acceptent pas sincèrement d’être gouvernés par les commandements religieux, et qui ne placent pas, avec un cœur sincère, le joug pur du Noble Messager sur leur cou, et qui n’adoptent pas la droiture, et qui ne souhaitent pas ressentir d’aversion pour les habitudes obscènes, et qui ne se dissocient pas des rassemblements où les autres sont ridiculisés, et qui n’abandonnent pas les pensées impures, et qui ne revêtent pas le vêtement de l’humanitarisme, de la civilité, de la patience et de la douceur, et qui au contraire tourmentent les pauvres et chassent les humbles et marchent hautainement dans les marchés et s’assoient avec arrogance sur des chaises et pensent qu’ils sont grands ? En réalité, personne n’est grand hormis celui qui se croit insignifiant.

Heureux ceux qui se considèrent les plus indignes et les plus petits, qui parlent avec modestie, qui respectent les pauvres et les indigents, qui traitent les humbles avec honneur, qui ne ridiculisent pas les autres par malice et arrogance, qui se souviennent toujours de leur généreux Seigneur, et qui marchent humblement sur la terre.

Je le dis et redis que ce sont ces gens-là pour lesquelles le salut a été préparé. Celui qui ne sort pas de l’enfer du mal, de l’arrogance, de l’égoïsme, de la vanité, du matérialisme, de la cupidité et du mal dans ce monde, ne pourra jamais en sortir dans l’autre.

Que dois-je faire et d’où dois-je apporter les mots susceptibles d’avoir un impact sur le cœur de ce groupe de personnes ? Ô mon Dieu, accorde-moi de telles paroles et révèle-moi de tels discours qui pourront déverser Ta lumière sur ces cœurs, et, par leurs propriétés antivénéneuses, éliminer leur poison ! Mon âme est agitée par le désir de voir le jour où je pourrai observer un grand nombre de personnes dans ma communauté qui ont vraiment abandonné le mensonge et qui ont fait un vœu sincère à leur Dieu qu’ils se protégeront de tout mal, et qu’ils éviteront totalement l’arrogance, qui est la racine de tout mal, et qu’ils craindront toujours leur Seigneur. »

(Témoignage du Coran, Trésors Spirituels, Vol. 6, pp. 397-398)

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La religion : sa raison d’être https://islam-ahmadiyya.org/la-religion-sa-raison-d-etre/ Tue, 30 Mar 2021 11:06:08 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/?p=1019
  • Pourquoi croire en Dieu ?
  • Comment connaître la vraie religion ?
  • Pourquoi embrasser une religion ?
  • Comment reconnaître la vraie foi ?
  • Comment dissiper ses doutes ?
  • Islam : la religion universelle
  • Pourquoi croire en Dieu ?

    Etre convaincu de l’existence de Dieu – la véritable source du salut – au point de Le voir de ses propres yeux est la véritable raison pour embrasser une religion, car l’esprit infâme du mal se voue à détruire l’homme. Celui-ci ne peut se protéger de son poison fatal tant qu’il ne croit pas, avec une certitude absolue, dans le Dieu Parfait et Vivant, un Dieu capable de châtier l’offenseur et de conférer au vertueux la joie éternelle.

    L’expérience quotidienne démontre que l’homme n’entreprend aucune œuvre sachant qu’elle lui sera fatale : nul n’absorbe du poison délibérément, nul ne se place volontairement devant un tigre sauvage, nul n’introduira sa main dans un terrier où il sait habite un serpent. Pourquoi donc l’homme pèche-t-il sciemment ? La raison est simple : il ne ressent pas, à ce sujet, la même conviction qu’il partage à propos des cas susmentionnés.

    Ainsi, le premier devoir du chercheur est d’être certain quant à l’existence du divin et d’adopter la religion offrant cette certitude afin qu’il craigne Dieu et se prémunisse du péché. Comment acquérir pareille conviction ? Mythes et légendes ne seront ici d’aucun recours, les conjectures de la rationalité non plus. De toute évidence, la seule voie offrant cette certitude est de connaître l’être de Dieu, en conversant avec Lui, en étant témoin de Ses signes extraordinaires, en voyant Sa gloire et Sa puissance aux moyens d’expériences répétées, ou en partageant la compagnie de celui ayant atteint ce stade.

    (Nasim-i-da‘wat, Ruhani Khaza‘in, vol. 19 p. 81 à 82)

    Comment connaître la vraie religion ?

    La religion vise à libérer l’homme des entraves de ses passions en lui conférant la certitude en l’existence de Dieu et en Ses attributs parfaits. Cette religion doit susciter un amour personnel pour Dieu dans son for intérieur. Pareil amour est le paradis sur Terre : il se manifestera sous divers aspects dans l’Au-delà. Ignorer le Dieu Véritable, vivre loin de Lui et n’éprouver pour Son Être aucune affection – voilà l’enfer d’ici-bas qui se manifestera sous divers aspects dans l’Au-delà.

    En somme, la vocation première de cette voie est d’offrir la certitude en l’existence de Dieu, pour ensuite engendrer un amour véritable pour Lui. Reste à trouver la religion ou l’Écriture favorisant cet objectif. Le verdict des Évangiles est sans équivoque : la porte de la révélation est close, les voies offrant conviction et certitude sont désormais scellées, les révélations sont choses du passé et rien de telles ne se produira à l’avenir.

    De quelle utilité nous est une religion morte ? Quel avantage tirons-nous d’une écriture défunte ? Quelle grâce un dieu trépassé peut-il nous conférer ?

    (Chasma-i-Masihi, Ruhani Khaza‘in vol. 20, pages 20 à 23)

    Pourquoi embrasser une religion ?

    L’objectif de se joindre à une religion est de plaire à Dieu l’Indépendant, Qui n’a ni besoin de Sa création, ni de l’adoration qu’elle Lui voue. [Cette religion] doit conférer grâce et miséricorde à même de débarrasser l’âme de ses souillures et de l’octroyer certitude et connaissance du divin. L’homme ne peut atteindre cet objectif en usant de ses facultés.

    À cet effet Dieu le Glorieux, tout en gardant voilé son Être et les merveilles de Sa création – à l’instar de l’âme, du corps, des anges, du paradis, de l’enfer, de la résurrection et de l’apostolat – les révèle partiellement à travers la déduction, indiquant à Ses serviteurs de croire en ces mystères.

    (Surma Chasm-i-Arya, Ruhani Khaza‘in, vol. 2, p. 33.)

    Comment reconnaître la vraie foi ?

    La vraie religion doit respecter les trois critères suivants. Premièrement, le chercheur de vérité doit connaître sa doctrine concernant Dieu, Son unicité, Sa puissance, Sa connaissance, Sa perfection, Sa grandeur, Son châtiment, Sa miséricorde et Ses autres attributs.

    Deuxièmement, il doit étudier la description de l’âme humaine qu’offre cette religion et les règles de conduite qu’elle préconise à l’homme. Ses enseignements bouleversent-ils les relations humaines ? Encouragent-ils la perversion ? Sont-ils incompatibles avec la pudeur humaine ou les lois de la nature de Dieu ? Ses enseignements fondamentaux sont-ils pratiques ? Leur application est-elle dangereuse ? A-t-elle omis des préceptes fondamentaux nécessaires pour combattre le mal ? Présente-t-elle un Dieu Bienfaiteur avec Qui l’on peut établir une relation personnelle basée sur l’amour ? Ses enseignements retirent-ils l’homme des ténèbres pour l’amener vers la lumière et de l’insouciance vers le souvenir de Dieu ?

    Troisièmement, le chercheur de vérité doit se demander si le Dieu présenté par cette religion est imaginaire ou s’Il appartient au monde des légendes et des mythes ? Est-Il plus mort que vivant ? Croire en un Dieu trépassé sera preuve de magnanimité de la part du chercheur et ne découlera pas du fait que ce Dieu s’est manifesté de son propre chef. En d’autres termes, sa croyance sera une œuvre de bienveillance. Il est donc futile de croire en un Dieu impuissant, qui n’arrive même pas à manifester les signes de Son pouvoir et de Sa propre existence.

    (Nasim-e-Da‘wat, Ruhani Khaza‘in, vol. 19 p. 12-13)

    Comment dissiper ses doutes ?

    Une religion se réclamant de Dieu doit nécessairement apporter les preuves de son origine céleste. Le sceau divin doit attester son authenticité. L’islam est cette religion. Elle est la seule à dévoiler ce Dieu invisible et subtil. Il se révèle uniquement aux véritables fidèles de cette religion, car elle est la seule à jouir de Son soutien. Les religions basées sur des mythes ne sont qu’idolâtrie, ni plus ni moins : elles ne sont guère empreintes de vérité. Si Dieu vit aujourd’hui comme dans le passé et s’Il parle et entend comme auparavant, pourquoi donc ce silence de Sa part ? Existe-t-Il toujours ? S’Il ne parle plus aujourd’hui, certainement Il n’entend pas non plus ! En d’autres termes, Il n’existe plus.

    La vraie religion est capable de démontrer que Dieu parle et entend toujours. Dieu atteste de Son existence par Sa parole au sein d’une vraie religion. Le connaître est une quête des plus ardues. Or, ce n’est point la tâche de philosophes et d’érudits d’ici-bas. En étudiant l’univers, l’on déduit qu’il doit y avoir la main d’un grand Architecte derrière cet édifice harmonieux et majestueux. Cette conclusion, néanmoins, ne prouve guère Son existence ! La différence est notable entre « doit exister » et « existe ». Le Saint Coran est le seul à fournir la preuve de Son existence. Non seulement aide-t-il à Le connaître, il Le dévoile de surcroît dans toute Sa splendeur. Aucune autre Écriture sur terre n’accomplit pareille prouesse.

