Sermons 2019

Bénédictions de la Jalsa Salana

Mosquée Moubarak d'Islamabad - Surrey

Dans son sermon du 12 juillet 2019, Sa Sainteté le Calife a évoqué les faveurs découlant de la dernière Jalsa Salana de la Jama'at de l'Allemagne en citant, entre autres, les impressions des invités.

Sermon du vendredi 12 juillet 2019, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak à Islamabad. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Quelques jours de cela, par la grâce d’Allah, s’est tenue la Jalsa Salana d’Allemagne ; elle s’est terminée avec les bénédictions d’Allah. Comme je l’avais annoncé le dernier jour, par la grâce d’Allah, plus de quarante mille personnes y étaient présentes cette année-ci.

Nous constatons ces progrès tous les ans : cela est uniquement la grâce d’Allah. Il nous accorde plus que [le résultat de] nos efforts et nos œuvres. Ainsi, nous devons accroître notre gratitude et nous devons tenter d’accroître nos efforts afin que nous puissions recevoir davantage de faveurs divines. 

Des centaines d’invités non-ahmadis et non-musulmans ayant participé à la Jalsa ont déclaré qu’ils y ont été témoins d’une atmosphère et d’un effet extraordinaires. En effet, ils en font mention. Ils ont loué les bénévoles, les jeunes hommes et jeunes femmes qui sont à pied d’œuvre. Ils ont loué le fait qu’un si grand nombre d’individus cohabitent sans aucun heurt. Selon les invités non-ahmadis, c’est là un fait extraordinaire. Certains disent même que c’est un miracle. Ainsi, nos Jalsas favorisent notre réforme morale et spirituelle tout en servant de moyen formidable pour prêcher notre message.

Or, cela exige que nous soyons davantage reconnaissants envers Dieu. Cette ambiance ne doit pas être temporaire ; chaque instant de notre vie doit refléter les beaux enseignements de l’islam. Nous devons respecter à tout instant le but pour lequel le Messie Promis (a.s.) a été suscité.

Généralement après la Jalsa, j’évoque les impressions des invités et je présente certains faits sur la Jalsa. J’en ferai mention après avoir remercié tout d’abord les bénévoles qui ont travaillé d’arrache-pied matin et soir pour le succès de la Jalsa. À présent, ils y poursuivent le travail de démontage et de nettoyage. Ils sont encore à pied d’œuvre. Ici [au Royaume-Uni], et dans toute grande Jama’at organisée dans le monde, les bénévoles mettent de côté leurs intérêts personnels et leurs tâches professionnelles pour se consacrer uniquement à la Jalsa et à servir les invités du Messie Promis (a.s.). Par la grâce d’Allah, les membres de la Jama’at d’Allemagne débordent de sincérité et de fidélité. Voire certains de leurs sacrifices dépassent ceux d’autres Jama’ats. Toute lacune, si elle existe, a pour cause la méthode de travail des responsables, des lacunes dans l’usage de leur main-d’œuvre ou parce qu’ils ne l’ont pas utilisée. Mais par la grâce d’Allah, les membres de la Jama’at quant à eux font de grands sacrifices. Ils sont prêts à sacrifier leur vie, leur temps et leurs biens. Qu’Allah fasse qu’ils grandissent encore et toujours dans leur sincérité et leur fidélité.

L’augmentation du nombre de participants a ouvert les yeux des organisateurs et de l’Amir Saheb. Ils en avaient pris conscience l’année dernière et je leur disais la même chose d’ailleurs depuis quelques années. Mais on dirait que cette année-ci ils ont pris cela plus sérieusement. Amir Saheb et les membres de l’Amila national ont pris davantage conscience que [la Jama’at d’Allemagne] doit à présent disposer de son propre terrain. Cette année-ci ils ont eu des problèmes de parking : cela a causé des entraves au niveau de la circulation. D’ailleurs certains ont eu des difficultés pour se rendre sur le site de la Jalsa lors d’une session. Ceci est inévitable lorsqu’il y a foule et lorsqu’il y a des lacunes dans l’organisation. Cela a aussi causé des désagréments ; ceci est tout à fait naturel. D’aucuns, qui n’ont pas pu participer à la session ou qui étaient en retard, ont exprimé leur colère. Les bénévoles qui étaient de service dans le parking ou ceux qui contrôlaient la circulation étaient inquiets. En tout cas, par la grâce d’Allah, à travers leur téléphone, en raison de la MTA, les gens ont pu suivre les discours ou la session. Cela attire l’attention sur le fait que l’on doit disposer de son propre terrain. D’ailleurs, les dates de la Jalsa dépendent des responsables du site : la Jama’at ne peut pas les choisir à sa guise. Cette année-ci d’ailleurs ils n’ont donné le site qu’au dernier moment. Tout cela a fait comprendre aux responsables qu’ils doivent trouver leur propre terrain pour tenir la Jalsa.

L’Amir Saheb m’a informé qu’ils ont trouvé un terrain qu’ils tenteront d’acheter. Le terrain leur a plu. Qu’Allah facilite l’acquisition de ce site s’il est adéquat pour la Jama’at à Ses yeux. J’espère, Insha Allah, vu la sincérité et la fidélité des membres de la Jama’at de l’Allemagne, qu’ils consentiront à des sacrifices financiers si nécessaire. Qu’Allah leur en accorde les moyens.

Comme je l’ai mentionné le dernier jour de la Jalsa d’Allemagne que celle-ci est à présent d’envergure internationale. Il est d’ailleurs plus facile de participer d’Europe. Il est facile de s’y rendre des anciens états de l’union soviétique et d’Afrique : ils arrivent à avoir le visa facilement. C’est pour cette raison que l’on doit accroître la capacité de la Jalsa Gah et des autres départements en Allemagne aussi.

Après avoir remercié les bénévoles et après avoir mentionné ces quelques points sur la Jalsa, je souhaite vous présenter les impressions de certains des invités. L’on en déduit que les bénévoles, et même tous les ahmadis qui participent à la Jalsa, accomplissent un Tabligh silencieux grâce à leur courtoisie et leur comportement. Durant la Jalsa on organise une session spéciale le samedi après-midi pour les invités non-ahmadis. J’y prononce un discours. Je présente en premier les impressions de ceux qui y avaient participé. Les organisateurs organisent aussi d’autres sessions de Tabligh pour les invités. Cette année-ci, 1179 invités étaient présents. Il y avait 502 invités allemands, 341 invités venant d’autres pays européens, 157 invités de pays arabes, 104 de pays asiatiques et 75 de pays d’Afrique. En tout, 67 nationalités y étaient représentées.

