Sermons 2014

Le Réformateur Promis : signe glorieux en faveur de l’Islam et du Saint Prophète Mohammad (s.a.w.)

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Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Sermon du vendredi prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, chef spirituel de la Communauté Islamique Ahmadiyya Internationale, le 21 février 2014, à la mosquée Baitul-Futuh, au Royaume-Uni.

Le 20 février est un jour important [dans le calendrier] de la Communauté Islamique Ahmadiyya en raison de la prophétie faite par le Messie Promis (a.s.) à propos de la naissance d’un fils illustre doué de grandes qualités et qui portera le titre de Muslih Maw’ūd (le Réformateur Promis). D’ailleurs dans mon dernier sermon j’avais évoqué les signes apparus en faveur du Messie Promis (a.s.) et je commenterai aujourd’hui sur cette prophétie que ce dernier a qualifiée de signe extraordinaire.

Le Messie Promis (a.s.) a défié ses détracteurs en leur demandant de faire pareille prédiction, affirmant que cela dépasse de loin les aptitudes d’un simple mortel. Il ne s’est pas contenté d’annoncer la naissance d’un fils : il a précisé que celui-ci vivra longtemps et qu’il naîtra au cours de sa vie. Une étude minutieuse de cette prophétie révélera sans l’ombre d’un doute son origine divine.

Cette prophétie, disait-il, ne se limitait pas à prouver la véridicité de ses déclarations : elle avait pour vocation, en premier lieu, de prouver l’authenticité divine de l’Islam ainsi que la grandeur du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il dit à cet effet : « Grâce à ce signe, Dieu le Gracieux désire prouver la véracité et l’éminence de notre bien-aimé Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) . Sans nul doute ce signe est maintes fois supérieur à celui de ranimer un mort, exercice qui a pour seul but de ramener, pour une brève période, l’âme dans un corps sans vie. Certes la Bible affirme que Jésus-Christ (a.s.) ou d’autres prophètes ont accompli ce miracle mais beaucoup en sont sceptiques. Et même s’il avait eu lieu, ce miracle ne serait d’aucun avantage pour l’humanité. Par la grâce et les faveurs divines ainsi que par l’entremise des bénédictions du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), Dieu a exaucé mes humbles supplications et a promis d’envoyer une âme bénie dont les bienfaits se répandront sur la terre entière. »

Le Messie Promis (a.s.) ajoute : « Qui suis-je ? Quelles sont mes prétentions ? Celui qui s’en prend à moi s’attaque en fait à mon maître, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) . Mais qu’il sache, ce malheureux, qu’il ne peut couvrir de boue le soleil : celle-ci ne retombera que sur sa tête, dans ses yeux, sur son visage et l’avilira. Son hostilité et sa haine à l’égard du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) n’entacheront jamais la grandeur et l’éminence de celui-ci : au contraire Dieu les fera croître en importance. Pourrez-vous, à l’aube, empêcher le soleil de se lever ? De même vous ne pourrez en aucune manière nuire au soleil de véridicité du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Qu’Allah dissipe votre haine et votre cupidité ! »

Parmi les pourfendeurs du Messie Promis (a.s) se trouvaient aussi bien des non musulmans que des musulmans : il leur a lancé à tous ces défis et les a avertis. Et suite à sa prophétie son fils promis du nom de Hadrat Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad (r.a.) est naît en mars 1889 : il a accompli des chefs-d’œuvre inoubliables dans le but de prouver la supériorité de l’Islam et la gloire du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), des réalités que des non-ahmadis sont contraints d’admettre.

Avant d’évoquer ses accomplissements je présente, pour rappel, la prophétie dans son ensemble afin que nous puissions saisir sa grandeur et sa portée. Elle a été faite le 20 février 1886 et le Messie Promis (a.s.) l’a publiée dans un supplément du journal Riaz-Hind daté du 1 mars 1886 sous le titre Risala Siraj-i-Munir.

Il dit : « Tous les détails concernant ces prophéties seront publiées ultérieurement, insha Allah. Je n’annonce aujourd’hui la première qui concerne ma personne, aujourd’hui le 20 février 1886. Dieu le Miséricordieux, le Noble, l’Exalté, le Tout-Puissant, m’a révélé les paroles suivantes : « Suite à tes supplications, Je te confère un signe de Ma Miséricorde. J’ai entendu tes invocations et J’ai gracieusement exaucé tes prières ; de même J’ai béni ton voyage (de Hoshiārpur et de Ludhiana).