    (Chasma-e-Masihi, Ruhani Khaza‘in, vol. 20 p. 19-20)

    Islam : la religion universelle

    Deux caractéristiques suffisent à prouver l’authenticité divine d’une religion. De prime abord, elle se doit d’être exhaustive, parfaite et complète dans ses doctrines et ses enseignements, à tel point que la raison n’a pas mieux à proposer. Aucune lacune ne doit ternir ses enseignements et aucune autre religion ne doit se vanter des mêmes excellences. Le Saint Coran avance pareille revendication en proclamant :

    الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ وَأَتْمَمْتُ عَلَيْكُمْ نِعْمَتِي وَرَضِيتُ لَكُمُ الْإِسْلَامَ دِينًا

    « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion et complété Ma faveur sur vous et J’ai choisi pour vous l’islam comme religion. »1

    Dieu nous demande ici de nous conformer à la réalité inhérente de l’islam, un terme qu’Il a Lui-même expliqué et qui renferme une vérité profonde. Le verset ci-dessus affirme, haut et fort, que le Saint Coran est l’unique écriture offrant les enseignements parfaits et que sa révélation fut opportune. Cette affirmation est l’apanage du Saint Coran, car aucun autre livre révélé n’en présente de pareille.

    Ni la Torah, ni les Évangiles n’ont de telles prétentions. Au contraire, la Torah affirme que Dieu suscitera un Prophète de parmi leurs frères et qu’Il placera Ses Paroles dans sa bouche et qu’Il demandera des comptes à quiconque ne les écoutera pas.2 Si la Torah suffit à satisfaire les exigences à venir, aucun autre prophète n’aura été nécessaire : l’écouter et lui obéir ne seront point obligatoires.

    De même, les Évangiles n’ont à aucun moment signalé que leurs enseignements sont parfaits et exhaustifs. On y trouve, au contraire, cette déclaration évidente : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant, quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu et il vous annoncera les choses à venir. »3

    Moïse admet que la Torah n’est point parfaite et évoque l’enseignement d’un Prophète à venir. Jésus concède les limites de ses préceptes et déclare que le Paraclet sera le porteur des enseignements parfaits. Le Saint Coran n’admet pas, quant à lui, qu’il laisse la place à un autre livre pour compléter ses préceptes, mais annonce la perfection de ses enseignements en ces termes :

    « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion et complété Ma faveur sur vous et J’ai choisi pour vous l’islam comme votre religion. »

    L’argument principal en faveur de l’islam est qu’il prévaudra sur toutes les autres religions en raison de ses enseignements parfaits.

    Son second mérite, inexistant dans les autres religions et attestant son authenticité divine, concerne ses bénédictions et ses miracles. Les autres religions en sont entièrement dépourvues. Usant de ces atouts, l’islam prouve, d’une part, sa supériorité sur les autres religions et d’autre part attire les cœurs en les éclairant de cette lumière parfaite.

    Le premier argument en faveur de l’islam mentionné ci-dessus – c’est-à-dire la perfection de ses enseignements – n’est pas assez concluant pour prouver qu’elle est la religion authentique révélée par Dieu. Tout détracteur aveuglé par ses préjugés peut affirmer que les enseignements peuvent être parfaits sans avoir, pour autant, une origine divine. Cet argument suffit à dissiper nombre de doutes de l’esprit du sage chercheur et le rapproche de la certitude. Mais sans soutenir le premier par le deuxième, l’on ne peut atteindre le stade de la certitude parfaite.

    La lumière de la foi trouve sa perfection grâce à leur fusion.Certes, la vraie foi comporte des milliers de preuves, mais ces deux caractéristiques étanchent à elles seules la soif de certitude du chercheur de vérité. D’autre part, elles réduisent au silence les détracteurs les plus véhéments, sans qu’on ait à recourir à d’autres argumentations.

    D’emblée, j’avais l’intention de présenter dans mon ouvrage Brahin-i-Ahmadiyya trois cents arguments en faveur de la véracité de l’islam. Mais après mûre réflexion, j’ai constaté que ces deux caractéristiques se substituent à des milliers de preuves et Dieu m’a fait changer de plan.

    (Préface à Brahin-i-Ahmadiyya, cinquième partie, Ruhani Khaza‘in, vol. 21. p. 5 à 6)


    Bibliographie et notes

    1. Le Saint Coran, chapitre 5, verset 4
    2. Deutéronome, chapitre 18, verset 18
    3. L’Évangile de Jean, chapitre 16, versets 12 à 13
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    Ne maudissez pas le Mahdi https://islam-ahmadiyya.org/ne-maudissez-pas-le-mahdi/ Wed, 10 Apr 2019 08:19:33 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/ne-maudissez-pas-le-mahdi/ « Purement pour l’amour de Dieu, et à titre de conseil, je dis aux oulémas et aux personnes qui partagent leurs idées :  Les insultes et le langage grossier ne sont pas un comportement civil.  Si c’est comme cela que vous voulez être, eh bien, à vous de voir. Cependant, si vous pensez que je suis un menteur, vous avez également l’alternative de prier contre moi, ensemble dans vos mosquées ou individuellement, en suppliant à chaudes larmes pour ma destruction. Alors, si je suis vraiment un menteur, ces prières seront certainement acceptées ; d’autant que vous êtes toujours en train de prier de toute façon.

    Mais rappelez-vous ceci : si vous priez à tel point que des lésions apparaissent sur votre langue; et si vous pleurez et tombez en prostration si souvent que votre nez est usé; et si vos orbites s’infectent à cause de toutes les larmes; et vos cils tombent et votre vue commence à s’affaiblir à cause des pleurs; et finalement votre cerveau se vide et vous êtes affligés par l’épilepsie ou la paranoïa, même alors votre prière ne sera pas entendue CAR JE VIENS DE DIEU.

    Celui qui prie contre moi deviendra lui-même la cible de sa prière.  Quiconque me maudit, sa malédiction retombe sur son propre cœur, bien qu’il n’en soit pas conscient. »

    HADRAT MIRZA MIRZA GHULAM AHMAD, le Messie promis et Imam Mahdi (Rouhani Khaza’in vol. 17, Arba’ine n° 4, page 472)

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    La puissance de la Salat https://islam-ahmadiyya.org/la-puissance-de-la-salat/ Tue, 01 Nov 2016 16:05:57 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/la-puissance-de-la-salat/ Mirza Ghulam Ahmad, le Messie Promis et Imam Al-Mahdi explique ici-bas l’importance de l’office quotidien de la Salat, une obligation qui incombe à tout musulman et musulmane.

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    Mirza Ghulam Ahmad, le Messie Promis et Imam Al-Mahdi explique ici-bas l’importance de l’office quotidien de la Salat, une obligation qui incombe à tout musulman et musulmane.

    Le Messie Promis (a.s.) explique : « La Salat est tellement puissante qu’à travers elle les cieux s’inclinent vers l’homme. Celui qui rend pleinement justice à la Prière sent comme s’il était mort ; son âme, fondant et tombant devant le seuil d’Allah… Une maison où la Prière est offerte de cette façon ne sera jamais détruite. Il est rapporté dans un hadith que si la Prière avait été prescrite au peuple de Noé, il n’aurait pas été détruit. Le Hajj est obligatoire mais avec certains préalables, tout comme le jeûne et la Zakat. Cependant l’ordre d’offrir la Prière est inconditionnel. Toutes les autres obligations doivent être respectées une fois l’an mais la Prière est prescrite cinq fois par jour. Tant que la Prière n’est pas observée en accord avec toutes ses conditions, elle ne portera pas les bénédictions qui lui sont attachées. Une telle allégeance [sans respecter ces conditions] est futile. »

    (Malfuzat, nouvelle édition, vol. 3, p. 627)


    Le Messie Promis (a.s.) dit : « La Salat est obligatoire pour chaque musulman. Il est rapporté dans les ahadith que certaines personnes, après avoir accepté l’Islam, ont fait la demande suivante : « O Prophète d’Allah donne-nous la permission de ne pas faire la Prière car nous sommes des commerçants. De par le fait que nous nous occupons du bétail, quelques fois nous ne sommes pas certains que nos vêtements soient propres. De plus, nous n’avons pas le temps de faire la Prière. » Le Saint Prophète (s.a.w.) répliqua : « Faites attention ; s’il n’y a pas de Prière, il ne reste rien du tout. La foi sans adoration ne vaut rien. »

    Qu’est-ce que la Salat ? C’est de soumettre ses faiblesses devant Dieu et de rechercher les solutions à celles-ci de Lui et parfois, c’est de se mettre debout devant Lui, impressionné par Sa Grandeur – prêt à suivre Ses ordres. D’autres fois, c’est de se prosterner devant Lui avec soumission complète ; Le supplier de vous accorder ce dont vous avez besoin. C’est cela la Prière. Le louer comme un mendiant, attirer Sa miséricorde en interpellant Sa Haute Station et Sa Grandeur et ensuite faire sa requête. Une foi qui n’a pas cela [cette forme de Prière] est sans fondement. L’homme a toujours besoin de rechercher le plaisir d’Allah et de Le supplier pour Sa grâce. C’est uniquement à travers Sa grâce que nous pourrons aboutir à quelque chose. O Allah, accorde-nous la capacité d’appartenir uniquement à Toi, de rester fermement établis sur le chemin de Ton plaisir et ainsi gagner Ton plaisir.

    La Prière signifie l’amour d’Allah, la crainte d’Allah, se souvenir de Lui à tout moment – et c’est cela l’essence même de la foi. Par conséquent, toute personne qui désire être libérée de la Prière ne peut rien accomplir de plus que les animaux – manger, boire et dormir. Cela ne relève certainement pas de la foi. C’est là la pratique des incroyants. Le proverbe disant : « Le moment de la négligence est le moment de l’incroyance » est assurément vrai et correct. »

    (Al-Hakam, vol. 7, 31 mars, 1903, p. 8)


    Comment réussir à se concentrer dans la Prière ? Le Messie Promisas dit que celui qui ne ressent pas de plaisir dans la Prière doit supplier Allah de la manière suivante :

    « Ô Allah! Tu sais à quel point je suis aveugle, et qu’en ce moment même, je suis tel un mort. Je sais que très bientôt, Tu me convoqueras, et alors je me présenterai devant Toi, et nul ne pourra m’arrêter. Cependant, mon cœur est aveugle et il n’est point illuminé. Ô Allah, fais descendre sur mon cœur une telle lumière que, par son biais, mon cœur puisse être inspiré par Ton Amour et se dévouer à Ton service. Ô Allah, accorde-moi cette grâce qui m’épargnera le malheur d’être ressuscité parmi les aveugles et de faire partie de leur groupe. » Lorsqu’il aura prié ainsi, avec insistance, pendant un certain temps, l’heure viendra où quelque chose descendra sur lui, pour lui attendrir le cœur. (Malfuzat,nouvelle édition, vol. 2, p. 616)

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    Tant qu’il y a lutte, il y a récompense https://islam-ahmadiyya.org/tant-qu-il-y-a-lutte-il-y-a-recompense/ Tue, 18 Oct 2016 19:33:08 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/tant-qu-il-y-a-lutte-il-y-a-recompense/ Mirza Ghulam Ahmad, le Messie Promis et Imam Al Mahdi, évoque dans cet écrit les distractions qui assaillent le croyant lors de la Salat et ainsi que la lutte qu’il doit mener afin de maintenir sa concentration.