Un invité, M. Hans Oliver, un associé principal dans un cabinet d’avocats de Francfort, et qui est donc avocat de son état, a présenté ses impressions. Il était présent pour la session de Tabligh, et après m’avoir écouté il a déclaré : « Le discours de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya était passionné et exaltant. » Il ajoute : « Dans une situation où l’on vit un quotidien apparemment paisible, arriver à déceler les dangers à venir et à prévoir la guerre est quelque chose de remarquable. L’Imam de la Jama’at Ahmadiyya a ressenti les dangers réels de l’avenir tout en avertissant le monde. Il a aussi lié l’immigration aux avantages sociaux et économiques de l’État. Cette analyse était très pertinente. » Puis, il dit : « En tant que juriste j’en ferai mention à mes partenaires. Je voudrais mettre en valeur ces deux opinions, car ici généralement l’on n’évoque que les aspects négatifs des demandeurs d’asile et l’on n’évoque pas les avantages qu’en tirent le pays et la nation. Ceci est un point important.

Madame Merina Pulbeck est une experte en informatique travaillant pour la compagnie Lufthansa. Elle a déclaré : « Pendant que j’écoutais le discours, je me disais sans arrêt que les autres leaders initient eux aussi le dialogue et avertissent aussi sur les dangers à venir. » Puis elle dit : « Les leaders aiment parler sur la paix mondiale, mais il y avait dans les propos de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya une force que je n’avais vue nulle part ailleurs. Il a mené une recherche détaillée qui démontre aussi sa profonde inquiétude. S’il n’avait pas ressenti cette inquiétude il n’aurait pas fait cette analyse aussi complète. En sus des aspects sociétaux et économiques, le Calife a expliqué au leadership mondial que la paix mondiale est liée à la crainte de Dieu. Si nous ne prenons pas des mesures appropriées en nous plaçant au-dessus de nos intérêts personnels nous serons responsables de la destruction catastrophique résultant de la guerre nucléaire. Ce message était si clair qu’il suffisait pour dresser les cheveux sur la tête, si l’on n’est pas aveuglé par ses préjugés. Il faudra transmettre ce message aux décideurs car il doit être connu au niveau mondial pour le bien-être de l’humanité. »

Klause et Mme Heidi, un couple d’Allemands, y était aussi présents. Ils ont dit : « Nous avions beaucoup d’appréhensions avant de venir ici, même si nous connaissions la Jama’at depuis fort longtemps. Notre peur avait pour cause les informations relayées dans les médias sur l’islam et les musulmans. Nous étions très nerveux en venant ici car nous ne savions rien de la foule qui nous y attendait. Mais par la suite nous étions à l’aise et nous nous étions sentis chez nous, à tel point qu’on eût dit que nous étions dans notre propre environnement. »

L’épouse a déclaré sur mon discours : « Je voudrais dire que j’ai vu les ravages de la deuxième guerre mondiale de mes propres yeux. Les avertissements du Calife sur les destructions et les ravages de la guerre et sa profonde inquiétude à ce propos ont un effet tout autre sur nous qui avons vécu la deuxième guerre mondiale. C’est pour cette raison que nous sommes d’accord avec chaque mot de ce discours et souhaitons que la génération présente en soit au courant sans tarder. »

Le mari a commenté : « Le Calife a mis en exergue les dangers mais il n’a pas cité le nom de quiconque ni n’a-t-il fait preuve de partialité. Il a prodigué des conseils empreints d’une grande inquiétude et n’a pas exprimé ses choix personnels. Il n’y avait pas la moindre trace de partialité ; et c’est ce qui sied à tout leader religieux. Après ce discours je rentre convaincu que la Jama’at Ahmadiyya s’inquiète profondément de l’état du monde. »

Ensuite, il y a Norbert Wagner – un avocat spécialisé en droit de l’immigration – déclare : « Je n’en suis pas à ma première participation à la Jalsa. En tant qu’avocat des ahmadis, je suis au courant de nombreux points. (Il traite en effet les demandes d’asile des ahmadis). Or le discours du Calife m’a présenté des points nouveaux. Ces impressions sont ma réaction à vive de ce discours qui contient des points importants pour ma profession et sur lesquels je réfléchirai de nouveau une fois à la maison. Les points présentés par le Calife sur les émigrants et les demandeurs d’asile peuvent améliorer les relations entre ces derniers et leurs pays d’accueil. Il a présenté les chiffres ainsi que la nécessité de la main-d’œuvre en Allemagne eu égard au troisième âge et à l’âge de la retraite. Cette analyse rehausse la dignité des réfugiés et accroît leur importance aux yeux des institutions qui les accueillent. Je voudrais réitérer que les points mentionnés par le Calife sont très pertinents pour moi et mes collègues les avocats qui traitent ces questions d’immigration. »

Ainsi, ces points aident également les gens dans leur vie de tous les jours.

Mme Lisa, une Suisse, déclare : « Je travaille pour un organisme œuvrant en faveur de la paix. Je n’ai ressenti que la paix dans chaque mot du discours prononcé aujourd’hui ; je n’y ai vu que la tolérance et les valeurs humaines. Si vous œuvrez en faveur de la paix, la tolérance et l’humanité, vous donnez naissance à une belle société. Tous les points que vous avez mentionnés sont avantageux pour la société. Le point le plus touchant est que le Calife a lié la solution à tous les problèmes contemporains à la religion et à la reconnaissance de Dieu. Le Calife a prouvé que la religion n’est pas le problème mais la solution. »

Une jeune allemande a déclaré : « Le discours d’aujourd’hui couvrait les problèmes contemporains. Des politiques avaient pris la parole avant le Calife mais leurs propos n’avaient aucun poids : ils ressassaient la même chose. Mais le discours du Calife était tout autre. Il a évoqué les problèmes réels, le danger nucléaire, les changements climatiques, l’immigration. Ce sont autant de problèmes d’ordre général pour lesquels des solutions sont nécessaires. Au lieu de critiquer la religion, il faudra la mettre en exergue. On doit inviter les gens vers Dieu. Le Calife a expliqué clairement que les guerres d’aujourd’hui n’ont aucun lien avec la religion. Il a aussi expliqué en détail les points d’ordre politique soulignant que les pays puissants sont en train d’exploiter les pays pauvres : des fois ils le font ouvertement et des fois secrètement. Ils sont contraints de protéger les intérêts des pays riches. »

Cette étudiante a fait une très bonne analyse. Cela signifie que les gens écoutent attentivement et réfléchissent là-dessus.

