Sermons 2023

Le Califat : garant du progrès de l’Islam

Dans son sermon du 26 mai 2023, Sa Sainteté le Calife a présenté plusieurs récits sur l’essor de l’Islam sous l’égide du Califat.

Sermon du vendredi 26 mai 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Quand Allah a informé le Messie Promis (a.s.) que le moment de son départ de ce monde était proche, le Messie Promis (a.s.) s’est adressé à sa Jama’at en disant : « Dieu manifeste Sa puissance de deux façons : la première durant la vie même de Ses prophètes, et l’autre après leur mort, quand toutes sortes de difficultés entourent leurs mouvements encore naissants, quand leurs adversaires semblent avoir le dessus, sonnent le glas et croient dur comme fer que cette communauté est finie ; quand encore leurs propres disciples sont assaillis de doutes et commencent à perdre patience et courage, et quand enfin beaucoup de malheureux prennent le chemin de l’apostasie. C’est dans ce moment aussi désespéré que Dieu manifeste la deuxième forme de Sa Puissance et relève le mouvement qui semble s’échouer. Celui qui patientera jusqu’à la fin assistera à ce miracle de Dieu. Il en fut ainsi au temps de l’éminent Abou Bakr Al-Siddîq (r.a.) lorsqu’on croyait la mort du Saint Prophète (s.a.w.) prématurée, quand d’ignares bédouins du désert abjurèrent l’islam, tandis que les Compagnons étaient terrassés par la douleur. À ce moment-là, Dieu éleva Abou Bakr Al-Siddîq (r.a.) et manifesta Sa puissance une deuxième fois ; Il releva l’islam qui semblait s’écrouler et accomplit la promesse qu’Il avait fait, à savoir :

وَلَيُمَكِّنَنَّ لَهُمْ دِينَهُمُ الَّذِي ارْتَضَى لَهُمْ وَلَيُبَدِّلَنَّهُمْ مِنْ بَعْدِ خَوْفِهِمْ أَمْنًا

C’est-à-dire, « Nous les rétablirons après leur crainte ». Il en fut de même dans le cas de Moïse qui mourut entre l’Égypte et Canaan avant qu’il eût pu atteindre le but auquel il voulait conduire Israël. Les enfants d’Israël pleurèrent amèrement pendant quarante jours sa fin subite et inattendue comme nous le dit la Torah.

[…] Souvenez-vous, mes chers amis, que d’après une loi ancienne, Dieu montre deux manifestations de Sa Puissance pour réduire à néant les faux plaisirs des adversaires des prophètes. Il n’est pas possible qu’Il oublie de le faire maintenant. Ne soyez pas affligés, ni tristes de ce que je viens de vous dire, car il est nécessaire que vous assistiez à la deuxième manifestation de la puissance divine. Cela vaut mieux pour vous, car elle durera perpétuellement et sans interruption jusqu’au Jour du Jugement Dernier. Cependant elle ne peut pas avoir lieu avant mon départ de ce monde, et, quand je serai parti, Dieu la manifestera pour vous pour toujours. C’est ainsi qu’Il me l’avait promis dans [l’ouvrage] Barâhîn-e-Ahmadiyya. Cette promesse ne me concerne pas, mais bien vous. Il a dit : « Et Je ferai ceux qui ont cru en toi prévaloir jusqu’au jour du Jugement sur ceux qui t’ont renié. » Il est donc nécessaire que vous voyiez le jour de mon départ, pour que vienne cette époque promise qui doit durer pour toujours. Notre Dieu est un Dieu Vrai et Fidèle ; Il tient Ses promesses, et Il vous fera voir tout ce qu’Il vous a promis. Quoique ces jours-ci soient les derniers de ce monde, et que beaucoup sont les afflictions qui doivent le visiter, il est nécessaire qu’il se conserve jusqu’à l’accomplissement de ces prophéties. Je suis venu comme la puissance de Dieu sur la Terre, et je suis une personnification de la Puissance Divine, et après moi d’autres viendront qui seront la manifestation de Sa Deuxième Puissance. […] Dieu veut que tous ceux qui habitent les différentes parties de la Terre, les habitants de l’Europe comme ceux de l’Asie, tous ceux qui ont une nature juste, soient attirés vers le Tawhîd (l’unicité de Dieu) et réunis dans une seule foi. Tel est le but divin que je suis venu accomplir. Poursuivez cet objectif mais en toute humilité, avec de bons exemples et d’incessantes prières. »

Ainsi, après le décès du Messie Promis (a.s.), Allah, conformément avec Sa promesse, a réuni la Jama’at sous l’égide de Hakîm Mawlana Noor-ud-Din, le premier Calife, quoique d’aucuns souhaitaient que l’Anjouman (le comité exécutif) fût aux rênes de la Jama’at. Or, le premier Calife a mis fin à ces troubles d’une main de fer.