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    Mirza Ghulam Ahmad, le Messie Promis et Imam Al Mahdi, évoque dans cet écrit les distractions qui assaillent le croyant lors de la Salat et ainsi que la lutte qu’il doit mener afin de maintenir sa concentration.

    La phase au cours de laquelle l’adepte est appelé un Muttaqui ou juste, exige de lui qu’il fasse des efforts. C’est pour cela qu’il est dit à l’égard de ces justes : « Ils croient en ce qu’ils ne peuvent voir ». Reconnaître quelque chose après l’avoir observé, ne demande pas un effort particulier.

    Par contre, il est difficile de croire en quelque chose qu’on ne peut voir. Lorsque le juste passe de cette étape à celle où il est appelé un Salih (une personne vertueuse), ce qui lui était imperceptible auparavant, lui apparaît désormais. Quelque chose lie maintenant son cœur à Dieu. Et alors, par le truchement de sa vision spirituelle nouvellement acquise, il perçoit Dieu et il vit l’amour qu’il éprouve pour Lui.

    Une mise en garde nous est adressée : « Quiconque est aveugle en ce monde le sera dans l’autre. » (17 : 73)

    Cela signifie que celui qui ne développe pas sa vision spirituelle dans cette vie ne verra pas la face de Dieu dans l’autre. Par conséquent, le juste cherche ardemment les moyens par lesquels il pourrait affiner sa vision spirituelle. Au début, il est aveugle. Par l’effort qu’il fournit pour se purifier, il parvient à l’étape où il acquiert la vue, et dès cet instant, c’est-à-dire, dès qu’il devient un Salih (une personne vertueuse), l’étape de croire en ce qu’on ne pouvait voir prend fin. Le Saint Prophète (sur lui la paix !) eut la faveur de voir le paradis et l’enfer. Il vit dans toute sa réalité ce quelque chose en lequel un juste doit croire sans l’avoir vu. Si le juste entame aveugle sa marche vers le progrès, et qu’il est appelé à fournir des efforts, lorsqu’il devient un Salih, il trouvera la sécurité, et son âme, la tranquillité. Le trait distinctif du juste est que, croyant en ce qu’il ne peut voir, il persiste avec sincérité dans ses efforts pour avancer, et finalement ses efforts sont récompensés.

    Avec acharnement, [le croyant] lutte contre les distractions, et il prie : « Nous n’adorons que Toi et c’est à Toi Seul que nous demandons secours ». Mirza Ghulam Ahmad
    Imam Mahdi et Messie Promis

    Un autre trait distinctif du juste est qu’il « relève et redresse » la Salat. Cela également exige de la part du juste qu’il fasse des efforts. Lorsqu’il accomplit la Salat, une multitude de distractions et d’imaginations l’assaillent pour faire « tomber » sa Salat en quelque sorte. C’est son affaire à lui maintenant de la « relever » et la « redresser ». Dès qu’il prononce le premier Takbir (Allahou Akbar), la lutte commence. Il se bat pour se concentrer, et s’efforce de trouver quelque intérêt dans la Salat, mais la Salat ne cesse de « tomber ». Alors, avec acharnement, il lutte contre les distractions, et il prie : « Nous n’adorons que Toi et c’est à Toi Seul que nous demandons secours ». Dieu le guide alors dans le droit chemin et l’aide à « relever » et « redresser » la Salat. Il est comme un enfant impuissant qui pleure, appelant au secours, et se plaignant qu’il est en train de s’engouffrer dans l’abîme. Voilà la lutte du juste contre lui-même, contre son moi, pour laquelle il est récompensé.

    Certaines personnes sont inquiètes et veulent d’un seul coup se défaire de toutes les distractions qui les tourmentent, tandis que l’expression, « Ils relèvent et redressent la Salat », indique la mise en jeu d’un processus fort différent.

    Sheikh Abdoul Qadir Djilani (sur lui la miséricorde de Dieu!) a dit : « Il y a récompense aussi longtemps qu’il y a lutte. Lorsque la lutte prend fin, il n’y a plus de récompense. » Cela implique qu’aussi longtemps que persisteront les distractions contre lesquelles il faut lutter, la Salat, le jeûne, etc., possèdent la qualité dynamique de l’action, méritant d’être récompensés. Mais à l’étape suivante, lorsque le juste est devenu un Salih, la Salat, le jeûne, etc., acquièrent une qualité supérieure, et ils cessent d’être des actes qui méritent d’être récompensés.

    Cela soulève maintenant la question de savoir si l’on peut alors s’en dispenser. La réponse est non, parce qu’ils sont désormais des dons en eux-mêmes. A cette étape, la Salat est pour l’âme, sa nourriture et son délice. Elle est elle-même le paradis.

    Là où il y a lutte, il y a récompense ; lorsqu’ il n’y a plus de lutte, les récompenses ne sont plus dispensées ; le chercheur est parvenu à son but. A ce moment, le chercheur s’est réconcilié avec lui-même. Ce qu’il faisait avec effort auparavant lui est maintenant devenu naturel, sa nature même. La dualité a disparu. Auparavant, les deux mouvements opposés ne pouvaient être séparés ; l’un ne pouvait exister sans l’autre. La présente condition est le résultat de cette lutte ; le moyen s’est transformé en objet. On ne peut pas s’en dispenser, car sans lui tout est vain.

    (Compte Rendu de la Conférence Annuelle 1897, pages 44 à 47)

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    Epreuves et adversité dans la vie du croyant https://islam-ahmadiyya.org/epreuves-et-de-adversite-dans-la-vie-du-croyant/ Tue, 18 Oct 2016 17:31:39 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/epreuves-et-de-adversite-dans-la-vie-du-croyant/ Mirza Ghulam Ahmad, le Messie Promis et Imam Al Mahdi, décrit ici-bas les étapes cruciales traversées par le Croyant, qui doit combattre le doute, placer sa foi en Dieu et s’évertuer dans la voie de Son Seigneur avant d’atteindre le stade de la certitude.

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    Mirza Ghulam Ahmad, le Messie Promis et Imam Al Mahdi, décrit ici-bas les étapes cruciales traversées par le Croyant, qui doit combattre le doute, placer sa foi en Dieu et s’évertuer dans la voie de Son Seigneur avant d’atteindre le stade de la certitude.

    Comme au tout début de son développement spirituel, le juste ne sait pas ce que sont les rêves et visions (prophétiques), puisqu’il n’en a pas fait l’expérience, ne reçoit pas des révélations divines et ne voit pas les manifestations de Dieu, il doit forcément croire et avoir foi en quelque chose qu’il ne peut voir. Cette foi-là requiert de sa part qu’il fasse des efforts, car elle est fondée sur quelque chose de probable. Certaines personnes n’atteignent même pas cette étape préliminaire de la foi. Elles sont enclines à l’athéisme. Elles observent dans la nature les preuves et les signes qui attestent l’existence de Dieu, mais cela ne les convainc nullement.

    Le juste toutefois croit en Dieu. Comme l’a souligné Allah le Très-Haut, « Ils croient en Dieu, Celui Qu’on ne peut voir ». Ne considérez pas cette étape comme étant située à un niveau inférieur ; ceux qui s’aventurent au-delà des limites circonscrites par la raison, sont au nombre de ceux qui font de gros efforts, et ils jouissent d’un rang très élevé. La première étape de la droiture a, aux yeux d’Allah, une très grande valeur.

    « splendide est la foi de ceux qui viendront des siècles après moi ; ils ne verront pas les signes que vous voyez, mais ils croiront quand même. » Le Saint Prophète Mohammad (s.a.w.)

    Un jour, le Saint Prophète (sur lui la paix !) demanda à ses compagnons : « La foi de qui, selon vous, est la plus grande ? » Ils répondirent : « La vôtre ». Le Saint Prophète (sur lui la paix !) répliqua : « Comment cela peut-il l’être, car je vois (l’archange) Gabriel tous les jours, et à chaque instant j’observe les signes d’Allah ». Ils dirent : « Alors, c’est la nôtre ! » Le Saint Prophète (sur lui la paix !) leur répondit : « Vous également, vous voyez sans cesse les signes de Dieu », et ajouta, « splendide est la foi de ceux qui viendront des siècles après moi ; ils ne verront pas les signes que vous voyez, mais ils croiront quand même. »

    S’il arrive qu’un juste meure au cours de cette étape de la foi, Allah, par Sa grâce, l’admettra quand même parmi ceux qui ont été les récipiendaires de révélations divines, et le considérera comme faisant partie de leur groupe ; même s’il n’a jamais goûté à ce délice. Malgré cela, il a fait preuve de tant de fermeté que, non seulement a-t-il eu la foi en Dieu, mais il l’a prouvé par sa conduite. Il s’était toujours efforcé de « relever et redresser » la Salat.

    Au cours de cette étape, lorsque le juste observe la Salat, une foule de pensées et de faits imaginaires l’assaillent pour détourner son attention, mais il n’abandonne pas pour autant la Salat, et il ne s’en lasse point ni ne se décourage pas. D’aucuns y renoncent après un court laps de temps. Le juste, cependant, ne s’avoue jamais vaincu, et il n’y renonce pas. A chaque fois que la Salat « tombe », il va la « relever et la redresser ».