Un prêtre allemand, Andreas Weissbrod, a commenté : « J’ai été très impressionné par la Jalsa Salana. J’ai vu des visages amicaux dans une atmosphère respirant l’unité et l’amour. Le discours du Calife m’a laissé bouche-bée. Je n’étais pas aussi conscient du danger nucléaire. Je suis du même avis que le progrès dépend uniquement du respect des valeurs de la société et de la paix et de notre quête mutuelle de cette dernière. Nous avons besoin d’une société solide pour ce faire dans laquelle nous favoriseront la tolérance et la pluralité des croyances et où le dialogue interreligieux aura une place importante. »

Pour ce qui est des impressions sur la Jalsa – et j’en ai présenté quelques-unes parmi les nombreuses impressions recueillies – je vais mentionner quelques impressions générales. Une délégation de dix-sept personnes était présente de la Macédoine. Huit journalistes y étaient, de deux chaînes de télévision régionale, six chaînes de télévision nationale et d’autres agences de presse. Certains ont fait des interviews en sus de leur couverture de la Jalsa. Outre les journalistes, il y avait quinze chrétiens, vingt-trois musulmans non-ahmadis et vingt-quatre musulmans ahmadis. Cinq de ces invités, à qui l’on avait déjà présenté le message de l’Ahmadiyya, ont fait la bai’ah après avoir suivi les programmes de la Jalsa.

Une invitée macédonienne a exprimé ses sentiments dans son propre style philosophique et poétique que je présente ici. Elle déclare : « L’on ne peut imaginer de foyer sans famille, ni de hautes valeurs sans humanité, ni de réalité humaine sans religion ou croyance, ni d’humanité sans amour. L’homme pourra se purifier l’âme uniquement en vivant en paix et en répandant la paix. L’on pourra se purifier l’âme uniquement en favorisant la tolérance et en se respectant [les uns les autres]. L’homme doit croire en Dieu et œuvrer pour le meilleur de l’humanité. C’est par ce moyen que nous pourrons protéger l’humanité – or, la Jama’at Ahmadiyya est en train d’accomplir ces œuvres. Les ahmadis sont en train de répandre la paix et d’inculquer ses enseignements. Ils favorisent les valeurs morales et œuvrent en faveur de l’humanité. Ils réunissent les gens pour leur inculquer l’importance de culte de Dieu. L’Ahmadiyya souhaite que les gens progressent dans la spiritualité et l’unité et qu’ils se rapprochent de Dieu. Lors de cette Jalsa, j’ai vu beaucoup de visages souriants qui nous ont honorés. Ils sont certains que de nobles valeurs humaines sont les garants d’une bonne vie. Tout en vous remerciant, je témoigne que j’ai vu des gens qui sont convaincus de l’existence de Dieu et qui sont fermes dans leur foi. J’ai espoir que vous allez perpétuer ces bonnes œuvres et que vous allez préserver l’amour. Un jour viendra quand les gens comprendront le but de la vie et ses véritables valeurs. »

C’était là les sentiments d’une personne n’appartenant pas à la communauté. Celui doit nous pousser à reconnaître le but de notre vie et de tenter de l’atteindre.

Un journaliste d’une chaîne de télévision macédonienne déclare : « Je suis à ma deuxième participation à la Jalsa et c’est là un grand honneur pour moi. L’organisation de la Jalsa était hors pair et selon moi elle était meilleure que l’année dernière. J’ai tiré grand plaisir du discours du Calife et chacune de ses paroles recelait une leçon. « Amour pour tous et haine pour personne » est un message universel. Croire en Dieu et venir en aide à l’humanité sont des œuvres qui mettront fin à toute dissension. La Jama’at Ahmadiyya inculque des valeurs positives. »

Ce journaliste a aussi commenté sur la conférence de presse que j’ai donnée en disant que « les réponses du Calife mettaient en exergue les valeurs humaines essentielles. »

« Je suis moi-même journaliste et j’interviewerai un jour le Calife, a-t-il ajouté. Le Calife a prodigué de bons conseils et je suis sûr qu’un plus grand nombre de gens embrasseront l’Ahmadiyya. »

Ainsi le monde est en train de voir que l’islam se répandra Incha Allah grâce à l’Ahmadiyya. 

Un autre invité de déclarer : « J’ai compris le message des musulmans ahmadis en profondeur. En tant que journaliste, j’ai analysé les enseignements communs entre toutes les religions. La base de la religion est l’amour pour Allah et pour l’humanité. Ce message est des plus importants aujourd’hui. La solution aux problèmes majeurs auxquels le monde est confronté aujourd’hui se trouve dans l’amour. La montée de l’extrême droite est aujourd’hui le problème majeur de l’Europe : la solution réside uniquement dans le dialogue entre les différentes religions, cultures et civilisations. Si nous nous mettons tous en quête de Dieu nous constaterons qu’il n’y a pas de grande différence entre nous. Autant nous nous éloignerons de Dieu autant nous nous éloignerons de l’humanité et des gens. Le matérialisme a détruit la vie spirituelle et les relations mutuelles. C’est pour cette raison que nous devons protéger nos amis et nos relations. »

Un autre invité a déclaré : « Je suis venu à la Jalsa avec ma famille. La Jalsa était une belle expérience. Quand j’ai entendu le message de l’Ahmadiyya pour la toute première fois en Macédoine, j’ai compris que l’Ahmadiyya guidera les gens dans la bonne direction. Les membres de ma famille ont embrassé le message avant moi pour ensuite me guider. Je vous remercie de m’avoir permis de participer à la Jalsa. »

Une certaine Tania déclare : « Je participe pour la première fois à la Jalsa. Tout est nouveau pour moi et tout est parfait. L’organisation était hors pair et les bénévoles étaient très amicaux. Ils se présentaient le visage souriant et faisaient montre d’une grande courtoisie. »

Un étudiant d’université venant de la Bulgarie relate : « Les [ahmadis] étaient emplis de sympathie, d’où ma présence ici aujourd’hui. Je regarde la cérémonie de la Bai’ah sous un autre angle. Je n’ai pas de mots pour décrire mes sentiments. La rencontre de tous ces gens était quelque chose de sublime. »

Une délégation de 49 personnes étaient venues de la Bulgarie, dont 15 ahmadis, ainsi que 34 non-ahmadis et chrétiens. Madame Julia, qui est une chrétienne, a déclaré : « J’étais très émue d’être en compagnie de ces milliers de personnes présentes pour la Jalsa. Je suis certes chrétienne, mais le discours du Calife m’a beaucoup plu. Les prières du Calife m’ont profondément touchée. La récitation du Coran et sa traduction m’ont beaucoup plue. La remise de prix aux étudiants par le Calife était quelque chose de fort louable. Je prie que vos prières soient exaucées. »