Ensuite, après le décès du premier Calife, Hazrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmoud Ahmad (r.a.) a été élu le deuxième Calife. Au moment de son élection, certains qui se croyaient très érudits et savants ont tenté de semer la discorde et de supprimer entièrement l’élection du Califat sinon de le reporter pendant quelques mois afin de pouvoir fomenter la dissension au sein de la Jama’at. Or, Allah, selon Ses promesses, a réuni de nouveau la Jama’at des croyants sous une seule main. Les opposants du Califat et les hypocrites ont échoué. Et par la grâce d’Allah, le Califat du deuxième successeur a duré environ 52 ans : des missions ont été ouvertes dans le monde entier et il a renforcé la structure de la Jama’at. Tout ce travail a eu lieu au cours de son Califat.

Ensuite, après son décès, a débuté la période du troisième Calife et Hazrat Mirza Nasir Ahmad a été élu troisième Calife avec le soutien divin. Puis, quand il est décédé selon le décret divin, Hazrat Mirza Tahir Ahmad a été choisi par Dieu comme quatrième Calife du Messie Promis (a.s.). Ensuite, après son décès, Dieu m’a élu à cette fonction. En dépit de mes faiblesses et mes lacunes, Dieu a maintenu la Jama’at sur les voies du progrès conformément aux promesses qu’il avait faites au Messie Promis (a.s.). Au cours de cette période, l’ennemi a entrepris de grands efforts pour fomenter la discorde au sein de la Jama’at, de la détruire et de semer la peur au sein de la Jama’at. Des ahmadis ont été tués dans différents pays ; on les a tentés par des gains matériels. Or Allah a fait grandir les ahmadis dans leur relation avec le Califat et leur foi ; qu’il s’agisse des ahmadis d’Asie ou ceux d’Europe, des États-Unis ou d’Afrique. Seul Allah est à même d’engendrer cette relation qu’ils nourrissent avec le Califat. Aucun être humain n’est à même de faire naître l’amour et la sincérité que les membres nourrissent à l’égard du Calife et que celui-ci ressent à l’endroit des membres de la Jama’at.

On le voit dans chaque pays que je visite. Ce ne sont pas là que des paroles : aujourd’hui la caméra a préservé toutes ces scènes. La MTA diffuse ces scènes ; et en les voyant, même les opposants sont contraints d’annoncer que le soutien d’Allah est avec nous. Je reçois des milliers de lettres chaque mois dans lesquelles les auteurs expriment leur sincérité et leur fidélité à l’égard de la Jama’at. Allah relie les gens au Califat et crée de l’amour et de l’affinité dans leurs cœurs pour le Calife. Pour le sermon d’aujourd’hui, je souhaite vous présenter quelques exemples de lettres qui démontrent comment Dieu guide les gens vers la véridicité du Messie Promis (a.s.) et insuffle également dans leur cœur que le Califat établi après le Messie Promis (a.s.) reçoit un soutien particulier de Dieu.

Monze est une région de la Tanzanie. Un Mou’allim relate ceci : « Un jour après la prière de Fajr, nous sommes partis à la rencontre des membres de la Jama’at avec le missionnaire. Quand nous sommes retournés à la mosquée avant la prière de Zouhr, nous avons vu une femme sur les marches de la mosquée. Après que nous nous soyons assurés de son bien-être, elle nous a informés qu’elle était venue demander des prières. Probablement, elle pensait que nous récitions des incantations à l’instar des autres musulmans. Cette pratique est très courante en Afrique. Le missionnaire lui a présenté les enseignements de la Jama’at et a prié pour elle. Cette femme relate : « Dans mes rêves je vois un homme d’un teint brun clair portant une longue barbe m’expliquant la religion à l’instar du missionnaire. » Sur ce, nous lui avons présenté le message de la Jama’at Ahmadiyya. Nous lui avons montré les photos du Messie Promis (a.s.) et des Califes. Elle disait que les saints personnages qui venaient lui expliquer la religion dans ses rêves ressemblaient au Messie Promis (a.s.) ou à son deuxième Calife (r.a.). Par la suite, cette dame a prêté le serment d’allégeance avec ses trois enfants. » Ainsi même à notre époque, d’aucuns ont vu le deuxième Calife en compagnie du Messie Promis (a.s.).