Un signe de pouvoir, de miséricorde, de Ma proximité t’est accordé. Je t’octroie un signe de Grâce et de faveur ainsi que la clef du succès et du triomphe. La paix soit sur toi, ô Vainqueur.

Ainsi parle Dieu afin que ceux qui désirent la vie soient enlevés des serres de la mort ; afin que ceux qui sont enfouis dans leurs tombes puissent en sortir ; afin que la suprématie de l’Islam et la noblesse de la parole divine soient évidentes à tout un chacun ; afin que la vérité vienne accompagnée de toutes Ses bénédictions et afin que le mensonge et ses abominations disparaissaient ; et afin que les hommes comprennent que Je suis le Puissant, que Je fais ce que Je veux ; afin qu’ils aient la certitude que Je suis avec toi. Afin aussi que ceux qui ne croient pas en Dieu et qui rejettent Sa religion, Son livre et Son Saint Messager Muhammad (saw) Le Choisi, soient confrontés à un signe évident et afin que la voie des coupables soient manifeste.

Réjouis-toi, car un fils beau et pur te sera accordé. Tu recevras un jeune, brillant, qui sera de ta semence et de ta progéniture. Un beau garçon pur sera ton invité. Son nom est Emmanuel et Bashir. Il a été investi d’un esprit saint et sera immaculé. Il est la lumière d’Allah. Béni soit celui qui vient du Ciel ! La grâce l’accompagnera. Grandeur, éminence et richesses seront siens. Il viendra au monde et guérira nombre de leurs maux par ses pouvoirs messianiques et par l’Esprit Saint. Il est la Parole d’Allah, car la miséricorde divine et l’honneur divin l’ont investi de la Parole Majestueuse.

Il sera doué d’une grande intelligence et d’une grande compréhension. Il sera humble et sera pétri de connaissances séculières et spirituelles. Il transformera trois en quatre (le sens de cette phrase n’est pas clair). C’est un lundi, un lundi béni.

Fils, délice du cœur, de haut rang, noble. Une manifestation du Premier et du Dernier, une manifestation du Vrai et du Très-Haut, comme si Dieu est descendu du Ciel. Sa venue sera bénie à l’ultime degré et sera la manifestation de la majesté divine. Une lumière va poindre bientôt, une lumière imprégnée par Dieu du parfum de Sa grâce.

Nous déverserons sur lui Notre esprit et il sera sous la protection de l’ombre de Dieu. Son prestige prendra rapidement de l’ampleur et grâce à lui ceux qui ont été asservis retrouveront la liberté. Sa renommée se répandra jusqu’au bout de la terre et les peuples seront bénis par son entremise. Il sera ensuite exalté à son rang spirituel au Ciel. Ceci a été décrété. »

Ce sont là les distinctions que posséderait ce fils promis, qui ayant été Calife pour quelque 52 ans (de 1914 à 1965), a laissé sa marque dans le monde avant de rejoindre son Créateur. Des volumes entiers seront nécessaires pour évoquer ses qualités et sa vie. C’est pourquoi tous les ans la djama’at organise des rencontres [dans les alentours du] 20 février lors desquels l’on évoque certains aspects de cette prophétie et j’en ai moi-même fait mention à plusieurs reprises , ainsi que le troisième et quatrième Califes (qu’Allah soit satisfait d’eux).

L’on ne peut toutefois affirmer que l’on a épuisé ce sujet dans son ensemble ou que tout le monde a saisi son importance. Je présente ici-bas un aspect de cette prophétie qui a trait au savoir phénoménal du deuxième Calife, qui a impressionné et les siens et les autres. A cet effet voici un aperçu du nombre de ses livres et discours et des sujets y évoqués. A l’époque il n’y avait pas des moyens d’enregistrement : certains de ses discours ont été retranscrits en intégralité et d’autres pas. La Fadl-i-Umar Foundation a publié 24 volumes de ses œuvres sous le titre Anwār-ul-Ulūm qui contient 633 discours et livres. Selon la fondation en tout 32 volumes comprenant pas moins de 850 discours et livres seront publiés. Les volumes 25 à 29 sont en voie d’achèvement.

Deux mille soixante seize sermons du vendredi, des deux ‘Aïd et à l’occasion des Nikah ont été recueillis les volumes du recueil Khutbāt-i-Mahmūd, dont 28 volumes ont été publiées à ce jour. Les sermons de 1948 à 1959 seront publiés plus tard et comprendront 500 discours qui regorgent tous de perles de sagesse, de perspicacité et de savoir spirituel.