Une invitée de la Bulgarie relate : « Je participe à la Jalsa Salana d’Allemagne pour la troisième fois et chaque année j’apprends de nouvelles choses. J’ai écouté les discours attentivement. Je suis une physiothérapeute et une psychologue. Grâce à ces discours et les enseignements de la Jama’at Ahmadiyya je pourrai trouver de meilleures solutions aux problèmes de mes malades. Je repars en ayant collecté de nombreux conseils avantageux. »

Une [autre] chrétienne de la délégation bulgare déclare : « Je suis présente à la Jalsa Salana d’Allemagne pour la toute première fois. Tout ce que j’ai vu m’a étonnée, en particulier les enfants qui servent de l’eau [aux invités]. »

Une autre invitée a déclaré : « J’étais présente les trois jours de la Jalsa. J’ai été très impressionnée par l’hospitalité et l’organisation de la Jalsa, ainsi que par ces personnes courtoises et de bonnes intentions que j’ai rencontrées lors de la Jalsa. »

La délégation de la Hongrie comprenait huit invités et onze ahmadis. Un invité appartenant à la communauté Rom déclare : « Nous avons mis sur pied un organisme œuvrant pour le bien-être de notre peuple et pour lui venir en aide légalement. Cet organisme réunit plus de 16 000 membres. Je participe à la Jalsa pour la toute première fois. Mon travail me permet de rencontrer beaucoup de gens et de participer à de nombreux événements. J’ai participé à des événements organisés par des juifs, des musulmans et des chrétiens, mais je n’ai vu nulle part ailleurs l’amour, l’humanité, le respect et la fraternité que j’ai constatés ici. » Je remercie la Jama’at de m’avoir invité et de m’avoir fait voir l’exemple pratique de la devise « Amour pour tous, haine pour personne. » C’était l’expérience d’une vie que je n’oublierai jamais et qui m’a ému. Je vais défendre davantage les musulmans compte tenu des problèmes auxquels ils sont confrontés en raison de l’afflux de migrants musulmans dans notre pays. J’expliquerai que les médias brossent une image erronée des musulmans. »

Wafa Hassan Sharmani du Yémen, s’est installée en Hongrie avec ses fils et sa mère. Elle était présente l’année dernière à la Jalsa. Cette année-ci et l’année dernière, elle est restée dans la salle des dames comme elle s’y sentait plus à l’aise. Cette année-ci, elle a passé tout son temps chez les femmes et elle disait que l’atmosphère était emplie de spiritualité.

Un autre invité du nom de Basin Jozi a embrassé l’Ahmadiyya [récemment]. Il déclare : « Je suis infiniment reconnaissant envers Allah l’Exalté. Je me suis joint à la Jama’at en raison de la rencontre que j’ai eue avec le Calife quelques années de cela. Cela m’a touché et c’est pour cette raison que je participe à la Jalsa tous les ans. »

Un autre Ahmadi, quant à lui, a fait la bai’ah en 2004. Ayant complété ses études en journalisme, il avait reçu sa médaille en 2016. Par la suite, il a travaillé pour des journaux en ligne albanais. L’année dernière il n’a pas eu la permission de se rendre à la Jalsa lorsqu’il en a fait la demande. Il relate : « J’ai donné ma démission suite à ce refus, car je ne pouvais pas manquer la Jalsa. Le même jour Allah m’a accordé un autre emploi dans une autre compagnie avec la condition que je commencerai à travailler après avoir participé à la Jalsa. Cette année-ci j’ai travaillé pour un autre journal en ligne durant quatre mois. Selon les règles de la compagnie, je ne pouvais faire une requête pour un congé qu’après les six premiers mois. J’ai quand même fait une requête, qui a été rejetée. J’ai démissionné et le même jour j’ai eu trois offres de travail ! J’ai accepté une de ces offres avec la condition que je ne commencerai à travailler qu’après avoir participé à la Jalsa. Cette condition a été acceptée. »

Ceci démontre la foi de ces nouveaux venus et leur exemple de préférence de la foi sur les choses mondaines.

Un autre ahmadi appartenait à une société d’agnostiques quelques années de cela. Il avait contacté la Jama’at il y a quelques années. Les arguments présentés par la Jama’at sur la religion et l’islam en particulier l’avaient convaincu. [Précédemment,] il s’était détourné de la religion en raison des histoires des mollahs. Il a fait la bai’ah quelques années de cela et petit à petit il a commencé à respecter les préceptes de l’islam. Il relate : « La Jalsa Salana est pour moi très spéciale. L’organisation et l’hospitalité y sont hors pairs. Le discours du Calife chez les dames et le discours de clôture m’ont profondément touché. Ce sont des discours que nous ne devons jamais oublier. »

Un invité Albanais résidant en Allemagne relate : « La Jalsa Salana est une rencontre éminemment spirituelle pour tous les musulmans ahmadis dans laquelle participent les adeptes des autres religions ainsi que les autres nations en grand nombre. La Jalsa Salana leur présente les préceptes de base de l’islam ; et le Califat institué dans la Jama’at Ahmadiyya leur montre l’exemple pratique de ces enseignements. Durant ces trois jours, il y a des sessions chez les hommes et les femmes et on y présente les enseignements de l’islam face aux changements et aux défis contemporains. En tant que musulman ahmadi, j’attends avec impatience tout au long de l’année cette rencontre spirituelle, car j’y constate une véritable fraternité que je ne peux décrire. Tous les membres de la Jama’at expriment un amour sincère et naturel. En participant à la Jalsa, je me sens comme au paradis et comme la personne la plus chanceuse au monde. J’attendrai la prochaine Jalsa avec beaucoup d’impatience. »

La délégation de la Géorgie comprenait 85 personnes. C’était la plus grande délégation d’un des états de l’ancien bloc soviétique. Le président d’un organisme de bienfaisance déclare : « J’ai eu l’occasion de parler avec de nombreuses personnes. Lors de nos conversations, j’ai tenté de connaître jusqu’à quel point la Jama’at Ahmadiyya fait preuve de tolérance religieuse. À cet effet lors d’une conversation avec deux ahmadis j’ai soudainement déclaré que je ne suis pas musulman mais chrétien. Je croyais que leur comportement allait changer mais j’étais très étonné de constater que les ahmadis faisaient montre de la même courtoisie et il n’y avait pas une trace d’antipathie à mon égard. »

C’est ainsi que les autres nous éprouvent.