Le Kalimantan occidental est une province de l’Indonésie. M. Abdullah est un des habitants de la région. Il a prêté le serment d’allégeance avec sa femme et ses enfants. Il était en contact avec la Jama’at depuis 2019 et était assez impressionné par les propos du missionnaire ; il visitait souvent notre mosquée car il était différent des autres Mollahs. En raison de sa proximité avec notre missionnaire, les imams extrémistes et les habitants de son quartier ont commencé à l’accuser ; ils l’ont expulsé et ne lui ont même pas permis de venir à la mosquée. Il relate : « J’avais rêvé que j’étais pris dans un tourbillon et que j’étais sur le point de me noyer. Mais un saint homme vêtu d’une tunique est venu me porter secours et tenait un bâton dans la main. »

Notre missionnaire lui a montré une image du Messie Promis (a.s.) dans laquelle il tenait une canne. Tout en frissonnait, M. Abdoullah a déclaré : « C’est le personnage qui m’a sauvé du tourbillon avec son bâton dans mon rêve. » De plus, son fils a lui aussi fait un rêve. Il a vu plusieurs individus portant des tuniques. Notre missionnaire lui a montré les photos des Califes et du Messie Promis (a.s.). Le jeune a déclaré avec surprise que parmi ceux qu’il avait vus, il y avait le troisième Calife, le quatrième Calife et moi-même. Il a dit : « J’ai vu toutes ces personnes. » En les rassemblant tous, Allah lui a montré que le califat établi après le Messie Promis (a.s.) est un système continue. Après ces rêves, cette famille a prêté allégeance. Si la quête est sincère, c’est ainsi qu’Allah guide [les gens].

Barou est une région de la province du Sud de l’Indonésie. L’Émir de la Jama’at d’Indonésie relate : « Le missionnaire dirigeait la prière de Fajr dans la mosquée quand une personne s’est jointe aux fidèles. Il a dit qu’il était venu ici d’un autre endroit pour rencontrer les proches de sa femme. Au cours de la conversation, il a raconté sa vie passée qui était pleine de difficultés. Il a dit qu’une fois, alors qu’il était dans une situation difficile, il avait rêvé qu’il rencontrait un saint homme portant un turban blanc et une barbe. Dans le rêve, le personnage enturbanné lui a dit que s’il continue à verser l’aumône dans la boîte à aumônes après chaque prière du Fajr pendant quarante jours, ses malheurs disparaîtront. Il a suivi le conseil prodigué dans son rêve. Le vingtième jour, ses problèmes ont commencé à disparaître. Il a eu du travail et sa vie était plus facile. Trois mois de cela, le saint homme portant un turban blanc et une barbe est apparu à nouveau dans un rêve et l’a emmené dans une montagne pour cueillir des fruits et a dit qu’il doit raconter ce rêve uniquement à ceux qui montrent des signes de Taqwa (crainte de Dieu). Par la suite, le missionnaire lui a montré les photos des Califes. Tout étonné, l’homme a montré du doigt la photo du quatrième Calife (r.a.) et a dit : « J’ai vu cette personne ! » Par la suite, cette personne a prêté le serment d’allégeance et a rejoint l’Ahmadiyya.

Le missionnaire relate qu’une femme au Mali du nom de Siraji est très sincère. Lorsqu’elle entend qu’il y aura un programme de prédication dans les villages environnants, elle demande à ses enfants de l’y emmener à vélo. Elle dit qu’avant de devenir ahmadie, elle entendait deux voix dans ses rêves. L’un est le son de la récitation du Tachahhoud et de la sourate Al-Fâtihah que je récite dans mon sermon et l’autre était la prédication du missionnaire, M. Mouaz [du Mali]. Elle relate : « Ces voix que j’entendais dans mes rêves me tourmentaient. Elle a entendu mon sermon et ma récitation à la radio et a suivi d’autres programmes de prédication et a déclaré qu’il s’agissait des voix qu’elle avait l’habitude d’entendre. Ceci a été la raison de son acceptation de l’Ahmadiyya.