Feu le troisième Calife (qu’Allah soit satisfait de lui) affirme que l’on ne pourra jamais épuiser tous les aspects de la prophétie qui affirme que le Muslih Maw’ūd (Réformateur Promis) sera empli de connaissance séculière et spirituelle. Il cite en exemple le Tafsir-i-Kabir (le grand commentaire du Saint Coran) écrit par le deuxième Calife. Celui qui l’a lu attentivement devra admettre que si un autre en était l’auteur, ne serait-ce que d’une infirme partie, il serait reconnu comme un saint parmi les pieux de ce monde.

Hadrat Muslih Maw’ūd (r.a) a écrit environs 8 000 à 10 000 pages sur le Saint Coran. Le Tafsir-i-Kabir comprend à lui seul 6000 pages. Il s’y trouve une exégèse de 59 sourates dont celles de la Sourate Al Fatiha, de la Sourate Al Baqarah, de la Sourate Yunus à la Sourate Al Ankabut, de la Sourate Al Naba à la sourate Al Nas. [Dans l’ancienne édition] la taille de la police est très petite et quand la nouvelle édition sortira elle comprendra entre 10 000 à 12 000 pages.

Hadrat Muslih Maw’ūd, le deuxième Calife de la djama’at Islamique Ahmadiyya a écrit 10 ouvrages sur tout ce qui touche à nos doctrines et croyances, 31 sur la spiritualité et la morale islamique, 13 traités biographiques, 4 livres sur l’histoire, 3 sur la jurisprudence, 25 ouvrages sur la politique de l’Inde avant la partition et 9 sur la politique post-partition et la création du Pakistan. Il a écrit 15 livres et revues sur la situation politique du Cachemire, 100 autres sur le Mouvement Ahmadiyya et bien d’autres sur des sujets variés.

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Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la Communauté Ahmadiyya

Feu le troisième Calife affirme [qu’un simple coup d’œil sur les œuvres de Hadrat Muslih Maw’ūd] démontre qu’il était pétri de connaissances profanes et spirituelles comme l’énonce la prophétie. Chaque fois qu’il prenait sa plume tous étaient unanimes que l’on ne pouvait mieux décrire le sujet en question. Quand il prenait les rênes du leadership politique ou qu’il prodiguait des conseils à cet effet mêmes ses grands détracteurs étaient obligés de reconnaître ses grandes mérites. En bref, le fait qu’il sera doué de savoir spirituel et temporel est un sujet si vaste que l’on ne pourra l’épuiser. Le Tafsir-i-Kabir à lui seul suffit à prouver l’éminence de Hadrat Muslih Maw’ūd (r.a.).

Allamah Niaz Fateh Puri lui avait écrit une lettre à ce propos dans lequel il affirmait que son exégèse offrait une toute nouvelle perspective à l’étude du Coran et que c’était le premier commentaire du Coran de ce genre en langue ourdou. Il a salué le discernement, l’éloquence ainsi que le raisonnement hors-pair qui embellissait chaque page. Son seul regret, dit-il était de ne pas l’avoir connu plus tôt. Après avoir lu les réflexions du Calife sur le Prophète Loth dans la sourate Houd son cœur frissonna et il s’est senti obligé de lui présenter son admiration pour ses explications remarquables qui se démarquent des autres.

Le Tafsir-i-Kabir est un grand service rendu à l’Islam que les détracteurs [de l’Ahmadiyya] n’osent nier. Un certain M. Akhtar doyen du département d’ourdou l’Université de Patna [en Inde] raconte qu’il avait envoyé les volumes du Tafsir-i-Kabir à M. Abdul Mannan un professeur de langue persane, qui en a été si impressionné qu’il a demandé à des universitaires arabisants de l’étudier et de lui présenter leur opinion à ce sujet. Ces derniers ont reconnu qu’il n’y avait pas de commentaire de ce calibre en persan. Quand il leur demandé de le comparer à des exégèses du Coran en langue arabe, ces derniers ont répliqué qu’elles n’étaient pas toutes disponibles à Patna et qu’il fallait s’en procurer de l’Egypte et de la Syrie pour se faire une meilleure opinion. Et le professeur Abdul Mannan de répliquer qu’il n’y a pas une seule exégèse du Coran de la trempe de celui de Hadrat Mirza Mahmud Ahmad (r.a.) en n’importe quelle langue. Même si on faisait venir les commentaires arabes d’ailleurs, disait-il, ils ne feraient pas le poids face à celui du deuxième Calife. Les experts en arabe et en persan étaient tous sans voix.