Une étudiante en religion était aussi venue de la Géorgie. Elle a commenté : « La cérémonie de la bai’ah était empreinte d’émotion. J’ai pu voir l’unité religieuse et constater que des gens de différentes origines peuvent cohabiter. J’étudie la religion et je suis à ma première Jalsa. Je suis convaincue que cette rencontre est le meilleur moyen de favoriser la paix. »

Une autre invitée a déclaré : « Je ne suis ni musulmane ni chrétienne. Mais après avoir participé à la Jalsa, je me penche vers l’islam et je suis contrainte à présent de prendre une décision sur ma foi. »

Un étudiant de la Géorgie, qui est aussi le neveu d’un imam, a commenté : « Je suis musulman de nom. Or, après avoir participé à la Jalsa et constaté l’affection de l’Imam de la Jama’at Ahmadiyya, je vais à présent étudier davantage la Jama’at Ahmadiyya. »

La délégation du Kosovo comprenait 45 individus dont 30 ahmadis et 15 invités. L’un d’entre eux participait à la Jalsa pour la deuxième fois. Il a déclaré : « J’étais ravi de recevoir l’invitation à participer à la Jalsa mais j’étais indécis quant aux frais du voyage. Or je souhaitais ardemment rencontrer le Calife et participer à la Jalsa. J’ai donc vendu ma vache afin de payer les frais de voyage pour participer à la Jalsa. »

Ainsi des gens consentent à des sacrifices pour participer à la Jalsa après avoir accepté l’Ahmadiyya, à l’instar des exemples du passé.

Un invité kosovar, qui est un enseignant en langue et en littérature albanaise, a fait la bai’ah cette année-ci. Il a dit : « J’ai tenté en vain de découvrir des lacunes dans l’organisation de la Jalsa. Les discours étaient d’un haut niveau et celui du Calife m’a touché. Faire la bai’ah est une faveur en soi qu’il faudra respecter car se réunir sous une seule main dans cette atmosphère est la clé du succès. Trois femmes de Malte étaient parties dans la salle réservée aux dames. Elles ont déclaré : « On s’est bien occupé de nous et l’atmosphère y était très familiale. Malgré notre première rencontre c’était comme si l’on se connaissait depuis fort longtemps. Nous étions plus à l’aise chez les femmes ; nous avons tenté l’expérience des deux côtés et nous avons pu saisir la profonde sagesse et la philosophie des enseignements de l’islam préconisant la séparation entre les hommes et les femmes. Suite à notre expérience, nous pouvons annoncer que les enseignements de l’islam sont très profonds et emplis de sagesse. Quand les femmes sont dans un lieu qui leur est réservé, elles se sentent plus à l’aise et sereines. Elles ont ainsi l’occasion de s’occuper de leur propre organisation et de montrer leurs aptitudes. »

Ainsi les non-musulmans admettent cette réalité : à savoir que la séparation entre femmes et hommes et une organisation séparée sont essentielles. Certaines jeunes femmes de la nouvelle génération demandent pourquoi séparer les hommes et les femmes et ne pas accorder la liberté. Elles doivent réfléchir à ce propos. Une invitée de Malte qui s’est mariée récemment a déclaré : « Le discours du Calife chez les dames était très profond. Le Calife a attiré l’attention des hommes et des femmes sur leurs responsabilités. Il y a toujours des problèmes au foyer et les conseils du Calife seront continuellement avantageux. L’islam préconise la pudeur et la chasteté avant le mariage : ces préceptes sont empreints de sagesse et complets. Ceci est très important. Le Calife a attiré notre attention vers la pureté spirituelle et physique, ainsi que la crainte de Dieu et la pureté. Si j’ai l’occasion de participer à la Jalsa une prochaine fois, je passerai tout mon temps chez les femmes car l’atmosphère y est vraiment spirituelle et religieuse. »

Un invité du Kirghizstan a commenté : « Ma participation à la Jalsa a fait naître en moi des sentiments extraordinaires. Avant d’être ahmadi je ne pleurais pas : [mais] je l’ai fait à Qadian et en Allemagne. J’ai ressenti que mon cœur s’adoucissait et changeait. Chaque personne qui fait la bai’ah accroît ma foi. J’étais naguère un mollah. Quand j’ai lu les livres de la Jama’at Ahmadiyya, j’ai compris tout ce que le Coran a dit à propos du Dajjal et du Messie Promis (a.s.). La bai’ah était pour moi comme consommer de l’eau fraîche. Je suis à présent devenu un véritable musulman. »

Abdus Sattar, un invité du Tadjikistan, a déclaré : « J’avais entendu dire que les ahmadis ne sont pas musulmans et qu’ils considèrent que la consommation de l’alcool est permise. Avant de participer à la Jalsa j’ai visité la mosquée Soubhan en Allemagne où j’ai prié. J’ai compris que les ahmadis sont des musulmans et qu’ils respectent les cinq piliers de l’islam. En participant à la Jalsa j’ai su qu’ils acceptent l’Imam Al-Mahdi, qu’ils ne consomment pas l’alcool et qu’ils suivent les commandements du Coran. J’ai beaucoup appris à propos des ahmadis après ma participation à la Jalsa et je vous considère musulmans : vous avez les mêmes piliers de l’islam que les autres musulmans. Après le Hajj, c’est la deuxième plus grande rencontre de musulmans que j’aie vue. »

Une délégation de cinquante-huit personnes était venue de la Lituanie. Il y avait quarante-six non-ahmadis et douze ahmadis. Un invité a déclaré : « Je n’avais pas une bonne opinion de l’islam avant ma participation à la Jalsa ; mais après la Jalsa mes sentiments étaient plus positifs. Avec la Jalsa, j’ai compris que les musulmans sont sérieux dans leurs croyances, voire plus que les chrétiens. »

Une invitée de la Lituanie déclare : « Avant de participer à la Jalsa j’avais des sentiments ambivalents concernant les musulmans, car certains d’entre eux étaient très colériques et intolérants à l’égard des autres religions. Mais après avoir participé à la Jalsa j’ai su que les musulmans ahmadis respectent les sentiments et les religions des autres et qu’ils favorisent la paix et l’affection. »

Le directeur d’une firme légale de la Lituanie déclare : « La Jalsa Salana est très importante, car on y découvre les enseignements empreints de paix de l’islam et elle dissipe les malentendus à son propos. »

Un invité syrien qui a fait la bai’ah en 2019 a raconté : « Mon père a fait la bai’ah en 2008 et ensuite mon frère. J’ai participé à la Jalsa à trois reprises et j’étais étonné de voir les gens tout émus et en larmes. Je riais de voir les gens pleurer ; je n’ai pas accepté l’Ahmadiyya et je n’ai pas fait la bai’ah. Ensuite j’ai prié pour qu’Allah me guide si cette Jama’at est vraie. Dans un rêve j’ai vu que je rencontrais le Calife. J’étais assis au premier rang avec des gens qui étaient tous contents. Ensuite le Calife est venu et j’ai commencé à pleurer involontairement. Ensuite le Calife m’a demandé de m’asseoir à côté de lui avec beaucoup d’amour. Par la suite, je me suis réveillé et j’étais prêt à faire la bai’ah. »

Cet homme m’a raconté son rêve et il était très ému. Il l’était à chaque fois que je l’ai vu.

