Sermons 2012

L’exaucement des prières – sermon du 15-06-2012

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Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

L’exaucement des prières – sermon du 15-06-2012

par Hadrat Mirza Masroor Ahmad

Evoquant la réalité de la prière, le Messie Promis (a.s) affirme qu’il est tout aussi essentiel de s’évertuer dans la voie de Dieu tout comme il est essentiel de faire des efforts en ce monde. Supplier Dieu signifie s’inviter la mort, car seule une âme en détresse est à même à prier. Une goutte d’eau ne pas suffit à étancher la soif ; de même sans ressentir un grand désarroi lorsqu’on supplie Dieu et sans prosterner son âme sur Son seuil l’on ne fera pas honneur à la prière. Et selon Sa sunnah, Dieu exauce la prière du suppliant qui rempli ces conditions ; au cas échéant Il l’informe que son invocation ne sera pas acceptée telle quelle.

Chanceux sont ceux dont les prières ne sont pas superficielles mais qui en ont une foi parfaite tout en sachant que Dieu les exauce. L’on profitera du soutien de Dieu, de Sa direction ou de Ses faveurs quand on usera de toutes ses aptitudes dans Sa voie. Nos expériences le prouvent. Et même si la prière du suppliant n’est pas agréée, Dieu lui accorde la félicité.

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Selon le Messie Promis (a.s) la prière est une chose merveilleuse. D’aucuns la rejettent complètement ; d’autres prient mais ignorent les règles à respecter. L’état de ces derniers est le même que les premiers et leurs oeuvres ont poussé plus d’un vers l’athéisme.

La première règle est que le suppliant ne doit pas se lasser ou désespérer de la miséricorde de Dieu. Il ne doit pas non plus avoir des doutes à propos de Dieu si ses prières n’ont pas été exaucées en dépit de ses longues supplications.

Voilà ce que le Messie Promis (a.s) a enseigné à ses compagnons. L’acceptation de leurs prières a renforcé leur foi dans le Messie Promis (a.s) et les a rapproché de Dieu. Ci-dessus sont quelques récits à cet effet.

Hadrat Mian Muhammad Nawaz (r.a) rapporte que la peste frappa la région de Sialkot. L’épidémie fut virulente et il en fut lui-même affecté. Sur ce il pria : « O mon Seigneur j’ai accepté Ton envoyé ! Et voilà que je suis victime de la peste. » Le lendemain les ganglions avaient disparu et il recouvra la santé. Mais son ami qui partageait la même chambre était mort.

Hadrat Khalifa Nur-ud-Din Sahib rapporte qu’il s’arrêta une fois en pleine nuit pour offrir la Salat et empli de détresse il récita la prière suivante : « O Allah ! Je me réfugie auprès de Toi contre l’inquiétude et l’affliction… » Après cet incident jamais il ne fut en difficulté financièrement et de l’invisible Dieu combla tous ses besoins.

Hadrat Amir Khan (r.a) rapporte qu’en 1915 il se trouvait à Qadian quand frappa la peste : son fils fut atteint d’une fièvre terrible et était dans un état critique. La mère de l’enfant était au bord de l’effondrement ; c’était des jours de grande chaleur, ils étaient seuls et de surcroît dans une maison étroite ; tout cela accentua davantage leurs craintes. Hadrat Amir Khan (r.a) plaça son enfant sur ses épaules et dans une détresse accablante il supplia Dieu en ces termes : « O mon Seigneur bien-aimé ! Toi seul pourras enlever notre malheur, Tu es le seul Guérisseur. » Rongée par la tristesse il récita le verset du Saint Coran : « …Nous avons dit : « Deviens tout froid, ô feu, et sois une source de paix pour Abraham ! » Et il passa sa main sur le corps de son enfant, les larmes aux yeux. Quelques minutes après la fièvre avait disparu. Le lendemain on incisa les bubons qu’il avait sur le corps et après quelques jours l’enfant était complètement rétabli.

Hadrat Chaudhry Amir Muhammad Khan (r.a) rapporte que le pied de sa femme ne guérissait pas en dépit des longs traitements qu’elle avait reçus. Sur ce une infirmière anglaise suggéra l’amputation afin d’arrêter la gangrène. Quand on emmena son épouse dans la salle d’opération Hadrat Chaudhry Amir Muhammad Khan (r.a) fit ses ablutions et supplia Dieu en ces termes : « O mon Seigneur Tu es Tout-puissant ! Tu peux faire ce que Tu veux. Protège-la de cette amputation ; aucune chose ne T’est impossible. » Alors qu’il était en prosternation il entendit une voix qui disait : « Ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu. ». Lorsqu’il leva la tête il vit l’infirmière anglaise qui courait vers lui. Elle lui dit que le chirurgien avait décidé de nettoyer la plaie et de ne pas amputer le pied. Hadrat Chaudhry Amir Muhammad Khan (r.a) remercia Dieu des milliers de fois pour lui avoir donné cette bonne nouvelle alors qu’il était au comble du désespoir.