Voici un récit qui nous vient du Cameroun. Un jeune, Abdul Rahman Bela, a relaté sa conversion à l’Ahmadiyya. Il relate : « Quelques années de cela, j’ai vu deux saints hommes dans un rêve. L’un d’eux m’a demandé ce que je fais. J’ai déclaré que je suis chauffeur de moto-taxi en ville et que c’est ainsi que je gagne ma vie. L’autre m’a demandé de laisser ce travail et de venir diriger la prière ici. J’ai dirigé la prière et après cela, mes yeux se sont rouverts. Après quelques jours, j’ai vu un jeune homme au marché qui distribuait des dépliants de la Jama’at Ahmadiyya. Je suis rentré à la maison et j’ai soigneusement lu ce dépliant. Il s’y trouvait la photo du Messie Promis (a.s.), le saint homme que j’avais vu dans mon rêve. Par la suite, j’ai contacté la Jama’at. »

Il a renforcé ses liens avec le Mou’allim et a pris d’autres ouvrages. Il a déclaré qu’il y a vu la photo du deuxième personnage de ses rêves. Il s’agissait du cinquième Calife. Il déclare : « J’avais entendu son nom mais je n’avais pas beaucoup de connaissance à son propos. C’était le Calife actuel qui m’a demandé de diriger la prière dans mon rêve. C’est grâce aux bénédictions de son invitation à diriger la prière et du fait que j’aie officié en tant qu’Imam que j’ai été nommé chef du village après le décès du chef de notre village l’année dernière. Il n’avait pas d’enfants et selon sa volonté cet honneur m’a été conféré. Je pense que c’est en raison de la Jama’at que cet honneur m’a été conféré. »

La Guinée-Bissau est un autre pays [d’Afrique]. Le missionnaire en charge relate : « Les deux fils de Madame Aïcha Maria ont embrassé l’Ahmadiyya. Le frère aîné d’Aïcha est très hostile à l’égard de la Jama’at. C’est lui qui subvient aux besoins d’Aïcha et de sa famille. Il a téléphoné à sa sœur et lui dit : « Si tes fils n’abandonnent pas l’Ahmadiyya, j’arrêterai de vous aider et je n’aurai plus rien à faire avec vous. » En entendant cela, Aïcha est devenue très inquiète. Elle a appelé ses fils et leur a demandé d’abandonner l’Ahmadiyya. Mais ses fils ont répondu : « La personne de Dieu nous suffit et nous n’abandonnerons jamais l’Ahmadiyya. » En entendant cette réponse de ses fils, madame Aïcha était davantage inquiète. Elle ignorait quoi faire. « Après deux jours, dit-elle, j’ai vu dans un rêve que j’étais très bouleversée et que je pleurais très fort. Un homme vêtu de blanc et à la barbe blanche m’a demandée pourquoi je pleurais. Je lui ai raconté tout l’incident. En me consolant, il m’a dit : « Ne t’inquiètes pas. Tes fils auront le dessus sur eux. » En entendant cela, ses yeux se sont ouverts et son cœur a été satisfait après le rêve. Le matin, elle a raconté le rêve à notre missionnaire et quand celui-ci lui a montré ma photo, elle a déclaré que c’était la personne qui lui est apparu dans son rêve et qui l’a réconfortée. À présent, par la grâce d’Allah, elle est une ahmadie très sincère et est en première ligne dans les activités de la Lajna.

Voici un récit du Kenya. Notre Jama’at est établie à Bati dans la région de Nokoro. C’est une région à majorité chrétienne. Il s’agit d’une petite ville où il y a environ cinq cent cinquante églises. Le seul centre musulman est celui de la Jama’at Ahmadiyya. Un jour, un musulman a visité notre centre et s’est joint à la prière. Après la Salât, il a déclaré qu’il se nomme Muhammad Abdi et qu’il est originaire de cet endroit. Il a dit : « Quelques jours de cela, j’ai appris qu’il y avait un centre de prière ici et c’est pour cette raison que je suis venu. » On lui a présenté la Jama’at : ses propos ont laissé transparaître qu’il avait une attitude hostile à l’égard de la Jama’at. Un jour, nous nous sommes revus sur le chemin et le Mou’allim lui a dit « Tu es un frère musulman. Nous avons des différences d’opinion, mais il n’y a pas de problème. Viens prier dans notre centre. Si tu as des appréhensions ou des questions, tu peux poser tes questions sans hésitation. Nous te répondrons. » Le missionnaire ajoute : « J’ai continué à prier qu’Allah le guide. Muhammad Abdi est venu chez moi et la MTA diffusait mon sermon. Il a écouté attentivement pendant un long moment et à la fin du sermon, il a dit : « Je veux prêter le serment d’allégeance. » Cela m’a étonné. Il était apparemment hostile : d’où vient donc ce changement soudain ? Quand je lui en ai demandé la raison, il a déclaré : « Quand j’ai ouvert les yeux la nuit dernière, je suis sorti dans la cour : tout à coup j’ai regardé le ciel et j’ai vu un objet brillant qui a eu un effet profond sur mon cœur. Quand je suis venu vers vous et que j’ai suivi le sermon du Calife, l’image de la nuit s’est accomplie dans mon esprit. Je prête allégeance avec tous les membres de ma famille et je rejoins ainsi la Jama’at. »

Voyez comment Allah a non seulement révélé la vérité de l’Ahmadiyya à un adversaire, mais a établi également une relation avec le Califat dans son cœur. Aucun effort humain ne peut accomplir pareil prodige.