    Le juste passe par deux étapes : l’une où il doit subir des épreuves et affronter l’adversité, et l’autre où il est récompensé (et devient un élu de Dieu). L’étape où il doit subir des épreuves est conçue de façon à rendre l’adorateur conscient de sa propre valeur et de sa capacité, ainsi qu’à mettre en évidence lesquels des prétendants croient sincèrement en Dieu. Parfois des imaginations étranges distraient l’adorateur ; il peut même avoir des doutes quant à l’existence de Dieu. Toutefois, un croyant fidèle et sincère ne doit jamais se laisser décourager, et il doit toujours avancer.

    Satan n’est jamais satisfait tant qu’il n’a pas poussé quelqu’un, d’une part, à nier l’existence d’Allah, le Très-Haut, et d’autre part, à rejeter le Saint Prophète (sur lui la paix !). Il ne cesse de susciter chez l’homme des doutes de toutes sortes. Des milliers de gens succombent à ces doutes en disant, « Cela ne fait rien si je cède cette fois-ci ; on verra la prochaine fois », s’invitant par là leur ruine… Satan en suscitant, chez l’homme de fausses espérances, l’attire sur un terrain où il succombera. Voilà la première chose à savoir concernant Satan.

    Le juste, cependant, fait montre de courage, et la force requise pour déjouer les plans de Satan lui est octroyée. Voilà pourquoi on dit que les justes « relèvent et redressent » la Salat ; c’est-à-dire, qu’ils ne sont point découragés par leur manque de zèle initial, et ils « relèvent et redressent » la Salat à chaque fois qu’elle « tombe », jusqu’à ce que toutes distractions et chimères disparaissent. Dès lors, Satan est mis en déroute, et l’effort du juste est couronné de réussite. Cette étape n’est pas celle où le juste doit être apathique, mais elle est celle où il s’évertuer et lutter. Avec persévérance et courage, comme le ferait un brave, il doit combattre ces distractions. (Al Hakam, volume 5, numéro 6, février 1901, pages 1 à 2)

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    Préservez votre regard des passions charnelles https://islam-ahmadiyya.org/preservez-votre-regard-des-passions-charnelles/ Tue, 11 Oct 2016 16:10:11 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/preservez-votre-regard-des-passions-charnelles/ Conseils aux musulmans pour éviter toutes les occasions qui créent des pensées menant à l'adultère. Le regard peut entraîner vers un tel péché. L’adultère est une très mauvaise chose : elle empêche le musulman d’atteindre son véritable objectif et est imprégné de risques majeurs.

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    Mirza Ghulam Ahmad, le Messie Promis et Imam Al-Mahdi, conseille aux musulmans d’éviter toutes les occasions qui créent des pensées menant à l’adultère. Le regard peut entraîner vers un tel péché. L’adultère est une très mauvaise chose : elle empêche le musulman d’atteindre son véritable objectif et est imprégné de risques majeurs.

    حضرت اقدس مسیح موعود علیہ السلام فرماتے ہیں کہ:۔’’قرآن شریف نے جو کہ انسان کی فطرت کے تقاضوں اور کمزوریوں کو مدنظر رکھ کر حسب حال تعلیم دیتا ہے کیا عمدہ مسلک اختیار کیا ہے۔ (قُلْ لِلْمُؤْمِنِیْنَ یَغُضُّوْا مِنْ اَبْصَارِھِمْ وَیَحْفَظُوْا فُرُوْجَہُمْ ۔ذٰلِکَ اَزْکٰی لَہُمْ)۔(۱) کہ تو ایمان والوں کو کہہ دے کہ وہ اپنی نگاہوں کو نیچا رکھیں اور اپنے سوراخوں کی حفاظت کریں۔ یہ وہ عمل ہے جس سے ان کے نفوس کا تزکیہ ہو گا ۔ فروج سے مراد صرف شرمگاہ ہی نہیں بلکہ ہر ایک سوراخ جس میں کان وغیرہ بھی شامل ہیں اور ان میں اس امر کی مخالفت کی گئی ہے کہ غیر محرم عورت کا راگ وغیرہ سنا جاوے۔ پھر یاد رکھو کہ ہزار در ہزار تجارب سے یہ بات ثابت شدہ ہے کہ جن باتوں سے اللہ تعالیٰ روکتا ہے آخر کار انسان کو ان سے رکنا ہی پڑتا ہے‘‘۔ (ملفوظات۔ جلد ۷۔ صفحہ ۱۳۵)

    Le Messie Promis (a.s.) conseille : Le Saint Coran qui stipule des directions appropriées par rapport aux désirs naturels et aux faiblesses de l’homme a adopté, à ce propos, une excellente stratégie :

    قُلْ لِلْمُؤْمِنِينَ يَغُضُّوا مِنْ أَبْصَارِهِمْ وَيَحْفَظُوا فُرُوجَهُمْ ذَلِكَ أَزْكَى لَهُمْ

    Dis aux croyants de restreindre leur regard et de préserver leurs furuj. Cela est plus pur pour eux. Furuj ne fait pas référence uniquement aux parties privées. Il implique toutes les entrées dans le corps, les oreilles incluses. Il a été défendu d’écouter la chanson d’une femme qui n’a aucun lien de parenté avec vous. Souvenez-vous, des centaines d’expériences l’ont prouvé, que si Dieu a défendu quelque chose, l’homme doit tôt ou tard le délaisser.

    (Malfuzat, vol. 7, p. 135)

    پھر آپ فرماتے ہیں :۔’’اسلام نے شرائط پابندی ہر دو عورتوں اور مردوں کے واسطے لازم کئے ہیں ۔ پردہ کرنے کا حکم جیسا کہ عورتوں کو ہے مردوں کو بھی ویسا ہی تاکیدی حکم ہے غض بصر کا ۔ نماز، روزہ، زکوۃ، حج ، حلال و حرام کا امتیاز، خداتعالیٰ کے احکام کے مقابلہ میں اپنی عادات رسم و رواج کو ترک کرنا وغیرہ وغیرہ ایسی پابندیاں ہیں جن سے اسلام کا دروازہ نہایت ہی تنگ ہے اور یہی وجہ ہے کہ ہر ایک شخص اس دروازے میں داخل نہیں ہو سکتا‘‘۔ (ملفوظات۔ جدید ایڈیشن۔ جلد ۵۔صفحہ ۶۱۴)

    Le Messie Promis (a.s.) a aussi dit: L’Islam a enjoint aux hommes de même qu’aux femmes d’observer ces conditions. Tout comme les femmes sont enjointes de porter le voile, de même, les hommes sont enjoints de baisser leur regard. La Salat (la prière obligatoire) le jeûne, la Zakat (la charité obligatoire), le Hajj (le pèlerinage à la maison de Dieu à la Mecque), la distinction entre halal (ce qui est permis) et haram (ce qui est défendu), éviter des coutumes non-islamiques pour honorer les injonctions de Dieu, voilà des commandements qui font que la porte de l’Islam soit très étroite et c’est pour cette raison que tout le monde ne peut pas y entrer.

    (Malfuzat, nouvelle éd., vol. 5. p. 614)

    ’’روحانی وجود کا چوتھا درجہ وہ ہے جس کو خداتعالیٰ نے اس آیت کریمہ میں ذکر فرمایا ہے۔ (وَالَّذِیْنَ ھُمْ لِفُرُوْجِھِمْ حٰفِظُوْنَ) (۱) یعنی تیسرے درجہ سے بڑھ کر مومن وہ ہیں جو اپنے تئیں نفسانی جذبات اور شہوات ممنوعہ سے بچاتے ہیں۔ یہ درجہ تیسرے درجہ سے اس لئے بڑھ کر ہے کہ تیسرے درجہ کا مومن تو صرف مال کو جو اس کے نفس کو نہایت پیارا اور عزیز ہے خداتعالیٰ کی راہ میں دیتا ہے لیکن چوتھے درجہ کا مومن وہ چیز خداتعالیٰ کی راہ میں نثار کرتا ہے جو مال سے بھی زیادہ پیاری اور محبوب ہے یعنی شہوات نفسانیہ۔ کیونکہ انسان کو اپنی شہوات نفسانیہ سے اس قدر محبت ہے کہ وہ اپنی شہوات کے پورا کرنے کے لئے اپنے مال عزیز کو پانی کی طرح خرچ کرتا ہے اور ہزارہا روپیہ شہوات کے پورا کرنے کے لئے برباد کر دیتا ہے اور شہوات کے حاصل کرنے کے لئے مال کو کچھ بھی چیز نہیں سمجھتا۔ جیسا کہ دیکھا جاتا ہے ایسے نجس طبع اور بخیل لوگ جو ایک محتاج، بھوکے اور ننگے کو بباعث سخت بخل کے ایک پیسہ بھی دے نہیں سکتے شہوات نفسانیہ کے جوش میں بازاری عورتوں کو ہزارہا روپیہ دے کر اپنا گھر ویران کر لیتے ہیں۔ پس معلوم ہوا کہ سیلاب شہوت ایسا تند اور تیز ہے کہ بخل جیسی نجاست کو بھی بہا لے جاتا ہے۔ اس لئے یہ بدیہی امر ہے کہ بہ نسبت اس قوت ایمانی کے جس کے ذریعہ سے بخل دور ہوتا ہے اور انسان اپنا عزیز مال خدا کے لئے دیتا ہے یہ قوت ایمانی جس کے ذریعہ سے انسان شہوات نفسانیہ کے طوفان سے بچتا ہے نہایت زبردست اور شیطان کا مقابلہ کرنے میں نہایت سخت اور نہایت دیرپا ہے کیونکہ اس کا کام یہ ہے کہ نفس امارہ جیسے پرانے اژدھا کو اپنے پیروں کے نیچے کچل ڈالتی ہے۔ اور بخل تو شہوات نفسانیہ کے پورا کرنے کے جوش میں اور نیز ریاء اور نمود کے وقتوں میں بھی دُور ہو سکتا ہے۔ مگر یہ طوفان جو نفسانی شہوات کے غلبہ سے پیدا ہوتا ہے یہ نہایت سخت اور دیرپا طوفان ہے جو کسی طرح بجز رحم خداوندی کے دُور ہو ہی نہیں سکتا اور جس طرح جسمانی وجود کے تمام اعضاء میں سے ہڈی نہایت سخت ہے اور اس کی عمر بھی بہت لمبی ہے اسی طرح اس طوفان کے دُور کرنے والی قوت ایمانی نہایت سخت اور عمر بھی لمبی رکھتی ہے تا ایسے دشمن کا دیر تک مقابلہ کر کے پامال کر سکے اور وہ بھی خداتعالیٰ کے رحم سے۔ کیونکہ شہوات نفسانیہ کا طوفان ایک ایسا ہولناک اور پرآشوب طوفان ہے کہ بجز خاص رحم حضرت احدیت کے فرو نہیں ہو سکتا۔ اسی وجہ سے حضرت یوسف کو کہنا پڑا (وَمَآ اُبَرِّئُ نَفْسِیْ۔ اِنَّ النَّفْسَ لَاَمَّارَۃٌ بِالسُّوْٓءِ اِلَّا مَا رَحِمَ رَبِّیْ) (۱) یعنی میں اپنے نفس کو بری نہیں کرتا۔ نفس نہایت درجہ بدی کا حکم دینے والا ہے اور اس کے حملہ سے مخلصی غیرممکن ہے مگر یہ کہ خود خداتعالیٰ رحم فرما دے۔ اس آیت میں جیسا کہ فقرہ (اِلَّا مَا رَحِمَ رَبِّیْ)ہے۔ طوفان نوح کے ذکر کے وقت بھی اسی کے مشابہ الفاظ ہیں کیونکہ وہاں اللہ تعالیٰ فرماتا ہے (لاَعَاصِمَ الْیَوْمَ مِنْ اَمْرِاللّٰہِ اِلَّا مَنْ رَّحِمَ) (۲) پس یہ اس بات کی طرف اشارہ ہے کہ یہ طوفان شہوات نفسانیہ اپنی عظمت اور ہیبت میں نوح کے طوفان سے مشابہ ہے۔‘‘ (براہین احمدیہ حصہ پنجم۔ روحانی خزائن۔ جلد ۲۱۔ صفحہ۲۰۶-۲۰۵)