Hadrat Babu Abdul Rahman (r.a) rapporte que quelques amis et lui prêtèrent allégeance aux mains du Messie Promis (a.s) avant de quitter Qadian. Une fois chez lui il tomba gravement malade il fut atteint d’une forte fièvre. Chaudhry Rustom Ali Khan (r.a), qui l’avait introduit à la communauté Ahmadiyya, venait le visiter quotidiennement et demanda aussi au Messie Promis (a.s) de prier pour le malade. Hadrat Babu Abdul Rahman raconte qu’un jour il vit [en rêve] sa défunte soeur qui lui dit que la prière a été exaucée. Mais par la suite la fièvre s’intensifia et il resta sans connaissance pendant plusieurs jours. Chaudhry Rustom Ali Khan (r.a) était fort inquiet car si le malade mourrait les gens diraient que c’est parce qu’il avait accepté le Messie Promis (a.s) ; et cela aurait un impact négatif sur les membres de la famille et sur ceux qui avaient embrassé l’Ahmadiyya. Chaudhry Rustom Ali Khan ne cessa de prier pour la guérison du malade. Et en un mois Hadrat Babu Abdul Rahman recouvra sa santé.

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Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la Jama’at Ahmadiyya

Hadrat Abdus Sattar Sahib (r.a) rapporte que le Messie Promis (a.s) avait reçu une révélation quant à l’imminence d’un tremblement de terre qui détruirait les demeures temporaires et permanentes. Trois jours avant le séisme il vit le Messie Promis (a.s) dans un rêve : il lui demanda de prier pour lui en particulier car les gens de son village le tourmentaient. Dans son rêve le Messie Promis (a.s) le prit par le bras et pria pour lui. Le lendemain il partit à Qadian et raconta au Messie Promis (a.s) le rêve. Celui-ci lui dit à trois reprises : « Vous serez sauvés. » Quelque temps après une épidémie de peste frappa ; la femme et la fille d’Abdus Sattar Sahib (r.a) en furent victimes et quotidiennement 10 à 12 personnes en mourraient. Ses voisins lui dirent que s’ils mouraient personne ne s’occupera de leurs dépouilles, car il n’y avait pas d’ahmadis dans la région. Sur ce il pria en ces termes : « O notre Seigneur ! Il n’y a même pas personne pour creuser nos tombes et pour laver nos cadavres. » Il prit une orange en offrit à sa femme ; et la fièvre de cette dernière baissa. Il plaça des extraits d’une plante [médicinale] sur les pustules qui recouvraient le corps de sa fille, tout en implorant Dieu. Par la suite sa femme et sa fille se rétablirent. Et la parole qu’avait prononcée trois fois le Messie Promis (a.s) fut accomplie à savoir qu’ils furent tout trois sains et saufs.

Hadrat Hafiz Ghulam Rasul Wazirabadi (r.a) rapporte qu’il entendit parler à propos de la conférence de religion au cours de laquelle on allait présenter l’exposé du Messie Promis (a.s), qui sera publié plus tard sous le titre de « La philosophie des enseignements de l’Islam ». Il savait aussi à propos de la déclaration du Messie Promis (a.s) à savoir que son exposé sera meilleur que les autres. Hafiz Ghulam Rasul était à l’époque malade mais décida de suivre la conférence, car disait-il, seule une personne soutenue par Dieu pourrait faire pareille déclaration. Clopin-clopant il partit dans la salle de conférence : les discours des autres orateurs musulmans étaient insipides. Mais quand commença l’exposé du Messie Promis (a.s) le silence fut total. Et la conférence dura deux jours de plus afin que l’on puisse présenter dans son intégralité l’exposé du Messie Promis (a.s). À la fin Hafiz Ghulam Rasul se leva et supplia Dieu en ces termes : « Mon Seigneur, si cette personne est celle-là même prophétisée par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w), eh bien par ses bénédictions guéri-moi de cette maladie ! » Lorsqu’il était sur le point de quitter la salle il se sentit en pleine forme et dès lors il ne fut jamais affecté par cette maladie. Par la suite il embrassa l’Ahmadiyya.

Ainsi Dieu a renforcé la foi des compagnons du Messie Promis (a.s) en exauçant leurs prières et en leur montrant des signes. Qu’Il nous en montre aussi afin que nous puissions renforcer notre foi et établir une relation particulière avec Lui. Tout ahmadi doit ardemment Le supplier, car l’humanité court vers conflit mondial aux conséquences désastreuses. Qu’Allah protège tout ahmadi ainsi que l’humanité et que nous puissions différer les calamités qui s’annoncent.

Sa Sainteté a aussi requis des prières pour sa tournée aux Etats-Unis et au Canada. En sus du Pakistan, ajoute-il, des ahmadis sont persécutés ailleurs dans le monde et certains gouvernements cautionnent ces injustices. Qu’Allah arrête la main des persécuteurs, qu’Il dévoile au grand jour la vérité de l’Ahmadiyya et qu’Il protège les ahmadis de la méchanceté des autres.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)