Un jeune invité de la Belgique relate : « J’ai fait la bai’ah quelques mois de cela. Je participe à la Jalsa pour la toute première fois. Lors de la Jalsa, j’ai vu dans la réalité cette belle fraternité à propos de laquelle j’avais entendu. Je suis très chanceux d’avoir pu profiter de cette atmosphère spirituelle. »

Un invité du Sénégal est commissaire de sa région. Il déclare qu’il était très content d’avoir rencontré le Calife. Il a été touché par le discours que j’ai prononcé sur l’unicité et l’affection.

Il ajoute : « Si je n’avais pas participé à cette Jalsa, et si je ne vous avais pas rencontré, j’aurais senti alors comme un vide dans ma vie ; et aujourd’hui je considère que j’ai atteint l’objectif de ma vie. »

Il avait apporté un bateau miniature qui était posé sur ses genoux ; lorsque je lui ai demandé de quoi il s’agissait, il me répondit : « C’est un cadeau que j’ai apporté pour vous et qui représente un bateau de paix et représente la devise : Amour pour Tous, Haine pour Personne, et celui qui montera à son bord trouvera la paix ; il s’agit du bateau de l’Ahmadiyya. Je vous apporte également ce cadeau car notre économie repose sur ces bateaux et sur la pêche. Je sollicite vos prières spéciales pour notre pays. » 

Il était accompagné d’un autre invité, qui est Directeur du département de la santé. Il m’a remercié pour l’hôpital, et a ajouté qu’il a appris beaucoup de choses au sujet de l’islam. Il ajouta : « J’ai eu l’opportunité de visiter de nombreux pays à travers le monde et de participer à des assemblées religieuses et politiques. J’ai visité les États-Unis, et toute l’Europe, mais je n’ai jamais vu une telle organisation, un tel islam véritable, une telle image de l’islam. Je n’ai jamais été témoin d’un niveau d’obéissance tel que je l’ai observé chez les gens ici présents ; et je n’ai jamais vu d’amour semblable à celui que portent les gens au Calife. Je peux donc dire avec certitude que personne n’aime autant son dirigeant politique ou religieux que les gens ici présents aiment leur Calife. Je suis convaincu de cette vérité. »

Ce même invité, le Dr Mojao, ajoute : « J’accepte de tout cœur cette vérité dont j’ai été témoin ; il s’agit d’une telle vérité que nul ne peut la contredire. Aujourd’hui, vous nous avez conquis, nous et nos cœurs. Nous avons été impactés par ce que nous avons regardé. Nous allons essayer de mettre en pratique ce que nous avons écouté venant de vous. »

Une délégation bosnienne composée de 74 personnes a également participé à la Jalsa. Le président d’une ONG, Jasmin Spahić, a relaté : « L’amour que vous portez à l’islam, et à son fondateur, et la diffusion de cet amour se manifeste par vos paroles pleines d’amour. Les conseils que vous avez prodigués, tirés de la vie du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), ont impacté mon cœur. C’est ce même travail que faisait le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). » Il ajouta : « Je prie Dieu que la prochaine Jalsa soit encore meilleure, et qu’elle permette d’apporter une force et une unité dans la communauté du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). »

Une autre invitée, Jamina Jusović a déclaré : « En participant à cette Jalsa je me suis rendu compte que dans l’atmosphère de cette Jalsa se trouve le pouvoir et l’effet qui permettent de redonner vie à une personne spirituellement morte. »  

Ilma Kremić a déclaré : « Profitant de ce moment, je souhaite remercier la communauté Ahamdiyya de m’avoir invitée à cette merveilleuse Jalsa. J’ai été très étonnamment impressionnée par votre hospitalité et toutes les préparations liées à cette Jalsa, et particulièrement par le fait que j’aie passé ce week-end parmi des gens qui étaient toujours souriants. »

Lors de la cérémonie de bai’ah, 37 personnes venant de 16 pays ont eu l’opportunité de prêter le serment d’allégeance, elles venaient de l’Albanie, la Serbie, les Pays-Bas, l’Allemagne, de la Tchétchénie, de la Roumanie, du Kosovo, de la Belgique, de la Syrie, de la Turquie, de l’Ouzbékistan, du Liban, du Sénégal, du Ghana, de la Gambie, et de Guinée-Conakry. 

Monsieur Lebenok, proviseur d’un lycée au Kosovo, relate : « Cette Jalsa a eu un effet très émouvant sur moi, et surtout ce moment où vous avez ordonné à tout le monde de s’asseoir et alors l’intégralité de cette grande assemblée s’était aussitôt assise. On ne peut voir de scènes semblables ailleurs dans le monde. Après avoir participé à cette Jalsa, je considère qu’elle ne devrait pas durer que trois jours, mais trente jours. » Il ajoute : « Je ne souhaitais pas faire la bai’ah, mais j’ai été si impressionné par chaque chose, et la cérémonie de la bai’ah a eu un tel impact sur moi, qu’aussitôt, j’ai levé ma main et j’ai répété les paroles, et voilà que j’ai fait la bai’ah. Je ne l’ai pas faite que dans les gestes, mais de tout cœur. »