    Le Messie Promis (a.s.) déclare : Le quatrième niveau du progrès spirituel est celui mentionné par Allah, le Tout-Puissant, dans le noble verset du Saint Coran :

    وَالَّذِينَ هُمْ لِفُرُوجِهِمْ حَافِظُونَ

    C’est-à-dire que, plus élevé en rang que les croyants du troisième niveau sont ceux qui se protègent de leurs passions charnelles et désirs illicites. Ce niveau est plus élevé que le troisième niveau car au troisième niveau une personne sacrifie seulement les biens qui lui sont chers. Or, le croyant du quatrième niveau sacrifie quelque chose qui lui est plus cher que ses biens – les désirs charnels. L’homme est tellement épris de ses désirs charnels qu’il dépense beaucoup d’argent pour les satisfaire. Il n’accorde aucune importance à l’argent lorsqu’il poursuit de tels désirs. Il a été noté qu’il y a beaucoup de personnes avares qui ne donnent pas un sou aux nécessiteux mais qui ruinent leurs familles en dépensant des sommes énormes sur des femmes de mauvaises mœurs. Il est donc établi que les passions charnelles sont comme un torrent furieux qui emporte dans son sillage l’habitude répugnante qu’est l’avarice.

    Il est donc évident qu’en comparaison avec la force de la foi qui guérit l’avarice et prépare une personne à se séparer des biens qu’elle aime pour la cause d’Allah, une foi bien plus forte et plus durable est requise pour combattre Satan afin de se protéger du déluge des passions charnelles, car une telle foi écrase sous ses pieds le vieux serpent connu comme le Nafs-e-′Ammarah (le Moi instigateur du mal). En ce qui concerne l’avarice, elle peut être surmontée lorsqu’une personne satisfait ses passions charnelles ou agit avec ostentation ou pour se mettre en valeur, mais le déluge occasionné par cette vague de passions charnelles est de nature très sévère et durable, et ne peut être évité que par la grâce d’Allah. Tout comme l’os est la partie la plus dure et le composant le plus durable du corps, de même, la force de la foi requise pour se protéger de ce déluge est la plus difficile à atteindre et la plus durable afin qu’elle puisse combattre cet ennemi pendant longtemps. Et cela, seulement grâce à la miséricorde d’Allah, car le déluge des passions charnelles est un tel torrent dévastateur que personne ne peut s’en protéger si ce n’est par la miséricorde d’Allah. C’est pour cette raison que Joseph dut admettre :

    وَمَا أُبَرِّئُ نَفْسِي إِنَّ النَّفْسَ لَأَمَّارَةٌ بِالسُّوءِ إِلَّا مَا رَحِمَ رَبِّي

    ‘Et je ne prétends pas être exempt de toute faiblesse ; l’âme est assurément portée au mal, sauf celle à laquelle mon Seigneur accorde Sa miséricorde. Assurément, mon Seigneur est Très-Pardonnant, Miséricordieux.’

    La phrase mentionnée dans ce verset est :

    إِلَّا مَا رَحِمَ رَبِّي

    Des mots similaires sont utilisés à l’époque du déluge de Noé :

    لَا عَاصِمَ الْيَوْمَ مِنْ أَمْرِ اللَّهِ إِلَّا مَنْ رَحِمَ

    « Il n’y a aujourd’hui de refuge pour personne contre le décret d’Allah sauf pour celui à qui Il fera miséricorde. » (Coran, chapitre 11, verset 44)

    Cela démontre que le déluge des passions charnelles est similaire au déluge de Noé en intensité et en danger.

    (Barahin-e-Ahmadiyyah, vol. 5, Ruhani Khaza’in, vol. 21, p. 205–206)

     

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    La droiture (taqwa) : un élément indispensable pour la Salat https://islam-ahmadiyya.org/la-droiture-taqwa-un-element-indispensable-pour-la-salat/ Wed, 22 Jun 2016 16:01:22 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/la-droiture-taqwa-un-element-indispensable-pour-la-salat/ Mirza Ghulam Ahmad de Qadian, Messie Promis et Imam Mahdi (que la paix soit sur lui) explique :« À son début même, le Saint Coran annonce, « qu’il est une Direction pour les justes. » Cela sous-entend que quiconque voudrait comprendre la signification du Saint Coran, devrait forcément posséder la droiture (Taqwa). »

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    Mirza Ghulam Ahmad de Qadian, Messie Promis et Imam Mahdi (que la paix soit sur lui) explique :« À son début même, le Saint Coran annonce, « qu’il est une Direction pour les justes. » Cela sous-entend que quiconque voudrait comprendre la signification du Saint Coran, devrait forcément posséder la droiture (Taqwa). »

    priere en congregation

    Ailleurs, le Saint Coran affirme « seuls ceux qui sont purs peuvent pénétrer sa signification » (56 : 80). Aucune autre sphère du savoir n’est soumise à une telle condition.

    Un étudiant en mathématiques ou en astronomie, ou quelqu’un qui suit une formation d’ingénieur, n’a pas besoin d’être pieux ou juste pour réussir dans ses études ; il peut être aussi corrompu et vicieux qu’il le souhaite, cela ne l’empêchera pas pour autant de devenir compétent dans ce qu’il fait. A l’encontre de cela, un simple logicien ou un psychologue impie ne pourra jamais saisir l’essence du Saint Coran, et se familiariser avec les vérités que ce livre renferme. Celui qui est corrompu et chez qui la droiture fait défaut, ment lorsqu’il affirme pouvoir exposer des vérités spirituelles. Une telle personne ne peut comprendre ces vérités, car avant de pouvoir le faire, l’une des conditions à satisfaire est de posséder la droiture. Elle pourra tout au plus, comme un imposteur, avoir recours à quelque subterfuge.

    Cependant, celui qui parle sous l’influence du Saint-esprit, peut exposer les vérités spirituelles du Saint Coran, car lui, il possède la droiture.

    L’élément clé qui donne accès à la connaissance divine est la droiture ; sans elle, on ne peut espérer progresser dans ce domaine. Comme Allah l’a affirmé dans les versets suivants : « Voici le livre ! Il ne renferme aucun doute. Il est une Direction pour les justes, qui croient en Dieu, Celui qu’on ne peut voir, qui « relèvent et redressent » la Salat avec effort et résolution même s’ils n’en tirent aucun plaisir, dépensent les biens que nous leur avons octroyés, et qui croient en ce qui t’a été révélé, et ce qui a été révélé avant toi. » Comme on peut le constater, ces versets traitent des étapes préliminaires de la droiture.

    Ici, l’on peut se poser une question : vu que ces justes croient déjà en Dieu, observent déjà la Salat, font déjà la charité et croient déjà à la véridicité des Ecritures Saintes, alors, qu’espèrent-ils de plus ? La réponse est que ce ne sont pas là les points culminants de la droiture et de la réalisation de ce qu’est Dieu. Effectivement, simplement croire en Dieu, l’Etre qu’on ne peut voir, ne suffit pas pour satisfaire quelqu’un. Celui qui suit la Direction indiquée par le Saint Coran, c’est-à-dire, celui qui obéit aux commandements de ce livre, verra s’éclaircir grandement sa compréhension de ce qu’est Dieu. Il quittera l’étape où il ne peut percevoir Dieu pour passer à celle où Dieu lui manifestera Son existence, et par conséquent, il aura la certitude que Dieu est.

    La Salat « tombe » et l’adorateur va la « relever et la redresser », malgré le fait qu’il n’en tire aucun plaisir et qu’il doit lutter contre les distractions.

    De même, pour ce qui est de la pratique de la Salat, la première étape est celle où l’on doit fournir de gros efforts. A ce stade, la Salat est pratiquée comme si l’on avait à s’acquitter d’une obligation. La Salat « tombe » et l’adorateur va la « relever et la redresser », malgré le fait qu’il n’en tire aucun plaisir et qu’il doit lutter contre les distractions. Cependant, sous l’impulsion des directives du Saint Coran, il attend impatiemment la prochaine occasion où il pratiquera la Salat, tout comme un affamé attendrait impatiemment l’heure du repas. Au bout d’un certain temps, l’inattention qui l’accablait est supplantée par un sentiment de plaisir et de satisfaction.