Marwa est une ville du Cameroun. M. Souliman y est enseignant. Il relate : « J’ai suivi une émission de la MTA par câble. Le Calife de la Jama’at Ahmadiyya répondait aux questions des enfants. Un enfant a posé des questions sur la guerre entre l’Ukraine et la Russie et l’imam de la Jama’at Ahmadiyya a répondu d’une manière sublime et simple et a également dit qu’il avait écrit aux présidents des pays les plus puissants du monde et qu’il les avait avertis. Si la paix et la justice ne sont pas établies dans le monde, la situation sera des plus dangereuses. Après avoir entendu ces paroles, j’ai pensé que je devrais contacter quelqu’un de la Jama’at. Un jour, la traduction du sermon de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya dans la langue locale était en train d’être diffusée sur la télévision locale de la ville de Marwa. Le numéro de téléphone du président de la Jama’at est apparu sur l’écran du téléviseur et sur ce j’ai contacté la Jama’at. Par la suite, j’ai lu la littérature de la Jama’at et le livre du Calife intitulé « La crise mondiale ». Après cela, mon cœur était satisfait et j’ai prêté allégeance et rejoint la Jama’at. »

Le Mou’allim déclare qu’il est un membre très actif de la Jama’at.

Le missionnaire de la Sierra Leone relate : « Un certain Ibrahim, n’était pas hostile à l’égard de la Jama’at. Il a entendu les sermons du Calife sur la MTA. Il n’était pas ahmadi mais n’étais pas hostile non plus. Il annonçait publiquement : « Ce que disent les imams [extrémistes] contre la Jama’at Ahmadiyya n’est que mensonge. J’ai moi-même entendu l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya citer le Saint Coran, mentionner le nom du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et relater des hadiths. La Kalimah (chahadah) des ahmadis est la même que celui des autres musulmans. Toutes leurs pratiques sont conformes à l’islam. Comment dire que la Jama’at Musulmane Ahmadiyya repose sur le mensonge ? » Par la suite, il a embrassé l’Ahmadiyya. Il contribue dans les fonds financiers de la Jama’at et est un ahmadi très sincère.

L’Amir Sahib de Trinidad relate : « Une nouvelle convertie, Mme Shreeda, a prêté le serment d’allégeance avec son mari l’année dernière. Elle a invité ses deux sœurs et voisines non musulmanes à venir suivre la Jalsa Salana du Royaume-Uni chez elle à la télévision. Ces personnes ont été très impressionnées par le déroulement de la Jalsa et ont particulièrement apprécié mes discours. Elles ont commenté que la Jama’at Ahmadiyya est l’islam véritable et que si toutes les communautés islamiques la ressemblent, l’islam dominera dans le monde. La dame déclare : « J’ai pleuré quand j’ai vu le Calife et j’ai eu l’impression d’être assise à ses pieds. » Le mari de cette dame est décédé quelque temps de cela mais elle a légué sa maison à la Jama’at. Le processus du transfert est en cours.

Sultan Atakhanof est un ahmadi du Kirghizistan. Il relate : « Mon fils et ma femme ont eu la possibilité de prêter le serment d’allégeance. À partir de 2017, je me rendais tous les vendredis pour la prière de Joumou’ah. Quand nous nous rendions, ma femme et moi, à la mission de notre Jama’at en voiture pour la prière du vendredi, lors du parcours de 12 kilomètres nous écoutions toujours l’enregistrement du sermon du Calife. Chaque fois que j’écoutais ces sermons, mes sentiments se renforçaient. Cette année, le 2 mai, j’ai prêté le serment d’allégeance le jour de l’Aïd à la fin du mois sacré du Ramadan. » Cela date de l’année dernière.