Un autre invité venu d’Azerbaïdjan, du nom d’Aghasif, déclare : « Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour je serai témoin d’un si haut niveau de spiritualité. Le missionnaire Mahmood avait commencé à m’introduire la communauté et ses préceptes. J’avais considéré tout cela comme quelque chose de fabriqué et mensonger. J’avais donc refusé le message aussitôt que je l’avais écouté. Mais je ne savais pas que le pouvoir de la vérité serait tel qu’il m’attirerait rapidement vers elle. La véracité de la communauté et les arguments qu’elle présente sont très solides. J’ai eu l’opportunité de voir de mes propres yeux les scènes que j’avais visionnées en vidéo. J’ai eu l’occasion de rencontrer de très nombreuses personnes en participant à cette Jalsa, et à chaque fois que je rencontrais quelqu’un cela me procurait la même joie, qui est une preuve qu’il s’agit d’une vraie communauté. Allah l’Exalté m’a accordé l’opportunité de faire la bai’ah sur votre main. Lorsque je l’ai appris je n’y croyais pas. J’ai demandé à quatre ou cinq reprises si j’allais véritablement faire la bai’ah en posant ma main sur la main du Calife. » Il ajoute : « Des larmes coulèrent de mes yeux, et aussitôt un sentiment d’inquiétude me prit car je ne me considérais pas comme étant à la hauteur de ce mérite. J’ai donc commencé à faire le Daroud (la prière pour le Prophète s.a.) et l’Istighfar. Jusqu’au moment de la bai’ah, je n’ai rien pu manger, ni faire autre chose. Par la grâce d’Allah, le moment de faire la bai’ah arriva. Allah l’Exalté m’a accordé une force et une telle opportunité spirituelle, qu’après avoir fait la bai’ah je suis tombé en prosternation, et j’ai remercié l’Être qui a permis à une personne aussi insignifiante et pécheresse que moi de faire la bai’ah sur votre main. Après la Jalsa j’ai appris qu’il y aurait une possibilité de vous rencontrer. J’avais réfléchi à plusieurs questions que je souhaitais vous poser, mais lorsque je vous ai rencontré je les ai oubliées, et je n’ai pu me souvenir que d’une question qui me préoccupait le plus : « Pourrais-je maintenir cet état spirituel lorsque je repartirai dans mon pays ? » Pour le maintenir vous m’avez conseillé de réciter régulièrement la sourate Al-Fatiha, notamment la prière « guide-nous sur le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de Tes faveurs » et de faire régulièrement l’Istighfar. » Il ajoute : « Je pars de cette Jalsa en faisant la promesse de suivre ce conseil à la lettre jusqu’à la prochaine Jalsa ; et je viendrai vous confirmer à la prochaine Jalsa que j’ai bien mis votre conseil en application. »

Qu’Allah augmente continuellement sa sincérité et sa fidélité. 

Parmi la délégation du Kosovo, un homme participait la première fois à cette Jalsa. Il a déclaré : « Je ne peux décrire mon ressenti et mon état émotionnel. J’avais ce désir de longue date de rencontrer une personne qui s’inquiète pour ce monde et en rencontrant laquelle tous mes problèmes et difficultés seront résolus. Ma participation à cette Jalsa était décrétée par Dieu, et lorsque je faisais la bai’ah j’avais l’impression d’être proche de Dieu. »

Un autre invité d’Albanie, M. Iplom, a relaté : « J’ai eu l’opportunité de faire la bai’ah sur votre main, et de faire désormais partie de la communauté Ahmadiyya. Je suis extrêmement reconnaissant envers Allah de m’avoir permis de faire partie de la communauté Ahmadiyya. » Il ajoute : « Je suis extrêmement reconnaissant envers Allah. Il y a un an de cela j’étais dépourvu de foi ; mais cette année-ci, Allah l’Exalté m’a accordé cette richesse de la foi. Je suis né et j’ai grandi dans un environnement marqué par une absence totale de foi. Mais en m’ayant permis de participer à cette Jalsa Salana, et de vous rencontrer, Allah le Très-Haut m’a accordé la foi. »

Le Dr Mahmud Mohammad a déclaré : « Il y a deux ans de cela, lorsque j’avais participé pour la première fois à la Jalsa, cela m’avait paru étrange ; c’était tout nouveau pour moi de voir que les ahmadis croient que le Mahdi et Messie sont arrivés, et que je n’étais pas au courant de cela. De nombreuses questions me traversaient l’esprit ; je me disais que j’ai toujours entendu que le Mahdi serait un Arabe, et qu’il s’appellerait Mohammad bin ‘Abdillah. Je me demandais s’il s’agissait d’une communauté spirituelle ou politique. De nombreuses questions similaires me rongeaient. Afin d’obtenir des réponses à ces interrogations, l’année d’après, j’ai participé de nouveau à la Jalsa, et j’ai eu l’opportunité de discuter sur des sujets différents avec les frères ahmadis. Après la Jalsa, je suis resté en contact avec les ahmadis, et petit à petit j’ai pu obtenir des réponses à toutes mes questions, jusqu’à avoir la certitude que ce sont seulement les ahmadis qui possèdent toutes les qualités que doit posséder un véritable musulman. L’amour et l’affection que je portais à la communauté m’ont poussé à vouloir faire la bai’ah. » Il ajoute : « Cet amour que l’on trouve chez les membres de la communauté, n’aurait jamais vu le jour si Dieu Lui-même n’avait ensemencé la graine de l’amour dans leurs cœurs. » Il continue : « De par Sa grâce, Allah m’a accordé l’opportunité de faire la bai’ah sur la main du Calife. Il est extrêmement difficile de décrire par des mots ce que je ressentais lorsque je répétais les paroles de la bai’ah. Je suis très chanceux d’avoir eu l’opportunité de faire la bai’ah sur la main du Calife. » Il ajoute : « Si la cérémonie de la bai’ah avait même duré cinq heures, je n’aurai pu m’ennuyer, ni n’aurais-je vu le temps passer. » 

Un autre invité de la délégation du Kosovo participait pour la première fois à la Jalsa, et avec sa famille de cinq personnes il eut l’opportunité de faire la bai’ah ; il déclare : « Au début j’avais une appréhension liée à la cérémonie de la bai’ah, je ne savais pas comment ça allait se passer : mon corps tremblait d’inquiétude, mais après avoir fait la bai’ah j’ai ressenti une sérénité complète : tout était redevenu normal. »

Kamal Lawan du Liban relate : « J’étais le propriétaire d’un restaurant, où un ami ahmadi venait régulièrement. Un jour il me dit qu’il souhaitait me faire part de quelque chose, il m’annonça que le Mahdi était déjà arrivé et qu’il est même décédé. Après qu’il soit parti je me suis demandé : De qui s’agit-il ? Après une période, cet ahmadi revint et me dit de nouveau que l’Imam Mahdi était arrivé. Un jour il détailla certains points et parla du Dajjal et du décès du Messie. Ces informations étaient très étonnantes pour moi et avaient grandement impacté mon cœur, et j’ai eu envie de connaître davantage au sujet de cette communauté. Par la suite, il m’invita à participer à la Jalsa, et j’ai accepté avec plaisir. » Il ajoute : « Arrivant à la Jalsa, le premier signe de la véracité de la communauté à mes yeux était la grande participation et la merveilleuse organisation. Lors de la Jalsa, une personne me dit (en vous montrant) qu’il s’agissait du Calife des musulmans. Ensuite j’ai posé différentes questions aux ahmadis, auxquelles ils ont répondu avec beaucoup d’amour. J’étais de plus en plus convaincu de la véracité de la communauté. Je me suis dit que je n’ai aucune certitude d’être encore en vie d’ici l’année prochaine, je devrais donc faire la bai’ah, et je l’ai donc faite. De même, deux de mes rêves m’ont permis de me rendre compte de la véracité de la communauté. Par la grâce d’Allah, l’un de mes fils a également fait la bai’ah, je souhaite que le reste de mes enfants la fassent également. Aujourd’hui je suis avec attention [l’émission] Al-Hiwarul Mubashir et vos sermons. Je considère que les dix conditions de la bai’ah ne sont pas que quelques simples conditions posées par le Messie Promis mais des directives divines pour la vie. Avant de faire la bai’ah, je priais qu’Allah l’Exalté me permette de voir le Mahdi. Je ressens des remords pour ma précédente vie que j’ai vécue en l’absence de la communauté. C’est pour cette raison que j’ai une grande considération pour les ahmadis, car ils servent la religion du Moustafasa. Je suis moins soucieux dorénavant de ma femme, de mes enfants et de mon travail ; le seul souci qui me préoccupe est d’avoir assez d’argent pour contribuer au progrès de la communauté, et la servir ; qu’Allah l’Exalté puisse accepter mon désir. » 