Sayyed Jaffar Hussain, avocat de profession, avait écrit ceci à l’éditeur du journal Sidq Jadid : « Je fut emprisonné en raison de ma lutte pour établir « l’état islamique ». Le troisième jour de mon incarcération on me fit connaître les raisons en me présentant les extraits de mes discours prononcés ces 3 ou 4 dernières années. On m’accusait de vouloir renverser le gouvernement pour établir un état islamique. Fort fut mon étonnement : moi simple mortel face à une accusation aussi immense qu’une montagne. Mais telles furent les conclusions tirées de mes discours. En fait j’étais un voyageur égaré, ayant certes une destination, mais ignorant la route qui y mène. Il en était de même pour toutes les organisations islamiques de l’époque.

En prison j’étudiai le Tafsir-i-Kabir offert par un ami. J’y découvris un autre Islam, celui là-même dont j’étais en quête et ce fut la première fois que je découvris le Coran. Abandonner ses croyances pour embrasser celles de la djama’at Ahmadiyya ­– vilipendée par tous les oulémas – n’était pas une mince affaire. Mais la vérité s’étant dévoilée, je n’avais plus peur du danger. Tous les jours j’implorai Dieu de me guider vers le droit chemin. Cet état dura des mois, le lieu de mes prosternations était inondé de larmes. J’eu la certitude que mes prières furent exaucées, car j’étais sûr et certain que l’Ahmadiyya était vraie. Et j’écrivis une lettre à Mirza Waseem Saheb, l’informant que je voulais accomplir la bai’ah et embrasser l’Ahmadiyya.

Je passai beaucoup de temps à la prison de Sikendarabad dont un des responsables était un musulman instruit qui s’était lié d’amitié avec moi. Tout le courrier des prisonniers passait entre ses mains et aucune lettre n’était transmise sans son aval.

La Majlis Itihadul Muslimine (organisation de l’unité islamique) de Hyderabad auquel j’appartenais était très appréciée des musulmans. Tous les responsables de la prison ainsi que les prisonniers m’honoraient pour cette raison et c’est pourquoi mes lettres parvenaient jusqu’à Qadian sans éveiller les soupçons de l’administration pénitentiaire. Mais celles qui venaient de Qadian étaient quant à elles ouvertes et lues. Quand le formulaire de la bai’ah arriva il eu du remous dans la prison. Le responsable vint me dire avec la plus grande déférence : « Laissez ce commentaire du Coran, je vous offre ceux de Maulana Abdul Kalam Azaad et de Maulana Maudidi. Je suis sûr que vous changerez d’opinion. »

Il me les offrit, mais ce n’étaient que des traductions accompagnées de commentaires éparses. Sachez que celui qui a étudié le Tafsir-i-Kabir parvient à une expertise telle qu’il peut déceler les errements de tous les autres commentaires. Et j’indiquai au responsable les ambiguïtés, les erreurs et les déficiences de ces deux traductions. Cette tâche me fut facile car le Tafsir-i-Kabir comprend un lexique des termes coraniques. D’ailleurs le Coran affirme que seuls les purs pourront saisir ses sens.

Ces explications sont nécessaires puisqu’on m’accuse, à tort, d’avoir embrassé l’Ahmadiyya sans réfléchir. Ceci est inexact car je l’ai fait après une longue étude comparative de ces exégèses du Coran. J’avais prié, ne sachant si ma bai’ah serait agrée ou pas. Et avant de l’accepter le Calife m’indiqua qu’il incombe à musulman ahmadi d’être fidèle à l’état et de travailler en respectant la loi. Je lui répondis que ses commentaires avaient gravé en moi ces concepts. Après quelques jours, ma baia’ah fut agréée et je tombai en prosternation.