Il ajoute : « Je voulais expliquer cela plus tôt mais n’avais pas pu le faire pour une raison ou une autre. J’ai expliqué ces points brièvement mais je ne peux décrire ce que ressent mon âme. Dans chaque Salât, j’implore Dieu pour qu’Il augmente ma connaissance de l’islam. Chaque prière du vendredi me fait découvrir un point nouveau. »

Madame Lisa du Paraguay déclare : « Allah a créé différents moyens pour guider les gens. Mon voyage vers l’islam et l’Ahmadiyya a débuté lors de l’épidémie du Coronavirus. J’ai pensé que je devrais apprendre une langue pendant mon temps libre. Sur ce, j’ai commencé à apprendre l’arabe en ligne. Grâce à l’arabe, j’ai appris beaucoup sur l’islam et j’ai commencé à étudier ce thème. Un jour, quand j’ai ouvert mon compte Facebook, j’ai trouvé une invitation à rejoindre un programme à la mosquée intitulé « Coffee, Cake and Islam ». Je me suis inscrite et je me suis présentée et j’ai rencontré le Mourabbi et sa femme. Au début, je pensais que seuls les Arabes pouvaient entrer à la mosquée. Or les points que j’ai appris sur l’islam étaient complètement nouveaux pour moi. J’ai découvert qu’en Islam il n’y a pas de coercition en matière de religion et que l’islam est une religion de paix et de sécurité. Quand je suis sortie de la mosquée cette nuit-là, j’avais le Saint Coran dans la main. Après cela, je suis restée en contact permanent avec l’épouse du missionnaire et je lui ai posé de nombreuses questions. J’ai commencé à assister à ses cours hebdomadaires. Je me suis fixé comme objectif de mémoriser et apprendre toute la Salât. Ainsi, deux mois se sont écoulés. Je pensais chaque jour à l’islam. Un jour, mon mari est venu me chercher à la mosquée et sur le chemin du retour, je lui disais ce que j’avais appris ce jour-là. Alors, il m’a dit : « Pourquoi ne deviens-tu pas musulmane ? » En entendant cela, je suis restée silencieuse et j’avais des larmes aux yeux, car en ces instants je souhaitais uniquement devenir musulmane, en effet, mais c’était tout de même une très grande décision pour moi. Après cela, j’ai décidé de devenir une musulmane ahmadie. J’ai fait des recherches et posé des questions pour obtenir plus d’informations sur la Jama’at. J’ai écouté régulièrement les sermons du Calife et ainsi j’ai été convaincue que j’étais sur la bonne voie. Nous disposons d’une direction, nous avons un Imam qui prend soin de nous, nous guide et prie pour nous. Bien que j’aie encore beaucoup à apprendre, mon cœur est satisfait à propos de la Jama’at Ahmadiyya. »

Quelques mois après son serment d’allégeance, son mari l’a également fait. Il est un membre très sincère et actif de la Jama’at au Paraguay.

Ahmed Batato habite une petite ville ou un village à proximité de la ville de Macao au Congo Kinshasa. Lui et huit membres de sa famille ont prêté le serment d’allégeance. Par la suite, il a également commencé à prêcher notre message. Suite à sa prédication, soixante-deux personnes ont rejoint la Jama’at. Il déclare que la raison principale raison de sa conversion à l’Ahmadiyya est la personne du Calife et le système du Califat. »

L’Amir Saheb relate : « Je lui enseigne le Coran en ligne. Il relate qu’il était musulman sunnite avant de rejoindre l’Ahmadiyya. Durant ces années, il s’est demandé pourquoi les musulmans sunnites répandaient la haine. Sa deuxième question est pourquoi il y a tant de désaccords entre eux et s’ils ont raison pourquoi ne suivent-ils pas un seul imam. Il relate : « Lors de ce conflit intérieur, je suis tombé sur les sermons du Calife sur la MTA. Une voix à l’intérieur de moi a dit que Hazrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s.) est véridique. Mais une autre voix disait : « Pourquoi tous les musulmans traitent-ils les ahmadis de mécréants ? Finalement, j’ai pris contact avec un ami ahmadi en Tanzanie. Ensuite, je suis entré en contact avec un ami ahmadi en France. Finalement je suis entré en contact avec M. Muzammil, le missionnaire de cette région. Tous ces amis m’ont offert des livres de la Jama’at à lire. Après les avoir lus et après mes recherches, j’ai prêté le serment d’allégeance. »

Il a prêché dans sa région et la Jama’at y a grandi grâce à sa prédication.