Un autre invité du nom de Fawad a déclaré : « Avant de connaître la communauté, je m’interrogeais sur la grandeur d’Allah, et sur la situation des musulmans qui s’empirait de jour en jour, et je me demandais quand ils allaient emprunter la voie de la réforme. Lorsque par la suite je suis venu m’installer en Allemagne, en voyant les amis arabes je me demandais si l’islam allait vraiment se propager en Europe par l’intermédiaire de ces gens, comme il est mentionné dans les hadiths que vers la fin des temps l’islam se propagera en Europe. Entre-temps, j’ai rencontré un ami, Maher Almadini, qui m’a présenté la communauté. Au début je me suis opposé à ce qu’il me présentait, mais après avoir lu les livres de la communauté j’ai pris la décision de venir participer à la Jalsa. Après avoir observé l’environnement, je me suis demandé comment autant de personnes pouvaient être réunies sur une même main et s’aimaient les unes les autres. J’ai longuement prié au cours de la prière de Tahajjoud que : « Ô Allah si cette communauté est véridique alors accorde moi l’opportunité de faire la bai’ah lors de cette Jalsa (c’était en 2018). Lors de la Jalsa, j’étais intérieurement convaincu, j’avais donc fait la bai’ah mais ma femme avait refusé de la faire ; je lui ai donc proposé de lire des livres et de faire l’Istikhara auprès de Dieu. Ma femme fit l’Istikhara sur trois mois, et elle vit en rêve que de nombreux gens étaient réunis et que parmi eux se trouvait un pigeon blanc ; ma femme demanda : « Qu’est-ce que ce pigeon ? » Une personne se trouvant parmi eux répondit : « Ce pigeon est venu dans la région de Jérusalem pour propager l’islam. » Suite à ce rêve le cœur de ma femme s’ouvrit davantage, et elle a participé à cette Jalsa (c’est à dire en 2019) et a fait la bai’ah. » Il ajoute : « Je suis très ravi de voir qu’Allah a permis à toute ma famille de faire la bai’ah du Messie Promis (a.s.), et je vais dorénavant transmettre le message à l’ensemble des membres de ma famille. »

Une invitée venant d’Autriche, Mme Samir, a partagé ceci : « J’ai fait la bai’ah le 7 Juillet à l’occasion de la Jalsa d’Allemagne, et je sollicite vos prières pour que ma bai’ah soit bénie, et qu’aucune de mes erreurs ne porte atteinte au serment que j’ai fait lors de la bai’ah. Qu’Allah fasse que je puisse opérer en moi les changements dont le Messie Promis (a.s.) a fait mention dans La Philosophie des Enseignements de l’islam. » Elle ajoute : « Je suis ahmadie depuis 2011 avec ma famille. J’étais ahmadie depuis deux mois mais je n’avais toujours pas rempli le formulaire de bai’ah, bien que me considérant ahmadie. » Elle ajoute : « Je vais avoir 18 ans ; depuis mon enfance je souhaitais faire moi-même la bai’ah. Depuis 2011, j’ai précieusement gardé mon formulaire de bai’ah, afin de venir moi-même faire la bai’ah sur votre main. Cette année, j’ai eu l’opportunité d’accomplir ce souhait. »

Maintenant elle s’occupe de transmettre le message aux invités et ce avant de signer le formulaire. Allah l’Exalté est également en train d’ouvrir le cœur des jeunes. 

Une fille kurde a fait part de son ressenti en ces termes : « Ma mère avait accepté l’Ahmadiyya, mais à ce moment-là je ne me sentais pas prête. Depuis quelques mois maintenant je me sens convaincue, car j’ai observé un amour universel chez les ahmadis ; et aujourd’hui après avoir écouté vos sermons, toutes mes appréhensions ont disparu. J’avais également participé l’année précédente, mais je n’avais pas ressenti ce que j’ai ressenti aujourd’hui. Ma mère va être ravie, car maintenant je me rends compte avec force que je devrais accepter l’Ahmadiyya. »

Un avocat et conférencier dans une université de Géorgie qui n’est pas ahmadi, a partagé ceci : « J’ai assisté à la cérémonie de la bai’ah ; j’ai été grandement impressionné, il s’agit d’un miracle. » Il a répété cela à plusieurs reprises. Il s’agit effectivement d’un miracle. Il ajoute : « J’ai un grand amour pour la communauté, j’ai remarqué qu’il y a toujours un sourire sur vos visages. » 

Qu’Allah le Très-Haut permettent à ces personnes qui ont fait la bai’ah de faire de plus en plus preuve de sincérité et de fidélité ; qu’Il les consolide dans leur croyance, et qu’Il permette à chacun de nous de profiter des bénédictions liées à cette Jalsa, et d’être les héritiers des supplications du Messie Promis (a.s.). Cette année en Allemagne, 13 médias ont couvert la Jalsa, et également des sites internet. De même, il y a eu des articles publiés en ligne sur les sites de journaux italien, chinois et de la Slovaquie. Selon leur estimation, le message a été transmis à 20 260 000 personnes. Il y a également eu différents programmes proposés par The Review of Religions, et qui vont continuer pendant une semaine encore, et dont on estime que l’audience atteindra 1 million de personnes. Des activités de The Review of Religions sont aussi en cours sur les réseaux sociaux. Des émissions de la Jalsa ont en sus de cela été regardées en Afrique par l’intermédiaire de MTA Afrique. Des résumés vidéo de la Jalsa d’Allemagne ont été envoyés en Afrique, et ont été montrés par la télévision nationale du Ghana, de la Gambie, du Rwanda, du Sierra Leone, et de l’Ouganda. 

Par la grâce d’Allah, la communauté a été ainsi très largement introduite dans le monde par l’intermédiaire de cette Jalsa. Qu’Allah bénisse tous ces efforts.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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