Dans le Tafsir-i-Kabir j’avais lu que le Calife promis libérera les prisonniers. Lors de mon incarcération je demandai au Calife de prier pour ma libération. Quelques jours après avoir reçu sa réponse on me fit sortir de prison. Ainsi je suis l’exemple pratique de l’accomplissement de cette prophétie. »

Ci-dessous est le commentaire M. Arthur John Arberry un orientaliste britannique expert en langue arabe, persane et en Islam. Il affirme : « La traduction et les commentaires [présentés dans les cinq volumes du Coran en langue anglaise] est un chef-d’œuvre, dont le premier volume est la première étape de ce projet grandiose lancé il y a une quinzaine d’années par les érudits de la djama’at Ahmadiyya à Qadian sous l’égide de Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad. Le travail accompli est tout simplement merveilleux : la traduction anglaise est d’une grande exactitude et un commentaire accompagne chaque verset. Le premier volume concerne les 9 premières sourates du Coran précédées d’une longue introduction de la plume de Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.). Ces commentaires, assure-t-il, sont puisés dans les écrits et énoncés de Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) et de ses deux premiers successeurs. Cette traduction et ces commentaires présentent en tout point l’interprétation du Coran de la communauté Ahmadiyya. »

D’aucuns parmi les Arabes [contemporains] ont présentés leurs point de vue à ce propos. Un certain Dr Anas de la Syrie raconte qu’il avait lu divers ouvrages et commentaires de différents savants musulmans dans sa quête de la vérité, y compris ceux de Muhyiddin Ibn Arabi, Sultanul ‘Arifine, Mohammad Ibn Ali Haqqani et les autres. Mais il n’y a pas trouvé le plaisir et la saveur que lui a offerts le commentaire de Hadrat Mirza Bashir ud Din Mahmud Ahmad (r.a.). Quand il a lu le Tafsir-i-Kabir sur le site web de la djama’at Ahmadiyya il y a trouvé une lumière et une vérité qui ont conquis son cœur.
M. Jamal du Maroc, qui était en correspondance avec feu le quatrième Calife pour une longue période, rapporte qu’il a comparé le premier volume du Tafsir-i-Kabir avec divers autres commentaires et y a constaté une différence énorme : l’exégèse du deuxième Calife de la djama’at résumait la Sharia et les autres commentaires étaient superficielles. Le Tafsir-i-Kabir lui a présenté une belle image de l’Islam qui a pénétré jusque son âme.

Les discours et conférences de Hadrat Muslih Maw’ūd ont aussi profondément marqué des non-ahmadis qui ont exprimé à maintes reprises leur admiration. Ci-dessous en sont quelques exemples.

Le 31 mai 1934, sous la présidence du Dr Barkat Ali, principal de l’Islamiyya College de Lahore, le deuxième Calife a prononcé un discours sur l’excellence de la langue arabe. Lala Qamar Sin, ancien chef juge, était aussi présent. Dans son allocution il a loué le discours magistral et convaincant du deuxième Calife.

Il croyait qu’il allait entendre les mêmes arguments maintes fois ressassés à l’instar de ceux d’un Arabe qui avait résumé l’excellence de cette langue en trois points : premièrement parce qu’il était lui-même d’origine arabe, deuxièmement parce que l’arabe est la langue du Coran et troisièmement parce qu’elle sera parlée au paradis.

Le chef juge souligne que : « Ce discours débordait de savoir et de philosophie. J’assure le Calife que je l’ai écouté attentivement et j’en ai tiré grand plaisir. »

Syed Abdul Qadir, directeur adjoint de l’Islamiyya College de Lahore relate ses impressions sur un discours du deuxième Calife sur le système économique de l’Islam et le communisme : « A l’instar des autres conférences de Mirza Bahsir Ud Din celui-ci a réveillé ma conscience intellectuelle. L’orateur possède des dons divins et maitrise chaque aspect de ce sujet. Son opinion mérite tout notre respect et notre attention. »

L’ouvrage le « Système économique de l’Islam » écrit par le deuxième Calife doit être distribué dans le monde extérieur. L’on pense, à tort, que c’est Maulana Mawdudi qui est l’auteur de ce concept. La traduction anglaise de cet ouvrage est disponible doit être offert à ceux qui sont intéressés par l’économie.

Lala Ram Chand, un dignitaire hindou qui avait présidé la conférence a observé : « Je me considère chanceux d’avoir pu suivre cette présentation et je suis ravi que le mouvement Ahmadiyya progresse. Ce discours que vous venez d’entendre regorge de perles précieuses et j’en ai tiré grand avantage. Je croyais, à tort, que la loi islamique n’avait aucune considération pour les non musulmans. Et grâce à l’imam de la djama’at Ahmadiyya j’ai appris que l’Islam préconise l’égalité de tous les hommes et j’en suis fort ravi. Je dis à mes amis non-musulmans : « Quelle excuse avez-vous pour ne pas respecter un Islam pareil ? » Je remercie l’Imam de la djama’at Ahmadiyya des milliers de fois, lui qui nous a fait profiter de ses précieuses connaissances. »

C’était là un bref aperçu d’un seul aspect de cette fameuse prophétie. Qu’Allah nous permette de profiter de ce trésor de connaissances que nous a légué Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad.

