Sermons 2012

Foi et constance des compagnons du Messie Promis (a.s) – sermon du 20-04-2012

Foi et constance des compagnons du Messie Promis (a.s) – sermon du 20-04-2012

par Hadrat Mirza Masroor Ahmad

Sa Sainteté le Calife a présenté dans son sermon du 20 avril 2012 quelques récits ayant trait à la persévérance des compagnons du Messie Promis (a.s).

Mian Abdullah Khan Sahib écrit que bien qu’il avait embrassé l’Ahmadiyya à l’époque du Messie Promis (a.s), il n’avait pas vu celui-ci en personne. Lors d’une épidémie de peste qui sévissait à l’époque un certain Chaudhry Muhammad Hussain lui demanda s’il croyait qu’Isa Ibn Mariam (Jésus-Christ Fils de Marie) était toujours vivant au Ciel. Mian Abdullah Khan Sahib répondit que cela était impossible du point de vue scientifique. Chaudhry Muhammad Hussain lui dit que Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) avait affirmé qu’il était le Messie Promis (a.s) et que Jésus-Christ (a.s) était décédé.

Mian Abdullah Khan envoya un lettre au Messie Promis (a.s) pour lui prêter allégeance et peu après quitta l’Inde pour l’Afrique. Son père n’avait point objecté au moment de sa bai’ah mais lui écrivit quand il était au Kenya disant que s’il ne renonçait pas à sa foi dans le Messie Promis (a.s), il le déshériterait. Mian Abdullah Khan était à l’époque chef de gare dans les chemins de fer et informa sa femme à propos de la lettre. Celle lui dit que Dieu avait pourvu à leurs besoins et son père pouvait les déshériter. Elle ajouta : « S’ils ne veulent pas accepter le Messie Promis (a.s) pourquoi nous demandent-ils de l’insulter ? ». Le père de Mian Abdullah Khan l’informa par la suite qu’il avait écrit la première lettre suite à des pressions de la part de non-ahmadis.

{wd file=images/stories/audio/sermon_20_04_2012.mp3 name=’Téléchargez la version mp3 du sermon’}

Quand Mian Abdullah Khan revint à la maison en congé il discuta à propos de l’Ahmadiyya avec son père. Celui-ci lui dit qu’il connaissait Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) quand ce dernier était employé de bureau à Sialkot ; il avait entre vingt et vingt-deux ans et était une personne très pieuse selon lui. Un jour en sa présence, un homme vint au Messie Promis (a.s) lui disant que selon lui il était le Mahdi tant attendu. En entendant cela, Mian Abdullah Khan dit à son père que c’était un signe de Dieu pour lui, mais le père dit que même si Mirza Sahib était véridique, il ne l’accepterait pas. Mian Abdullah Khan implora le pardon de Dieu et le quitta.

Sheikh Abdul Rashid rapporte que ses parents l’avaient chassé de la maison parce qu’il s’était converti à l’Ahmadiyya. Un jour un ami de son père prénommé Mehr Waldu organisa à une rencontre entre lui et un mollah du nom de Mohammad Ali Bhopri. Ce dernier demanda à Mehr Waldu pourquoi avait-il apporté ce mécréant (c’est-à-dire Sheikh Abdul Rashid) devant lui. Ces paroles blessèrent Mehr Waldu ainsi que Sheikh Abdul Rashid. Mehr Waldu dit au mollah : « Si vous ne pouvez pas convaincre cet enfant comment allez-vous convaincre les autres mirzaïs (épithète péjoratif qu’ils utilisaient pour désigner les ahmadis) ? » Et le mollah fit tout un discours sur un hadith dans lequel le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) avait annoncé l’avènement du Messie. Sheikh Abdul Rashid répliqua que ce hadith est sujet à interprétation et présenta des versets du Coran ainsi que d’autres hadiths. Tout cela déplut au mollah qui tout furieux dit à Mehr Waldu : « Ne t’avais-je pas dit qu’il ne va pas se corriger. Ces mirzaïs sont des entêtés et des malpolis ! » L’embarras pouvait se lire sur le visage de Mehr Waldu parce que le mollah n’avait pas donné d’arguments logiques. Aujourd’hui la situation est la même : les mollahs ne peuvent rien dire à ceux de nos jeunes qui maîtrisent la connaissance de la religion.