L’Amir Saheb du Congo Kinshasa relate : « Madame Wanitebo appartient à la Jama’at d’Ouira. Elle a quatre-vingt-deux ans. Elle relate : « J’étais musulmane mais je suis devenu chrétienne à 42 ans parce que mon fils était prêtre dans une église. Un jour, j’ai entendu à la radio la traduction française d’un sermon du Calife. Dès que je l’ai entendu, j’ai téléphoné à la Mission en disant que je voulais prêter allégeance à l’Imam de l’époque et j’ai dit à mon fils : lorsque je mourrais, c’est la Jama’at Ahmadiyya qui dirigera mes funérailles. »

Le missionnaire en charge du Cameroun déclare : « Oumar Zoubair est un ami ahmadi de Marwa et avait participé à la Jalsa Salana du Cameroun en 2022. Il a relaté au Mou’allim les détails de sa conversion à l’Ahmadiyya. M. Oumar a déclaré : « J’ai connu la Jama’at Ahmadiyya grâce à la MTA Africa et j’avais l’habitude d’écouter les sermons du vendredi du Calife avec un grand intérêt ; et à chaque sermon, je me suis attaché davantage à la Jama’at et mes connaissances ont également augmenté. Dans le premier sermon du vendredi de novembre 2021, le Calife a mentionné les événements et les sacrifices eu égard au Tahrik-i-Jadid et Dieu m’a fait comprendre que cette Jama’at émane de Dieu du fait que les gens sacrifient tant pour l’islam. J’ai été rassuré et j’ai adhéré à la Jama’at après avoir prêté le serment d’allégeance. Je suis très satisfait et heureux. »

Le missionnaire de Waterloo de la Sierra Leone rapporte qu’on avait invité M. Alpha à suivre mon sermon par l’entremise de la MTA. Il est venu avec sa famille pour écouter le sermon. En entendant le sermon, ils ont été très impressionnés et toute la famille, composée de huit membres, a adhéré à la Jama’at en prêtant allégeance. Après avoir embrassé l’Ahmadiyya, par la grâce de Dieu, il sert la Jama’at avec une grande sincérité et quand la mosquée y a été rénovée, il a participé bénévolement aux travaux en tant qu’ouvrier. Il observe également les jeûnes Nawâfil et offre des repas pour la rupture du jeûne.

L’Amir Sahib du Bangladesh écrit : « Le secrétaire pour le Tabligh de la Jama’at possède une imprimerie dans laquelle travaille un jeune nommé Bilal. On lui a présenté la Jama’at et il a commencé à venir à notre mosquée principale où il a eu l’occasion d’écouter les discours du Calife. Après un certain temps, il a prêté le serment d’allégeance, mais sa femme ne l’a pas fait. Ils étaient mariés depuis sept ans et n’avaient pas d’enfants. Il a dit à sa femme qu’ils doivent demander au Calife de prier pour qu’ils aient des enfants : les autres lui écrivent et nous devons en faire de même. Il a convaincu sa femme en disant qu’ils doivent aussi tenter cette méthode et demander des prières au Calife. Après quelques mois, sa femme est tombée enceinte et elle a déduit qu’Allah les a graciés par l’entremise des prières du Calife. Par la suite elle a également prêté allégeance. »

L’Amir Sahib de la Belgique relate qu’un ami d’origine marocaine y vit. Il a fait la Bai’ah après avoir entrepris de longues recherches. Il relate : « Depuis l’enfance, j’ai passé du temps en compagnie de nombreux érudits. Mais les sermons du Calife ne sont pas uniquement un commentaire du Saint Coran : ils rapprochent également [les croyants] d’Allah. Après avoir écouté ces sermons, je tire un tout autre plaisir de ma Salât. Dieu m’a aussi montré de vrais rêves. L’Ahmadiyya a changé ma vie. » Il est tout ému lorsqu’il mentionne ces points.

Le missionnaire de Kenama en Sierra Leone relate ceci : « Plus de cinq cents amis non ahmadis étaient rassemblés dans un endroit. Un homme s’est levé et a dit : « Les ahmadis suivent l’islam véritable. Nous les détestons parce qu’ils disent toujours la vérité. Si quelque chose est blanc, ils disent que c’est blanc. Si quelque chose est noir, nous disons que c’est blanc. C’est la raison pour laquelle la vérité et l’unité sont absentes chez nous. » Un imam du même quartier s’est également levé. Il a déclaré : « Si vous écoutez les sermons du Calife des ahmadis, vous connaîtrez les enseignements corrects de l’islam. Je n’ai pas accepté l’Ahmadiyya, mais chaque vendredi j’écoute le sermon de leur Calife. Si vous l’écoutez, vous connaîtrez les enseignements islamiques et votre cœur ne voudra pas que le sermon se termine. »