Je dirigerai la prière funéraire en absence de Sahibzada Mirza Ahmad Hanif, un des fils de Hadrat Muslih Maw’ūd. Il est décédé le 17 février 2014 à la Tahir Heart Institute de Rabwah à l’âge de 82 ans. Il était aussi mon oncle maternel. Né en 1932, dès son enfance le deuxième Calife l’avait dédié au service de l’Islam à l’instar de ses autres fils. Il a étudié à la Madrassa Ahmadiyya et à la Jamia Ahmadiyya de Qadian. Il avait aussi entrepris des études de loi avec pour condition qu’il n’allait pas exercer dans ce domaine. De 1962 jusqu’en 1969 il a été directeur d’une l’école secondaire de la djama’at en Sierra Leone.

Après 20 ans de recherche et d’efforts, il a publié en 2004 un ouvrage important sur les énoncés et les conseils, en prose et en vers, du Messie Promis (a.s.) sur le Saint Coran. Et il a aussi écrit un autre ouvrage sur les poèmes en arabe, persan et ourdou du Messie Promis (a.s.) en sous le titre Adabul Masih.

Le défunt s’était marié en 1959 avec Mokarrama Tahira Begum Saheba, fille de Mokarram Sayyed Zainul Abidine, l’oncle maternel de feu le Quatrième Calife. Il laisse derrière lui son fils Mokarram Mirza Sultan Ahmad et ses trois filles dont Amatul Momin, l’épouse du Dr Khalid Nasim de Rabwah, Mina Mubarika, l’épouse d’Ahsan Ahmadi, et l’épouse d’Abdus Sami Farakh Ahmad Khan.

Lors de séjour en Sierra Leonne Mirza Hanif Saheb avait ouvert une nouvelle aile d’une école de la djama’at. Selon son épouse le défunt avait supervisé les travaux du début à la fin des journées entières.

Qamar Souleymane Saheb, qui était en tournée en Sierra Leonne récemment, raconte que d’aucuns se souviennent jusqu’à présent du défunt. Ce dernier avait de grandes considérations pour les orphelins et ses amis. Après le décès d’un ami proche il s’est occupé de ses enfants en bas-âge jusqu’à leur mariage.

Parmi tous les enfants de Hadrat Muslih Maw’ūd, il avait une plus grande maitrise de la langue persane. Ce n’est qu’après une étude poussée de la littérature du Messie Promis (a.s.) qu’il a écrit son livre Fahm Talim Ul Qur’an. Son épouse raconte qu’il avait lu vingt à vingt-cinq fois certains ouvrages du Messie Promis (a.s.). Mirza Hanif Saheb avait une très grande affection pour Qadian. En dépit de sa santé précaire il y était parti à deux reprises pour la Jalsa ces dernières années.

Il avait une grande confiance dans la prière. Sa fille raconte qu’il lui avait relaté l’histoire d’un compagnon qui avait vu [en rêve] que son statut ne cessait de croitre [dans l’Au-delà]. Quand il s’est dit qu’il n’avait rien accompli de grandiose pour en être digne, on lui a dit que c’est en raison des prières de ses enfants. Sur quoi Mirza Hanif Ahmad a demandé à ses enfants de prier constamment pour lui.

Qu’Allah fasse que ces derniers puissent perpétuer ses œuvres et qu’ils puissent mériter les prières du Muslih Maw’ūd (a.s.) faites en faveur des membres de la famille du Messie Promis (a.s.) et des membres de sa djama’at.

Qu’Allah accorde Son pardon et Sa miséricorde à Muhtaram Mirza Hanif Ahmad et qu’Il exalte son statut. Que ses enfants puissent s’acquitter de leur devoir à son égard. J’étais moi-même très proche de lui avant mon élection en tant que Calife. Cette relation n’a cessé de croître au cours de mon Califat, une relation qui débordait d’une grande humilité, sincérité et fidélité. Qu’Allah exalte son statut et qu’il établisse un lien spécial entre ses enfants et le Califat.


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