Baitul-Futuh-Arriere

Un certain Babou Abdur Rahman rapporte que tous ses amis et ses proches le louaient en raison son humilité et de son caractère doux. Mais dès qu’il embrassa l’Ahmadiyya ils le traitèrent de tous les noms et se retournèrent contre lui.

Sa Sainteté le Calife raconte que lorsqu’il était à Faisalabad il entendit quelques non-ahmadis louer un avocat du nom de Sheikh Mohammad Mazhar, disant que c’était une personne très pieuse, emplie de taqwa et véridique. Mais son seul défaut, selon eux, était qu’il était ahmadi.

Sheikh Ataullah rapporte qu’il avait prêté allégeance au Messie Promis (a.s) par courrier et sa réponse était accompagnée de quelques ouvrages ainsi que du journal Al-Hakam. Il distribua cela à ses amis ; mais par la suite ils subirent une hostilité véhémente de la part de leurs adversaires. Les gens les forçaient à se repentir de leur foi. Certains qui étaient faibles ne purent endurer ces brimades ; en fin de compte il ne resta que trois ahmadis dans la région. Mais l’hostilité grandissante ne fit qu’accroître la foi de Sheikh Ataullah.

Abdul Majid Khan rapporta qu’il était la seule cible de la haine des adversaires de l’Ahmadiyya de sa région. On incita la police contre lui en disant qu’il était un rebelle et un fauteur de troubles. Certains étaient même sur le point de prendre sa vie. Après avoir supplié Dieu ardemment il vit à deux reprises le Messie Promis (a.s) en rêve ; il vit aussi que ses ennemis ne pourront point nuire à sa personne. Ces deux rêves renforcèrent ses convictions quant à la véracité du Messie Promis (a.s).

Amir Khan Saheb rapporte qu’il y avait un certain Mehtab Khan qui se croyait un grand savant et qui se donnait des airs. Ce dernier lui était hostile et avait outrepassé toutes les limites dans ses insultes à son égard. Une épidémie de peste frappa son village et Mehtab Khan perdit sa belle-sœur, sa bru et son fils. Finalement il était contraint d’aller manger dans la maison de sa fille, alors que pour lui, manger à la table des beaux-parents de sa fille était pire que la mort. Sa situation financière s’empira et un jour il dit à Amir Khan, en se lamentant, qu’il n’avait aucune inimitié à l’égard du Messie Promis (a.s).

Aujourd’hui encore de nombreux ahmadis, hommes et femmes, font preuve de persévérance [face à la persécution.] Qu’Allah accorde patience à ceux qui se sont joints à nous récemment et à ceux qui vont se joindre à nous à l’avenir et qu’Il renforce leur foi.

Mirza Barkat Ali rapporte qu’il fut enseveli sous un bâtiment au cours du séisme du 4 avril 1905. Il se trouvait alors dans un village du nom de Dharam Sala et on l’avait extirpé d’un bâtiment en ruines au prix de grandes difficultés. De nombreux ahmadis vivaient dans la région mais tous étaient sains et saufs en dépit de la violence du séisme qui coûta la vie à 90 % de la population de la région. Deux mois avant le tremblement de terre le Messie Promis (a.s) avait fait une prophétie à ce sujet. Quelques temps avant de nombreuses famille ahmadies avaient quitté la région ; d’autres étaient sortis de leurs magasins tout juste avant la catastrophe et ceux qui furent ensevelis sont sortis indemnes. Mirza Barkat Ali rapporta au Messie Promis (a.s) le récit de sa mésaventure. Il se trouvait dans la maison de M. Allah Bakhs lors du tremblement de terre et le lit de se dernier le protégea du mur qui s’écroula sur lui. Avant même qu’il informa le Messie Promis (a.s) que tous les ahmadis étaient sains et saufs, celui-ci avait déjà publié une annonce à ce sujet, disant qu’aucun ahmadi ne sera touché par cette catastrophe.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)