    On raconte qu’une personne, ayant perdu quelque chose avait dit : « Cela ne fait rien. Je me souviendrai de l’endroit où je l’ai perdu lorsque j’observerai la Salat » Une telle Salat n’a rien à voir avec la vraie Salat. Celui qui accomplit la Salat, en se conformant aux directives du Saint Coran, se trouve dans un état permanent de Salat, et rien ne peut détourner son attention, que ce soit commerce, affaires, occupations mondaines ou privées.

    Toutes les œuvres évoluent d’une phase où elles sont pratiquées par acquiescement pur et simple à celle, où l’expérience spirituelle qui y est rattachée, est vécue ; en d’autres termes, ce qui était imperceptible au début, deviendra perceptible et palpable par la suite. Ce ne sont pas là des paroles destinées à satisfaire votre intellect. Ce sont des trésors, à portée de main, que vous pouvez découvrir en faisant un peu d’effort et en faisant preuve d’un peu d’assiduité.

    (Al Hakam, volume 11, numéro 3, le 24 janvier 1907, page 2)

     

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    Une brillante caractéristique du Saint Coran https://islam-ahmadiyya.org/une-brillante-caracteristique-du-saint-coran/ Wed, 15 Jun 2016 14:54:54 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/une-brillante-caracteristique-du-saint-coran/ Le Saint Coran affirme qu’il est une « direction » pour les justes. Or, les justes sont ces personnes qui croient déjà en l’existence de Dieu bien qu’elles ne peuvent Le voir.

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    Mirza Ghulam Ahmad de Qadian, Messie Promis et Imam Mahdi (que la paix soit sur lui) explique : « Le Saint Coran affirme qu’il est une « direction » pour les justes. Or, les justes sont ces personnes qui croient déjà en l’existence de Dieu bien qu’elles ne peuvent Le voir, qui « relèvent et redressent » déjà la Salat, observent déjà le jeûne, dépensent déjà pour la cause de Dieu les biens qui leur ont été octroyés, et elles croient déjà à la véridicité du Saint Coran et des autres Écritures Saintes révélées avant le Coran (2 : 3 à 5). Si, comme on peut le constater, ces justes ont déjà emprunté la bonne voie, alors, que pourrait bien signifier cette affirmation du Saint Coran ? À quel niveau encore, le Saint Coran est-il capable de les élever ?

    La quête insatiable du croyant

    Avant de pouvoir saisir la réponse, il faudrait comprendre qu’en dépit de leur foi en Dieu et des bonnes œuvres qu’ils pratiquent, ces justes ne sont point satisfaits de leur état. Ils éprouvent l’ardent désir de faire preuve d’encore plus de rigueur, de parfaire leur fermeté dans la foi et d’avancer jusqu’à la pointe ultime du progrès spirituel. Pour parvenir à cela, l’effort humain, livré à lui-même, s’avère être totalement inefficace ; l’intervention de Dieu, Le Seul capable de les aider, est de toute nécessité.

    Être « ferme et endurant dans la foi » décrit cet état du croyant où il est si épris de la foi en Dieu, qu’aucune épreuve ne peut le faire flancher ou succomber. Dans cet état, la droiture elle-même change d’aspect ; en effet, l’effort exercé, la répugnance ou le dégoût généralement éprouvés au moment où l’on doit faire des œuvres pieuses disparaissent complètement, et désormais, l’effort n’est plus nécessaire. Dès lors, comme des aliments, les œuvres pieuses vont nourrir l’âme, et sans elles, l’âme périrait en quelque sorte. Ce degré de fermeté dans la foi dépasse le cadre de l’effort humain, et ne peut être acquis par l’exercice de ce dernier. Comme l’âme, ce type de fermeté et d’endurance est un don, une grâce dont l’octroi ne relève que de Dieu.

    L’apogée du développement spirituel

    Le point culminant du développement spirituel est qu’au-delà de la foi en Dieu et des pratiques du culte, qui sont en définitive l’aboutissement ultime de l’effort humain, l’on parvienne à un état qui soit en soi un don de Dieu.

    Prenons le cas de la foi en Dieu ; dans ce domaine, tout ce qu’on peut attendre de l’exercice de la raison est qu’elle nous amène à croire en Dieu, malgré le fait qu’on ne puisse Le voir. En d’autres termes, la raison humaine exercée à son maximum pourra, tout au plus, nous amener à croire en Dieu, l’Être qu’on ne peut voir. On sait que Dieu n’exige de personne quelque chose qui soit au-delà de ses capacités. Dieu n’oblige personne à acquérir, par son propre effort, quelque chose de plus grand, de plus avancé que la foi en Dieu. Cependant, la phrase, « il (le Saint Coran) est une direction pour les justes », contient la promesse que, lorsque la croyance du juste dans la réalité du monde caché se serait solidement enracinée chez lui, alors, Allah le Très Haut le fera progresser de l’étape de la foi à celle de la réalisation et de la gnose ; et à ce moment, Allah le Tout-Puissant revêtira sa foi d’un nouvel attrait.

    Le progrès constant du croyant

    Cette caractéristique du Saint Coran, qui ne laisse pas stagner à l’étape de la foi ceux qui y sont parvenus par leur propre effort, mais qui les propulse à l’étape suivante, constitue elle-même une preuve irrécusable de sa véridicité (celle du Saint Coran). Si cela n’était pas le cas, c’est-à-dire, si ces justes stagnaient à l’étape de la foi, alors comment aurait-on pu comprendre que Dieu est ? En vérité, Dieu récompense l’effort humain d’une manière qui démontre clairement, sans laisser l’ombre d’un doute, qu’Il détient la puissance entre Ses Mains.

    Comme nous l’avons souligné plus haut, dans cette sphère de la foi en Dieu, l’homme de par lui-même, peut tout au plus acquérir la foi en un Être qu’il ne peut voir, Être dont l’existence est attestée par tous les atomes de l’univers. L’homme ne peut, par son propre effort, observer la brillante lumière divine ; en d’autres termes, il ne peut par son propre effort transmuer en gnose la foi qu’il a en Dieu.

    La Salat : les limites de l’effort humain

    Dans la pratique de la Salat aussi, ce que l’on pourra acquérir grâce à l’effort humain restera confiné à l’intérieur de limites bien précises. Ici, pour ce qui est du domaine de l’effort, l’adorateur, physiquement et moralement pur, et se mettant à l’abri de tout ce qui peut le distraire ou détourner son attention, va s’efforcer de pratiquer la Salat d’une manière dénuée de toute passivité, et ce afin que toutes les composantes de la Salat, notamment, implorer le pardon de Dieu, prier Dieu de bénir le Saint Prophète (sur lui la paix), le repentir, les éloges, la glorification ainsi que les supplications émanent du fond de son cœur.

    « Relever » la Salat

    Cela dépasse, cependant, son pouvoir d’acquérir cette concentration et attention soutenue et vivante dans la Salat, qui signeraient l’existence d’un état de pureté sublime, d’un amour et d’une marque de dévotion surhumain, et d’un effacement du moi, comme si l’adorateur voyait Dieu face à face. Il est évident qu’avant d’être cela, la Salat n’est pas parfaite. D’ailleurs, c’est à juste titre que le Saint Coran utilise à cet effet l’expression, « ceux qui relèvent et redressent la Salat », car on ne « relève et redresse » que ce qui tombe. Par conséquent, on appelle « juste » ce quelqu’un qui, mobilisant sa concentration et son attention, emploie toutes ses forces pour « relever et redresser » la Salat. Cependant, l’effort humain, sans le concours de la grâce de Dieu, ne suffit pas pour amener le résultat recherché.

    Par conséquent, Dieu, le Miséricordieux et le Munificent, leur a promis : « Ce livre est une Direction pour les justes ». Par cette phrase, Dieu rassure ainsi les justes : « Qu’ils s’efforcent au mieux de leur capacité par la droiture, de « relever et redresser » la Salat ; s’ils ont foi en Ma Parole, Je ne les abandonnerai pas à leur effort, mais Je les prendrai par la main, et Moi-Même, Je les guiderai (vers ce lieu où ils seront comblés). Dès lors, leur Salat changera d’aspect, et ils goûteront de quelque chose dont l’existence leur échappe en ce moment. Je les gratifierai de cette grâce parce qu’ils s’efforcent, au mieux de leurs possibilités, de mettre en pratique les préceptes et directives du Saint Coran. »

    Donc, ce quelque chose de plus que le Saint Coran promet au juste, concernant la Salat, est l’acquisition de ce degré d’amour, de zèle, de dévotion et de concentration, qui va affiner à ce point la vision spirituelle du juste, que cela lui permettra de percevoir la beauté éclatante et lumineuse de son bien aimé, l’Éternel. Dans ce nouvel état spirituel, saturé de béatitude et d’extase, l’adorateur éprouve tant de dégoût pour les impuretés mondaines, péchés ou manquements provenant de la parole, des œuvres, de la vue ou de l’ouïe, que sans le moindre effort et naturellement, il les rejette et s’en tient à l’écart. Comme Allah le Très Haut l’a affirmé, « Assurément, la Salat protège contre la turpitude et les actions blâmables. »

    (Haqiqatoul Wahi, pages 132 à 138)

     

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    Responsabilités d’un ahmadi après la bai’ah https://islam-ahmadiyya.org/responsabilites-d-un-ahmadi-apres-la-bai-ah/ Sun, 12 Jun 2016 18:02:04 +0000 https://islam-ahmadiyya.org/responsabilites-d-un-ahmadi-apres-la-bai-ah/ La bai‘ah signifie vendre son être. Les bénédictions et l’effet y relatifs dépendent de cette condition.