Un missionnaire de la région de Mishaka déclare : « Je suis parti à la banque pour une affaire. L’affaire conclue et ayant faim je me suis dirigé vers un restaurant. Là-bas le téléviseur diffusait des émissions de la MTA. Les gens écoutaient le sermon du Calife en différé. J’ai demandé aux propriétaires [ce qu’il en est] et ils ont répondu : « Nous suivons souvent cette chaîne et on y présente de très bons points qui nous sont bénéfiques et nous aimons suivre cette chaîne. » Ainsi, Allah diffuse le message de la Jama’at de cette manière et démontre en même temps l’importance du Califat aux autres.

Oumar Mouaz, le missionnaire du Mali, relate : « M. Jala est un membre de la région de Guinée ici. Il a raconté qu’il a subi une fracture aux jambes suite à un accident. Il s’est fait soigner à grands frais. En plus du traitement traditionnel, des médecins l’ont également soigné. Même après plusieurs mois, les os ne ressoudaient pas. Lui et ses proches avaient perdu tout espoir, pensant que ses os ne se résoudraient jamais. Un jour, M. Jala a vu dans un rêve que le cinquième Calife priait pour lui et il dit qu’il ne cessait pas de dire « Âmîn» après sa prière dans le rêve. Il raconte qu’après cela, quand j’ai repris connaissance, j’ai passé mes mains sur les jambes en disant Âmîn. Allah m’a béni par la suite et les os se sont ressoudés lentement tandis que j’avais perdu tout espoir à cet effet. Maintenant, par la grâce d’Allah, je suis en parfaite santé et personne ne peut dire que j’avais eu des fractures à la jambe. » C’est ainsi qu’Allah a créé les moyens pour renforcer sa relation avec le Calife.

Quel est l’effet [de l’Ahmadiyya] sur ceux qui n’appartiennent pas à la Jama’at ? L’Amir du Congo Kinshasa écrit qu’outre la station de radio de la Jama’at au Congo, trente-trois stations radios FM locales diffusent régulièrement des émissions hebdomadaires de prédication et de formation ainsi que mon sermon du vendredi. Le sermon est diffusé en direct sur deux chaînes de télévision locales à Bandundu et on reçoit de très bons retours. Un médecin chrétien local nous a rencontré un jour sur la route et a dit : « J’écoute le sermon de votre imam, qu’il prononce d’une manière très efficace. Je vous demande de le traduire aussi dans la langue locale afin que davantage de personnes puissent en bénéficier. »

Ainsi, Allah crée les moyens pour transmettre le message de l’islam Ahmadiyya. D’autres attirent l’attention sur le fait qu’on doit transmettre la voix du Calife aux autres. C’est ainsi que la terre est en train de s’aplanir et un temps viendra quand leur cœur s’ouvrira également, si Dieu le veut, et ils reconnaîtront l’Ahmadiyya, le véritable Islam. Par conséquent, la promesse d’Allah au Messie Promis (a.s.) de perpétuer les bénédictions du Califat s’accomplit d’une manière sublime dépassant même l’imagination de l’homme. Ces événements concernant les nôtres et ceux qui sont étrangers à la communauté ; les signes d’Allah ; Son soutien en faveur du Califat Ahmadiyya et du Messie Promis (a.s.) qui s’est asservi au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) pour faire du monde une seule nation ; [toutes ces choses] sont autant de signes de véracité. Seule la Jama’at Ahmadiyya œuvre en faveur de l’essor et de la propagation de l’islam dans le monde entier aujourd’hui, sous l’égide du Califat. Les progrès que nous voyons malgré les conditions défavorables sont la preuve du soutien effectif d’Allah. Sinon, qu’est-ce donc ? Celui qui est aveugle ne peut pas le voir et ne pourra pas le voir.

Incha Allah, la Jama’at Ahmadiyya, selon la promesse d’Allah et la prédiction du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), notamment que le Califat basé sur les préceptes de la Noubouwwah (du prophétat), qui a débuté avec le Messie Promis (a.s.) durera jusqu’au jour de la résurrection. Il demeurera pour toujours et aucun ennemi ne pourra le nuire.

Nous devons essayer d’affiner notre foi davantage et de demeurer attachés au Califat de la Jama’at Ahmadiyya et ne pas hésiter à consentir à des sacrifices pour le maintenir. Qu’Allah nous accorde à tous la possibilité d’agir en ce sens.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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