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    Hazrat Mirza Ghulam Ahmad (que la paix soit sur lui), le Messie Promis et Imam Al-Mahdi déclare :

    یہ بیعت جو ہے اس کے معنے اصل میں اپنے تئیں بیچ دینا ہے۔ اس کی برکات اور تاثیرات اسی شرط سے وابستہ ہیں جیسے ایک تخم زمین میں بویا جاتا ہے تو اس کی ابتدائی حالت یہی ہوتی ہے کہ گویا وہ کسان کے ہاتھ سے بویا گیا اور اس کا کچھ پتہ نہیں کہ اب وہ کیا ہوگا۔ لیکن اگر وہ تخم عمدہ ہوتا ہے اور اس میں نشوونما کی قوت موجود ہوتی ہے تو خدا کے فضل سے اور اس کسان کی سعی سے وہ اُوپر آتا ہے اور ایک دانہ کا ہزار دانہ بنتا ہے۔ اسی طرح سے انسان بیعت کنندہ کو اوّل انکساری اور عجز اختیار کرنی پڑتی ہے اور اپنی خودی اور نفسانیت سے الگ ہونا پڑتا ہے تب وہ نشوونما کے قابل ہوتا ہے لیکن جو بیعت کے ساتھ نفسانیت بھی رکھتا ہے اُسے ہرگز فیض حاصل نہیں ہوتا۔‘‘ (ملفوظات۔ جلد ششم۔ صفحہ ۳۷۱)

    La bai‘ah signifie vendre son être. Les bénédictions et l’effet y relatifs dépendent de cette condition. Tout comme lorsque la graine est semée dans la terre, sa condition originale est que c’est la main du fermier qui l’a semée et on ne sait pas ce qu’il adviendra d’elle. Si la graine est de bonne qualité et possède la faculté de grandir, alors avec la grâce d’Allah, le Tout-Puissant, et de par le travail effectué par le fermier, elle se développera jusqu’à ce qu’elle se multiplie en un millier de grains. De la même façon, celui qui prend la bai‘ah doit adopter une attitude humble et doit se débarrasser de son ego et de son égoïsme. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il pourra s’épanouir. Cependant celui qui s’accroche à son ego tout en prenant la bai‘ah ne recevra jamais de grâce. (Malfuzat, vol.6, p.173)

    ’’بیعت سے مراد خدا تعالیٰ کو جان سپرد کرنا ہے۔ اس سے مراد یہ ہے کہ ہم نے اپنی جان آج خدا تعالیٰ کے ہاتھ بیچ دی۔ یہ بالکل غلط ہے کہ خدا تعالیٰ کی راہ میں چل کر انجامکار کوئی شخص نقصان اٹھاوے۔ صادق کبھی نقصان نہیں اٹھا سکتا۔ نقصان اسی کا ہے جو کاذب ہے۔ جو دنیا کے لئے بیعت کو اور عہد کو جو اللہ تعالیٰ سے اس نے کیا ہے توڑ رہا ہے۔ وہ شخص جو محض دنیا کے خوف سے ایسے امور کا مرتکب ہو رہا ہے، وہ یاد رکھے بوقت موت کوئی حاکم یا بادشاہ اُسے نہ چھڑا سکے گا۔ اس نے احکم الحاکمین کے پاس جانا ہے جو اُس سے دریافت کرے گا کہ تُو نے میرا پاس کیوں نہیں کیا؟ اس لئے ہر مومن کے لئے ضروری ہے کہ خدا جو مَلِک السمٰوات والارض ہے اس پر ایمان لاوے اور سچی توبہ کرے۔‘‘ (ملفوظات۔ جلد ہفتم۔ صفحہ ۹۲۔۰۳)

    Faire la bai‘ah signifie que vous devez offrir votre vie à Allah, le Tout-Puissant. Cela signifie: ‘Aujourd’hui nous avons vendu notre âme à Allah, le Tout-Puissant’. Il est faux d’affirmer qu’en marchant sur le chemin d’Allah l’on est destiné à la perdition. Les véridiques ne peuvent jamais être dans un état de perdition. C’est seulement celui qui est faux – c’est-à-dire, celui qui, pour des gains mondains, brise la promesse qu’il a faite à Dieu – qui souffrira des pertes. Celui qui agit ainsi, par peur du monde, doit se souvenir qu’à l’heure de sa mort, aucun dirigeant ou souverain de ce monde ne viendra pour le libérer. Il devra se présenter devant le Juge de tous les juges, Qui lui demandera : ‘Pourquoi ne M’as-tu pas honoré ?’ Il est donc primordial que tous les croyants croient vraiment en Allah, Qui est le Roi des cieux et de la terre et de se repentir sincèrement.’ (Malfuzat, vol. 7, p. 29-30)

    ’’ یہ سلسلہ بیعت محض بمراد فراہمی طائفہ متقین یعنی تقویٰ شعار لوگوں کی جماعت کے جمع کرنے کے لئے ہے ۔ تا ایسا متقیوں کا ایک بھاری گروہ دنیا پر اپنا نیک اثر ڈالے اور ان کا اتفاق اسلام کے لئے برکت و عظمت و نتائج خیر کا موجب ہو۔ اور وہ ببرکت کلمہ واحدہ پر متفق ہونے کے اسلام کی پاک و مقدس خدمات میں جلد کام آسکیں اور ایک کاہل اور بخیل و بے مصرف مسلمان نہ ہوں اور نہ ان نالائق لوگوں کی طرح جنہوں نے اپنے تفرقہ و نا اتفاقی کی و جہ سے اسلام کو سخت نقصان پہنچایا ہے اور اس کے خوبصورت چہرہ کو اپنی فاسقانہ حالتوں سے داغ لگا دیا ہے اور نہ ایسے غافل درویشوں اور گوشہ گزینوں کی طرح جن کو اسلامی ضرورتوں کی کچھ بھی خبر نہیں۔ اور اپنے بھائیوں کی ہمدردی سے کچھ بھی غرض نہیں اور بنی نوع کی بھلائی کے لئے کچھ جوش نہیں بلکہ وہ ایسے قوم کے ہمدرد ہوں کہ غریبوں کی پناہ ہو جائیں ۔ یتیموں کے لئے بطور باپوں کے بن جائیں اور اسلامی کاموں کے انجام دینے کے لئے عاشق زار کی طرح فدا ہونے کو تیار ہوں اور تمام تر کوشش اس بات کے لئے کریں کہ ان کی عام برکات دنیا میں پھیلیں اور محبت الٰہی اور ہمدردی بندگان خدا کا پاک چشمہ ہر یک دل سے نکل کر اور ایک جگہ اکٹھا ہو کر ایک دریا کی صورت میں بہتا ہوا نظر آئے ۔۔۔۔۔۔ خدا تعالیٰ نے اس گروہ کو اپنا جلال ظاہر کرنے کے لئے اور اپنی قدرت دکھانے کے لئے پیدا کرنا اور پھر ترقی دینا چاہا تا دنیا میں محبت الٰہی اور توبہ نصوح اور پاکیزگی اور حقیقی نیکی اور امن اور صلاحیت اور بنی نوع کی ہمدردی کو پھیلا دے۔ سو یہ گروہ اس کا ایک خاص گروہ ہو گا اور وہ انہیں آپ اپنی روح سے قوت دے گا اور انہیں گندی زیست سے صاف کرے گا۔ اور ان کی زندگی میں ایک پاک تبدیلی بخشے گا۔ اور وہ جیسا کہ اس نے اپنی پاک پیشینگوئیوں میں وعدہ فرمایا ہے اس گروہ کو بہت بڑھائے گا اور ہزارہا صادقین کو اس میں داخل کرے گا۔ وہ خود اس کی آب پاشی کرے گا اور اس کو نشوونما دے گا ۔ یہاں تک کہ ان کی کثرت اور برکت نظروں میں عجیب ہو جائے گی اور وہ اس چراغ کی طرح جو اونچی جگہ رکھا جاتا ہے دنیا کے چاروں طرف اپنی روشنی کو پھیلائیں گے اور اسلامی برکات کے لئے بطور نمونہ کے ٹھہریں گے۔ وہ اس سلسلہ کے کامل متبعین کو ہریک قسم کی برکت میں دوسرے سلسلہ والوں پر غلبہ دے گا اور ہمیشہ قیامت تک ان میں سے ایسے لوگ پیدا ہوتے رہیں گے جن کو قبولیت اور نصرت دی جائے گی۔ اس ربّ جلیل نے یہی چاہا ہے وہ قادر ہے جو چاہتا ہے کرتا ہے۔ ہر یک طاقت اور قدرت اسی کو ہے۔ ‘‘ (مجموعہ اشتہارات۔ جلد اول۔ صفحہ ۶۹۱تا ۸۹۱)

    L’institution de la bai‘ah a été établie uniquement pour rassembler un groupe important de personnes vertueuses de la Jama‘at de sorte que ces dernières puissent avoir un effet saint sur le monde. L’unité prévalente parmi ces gens pieux devrait être une source de bénédictions, de grandeur et d’effets positifs pour l’Islam. Les bénédictions d’être unis autour d’un seul credo pourraient leur permettre de rendre des services nobles et pieux à l’Islam. Ils ne doivent pas être des musulmans paresseux, avares ou inutiles ; ni ne doivent-ils être comme ces êtres indignes qui ont causé de grands torts à l’Islam de par leurs désaccords et leurs dissensions. De surcroît, ils ne doivent pas être comme ceux qui ont sali le beau visage de l’Islam de par leurs conditions impures ; ni ne doivent-ils être comme ces derviches négligents ou ces ermites qui n’ont aucune connaissance de ce que requiert l’Islam, ni ne ressentent de la sympathie pour leurs frères, ni ne manifestent une enthousiasme quelconque pour agir pour le bien de l’humanité. A l’opposé, ils doivent devenir de tels sympathisants de la nation au point de devenir un refuge pour les démunis et des pères pour les orphelins. En servant l’Islam, ils doivent être prêts à se sacrifier comme celui qui est complètement saturé d’amour. Tous leurs efforts doivent se diriger vers la propagation des bénédictions de l’Islam à travers le monde pour qu’une fontaine pure de l’amour d’Allah et de la sympathie pour l’humanité puisse couler de chaque cœur et se rencontrer à un seul endroit pour ressembler à une rivière courante… Dieu, le Tout-Puissant, désire manifester Sa Gloire et démontrer Son Omnipotence à travers ce groupe. Ensuite, Il désire lui accorder la possibilité de faire encore plus de progrès pour que le monde puisse être rempli de l’amour d’Allah, du vrai repentir, de la pureté, de la vraie bonté, de la paix, de la réconciliation et de la sympathie pour l’humanité. Ce groupe sera le groupe particulier d’Allah. Il lui accordera le pouvoir de Son propre Esprit. Il le protègera d’une vie impure et apportera un changement pur dans sa vie. Tout comme Il l’a promis dans Ses bonnes nouvelles empreintes de sainteté, Il fera grandir ce groupe de manière conséquente et des milliers de véridiques se joindront à lui. Il arrosera ce groupe personnellement et le rendra prospère à tel point que son nombre et ses bénédictions susciteront l’émerveillement de tous ceux qui le verront. Telle une lampe placée très haut, il projettera sa lumière sur le monde entier et il sera considéré comme l’exemple des bénédictions de l’Islam. Allah accordera toutes sortes de bénédictions aux suivants parfaits de ce Mouvement, et Il leur accordera la victoire sur tous jusqu’au Jour du Jugement. Il y aura parmi eux des gens qui recevront l’acceptation et l’aide divines. Telle est la volonté de Dieu, le Gracieux. Il est le Tout-Puissant et fait ce qu’Il désire. Toutes forces et toutes puissances Lui appartiennent. (Majmu‘ah Ishtiharat, vol. 1, p. 196-198)

    ’ اس جماعت میں داخل ہو کر اول زندگی میں تغیر کرنا چاہئے۔کہ خدا پر ایمان سچا ہو اور وہ ہر مصیبت میں کام آئے۔ پھر اس کے احکام کو نظر خفت سے نہ دیکھا جائے بلکہ ایک ایک حکم کی تعظیم کی جائے اور عملاً اس تعظیم کا ثبوت دیا جائے۔ ‘‘ ’’ ہمہ وجوہ اسباب پر سرنگوں ہونا اور اسی پر بھروسہ کرنا اور خدا پر توکل چھوڑ دینا یہ شرک ہے اور گویا خدا کی ہستی سے انکار ۔ رعایت اسباب اس حد تک کرنی چاہئے کہ شرک لازم نہ آئے۔ ہمارا مذہب یہ ہے کہ ہم رعایت اسباب سے منع نہیں کرتے مگر اس پر بھروسہ کرنے سے منع کرتے ہیں ۔ دست درکار دل بایار والی بات ہونی چاہئے۔‘‘ آپ فرماتے ہیں:’’ دیکھو تم لوگوں نے جو بیعت کی ہے اور اس وقت اقرار کیا ہے اس کا زبان سے کہہ دینا تو آسان ہے لیکن نبا ہنا مشکل ہے ۔ کیونکہ شیطان اسی کوشش میں لگا رہتا ہے کہ انسان کو دین سے لاپروا کر دے۔ دنیا اور اس کے فوائد کو تو وہ آسان دکھاتا ہے اور دین کو بہت دور۔ اس طرح دل سخت ہو جاتا ہے اور پچھلا حال پہلے سے بدتر ہو جاتا ہے۔ اگر خدا کو راضی کرنا ہے تو اس گناہ سے بچنے کے اقرار کو نبھانے کے لئے ہمت اور کوشش سے تیار رہو۔ ‘‘

    En vous joignant à cette Jama‘at, vous devez apporter une transformation complète dans votre vie afin que vous ayez une vraie foi en Allah et pour qu’Il puisse devenir votre Aide dans toutes les épreuves. Vous ne devez pas prendre ces injonctions à la légère ; au contraire, vous devez honorer chacun de Ses commandements et le démontrer dans vos actions. Se tourner vers les moyens matériels pour différentes raisons, et mettre sa confiance entièrement en eux au lieu de faire confiance à Allah équivaut à Lui associer des partenaires ; cela équivaudrait à renier Son existence. Vous devez utiliser les moyens matériels uniquement dans la mesure où ils ne se sont pas considérés comme des partenaires d’Allah. Ma pratique est que je ne vous défends pas de vous servir des moyens matériels mais je vous défends de placer votre confiance en eux. Votre main doit être engagé dans le travail mais votre cœur doit être attaché au Vrai Bien-Aimé.’ Dhikr-e-Habib, p. 436–438)

    فرمایا:’’ فتنہ کی کوئی بات نہ کرو ۔ شر نہ پھیلاؤ۔ گالی پر صبر کرو۔ کسی کا مقابلہ نہ کرو۔ جو مقابلہ کرے اس سے بھی سلوک اور نیکی کے ساتھ پیش آؤ۔ شیریں بیانی کا عمدہ نمونہ دکھلاؤ۔ سچے دل سے ہر ایک حکم کی اطاعت کرو کہ خدا راضی ہو جائے۔ اور دشمن بھی جان لے کہ اب بیعت کر کے یہ شخص وہ نہیں رہا جو پہلے تھا۔ مقدمات میں سچی گواہی دو۔ اس سلسلہ میں داخل ہونے والے کو چاہئے کہ پورے دل ،پوری ہمت اور ساری جان سے راستی کا پابند ہو جائے۔‘‘ (ذکر حبیب۔ صفحہ ۶۳۴ تا ۸۳۴)

    Ne proférez pas des mots emplis de méchanceté, ne répandez pas le mal, supportez les réprimandes avec patience et ne confrontez personne ; mais si quelqu’un vous confronte, agissez envers lui avec gentillesse et bonté. Démontrez un excellent exemple de douceur et de conversation plaisante. Conformez-vous à tous les commandements avec un cœur sincère pour qu’Allah puisse être content de vous et que même les ennemis puissent reconnaître les changements survenus en vous après que vous ayez fait la bai‘ah. Donnez des témoignages vrais au tribunal. Tous ceux qui se joignent à ce Mouvement doivent s’établir sur la vérité avec un cœur sincère et de toutes leurs forces pour la vie entière. Dhikr-e-Habib, p. 436–438)

    ’’دیکھوجس قدر آپ لوگوں نے اس وقت بیعت کی ہے اور جو پہلے کر چکے ہیں ان کو چند کلمات بطور نصیحت کے کہتاہوں۔چاہئے کہ اسے پوری توجہ سے سنیں۔‘‘ ’’آپ لوگوں کی یہ بیعت ، بیعتِ توبہ ہے۔ توبہ دو طرح ہوتی ہے۔ ایک تو گزشتہ گناہوں سے یعنی ان کی اصلاح کرنے کے واسطے جو کچھ پہلے غلطیاں کر چکاہے ان کی تلافی کرے اور حتی الوسع ان بگاڑوں کی اصلاح کی کوشش کرنا اور آئندہ کے گناہوں سے باز رہنا اور اپنے آپ کو اس آگ سے بچائے رکھنا۔ اللہ تعالیٰ کا وعدہ ہے کہ توبہ سے تمام گناہ جوپہلے ہو چکے ہیں معاف ہو جاتے ہیں بشرطیکہ وہ توبہ صدق دل اور خلوص نیت سے ہو اور کوئی پوشیدہ دغا بازی دل کے کسی کونہ میں پوشیدہ نہ ہو۔وہ دلوں کے پوشیدہ اور مخفی رازوں کو جانتاہے۔ وہ کسی کے دھوکہ میں نہیں آتا۔پس چاہئے کہ اس کو دھوکہ دینے کی کوشش نہ کی جاوے اور صدق سے ، نہ نفاق سے، اس کے حضور توبہ کی جاوے۔ توبہ انسان کے واسطے کوئی زائد یا بے فائدہ چیز نہیں ہے اور اس کا اثر صرف قیامت پر ہی منحصر نہیں بلکہ اس سے انسان کی دنیا اور دین دونوسنور جاتے ہیں۔اور اسے اس جہان میں اور آنے والے جہان دونو میں آرام اور خوشحالی نصیب ہوتی ہے۔‘‘ (ملفوظات۔ جلد پنجم۔ صفحہ ۱۸۷۔۱۸۸)

    Ecoutez, vous qui avez fait la bai‘ah aujourd’hui ainsi que tous ceux qui ont fait la bai’ah avant. Je voudrais vous donner quelques conseils. Ecoutez attentivement. La bai‘ah que vous avez faite aujourd’hui est une bai‘ah du repentir. Le repentir est de deux genres : le premier a rapport avec les péchés commis ; c’est-à-dire, se réformer des erreurs perpétrées dans le passé et de faire de son mieux pour redresser les torts commis. Le deuxième est de se protéger dorénavant des péchés et de se protéger du Feu. Allah, le Tout-Puissant, a promis qu’avec le repentir tous les péchés sont pardonnés à condition que le repentir est fait avec un cœur sincère et une intention pure et qu’il n’y ait pas de mauvaises intentions cachées dans le cœur. Allah connaît les secrets que recèle le coeur. Personne ne pourra Le tromper. N’essayez pas de L’induire en erreur. Repentez-vous en Sa présence avec sincérité et non avec hypocrisie. Le repentir n’est pas quelque chose qui soit superflu ou inutile à l’homme. Son effet n’est pas limité uniquement au Jour du Jugement ; plutôt, il redresse les affaires et mondaines et spirituelles. Le repentant acquiert la paix et la prospérité en ce monde-ci et dans l’Au-delà.’ (Malfuzat, vol. 5, p. 187–188)

    Le Messie Promisas dit :

    Rechercher le pardon à mes mains requiert une sorte de mort pour que vous puissiez prendre naissance dans une nouvelle vie. Il est inutile de faire la bai‘ah sans la sincérité du cœur. Lorsque vous faites la bai‘ah Dieu S’attend à un engagement de votre cœur. Donc, celui qui m’accepte avec un cœur vrai et cherche réellement le pardon de ses péchés, assurément Dieu, le Pardonnant et le Miséricordieux, lui pardonnera ses péchés. Ainsi devient-il comme un nouveau-né; ensuite les anges le protègent. (Malfuzat, vol. 3, p. 262)

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